l Echo des champs Le réchauffement climatique SUSETTA KWS L'innovation qui fait décoller vos revenus! Lutter contre ou se préparer à vivre avec?

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1 Exe Mag KWS n19-juin 14_Kws maquette mag 16/06/ :44 Page1 Variété TOUT TERRAIN N 19 Juin Le réchauffement climatique Lutter contre Revenu planteur 2012/2013 (en % des témoins) 104,7 Source : résultats ITB/SAS sur 2 ans CONSEILLEE PAR L ITB POUR LES SEMIS 2014 Agence MP - Photos : Shutterstock - Fotolia L'innovation qui fait décoller vos revenus! SUSETTA KWS ou se préparer à vivre avec? Semer l avenir depuis 1856 Retrouvez la gamme sur KWS France - Zone Industrielle Sud - Route de Paris Roye - Tél Fax Semer l avenir depuis 1856

2 Exe Mag KWS n19-juin 14_Kws maquette mag 16/06/ :44 Page3 Quel long chemin parcouru, pour gagner ensemble... SOMMAIRE 2-3 Edito 3 Christian Baril Directeur Général Issu d une famille agricole modeste dans laquelle mes grands-parents, mes parents, mes frères ont trimé, développé l exploitation familiale dans une région difficile, j ai pu apprécier les vraies valeurs de la terre dans une famille nombreuse et unie. Arrivé en Champagne, en pleine mutation agronomique et économique, j ai participé activement au développement de ce milieu agricole, coopératif et agro-alimentaire. La betterave, indispensable tête de culture, a été la base d une fabuleuse épopée de la Champagne Pouilleuse pour devenir la Champagne Crayeuse. Prenant les rênes de KWS FRANCE en 1993, j ai découvert de l intérieur les fondements et la richesse de la sélection au service de tous. Puis, rapidement, tous les clignotants sont passés au vert : KWS FRANCE est devenue très vite le n 1 de la semence de betterave ; Une station de production de semences a été créée à Buzet pour assurer et sans cesse améliorer la qualité des semences. Très vite, un partenariat exemplaire entre agriculteurs multiplicateurs et semenciers s est concrétisé pour réussir ensemble ; La vitesse et l homogénéité des levées se sont rapidement améliorées avec des technologies modernes ; Les maladies les plus dommageables ont été vaincues (rhizomanie, nématodes, rhizoctone brun, oïdium, etc ) ; Les rendements des agriculteurs ont continué à augmenter et les parcelles ont retrouvé leur potentiel dans les zones délicates ; La qualité, la richesse ont progressé dans l intérêt des outils industriels ; La création d une antenne Agro-Services dynamique s est dotée d une arracheuse high-tech qui a révolutionné la récolte de l expérimentation en plein partenariat avec la filière betterave sucre ; Le siège social moderne de KWS FRANCE s est implanté en plein cœur de la France betteravière, Un centre de réception, un des plus performants dans le monde, a été créé pour analyser individuellement chaque betterave, provenant de plus de parcelles d essais; De plus, KWS, en France, est passée de 20 personnes à plus de 200 personnes et ne cesse de se développer ; KWS, en France, est passée de 5 millions d euros à plus de 100 millions d euros ; KWS, en France, est présente sur toutes les grandes cultures : betterave, pomme de terre, maïs, colza, etc ; KWS, en France, continue à innover sur tous les marchés et présente de nouvelles technologies telles les variétés tolérantes aux herbicides. Pendant ce même temps, «notre Echo des Champs», véritable lien entre les agriculteurs, les distributeurs et KWS FRANCE a changé de statut pour passer d un «petit club» chaleureux, familial, convivial à une autre dimension pour toucher plus de betteraviers, tout en restant professionnel, innovant, moderne. Il est toujours présomptueux de résumer en quelques lignes son parcours professionnel avant de partir vers une autre vie qui, je l espère, sera tout aussi palpitante, mais différente, et qui me permettra de consacrer davantage de temps à ma cellule familiale. Dans tous les cas, je voudrais vous remercier chaleureusement pour avoir vécu tous ensemble sur un même bateau, contre vents et marées, mais toujours tournés vers un avenir meilleur, dans un monde agricole et une filière betterave sucre dynamique et solidaire. Merci, déjà, aux agriculteurs avec lesquels j ai acquis et développé mon expérience professionnelle ; Merci, aussi, aux distributeurs avec lesquels j ai eu des négociations quelquefois âpres, mais toujours avec respect et fidélité ; Merci à toutes les instances administratives, au CTPS, aux instituts techniques, en particulier, à l Institut Technique de la Betterave, aux Services Agronomiques de Sucreries et aux syndicats agricoles, avec lesquels j ai pu entretenir un dialogue ouvert et pérenne ; Merci à toute l équipe de KWS FRANCE qui m a supporté et tant donné ; Merci à notre agence de communication avec des idées quelquefois un peu dérangeantes, mais toujours innovantes, gardant, toujours, une longueur d avance ; Merci à KWS AG de m avoir fait confiance, en donnant, pour la première fois, la gérance à un Français et, en travaillant en pleine transparence ; Merci à nos correspondants qui nous ont tant apporté dans un univers quelquefois délicat ; Merci au comité de rédaction de L Echo des Champs qui a fait preuve d originalité, professionnalisme et diversité dans les différents thèmes abordés ; Merci à nos compétiteurs semenciers qui, au sein de l U.F.S. (Union Française des Semenciers), ont bien joué le jeu de la concurrence, mais ont toujours respecté les enjeux nationaux et internationaux dans l intérêt général. J ai une confiance absolue en mon successeur, Patrick MARIOTTE, avec lequel j ai passé des moments inoubliables sur le plan professionnel et humain. Il est prêt à relever les défis de l Après Je vous ai parlé d un beau bateau sur lequel nous avons navigué sereinement, allègrement et professionnellement ensemble ; nous sommes aujourd hui sur un catamaran moderne, avec une belle voilure et le cap toujours tourné vers le futur et le bien-être de chacun. Bon vent à Tous. «N allez pas où le chemin peut mener Allez là où il n y a pas de chemin Et laissez une trace» Christian BARIL Le Maroc Le projet GABI Dossier Vivre avec le réchauffement climatique Multimédia Inscriptions CTPS 2014 Levées 2014 Intermezzo Maïs : les nouveautés La chasse, stop aux idées reçues, 3 e volet Magazine d information et de liaison édité par : KWS France Z.I. Sud - Route de Paris Roye Tél Directeur de la publication Christian Baril Rédacteur en chef Delphine Delcroix Conception et réalisation Agence MP - 4, rue Notre Dame de Bon Secours Compiègne Tél

3 Exe Mag KWS n19-juin 14_Kws maquette mag 16/06/ :44 Page5 4 International / Betteraviers du monde International 5 Le Maroc libéralisation à partir des années Une démocratisation poursuivie par Mohammed VI depuis Géographie Le Maroc occupe une superficie de km² ( avec le Sahara occidental) sur le bord Nord-Ouest du continent africain ; et est bordé à l Ouest par l Océan Atlantique et au Nord par la Mer Méditerranée. À l Est et au Sud-Est, se trouve la frontière algérienne, tandis que le Sahara marocain s étend dans le Sud du pays. Le Maroc comprend quatre zones à la géographie distincte : les montagnes du Rif dans le Nord, les montagnes de l Atlas entre l Océan Atlantique et le Rif (sommet Jebel Toubkal de 4165 m), les grandes plaines côtières où vivent la plupart des marocains et enfin les terres basses dans le Sud qui se mélangent au Sahara. Les chaînes de montagnes furent longtemps un obstacle à la communication entre le Nord et le Sud. l'embouchure de l'oued Drâa jusqu'au Tafilalet, en bordure du désert. La végétation se fait rare dans ce massif austère. Quant au Rif, il n'est autre que le prolongement de la cordillère Bétique du Sud de l'espagne. C'est une région verdoyante, couverte de forêts, et culminant au Djebel Tidighine (2450 m). Le bassin du Sebou, l'une des principales régions agricoles du pays, fait communiquer la Méditerranée avec l'atlantique. Bordé de plaines, le littoral compte les régions les plus urbanisées et les plus riches du pays. Au Sud, de l'autre côté de l'anti-atlas, commence les étendues désertiques du Sahara. Des kilomètres de terrain rocailleux, parfois sablonneux, et de massifs érodés, dans lesquels sont disséminés les oasis. Enfin, le Maroc oriental, à l'écart des chemins touristiques, est composé de terres pauvres et mal arrosées, culminant en quelques hauts plateaux qui s'étendent jusqu'à la frontière algérienne. phosphates, dont il détiendrait les trois quarts des réserves mondiales. Dans la dernière décennie, l économie a connu une croissance soutenue et l industrie s est modernisée. Ainsi, depuis le début des années 2000, la filière aéronautique se développe de façon constante et connaîtra une dimension internationale. Depuis l inauguration de l usine de Renault à Tanger en 2012 et l implantation de nombreux équipementiers, le Maroc fait également partie de la cartographie automobile mondiale. Le secteur tertiaire, tant le tourisme que l offshoring, apporte une contribution capitale à l économie marocaine, ainsi que les transferts de marocains à l étranger. Ces développements ont été accompagnés tout au long de la décennie 2000 par une politique volontariste d investissements en infrastructures, visant à l amélioration des conditions de vie de la population (routes rurales, électrification, accès à l eau), tout comme de grands projets (autoroutes, port de Tanger-Med, tramways urbains et lignes ferroviaires, dont le TGV Tanger-Casablanca). Le Maroc, un nom qui évoque les palais chérifiens entourés de somptueux jardins, les souks desquels s échappe l odeur mystérieuse des épices, la fantasia et ses rites éclatants. Mais il serait dommage d en rester à ce décor de théâtre haut en couleurs. L important au Maroc, c est ce qui se passe en coulisses. Ainsi, dans une médina, c est en quittant les rues les plus larges que l on peut s immerger dans la vie populaire du Maroc, puis en osant quitter les ruelles pour accéder à de sombres impasses que l on trouvera les plus belles portes de la ville, celles derrière lesquelles s épanouissent les plus luxueux palais... Le Maroc en quelques mots : Capitale : Rabat Population : d habitants Superficie : km² Densité au km² : 46 habitants Roi : Mohammed VI Taux de chômage : 16,7 % PIB/Hab. : USD (2013) Dette publique en % du PIB : 70 % (2011) Taux d inflation : 2,4 % Taux de chômage : 11,4 % (2013) Histoire... Le Maroc, qui a connu comme les autres pays du Maghreb, les dominations carthaginoises puis romaines, est islamisé à partir du début du VIII ème siècle, mais non sans difficulté. Face à la conquête arabe, les grandes tribus berbères préservent ainsi une certaine cohésion tout en favorisant un morcellement politico-religieux dont profite la dynastie chiite des Idrisides, indépendante des Abbassides. Après avoir résisté à l implantation des Fatimides, le Maroc devient, au XI ème - XIII ème siècle, le cœur des deux grands empires hispano-berbères des Almoravides ( ) et des Almohades ( ). Les Marinides leur succèdent jusqu au milieu du XV ème, créant une brillante civilisation, mais doivent céder le pouvoir aux Wattasides. Au XVI ème siècle, les Sadiens (Arabes hasanides) fondent la première dynastie chérifienne ( ) qui parvient à freiner les ambitions ottomanes et occidentales. L ouverture aux Européens s intensifie cependant sous leurs successeurs, les Alawites, facilitant la colonisation française et conduisant au protectorat (1912). Dépossédé de tout pouvoir effectif par la résidence générale (confiée notamment à Lyautey, ), le sultan se range, à partir de l intronisation de Mohammed V (1927), du côté des nationalistes menés par le parti Istiqlal et obtient l indépendance du Maroc en C est son fils Hasan II ( ) qui préside à la modernisation d un pays qui maintient d étroites relations avec l ancienne puissance coloniale ainsi qu avec l Union européenne, tout en préservant le caractère quasi absolu de la monarchie que modère une timide Le Moyen Atlas se déploie tantôt dans un relief essentiellement calcaire parsemé de cônes volcaniques, tantôt à travers une zone plissée d'où se détache le djebel Bou-Naceur (3340 m). Il s agit du «château d'eau» du Maroc, car il stoppe les perturbations atlantiques et les restitue grâce à son système hydrographique. Le Haut Atlas étire sur 700 km une succession de sommets. Il culmine à 4165 m, au djebel Toubkal, le sommet le plus élevé d'afrique du Nord. Dans sa partie centrale, son versant méridional est entaillé par deux événements majeurs : les gorges du Todgha et les gorges du Dadès, fleurons du tourisme marocain. L'Anti-Atlas est une chaîne aride, géologiquement très ancienne, qui s'étend de Climat Le climat sur les côtes marocaines est de type modéré et subtropical, et il est rafraîchi par la Mer Méditerranée et l Océan Atlantique. Les températures moyennes tournent autour de 20 C. À l intérieur du Maroc, le climat est plus extrême, avec des hivers froids et des étés très chauds. Dans les montagnes, la température peut tomber en dessous de -18 C ; et les sommets des chaînes de l Atlas ou du Rif sont recouverts de neige durant la quasi-totalité de l année. Au Nord du Maroc, l hiver est pluvieux et humide ; tandis que dans le Sud, au bord du désert du Sahara marocain, l hiver est sec et rigoureux. Economie Le Maroc compte 32 millions d habitants, une population encore jeune (47% de la population a moins de 25 ans) et largement rurale, même si l urbanisation progresse à grand pas : le taux d urbanisation est passé de 48% en 1990 à 58% en Le Royaume est une Monarchie Constitutionnelle et, depuis juillet 2011, s est doté d une nouvelle constitution, qui consacre un large partage des pouvoirs entre l exécutif et le Parlement. Le Maroc est le premier exportateur mondial de L'industrie alimentaire marocaine est en forte croissance, notamment grâce à l'augmentation de la demande domestique, qui s explique essentiellement par la croissance du tourisme, le changement des habitudes alimentaires et l'amélioration générale du niveau de vie au niveau national avec l'émergence d'une nouvelle classe moyenne. Les consommateurs urbains marocains, notamment les jeunes, se tournent de plus en plus vers les produits occidentaux importés (plats cuisinés, surgelés, etc.), les supermarchés et les chaînes de restauration rapide internationales, symboles de modernité. La réputation des marques joue un rôle important dans leurs choix de consommation. L industrie de transformation alimentaire est le premier secteur manufacturier du Maroc, loin devant le textile, l'énergie ou les produits chimiques. Il occupe une place prépondérante dans l économie du pays. Agriculture L agriculture occupe une place importante dans l économie marocaine et dépend beaucoup des précipitations. Le pays s étend sur 71 millions d hectares dont 8,7 millions d hectares sont des terres agricoles, exploitées par 1,5 million d agriculteurs. Les principales productions agricoles du pays sont constituées par les céréales, la betterave à sucre, la canne à sucre, les agrumes (oranges, clémentines, etc.), le raisin, les légumes, les tomates, les olives, le chanvre et l'élevage. La première zone de production de primeurs du pays est la plaine du Souss, dans la région Souss-Massa-Drâa, qui produit tonnes de légumes, dont 95 % de l'exportation nationale des tomates, ainsi que tonnes d'agrumiculture, dont la moitié pour l'exportation.

4 Exe Mag KWS n19-juin 14_Kws maquette mag 16/06/ :44 Page7 6 International Recherche / Génétique / Expérimentation Mais la production céréalière en particulier et la production agricole générale restent très dépendantes des conditions et des aléas climatiques que rencontre le pays. De son côté, l'agriculture contribue à 14% du PIB marocain et emploie 43% de la population active (environ 4 millions de personnes). Grâce au Plan Maroc Vert, les revenus tirés de l'agriculture devraient doubler d'ici une quinzaine d'années et la part du secteur dans le PIB devrait dépasser les 15% à l'horizon Afin de soutenir le tissu industriel marocain, l Etat a également lancé un plan spécifique nommé Pacte National pour l Emergence Industrielle. Ce Pacte prévoit d ici 2020, le développement de huit à dix filières à fort potentiel via la création de plates-formes industrielles agroalimentaires, les agropoles. La culture de la betterave à sucre au Maroc La culture de la betterave à sucre occupe au Maroc une place stratégique grâce à sa contribution à la satisfaction d une partie de ses besoins en sucre (35 à 45 %), à la création d emplois directs au niveau des 5 régions de la culture de la betterave et au niveau des 5 sucreries de la COSUMAR (qui détient le monopole de la production et de la commercialisation du sucre au Maroc), ainsi que des emplois indirects créés au niveau des prestataires de services, du transport et de l industrie d emballage. La betterave, en tant que précédent cultural, a un effet positif sur l amélioration de la productivité des cultures suivantes et joue également un rôle important dans l amélioration des revenus de agriculteurs et dans l alimentation de leur cheptel. La 1 ère culture de la betterave à sucre a été réalisée au Maroc en dans la région du Gharb sur une superficie de 3500 ha, avant de s étendre rapidement aux autres régions : Tadla, Doukkala, Loukkos et Moulouya. La superficie emblavée en betterave à sucre au Maroc en est estimée à ha et la production en a atteint tonnes avec un rendement moyen de 60t/ha et une richesse moyenne de 18,7 %. L amélioration de la productivité de la betterave à sucre a été possible grâce à : la généralisation de l utilisation des semences monogermes, facilitée par l octroi d une subvention aux producteurs de 700 dirhams par unité (62,5 /Unité), la mécanisation des semis et des récoltes, le développement des nouvelles techniques d irrigation : pivots, aspersion, goutte à goutte, l utilisation des variétés, tolérantes à la rhizomanie, à la cercosporiose et à la montée à graines, pour remplacer le système traditionnel d irrigation par gravité qui gaspille beaucoup d eau et favorise le développement des mauvaises herbes. Visite d essais de betteraves au Maroc. La période de semis s étale de mi-septembre à fin-décembre et celle de la récolte de mi-mai à mi-août. De plus, la culture de la betterave à sucre au Maroc se caractérise par une prédominance de micro-exploitations : 64% des producteurs de betteraves à sucre cultivent une superficie inférieure à 1 ha, et c est la raison pour laquelle le Gouvernement marocain subventionne la filière sucrière pour assurer un revenu raisonnable aux producteurs de betteraves et de cannes ainsi qu une stabilité des prix du sucre aux consommateurs marocains. Le montant des subventions a atteint 19,5 milliards de dirhams durant la période 2009 à 2013 (soit 1,741 milliard d ). Ce montant varie en fonction de la demande des consommateurs en sucre, des niveaux de la production nationale et des importations marocaines de sucre. En 2012, il a atteint un record de 5 milliards de dirhams (450 millions d ). KWS au Maroc Pour participer à l amélioration de la productivité et de la qualité de la production de la betterave à sucre au Maroc, le Groupe KWS, N 1 mondial en betterave, a développé, en collaboration avec sa filiale au Maroc, la société DYNAGRI, un programme de recherche et de développement sur la betterave à sucre, dont les objectifs sont : de sélectionner des variétés performantes adaptées aux conditions agro-écologiques de chaque région betteravière, aux besoins des agriculteurs et aux exigences de l industrie sucrière, de développer la culture raisonnée de la betterave à sucre au Maroc basée sur les bonnes pratiques agricoles, de réaliser des essais de développement des nouvelles variétés de betteraves, afin de montrer aux producteurs les performances de ces variétés comparées aux principales variétés cultivées au niveau de chaque région. KWS dispose d un portefeuille de variétés multigermes et monogermes, inscrites au Catalogue Officiel marocain, dont les variétés les plus connues au Maroc sont : KLARINA, THILDA, CALIXTA, FESTINA et PUNCH. Le développement de la culture de la betterave au Maroc est limité par les problèmes suivants : la prédominance de micro-exploitations, l ignorance ou le faible niveau de scolarisation des producteurs, la non-maîtrise des techniques culturales, la faible capacité financière des producteurs et leur dépendance de l endettement pour financer leurs activités, le coût des intrants (semences, engrais, pesticides.) qui impacte la rentabilité de la culture de la betterave, les aléas climatiques qui influencent la disponibilité de l eau d irrigation au niveau des barrages et des nappes phréatiques et peuvent limiter la superficie emblavée en betterave à sucre, leur productivité et leur rentabilité, l irrégularité des dotations en eau octroyées aux agriculteurs par les Offices Régionaux de Mise en Valeur Agricole (ORMVA) à cause de la vétusté des infrastructures hydrauliques, le manque de recherche sur la betterave à sucre au niveau du secteur public et privé. Pour trouver des solutions aux problèmes précités, le gouvernement marocain, a signé un contrat programme avec la FIMASUCRE (Fédération Interprofessionnelle Marocaine du Sucre) pour la période afin d accroître la production nationale de sucre et atteindre un taux de couverture des besoins du Maroc en sucre d au moins 60% à l horizon Le génome de la betterave séquencé L amélioration génétique des plantes cultivées présente des enjeux considérables, qu il s agisse de se doter d une agriculture compétitive adaptée à de nouveaux objectifs économiques et environnementaux ou de progresser dans la satisfaction des besoins alimentaires essentiels. Or, lors de la création de nouvelles variétés, une large diversité de critères de sélection doit être mise en jeu. Ce travail d amélioration nécessite, pour atteindre sa pleine efficacité, de mettre en œuvre des méthodes rigoureuses s appuyant en particulier sur une connaissance scientifique précise des génomes des plantes. En décembre dernier, la séquence du génome de la betterave sucrière a été dévoilée dans la revue scientifique Nature. Tout a commencé en 2000 avec le projet GABI (Genome analysis in the biological system of the plant), dont KWS AG fait partie. Ce projet, qui réunit des fonds publics et privés, est assez similaire au programme français Génoplante. Jusque-là, le génome de la betterave était à peine étudié. A l aide des marqueurs moléculaires, de nombreux gènes dans le génome de la betterave ont été cartographiés. L utilisation des marqueurs moléculaires ont facilité considérablement la sélection de propriétés précieuses pour la culture. Les résultats de ce projet auront des répercussions sur la sélection des plantes dans la pratique du fait que les plantes pourront être sélectionnées plus efficacement et plus rapidement. De plus, certaines propriétés végétales importantes pourront être modifiées et améliorées directement par des procédés génétiques. La taille du génome de la betterave à sucre est d environ 780 millions de paires de bases (éléments constitutifs de l ADN). De plus, la betterave est constituée de 9 paires de chromosomes. Les scientifiques prédisent environ gènes sur la séquence ADN. Pour une partie, la fonction des gènes est connue ; ils jouent un rôle aussi bien dans la croissance que dans la photosynthèse. Paires de chromosomes de la betterave En plus de la séquence de référence, les génomes d espèces sauvages ont été séquencés, tel que Beta Maritima, mais aussi de parents éloignés tels que les épinards ou la bette, qui appartiennent aux mêmes familles de plantes. Pour les scientifiques, la comparaison des séquences génomiques dans une famille de plantes mais également dans d autres familles (tomate, pomme de terre, riz, maïs, ou vin) est très intéressante. Des conclusions sur l évolution du règne végétal peuvent ainsi être tirées. Comment utilisons-nous ces informations dans la sélection de la betterave à sucre? La séquence pour le développement de marqueurs moléculaires est très importante. Pour cela, les sélectionneurs KWS mettent en place d autres séquences de lignées, qui représentent le matériel de sélection actuel de KWS ou des propriétés importantes telles que des résistances. Depuis plusieurs années, des marqueurs ADN sont utilisés dans les laboratoires KWS afin de soutenir la sélection. Maintenant, avec ces nouvelles technologies de séquençage, nous sommes passés de 100 à marqueurs potentiels disponibles. La séquence du génome permet également l identification et le futur clonage de gènes individuels, par exemple la résistance à la rhizomanie ou aux nématodes, mais aussi pour des caractéristiques plus complexes comme la teneur en sucre, ou la résistance aux maladies foliaires. Betterave à sucre Ordre : Caryophylalles Diploïde avec 2n : 18 chromosomes Taille du génome : env. 780 mégabases Les marqueurs moléculaires sont un type de marqueur génétique composé de fragments d ADN qui servent de repères pour suivre la transmission d un segment de chromosome d une génération à l autre. Le séquençage du génome consiste en l analyse du génome pour déterminer la succession de toutes les bases qui composent l ADN d un organisme.

5 Exe Mag KWS n19-juin 14_Kws maquette mag 16/06/ :44 Page9 dossier) Revenu planteur 2013 en terrain avec nématodes (en % des témoins) 109,9 Source : résultats ITB/SAS Réchauffement climatique : Agence MP - Crédit photo : Getty Images s'acharner à lutter contre, ou se préparer à vivre avec? CONSEILLEE PAR L ITB POUR LES SEMIS 2014 La nouvelle REFERENCE nématodes. MILLENIA KWS Semer l avenir Retrouvez la gamme sur KWS France depuis Zone Industrielle Sud - Route de Paris Roye - Tél Fax La publication, cette année, du 5ème rapport du Giec, relance les prévisions d'évolutions climatiques cataclysmiques. Certes, l'augmentation du taux de CO2 de l'atmosphère est réelle, mais est-ce la seule cause de l'élévation des températures, actuellement constatée à la surface du globe? Quoi qu'il en soit, sans répondre à cette question, les politiques, espérant rassurer des opinions publiques traumatisées par les environnementalistes, vont nous imposer des programmes de réduction des gaz à effet de serre. Pourquoi pas, d'autant qu'il faut bien se préparer à la raréfaction des énergies fossiles. Ce combat peut ralentir la progression des émissions de gaz à effet de serre, mais il ne permettra pas leur réduction. Dès lors, plutôt que de se ruiner en contraintes de plus en plus drastiques, ne faudrait-il pas, aussi, mieux se préparer au réchauffement? On est rassuré par l'énorme potentiel d'adaptation dont dispose l'agriculture. Mais que fait-on, aujourd'hui, pour conforter ces atouts?

6 dossier) Exe Mag KWS n19-juin 14_Kws maquette mag 16/06/ :44 Page Le Giec (cf. encadré p. 11) sort cette année son 5 e rapport sur les changements climatiques, confirmant, et même renforçant, ses précédentes prévisions de réchauffement de la planète. Ce qui permet aux environnementalistes, largement relayés par les médias et une partie de la classe politique, de relancer leurs messages hyper alarmistes sur les conséquences de cette évolution. Certes, quelques voix contestent plus ou moins ces annonces catastrophiques, par exemple l'ancien ministre Claude Allègre, mais que l'on n'entend plus guère, sans doute pour cause de maladie, ou le très pragmatique "Monsieur météo" d'europe-1, Laurent Cabrol, ancien journaliste agricole. Mais ces rares contradicteurs, qualifiés de "climatosceptiques" pèsent peu, tant le consensus généré par le rouleau compresseur du Giec s'apparente à une pensée unique. Pour leur part, les agriculteurs, sans s'opposer frontalement, se montrent néanmoins assez souvent dubitatifs sur les prévisions du Giec. D'autant qu'on les accuse de contribuer à ce réchauffement, et qu'on voudrait leur imposer des contraintes drastiques pour le limiter. Qu'en-est-il réellement? Bien sûr, on ne tranchera pas ce très complexe débat dans les quelques lignes de cet article. Mais il reste possible de le clarifier, face aux extravagantes exagérations médiatiques, attisées par des groupuscules qui se sont autoproclamés uniques défenseurs de l'environnement. Une certitude : le taux de CO 2 augmente Les conclusions du Giec reposent sur un point de départ indiscutable : la teneur en gaz carbonique (CO2) de l'atmosphère terrestre ne cesse d'augmenter. Selon des études fiables (analyse de carottes glacières), cette teneur moyenne, restée stable, comprise entre 200 et 300 ppm (parties par million) au cours des dernières années de la Terre, est passée aujourd'hui à près de 400 ppm, et elle pourrait se situer entre 550 et 900 ppm d'ici la fin du siècle. Une hausse incontestable, essentiellement due à la combustion des énergies fossiles, pétrole, charbon et gaz, qui nous fait relâcher dans l'atmosphère, en deux siècles, les milliards de tonnes de carbone stockées dans le sol pendant les millions d'années de l'ère primaire. Ce gaz contribue à freiner l'évacuation de la chaleur vers les hautes couches de l'atmosphère - c'est le fameux effet de serre ,7 provoquant ainsi le 20 réchauffement des couches basses. Deux autres principales familles de gaz 10 0 Gigatonnes d'équivalent CO 2 ont la même conséquence, le méthane (CH4) et le protoxyde d'azote (N2O), dont l'agriculture constitue une source importante, par la digestion des ruminants et les rizières pour le premier, et par la volatilisation des engrais azotés pour le second. Les deux graphiques ci-dessous montrent cependant que l'agriculture mondiale ne contribue que pour 13,5 % aux émissions de gaz à effet de serre (GES), part qui va en diminuant, puisque, depuis 1970, les émissions de CH4 et de N2O sont quasiment stabilisées, l'augmentation étant imputable en quasi-totalité au CO2, émis par les combustibles fossiles et par les déboisements. Cette dernière cause est essentiellement liée à la surexploitation forestière : il serait donc incorrect de l'attribuer à l'agriculture. Pour la France, une autre étude (Secten) affecte à l'agriculture, en 2011, 21 % des émissions nationales de GES, score en baisse de 7 % depuis 1990, principalement en lien avec une baisse de 24 % des utilisations d'engrais azotés minéraux. Ce pourcentage assez élevé de la contribution de l'agriculture française tient au fait que notre pays produit moins de GES que la moyenne mondiale (à population et niveau de vie comparables), du fait de notre faible consommation d'énergies fossiles. Bien sûr, l'augmentation des gaz à effet de serre (GES) favorise le réchauffement. Mais est-ce la seule cause? C'est à partir de là que les conclusions attribuées au Giec commencent à poser question. Selon ces experts, la température moyenne du globe a progressé de 0,89 C, sur la période , hausse atteignant même 1,75 C dans plusieurs régions. La tendance colle bien avec la fonte de nos glaciers, en dessous de m d'altitude, observée depuis une centaine d'années. Le hic, c'est que la forte progression des GES est beaucoup plus récente. En outre, le réchauffement s'est quasiment stabilisé sur la période , pendant que les émissions mondiales de GES s'accéléraient. Une contradiction qui divise les experts : certains l'attribuent aux éruptions volcaniques, projetant leurs poussières dans l'atmosphère, lesquels "aérosols" constituent un réel facteur de refroidissement. Oui, mais il n'y a pas eu de grosses éruptions durant cette Emissions mondiales de gaz à effet de serre Peroxyde d azote (N2O) Méthane (CH4) CO2 déforesta on CO2 fossile 35,6 39, ,7 49,0 Contribu on des différents secteurs d ac vité aux émissions de CO2 Industrie 19,4 % Transports 13,1 % Agriculture 13,5 % Produc on d énergie 25,9 % Déforesta on 17,5 % Bâ ment 7,9 % Autres 2,8 % Source : Giec (chiffres de 2004) période Qu'à cela ne tienne, la multiplication de petites ou moyennes éruptions aurait joué le même rôle D'autres scientifiques évoquent l'influence du soleil - les fameuses tâches solaires -, argument que le Giec a tendance à récuser, pour la principale raison qu'on ne dispose guère d'études sur l'éventuelle incidence climatique de ces tâches. En outre, ces fameux gaz à effet de serre, générés par les activités humaines, n'expliquent en rien les grandes variations climatiques des siècles passés, en particulier ce que les historiens appellent "l'optimum médiéval", période plus chaude des années 900 à 1300, et "la petite période glacière" (des années 1550 à 1850). Alors oui, la question reste posée : quelles sont les autres causes des variations climatiques? Toutes ces incertitudes n'empêchent pas le Giec de se montrer relativement précis dans ses prévisions pour la fin du siècle. Selon son dernier rapport, la température moyenne de la Terre progresserait dans une fourchette de 2,6 à 4,8 C si on ne fait rien contre les émissions de GES, et de 0,3 à 1,7 C dans le scénario le plus "vertueux" de réduction des GES, lequel est évidemment totalement utopique, sachant que la hausse des températures terrestres sera nettement plus forte que celle des océans, du fait de la forte inertie calorique de ces derniers. Parallèlement, le Giec prévoit une hausse du niveau moyen des océans comprise entre 45 et 82 centimètres si on ne fait rien, et entre 26 et 55 cm dans le scénario vertueux-utopique. Une élévation liée à la dilatation causée par le réchauffement et à la fonte des calottes glacières (essentiellement le pôle Nord, dans la tendance actuelle). Sans oublier l'acidification croissante des océans, liée à la dissolution du CO 2 dans l'eau. Des conséquences très difficiles à prévoir Source (Chiffres de 2004) Fort logiquement, ce réchauffement se traduirait par une raréfaction des températures Le Giec, constructeur de consensus sur le climat et de pensée unique? Créé en 1988, à l'initiative de l'onu, le Giec (Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'evolution du Climat), n'est pas, à proprement parler, un institut de recherche : sa petite équipe permanente (moins de 10 personnes) est essentiellement administrative. En réalité, le mode de fonctionnement du Giec consiste à solliciter des centaines de chercheurs, pour qu'ils relisent, analysent, critiquent et synthétisent les milliers de travaux de recherche et de modélisation publiés dans le monde sur le thème du changement climatique. Ces synthèses font l'objet de grandes publications (les rapports de 1990, 1995, 2001, 2007), le dernier en date étant donc le 5 ème rapport du Giec, publié par étapes, et dont la synthèse globale est annoncée pour les octobre 2014, compilant publications scientifiques. Pas question de mettre en doute le sérieux et la compétence des centaines d'experts du Giec. Mais la méthode de travail interpelle quand même. En effet, contrairement à d'autres sciences, celle du climat ne s'expérimente pas! Les chercheurs n'ont d autres possibilités que de construire des modèles théoriques, c'est-à-dire des équations, à très multiples variables, pour tenter de mesurer comment les facteurs du climat vont interférer entre eux. Et sans presque jamais pouvoir vérifier complètement la validité finale de leurs calculs. Certes, les relecteurs du Giec peuvent confirmer le sérieux de ces les plus froides, et par une fréquence accrue des températures les plus chaudes. En précisant que l'effet de serre touche principalement les températures nocturnes, pendant lesquelles la chaleur du sol s'échappe dans l'atmosphère. Tout cela conduit le Giec à prévoir une aggravation des accidents climatiques, cyclones, tempêtes, inondations, canicules, sécheresses Certes, la période récente s'est révélée fertile en catastrophes climatiques (tempête de 1999, canicule de 2003, ) mais il n'est pas si sûr que ces épisodes soient totalement inédits, à l'échelle de quelques siècles. Les coulées de boues dans les villages sont signalées dans de nombreuses archives (bien avant les remembrements!), de même que les moissons quasiment nulles, pour cause de sécheresse, ou d'étés hyper pluvieux. Et, il y a un siècle, compte tenu des modes de vie et de la rareté des personnes très âgées, les effets mortifères d'une canicule identique à celle de 2003 auraient été beaucoup plus limités, au point de passer inaperçus Incertaines sur le chiffrage des données globales, les prévisions plus détaillées du Giec semblent encore plus aléatoires. C'est notamment le cas des données régionales (à l'échelle du monde), et encore plus des calculs, mais beaucoup moins certaines hypothèses de départ, ni même les mécanismes de raisonnement. Il s'ensuit donc une sorte d'auto-validation permanente du consensus, ce dont le Giec ne se cache pas, se présentant lui-même comme un constructeur de consensus sur le climat. Avec le risque, aujourd'hui constaté, de générer une sorte de "pensée unique" sur cette évolution, et sur ses conséquences. On notera cependant que les rapports du Giec mentionnent très clairement les limites et les incertitudes de chacune de leurs conclusions. Réserves qui s'affaiblissent chaque fois que l'on résume ou synthétise telle ou telle partie du rapport, jusqu'à disparaître complètement dans les commentaires alarmistes des environnementalistes et de certains médias En 2007, le Giec a reçu le Prix Nobel de la Paix, partagé avec le vice-président américain Al Gore. Depuis 2002, le Giec est présidé par le chercheur indien Rajendra Kumar Pachauri. Le Sommet de Rio, en 1992, puis le Protocole de Kyoto, en 1997, signé par 184 Etats, sur les 193 membres de l'onu, se sont largement appuyés sur les travaux du Giec. La prochaine Conférence climatique internationale annuelle se tiendra à Lima, en septembre prochain, mais l'onu met surtout l'accent sur celle de 2015, programmée en France (au Bourget), du 30 novembre au 11 décembre 2015, avec l'objectif très ambitieux d'obtenir, "de toutes les nations du monde, un accord contraignant et universel sur le climat ". incidences sur les différentes activités humaines, à commencer par l'agriculture. En principe, le réchauffement devrait concerner tout le monde. Mais le Giec prévoit aussi que la fonte des glaces du pôle Nord perturbe le Gulf Stream, voire le fasse disparaître. Ce qui pourrait provoquer un refroidissement de tout l'ouest de l'europe du Nord, actuellement réchauffé par ce courant Ces "certitudes", sur des échéances de plusieurs décennies étonnent, quand on constate les difficultés de prévision, à l'échelle d'un an, du phénomène El Niño; sachant que cette anomalie, attestée depuis des siècles, n'est pas liée au réchauffement de la planète % Avec toutes ces incertitudes, que valent les prévisions dans les domaines de la production agricole? L'Inra s'y risque pourtant, estimant que, depuis , le réchauffement a réduit la production mondiale de blé de 5,5 % et celle du maïs de 3,8 % Plus précisément, en France, la stagnation des 0 rendements moyens du Gigatonnes d'équivalent CO 2 blé s'expliquerait par le "changement climatique", pour 30 à 70 % selon une publication, et pour 20 à 50 % selon une autre : avec des fourchettes aussi larges, ces chiffres sont-ils crédibles? D'autant que les services officiels peinent à prendre en compte les autres facteurs de stagnation des rendements, telle la baisse des fumures azotées, et les moindres protections des cultures. Sans oublier des préparations de sol parfois trop simplifiées, ou le raccourcissement des rotations. C'est pourtant sur la base de telles "observations", très approximatives, que le Giec prévoit, pour l'avenir, une baisse des rendements mondiaux des céréales de 2 % par décennie N'oublions pas, en outre, que l'augmentation de la teneur de l'air en CO 2 constitue, en principe, un facteur favorable à la photosynthèse (+ 12 %, sur un essai réalisé en Allemagne). Un combat aléatoire et ruineux Avérées ou non, ces perspectives alarmistes de changement climatique entraînent la mise en place de mesures de plus en plus drastiques pour tenter de freiner, voire de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre. En 1997, le Protocole de Kyoto visait, pour la période , une baisse de 5,5 % des émissions mondiales de GES. Résultat : de 1990 à 2010, elles ont progressé de 30 %. Certains pays ont été vertueux, notamment l'europe, où la baisse a réellement atteint 15 %, en partie cependant "grâce" aux crises financières, qui ont réduit l'activité économique. Mais, dans le même temps, les émissions de GES ont bondi de 176 % en Chine, de 142 % au Moyen-Orient, et de 99 % en Inde! (cf. graphique ci-dessous). La Commission européenne voudrait imposer un plan de réduction de 40 %, à échéance 2030, par rapport à 1990, en fixant des objectifs par pays, mais aussi par secteur d'activité, voire par entreprise, y compris dans le secteur agricole. Des objectifs qui sont peut-être possibles en Europe, mais à quel prix? Par exemple, l'allemagne a certes réduit ses Evolu on des émissions totales de gaz à effet de serre % + 10 % - 15 % + 99 % - 34 % % - 25 % Monde Chine Etats-Unis Union Européenne Inde Russie Moyen-Orient Allemagne France %

7 Exe Mag KWS n19-juin 14_Kws maquette mag 16/06/ :44 Page13 12 ) dossier émissions de 25 % entre 1990 et 2010, mais celles-ci sont reparties à la hausse depuis l'an dernier, suite au remplacement du nucléaire par le charbon. Le surcoût d'une transition énergétique (solaire et éolien) encore plus rapide étant jugé totalement insupportable pour l'économie du pays. Et de toute façon, quels que soient les efforts des pays riches, que représentent-ils par rapport aux économies des pays émergents? Enfin, de quel droit empêcherions-nous la Chine ou l'inde de se rapprocher de nos niveaux de vie en matière d'alimentation, de transport ou de confort? L'agriculture peut largement s'adapter Certes, le réchauffement est réel, et il est dû, au moins en partie, aux émissions croissantes de gaz à effet de serre. Pour autant, les prévisions alarmistes du Giec pour la fin du siècle ne sont pas totalement avérées. Pourquoi donc une mise en scène aussi dramaturgique de ces perspectives? Notons d'abord l'exagération évidente de ceux qui ne cessent de parler de destruction de la planète, laquelle serait sans avenir pour nos enfants Certes, quand le charbon, le pétrole et le gaz naturel seront épuisés, il faudra encore quelques décennies pour que les climats retrouvent leur "normalité" actuelle, tant est déterminante l'inertie calorique des océans. Mais que représenteront ces quelques siècles de "dérèglement", par rapport aux milliards d'années d'espérance de vie de la Terre? Quel est donc le ressort de cette évidente mauvaise foi des extrémistes environnementalistes, et des décideurs politiques qui les relaient? Certains y voient la Les chevreuils aussi? Selon des chercheurs du CNRS-Université de Lyon-1, de l'inra et de l'oncfs (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage), en Champagne, sur les 25 dernières années, le réchauffement climatique a avancé "le réveil printanier" de 15 jours (calcul basé sur la date de floraison de la vigne). La plupart des espèces animales s'adaptent à ce changement en avançant parallèlement leur date de reproduction. Mais pas le chevreuil. En effet, cette espèce présente une particularité unique chez les ongulés : aussitôt après l'accouplement, en juilletaoût, l'œuf fécondé entre en repos (diapause), jusque fin-décembre ou tout début janvier, au moment où les jours commencent à rallonger. Cette reprise, déterminée par la photopériode, n'est donc pas liée à la température, c'est-à-dire que sa date n'est pas modifiée par le réchauffement. De ce fait, les faons de chevreuil naissent toujours à la même période (autour du 15 mai), à une époque où les jeunes volonté des pays occidentaux (surtout les USA) à ralentir la croissance économique de la Chine, laquelle s'apprête à dominer le monde. Hypothèse possible, mais non prouvée. En revanche, on comprend bien qu'en agitant, à n'importe quelle occasion, le chiffon rouge du réchauffement, les écologistes consolident leurs discours récurrents sur l'abandon de l'automobile et du transport aérien, sur les économies d'énergie en général, sur la "désindustrialisation" de l'agriculture, bref sur tous leurs thèmes "décroissants", qu'ils ne réussiraient jamais à imposer autrement que par la peur. Si l'avenir de la planète était à ce point menacé, serait-on aussi critique vis-à-vis de l'énergie nucléaire, qui ne produit pas de CO 2? Certes, au cours des 30 prochaines années, il va sans doute se construire une centaine de réacteurs nucléaires, essentiellement dans les pays émergents. Mais, en dénigrant sans cesse cette énergie, nos écolos ne les aident pas à faire ce choix, qui constitue pourtant leur seule possibilité de réduire leur déficit énergétique, sans trop augmenter les GES de la planète. Quant à l'agriculture, elle ne pourra guère plus réduire ses émissions de GES sans s'auto-pénaliser, en termes de revenus des agriculteurs et de niveau de production. Nourrir la planète ou réduire les GES, il faudra choisir. Et rassurons-nous : l'agriculture mondiale a les moyens de s'adapter aux changements climatiques, fussent-ils aussi importants qu'annoncés. Sans doute les zones de productions se déplaceront-elles. Mais l'agriculture, désormais mondialisée saura, s'il le faut, se délocaliser. pousses d'arbres dont se nourrissent les mères allaitantes seraient désormais trop avancées Il s'ensuivrait une mortalité accrue des faons. Selon les comptages réalisés par les chercheurs, dans la forêt champenoise de Trois-Fontaines (à l'ouest de Bar-le-Duc), le taux d'accroissement de la population aurait ainsi chuté de 1,23 à 1,06. Certes, la population française de chevreuils, qui est passée d'environ individus en 1970 à 2 millions actuellement n'est pas menacée, loin de là! Mais les chercheurs craignent un déclin progressif Tout en notant que ce problème alimentaire ne concerne pas les chevreuils de plaine. Quant aux chasseurs, s'ils constatent, ici ou là, une réduction de la densité des chevreuils, ils l'attribuent plutôt à des maladies, ou à des plans de chasse trop généreux. D'autant que cette raréfaction n'est pas généralisée, loin s'en faut! Certains ne sont donc pas loin de penser que tout est bon, pour conforter la thèse du réchauffement, et pour alarmer sur ses conséquences catastrophiques Multimédia 13 Les éventuels excès climatiques imposeront sans doute une réactivité croissante, principalement en termes de semis et de récoltes, ce que savent faire les agriculteurs performants, travaillant sur des surfaces suffisantes pour disposer d'équipements adaptés : tout le contraire de la fumeuse "agriculture paysanne"! Le réchauffement risque bien d'accroître le parasitisme (insectes et maladies), favorisé par des hivers plus doux : attention donc, de ne pas exagérément baisser la garde sur la protection des plantes! Rappelons aussi que le réchauffement - à l'exception des canicules - est plutôt favorable à la croissance des plantes. C'est, par contre, l'éventuel manque d'eau, qui pourrait s'avérer pénalisant. Les experts du Giec ne prévoient pas la diminution globale des pluies, seule leur répartition, géographique ou dans le temps pourrait devenir plus problématique. La réponse, on la connaît, c'est l'irrigation, éventuellement en développant le stockage, en périodes excédentaires. S'ils étaient à ce point inquiets de risques de famines, les défenseurs de l'environnement s'opposeraientils aussi violemment à tout projet de stockage de l'eau? Enfin, l'outil le plus puissant d'adaptation des plantes et des animaux aux changements de milieu, c'est évidemment la génétique. Quand on voit comment la sélection a réussi à faire du maïs, plante tropicale, une culture fourragère tout à fait utilisable en Finlande, on comprend à quel point les semenciers détiennent les meilleures clefs d'une adaptation aux éventuels changements climatiques. Là aussi, ce métier d'obtenteur mérite donc d'être consolidé et soutenu, au lieu d'être "pinaillé" par les utopiques défenseurs d'une libre "sélection paysanne" dont on ne connaît même pas le moindre résultat probant. N'oublions pas que si le métier d'obtenteur est attaqué, les premiers à disparaître seront les plus modestes. Or, si le climat change, il sera de plus en plus nécessaire de disposer d'une sélection répartie sur tous les territoires. Et pourquoi diaboliser les OGM? Certes, ils ne constituent pas la solution miracle aux changements climatiques, mais ils donnent aux semenciers la possibilité d'élargir leurs possibilités d'amélioration et de les accélérer On dispose, par exemple, d'un gène de tolérance aux stress, identifié sur le tournesol, et que des semenciers argentins ont transféré au blé, pour le rendre plus tolérant à la sécheresse et aux sols salés. Une piste, parmi d'autres, qui serait certainement plus facile, moins coûteuse, plus efficace et plus motivante d'explorer, plutôt que d'obliger les agriculteurs à tenir à jour un cahier d'émission de GES. François Haquin Innovation KWS France : la 1 ère application mobile d un semencier betterave pour le suivi de vos parcelles. KWS France innove à nouveau et lance sa 1 ère application mobile, nommée "KWS France"! Elle permet de vous accompagner dans le suivi de vos parcelles et de détecter les maladies présentes. De plus, depuis votre terminal mobile, vous pouvez désormais envoyer des photos et bénéficier d un diagnostic gratuit et rapide de la part de nos experts. INTERVIEW Jérôme BRACAVAL, Agriculteur à Curchy (80) Echo des Champs : Avez-vous téléchargé l application mobile KWS France? Si oui, qu en pensez-vous? J. BRACAVAL : Oui, j ai téléchargé l application KWS France en décembre. Je pense que cette application facilite le quotidien de l agriculteur en lui apportant des outils simples et utiles. EDC : Comment avez-vous utilisé l application lors de cette campagne? J. BRACAVAL : En tant que correspondant, je l ai principalement utilisé pour calculer le nombre d unités nécessaires pour mes planteurs. En effet, il s agit d une véritable innovation puisqu en quelques clics, on nous Un doute sur la maladie qui touche votre parcelle? N attendez plus, rendez-vous sur et et téléchargez gratuitement l application KWS France. Faciliter le quotidien des agriculteurs tel est notre but! renseigne le nombre d unités en fonction de la superficie. En tant qu agriculteur, la fonction maladies m a été d une aide précieuse. Si j ai le moindre doute sur la maladie qui touche mes parcelles, je peux vérifier grâce à des photos et un descriptif de la maladie. Bien plus encore, il est même possible de prendre une photo de la maladie et de l envoyer à un spécialiste KWS pour confirmation et information ; cela est un vrai plus. Il n est pas donné à tous de bénéficier de conseils gratuits et rapides de la part de grands semenciers! EDC : Avez-vous des modifications à apporter? J. BRACAVAL : Pour compléter davantage l application, il serait aussi intéressant de trouver des informations sur les mauvaises herbes. EDC : Quelles perspectives offrent cette application? J. BRACAVAL : Les agriculteurs ont de plus en plus tendance à se tourner vers les nouvelles technologies pour tout type d usage. C est pourquoi, il me semble très judicieux de pouvoir consulter depuis cette application mobile. Personnellement, je ne suis plus abonné à aucune revue, hormis Le Betteravier Français, et consulte toutes les actualités via mon smartphone. C est dans cette optique d évolution technologique que cette application offre de nombreuses perspectives. Il faut donc voir plus large. EDC : Utilisez-vous d autres applications mobiles? Si oui, lesquelles? J. BRACAVAL : Pour ma part, j utilise pas mal d applications mobiles. J utilise principalement Météociel, et je pense que la plupart des agriculteurs consultent cette application et cela tous les jours afin de programmer leur journée. J utilise également Agritel pour suivre les cotations en direct, ainsi que Bayer concernant les maladies sur blés.

8 Exe Mag KWS n19-juin 14_Kws maquette mag 16/06/ :45 Page15 15 La betterave en France La betterave en France Inscriptions CTPS 2014 : Levées 2014, de très bons résultats pour KWS France des variétés toujours plus performantes! Les inscriptions CTPS 2014 sont un très bon cru pour KWS France. 11 variétés ont été inscrites au Catalogue Officiel français cette année. Sur ces 11 variétés, 7 seront testées dans les essais ITB/SAS Par rapport à l an dernier, la date de réalisation de 50 % des semis est en avance de 14 jours. Au 2 avril, 98% des semis étaient réalisés, avec une date médiane au 18 mars. Les semis ont donc été rapides et précoces. Cependant, l absence de gel pendant l hiver n a pas restructuré les labours et les préparations de sols secs en surface et frais en profondeur ont été difficiles. VARIETES RHIZOMANIE : 24 variétés inscrites, dont 7 pour KWS France Variétés rhizomanie étudiées en 2012 et 2013 RICHESSE (En % des T) SCHUBERT (T) CHLOELIA KWS 102 ETIENNA KWS CHARLEENA KWS HECTA VULCANIA KWS 101 KOALA (T) 100 PASCALINA KWS DANICIA KWS 99 ROSALINDA KWS (T) PYTHON (T) Source : Résultats CTPS REVENU PLANTEUR (En % des T) auté s De s no uve ns e n tê te da! ts les résulta Développement hétérogène Les températures douces d avril et les faibles amplitudes thermiques ont permis un développement rapide des betteraves. Cependant, l absence de pluie (en dehors des régions maritimes) a perturbé la germination des graines entrainant une levée et un développement hétérogène des plantes. L EPD, réelle valeur ajoutée pour les levées Retenez dès à présent : Heureusement, aujourd hui, grâce à l activation des semences, les levées sont plus rapides et plus homogènes, et permet dans des situations plus difficiles, d éviter le ressemis. CHLOELIA KWS, variété riche ETIENNA KWS, variété riche, de type Holly+Beta Maritima VULCANIA KWS, variété équilibrée, n 1 en revenu planteur HECTA, variété équilibrée De plus, grâce à la recherche réalisée par le Service Technologie de la Semence de KWS AG et grâce à l expérimentation élargie de ces 3 dernières années, KWS a su innover et développer une nouvelle technologie d activation, la rendant plus performante pour garantir une cinétique de levée encore plus rapide. Les levées 2014 confirment de nouveau ces résultats et montrent que l activation des semences est une réelle valeur ajoutée pour la réussite des levées. Les semis précoces et rapides de cette année, associés à l activation des semences est un gage de productivité pour les planteurs. Levées 2014 des variétés commercialisées VARIETES RHIZOMANIE/NEMATODES : 15 variétés inscrites, dont 3 pour KWS France tés 3 n ou ve au es an t u p e rform oit le nivea quel que s tion en d infesta s nématode Retenez dès à présent : LOUISA KWS, variété riche FLORENA KWS, variété riche, de type Holly+Beta Maritima 112 FLORENA KWS CYRENA LOUISA KWS Levée finale (% de levées) Variétés rhizomanie/nématodes étudiées en 2012 et 2013 REVENU PLANTEUR SANS NEMATODES (En % des T) TALENTINA KWS SERAPHINA KWS 90 FORTISSIMA KWS BRITTA BAOBAB (T) 102 SUSETTA KWS YLVA KWS JULIETTA (T) Source : Résultats CTPS REVENU PLANTEUR AVEC NEMATODES (En % des T) VARIETES RHIZOMANIE/RHIZOCTONE BRUN : 2 variétés inscrites, dont 1 pour KWS France VIRTUOSA KWS, variété équilibrée 40 Source : KWS France Vitesse de levée (% de levées)

9 Exe Mag KWS n19-juin 14_Kws maquette mag 16/06/ :45 Page17 16 Intermezzo Grandes cultures 17 TEMOIGNAGE Gregor LISCHKA, en stage dans une exploitation agricole Grégor Lischka, à droite, avec ses maîtres de stage, Jean-Luc et Florence Desruelle. Le stage à l étranger est l option que de nombreux étudiants choisissent pour ajouter de la valeur à leurs parcours professionnels et académiques. Partir dans un pays étranger, c est avoir l opportunité de vivre une expérience enrichissante et formatrice dans une autre culture et en pratiquant une autre langue. KWS, 3 nouveautés en maïs grain précoce Echo des Champs : Pourriez-vous vous présenter en quelques mots? Je m appelle Gregor Lischka, je suis allemand, j ai 21 ans. Mon père est agriculteur près de Francfort dans le Main et cultive des betteraves à sucre. EDC : Quel est votre parcours? évènements de la famille durant la période estivale. Cette exploitation a un assolement assez représentatif de la région. Les cultures au sein de cette exploitation sont les suivantes : blé, escourgeon, colza, orge de printemps, betteraves sucrières, luzerne, pommes de terre, et depuis deux ans du blé hybride. J ai eu la chance également de participer à des déplacements lors des visites de champs d essais organisées par le Ceta de Champagne, groupement auquel M. Desruelle appartient. Depuis 2008, KWS est leader en France sur le segment maïs grain précoce. En 2013, plus d un hectare sur trois était semé avec une variété issue de notre recherche. Qu en est-il en 2014? Avec KONKORDANS, KROISSANS et KASIMENS, KWS étoffe sa gamme et propose des nouveautés performantes pour asseoir sa position de leader et permettre aux maïsiculteurs d obtenir un revenu maximum. Je suis étudiant et après mon Abitur (équivalent du Bac en Allemagne) et un séjour à l étranger, j ai commencé à faire des études d agriculture à l Université de Göttingen, ville située au centre de l Allemagne. Après une année à l Université, j ai décidé de partir en France pour réaliser mes stages et découvrir l agriculture française. Grâce à KWS, j ai pu trouver des adresses pour me recevoir en stage, chez des betteraviers de la région Champagne/Ardennes. EDC : Pouvez-vous nous faire part de votre expérience? Dans un premier temps, j ai été reçu chez la famille Marceaux à Marcilly le Hayer, exploitation agricole dans le département de l aube (10). Mes maîtres de stage ont eu l extrême gentillesse de m emmener dans des foires agricoles, comme "Les Culturales", et m ont permis d assister à des conférences. J ai eu la grande chance de découvrir le travail au sein d un Ceta, (Centre d Etude Technique Agricole) dans la région de Romilly sur Seine où je suis resté trois semaines ; période très enrichissante et innovante qui m a permis de découvrir les techniques de la région. Ensuite, deux autres agriculteurs ont accepté de me recevoir durant trois mois (de juillet à septembre 2013) : Jean luc et Florence Desruelle, agriculteurs à Vitry la Ville dans la Marne, ainsi que Bénédicte et Jean Francois Lhote, agriculteurs à Dommartin Lettrée dans la Marne. J ai participé chez Jean Luc Desruelle à la moisson en vivant à leur domicile, façon idéale de découvrir la vie de famille et professionnelle. Je m y suis beaucoup plu et j'ai participé à tous les EDC : Que retenez-vous de cette expérience? Ces stages ont été pour moi une expérience extraordinaire, riche en découvertes, rencontres, et échanges. J ai pu y parfaire mon français par l immersion complète dans les familles qui m ont accueilli avec une grande gentillesse. Je peux dire que j ai été très bien intégré dans les exploitations dans lesquelles j ai séjourné. J avais déjà un peu voyagé mais cela m a conforté davantage dans l idée de découvrir des modes de vie différents. A ce titre, je remercie la société KWS de m avoir permis de trouver ces stages. Je garde avec les agriculteurs d excellentes relations. Un grand merci à tous de m avoir reçu. Du côté du maître de stage TEMOIGNAGE de Florence Desruelle Au départ, j étais peu favorable à recevoir un stagiaire allemand, d abord parce qu on ne parle pas la langue à la maison, et également par rapport à quelques expériences passées qui ne se sont pas toujours bien déroulées. Mais, aujourd hui, je peux dire que notre échange avec la société KWS et l accueil de Gregor à la maison pendant cette période de l été 2013 a été très positive. Gregor s est très bien intégré à la ferme, et aussi à la maison avec tous les membres de la famille. Depuis, nous avons gardé contact avec Gregor et souhaitons prochainement pouvoir découvrir la ferme de ses parents et la région agricole dans laquelle il vit. De tels échanges font plaisir à vivre. Principales caractéristiques et conseil d utilisation de ces hybrides: KONKORDANS KROISSANS KASIMENS Indice grain Besoin en somme de température pour une récolte grain à 35% d humidité Composantes de rendement Caractéristiques 1670 C 1680 C 1690 C 14 rangs x 26 grains x 370 gr de PMG - Potentiel grain - Rusticité et Régularité - Taille courte - Tenue de tige Positionnement Toutes zones précoces 260/ x 24 x 340 gr 14 x 28 x 350 gr - Capable d atteindre de très hauts rendements - Rusticité - Souplesse de densité de semis - Adapté à tous les types de terre Milieu de fin de zone précoce - Potentiel grain - Taille courte - Tenue de tige en végétation Fin de zone précoce Type de terre Tous types de sols Tous types de sols Tous types de sols Densité de semis gr/ha en bonnes conditions gr/ha dans les autres conditions gr/ha gr/ha

10 Exe Mag KWS n19-juin 14_Kws maquette mag 16/06/ :45 Page19 Actualités cynégétiques / Aménagement du territoire La chasse Désherbage betteraves volet n 3 Comment répondre à la fois aux exigences techniques et de rentabilité? est démodée? «Faux! Troisième volet de la brochure editée par la Fédération Nationale des Chasseurs dont l'objectif est, rappelons-le, de "tordre le cou" aux idées reçues. On voit souvent dans la chasse une activité un peu barbare et tournée vers le passé > C'est FAUX! Après une sérieuse remise en cause de sa légitimité à la fin du XXème siècle, la chasse connaît depuis une dizaine d'année un regain d'intérêt : un changement se dessine et la relation Homme/animal change. Des raisons éthiques, sociologiques ; des changements de valeurs environnementales expliquent ce retour en grâce et en légitimité de la chasse et du chasseur. Un sondage du CREDOC (2013) indique que les Français ont une meilleure appréhension de la biodiversité et de ce qui est négatif pour elle. La chasse, la pêche et la cueillette ne représentent que 3 % des réponses à cette question. Nos concitoyens ont bien compris que les enjeux sont ailleurs : infrastructures, agriculture intensive, pollutions, constituent les vrais menaces pour les espaces et les espèces. Autre signal : en Amérique du Nord, la mode est au retour actif - et plus seulement contemplatif - à la Nature, à la "wilderness". Fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg a donné le ton en déclarant ne plus consommer que la viande d animaux tués par ses soins, à la pêche ou à la chasse. Le "bon" est sauvage > C'est VRAI! Au pays de Bambi et du "fast Le chasseur dans la modernité par une asse l'est aussi > Moderne, la ch le générationnel mixité sociale et nges richesse des écha exemplaire et la une t es é Sa convivialit qu'elle entraîne. s de t en em au cloisonn réponse positive liens sociaux. leurs et un monde de va > La chasse est mission ns favorise la tra d'équilibre. Elle food", même les véganiens se convertissent au gibier ("viande bio-éthique") et aux saveurs sauvages. Ainsi, le nombre de chasseurs américains a augmenté de près de 10% entre 2006 et En France, nous n'en sommes pas encore là, même si le nombre des candidats à l'examen du permis de chasser est en hausse depuis 2008, signe des temps... Les vertues gastronomiques et diététiques de la viande de gibier ne sont plus à prouver et le chasseur n est plus seulement un prédateur, mais - par son engagement et ses actions - un producteur de faune sauvage. Contraint, même, d en être parfois le régulateur quand les populations (espèces invasives, grand gibier) explosent et menacent la forêt ou l agriculture. La chasse, en phase avec le 3ème millénaire > C'est VRAI! Plus profondément, s est opéré un changement des valeurs attachées à la biodiversité : les valeurs écologiques ne peuvent plus s imposer seules, de façon intégriste, dans le droit ou la gestion de la Nature. Elles doivent se concilier avec les valeurs économiques, patrimoniales, d usage n de s, la préservatio des connaissance ditions culturel et des tra notre patrimoine de nos terroirs. ent des seurs sont égalem > Enfin, les chas té que la ant à notre socié veilleurs, rappel la vie. cycle naturel de mort fait partie du La filièr e betteraves travaille des solutions pour rréduire éduire filière les traitements tout en améliorant la rrentabilité entabilité d es des planteurs. Spécialiste du désherbage, Bayer Bayer y c ontribue contribue en partageant son expertise et en pr oposant des proposant solutions innovantes adaptées aux nouveaux enjeux. Des solutions pour viser moins de passages et moins de mélanges (chasse, pêche, cueillette ) qui s y attachent. Pas de gestion des ressources naturelles sans association étroite des détenteurs et utilisateurs du milieu et des espèces. Le constat est simple : seul le gestionnaire, premier intéressé à la pérennité de la ressource, s en sent responsable et participe réellement (et pas virtuellement, comme d autres) à sa préservation. La chasse trouve là pleinement sa justification et sa modernité. L écologie pragmatique > Ces principes novateurs, sont hélas encore peu présents dans le droit national et européen. Les concepts, encore un peu abstraits, vont peu à peu pénétrer le droit environnemental et transformer une écologie intégriste en archaïsme, au profit d une écologie pragmatique - partagée et non imposée. Le chasseur, ce passeur initiatique entre un monde virtuel et urbain et la réalité de la Nature, trouvera là, sans conteste, une nouvelle reconnaissance sociétale. Pour peu qu il sache s engager dans une meilleure connaissance de ses proies et de ses prélèvements (expertise, "monitoring") et prouver sa capacité à apporter à la Nature au moins autant qu il ne lui prend. Texte extrait de la brochure "La chasse, STOP aux idées reçues" - Fédération Nationale des Chasseurs Agir aujourd hui aujourd hui pour l agriculture l agriculture de demain, tel est l objectif du pr ogramme Agirr.. programme e Bayer Agir. Un pr ogramme mis en œuvr e programme œuvre s Bayer. par les équipes Bayerr.. Un programme programme riche d initiatives filières. et d échanges avec les filièr es. programme Un pr ogramme auquel vous êtes conviés, pour ensemble, imaginer les solutions d avenir. agricoles d avenir enirr.. La concurrence des adventices a un impact majeur sur la récolte de betteraves. En complément des interventions mécaniques, la protection chimique évolue vers des solutions permettant d améliorer à la fois les indicateurs environnementaux et les résultats économiques. Beta-technologie : une formulation qui optimise les performances des produits prroduits oduits co-formulés Issue de la recherche Bayer, la Beta-technologie utilise un solvant d origine naturelle, dérivé de l huile de ricin. En plus d une grande stabilité de la bouillie, sans cristallisation, elle permet une meilleure couverture des feuilles des ficace. adventices, pour une action herbicide plus rapide et plus effficace. Elle est pr actives de contact dans des dosages optimisés. l effficacité 1 passage de moins oins tout en améliorant l efficacité ficacité En plus d une grande sélectivité reconnue, l effficacité ficacité des solutions Beta-technologie sur la flore adventice est toujours supérieure à celle obtenue avec les produits standards et, dans bon nombre de situations, même avec un passage en moins. De plus, elles limitent le nombre de produits en mélange et les risques d erreurs de manipulations. Au final, c est plus de rendement avec moins de passages, plus de rentabilité avec une réduction de l IFT*. * Indice de Fréquence de et Traitement raitement En savoir plus? Rendez-vous sur : Retrouvez Retrouvez le pr programme ogramme Bayer Agir sur bayer-agri.fr/agir bayer r-agri.fr/agir Photo : Bayer 18

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