Garantie de performance énergétique

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1 Fondation Bâtiment-Energie Garantie de performance énergétique Commissionnement pour la GPE Julien Caillet COSTIC Mohamed Elmitri, Raphael.Salvazet VEOLIA Valentine Audren Daures, Frédéric Gal BOUYGUES BATIMENT IDF Myriam Humbert, Didier Meaux CETE Ouest Jean-Dominique Lenard DE LUMINAE Version Finale Juillet 2014 Page 1 sur 59

2 Sommaire 1. Commissionnement dans le cadre de la GPE Définition générale du commissionnement Objectifs du commissionnement Principaux bénéfices du commissionnement Définition d un plan de commissionnement Enjeux d un plan de commissionnement pour la GPE Développement d un plan de commissionnement pour la GPE Niveau de commissionnement Actions techniques du plan de commissionnement Répartition des responsabilités Planning et jalon clefs : description de missions et actions à entreprendre Processus de mise en œuvre d une GPE (tâche 1.1) Montage et programme : initiation du programme de commissionnement Audit et définition d une situation de référence pour la GPE : étape A Phase de conception : étape B Phase d études détaillées : étape C Phase de travaux et mise au point Phase de réception et mise en service Phase d exploitation et suivi de la garantie Phase de re-commissionnement Outils pour le commissionnement dans le cadre de la GPE Les points de contrôles : la checklist La matrice de contrôle qualité Tableaux de bord : phase d exploitation Fiches d autocontrôle Fiches inter-métier Problématique du transfert d information inter logiciels Rôle et responsabilités des acteurs pour le commissionnement en GPE Page 2 sur 59

3 5.1 Positionnement de l agent de commissionnement Responsabilités des acteurs dans le commissionnement Exemple d application de la méthodologie pour les équipements Exemples de points de vigilances et récurrence de défauts pour les APE travaux : retours d expérience antérieurs Exemples pour les phases de conception et exécution Exemples pour la phase de travaux et mise au point Exemple d application de la méthodologie pour l enveloppe et les interfaces Exemples de points de vigilances et points de contrôle Interface métiers Planning pour l enveloppe Exemple d application de la méthodologie pour l éclairage Points de vigilances et récurrence de défauts Exemple de planning générique pour l éclairage Exemples de points de contrôle pour l'éclairage naturel Exemple de planning détaillé pour l'éclairage naturel Références et ressources complémentaires Annexe 1 : Exemples de vérifications pour le CVC Annexe 2 : Exemples de vérifications de la GTB Annexe 3 : Exemples de vérifications pour l enveloppe et l étanchéité à l air Annexe 4 : Exemples de vérifications l éclairage Annexe 5 : Exemples de vérifications interfaces Annexe 6 : Exemples de matrices RACI extrait de la tâche Page 3 sur 59

4 1. Commissionnement dans le cadre de la GPE 1.1 Définition générale du commissionnement Le commissionnement représente «l ensemble de tâches pour mener à terme une installation neuve afin qu elle atteigne le niveau des performances contractuelles et créer les conditions pour les maintenir ; mettre à disposition des clients et/ou des usagers la documentation et les instructions d utilisation et de maintenance, incluant l initiation ou même la formation des intervenants.» (extrait de mémento du commissionnement pour des équipements techniques aux qualités durables FFB, ADEME, COSTIC, etc.) Dans le cadre du contrat de Garantie de Performance Energétique, le Commissionnement se borne aux volets concernant les consommations d énergie. De manière générale il englobe des aspects plus généraux comme les services, le confort, etc, cependant pour ce document son rôle sera purement Energétique. 1.2 Objectifs du commissionnement Les objectifs sont de concevoir, installer, exploiter et entretenir de façon optimale l ouvrage, en accord avec le but visé : obtenir un bâtiment de qualité, performant énergétiquement et conservant ces propriétés pendant toute sa durée de vie. Le processus de commissionnement crée une ligne directrice entre les différentes étapes de la construction ou de la rénovation du bâtiment et assure la cohésion entre les intervenants. Ainsi, le commissionnement s inscrit principalement dans un contexte de contrôle de la qualité du projet dans la durée, et ce en facilitant la continuité du relais de la documentation technique entre les différents intervenants du projet. Dans le secteur du bâtiment, le manque de continuité entre les phases est un problème majeur. Ceci peut s expliquer notamment par le grand nombre des acteurs concernés et l hétérogénéité de leurs compétences. L objectif du Cx est donc de rapprocher le propriétaire, les concepteurs, les constructeurs et les exploitants. Cela passe notamment par : La clarification des attentes du propriétaire afin de faciliter le travail des concepteurs et l exploitation / maintenance La bonne transmission de l information entre concepteurs, constructeurs et exploitant La mise en place d un plan de commissionnement La bonne réception des installations grâce notamment aux tests de performances Des rapports réguliers sur les opérations de maintenance. Le commissionnement permet de faciliter : L analyser les causes possibles d erreur, La correction des erreurs sur papier plutôt que sur le chantier, La correction des dysfonctionnements avant de livrer les bâtiments et les systèmes. 1.3 Principaux bénéfices du commissionnement Les principaux bénéfices du commissionnement sont listés ci-dessous. Pour les propriétaires et les gestionnaires : Harmonisation du travail des architectes et des ingénieur(e)s (équipe de conception et exploitation / maintenance) Diminution des erreurs sur le chantier grâce à de meilleures communications et planifications Identification précoce des déficiences Respect des échéanciers Optimisation des coûts de construction par la diminution des ordres de changement Optimisation de l utilisation de l énergie, de la qualité de l air intérieur et du confort des occupants Meilleure documentation technique du bâtiment Page 4 sur 59

5 Réduction des frais d'exploitation et d entretien Formation adéquate du personnel d entretien Réduction des temps d arrêt des équipements et donc moins d inconvénients pour les occupants Durée de vie prolongée des installations Faciliter la gestion des interfaces entre les différents métiers Pour les professionnels et entreprises : Synergie avec les autres professionnels et les responsables du bâtiment Meilleure communication entre les différents intervenants Meilleure coordination des plans et devis Meilleure planification des travaux Meilleur contrôle de la qualité Performance des installations conforme aux exigences Réduction des rappels pour corrections des déficiences Meilleure rentabilité Accroissement de l expertise Anticipation et réduction des litiges et des contentieux 1.4 Définition d un plan de commissionnement Un plan de commissionnement établi le cadre dans lequel le commissionnement sera traité et organisé. Le plan de commissionnement inclus : La description des actions techniques de commissionnement Le planning et le contenu des rapports La répartition des responsabilités 1.5 Enjeux d un plan de commissionnement pour la GPE Les différentes spécifications du plan de commissionnement doivent permettre de faciliter : Le passage de relais pour la responsabilité de chaque entreprise (recherche de non respect contractuel et identification des responsabilités de chacun) L identification et la mise en œuvre de mesures correctives par ordre prioritaire La mise en place d une documentation technique pérenne et disponible pour tous les acteurs et usagers quelque soit la nature de la garantie. En particulier, pendant la phase de travaux, les non-conformités détectées permettent de cibler plus rapidement les parts de responsabilités de chacun et donc peuvent faciliter le passage de quitus après réception. Puis, pendant la première phase de la garantie en usage, l ordre prioritaire des actions correctives permettra d optimiser le temps pour l atteinte de la cible de consommation contractualisée. Cet ordre prioritaire doit être établi par la mise en place de niveaux de conformité. Ces niveaux de conformité doivent être examinés en regard de la performance de manière qualitative ou de manière quantitative. Enfin, pendant la seconde phase de la garantie, par la pérennisation de la documentation technique le commissionnement doit permettre de déléguer l exploitation à un membre indépendamment des précédents acteurs. A fortiori, le commissionnement doit également permettre de préparer l exploitation réalisée par le porteur du projet de GPE. Page 5 sur 59

6 2. Développement d un plan de commissionnement pour la GPE Comme l indique la définition du commissionnement, il s agit d un processus qui peut s appliquer tout au long du cycle de vie du bâtiment. Il est bien évidemment possible de ne traiter qu une partie du bâtiment et/ou de ses installations techniques en fonction des objectifs fixés et des moyens à dispositions. 2.1 Niveau de commissionnement Types de plans de commissionnement De nombreux travaux de recherche (notamment les Annexes 40 et 47 de l Agence Internationale de l Energie) ont permis d établir les principes fondamentaux du processus de commissionnement. D un autre côté, l organisation internationale de normalisation a édité une norme structurant la démarche de gestion énergétique dans le bâtiment, l ISO 50001:2011. Cette norme reprend les concepts de qualité et d amélioration continue du processus. Elle spécifie les exigences qui s'appliquent à un système de management de l'énergie (SMÉ) permettant à un organisme d'élaborer et d'appliquer une politique énergétique, et d'établir des objectifs, des cibles et des plans d'actions qui tiennent compte des exigences légales et des informations afférentes aux usages énergétiques significatifs. Un SMÉ permet à un organisme de tenir ses engagements de politique, de prendre les mesures nécessaires pour améliorer sa performance énergétique et de démontrer la conformité du système par rapport aux exigences définies. Cette norme est applicable aux activités dont l'organisme à la maîtrise, et sa mise en œuvre peut être adaptée aux exigences spécifiques de l'organisme, y compris le degré de complexité du système, le niveau de documentation et les ressources. Le processus de commissionnement intégré tout au long du processus de conception définit un modèle qui englobe les tâches de vérification à réaliser tout au long de ce processus. Néanmoins, ce type de plan considère que le processus de commissionnement est un processus figé. Or le processus de conception du bâtiment est un processus vivant et les changements dus aux imprévus peuvent être nombreux Niveaux de commissionnement et outils En fonction de la taille, de la complexité et du niveau de risque, différents niveaux de commissionnement peuvent être sélectionnés. Niveaux de commissionnement proposés dans [Annex40] Page 6 sur 59

7 Les différents outils, proposés à la partie 4, doivent être mis en regard par rapport au niveau de commissionnement. Les outils doivent permettre : De facilités les échanges entre les membres du projet Identifier les jalons clefs et les éléments requis Évolution du plan de commissionnement Un plan de commissionnement «évolutif» doit permettre d évaluer régulièrement les différents choix réalisés par les différents acteurs en considérant le bâtiment comme un système complexe composé de sous-systèmes (enveloppe, chauffage, ventilation, etc.), de gérer les imprévus et de minimiser leurs conséquences sur la performance énergétique. 2.2 Actions techniques du plan de commissionnement Classification Les actions techniques d un plan de commissionnement peuvent être décrites de part : Une classification par lot technique. Une classification selon la phase du projet. Classification en fonction de la phase du projet Les actions techniques d un commissionnement peuvent être classifiées selon les différentes phases d un projet : Phase de programmation Phase de conception Phase d exécution Phase de travaux o Travaux o Mise au point statique o Mise au point dynamique Phase de réception Phase de mise en service Phase d exploitation Phase de recommissionnement Le planning et le contenu des rapports attendus (jalon clefs) sont décris dans la partie 3, les liens avec le processus de mise en place de la GPE y sont également précisés. Classification par lot technique Les actions techniques proposées dans le plan de commissionnement doivent inclure des spécifications techniques pour effectuer : des vérifications «mono métier» relative à chacun des lots techniques : o CVC o Enveloppe o Eclairage o GTB des vérifications pour les interfaces métiers : o Interface / liaison entre isolation, gros œuvre, vitrages o Interface / liaison entre équipements CVC, gros œuvre, isolation. o Interface / liaison entre le lot électricité et l isolation o Interface / liaison entre le lot plomberie et l isolation Déterminer chronologiquement la mise en œuvre des vérifications (plannings) Page 7 sur 59

8 Des listes des points de vérifications sont proposées en annexe Sélection des actions techniques Il est également important de préciser que le niveau d instrumentation requis pour réaliser le commissionnement des bâtiments a un coût et, comme le montre le schéma suivant, il faut trouver le bon compromis entre le niveau d instrumentation nécessaire et les bénéfices engendrés. Cependant pour moduler légèrement le schéma, il est important de prendre en compte que si l instrumentation est pensée depuis la conception, ce d autant plus s il s agit d un bâtiment neuf, il est possible d adopter des systèmes peu couteux et fournissant des informations suffisantes et de qualité. De plus, certaines actions techniques peuvent relevés de l autocontrôle, par exemple lors des travaux. Spécificités pour la GPE Recherche de l optimum coût / économie La méthodologie de sélection des points à traiter dans le plan de commissionnement consiste à analyser : La récurrence de défauts / problèmes constatés : des points de vigilance et des défauts récurrents basé sur les retours d expérience du groupe de travail sont fournis aux paragraphes 6.1 (équipements CVC), 7.1 (enveloppe), 8.1 (éclairage). Ces éléments pourraient être examinés en vis-à-vis d un projet particulier et ainsi décider des actions à entreprendre ; Le niveau de commissionnement et le coût de mise en œuvre : le niveau de commissionnement dépend de la taille du bâtiment, la complexité des APE à mettre en œuvre, du niveau de risque du projet. Par conséquent, les niveaux de commissionnement et les actions techniques à entreprendre doivent être définis au cas par cas. Des exemples permettant de guider l application de cette méthode sont donnés : Pour les équipements (partie 6) Pour l enveloppe et pour les interfaces métiers (partie 7) Pour l éclairage (partie 8) 2.3 Répartition des responsabilités Le commissionnement est une procédure réalisée en équipe dans laquelle chaque acteur du projet à un rôle défini. Il est important de comprendre que cette équipe ne dirige en rien la conception ou la réalisation du projet. Son rôle est de promouvoir la communication entre les différentes équipes du projet pour identifier et résoudre les problèmes de façon collective et systématique. Page 8 sur 59

9 3. Planning et jalon clefs : description de missions et actions à entreprendre 3.1 Processus de mise en œuvre d une GPE (tâche 1.1) Le choix et les compétences en interne du maître d ouvrage impactent la phase avant travaux dans laquelle la société de service énergétique (SSE) peut intervenir. Quatre phases d intervention sont identifiées (flèches numérotés entre 1 et 4 de la figure ci-dessous) : La SSE prend en charge la globalité du projet de l audit avant travaux à l exploitation. La SSE prend connaissance d une situation de référence identifié par l audit avant travaux pour proposer les travaux à effectuer. La SSE prend connaissance d une sélection d opportunités, de l APS et du modèle de calibration utilisé pour établir, en toute connaissance de cause, un APD, la précision escompté du modèle de calibration et le risque pour établir l objectif de performance définitif. La SSE établi, sur la base des renseignements fournis par le maître d ouvrage, directement un objectif de performance et le plan de mesures et vérification contractuel. Dans cette situation, une part de responsabilité vis-vis du maître d ouvrage est engagée pour la fiabilité de ces informations. A noter que pour chacune de ces étapes, la SSE peut rentrer en compétition avec d autres SSE. Par exemple, si le maître d ouvrage décide de sélectionner la première phase, un ou plusieurs candidats peuvent être sélectionnés vis-à-vis d un objectif de performance prévisionnel. Processus de mise en œuvre de la GPE (extrait du livrable 1.1) Chacune de ces étapes est mise en regard des actions à mener dans le cadre du commissionnement. Page 9 sur 59

10 3.2 Montage et programme : initiation du programme de commissionnement Cette phase qualifiée de phase de programmation est la première étape du processus de commissionnement. L enjeu de cette étape est pour l équipe de commissionnement de traduire les exigences du maitre d ouvrage, réaliser une première approche du projet et documenter. Il est essentiel d accentuer la démarche d Analyse du besoin initiale, afin ce cerner précisément la demande et des usages, et être à même de proposer les meilleures solutions pour y répondre. Autrement dit il est à minima nécessaire de définir un objectif performanciel. Le plan de commissionnement doit être intégré dans le planning général, ceci en vue d un déroulement efficace et correct du processus de commissionnement et la prise en compte des surcoûts induits. Récapitulatif des principaux à vérifier, en particulier dans le cadre de la GPE : Définition des besoins du maître d ouvrage (objectifs de performance, compétence de la future équipe d exploitation pour définir le besoin de formation, ) Définition d un plan de commissionnement initial et intégration au planning général Définition des systèmes de reporting : o o o système de levée de réserve/validation modèle de rapport type pour le plan de M&V et attentes en matière de spécification de M&V structuration des documents : DOE, DIUM, DIUO Les étapes essentielles de cette phase sont synthétisées dans le tableau suivant. Page 10 sur 59

11 Objectif Definir les objectifs du MOA Elaborer suivi qualité du projet Document/ livrable Ebauche (tram) programme perf. Plan de Cx initial Moyens déployés / contenus attendus Prise en compte de l'audit préliminaire (faisabilité de GRE) Documenter les niveaux de services attendus Liste APE envisageables Sélection compétence exploitation Assignation objectifs et ressources Sélection du Projet Choix du Responsable Cx (Agent de comm.) Constitution de l équipe de Cx Création des systèmes de reporting initiaux Ebauche (trame) des DOE et DIUM Ebauche spécification et Plan de Formation Ebauche du Système de reporting des réserves et du cycle de levée/validation Modèle de rapport de Cx Répartition des rôles de l'équipe de Cx Modèle de PMV & spécifications MV 3.3 Audit et définition d une situation de référence pour la GPE : étape A A cette étape, une analyse des données d audit du bâtiment effectué vis-à-vis des actions d amélioration de la performance énergique (APE) et des besoins du maître d ouvrage est indispensable. Cette analyse permet de décider de mesures/relevés complémentaires pour définir la situation de référence contractuelle de la garantie en fonction d une sélection envisageable d APE. Il est donc indispensable de vérifier l existence de propositions d APE. Les étapes essentielles de cette phase sont synthétisées dans le tableau suivant. Page 11 sur 59

12 Objectif Document/ livrable Moyens déployés / contenus attendus Définir la situation de référence / état des lieux Simulation du comportement énergétique du bâtiment avant travaux Elaborer suivi qualité du projet Suivi des écarts /spécifications initiales Rédaction obligations contractuelles pour garantie Rapport Audit approfondi Fiches intervention Rapport des simulations + fichiers simulation MAJ plan de commisionnement Rapport inter Cx phase audit Programme performanciel prévisionnel Valider la documentation existante ( DOEs, DIUOs, Exploitation, Maintenance si dispo.) Effectuer une analyse à partir de mesures (compteurs,.) Effectuer des tests fonctionnels Constituer le Document d Audit catégorisé et priorisé Effectuer les mises au point et réparations simples Sélections d'ape Identifier les sources d'incertitudes & précision Planning CR réunions de Cx Récapitulatif des écarts Objectif de performance, type de garantie, établir consommation de référence contractuelle, ordonnancement des APEs 3.4 Phase de conception : étape B Vérification du contenu de la documentation et de l organisation La définition des exigences à inclure dans les différents cahiers des charges doit être rédigée. Dans le cadre du commissionnement l exhaustivité et l exactitude des données contenues dans les documents doivent être vérifiée, par exemple la présence : des plans et schémas des systèmes constructifs, des spécifications techniques des fabricants, des procédures de contrôle, les documents de calcul, des normes d évaluation et valeurs de performances requises, du cahier des charges du projet, l estimation des coûts, etc... Parmi les différentes informations techniques, des exemples de spécifications sont les suivants : Le dimensionnement des équipements, Le dimensionnement des surfaces vitrées et leurs caractéristiques, Les détails de la régulation, La caractérisation des compléments aux vitrages, L accessibilité aux équipements pour faciliter la maintenance ou aux organes de réglages pour faciliter la mise au point, L'identification des caractéristiques optiques des matériaux opaques utilisés dans le projet (facteur de transmission et de réflexion lumineuse). Pour l'éclairage naturel, seul les matériaux "visibles" (de finition) sont nécessaires. Le zonage pour le confort thermique et pour l'éclairage mixte et artificiel. Le commissionnement consiste également à vérifier que les revues de conception sont planifiées et assurées par du personnel compétent, et suivant une procédure adaptée. Page 12 sur 59

13 Spécificités pour la GPE D une part, les diverses informations techniques sont regroupées dans un outil permettant de déterminer la consommation après travaux. D autre part, cet outil de simulation doit permettre d identifier les variations de l objectif de performance par rapport aux différences de niveau de détails des données techniques entre la phase de conception 1 et la phase de réalisation. En mettant en évidence les données techniques les plus sensibles en phase de conception, l équipe de commissionnement est capable d identifier les contrôles prioritaires à mener lors de la phase suivante : le plan de commissionnement est à mettre à jour. Les futures hypothèses d exploitation doivent être rédigées, de préférence en co-rédaction avec l exploitant mainteneur pour prendre en compte ses préconisations, et l intégrer au processus de conception. Pour la mise en œuvre de la GPE, la rédaction d un plan de mesures et vérifications (M&V) doit débuter. Ce plan doit préciser par exemple : le périmètre contractuel, les comptages d énergie par poste et leur traitement en synthèse pour la gestion du contrat, les opérations de réception de l'instrumentation de M&V et des systèmes support (recette de l instrumentation). Mais, pour faciliter la mise en service, l exploitation et pour la recherche de défauts, des dispositifs complémentaires d instrumentation peuvent être nécessaires. Il est impératif de faire remonter ces problématiques de mise en œuvre dès la conception. Pour cela les procédures de tests et essais doivent être spécifiées et contractualisées. Il est donc nécessaire de définir les différentes critères à assurer et comment les vérifier c'est-à-dire établir une stratégie de comptage et le plan de repérage des éléments d instrumentation. Cette étape doit être pensée dès la conception afin de définir les options les plus avantageuses et ainsi obtenir l optimum coût-information. Le commissionnement consiste aussi à vérifier que les entreprises sont soumises aux enjeux de l engagement énergétique. Ceci peut s effectuer par la contractualisation des objectifs de performances à atteindre au travers du dossier de consultation des entreprises (DCE), et cahier des clauses techniques particulières (CCTP) afin d assurer le respect des hypothèses de calcul, de récupérer par la suite les fiches et coupes techniques. En fonction des analyses de sensibilités réalisées avec les outils de simulation ou d éléments de risques récurrents non spécifiques à la GPE 2, des vérifications spécifiques portant sur les spécifications techniques ou les autres documents précités peuvent être décidées, par exemple : La conformité du dimensionnement des équipements entre la simulation et les règles de l art ou DTU, La conformité de spécifications dans les CCTP et DCE avec les spécifications utilisées dans les simulations, Vérifications des prises de décisions pour la GPE En s appuyant sur les contenus des différents documents rédigés, les prises de décision, propres à la mis en place d une GPE, doivent être examinées, en incluant par exemple : L atteinte de l objectif de performance, L identification des interactions entre lots techniques, 1 Les simulations thermiques et d'ambiance lumineuse peuvent être refaites si des changements ont été effectués par rapport à l'aps. 2 Différents risques sont proposés dans le cadre de la tâche 7.2. Page 13 sur 59

14 L identification des moyens de mesures à utiliser pour la phase de mise au point et de la mise en service, La capacité des interfaces de régulation à faciliter l identification de défauts et le suivi de la performance contractuelle, Les risques liés M&V. Le commissionnement consiste également à examiner que les compétences techniques de la future équipe d exploitation - maintenance sont identifiés et cohérentes avec celles dont disposera la société d exploitation - maintenance. En effet, la technicité des équipes à mettre en place dépendra de la complexité du système CVC sélectionné Synthèse pour l étape B Les étapes essentielles de cette phase sont synthétisées dans le tableau suivant. Objectif Document/ livrable Moyens déployés / contenus attendus Simulation du comportement énergétique du bâtiment post travaux Rapport de simulations + fichier Modélisation des APE pour MAJ avec l'avancement projet Identifier les sources d'incertitudes & précision pour les APE Analyse du risque Conception de l'opération Rapport de risques Dossiers APS APD Elaborer une matrice de risque Spécifier le matériel et validation des différentes étapes selon le processus APS-APD Spécifications fonctionnelles Spécification du Plan de formation Identification des moyens pour identification des défauts et suivi contractuel Elaboration des stratégies de maintien de la performance d ensemble Elaborer suivi qualité du projet MAJ plan de commisionnement Spécification des impératifs d exploitation & de Maintenance Intégrer spécifications techniques du plan (contrôles et nature des test à effectuer) Budget définitif du commissionnement Documentation projet Suivi des écarts /spécifications initiales MAJ DOE/ DIUM/ DUEM Rapport inter Cx phase Etudes MAJ Spécification du Plan de formation MAJ Spécification des impératifs d exploitation & de Maintenance CR réunions de Cx Récapitulatif des écarts Rédaction obligations contractuelles pour garantie MAJ Programme performanciel prévisionnel 3.5 Phase d études détaillées : étape C L équipe de commissionnement doit transmettre aux parties prenantes les informations relatives aux exigences et modifications du maître d ouvrage. Pour atteindre la performance souhaitée en conception, les éléments individuels doivent être conformes, pour le vérifier les fiches des produits peuvent être demandées. Des contrôles en usine Page 14 sur 59

15 des composants peuvent également être décidés pour vérifier si le matériel prescrit correspond aux spécifications. Ces contrôles peuvent porter sur : Un équipement particulier mis par le constructeur au banc d essai La construction de maquettes pour tester la fonctionnalité de différents éléments. Des essais de menuiseries, équipements de production ou GTB, en laboratoire Ces essais ont lieu préalablement au déploiement de la solution, selon un protocole validé par le mandataire, et donne lieu à un PV d essai établi et référencé dans le dossier de commissionnement. Afin, d obtenir une expertise sur un domaine particulier des bureaux d études externes spécialisés peuvent être recrutés. La sensibilisation et les discussions avec les différents intervenants doivent être constantes, dans le cadre du commissionnement, l agent de commissionnement doit organiser et animer des réunions de commissionnement. Il assure également le suivi de la construction, supervise les opérations de diagnostic et les tests fonctionnels des équipements et établit un registre des écarts. La rédaction des documents doit continuer afin de pérenniser l information dans le temps : dossiers des ouvrages exécutés (DOE), dossiers d interventions ultérieures à l ouvrage (DIUO), dossier d utilisation d exploitation et de maintenance et manuels d utilisation (DUEM) des systèmes et de l enveloppe. Les différents documents de construction doivent être examinés, vérifiés et conforme au programme. A la fin de cette étape, le plan de commissionnement est mis à jour. Les étapes essentielles de cette phase sont synthétisées dans le tableau suivant. Objectif Document/ livrable Moyens déployés / contenus attendus Conception opération Elaborer suivi qualité du projet Documentation projet Suivi des écarts /spécifications initiales Dossiers PRO STD MAJ plan de commisionnement MAJ DOE/ DIUO/ DUEM Rapport d'audit Etudes Liste des réserves Rapport des réserves Rapport final Cx phase Etudes Etudes de détail (MAJ APS/APD) et validation des différentes étapes selon le processus PRO-STD MAJ Spécification du Plan de formation Spécifications fonctionnelles Elaboration des stratégies de maintien de la performance d ensemble MAJ des spécifications techniques du plan (contrôles à effectuer) MAJ Spécification du Plan de formation MAJ Spécification des impératifs d exploitation & de Maintenance Rédaction obligations contractuelles pour garantie Programme performanciel définitif Objectif de performance, analyse de risques, identification des sources d'incertitudes, plan M&V Page 15 sur 59

16 3.6 Phase de travaux et mise au point Réception des fournitures Lors de la réception de fournitures, les vérifications concernent : L état des fournitures La concordance avec les fournitures prescrites en phase de réalisation La qualité du stockage Une mise à jour du plan de commissionnement peut s avérer nécessaire pour intégrer des impondérables de livraison Tests d aptitude Chaque composant du projet a un rôle bien défini à jouer pour atteindre l objectif de performance. Sa défaillance peut compromettre le bon fonctionnement du système tout entier. Cette défaillance peut être due à : Une erreur de sélection ou de dimensionnement, Un défaut de fabrication ou une détérioration initiale, Une erreur d'installation, Un mauvais réglage, Une défaillance de la régulation, Des conditions anormales de fonctionnement, Les tests d aptitudes sont destinés à évaluer les fonctions de gestion des installations de génie climatique mais aussi au niveau de l enveloppe. Ils sont à décrire de façon unitaire afin de vérifier la performance effective. Mise au point statique Une partie de la mise au point statique consiste à vérifier que les équipements posés pourront être mis en marche : les équipements sont correctement montés, les réseaux d air et d eau sont étanches et correctement isolés, les moteurs tournent dans le bon sens. Mais, certaines mises au point statiques concernent directement l enveloppe, par exemple le test d étanchéité à l air ou le test avec la caméra thermique. D autres méthodes permettant de caractériser la qualité thermique de l enveloppe sont examinées dans le livrable 2.1 de ce projet. Mais ces méthodes restent pour l instant en cours de développement. Ainsi des essais peuvent porter sur la pose de certains éléments de construction pour lesquels des caractéristiques énergétiques sont attendues, ils sont réalisés dès la pose des premiers éléments et portent principalement sur : La pose des menuiseries, isolants et protections contre les ponts thermiques L isolation des façades. La conformité dans l'emploi des matériaux de finition (peinture, revêtements de sol, etc). Ces tests et essais figurent sur le planning et sont effectués par les entreprises selon un protocole défini par le mandataire. Les résultats sont établis par PV diffusé à la Maitrise d Ouvrage et référencé dans le dossier de commissionnement. Mise au point dynamique Une partie de la mise au point dynamique consiste à mettre en marche mesurer et régler les paramètres de l installation : débits, pression,, conformément aux spécifications et aux calculs. L équilibrage des réseaux (aérauliques et hydrauliques) est un exemple de tâche de cette étape. Elle Page 16 sur 59

17 consiste à régler les organes conformément aux calculs des études de réalisation et à mesurer les débits ou les puissances obtenues. Tous les équipements techniques sont concernés et testés dans leur fonctionnement pour la fonction qu ils doivent remplir. Les essais se déroulent : Sur la vérification du fonctionnement au point nominal, Sur les automatismes prévus, Sur la surveillance et le pilotage des équipements avec la GTB (si équipé) Sur les comptages d énergie par poste et leur traitement en synthèse pour la gestion du contrat : ce point est essentiel dans le cadre de la GPE. Le Mandataire convoque l entreprise quand celle-ci déclare ses travaux achevés et équipements opérationnels, pour la réalisation des essais selon le protocole validé et l établissement des PV. Ces PV sont remis avec le dossier d ouvrages exécutés et les notices de maintenance Veiller à l atteinte de l objectif de performance pour la GPE Les différentes tests et mises au point peuvent permettent de détecter les éléments qui différent des prescriptions en phase de conception. En fonction du niveau de non conformité détecté, il peut être décidé de corriger le problème pour veiller à l atteinte de l objectif de performance dans le cadre de la GPE. Pour aider à établir l ordre de priorité des actions à mettre en œuvre, la simulation établie en phase de conception peut être calibrée à l aide de nouvelles informations obtenues lors des essais Synthèse des travaux et mise au point Les étapes essentielles de cette phase sont synthétisées dans le tableau suivant. Objectif Document/ livrable Moyens déployés / contenus attendus Conception de l'opération Compléments EXE Elaborer suivi qualité du projet MAJ plan de commisionnement Plans et approche coordination livrables corps Checklists des inspections travaux & procédures de tests Identification des interfaces intermétiers Liste des vérifications ponctuelles Essais statiques Essais dynamiques Autocontrole Liste des soumissions ( matériels) et décisions Suivi des écarts /spécifications initiales Rapports d'inspection et essais Mise en œuvre et vérifications ponctuelles durant travaux Tests opérationnels individuels, contrôles des autotests des entreprises Vérifier le stockage des matériaux / équipements Rapport préliminaire Cx phase Travaux CR réunions de Cx Page 17 sur 59

18 3.7 Phase de réception et mise en service Réception La phase de réception est le point de départ de tous les effets juridiques et financiers. La réception est matérialisée par un procès verbal (PV). Différents documents doivent être remis à cette étape au maître d ouvrage. Ces documents sont spécifiés dans le marché, par exemple : Le Dossier des Ouvrages Executés (DOE), le dossier d intervention ultérieure sur l ouvrage (DIUO). Le dossier d utilisation d exploitation et de maintenance (DUEM) : documents comprenant les schémas de principes et fonctionnement, ainsi que les analyses fonctionnelles. L équipe d exploitation et maintenance doit être consultée lors de la constitution de ce dossier. Les résultats d essais prévus dans le contrat. Les PV de contrôles techniques effectués. Marché privé Dans le cas d un marché privé, l acte de réception est prononcé par le maître d ouvrage. Il est unique et contradictoire. Le PV peut être assorti de réserve. La réception est normalement simultanée pour tous les corps d état. Cependant, si les installations peuvent être terminées avant le jour de réception, il faut prévoir comment seront assurées les responsabilités associées à la garde 3 des installations et l éventuelle nécessité de préchauffage 4 du bâtiment avant la réception. Marché public Dans le cas d un marché public, la réception est précédée des opérations préalables à la réception (OPR). La procédure est décrite dans la réglementation associée (CCGA travaux de 2009, article 41) 5. Le titulaire avise, à la fois, le maître de l'ouvrage et le maître d'œuvre, par écrit, de la date à laquelle il estime que les travaux ont été achevés ou le seront. Le maître d'œuvre procède aux opérations préalables à la réception des ouvrages dans le délai légal à compter de la date de réception de l'avis mentionné ci-dessus ou de la date indiquée dans cet avis pour l'achèvement des travaux, si cette dernière date est postérieure. Dans le cas où le maître d'œuvre n'a pas arrêté la date de ces opérations dans le délai fixé, le titulaire en informe le représentant du pouvoir adjudicateur par lettre recommandée avec demande d'avis de réception. Celui-ci fixe la date des opérations préalables à la réception dans le délai légal. 3 Garde : avant réception, l entreprise est responsable des conséquences dommageables qu elle pourrait occasionner. 4 Préchauffage : avant la réception, il peut être demandé de prévoir de chauffer le bâtiment pour le bon déroulement des travaux. 5. Page 18 sur 59

19 Essais COPREC L attestation d essais COPREC vise la vérification des documents remis à la réception. Ce type d essais permet l accès à des réductions tarifaires pour le maître d ouvrage («dommage ouvrage») Phase de mise en service Positionnement juridique de la phase de mise en service Les bases contractuelles des prestations qui suivent la réception relèvent normalement des marchés de services, elles ne relèvent pas des marchés de travaux clôturés à la réception, au titre desquels l entreprise n intervient plus, sauf pour porter remèdes à des éventuels défauts relevés à la réception. Par conséquent, pour un marché public, une attention particulière doit être portée sur la distinction entre un marché travaux et marché «service». Les prestations de post-réception ne relèvent pas des règles des marchés de travaux du bâtiment mais des marchés de service. Dans l établissement des marchés, cette distinction doit être traitée attentivement. Mise en place de la maintenance Des dossiers de maintenance (DUEM) doivent être établis et remis à l exploitant pour assurer la pérennité des documents essentiels à l équipe de maintenance des installations. Mise en service des usages La phase de mise en service associée à la réception répond à un besoin concret : mettre les équipements en mode de fonctionnement courant, satisfaisant les conditions d utilisation effectives du bâtiment. Plusieurs mises en service ne peuvent pas être menées avant la réception, faute de connaître les conditions réelles d occupation ou d exploitation des locaux et des installations techniques. Afin d impliquer l ensemble des parties prenantes dans l engagement énergétique une sensibilisation des usagers grâce à la rédaction de livrets d accueil par des sociologues peut être réalisé Synthèse pour la réception et la mise en service Les étapes essentielles de ces phases sont synthétisées dans le tableau suivant. Page 19 sur 59

20 Objectif Document/ livrable Moyens déployés / contenus attendus Documentation projet /formation Formation & sensibilisation Elaborer suivi qualité du projet MAJ DOE/ DIUO/ DUEM MAJ Plan Cx Liste des réserves Remise au client des documents Formation ( personnels et accompagnement à la validation des connaissances) Sensibilisation / accompagnement des usager Réception des travaux et tests opérationnels d ensemble Suivi des écarts /spécifications initiales Rapport des réserves et levées 3.8 Phase d exploitation et suivi de la garantie Exploitation Rapport final Cx phase Travaux Les données brutes fournissent déjà des informations importantes sur le bâtiment et les systèmes mais leur pertinence peut être renforcée en les combinant pour former des indicateurs. Les indicateurs permettent de suivre plus précisément le bâtiment, de détecter des anomalies en comparant les performances réelles et celles attendues ou de comparer plusieurs bâtiments entre eux. La détermination des indicateurs est une étape préalable à la phase d exploitation, importante pour l analyse des performances énergétiques et le commissionnement des bâtiments. Un indicateur de performance est une quantité mesurable renseignant la performance d un système. Il doit : être mesurable (ou déterminé à partir de mesures) avoir une définition claire faire référence à un objectif de performance. Il est important de connaitre la précision du suivi et de l analyse que l on souhaite réaliser. Comme pour le niveau de commissionnement, la précision des indicateurs dépend : de la taille du bâtiment de la complexité des systèmes présents de la précision du résultat que l on souhaite On peut donc différencier 3 différentes classes de suivi de performance : Réception des documents de tests, le DOE, le DIUO, le manuel d exploitation, le manuel de maintenance, les manuels de formation Basique : bâtiment simple comprenant des installations CVC classiques où le besoin en termes de suivi et d analyse est restreint. Page 20 sur 59

21 Intermédiaire : bâtiment simple comprenant des installations CVC classiques où le besoin en termes de suivi et d analyse est «moyen». Avancée : bâtiment complexe comprenant des installations CVC innovantes où le besoin en termes de suivi et d analyse est poussé. Voici quelques exemples d indicateurs classiquement utilisés : Par l analyse du suivi une détection de problème de réglages (gestion des équipements, ) la mise en œuvre d actions correctives peut être décidée. Elles doivent être testées et documentées pour faciliter le changement d équipe d exploitation Suivi de la garantie pour la GPE Le commissionnement dans le cadre du suivi de la GPE consiste par exemple à vérifier : La collecte et la vérification des données d ajustement contractuelles Contrôler si des changements sont survenus, en particulier les facteurs statiques du contrat Contrôler l édition des rapports contractuels La mise à jour de l outil contractuel La maintenance de l instrumentation du plan de M&V Page 21 sur 59

22 3.8.3 Synthèse pour l exploitation et le suivi de la garantie Les étapes essentielles de cette phase sont synthétisées dans le tableau suivant. Objectif Document/ livrable Moyens déployés / contenus attendus Exploitation des installations Programme Exploitation & Maintenance / Carnet d'entretien Suivi instrumenté Diagnostics en ligne et continus Maintenance instrumentation Suivi de la maintenance Contrôle de la performance mesurée Mise en œuvre d'actions correctives pour atteinte performance MAJ du programme d'exploitation en fonction des actions correctives pour la performance Mesures GPEi ( après travaux, Rapport et vérifications contractuelles (Ajustements, moyenne phase init., phase de facteur statiques) stabilisation) Documentation des actions à mettre en œuvre Rapports de tests Liste des réserves Suivi des écarts /spécifications initiales Rapport des réserves et levées Rédaction obligations contractuelles pour garantie longue durée Exploitation des installations Rapport Final Cx phase GPRMi Plan M&V phase GPRMe Programme Exploitation & Maintenance ( cur,pred,prev) 3.9 Phase de re-commissionnement Suivi instrumenté Diagnostics en ligne et continus Maintenance instrumentation La phase de recommisionnement peut être décidée pour optimiser la consommation des équipements ou effectuer des adaptations aux changements d usage. Cette phase peut également venir en appui pour effectuer de nouveaux investissements. Page 22 sur 59

23 4. Outils pour le commissionnement dans le cadre de la GPE 4.1 Les points de contrôles : la checklist La checklist est le plus basique des moyens de contrôle pour le commissionnement. Elle permet de vérifier que les actions critiques ont bien été effectuées. La simplicité d une liste de vérification ne nécessite pas l utilisation d un logiciel auquel les acteurs devraient être formés. Elle peut être utilisée lors de projets où le niveau de commissionnement est faible et permet au gestionnaire de mettre en place une procédure qualité minimale. Des points de vérifications sont donnés à titre d exemple en annexe. 4.2 La matrice de contrôle qualité La matrice de contrôle-qualité présente un niveau de détail encore plus élevé puisqu elle recense l ensemble des tâches de commissionnement à réaliser durant toutes les phases du cycle de vie d un bâtiment et prend en considération les aspects organisationnels, méthodologiques, budgétaires, réglementaires et temporels. La structure de la matrice s organise selon deux axes : les phases du cycle de vie du bâtiment horizontalement et les aspects de contrôle-qualité verticalement (cf figure cidessous). Exemple de matrice contrôle qualité [Annex40] 4.3 Tableaux de bord : phase d exploitation A partir des indicateurs définis dans la partie 3.8, il s agira de mettre en œuvre des tableaux de bord de suivi de la performance. On pourra définir différents niveaux d analyse en fonction de la précision du suivi que l on souhaite réaliser. Les différents niveaux d analyse sont à mettre en parallèle des différents niveaux d indicateurs. A la base, on trouve les données brutes récupérées sur le bâtiment. Une première analyse permet d atteindre un premier point de vue des performances s appuyant sur des données journalières ou horaires (ou des pas de temps inférieures). Il s adresse principalement aux experts, aux exploitants expérimentés etc. En agrégeant ces indicateurs horaires, on atteint un second point de vue basé sur des données mensuelles ou annuelles (factures). Ce point de vue s adresse plutôt aux propriétaires ou aux fournisseurs d énergie. Enfin, le dernier niveau regroupe des indicateurs très généraux permettant d orienter les politiques énergétiques. Page 23 sur 59

24 Page 24 sur 59

25 4.4 Fiches d autocontrôle Garantie de performance énergétique Commissionnement Juillet 2014 Les fiches d autocontrôle doivent être utilisées par chaque lot technique pour assurer un contrôle tout au long de la phase de construction pour l ensemble des corps d état concernés par les performances énergétiques du bâtiment. Elles sont référenciées dans le DCE pour informer les entreprises en amont du processus. Ces fiches peuvent être utilisées dans le cadre de la GPE. Ces fiches visent à contrôler de manière : «Partiels» parce que le contrôle s effectue sur chaque point singulier (enveloppe ou équipement) susceptible d affecter les performances énergétiques globales du bâtiment, «Continus» car la vérification de l ensemble des points particuliers s effectue progressivement tout au long du chantier. Cette régularité est un élément essentiel de l autocontrôle car il implique de manière permanente les acteurs principaux de la performance. Cette démarche spécifique à chaque type de construction et à chaque mode d isolation permettra de repérer en amont une éventuelle dérive dans la construction. Ces fiches peuvent être demandées aux entreprises pour illustrer la démarche de mise en œuvre qui sera suivie. Un exemple de fiche d autocontrôle est fourni à l annexe 1. Ces fiches ont été développées par le COSTIC avec le soutien de la Fédération française du bâtiment (FFB) et de la Direction générale de l urbanisme, de l habitat et de la construction (DGUHC). 4.5 Fiches inter-métier Les lots concernés par l efficacité énergétique d une interface doivent être spécifiés par des fiches inter métier. Ces fiches peuvent être demandées aux entreprises pour illustrer la démarche de mise en œuvre qui sera suivie. Mais il peut exister de réelles difficultés pour créer et appliquer ce type de démarche : Planning des différents corps techniques non respecté dans la réalité (retard, ) Communication entre les acteurs difficile Certains membres du groupe recherche travaillent actuellement sur la mise au point de ce type de fiche. Le rôle de chacun pourrait être repris sur un schéma et dans un tableau. Chaque tâche est alors numéroté ce qui permet de localiser précisément l action au niveau de l interface. Par exemple, dans le cas d une interface entre un mur béton et la dalle avec isolation intérieure et rupteur de pont thermique, les lots concernés sont au nombre de trois : le lot gros-œuvre, le lot plaquiste et le lot électricité. Après le rebouchage des réservations tâche 1, des rappels sur la continuité de la pose de l isolation apparaissent chez le maçon et le plaquiste (tâche 2 et 3). Les résistances des isolants utilisés doivent respecter les valeurs imposées par la réglementation thermique (tâche 3). Les rupteurs de ponts thermiques sont sous Avis Technique et doivent être mis en œuvre selon les recommandations du fabricant (tâche 2). La réalisation de joints par le plaquiste doit permettre d assurer l étanchéité à l air. Les tests d étanchéité réalisés tâche 4) et derrière les plinthes (tâche 5). L électricien est également tenu de ne pas dégrader les performances énergétiques de l enveloppe lors de la mise en place des boîtiers électriques. Une couche d isolant doit être placée derrière le boîtier pour limiter la fuite thermique (tâche 6). Il existe des boîtiers électriques étanches permettant de maintenir l étanchéité de l enveloppe. Page 25 sur 59

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