BCE : «et croyez-moi, ce sera suffisant»

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "BCE : «et croyez-moi, ce sera suffisant»"

Transcription

1 Aperiodique n 16/ mars 2016 BCE : «et croyez-moi, ce sera suffisant» La BCE a annoncé qu elle augmentait le montant du QE de 20 Mds EUR par mois et qu elle ajoutait certaines obligations d entreprises à la liste des actifs éligibles. Elle a également abaissé ses trois taux directeurs (de 5 pdb à 0% pour le taux de refinancement, de 10 pdb à -0,40% pour le taux de dépôt et de 5 pdb à 0,25% pour le taux de prêt marginal). La principale mesure, selon nous, est la mise en place d une nouvelle série de TLTROs assorties de conditions favorables à partir du mois de juin. La BCE semble avoir réorienté le cœur de sa politique d une politique de dévaluation du cours de change et d assouplissement quantitatif vers un assouplissement sur le crédit le crédit bancaire avec les TLTROs et l amélioration des conditions pour les entreprises avec le nouveau programme d achat d obligations d entreprises (ou CSPP pour corporate sector purchase programme). Cette décision, bien qu elle soutienne relativement peu le sentiment de marché, pourrait s avérer plus efficace pour soutenir l économie de la zone euro à moyen terme. Nous continuons à penser qu un tel assouplissement n était pas justifié par la situation économique actuelle : les projections macroéconomiques de la BCE montrent une inquiétude croissante à propos des effets de second tour de la baisse des cours du pétrole sur l inflation sous-jacente. Cette accélération du QE pourrait nécessiter un nouvel assouplissement des modalités concernant les achats d actifs. Nous manquons d informations détaillées à propos du CSPP et espérons que la BCE abordera le marché des obligations d entreprises avec prudence. La réaction des marchés à ces annonces et en particulier à l intention affichée par la BCE de ne pas assouplir davantage sa politique monétaire à l avenir a été négative. Nous sommes convaincus que la BCE souhaite et peut assouplir davantage, mais nous partageons le point de vue de la BCE selon lequel la zone euro n a pas besoin d un assouplissement supplémentaire dans un avenir prévisible. La BCE a annoncé six nouvelles mesures de politique monétaire Le taux d intérêt des opérations principales de refinancement de l Eurosystème est abaissé de 5 pdb, à 0,00%, à partir de l opération devant être réglée le 16 mars Le taux d intérêt de la facilité de prêt marginal est réduit de 5 pdb, à 0,25%, avec effet au 16 mars Le taux d intérêt de la facilité de dépôt est abaissé de 10 pdb, à -0,40%, avec effet au 16 mars Les achats mensuels au titre du programme d achats d actifs seront portés à 80 milliards d euros à partir d avril. Des obligations bien notées (investment grade) libellées en euros émises par des sociétés non bancaires établies dans la zone euro seront ajoutées à la liste des actifs éligibles aux achats réguliers. Une nouvelle série de quatre opérations de refinancement à plus long terme ciblées (TLTRO II), toutes d une durée de quatre ans, sera lancée à compter de juin Les taux d emprunt lors de ces opérations pourront être aussi bas que le taux d intérêt de la facilité de dépôt. onomiques Groupe s-economiques.credit-agricole.com

2 Ces mesures, qui vont au-delà de ce qu attendaient les marchés (nous y compris), sont destinées à répondre aux inquiétudes réitérées de la BCE sur l économie de la zone euro. Les prévisions de croissance ont été abaissées de 1,7% (chiffre de décembre) à 1,4% pour 2016 et de 1,9% à 1,7% pour 2017, tandis que les prévisions d inflation ont été abaissées de 1,0% à 0,1% pour 2016 et de 1,6% à 1,3% pour Pire encore, la BCE a ramené ses prévisions d inflation sous-jacente de 1,3% à 1,1% pour 2016 et de 1,6% à 1,3% pour Dernier point, la BCE prévoit une inflation de seulement 1,6% en Alors que la BCE s était montrée trop optimiste ces dernières années, ses prévisions d inflation sont désormais plus proches des nôtres. Le service de presse de la BCE a indiqué que ces projections n intégraient que partiellement l effet des mesures annoncées ce mois-ci. Les mesures conventionnelles : les taux La baisse du taux de la facilité de prêt marginal n aura guère d impact sur quoi que ce soit. De nos jours, ce taux n intéresse plus personne. La baisse de 10 pdb du taux de la facilité de dépôt était largement attendue. Nous pensons que cette baisse reste avant tout un instrument de la guerre des changes ; elle permet d abaisser légèrement l ensemble de la courbe des taux, mais son but principal est d éliminer les pressions haussières sur l euro. Comme anticipé, cela n aura pas beaucoup d effet dans un avenir immédiat, mais l euro aurait probablement rebondi beaucoup plus haut si la BCE n avait pas abaissé ce taux. La baisse de taux de refinancement ne devrait avoir qu un effet limité. Nous avions espéré une baisse en décembre dernier : nous ne pensons pas qu il existe de limite basse pour le taux de refinancement et continuons à penser que la BCE aurait dû l abaisser parallèlement au taux de dépôt : de 10 pdb en décembre et de 10 pdb ce mois-ci. Le taux de refinancement n a qu un impact très limité sur le marché monétaire (en effet, l Eonia suit le taux de dépôt dès que l excès de liquidité dépasse 300 Mds EUR) et n a par conséquent aucun impact sur le taux de change. Nous voyons deux points positifs dans la baisse du taux de refinancement : cette baisse est un signal de politique monétaire qui devrait dès lors soutenir le sentiment de marché ; elle abaisse, ne serait-ce qu à la marge, le coût des opérations de refinancement des banques. L aspect négatif est que la baisse du taux de refinancement se fait au détriment de la mise en place d un système de dépôt à deux vitesses, ce qui accrédite un peu plus l idée selon laquelle la BCE pense qu elle a atteint le niveau plancher de ses taux directeurs : Mario Draghi a tenu un discours ambigu sur l éventualité de nouvelles baisses des taux : il a affirmé que, dans son analyse actuelle, la BCE ne s attendait pas à abaisser davantage les taux et a ajouté que la BCE ne pouvait pas abaisser les taux à des niveaux tels que cela mettrait les banques à mal. Il a cependant ajouté que la position de la BCE sur l évolution des taux pouvait changer si de nouveaux éléments apparaissent. Nous comprenons cette ambiguïté : le Conseil des gouverneurs qui s attendait vraisemblablement à cette question n a pas voulu s engager à baisser les taux davantage, mais Mario Draghi ne souhaitait pas exclure cette possibilité, quel que soit le contexte. Le point le plus important, selon nous, est que la BCE a écarté la possibilité d un système de dépôt à deux vitesses. De fait, la BCE ne pourra pas abaisser davantage le taux de dépôt sans mettre en place un système destiné à réduire le coût de cette baisse pour les banques. En définitive, de nouvelles baisses de taux restent possibles, mais la probabilité d un tel scénario a clairement diminué. Les mesures non (1 sur 2) : le QE+ conventionnelles La BCE a décidé d augmenter le montant mensuel de ses achats d actifs de 20 Mds EUR. Nous ne considérons pas que cette mesure soit bénéfique pour l économie de la zone euro. En effet, l effet positif de l augmentation de la liquidité sera contrebalancé par une nouvelle dégradation du marché des obligations souveraines, avec des conséquences négatives pour le marché du repo (prise en pension de titres). Nous estimons par ailleurs que la BCE n a pas suffisamment assoupli les règles encadrant les achats d actifs : Elle a relevé le plafond de détention par émission à 50% pour les obligations supranationales. Elle a annoncé l ajout des obligations d entreprises à la liste des actifs éligibles : les 80 Mds EUR mensuels du QE peuvent donc désormais être composés d ABSPP, de CBPP 3, de PSPP et du nouveau programme, le CSPP (pour corporate sector purchase programme). N 16/ mars

3 Nous manquons encore d information sur le CSPP : la BCE va acheter «des obligations bien notées (investment grade) libellées en euros émises par des sociétés non bancaires établies dans la zone euro», mais a précisé que «l éligibilité des actifs qui seront achetés dans le cadre du CSPP [sera] sujette à d autres critères». Mario Draghi a ajouté que des comités de la BCE étudieraient les spécificités de ce programme. Nous ne savons pas encore si la BCE a l intention d acheter autant d obligations d entreprises qu elle le pourra ou si ce programme restera de faible taille (à l instar de l ABSPP) avec pour objectif d améliorer les conditions de financement des entreprises. Nous sommes enclins à penser que la BCE devrait se montrer prudente en entrant sur ce marché, qui n est pas très profond. Nous continuons à penser que la BCE assouplira à nouveau les modalités qui régissent les achats (afin de faciliter leur mise en œuvre rapide) et qu elle poursuivra ses achats jusqu en septembre 2017, dans la mesure où, en mars 2017, l inflation ne sera toujours pas en ligne avec le niveau de 2% à moyen terme. En conclusion, nous ne nous attendions pas à ce que la BCE augmente le montant de ses achats d actifs et ne sommes toujours pas convaincus de l intérêt de cette décision. Les mesures non conventionnelles (2 sur 2) : les TLTRO II La mise en place d une nouvelle série de TLTROs est, selon nous, la mesure qui aura de loin l impact le plus important sur l économie de la zone euro. La BCE va lancer quatre TLTROs entre juin 2016 et mars Les nouvelles TLTROs auront une maturité de quatre ans (la dernière, qui sera lancée en mars 2017, arrivera à échéance en mars 2021). Le taux de ces TLTROs sera fixe et égal au taux de refinancement au moment de leur lancement (0% actuellement). Les banques qui dépasseront leur objectif de prêts (l objectif étant égal au montant de prêts actuellement inscrit dans leurs comptes) se verront appliquer un taux plus bas : si elles dépassent leur objectif de 2,5%, le taux appliqué sera celui de la facilité de dépôt (-0,40% actuellement). Cela signifie que, si les banques augmentent leurs prêts au secteur privé, elles recevront une rémunération pour emprunter auprès de la BCE. Les banques ont la possibilité de basculer des TLTROs I vers les TLTROs II, ce qui signifie qu aucune banque ne sera obligée de rembourser les TLTROs I à l avance dès septembre 2016 (en raison d un éventuel non-respect de l objectif de prêts), dans la mesure où les établissements concernés auront la possibilité de basculer avant cette échéance sur le TLTRO II. Nous pensons que les TLTROs restent le meilleur instrument pour accroître le bilan de la BCE et soutenir le crédit bancaire sans nuire aux banques et sans créer de distorsion de marché excessive et qu ils devraient prouver leur efficacité à moyen terme pour l économie de la zone euro. Bilan de la BCE : évolution anticipée avant les annonces du mars de mars Bilan de la BCE : évolution envisageable après les annonces du mois de mars Md EUR Autres LTRO TLTRO ABSPP CBPP3 PSPP Prévision Md EUR Autres TLTRO ABSPP PSPP & CSPP LTRO TLTROII CBPP3 Prévision Jan-11 Jul-12 Jan-14 Jul-15 Jan-17 Jul-18 Source : BCE, Crédit Agricole CIB 1500 Jan-11 Jul-12 Jan-14 Jul-15 Jan-17 Jul-18 Source : BCE, Crédit Agricole CIB N 16/ mars

4 La BCE a-t-elle épuisé ses outils disponibles? Non. Il est vrai que la BCE semble être allée aussi loin qu elle le pouvait dans l environnement actuel, mais nous restons convaincus que les mesures qu elle vient d annoncer n ont pas été dictées par l environnement actuel. La réaction des marchés le jour de la réunion montre que ces derniers craignent que la BCE ait atteint les limites de son assouplissement : il est clair que la BCE ne veut pas abaisser davantage son taux de dépôt et, comme nous l avons déjà évoqué, nous pensons qu en l absence d un système de dépôts à deux vitesses, une baisse supplémentaire serait pénalisante pour les banques et nous pensons que la hausse du QE annoncée ce mois-ci est probablement à dernière à laquelle il faille s attendre. Nous continuons toutefois à penser que la BCE n a pas de limite (elle peut à nouveau baisser les taux, elle peut acheter davantage d actifs), mais qu elle n assouplira probablement pas davantage sa politique si l environnement général ne se dégrade pas fortement. Nous voyons cependant, dans les annonces du mois de mars, un changement important dans la position de la BCE : elle semble se focaliser moins sur le taux de change (via des baisses de taux et des mesures d assouplissement quantitatif) et davantage sur l assouplissement du crédit (via les TLTROs et les achats de titres d entreprises). Les marchés ont pu être déçus, ces dernières mesures apportant sans doute un soutien moins marqué au sentiment de marché, mais ce changement devrait s avérer bénéfique à moyen terme pour la zone euro. Nous devons à présent laisser les mesures de la BCE produire leurs effets. Nous fondons de grands espoirs sur la capacité des TLTROs II à améliorer les conditions de crédit dans la zone euro. Une fois de plus, nous sommes convaincus que la meilleure manière de soutenir la croissance et l inflation en zone euro est désormais entre les mains des gouvernements : les politiques structurelles et des politiques budgétaires calibrées pour soutenir la croissance restent la manière la plus simple et la plus efficace d améliorer la situation économique en zone euro. N 16/ mars

5 Crédit Agricole S.A. Études Économiques Groupe 12 place des Etats-Unis Montrouge Cedex Directeur de la Publication : Isabelle Job-Bazille - Rédacteur en chef : Armelle Sarda Documentation : Dominique Petit - Statistiques : Robin Mourier Secrétariat de rédaction : Véronique Champion Contact: publication.eco@credit-agricole-sa.fr Consultez les Etudes Economiques et abonnez-vous gratuitement à nos publications sur : Internet : ipad : application Etudes ECO disponible sur l App store Androïd : application Etudes ECO disponible sur Google Play Cette publication reflète l opinion de Crédit Agricole S.A. à la date de sa publication, sauf mention contraire (contributeurs extérieurs). Cette opinion est susceptible d être modifiée à tout moment sans notification. Elle est réalisée à titre purement informatif. Ni l information contenue, ni les analyses qui y sont exprimées ne constituent en aucune façon une offre de vente ou une sollicitation commerciale et ne sauraient engager la responsabilité du Crédit Agricole S.A. ou de l une de ses filiales ou d une Caisse Régionale. Crédit Agricole S.A. ne garantit ni l exactitude, ni l exhaustivité de ces opinions comme des sources d informations à partir desquelles elles ont été obtenues, bien que ces sources d informations soient réputées fiables. Ni Crédit Agricole S.A., ni une de ses filiales ou une Caisse Régionale, ne sauraient donc engager sa responsabilité au titre de la divulgation ou de l utilisation des informations contenues dans cette publication. No. 16/ mars

Taux d intérêt nominaux négatifs «Terra incognita»

Taux d intérêt nominaux négatifs «Terra incognita» Apériodique n 5/5 avril 5 Taux d intérêt nominaux négatifs Au vu de ses objectifs immédiats (baisse des taux d intérêt gouvernementaux et des primes de risque acquittées par les pays dits périphériques),

Plus en détail

Zone euro Indicateur d impact du QE

Zone euro Indicateur d impact du QE N 1/263 1 er septembre 21 Zone euro Indicateur d impact du Avec l annonce d un programme étendu d achats d actifs non stérilisés (quantitative easing, ), portant essentiellement sur des titres souverains,

Plus en détail

Le Comité de Bâle vous souhaite une belle et heureuse année 2013 Adoption du ratio de liquidité LCR

Le Comité de Bâle vous souhaite une belle et heureuse année 2013 Adoption du ratio de liquidité LCR David Benamou +33 1 84 16 03 61 david.benamou@axiom-ai.com Philip Hall +33 1 44 69 43 91 p.hall@axiom-ai.com Adrian Paturle +33 1 44 69 43 92 adrian.paturle@axiom-ai.com Le Comité de Bâle vous souhaite

Plus en détail

Présentation Macro-économique. Mai 2013

Présentation Macro-économique. Mai 2013 Présentation Macro-économique Mai 2013 1 Rendement réel des grandes catégories d actifs Janvier 2013 : le «sans risque» n était pas une option, il l est moins que jamais Rendement réel instantané 2,68%

Plus en détail

Compte rendu Cogefi Rendement Conférence téléphonique du 13/03/15 avec Lucile Combe (gérant)

Compte rendu Cogefi Rendement Conférence téléphonique du 13/03/15 avec Lucile Combe (gérant) Compte rendu Cogefi Rendement Conférence téléphonique du 13/03/15 avec Lucile Combe (gérant) Présentation Cogefi Gestion est la société de gestion, filiale à 100% de la maison mère Cogefi. Elle fait partie

Plus en détail

Changement de ton pour la BCE : des impacts sur le marché difficiles à prévoir. Directeur de la recherche économique de Natixis AM

Changement de ton pour la BCE : des impacts sur le marché difficiles à prévoir. Directeur de la recherche économique de Natixis AM FLASH MARCHÉS Changement de ton pour la BCE : des impacts sur le marché difficiles à prévoir Mario Draghi se donne les moyens Philippe Waechter Directeur de la recherche économique de Natixis AM Le ton

Plus en détail

FRANCE Immobilier résidentiel Évolutions récentes et perspectives 2015-2016

FRANCE Immobilier résidentiel Évolutions récentes et perspectives 2015-2016 Trimestriel n /231 17 juillet 2 FRANCE Immobilier résidentiel Évolutions récentes et perspectives 2-216 Reprise ou stabilisation? Des signaux de reprise du marché sont apparus ces derniers mois. Il ne

Plus en détail

GENERALI INVESTMENTS EUROPE GF FIDELITE FR0010113894 15 juin 2015

GENERALI INVESTMENTS EUROPE GF FIDELITE FR0010113894 15 juin 2015 Sur la période 11 mai 2015 au 10 juin 2015, la performance du fonds est en retrait de -1.04% par rapport à son indicateur de référence*. Néanmoins, depuis le début d année, GF Fidélité surperforme son

Plus en détail

Synthèse n 16, Février 2012. Financement de la croissance verte et orientation de la création monétaire

Synthèse n 16, Février 2012. Financement de la croissance verte et orientation de la création monétaire Synthèse n 16, Février 2012 Financement de la croissance verte et orientation de la création monétaire ----------- 1. Les investissements nécessaires à la transition vers un modèle de croissance durable

Plus en détail

BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE COMMUNIQUÉ DE PRESSE

BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 20 avril 2015 BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE COMMUNIQUÉ DE PRESSE STATISTIQUES RELATIVES AUX FONDS D INVESTISSEMENT DE LA ZONE EURO FÉVRIER 2015 En février 2015, l encours de parts émises par les

Plus en détail

Indicateur n 1.3 : Ecart entre le taux d intérêt des emprunts de la Sécurité sociale et le taux du marché

Indicateur n 1.3 : Ecart entre le taux d intérêt des emprunts de la Sécurité sociale et le taux du marché 82 Partie II Objectifs / Résultats Objectif 1 Garantir la viabilité financière des régimes de Indicateur n 1.3 : Ecart entre le taux d intérêt des emprunts de la Sécurité sociale et le taux du marché 1er

Plus en détail

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ mai 2014 COMMENTAIRE DE MARCHÉ SOMMAIRE Introduction 2 En bref 3 INTRODUCTION L heure semble au découplage entre les Etats-Unis et l Europe. Alors que de l autre côté de l Atlantique, certains plaident

Plus en détail

BIL BOARD L'actualité des marchés financiers été 2013

BIL BOARD L'actualité des marchés financiers été 2013 BIL BOARD L'actualité des marchés financiers été 2013 Chers clients, Chers investisseurs, La fin du 1 er semestre 2013 ne sonne malheureusement pas encore la fin de cette crise financière! Les informations

Plus en détail

RAPPORT TECHNIQUE JOURNALIER

RAPPORT TECHNIQUE JOURNALIER RESEARCH TEAM RAPPORT TECHNIQUE JOURNALIER LIMITATION DE RESPONSABILITE & TRANSPARENCE Veuillez lire les clauses de limitation de responsabilite et de transparence en fin de rapport DIRECTION PERIODE STRATEGIE

Plus en détail

Rencontres économiques. La déflation est-elle encore à craindre en zone euro? 19 mai 2015. Synthèse

Rencontres économiques. La déflation est-elle encore à craindre en zone euro? 19 mai 2015. Synthèse Rencontres économiques La déflation est-elle encore à craindre en zone euro? 19 mai 2015 Synthèse Sommaire Sommaire... 0 La déflation est elle encore à craindre en zone euro?... 2 Introduction... 2 Rémi

Plus en détail

Quel rôle pour la Banque de France depuis l avènement de l euro?

Quel rôle pour la Banque de France depuis l avènement de l euro? Florian Colas Conférence d économie approfondie Note sur un point technique, élaborée à partir d un entretien avec Madame Claudine Cortet, Conseiller auprès du Directeur général des Etudes et Relations

Plus en détail

Approches macroéconomique et fiscale. Introduction à la première partie... 14

Approches macroéconomique et fiscale. Introduction à la première partie... 14 TABLE DES MATIERES Préface... 5 Avant- propos... 9 Partie 1 Approches macroéconomique et fiscale Introduction à la première partie... 14 CHAPITRE 1 La politique budgétaire est- elle encore efficace pour

Plus en détail

Ne pas diffuser aux Etats-Unis, au Canada ni au Japon EMISSION D OBLIGATIONS À BONS DE SOUSCRIPTION D ACTIONS REMBOURSABLES

Ne pas diffuser aux Etats-Unis, au Canada ni au Japon EMISSION D OBLIGATIONS À BONS DE SOUSCRIPTION D ACTIONS REMBOURSABLES Lyon, le 23 février 2004 Ne pas diffuser aux Etats-Unis, au Canada ni au Japon EMISSION D OBLIGATIONS À BONS DE SOUSCRIPTION D ACTIONS REMBOURSABLES CE COMMUNIQUE NE CONSTITUE PAS ET NE SAURAIT ETRE CONSIDERE

Plus en détail

Informations générales 1 er trimestre 2015. Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas

Informations générales 1 er trimestre 2015. Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas Informations générales 1 er trimestre 2015 Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas A propos de Swisscanto Swisscanto figure parmi les plus grands promoteurs de fonds de placement et prestataires

Plus en détail

Colloque Groupama AM CEPII. La Zone EURO: Où en est-elle? Où va-t-elle?

Colloque Groupama AM CEPII. La Zone EURO: Où en est-elle? Où va-t-elle? Colloque Groupama AM CEPII La Zone EURO: Où en est-elle? Où va-t-elle? Table ronde 1 : la stabilité et l unité du système financier européen vont- elles être rétablies? Patrick Goux et Christophe h Morel

Plus en détail

Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue?

Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue? 28 avril 2015 Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue? Beaucoup d espoir repose sur les entreprises du centre du pays pour permettre à la croissance économique de

Plus en détail

Avec Skandia Euro Guaranteed Fund 2012 Maîtrisez les yo-yo des marchés financiers

Avec Skandia Euro Guaranteed Fund 2012 Maîtrisez les yo-yo des marchés financiers Avec Skandia Euro Guaranteed Fund 2012 Maîtrisez les yo-yo des marchés financiers Skandia 1, 1, rue de la la Pépinière 75008 PARIS Tél : 01 58 22 27 00 Fax : 01 58 22 27 09 E-mail : servicepartenaires@skandia.fr

Plus en détail

Notions: déflation, récession, inflation, taux d'intérêt réel, BCE, credit crunch, taux de change

Notions: déflation, récession, inflation, taux d'intérêt réel, BCE, credit crunch, taux de change TRAVAILLER SUR UN TEXTE Faire un bilan collectif à partir d'un texte sur les acquis des chapitres sur la croissance (fluctuations et crises) et mondialisation et intégration européenne Notions: déflation,

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

HSBC Global Asset Management

HSBC Global Asset Management HSBC Global Asset Management Présentation destinée à des investisseurs professionnels au sens de la Directive Européenne MIF. HSBC Global Asset Management combine présence mondiale et savoir-faire local

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

Diversification obligataire et recherche de rendement : Un rôle stratégique pour la dette émergente. Insight + Process = Results

Diversification obligataire et recherche de rendement : Un rôle stratégique pour la dette émergente. Insight + Process = Results Diversification obligataire et recherche de rendement : Un rôle stratégique pour la dette émergente Insight + Process = Results Des fondamentaux solides Un potentiel de diversification Dans un environnement

Plus en détail

Expertise Crédit Euro. La sélection de titres au coeur de la performance de notre gestion. Décembre 2014

Expertise Crédit Euro. La sélection de titres au coeur de la performance de notre gestion. Décembre 2014 Expertise Crédit Euro La sélection de titres au coeur de la performance de notre gestion Décembre 2014 destiné à des investisseurs professionnels au sens de la Directive Européenne MIF Performance cumulée

Plus en détail

RAPPORT TECHNIQUE JOURNALIER

RAPPORT TECHNIQUE JOURNALIER RESEARCH TEAM RAPPORT TECHNIQUE JOURNALIER LIMITATION DE RESPONSABILITE & TRANSPARENCE Veuillez lire les clauses de limitation de responsabilite et de transparence en fin de rapport DIRECTION PERIODE STRATEGIE

Plus en détail

La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015

La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015 PERSPECTIVES La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015 Depuis le début de l année 2015, de nombreuses banques centrales à travers le monde ont abaissé leur taux d intérêt ou pris d autres

Plus en détail

Une porte d entrée vers un nouveau monde. par Sergio Trigo-Paz

Une porte d entrée vers un nouveau monde. par Sergio Trigo-Paz Une porte d entrée vers un nouveau monde Pour les investisseurs professionnels uniquement par Sergio Trigo-Paz STRATEGIC SOLUTIONS Edition Printemps 2013 Une porte d entrée vers un nouveau monde par Sergio

Plus en détail

TABLE DES MATIERES. iii

TABLE DES MATIERES. iii RAPPORT DU COMITE DE POLITIQUE MONETAIRE N 1/2014 ii TABLE DES MATIERES LISTE DES ACRONYMES... iv RESUME ANALYTIQUE... v 1. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL... 1 1.1. Croissance du PIB mondial...

Plus en détail

L Europe serait-elle enfin à un tournant?

L Europe serait-elle enfin à un tournant? L Europe serait-elle enfin à un tournant? Thomas Higgins, PhD, chef économiste et stratégiste global macro chez Standish Rebecca Braeu, CFA, PhD, responsable de la recherche obligations souveraines Standish

Plus en détail

COMMENT LUTTER CONTRE LA FRAGMENTATION DU SYSTÈME BANCAIRE DE LA ZONE EURO?

COMMENT LUTTER CONTRE LA FRAGMENTATION DU SYSTÈME BANCAIRE DE LA ZONE EURO? ÉTUDE SPÉCIALE COMMENT LUTTER CONTRE LA FRAGMENTATION DU SYSTÈME BANCAIRE DE LA ZONE EURO? Céline Antonin, Christophe Blot, Jérôme Creel, Paul Hubert, Fabien Labondance et Vincent Touzé Le système bancaire

Plus en détail

DORVAL FLEXIBLE MONDE

DORVAL FLEXIBLE MONDE DORVAL FLEXIBLE MONDE Rapport de gestion 2014 Catégorie : Diversifié International/Gestion flexible Objectif de gestion : L objectif de gestion consiste à participer à la hausse des marchés de taux et

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD

COMMENTAIRE. Services économiques TD COMMENTAIRE Services économiques TD 16 juillet 213 LES MÉNAGES CANADIENS SONT PLUS ENDETTÉS QUE LES MÉNAGES AMÉRICAINS, MAIS UNIQUEMENT PAR SUITE DU RÉCENT DÉSENDETTEMENT AUX ÉTATS-UNIS Faits saillants

Plus en détail

Privilégier les actions et les emprunts d entreprise aux placements monétaires et aux emprunts d Etat AAA

Privilégier les actions et les emprunts d entreprise aux placements monétaires et aux emprunts d Etat AAA Swisscanto Asset Management SA Waisenhausstrasse 2 8021 Zurich Téléphone +41 58 344 49 00 Fax +41 58 344 49 01 assetmanagement@swisscanto.ch www.swisscanto.ch Politique de placement de Swisscanto pour

Plus en détail

Réseau de formateurs : Denis Ducamp, Vincent Michecoppin, Marie-Line Zanon

Réseau de formateurs : Denis Ducamp, Vincent Michecoppin, Marie-Line Zanon ACADÉMIE D ORLÉANS-TOURS BACCALAURÉAT STG ÉCONOMIE-DROIT PROPOSITION D ÉVALUATION TYPE SUJET BAC AVRIL 2006 Période d évaluation : premier trimestre année de terminale STG. Points du programme testés :

Plus en détail

Investments Europe PERSPECTIVES 2015 UNE ÉCONOMIE MONDIALE FRAGILISÉE QUI AVANCE MALGRÉ TOUT. www.generali-investments-europe.com

Investments Europe PERSPECTIVES 2015 UNE ÉCONOMIE MONDIALE FRAGILISÉE QUI AVANCE MALGRÉ TOUT. www.generali-investments-europe.com Investments Europe PERSPECTIVES 2015 UNE ÉCONOMIE MONDIALE FRAGILISÉE QUI AVANCE MALGRÉ TOUT RÉSERVÉ AUX INVESTISSEURS PROFESSIONNELS Vue d ensemble 2014 marque le septième anniversaire du déclenchement

Plus en détail

Document de recherche n 1 (GP, EF)

Document de recherche n 1 (GP, EF) Conservatoire National des Arts et Métiers Chaire de BANQUE Document de recherche n 1 (GP, EF) Taxation de l épargne monétaire en France : une fiscalité potentiellement confiscatoire Professeur Didier

Plus en détail

Le système bancaire dans la crise de la zone euro. par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012)

Le système bancaire dans la crise de la zone euro. par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012) Le système bancaire dans la crise de la zone euro par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012) La crise de la zone euro a mis en évidence les liens étroits qui relient la

Plus en détail

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif Annexe 1 Stratégie de gestion de la dette 2014 2015 Objectif La Stratégie de gestion de la dette énonce les objectifs, la stratégie et les plans du gouvernement du Canada au chapitre de la gestion de ses

Plus en détail

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Depuis 2012, un ensemble d actions est engagé au service du renforcement

Plus en détail

UN REGAIN D OPTIMISME

UN REGAIN D OPTIMISME 2015 UN REGAIN D OPTIMISME Activité : reprise en pente douce Emploi : renforcement des effectifs Comme pressenti en novembre dernier, les chefs d entreprise de la région Rhône- Alpes anticipent un développement

Plus en détail

Stratégie d Investissement

Stratégie d Investissement STRATÉGIE Mars 2015 Stratégie d Investissement Perspectives trimestrielles Marge de sécurité Les perspectives pour l économie mondiale restent mitigées. La croissance américaine se généralise, sans pour

Plus en détail

Réforme du Code des assurances :

Réforme du Code des assurances : Réforme du Code des assurances : orienter l épargne des Français vers les entreprises Pierre Moscovici, ministre de l économie et des finances «Une des priorités de mon action est de réconcilier l épargne

Plus en détail

La Banque de France. 1- Les activités de la Banque de France p. 3. 2- Le système européen de banques centrales (SEBC) p. 4

La Banque de France. 1- Les activités de la Banque de France p. 3. 2- Le système européen de banques centrales (SEBC) p. 4 La Banque de France Sommaire 1- Les activités de la Banque de France p. 3 2- Le système européen de banques centrales (SEBC) p. 4 3- Les activités de la Banque et son organisation territoriale p. 5 4-

Plus en détail

La Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes. Le Ministre des finances et des comptes publics

La Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes. Le Ministre des finances et des comptes publics Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Direction Générale de l Offre de Soins Sous-direction du pilotage de la performance des acteurs de l offre de soins Bureau de l efficience

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

Ce document constitue un outil de documentation et n engage pas la responsabilité des institutions

Ce document constitue un outil de documentation et n engage pas la responsabilité des institutions 2011O0014 FR 03.01.2013 001.001 1 Ce document constitue un outil de documentation et n engage pas la responsabilité des institutions B ORIENTATION DE LA BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE du 20 septembre 2011

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014 Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 214 Gwenaëlle FEGAR Direction des Statistiques monétaires et financières Service d Analyse des financements nationaux Après une forte progression

Plus en détail

LA BANQUE CENTRALE EUROPEENNE DOIT-ELLE INTERVENIR POUR AIDER LES PAYS DE LA ZONE EURO A SORTIR DE LA CRISE ACTUELLE DES DETTES SOUVERAINES?

LA BANQUE CENTRALE EUROPEENNE DOIT-ELLE INTERVENIR POUR AIDER LES PAYS DE LA ZONE EURO A SORTIR DE LA CRISE ACTUELLE DES DETTES SOUVERAINES? LA BANQUE CENTRALE EUROPEENNE DOIT-ELLE INTERVENIR POUR AIDER LES PAYS DE LA ZONE EURO A SORTIR DE LA CRISE ACTUELLE DES DETTES SOUVERAINES? I- UNE SITUATION MACROECONOMIQUE PREOCCUPANTE 1) Une croissance

Plus en détail

Une semaine pour sauver l Europe?

Une semaine pour sauver l Europe? 19 Octobre 2011 6A, rue Goethe, L-1637 Luxembourg, Tel.: (+352) 26 895-1, Fax: (+352) 26 895-24 e-mail: secretariat@bcee-am.lu, www.bcee-assetmanagement.lu Une semaine pour sauver l Europe? Les réflexions

Plus en détail

Pouvez-vous prendre votre retraite avant l âge légal?

Pouvez-vous prendre votre retraite avant l âge légal? t n a t i c e t Salariés SEPTEMBRE 2014 E R a t r i no uveau té e pé i i c 20 14 Pouvez-vous prendre votre retraite avant l âge légal? a n p i é e e r e t r a i t B Conditions B Trimestres retenus B Démarches

Plus en détail

Protégez vous contre l inflation

Protégez vous contre l inflation Credit Suisse (A+/Aa) À QUOI VOUS ATTENDRE? P. Inflation Booster 0 Credit Suisse Inflation Booster 0 est un titre de dette structuré. Le produit est émis par Credit Suisse AG et vous donne droit à un coupon

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

RAPPORT TECHNIQUE JOURNALIER

RAPPORT TECHNIQUE JOURNALIER RESEARCH TEAM RAPPORT TECHNIQUE JOURNALIER LIMITATION DE RESPONSABILITE & TRANSPARENCE Veuillez lire les clauses de limitation de responsabilite et de transparence en fin de rapport DIRECTION PERIODE STRATEGIE

Plus en détail

Préambule Autodiagnostic 1) QRU - La Banque centrale est : 2) QRU - L encadrement du crédit était une technique :

Préambule Autodiagnostic 1) QRU - La Banque centrale est : 2) QRU - L encadrement du crédit était une technique : Préambule Nous vous proposons en préambule d estimer votre niveau de connaissances bancaires et financières en répondant à cet auto diagnostic. Que celui-ci vous soit prétexte à valider et à approfondir

Plus en détail

7.11.2013 Journal officiel de l Union européenne L 297/51

7.11.2013 Journal officiel de l Union européenne L 297/51 7.11.2013 Journal officiel de l Union européenne L 297/51 RÈGLEMENT (UE) N o 1072/2013 DE LA BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE du 24 septembre 2013 concernant les statistiques sur les taux d intérêt appliqués

Plus en détail

Mise à jour risque pays

Mise à jour risque pays Mise à jour risque pays Espagne 14 novembre 2012 1 Résumé analytique L économie espagnole se contractera en 2012 et en 2013 Le durcissement des conditions de crédit pose problème à de nombreuses entreprises

Plus en détail

NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015)

NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015) NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015) En vue d éclairer l opinion publique tunisienne, initiée et non initiée, sur l opportunité de l émission obligataire

Plus en détail

Indications méthodologiques pour compléter l annexe sur l état de la dette présentant la répartition de l encours selon la typologie établie par la

Indications méthodologiques pour compléter l annexe sur l état de la dette présentant la répartition de l encours selon la typologie établie par la Indications méthodologiques pour compléter l annexe sur l état de la dette présentant la répartition de l encours selon la typologie établie par la Charte de bonne conduite SOMMAIRE Préambule - Remarques

Plus en détail

CONSERVATEUR OPPORTUNITÉ TAUX US 2

CONSERVATEUR OPPORTUNITÉ TAUX US 2 Placements financiers CONSERVATEUR OPPORTUNITÉ TAUX US 2 Profitez de la hausse potentielle des taux de l économie américaine et d une possible appréciation du dollar américain (1). (1) Le support Conservateur

Plus en détail

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Ligne directrice Objet : Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Date : Introduction La simulation de crise

Plus en détail

ECONOTE Société Générale Département des études économiques et sectorielles

ECONOTE Société Générale Département des études économiques et sectorielles N 24 MAI 214 ECONOTE Société Générale Département des études économiques et sectorielles ZONE EURO : FINANCEMENT DES ENTREPRISES PAR LES MARCHÉS : UN DÉVELOPPEMENT INÉGAL AU SEIN DE LA ZONE EURO Les entreprises

Plus en détail

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Le présent chapitre porte sur l endettement des ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation

Plus en détail

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA)

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA) La BNS capitule: Fin du taux plancher Alain Freymond (BBGI Group SA) Changement radical de politique monétaire le 15/1/2015 Les taux d intérêt négatifs remplacent le taux plancher 1. Abandon du taux plancher

Plus en détail

LE COMITÉ D INVESTISSEMENT DE LA GESTION PRIVÉE

LE COMITÉ D INVESTISSEMENT DE LA GESTION PRIVÉE DE LA GESTION PRIVÉE COMPTE RENDU DAVID DESOLNEUX DIRECTEUR DE LA GESTION SCÉNARIO ÉCONOMIQUE ACTIVITÉS La croissance économique redémarre, portée par les pays développés. Aux Etats-Unis, après une croissance

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

2 LES MARCHÉS FINANCIERS : ÉVOLUTIONS RÉCENTES ET PERSPECTIVES

2 LES MARCHÉS FINANCIERS : ÉVOLUTIONS RÉCENTES ET PERSPECTIVES LES MARCHÉS FINANCIERS : LES MARCHÉS FINANCIERS : 1. Le marché de la dette souveraine 4. Risque de refinancement des banques 7 3. Les marchés actions 3 4. Les marchés de matières premières 33 5. Les marchés

Plus en détail

Indications méthodologiques pour compléter les

Indications méthodologiques pour compléter les Indications méthodologiques pour compléter les l annexes sur l état de la dette figurant sur les instructions budgétaires et comptables relatives à l exercice 2013 SOMMAIRE Sommaire 2 Documents de référence

Plus en détail

TARGET ACTION TOTAL MARS 2015

TARGET ACTION TOTAL MARS 2015 TARGET ACTION TOTAL MARS 2015 Titres de créance présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance 1 Durée d investissement conseillée : 8 ans (hors cas de remboursement automatique

Plus en détail

Tableaux de rapport 90.31-32-33

Tableaux de rapport 90.31-32-33 Tableaux de rapport 90.31-32-33 Tableau 90.31 ACTIFS FINANCIERS LIQUIDES Monnaie (code ISO de la monnaie concernée, reprise dans ce tableau pour sa contre-valeur Euro, ou code SCX pour la contre-valeur

Plus en détail

La politique monétaire. Lionel Artige HEC Université de Liège

La politique monétaire. Lionel Artige HEC Université de Liège La politique monétaire Lionel Artige HEC Université de Liège La politique monétaire d hier et d aujourd hui Hier Autrefois, les Etats battaient monnaie et les banques centrales dépendaient directement

Plus en détail

la fin d une ère? Scénarios et enjeux

la fin d une ère? Scénarios et enjeux Guerre des monnaies, la fin d une ère? Scénarios et enjeux La guerre des monnaies En préambule, Christian de Boissieu, professeur à la Sorbonne et au Collège d Europe, membre du Collège de l AMF (Autorité

Plus en détail

Des résultats semestriels sous haute surveillance

Des résultats semestriels sous haute surveillance Des résultats semestriels sous haute surveillance 01/07/14 à 11:49 - Reuters - Une hausse des résultats nécessaire pour justifier les valorisations actuelles - Le marché n'anticipe pas une vague d'avertissements

Plus en détail

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER Chapitre 25 Mankiw 08/02/2015 B. Poirine 1 I. Le système financier A. Les marchés financiers B. Les intermédiaires financiers 08/02/2015 B. Poirine 2 Le système

Plus en détail

UFF PRESENTE UFF OBLICONTEXT 2021, NOUVEAU FONDS A ECHEANCE D OBLIGATIONS INTERNATIONALES, en partenariat avec La Française AM

UFF PRESENTE UFF OBLICONTEXT 2021, NOUVEAU FONDS A ECHEANCE D OBLIGATIONS INTERNATIONALES, en partenariat avec La Française AM COMMUNIQUE de Presse PARIS, LE 13 JANVIER 2015 UFF PRESENTE UFF OBLICONTEXT 2021, NOUVEAU FONDS A ECHEANCE D OBLIGATIONS INTERNATIONALES, en partenariat avec La Française AM UFF Oblicontext 2021 est un

Plus en détail

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur,

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur, Version de : juillet 2013 Le point sur... Informations fournies par le ministère fédéral des Finances Les mécanismes européens de stabilité Sur la voie de l Union de la stabilité 1 2 3 4 ème volet Editorial

Plus en détail

Macroéconomie et Change Vers un durcissement de la politique de la Fed

Macroéconomie et Change Vers un durcissement de la politique de la Fed Semaine du 06/12 au 13/12/2013 Macroéconomie et Change Vers un durcissement de la politique de la Fed Electricité Pas de tendance marquée pour les prix de l électricité sur la courbe Pétrole Prix en baisse

Plus en détail

RAPPORT TECHNIQUE JOURNALIER

RAPPORT TECHNIQUE JOURNALIER RESEARCH TEAM RAPPORT TECHNIQUE JOURNALIER LIMITATION DE RESPONSABILITE & TRANSPARENCE Veuillez lire les clauses de limitation de responsabilite et de transparence en fin de rapport EUR / USD Se consolide.

Plus en détail

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive!

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive! Allianz Suisse Case postale 8010 Zurich www.allianz-suisse.ch Info Finance 01 YDPPR267F et Prévoyance Édition 01, mars 2013 EXCÉDENTS LPP En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale

Plus en détail

FINANCE & RISK MANAGEMENT TRAVAIL INDIVIDUEL I

FINANCE & RISK MANAGEMENT TRAVAIL INDIVIDUEL I FINANCE & RISK MANAGEMENT TRAVAIL INDIVIDUEL I ()*( TABLE DES MATIERES 1. EXERCICE I 3 2. EXERCICE II 3 3. EXERCICE III 4 4. EXERCICE IV 4 5. EXERCICE V 5 6. EXERCICE VI 5 7. SOURCES 6 (#*( 1. EXERCICE

Plus en détail

3e question : Qui crée la monnaie?

3e question : Qui crée la monnaie? 3e question : Qui crée la monnaie? INTRO : Sensibilisation Vidéo : Comprendre la dette publique en quelques minutes (1min à 2min 27) http://www.youtube.com/watch?v=jxhw_ru1ke0&feature=related Partons de

Plus en détail

SUCCÈS DU PLACEMENT DE 287,5 MILLIONS D EUROS D OCEANE ILIAD À ÉCHÉANCE 1 ER JANVIER 2012, SUSCEPTIBLE D ÊTRE PORTÉ À 330,6 MILLIONS D EUROS.

SUCCÈS DU PLACEMENT DE 287,5 MILLIONS D EUROS D OCEANE ILIAD À ÉCHÉANCE 1 ER JANVIER 2012, SUSCEPTIBLE D ÊTRE PORTÉ À 330,6 MILLIONS D EUROS. Société anonyme au capital de 12.000.000 euros Siège social : 8, rue de la Ville l Évêque, 75 008 Paris 342 376 332 RCS Paris SUCCÈS DU PLACEMENT DE 287,5 MILLIONS D EUROS D OCEANE ILIAD À ÉCHÉANCE 1 ER

Plus en détail

Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse

Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse (Ordonnance de la Banque nationale, OBN) Modification du 7 mai 2014 La Banque nationale suisse arrête: I L ordonnance du 18 mars 2004

Plus en détail

Résumé Comme d autres, nous faisons le constat que la France se trouve au bord d une grave crise de surendettement

Résumé Comme d autres, nous faisons le constat que la France se trouve au bord d une grave crise de surendettement Résumé Comme d autres, nous faisons le constat que la France se trouve au bord d une grave crise de surendettement. Depuis 1974, l Etat n a pas proposé à ses citoyens un budget équilibré. Aujourd hui,

Plus en détail

Juin 2010. www.fundesys.com

Juin 2010. www.fundesys.com Une analyse synthétique sur les fonds flexibles Juin 2010 www.fundesys.com Des performances très contrastées Sélection Fonds Flexibles PEA Année 2009 1 an 3 ans sur 1 an sur 1 an Encours Performances arrêtées

Plus en détail

RAPPORT D OBSERVATIONS DEFINITIVES SUR LES COMPTES ET LA GESTION DE LA COMMUNE DE TARBES

RAPPORT D OBSERVATIONS DEFINITIVES SUR LES COMPTES ET LA GESTION DE LA COMMUNE DE TARBES CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES DE MIDI-PYRENEES --- N/Réf. : GO10 329 01 RAPPORT D OBSERVATIONS DEFINITIVES SUR LES COMPTES ET LA GESTION DE LA COMMUNE DE TARBES Exercices 2003 à 2009 22 5.3 Les renégociations

Plus en détail

Page : N 1. Guide utilisateur Ma Banque

Page : N 1. Guide utilisateur Ma Banque Page : N 1 Guide utilisateur Ma Banque Ma Banque : présentation générale Ma Banque est l application de gestion bancaire du Crédit Agricole. Cette application vous permet de consulter vos comptes, en tant

Plus en détail

crédit-logement prospectus n 7 le crédit-logement d application à partir du 26 février 2010

crédit-logement prospectus n 7 le crédit-logement d application à partir du 26 février 2010 crédit-logement prospectus n 7 d application à partir du 26 février 2010 le crédit-logement Prospectus Crédits-logement Ce prospectus est applicable à toutes les sociétés appartenant au Groupe AXA, soit

Plus en détail

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? (DGTrésor) 1. Indépendamment de facteurs d offre et de demande, qui jouent indéniablement sur les prix,

Plus en détail