LES CONSOMMATIONS EN COMBUSTIBLES DOMESTIQUES DANS LA RÉGION DE FATICK

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1 En collaboration avec LES CONSOMMATIONS EN COMBUSTIBLES DOMESTIQUES DANS LA RÉGION DE FATICK Taux d'utilisation des combustibles (niveau régional) 58,57 % 31,03 % 91,77 % 6,50% Mode d'utilisation des combustibles 1 seul combustilbe 2 combustibles 3 combustibles 17% 26% Consommations totales annuelles en tonnes Combustibles Zones Urbaine Rurale Régionale Gaz 1543, , ,58 Charbon 5334, , ,22 Bois 12352, , ,04 57% Autres 195, , ,47 1

2 Publication : PERACOD Hann Maristes B.P Dakar T F I. Rédaction: Magatte FALL DIOP, Chargée de la capitalisation / pérennisation des acquis du PERACOD (magatte.fall@gtz.de) Dakar, Juin

3 Le présent document détermine de façon plus précise la demande en combustibles domestiques (bois de chauffe, charbon de bois, gaz, bouses de vache, résidus agricoles) et décrit la structure des consommations dans la région de Fatick. A terme, un tel document pourra servir de base de réflexion pour l élaboration d une stratégie pérenne et durable d approvisionnement en combustibles domestiques de la région de Fatick. Ce document est le fruit d une collaboration entre le Programme pour la promotion des énergies renouvelables, de l électrification rurale et de l approvisionnement durable en combustibles domestiques (PERACODII) et ses partenaires à savoir essentiellement : - Le Conseil régional de Fatick qui a rendu possible ce travail par la mise à disposition des préalables et leur vif intérêt à l avancement de ce travail, ainsi que par leurs contributions techniques et financières ; - L Agence régionale de développement de Fatick, le Service régional de la statistique et de la démographie, le Service des eaux et forêts, la Chambre des métiers, les Collectivités locales concernées par la mise à disposition des informations permettant de mieux cerner l étude et de déterminer l échantillon ; Ont également pris part à la réalisation de ce travail, Le SIE, et la Division des combustibles domestiques qui ont manifesté leur disponibilité durant la phase préparatoire de l étude notamment en ce qui concerne l élaboration de la méthodologie, le choix et la validation des fiches d enquêtes. 3

4 Sommaire Liste des tableaux... 6 Liste des figures... 7 RESUME... 8 CHAPITRE I. CONTEXTE GENERAL DE L ETUDE... 9 CHAPITRE II. INTRODUCTION, JUSTIFICATION ET OBJECTIFS DE L ETUDE 12 I. Introduction II. Justifications de l étude III. Objectif de l étude CHAPITRE III. METHODOLOGIE I. La phase exploratoire II. La phase de terrain II.1 Les outils de collecte de données (les questionnaires) II. 2. L échantillonnage II. 3. La pré enquête II.4. Le déroulement des enquêtes III. Traitement et analyse des données III.1. Méthode de traitement utilisée CHAPITRE IV. DONNEES DE BASE SUR LES MENAGES I. Taille des ménages II. Les activités des ménages III. Revenus des ménages III.1. Distribution des classes de revenu des ménages III.2. Influence du niveau de revenus sur les consommations en combustibles domestiques IV. Taux d électrification V. Mode de consommation en combustibles domestiques V. 1. Taux d utilisation des combustibles V. 2. Mode de consommation des combustibles V. 3. Les pratiques d usage des combustibles CHAPITRE V. LES ESTIMATIONS DE LA CONSOMMATION EN COMBUSTIBLES DOMESTIQUES I. Consommations moyennes journalières des combustibles II. Consommations suivant les zones

5 III. Estimation des consommations en combustibles domestiques I.1. le bois de chauffe I.2. Le charbon de bois I.3. le Gaz I.4. Les autres combustibles CHAPITRE VI. ACCESSIBILITE DES COMBUSTIBLES DOMESTIQUES I. Mode d acquisition des combustibles domestiques II. Difficultés d accès aux combustibles domestiques CHAPITRE VII. LES EQUIPEMENTS DE CUISSONS I. Taux d équipement des ménages urbains et ruraux II. Les foyers améliorés CHAPITRE VIII. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS I. Développer et vulgariser l utilisation des foyers améliorés II. L aménagement participatif des forêts pour un approvisionnement durable en combustibles domestiques ligneux III. Développement des combustibles alternatifs ANNEXES Zone urbaine Zone rurale FICHE ENQUETE : CONSOMMATION DES ACTIVITÈS À USAGE PRODUCTIF EN ENERGIE FICHE ENQUETE : CONSOMMATION DES MENAGES EN COMBUSTIBLES DOMESTIQUES

6 Liste des tableaux Tableau 1 : Échantillon par zone Tableau 3 : Activités génératrices de revenus Tableau 2 : Activités développées par les ménages Tableau 4 : Consommation moyenne journalière en kilogramme des ménages selon les modes d utilisation des combustibles Consommation moyenne par ménage pour chaque combustible dans chaque classe de ménage (Zone urbaines) Consommation moyenne par ménage pour chaque combustible dans chaque classe de ménage (Zone rurale) Tableau 7 : Consommations moyennes par jour par ménage pour chaque combustible suivant le département et la zone Tableau 8 : Consommations moyennes journalières en kilogramme par ménage (zone urbaine) Tableau 9 : Consommations moyennes journalières en kilogramme par ménage (zone rurale) Tableau 10 : Consommations totales annuelles en tonnes Tableau 11 : Consommations moyennes journalières en kilogramme (activités à usage Tableau 12 : Estimation de la consommation de la région de Fatick en tonne et en tep Tableau 13 : Mode d approvisionnement en bois de chauffe Tableau 14 : Mode d approvisionnement en charbon de bois Tableau 15 : Distribution des ménages selon le nombre et ce, pour chaque type d équipement Tableau 16 : Nombre d équipement dans la région selon les types Tableau 17 : Connaissez-vous les foyers améliorés Tableau 18 : Consommation des ménages selon des foyers utilisés Tableau 19 : Les obstacles et mesures à prendre pour une meilleure diffusion vulgarisation des FA

7 Liste des figures Figure 1 : Classification des ménages selon le nombre de Figure 2: Consommation journalière en Kg en COD suivant les groupes de ménages Figure 3 : Pourcentage des ménages dans chaque classe de revenus Figures 4, 5, 6 Corrélations entre revenu et niveau de consommation des combustibles (bois, charbon, gaz) suivant les zones Figure 7 : Taux d électrification Figure 8, 9,10 Taux d utilisation des combustibles par les ménages suivant les zones Figure 11, 12,13 : Mode de consommation des combustibles suivants les zones Figure 14, 15,16 : Combustibles uniques Figure 17, 18, 19 Combustibles principaux Figure 20, 21, 22 Combustibles secondaires Figure 23, 24, 25 Combustibles tertiaires Figure 26 : Conception des populations sur les augmentations des prix du gaz Figure 27 : Provenance du bois collecté Figure 28 : Taux d équipement des ménages Figure 29 : les raisons qui expliquent le faible taux de pénétration des foyers améliorés Les figures 30 et 31 ci-dessous présentent le taux de ménages disposés à l achat d un foyer amélioré et les raisons qui poussent les ces derniers à vouloir acheter les Foyers améliorés Figure 30 : Seriez-vous disposés à l achat d un foyer amélioré Figure 31 : Pourquoi seriez-vous intéressé à l achat d un foyer amélioré Figure 32 : Pouvoir d achat de FA des ménages

8 RESUME Cette étude consiste à évaluer la consommation des différents combustibles domestiques de cuisson dans la région de Fatick. L étude est menée à partir de deux enquêtes réalisées, d une part auprès de 1750 ménages urbains et ruraux, et d autre part auprès de 100 exerçant des activités à usage productif (boulangeries traditionnelles, fours de fumage de poisson parmi tant d autres). La méthodologie utilisée pour estimer la demande en combustibles domestiques à partir des données collectées a consisté à répartir les ménages en classes les plus homogènes possibles vis-à-vis de la consommation en combustibles domestiques. Il s agit, d une part de distinguer les ménages suivant des critères qui sont susceptibles d influencer la consommation et d autre part d approcher des valeurs de moyennes proches de la réalité. Les critères de classification choisis sont : la zone d habitation, le revenu, la taille du ménage et le mode de consommation. Les résultats obtenus confirment la place importante du bois de feu comme source d énergie non seulement en milieu rural mais aussi en milieu urbain. En effet, les consommations en bois de chauffe, charbon de bois et gaz sont respectivement de tonnes, tonnes et tonnes en zone urbaine et de 120 tonnes, tonnes et tonnes en zone rurale. L analyse spatiale montre que la consommation du bois de feu est plus importante dans les zones les moins boisées (département de Gossas). Dans ces zones, la consommation moyenne par ménage par jour est de 3 kg contre 5g dans les départements de Fatick et Foundiougne. L analyse économique à travers les courbes de corrélations entre le revenu et le niveau de consommation des combustibles montre que la consommation en bois de chauffe diminue au fur et à mesure que le revenu augmente. Les ménages de la région de Fatick utilisent généralement les foyers traditionnels qui ont un faible rendement énergétique. Le taux d utilisation en foyers améliorés dans la zone reste encore très faible. En effet, 5,4% et 3,25% des ménages de la région disposent respectivement les foyers Sakhanal et Djambar. Cette situation combinée avec la dominance des combustibles domestiques ligneux dans la consommation des ménages contribue largement à la diminution des espaces forestiers liée à la déforestation et à la surexploitation des ressources forestières. Ceci rend l accès aux services énergétiques de cuisson difficiles et voire même impossible dans l avenir. Tenant compte de ces résultats, des recommandations ont été formulées afin d assurer un approvisionnement durable en combustibles domestiques dans la région. De manière générale, ces recommandations portent essentiellement sur l aménagement participatif des forêts, la diffusion et la vulgarisation des foyers améliorés et le développement de combustibles domestiques alternatifs. 8

9 CHAPITRE I. CONTEXTE GENERAL DE L ETUDE L énergie est un facteur de production de biens et de services et, d amélioration des conditions de bien-être. Aussi, elle constitue un indicateur «fiable» pour la caractérisation du niveau de développement et de classification des pays à travers l indicateur «consommation énergétique en Tep/habitant». Au Sénégal, le secteur de l énergie occupe une des priorités majeures de l Etat dans la politique de développement social et économique. C est ainsi qu elle fait l objet d une attention particulière de la part des pouvoirs publics et d autres acteurs, notamment les ONG, programmes et projets. Le secteur énergétique national se caractérise par : - un taux d indépendance énergétique très faible de l ordre de 42% si on y intègre la consommation en bois - énergie et de 1,78% si on se limite aux énergies modernes (SIE-Sénégal 2005) ; - une faible diversification des sources d approvisionnement du pays en énergie primaire qui se résume en bois énergie issu des massifs forestiers locaux et des produits pétroliers importés; - une forte dépendance aux importations en produits pétroliers pour garantir les activités économiques modernes qui pèsent lourdement sur les finances publiques et contribuent largement à la dégradation de la balance commerciale du pays; - une part prépondérante du bois énergie dans le bilan énergétique national qui contribue à l accélération de la détérioration du couvert forestier national - Une utilisation traditionnelle de la biomasse énergie avec un recours à des équipements de faibles rendements tant aux niveaux de l offre que de la demande.. Pour améliorer l accès aux services énergétiques et booster l économie du pays, d énormes efforts sont et doivent être consentis. Ceux-ci constituent la grille de lecture des nombreuses réformes institutionnelles entreprises dans le secteur énergétique afin d atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Il s agit principalement des Lettres de politique du secteur énergétique (LPDSE) élaborées après l adoption du Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP), qui constituent la base pour l élaboration des programmes sectoriels de développement et des programmes d investissement. 9

10 D autres mesures gouvernementales ont été également édictées pour favoriser un approvisionnement durable des ménages en combustibles domestiques, il s agit notamment : - la décision de généraliser les aménagements forestiers pour améliorer la production durable de combustibles ligneux entre autres ; - l arrêté portant abandon de la répartition des quotas de charbon aux organismes d exploitation du charbon de bois (datée du 30 mars 2009) au profit de prélèvements en adéquation avec les possibilités d offres des formations forestières ; - la lettre de Politique de Développement du sous-secteur des Combustibles Domestiques signée en Février 2008 ; - La suppression de la subvention résiduelle allouée au gaz butane en Juin 2009 ; - l institution d une nouvelle Direction chargé des Hydrocarbures et des Combustibles Domestiques en 2009 Toutefois, malgré les efforts consentis, le taux d accès aux services énergétiques modernes reste encore faible et constitue toujours un enjeu majeur pour asseoir les bases d un développement économique et social durable. Cela nécessitera particulièrement une amélioration de la sécurité énergétique en mettant davantage l accent sur : - la diversification des ressources énergétiques par l utilisation des énergies renouvelables (solaire, éolienne) pour les quelles le Sénégal dispose d un potentiel important ; - la promotion de l efficacité énergétique ; - l utilisation optimale de la biomasse qui constitue la principale source d énergie domestique de cuisson utilisée par les ménages sénégalais ; - l amélioration de l accès à des services énergétiques en quantité et qualité et à des prix acceptables C est sur ce schéma que reposent les interventions du PERACOD qui vise à participer à l amélioration à l accès aux services énergétiques. Le programme sénégalo-allemand des énergies renouvelables, de l électrification rurale et de l approvisionnement durable en combustibles domestiques (PERACOD) est placé sous la tutelle du ministère de l énergie qui reçoit les collaborations de la direction des eaux et forêts, de la chasse et de la conservation des sols (DEFCCS) et de l agence sénégalaise d électrification rurale (ASER). Le PERACOD a pour objectif principal, dans sa deuxième phase d exécution ( ), d améliorer les conditions cadres et les capacités de mise en oeuvre pour l accès durable aux services énergétiques modernes, en particulier pour les couches sociales 10

11 défavorisées qui concernent plus de 70% de la population sénégalaise vivant en milieu rural et périurbain.. Le PERACOD intervient dans trois zones écologiquement différentes, mais toutes marquées par des conditions climatiques aléatoires. Il s agit de la zone du Bassin arachidier limitée aux régions de Kaolack et Fatick ; de la région de Saint-Louis et de la région de la Casamance naturelle (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou). Pour mieux atteindre son objectif, le PERACOD développe une approche, qui met en exergue le caractère transversal de l énergie dans le processus de développement à travers trois composantes : - C1 Appui conseil à la politique sectorielle énergétique, - C2 Approvisionnement durable en combustibles domestiques, - C3 Electrification rurale 11

12 CHAPITRE II. INTRODUCTION, JUSTIFICATION ET OBJECTIFS DE L ETUDE I. Introduction La connaissance et la fiabilité des données relatives aux consommations en combustibles domestiques apparaissent comme une priorité pour définir une stratégie optimale d approvisionnement durable en combustibles domestiques ligneux destinés aux ménages pour la cuisson des aliments. Un tel impératif s impose à tous les intervenants dans le sous-secteur des combustibles domestiques, notamment les pouvoirs publics en premier lieu, les operateurs économiques et les acteurs de la société civile que sont les ONG, programmes, projets sans oublier les collectivités locales. En effet, c est par la connaissance de l état présent du marché de la consommation et de la ressource qu il est possible d entrevoir les grandes tendances et d envisager des choix pertinents pour le futur. Ainsi, les données et informations statistiques sur les forêts et sur l utilisation de ses produits (bois de chauffe, charbon de bois) deviennent nécessaires pour la prise de décisions publiques ou privées, mais aussi pour le suivi évaluation de ces décisions. Durant, de longues années, le sous secteur des combustibles domestiques au Sénégal a souffert de manque de données fiables et actualisées. Aujourd hui, pendant que de nombreux programmes et projets internationaux, nationaux et locaux s activent autour des questions de l énergie, la disponibilité de données et d informations statistiques devient une condition sine qua non pour assurer une meilleure efficacité des interventions. De ce fait, pour mieux assurer un approvisionnement durable en combustibles domestique ligneux, il est utile d avoir des statistiques fiables sur le sous secteur des combustibles domestiques. C est dans ce cadre que se situe la présente étude portant sur «l estimation de la consommation en combustibles domestiques dans la région de Fatick». Le choix de la région de Fatick se justifie par le fait que la région concernée fait partie des zones d intervention du PERACOD où toutes les composantes sont présentes. L étude sera conduite dans les autres zones d intervention du PERACOD. La méthodologie d étude procède d une démarche raisonnée afin de cerner au mieux les déterminants du sous-secteur des combustibles domestiques et le modèle d évaluation des besoins. 12

13 II. Justifications de l étude La satisfaction durable de l approvisionnement en services énergétiques de cuisson est un des problèmes majeurs au Sénégal et constitue une des causes de la déforestation accélérée des massifs forestiers du pays. Le bois de chauffe et le charbon de bois sont les combustibles les plus utilisés par les ménages sénégalais pour la préparation des aliments. Ils représentent 45% du bilan énergétique national (SIE/Sénégal 2007). Le recours à ces sources d énergie est devenu un des facteurs déterminant pour la détérioration de l environnement et participe à la disparition d un grand nombre d espèces floristiques, l érosion des sols, l ensablement des rivières, etc. Il est donc urgent et capital de définir des stratégies éfficace permettant une meilleure utilisation des ressources forestières pour la satisfaction des besoins énergétiques des ménages sénégalais, tout en veillant à la préservation des écosystèmes. Ainsi, la maîtrise des données sur les consommations en combustibles domestiques apparaît comme une priorité pour définir une stratégie pérenne d approvisionnement durable en combustibles domestiques ligneux. III. Objectif de l étude L objectif principal de cette étude, consiste à établir une situation acceptable de la demande en combustibles domestiques ligneux dans les zones d intervention du PERACOD, particulièrement dans la région de Fatick. L étude vise les objectifs spécifiques suivants : - faire une évaluation de la consommation en combustibles domestiques ligneux (bois de chauffe et charbon de bois) pour les utilisations domestiques (ménages) et pour les activités économiques dans la région de Fatick ; - estimer les quantités des autres combustibles utilisés par les ménages (gaz butane, bouses de vache, résidus agricoles) ; - déterminer les liens entre la consommation en combustibles domestiques ligneux et les variables suivantes : o socio économie du milieu (revenus et taille des ménages); o disponibilité locale de combustibles ; o équipements de cuisson utilisés ; o pratiques d usage des combustibles ; o mode d approvisionnement (achat / collecte). 13

14 CHAPITRE III. METHODOLOGIE La méthodologie utilisée détermine la démarche suivie et les moyens déployés pour mener à bien cette étude. Elle a permis de mieux atteindre les objectifs fixés. Elle est basée, de façon logique, sur quatre (4) phases essentielles. - une phase exploratoire qui, pour l essentiel, constitue en une revue documentaire des différentes études déjà réalisées dans le domaine de l évaluation de la consommation en combustibles domestiques. - une phase de terrain et de collecte qui consiste à l élaboration d un dispositif de recherche. Il s agit de procéder à une étude exploratoire du champ d étude, au choix des unités à enquêter auxquelles sont administrés des outils tels que les questionnaires -. une phase de traitement et d analyse des données recueillies. Celle-ci constitue l essentielle de l étude. - Une phase d exploitation et d analyse des données ayant permis de formuler des recommandations. Ces différentes phases identifiées feront l objet de détails ci dessous : I. La phase exploratoire Comme toute investigation scientifique, cette étude est partie d informations existantes avant de s inscrire dans la perspective d une nouvelle production de la connaissance. Cette phase a consisté à : - collecter et analyser les informations sur le sujet, à savoir les rapports et les études déjà réalisées ; - réaliser des entretiens avec des institutions partenaires au niveau national (SIE, Division des combustibles domestiques ) dans le but de recueillir leurs préoccupations, avis et suggestions. - réaliser des entretiens avec des institutions partenaires au niveau local (Conseil régional, Agence régionale de développement, Service des statistiques, Service des eaux et forêts, la Chambre des métiers, les Conseils ruraux ) à l effet de faire le point sur l échantillon à prendre pour évaluer la consommation en combustibles domestiques dans la région de Fatick. Les rapports et documents obtenus ont permis, en plus des échanges avec des ressources et institutions partenaires, de mieux cerner les contours de l étude et d évaluer la pertinence de la stratégie développée. 14

15 II. La phase de terrain Cette phase a permis de collecter des données quantitatives et qualitatives, permettant d estimer la consommation en combustibles domestiques (bois de chauffe, charbon de bois, gaz, autres combustibles). Dans ce cadre, un certain nombre d outils tels que des questionnaires, ont été élaborés et administrés. II.1 Les outils de collecte de données (les questionnaires) Les outils de collecte de données utilisés sont les questionnaires (voir annexes). Ils sont en rapport avec les postulats de départ. Cette option a permis de produire deux questionnaires à partir desquels il est relativement aisé de faire un traitement de l information. Il s agit : - d un questionnaire sur la consommation en combustibles (bois de chauffe, charbon de bois, gaz) - d un questionnaire sur les usages productifs (boulangeries traditionnelles, fumage de poisson ) L approche quantitative a permis de procéder à des appréciations du niveau de consommation des ménages et des activités à usage productif en charbon de bois, bois de chauffe, gaz et autres combustibles domestiques utilisés. En outre, les questionnaires ont permis : - d évaluer la consommation en combustibles domestiques ligneux (bois de chauffe et charbon de bois) pour les ménages et pour les activités économiques ; - d évaluer la consommation des autres combustibles utilisés (gaz butane, bouse de vache, résidus agricoles) ; - déterminer les modes de consommation (pratiques d usage des combustibles) ; - d identifier les équipements de cuisson utilisés et leur taux de pénétration ; - déterminer les modes d approvisionnement (achat collecte). II. 2. L échantillonnage Le processus d échantillonnage a consisté en une division géographique de la région de Fatick ainsi qu un sondage des ménages. 15

16 - Répartition géographique Dans le cadre de l étude, il a fallu choisir un échantillon aussi représentatif que possible des ménages, afin de pouvoir aboutir à des conclusions sur les caractéristiques de ces derniers. De ce fait, la région a été divisée en trois zones écologiquement différentes (voir la carte cidessous). Il s agit de : - la zone 1 : département de Foundiougne qui est la zone la plus riche en ressources forestières, - la zone 2 : le département de Fatick qui constitue la zone intermédiaire - la Zone 3 : le département de Gossas qui est la zone la moins boisée. - Sondage La méthode de sondage utilisé pour estimer la consommation en combustibles domestiques dans la région de Fatick est à mi - chemin entre la méthode par strate et celle dite méthode de sondage aléatoire. - les strates sont constituées des zones éco - géographiques (les 3 départements) et du milieu de résident (rural et urbain), - la taille globale de l échantillon est déterminée en fonction des ressources financières disponibles et du temps. Ainsi a-t-elle couvert un peu plus de 2% des ménages, soit 1570 ménages, - le nombre de ménages à enquêter, au sein de chaque strate, est choisi proportionnellement au nombre de ménages total de la strate, 16

17 - le choix des localités à enquêter dans chaque strate est aléatoire, - le choix des ménages à enquêter est aléatoire à l intérieur de chaque localité, une fois la taille de l échantillon choisie. Voir le tableau suivant pour avoir plus de détails sur la répartition de l échantillonnage Tableau 1 : Échantillon par zone Départements Nombre de ménages à Nombre de ménages à enquêter en zone urbaine enquêter en zone rurale Fatick Gossas Foundiougne Total Le sondage sur les activités à usages productifs (boulangers, forgerons, fumage de poisson etc.) obéit à la méthode décrite ci-dessus. Une visite in situ est réalisée pour avoir une idée de la consommation en combustibles domestiques de certaines de ces activités. Les données obtenues ont fait l objet de comparaison avec les données d enquêtes. II. 3. La pré enquête Avant le démarrage de la collecte des données, une pré enquête a été réalisée. Ce contact exploratoire avec le milieu d étude a été une occasion de s imprégner des réalités des localités ciblées, mais aussi d identifier les questions à ne pas occulter. Cette pré enquête a duré une journée. La pré enquête a permis de tester la pertinence des outils élaborés. II.4. Le déroulement des enquêtes C est une démarche systématique de collecte d informations auprès des ménages et des usages productifs. Cette phase consiste à la collecte de données sur le terrain, à l administration des questionnaires sur le terrain. 17

18 Ainsi vingt (20) enquêteurs ont été recrutés et formés pour assurer le travail de collecte de données. La durée totale de la prestation pour chaque enquêteur est de 15 jours, y compris la formation. Deux équipes de superviseurs ont encadré les enquêteurs durant toute la durée d enquête. Les superviseurs sont chargés de s assurer du bon déroulement de l enquête et de la qualité des données recueillies. L administration des questionnaires est faite en parallèle avec des enquêtes pesées qui ont permis d avoir plus d exactitudes sur les quantités consommées. III. Traitement et analyse des données Cette phase est consacrée au traitement et à l organisation de l ensemble des informations. Ces tâches permettent, à partir d une approche logique, de procéder à leur analyse qui conduit vers les résultats. Les données sont traitées par deux (2) logiciels performants et appropriés (SPSS - EXCEL). L exploitation des données par ces logiciels a permis de dégager des tableaux et des graphiques pour une meilleure visibilité de la réalité et des résultats. III.1. Méthode de traitement utilisée La méthode utilisée pour le traitement des données collectées a consisté à repartir les ménages en classes les plus homogènes possibles vis-à-vis de la consommation en combustibles domestiques. Il s agit, d une part de distinguer les ménages suivant des critères qui sont susceptibles d influencer la consommation et d autre part d approcher des valeurs de moyennes proches de la réalité. Les critères de classification suivants sont choisis: 1. La zone d habitation : zone rurale ou zone urbaine La zone d habitation a une influence très importante sur le mode, le niveau et la structure de consommation des ménages en combustibles domestiques. En effet, si on se réfère aux enquêtes réalisées par certains comme le SEMIS «étude sur les énergies domestiques au Sénégal 1998», on note que le mode d usage des combustibles domestiques diffère selon la zone d habitation (zone urbaine - zone rurale). 2. Le niveau de revenu du ménage 18

19 Le niveau de revenu influe sur le recours à un type de combustible utilisé lorsqu il est disponible. En effet, le choix du type de combustible pour la consommation d un ménage dépend du milieu d habitation (rural, urbain), mais aussi et surtout du revenu. 3. La taille du ménage La taille du ménage influe substantiellement sur le niveau de consommation. En effet, les ménages qui comptent plus de ont tendance à consommer plus de combustibles, d où la classification des ménages suivant le nombre de pour mieux appréhender les impacts de ce critère sur la consommation. 4. Le mode de consommation : combustible unique, combustible principale, combustibles secondaire. Le mode de consommation qui est une pratique à usage par les ménages des combustibles domestiques peut influer largement sur la quantité utilisée pour chaque type de combustibles. En effet, les ménages qui ont comme combustible principal le bois ont tendance à utiliser plus de bois que les ménages qui l utilisent secondairement. Ceci pousse à considérer ce facteur comme déterminant qui influe sur les quantités totales consommées par types de combustibles. Les tableaux réalisés 1. la classification des ménages par zone - zone rurale - zone urbaine 2. la classification des ménages par revenu dans chaque zone suivant leur nombre de (mois de 5 5 à à à 20 plus de 20 ) 3. la classification des ménages par pratique d usage pour chaque revenu et chaque classe de ménage dans chaque zone (ceci constitue les classes ou strates). Données recherchées : Consommation = Annotation Combustibles : i = 1.I ; Mode de consommation : j = 1.J ; Groupe de ménages : m = 1.M ; Classe de revenus : k = 1.K ; Cons_moy = consommation moyenne de combustible (i) dans un mode de consommation (j) de groupe de ménage (m) de classe de revenu (k). 19

20 CHAPITRE IV. DONNEES DE BASE SUR LES MENAGES I. Taille des ménages Les ménages de la région de Fatick sont repartis en 5 groupes selon le nombre de résidents dans le ménage. Il s agit : - Groupe 1 : les ménages qui comptent moins de 5 - Groupe 2 : les ménages qui comptent 5 à 10 - Groupe 3 : les ménages qui comptent 10 à 15 - Groupe 4 : les ménages qui comptent 15 à 20 - Groupe 5 : les ménages qui comptent plus de 20 45,00% 40,00% 35,00% 30,00% 25,00% 20,00% 15,00% 10,00% 5,00% 0,00% Figure 1 : Classification des ménages selon le nombre de moins de 5 5 à á á 20 plus de 20 Urbaine 6,70% 38,76% 31,10% 15,79% 7,66% Rurale 4,26% 32,72% 34,71% 15,81% 12,50% Régionale 4,59% 33,52% 34,23% 15,81% 11,85% Les ménages appartenant aux groupes 2 et 3 prédominent avec des pourcentages de : - 69,86 % en milieu urbain, - 67,4 % en milieu rural, - 67,75% au niveau régional (Voir figure 1). Les ménages de moins de 5 constituent les ménages les moins représentés, ils représentent environ 5%. Le nombre de composant les ménages de la région de Fatick oscillent autour de 12 par ménage. La taille moyenne des ménages varie selon les zones. Elle est de : - 11 en zone urbaine 20

21 - 13 en zone rurale Le tableau suivant montre les nombres moyens de par groupe de ménages au niveau régional et selon les zones. Nombre moyens de dans chaque groupe de ménages Nombres moyens de par groupe de ménages Groupes de ménages Zone urbaine Zone rurale Régionale Moins de à à à Plus de La figure 2 ci-dessous démontre la pertinence d un des critères de classification surtout pour le combustible bois qui est plus utilisé dans la zone «La taille du ménage influence le niveau de consommation. En effet, les ménages qui comptent plus de ont tendance à consommer plus de combustible» Figure 2: Consommation journalière en Kg en COD suivant les groupes de ménages 8 Cons. journalière en COD Cons.par jour en kg GAZ CHARBON DE BOIS 0 BOIS moins de 5 10 á 15 plus de 20 5 à á 20 Groupes de ménages 21

22 II. Les activités des ménages Les enquêtes montrent la diversification des activités des ménages. Les principales activités sont : l agriculture, le commerce et les autres activités réunies que sont en général l artisanat (menuisiers, maçons, mécaniciens, tôliers, plombiers, tailleurs, boulangers,.), l enseignement (professeur, vacataire, volontaire), le fumage de poisson, le gardiennage. - En milieu urbain, l artisanat et l enseignement représentent les principales activités et sources de revenus. - En milieu rural, 65% des ménages ont comme activité principale l agriculture et 50% des revenus viennent de cette activité. En termes de genre, les femmes s investissent particulièrement dans le fumage de poisson et le petit commerce. Toutefois, les femmes justifient le faible niveau d activités dans ces domaines par l absence ou l insuffisance de moyens financiers et d appui technique. Les deux tableaux ci-dessous illustrent les domaines d activités et les sources de revenus des ménages de la région. Tableau 2 : Activités développées par les ménages Zone Agricul ture Ele vage Pêche Com merce Activités liées à la forêt I. Taux d électrification Autres Urbaine 26,79% 1,44% 1,91% 21,53% 0,48% 47,85% Rurale 64,73% 2,20% 7,06% 6,83% 0,15% 19,03% Région 59,68% 2,10% 6,37% 8,79% 0,19% 22,87% Tableau 3 : Activités génératrices de revenus Zone Agricul ture Ele vage Pêche Com merce Autres Urbaine 17,22 4,78 1,44 22,49 54,07 Rurale 51,95 3,89 7,20 10,73 26,23 Région 47,33 4,01 6,43 12,29 29,94 III. Revenus des ménages III.1. Distribution des classes de revenu des ménages Il est en général difficile de cerner les niveaux de revenu, à cause des réticences que les ménages éprouvent à déclarer leur budget. Au cours de l'enquête, quelques éléments d appréciation ont permis d avoir des indications sur les revenus annuels des ménages. La figure 3 ci dessous la répartition des ménages selon les classes de revenus. 22

23 Figure 3 : Pourcentage des ménages dans chaque classe de revenus urbaine rurale Régionale 65,6 20,3 23,1 41,6 37,9 6,7 6,6 7,7 6,6 18,6 7,2 21,0 6,2 6,7 6,5 5,6 5,7 6,6 moins à à à à plus Les ménages qui ont un revenu de plus de FCFA pris isolément sont assez représentatifs. La figure 3 sur la répartition des ménages selon les classes de revenus montre que 65,5 % des ménages urbains et 37,5% des ménages ruraux ont un revenu de plus de FCFA. En zone urbaine, l ensemble des classes de revenus de moins de FCFA représentent 34,5% avec des pourcentages par classe qui varient de 6 à 8%. En zone rurale, les ménages qui se situent dans les classes de revenu de moins de FCFA représentent 62,1% des ménages ruraux. III.2. Influence du niveau de revenus sur les consommations en combustibles domestiques L aspect qualitatif (pratique d usage) de la consommation en combustibles domestiques est privilégié dans cette partie. Ainsi, il s agit de constater les types d énergies les plus utilisées selon les classes de revenus identifiés. Figures 4, 5, 6 Corrélations entre revenu et niveau de consommation des combustibles (bois, charbon, gaz) suivant les zones 23

24 Les figures ci dessus montrent les corrélations entre le revenu, le choix et niveau de consommation des combustibles par les ménages. Les ménages qui ont des revenus élevés ont tendance à utiliser moins de bois et plus de gaz (voir les figures suivantes). Ceci confirme Les figures ci dessus montrent les corrélations entre le revenu, le choix et niveau de consommation des combustibles bles par les ménages. Les ménages qui ont des revenus élevés ont tendance à utiliser moins de bois et plus de gaz (voir les figures suivantes). Ceci confirme Les figures ci dessus montrent les corrélations entre le revenu, le choix et niveau de consommation des combustibles par les ménages. Les ménages qui ont des revenus élevés ont tendance à utiliser moins de bois et plus de gaz (voir les figures suivantes). Ceci confirme l une des hypothèses de départ «le choix du type de combustible pour la consommation d un ménage dépend du milieu d habitation (rural, urbain), mais aussi et surtout du revenu» IV. Taux d électrification En termes d accès à l électricité, le taux global dans la région de Fatick est de 41,46%. Le taux d électrification est de 80,86% en zone urbaine et de 35, 42 % en zone rurale (voir la figure ci dessous). Il ressort de la figure 7 que le niveau d électrification est différent selon les départements. Si on prend l exemple du département de Gossas, il enregistre le taux d électrification rurale le plus élevé et un taux faible d électrification au niveau urbain. À l heure actuelle, le taux d électrification rurale à Fatick est largement supérieur à la moyenne nationale qui est environ de 20%. 24

25 Figure 7 : Taux d électrification 82,22 70,37 82,61 80,86 32,15 48,87 33,59 35,42 41,46 Fatick Gossas Foundiougne taux global urbain Fatick Gossas Foundiougne taux global rural taux global régional urbaine rurale régional V. Mode de consommation en combustibles domestiques V. 1. Taux d utilisation des combustibles Figure 8, 9,10 Taux d utilisation des combustibles par les ménages suivant les zones Figure 8 : Taux d'utiliusation des combustibles (niveau régional) 91,77% 58,57% 31,03% 6,50% GAZ CHARBON DE BOIS BOIS DE CHAUFFE AUTRES 25

26 Il ressort des résultats d enquêtes sur la consommation des ménages que les taux d utilisation des combustibles sont différents. La figure 8 ci-dessus montre que le combustible le plus utilisé par les ménages est le bois (91,77% des ménages de la région l utilisent). Ensuite vient le gaz (58,57% des ménages de la région l utilisent). Excepté les autres combustibles (bouse de vache, résidus agricoles ) le charbon de bois constitue le combustible le moins utilisé dans la région (31, 03% des ménages l utilisent). Les taux d utilisation des combustibles varient en fonction des milieux (milieu rural, milieu urbain). Les figures 9 et 10 ci-dessus montrent les disparités entre zone rurale et zone urbaine. V. 2. Mode de consommation des combustibles Le mode de consommation est la manière dont les ménages utilisent les combustibles en combinaison ou en unique. Les figures ci dessous illustrent les pourcentages par mode de consommation. Figure 11, 12,13 : Mode de consommation des combustibles suivants les zones 26

27 74% des ménages de la région de Fatick associent au moins deux combustibles pour la cuisson de leurs aliments (voir figure 11). Des disparités sont notées entre zone urbaine et zone rurale : - 94% des ménages urbains combinent au moins 2 combustibles - 71% des ménages ruraux associent au moins 2 combustibles Les ménages qui utilisent un seul combustible sont peu représentatifs. Ils représentent 6% des ménages ruraux et 29% des ménages urbains (voir figures 12 et 13). L utilisation de plusieurs combustibles s accompagne d une amélioration du confort des ménages qui disposent de plusieurs solutions pour répondre à leurs besoins en énergie domestiques. V. 3. Les pratiques d usage des combustibles Les pratiques d usage des combustibles font référence à la manière dont les combustibles sont utilisés suivant les modes de consommation. Plus de 90% des ménages de la région de Fatick utilisent les combustibles d origine ligneuse pour la cuisson de leurs aliments. Ceci constitue un facteur déterminant pour la dégradation des ressources forestières. Les figures 14,15,16,17,18,19,20,21,22,23,24,25 suivantes déterminent la répartition des combustibles suivant les pratiques d utilisation. Figure 14, 15,16 : Combustibles uniques le groupe de ménages utilisant un seul combustible pour la cuisson des aliments, le bois prédomine avec un taux global d utilisation d un peu plus de 90% (voir figure 14). Ce taux est de moins de 50% en zone urbaine et plus de 90% en zone rurale (voir figures 15 et 16). Les enquêtés ont montré que le bois est utilisé comme combustible principal (voir figure 17). Seuls 14 % des ménages l utilisent secondairement (voir figure 20). 27

28 En ce qui concerne le groupe de ménages utilisant un seul combustible pour la cuisson des aliments, le bois de chauffe prédomine avec un taux global d utilisation de 91% (voir figure 14). Ce taux est de moins de : - 47% en zone urbaine - 93% en zone rurale (voir figures 15 et 16). Figure 17, 18, 19 Combustibles principaux Figure 20, 21, 22 Combustibles secondaires Figure 23, 24, 25 Combustibles tertiaires 28

29 Pour les groupes de ménages utilisant au moins deux combustibles pour la cuisson des aliments : - Le bois est le principal combustible utilisé (voir figure 17, 18, 19) seuls 14% de ces ménages l utilisent secondairement (voir figure 20, 21,22), - Le taux global d utilisation de gaz est de 16% comme combustible principal, 59% comme combustible secondaire et 27% comme combustible tertiaire. - Le taux global d utilisation du charbon comme combustible principal est faible par rapport au bois et gaz. Il est de 5%. Cependant 21% des ménages l utilisent comme combustible secondaire et 60% comme troisième combustible. 29

30 CHAPITRE V. LES ESTIMATIONS DE LA CONSOMMATION EN COMBUSTIBLES DOMESTIQUES I. Consommations moyennes journalières des combustibles Pour satisfaire les besoins en énergie de cuisson, 74% des ménages de la région de Fatick associent au moins deux combustibles (voir figure 11). Le tableau suivant illustre les consommations moyennes des combustibles suivant les modes d utilisation dans chaque zone (urbaine, rurale). Tableau 4 : Consommation moyenne journalière en kilogramme des ménages selon les modes d utilisation des combustibles Zone urbain Saison sèche saison hivernale combustibles Unique Principale Secondaire Tertiaire Unique Principale Secondaire Tertiaire Bois 8 5,08 4,07 2,72 8 4,91 4,15 2,04 Charbon 0 3,78 2,62 2,11 0 4,03 2,25 2,21 Gaz 0,73 0,5 0,32 0,26 0,73 0,54 0,35 0,3 Autres 0 0 2, Bois 5,55 4,83 3,54 2,94 5,81 5 3,9 2,88 Rural Charbon 2 2,97 1,77 1,54 2 2,93 1,92 1,62 Gaz 0,56 0,48 0,32 0,24 0,56 0,52 0,34 0,24 Autres 3,25 3,08 3,88 5,34 2,25 2 1,42 1,5 Au regard des données sur les consommations moyennes des combustibles selon les modes d usage (voir tableau ci dessous) et sur les consommations moyennes par pratique d usage pour chaque groupe de ménage dans chaque classe de revenu dans chaque zone (voir annexes 1,3,5,7,9,11,13,15,13,19,21,23) on constate que : - l utilisation d un ou des combustibles d appoint ne fait presque pas diminuer la consommation en combustible principal, - l utilisation de plusieurs combustibles ne fait qu accroître les consommations globales d énergie, - la consommation en bois de chauffe baisse en saison sèche contrairement aux consommations en charbon de bois et gaz qui augmentent, 30

31 - la consommation moyenne en bois de chauffe par ménage est plus importante quand il est associé au gaz que quand il est associé au charbon de bois, - le charbon est moins consommé quand il est combiné avec le gaz - la consommation moyenne en charbon de bois et en bois de chauffe est moins importante lorsque le gaz est utilisé comme combustible principal (voir annexes) - la consommation moyenne en bois, combustible le plus utilisés par les ménages (70,33% des ménages urbains 95,66% des ménages ruraux utilisent le bois) augmentent en fonction de la taille des ménages (voir tableaux ci-dessous). Tableau 5 : Consommation moyenne par ménage pour chaque combustible dans chaque classe de ménage (Zone rurale) classes de ménages moins de 5 5 à à à 20 plus de 20 combustibles Cons. Moyenne saison saison sèche hivernale Bois 2,77 2,85 Charbon 1,6 1,7 Gaz 0,36 0,36 Autres 3,25 0 Bois 3,95 4,23 Charbon 1,95 2 Gaz 0,36 0,38 Autres 5,14 0,25 Bois 4,41 4,62 Charbon 1,92 1,97 Gaz 0,36 0,37 Autres 4,71 1,88 Bois 5,78 5,96 Charbon 1,87 1,95 Gaz 0,34 0,36 Autres 6,82 1,88 Bois 7,06 7,44 Charbon 1,65 1,85 Gaz 0,36 0,4 Autres 4,21 2 Tableau 6 : Consommation moyenne par ménage pour chaque combustible dans chaque classe de ménage (Zone urbaines) classes de ménages combustibles moins de 5 5 à à à 20 plus de 20 Cons. Moyenne saison saison sèche hivernale Bois 3,33 3,17 Charbon 1,62 1,83 Gaz 0,34 0,34 Autres 0 0 Bois 3,7 3,27 Charbon 2,19 2,22 Gaz 0,43 0,45 Autres 0 0 Bois 5,52 5,37 Charbon 2,51 2,75 Gaz 0,38 0,41 Autres 2,33 2 Bois 5,26 5,18 Charbon 2,29 2,46 Gaz 0,35 0,36 Autres 2 2 Bois 6,98 6,86 Charbon 2,97 2,69 Gaz 0,45 0,58 Autres

32 II. Consommations suivant les zones Les consommations moyennes en combustibles domestiques d origine ligneuse (bois de chauffe et charbon de bois) sont moins élevées dans le département de Gossas que dans les deux autres départements (voir le tableau suivant sur les consommations suivant les zones et les localités). Cela se justifie par le fait que ce département constitue la zone la moins boisée de la région. Les ressources forestières sont moins accessibles dans ce département. Par contre, cela est compensé par l utilisation du gaz. Le département de Foundiougne est la zone la plus riche en ressources forestières. Cependant les difficultés liées à l accès à la ressource et au transport constituent les problèmes d approvisionnement en combustibles domestiques ligneux dans la zone. Le tableau ci-dessous illustre les disparités entre les consommations moyennes journalières par ménage pour chaque combustible dans chaque département et dans chaque zone. Tableau 7 : Consommations moyennes par jour par ménage pour chaque combustible suivant le département et la zone consommation moyenne suivant les zones et les localités Saison sèche Saison hivernale Zone Département Gaz Charbon Bois Gaz Charbon Bois Fatick 0,46 1,97 5,18 0,50 1,93 5,35 Gossas 0,41 1,25 3,03 0,47 1,53 2,73 urbaine Foundiougne 0,37 2,64 4,66 0,41 2,89 4,64 Fatick 0,35 2,31 5,27 0,36 2,32 5,31 Gossas 0,39 1,14 4,51 0,47 1,35 4,65 rurale Foundiougne 0,34 1,78 5,38 0,37 1,91 5,53 III. Estimation des consommations en combustibles domestiques Les sources d approvisionnement en combustibles domestiques ligneux dans la région sont variées : I.1. le bois de chauffe Le bois reste la principale source d énergie domestique aussi bien en milieu rural qu en milieu urbain. La quantité moyenne en bois consommée par ménage est plus élevée que les quantités 32

33 moyennes consommées pour le charbon de bois et le gaz (voir les tableaux suivants sur les consommations journalières en combustibles domestiques). Le bois de feu est utilisé dans une forte proportion par les ménages ruraux et urbains pour la cuisson des aliments. Cela se justifie en partie par le fait que le bois est le combustible le moins cher et reste encore suffisamment disponible. Tableau 8 : Consommations moyennes journalières en kilogramme par ménage (zone urbaine) Combustibles Consommation Moyenne Saison sèche Saison hivernale Bois de chauffe 4,95 4,77 Charbon de bois 2,32 2,39 Gaz 0,39 0,43 Autres 2,44 2 Tableau 9 : Consommations moyennes journalières en kilogramme par ménage (zone rurale) Combustibles Consommation Moyenne Saison sèche Saison hivernale Bois de chauffe 4,8 5,02 Charbon de bois 1,8 1,9 Gaz 0,36 0,37 Autres 5,83 1,5 La consommation totale annuelle en bois dans la région pour la consommation des ménages s élève à ,04 tonnes. Elle est de : ,05 tonnes en milieu rural soit 90,67 % de la consommation totale régionale annuelle ; ,99 tonnes en milieu urbain 9,33% de la consommation totale régionale annuelle. Le tableau ci-dessous illustre les consommations totales pour chaque combustible ; Tableau 10 : Consommations totales annuelles en tonnes Combustibles Zones Urbaine Rurale Régionale Gaz 1543, , ,58 Charbon 5334, , ,22 Bois 12352, , ,04 Autres 195, , ,47 33

34 Outre, la cuisson domestique, le bois de feu est le combustible de choix dans l artisanat (voir tableau ci-dessous). Les usages productifs utilisateurs de bois sont en particulier : - les boulangeries traditionnelles, - les fours de fumage de poisson, - Les dibiteries. Le tableau suivant montre les consommations journalières en bois des activités à usages productifs notamment les boulangeries traditionnelles et les fours de fumage de poissons. Tableau 11 : Consommations moyennes journalières en kilogramme (activités à usage Activités Equipements Combustibles utilisés Fumage de poisson Boulangerie Four traditionnel Four amélioré Boulangerie traditionnelle Quantités moyenne utilisées par jours Productif) Mode d'approvisionn ement Remarques Bois 893 kg Achat La pénurie de combustibles bloque souvent l activitè La présence de cette activité dans Bois 446,5 kg la zone a contribué fortement à la dégradation de l environnement Bois 208 kg Achat Le bois de chauffe devient inaccessible dans la zone L approvisionnment en combustible devient difficile à cause de la surexploitation. La rareté du bois de chauffe ralentit parfois l activitès Les équipements utilisés font gaspiller beaucoup de bois I.2. Le charbon de bois Le charbon de bois est généralement utilisé en complément avec les autres combustibles (bois de chauffe et gaz). Globalement 0,13% des ménages de la région l utilisent comme combustible unique et 3,89% comme combustible principal. Ces taux sont respectivement de : - 0,15% et 2,06 % en milieu rural, - 0% et 15,79% en milieu urbain. La cherté et parfois la rareté du charbon de bois surtout en milieu rural justifient, selon les ménages de la région, les faibles taux d utilisation du charbon comme combustible unique ou principal. Toutefois, les difficultés d accès au bois en saison hivernale font augmenter la consommation en charbon bois et en gaz pendant cette saison (voir tableau 8et 9). 34

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