L agrément nous apprend

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1 Bulletin du Centre jeunesse du Saguenay Lac-Saint-Jean Volume 15, numéro 2 été 2009 Volume 15, numéro 3 automne 2009 Une démarche qui tire à sa fin Par Pierre Ouellet, responsable de l Agrément Le mercredi 23 septembre dernier, le conseil d administration approuvait le dossier de l établissement préparé dans le cadre de la démarche d agrément. Il s agissait du point culminant d intenses travaux menés par près d une centaine de personnes de tous les niveaux, de toutes les appellations d emploi et de tous les secteurs territoriaux au cours de la dernière année. Une équipe du Conseil québécois d agrément nous visitera du 9 au 14 novembre prochain. Celle-ci a pour mandat d analyser notre dossier et de produire un rapport sur son contenu. Elle tiendra L agrément nous apprend Source : dossier de l établissement, document pour le comité d agrément Le Centre jeunesse du Saguenay Lac-Saint-Jean, août 2005 Plonger dans l histoire pour mieux comprendre le présent Par Danièle Bouchard, DSRH Lorsque des changements surviennent dans une organisation, on questionne toujours le bien-fondé de ses décisions. Pour plusieurs personnes, le quotidien est rassurant, ce qui est connu est sécurisant et tout changement ou bouleversement dans une vie personnelle ou professionnelle soulève parfois son lot d inquiétudes. Pour mieux comprendre les changements amorcés dans les services internes de réadaptation depuis quelques années, j ai pensé qu un retour dans l histoire permettrait aux employés d expérience (50 ans et plus) de se ramener au début de leur pratique où le crayon était roi, la religion très présente, la Loi de la protection de la jeunesse inexistante et le personnel éducateur féminin presque absent de la pratique. Pour le nouveau personnel, cette rétrospective permettra d avoir un éclairage différent sur l évolution de la clientèle des centres de réadaptation qui a énormément changé au cours des cinquante dernières années. Si vous êtes prêts, on plonge dans l histoire! INSTITUT SAINT-GEORGES 1959 : Les Pères Maristes sont chargés de l administration de l Institut Saint-Georges : Arrivée des premiers pensionnaires. Ils sont orphelins et mésadaptés socioaffectifs. Ils proviennent en majorité de l orphelinat. L institut peut accueillir cent jeunes de 12 à 18 ans. tout au long de la semaine de nombreuses rencontres avec les personnes des équipes et des comités impliqués dans la démarche de renouvellement. Une décision du conseil suivra la production du rapport et devrait nous être communiquée avant les fêtes. Un immense merci à tous ceux qui ont accepté de s engager dans cette incomparable aventure. Le fruit du travail de chacun a contribué au résultat que nous sommes en mesure de présenter aujourd hui : L institut héberge près de deux cents jeunes : On accueille les premiers délinquants. Début de l observation et du dépannage. Transformation des locaux (style pensionnat) en unité de vie : Rapport Batshaw. L institut dispose de cent soixantequatorze places (treize unités de vie). Âge de la clientèle de 10 à 18 ans (garçons). Huit places sont réservées par les filles (14-18 ans) : On aménage deux unités de vie pour les filles : Adoption de la Loi sur la protection de la jeunesse : Développement de la programmation externe en réadaptation : Loi sur les jeunes contrevenants. Mise sur pied de deux unités de réadaptation (Nacelle/Escale) pour favoriser la réinsertion des jeunes dans la communauté. La majorité de la clientèle est référée en vertu de la Loi sur les jeunes contrevenants : Fusion légale des établissements avec le Centre jeunesse : - Institut La Chesnaie - Institut Saint-Georges - Centre familial - Centre de protection de l enfance et de la jeunesse Sommaire L Agrément nous apprend... p. 1, 2 Assemblée publique p. 3 L approche Socen p. 3 La semaine de la sécurité des SAI p. 4 XVIIe Journée pédopsychiatrique régionale p. 4 Délégués à la prévention p. 5 Hommage à Mme Francine Godin p. 5 L Association des familles d accueil du Saguenay Lac-Saint-Jean p. 6 Oiseaux de nuit p. 6 Comité environnemental Allant vert p. 7 CPASC Plan de travail p. 8 Nouveau décor à la Passerelle p. 9 Le tour du Lac p. 9 Activité «Wipe out» p. 10, 11 Tournoi de golf p. 12 Réponse au jeu pour l honneur et pour l ego p. 12 Fondation pour l enfance et la jeunesse p. 13 Mot de Normand Genest p. 14 L Éminence grise : La vie... une école p. 14 Les bébés du mois p. 15 Années de service, rédaction p. 16 INSTITUT SAINT-GEORGES

2 INSTITUT SAINT-GEORGES L INSTITUT LA CHESNAIE Le Centre de réadaptation du Sanatorium St-Michel favorise le développement intellectuel et manuel de la jeunesse. M. André Beauchesne, médecin se préoccupe des handicapés au plan mental et fait des démarches pour la construction d un autre centre L Institut La Chesnaie ouvre ses portes. La clientèle est composée d inadaptés mentaux éducables jusqu à vingt-et-un ans. Vente des actifs des deux instituts au gouvernement provincial Clientèle hébergée : sous-doués éducables et jeunes ayant des troubles de comportement (soixante-quatorze places). Une seule unité accueillait alors des garçons de 10 à 18 ans, d intelligence normale Nouveau volet accueil et détention Visite du comité Batshaw. Le centre compte quatre-vingts lits (soixante-dix-huit garçons et deux filles) dans cinq unités La philosophie change. On travaille avec les mésadaptés socioaffectifs. Implantation des foyers de groupe. Début des services externes en réadaptation Adoption de la Loi sur la protection de la jeunesse Cinq foyers de groupe sont opérationnels dans la région (vingt-cinq places). Un éducateur est attitré à chacun des foyers de groupe. Ceux-ci deviennent des RRR (ressource résidentielle de réadaptation) Fermeture définitive des deux seules «places filles» qui restaient à l Entracte Démolition des vieux bâtiments et regroupement de trois unités dans un bâtiment neuf Regroupement avec les Centres jeunesse du Saguenay Lac-Saint-Jean. Fusion légale le 27 novembre LES CENTRES FAMILIAUX 1968 L Orphelinat de Chicoutimi ferme ses portes. C est la création des Centres familiaux et de la pouponnière. En 1968, les Centres familiaux hébergent vingt-trois enfants de 0 à 2 ans Une corporation administre les Centres familiaux Visite du comité Batshaw. Le centre compte 22 lits qui permettent d accueillir des jeunes de 2 à 12 ans Adoption de la Loi sur la protection de la jeunesse Les Centres familiaux deviennent un centre d accueil qui opère une unité de réadaptation pour les 6 à 12 ans Fermeture de la pouponnière. Mise en sécurité d emploi de la majorité des puéricultrices (neuf personnes). Développement des services à l externe : - Regroupement du centre de jour - Aide éducative : Regroupement dans le Centre jeunesse du Saguenay Lac-Saint-Jean. Fusion légale des établissements le 27 novembre Voilà des années 1960 à 1995, on parle d orphelinat, de pouponnière, de mésadaptés socioaffectifs et du développement de nouveaux services. De 1995 à aujourd hui, l évolution est toute aussi significative puisque de nouveaux changements ont été apportés à la pratique dans les centres de réadaptation. On s en reparle dans un prochain article. 2

3 Ici et maintenant, en misant sur les forces de l enfant L approche SOCEN Par Martyne Bouchard, adjointe DPJ Dès l automne 2009, l approche SOCEN (S OCcuper des ENfants) sera implantée dans notre établissement. Cette approche a vu le jour en Angleterre en 1990 et est en implantation au Canada depuis 1997 et au Québec depuis SOCEN s adresse spécifiquement aux enfants placés en famille d accueil et particulièrement à ceux placés à long terme. On reconnaît à l enfant en situation de placement le droit à la même qualité de soins que pour tous les enfants du même âge. L approche SOCEN vise à procurer à l enfant des conditions de vie et des expériences normalisantes en fonction de son âge dans le but de favoriser son développement. Elle met l accent sur les forces et les compétences de l enfant et sur ce qui se passe ici et maintenant plutôt que sur le passé. L approche SOCEN est basée sur un outil d évaluation clinique standardisé, divisé en fonction des groupes d âge et basé sur les sept dimensions du développement de l enfant (éducation, santé, identité, etc.). Le cahier d évaluation et de suivi (CES) s adresse à l enfant, à la ressource de type familial et à l intervenant de l enfant. Cette évaluation permet d améliorer la qualité des soins à l enfant, de bien identifier ses besoins, de suivre son développement, d évaluer ses progrès, d élaborer un plan d intervention et de le réviser. Elle permet aussi de rassembler toutes les informations concernant l enfant, et ce, tout au long de son cheminement dans nos services. Le déploiement de l approche se fera de façon graduelle. Un premier groupe d intervenants à l application des mesures, aux ressources et des familles d accueil a été formé les 22 et 23 septembre. Les intervenants et les familles d accueil utiliseront l approche au cours de la prochaine année. Par la suite, d autres intervenants et d autres familles d accueil seront formés afin que l approche SOCEN devienne l approche à utiliser auprès des enfants placés. Cette approche est une réponse aux besoins des enfants placés, des ressources de type familial et des intervenants qui s occupent de ces enfants. Elle permet d organiser le suivi de l enfant et assure un partenariat étroit entre intervenant et famille d accueil autour de l enfant placé. L intervenant ressource est appelé à mettre son expertise à contribution afin de soutenir les ressources de type familial dans la démarche. Cette année, le Centre jeunesse a tenu sa séance publique d information, le 30 septembre dernier, au bureau régional d Alma. Danièle Riverin, directrice générale et Danielle Tremblay, DPJ-DP, accompagnées du comité de direction, ont témoigné des développements survenus au cours de l année L année s est caractérisée par deux axes principaux : - Maintenir l accessibilité et assurer la réponse aux besoins tout en faisant face à une augmentation des signalements et des placements; - Consolider la qualité des services par une meilleure structuration de notre démarche clinique en implantant un processus d intervention clinique basé sur une approche par programme; Assemblée publique 2009 Nouvelle adresse Nouveau site Web Au cours des derniers mois, nous avons procédé à la construction d un tout nouveau site Internet pour notre établissement. Un site plus convivial donc plus accessible pour notre clientèle et pour le recrutement. En effet, à la fine pointe de la technologie, la section «Postulez en ligne» permet au service des ressources humaines de procéder plus facilement au tri des candidatures. Ça vaut la peine d y jeter un coup d œil! Au bilan : - Augmentation des signalements de 13,26 % ; - Augmentation du placement des jeunes et du nombre de jours présence en services d hébergement; - Transformation de deux unités régulières en unités à traitement individualisé pour répondre aux jeunes en besoin de protection et présentant des problèmes de santé mentale; - Réorganisation des unités d encadrement intensif; - Formalisation du processus d intervention clinique selon une approche interdisciplinaire par programme; - Implantation du Programme qualification des jeunes pour aider notre clientèle au passage à la vie adulte; - Le défi de la main-d œuvre (plus de quatre-vingt-dix nouveaux professionnels embauchés pour répondre aux besoins de remplacement); - Optimisation de la performance par une étude de la Firme Raymond Chabot Grant Thornton et la visite du Vérificateur général du Québec; - Réception du Grand Prix Partenariat des Prix d excellence du Réseau de la santé et des services sociaux et du Prix Raymond-Gingras pour le Programme Pacis de la Fondation pour contrevenants; - Équilibre budgétaire; - Nouveau site Web plus convivial ( Le rapport annuel est disponible dans Intranotes et sur notre site Web. 3

4 La Semaine de la SAI (Sécurité des Actifs Informationnels) Bonjour à tous! En 2001, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) déposait un cadre global de gestion sur la sécurité des actifs informationnels du réseau de la santé et des services sociaux. Ce cadre global vise à uniformiser les pratiques en matière de sécurité dans le réseau de la santé et des services sociaux et à garantir la prise en charge, par l ensemble des organisations du réseau, de la protection des informations numériques. Au cours de la dernière année, nous avons donc mis en place une politique et plusieurs procédures en matière de sécurité pour notre centre jeunesse. Comme il est important que vous soyez impliqués en tant qu utilisateurs du réseau, une semaine spéciale de la SAI se tiendra du 26 au 30 octobre prochains et sera l occasion pour nous de vous rencontrer, vous sensibiliser et vous informer sur l importance de vos actions visant à assurer la confidentialité, l intégrité et la disponibilité de l information. Un nouveau sigle à retenir, l Épouvantail, qui en plus de vous aider à protéger vos outils de travail, vous aidera à éloigner les intrus. Notre officier de sécurité, M. Bernard Bérubé, vous réserve plein de surprises durant cette semaine, c est un rendez-vous! XVIIe Journee pedopsychiatrique regionale Bonjour, Juste un petit mot au personnel clinique pour vous inciter à placer la date suivante à votre agenda : 6 novembre 2009, à l Hôtel La Saguenéenne. Centre jeunesse du Saguenay Lac-Saint-Jean Nous avons le bonheur, pour une première fois, de vivre notre colloque Centre jeunesse avec l IRS. En effet, le comité coordonnateur de la journée pédopsychiatrique nous a accueillis au sein de son comité afin d organiser la journée du 6 novembre Le thème de cette journée est «Quand la santé mentale a un air de trouble de comportement». Comme vous constatez, ce thème est très pertinent pour les deux organisations. Le conférencier principal sera le Dr Martin Gélinas, pédopsychiatre à l Institut Pinel. Se joindront à lui d autres conférenciers intéressants tout au long de la journée. Le programme est disponible à l adresse : Alors, suivez cela de près, nous vous reviendrons tôt à l automne pour les inscriptions. Vos chefs de service vous tiendront également informés. Merci de votre attention Doris Carrier Conseillère au développement organisationnel Centre jeunesse Saguenay Lac-Saint-Jean , poste 3140 doris.carrier.cj02@ssss.gouv.qc.ca 4

5 Délégués à la prévention Le 22 mai dernier, les délégués à la prévention ont assisté à leur première formation en santé et sécurité du travail donnée par l ASSTSAS, soit sur les enquêtes et analyses d événements accidentels. Depuis, ils ont suivi une deuxième formation plus approfondie sur la santé et sécurité au travail. Saguenay Lac-Saint-Jean Par André Dufour, préventionniste Mme Louise St-Pierre : siège social; Mme Francine Lespérance : siège social; Mme Christine Claveau : bureau de Chicoutimi; Mme Sonia Fortin : bureau de Chicoutimi; M. André Larouche : Centre Saint-Georges; Mme Valérie Savard : bureau de Jonquière; Mme Annye Leboeuf : bureau de Dolbeau; M. Frédérik Thériault : Centre La Chesnaie; M. Serge Labeaume : Centre La Chesnaie; M. Jean-François Morin : Centre La Chesnaie; Mme Isabelle Lapointe : bureau d Alma; Mme France Morissette : Centre La Chesnaie; Mme Louise Roy : bureau de Chibougamau; Technicien en prévention : M. André Dufour. Comité paritaire de santé et de sécurité Absent de la photo : M. Pierre Villeneuve : Permanence; M. François Duval : Permanence. Programme de prévention pour une unité type : Au cours des mois d avril et de mai derniers, des tournées ont été faites par le sous-comité (unité-type) pour présenter le seuil minimal en matière de sécurité dans les foyers à toutes les unités des centres de réadaptation Saint-Georges et La Chesnaie. Le foyer de groupe de Roberval a aussi été visité lors de cette tournée. Des affiches ont été acheminées aux unités pour être mises à la vue de tous. Sous peu, plusieurs projets découleront de ce programme apportant des modifications dans le milieu de travail comme l instauration de boutons de communication, le port des cartes d identité, etc. Par Marise Nault, intervenante sociale, bureau de Roberval C est avec affliction que les membres du personnel du Centre jeunesse et les membres de l Association des familles d accueil ont appris que madame Godin nous avait quittés. Nous exprimons nos plus sincères condoléances à ses proches et à tous ceux qui sont affligés par son départ. À compter de janvier 1983, madame Godin a été famille d accueil pour les enfants de notre secteur. Au cours de ces vingt-six années, elle a accueilli trente-six enfants, âgés de 0 à 18 ans, pour un total de quarante-quatre séjours plus ou moins longs. Deux de ces enfants ont eu la chance que madame Godin s engage dans leur projet de vie pour les accueillir jusqu à l âge de la majorité et même au-delà, jouant entièrement le rôle d une mère envers ceux-ci. Son rayonnement est encore plus grand que ces enfants sont devenus ceux de toute la famille et que, par son exemple, madame Godin a semé chez ses proches le désir de lui succéder en vue de poursuivre sa mission. En mémoire de votre mère Francine, puissiezvous le faire avec fierté. 5

6 Association des familles d accueil du Saguenay Lac-Saint-Jean Par Christiane Cloutier, présidente Oiseaux de nuit Par Pierre Villeneuve, chef de service Centre Saint-Georges Bonjour chères familles d accueil, Nous souhaitons que vous ayez tous passé un très bel été et un bon temps de ressourcement. Vous savez, pour la plupart, que la loi 49 est sanctionnée depuis le 12 juin Les familles d accueil sont maintenant reconnues au sens de la loi comme travailleur autonome, mais n oubliez pas que vous restez toujours non imposables. Vous pouvez consulter la loi 49 sur le site du gouvernement du Québec. Nous remercions toutes les familles d accueil que nous avons dû rencontrer à deux reprises concernant un changement de position quant à cette nouvelle loi. Nous vous informons que nous avons déposé vos adhésions (58 % des membres rencontrés) au ministère du Travail avec la Centrale syndicale démocratique. Nous vous ferons parvenir un courriel à cet effet. Nous avons procédé à une assemblée générale le 15 septembre à Alma pour dissoudre la dénomination sociale de l Association des familles d accueil du Saguenay Lac-Saint-Jean (trente personnes environ étaient présentes) et effectuer un transfert de fonds à la nouvelle dénomination sociale «ADREQ» (Association démocratique des ressources enfances du Québec du Saguenay Lac-Saint-Jean). Ce transfert juridique sera effectué par M. Mario Bouchard, avocat. Une publication officielle paraîtra dans les journaux. Voici une primeur mondiale Il est très rare d apercevoir en plein jour et en si grand nombre des oiseaux de nuit. Pourtant, un ornithologue anonyme a pu prendre cette photo en pleine nature À Cépal Villégiature où se tenait le bilan annuel des oiseaux de nuit ou plus sérieusement, des surveillants et surveillantes en établissement. Le conseil d administration de l Association des familles d accueil qui était formé de Christiane Cloutier, présidente; Lucie Savard, vice-présidente et représentante provinciale; Pauline Larouche, secrétaire-trésorière; Linda Gilbert, directrice; Gilbert Harvey, directeur; Danielle Pouliot, directrice; Sonia Bélisle, directrice; Romain Gobeil, directeur; vous dit merci. Depuis le 15 septembre, l Association des familles d accueil a un nouvel exécutif syndical formé de Christiane Cloutier, présidente (Alma); Lucie Savard, viceprésidente (Dolbeau); Romain Gobeil, trésorier (Chicoutimi); Linda Gravel, secrétaire (Mashteuiatsh); Gilbert Harvey, directeur (Mashteuiatsh); Danielle Pouliot, directrice (La Baie); Alain Larouche, directeur (St-Honoré); Josée Desbiens, directrice (La Baie); Denis St-Onge, directeur (La Baie); Julie Tremblay, directrice (Alma). Sur la photo : de gauche à droite : Huguette Imbeault, Donat Tremblay, Célyne Gravel, Francine St-Hilaire, Louis Savard, Suzanne Duchesne, Gilbert Gagnon (récemment retraité), Mario Pineault, Claire St-Gelais, Pierre Villeneuve et Alain Villeneuve Trois membres ont été nommés comme vérificateurs des livres comptables pour l année en cours, et pour cette raison, ne peuvent pas faire partie de l exécutif syndical. Il s agit de Mélanie Coté d Alma, Louise Leblond de Dolbeau, Ginette Desbiens de La Baie et toutes les personnes qui sont nommées soit à l exécutif ou comme vérificateurs sont en place jusqu à la signature de l entente collective. Par la suite, il y aura une assemblée générale et tous les postes seront ouverts. Nous demandons aux familles d accueil banques mixtes et aux ressources intermédiaires de communiquer avec la présidente, Christiane Cloutier au numéro de téléphone suivant : pour fixer une rencontre afin d élire deux personnes qui se joindront au nouvel exécutif. De plus, nous sommes à mettre sur pied un site Web pour les familles d accueil de la région, il est donc important que vous nous communiquiez votre adresse courriel. Prendre bonne note qu il n y a pas d activité pour le moment, et ce, dans le but de tout mettre sur pied. Les membres du conseil d administration vous remercient de la confiance accordée. 6

7 Pourquoi ce comité Allant Vert Identifier, si possible évaluer les impacts environnementaux des activités du Centre jeunesse et cibler des projets et des solutions. Coordonner la mise en œuvre de projets afin d améliorer les aspects environnementaux des activités du Centre jeunesse, à travers les différents points de service de la région, ces projets pouvant être locaux ou régionaux. Sensibiliser les employés, les administrateurs, les partenaires et les usagers du Centre jeunesse à propos des enjeux environnementaux et des gestes positifs possibles. Communiquer et collaborer avec les autres comités du Centre jeunesse afin de favoriser une synergie entre eux et en arriver à une démarche globale de développement durable. En supplément, voici la liste des seize grands principes contenus à la Loi sur le développement durable, cités dans le Plan d amélioration , dans le cadre du renouvellement du certificat d agrément du Centre jeunesse. Nous en reparlerons. Loi sur le développement durable, art Afin de mieux intégrer la recherche d un développement durable dans ses sphères d intervention, l Administration prend en compte dans le cadre de ses différentes actions l ensemble des principes suivants : a) «santé et qualité de vie» : les personnes, la protection de leur santé et l amélioration de leur qualité de vie sont au centre des préoccupations relatives au développement durable. Les personnes ont droit à une vie saine et productive, en harmonie avec la nature; b) «équité et solidarité sociales» : les actions de développement doivent être entreprises dans un souci d équité intra et intergénérationnelle ainsi que d éthique et de solidarité sociales; c) «protection de l environnement» : pour parvenir à un développement durable, la protection de l environnement doit faire partie intégrante du processus de développement; d) «efficacité économique» : l économie du Québec et de ses régions doit être performante, porteuse d innovation et d une prospérité économique favorable au progrès social et respectueuse de l environnement; e) «participation et engagement» : la participation et l engagement des citoyens et des groupes qui les représentent sont nécessaires pour définir une vision concertée du développement et assurer sa durabilité sur les plans environnemental, social et économique; f) «accès au savoir» : les mesures favorisant l éducation, l accès à l information et la recherche doivent être encouragées de manière à stimuler l innovation ainsi qu à améliorer la sensibilisation et la participation effective du public à la mise en oeuvre du développement durable; g) «subsidiarité» : les pouvoirs et les responsabilités doivent être délégués au niveau approprié d autorité. Une répartition adéquate des lieux de décision doit être recherchée, en ayant le souci de les rapprocher le plus possible des citoyens et des communautés concernés; h) «partenariat et coopération intergouvernementale» : les gouvernements doivent collaborer afin de rendre durable le développement sur les plans environnemental, social et économique. Les actions entreprises sur un territoire doivent prendre en considération leurs impacts à l extérieur de celui-ci; i) «prévention» : en présence d un risque connu, des actions de prévention, d atténuation et de correction doivent être mises en place, en priorité à la source; j) «précaution» : lorsqu il y a un risque de dommage grave ou irréversible, l absence de certitude scientifique complète ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l adoption de mesures effectives visant à prévenir une dégradation de l environnement; k) «protection du patrimoine culturel» : le patrimoine culturel, constitué de biens, de lieux, de paysages, de traditions et de savoirs, reflète l identité d une société. Il transmet les valeurs de celle-ci de génération en génération et sa conservation favorise le caractère durable du développement. Il importe d assurer son identification, sa protection et sa mise en valeur, en tenant compte des composantes de rareté et de fragilité qui le caractérisent; l) «préservation de la biodiversité» : la diversité biologique rend des services inestimables et doit être conservée au bénéfice des générations actuelles et futures. Le maintien des espèces, des écosystèmes et des processus naturels qui entretiennent la vie est essentiel pour assurer la qualité de vie des citoyens; m) «respect de la capacité de support des écosystèmes» : les activités humaines doivent être respectueuses de la capacité de support des écosystèmes et en assurer la pérennité; n) «production et consommation responsables» : des changements doivent être apportés dans les modes de production et de consommation en vue de rendre ces dernières plus viables et plus responsables sur les plans social et environnemental, entre autres par l adoption d une approche d écoefficience, qui évite le gaspillage et qui optimise l utilisation des ressources; o) «pollueur payeur» : les personnes qui génèrent de la pollution ou dont les actions dégradent autrement l environnement doivent assumer leur part des coûts des mesures de prévention, de réduction et de contrôle des atteintes à la qualité de l environnement et de la lutte contre celles-ci; p) «internalisation des coûts» : la valeur des biens et des services doit refléter l ensemble des coûts qu ils occasionnent à la société durant tout leur cycle de vie, de leur conception jusqu à leur consommation et leur disposition finale. 7

8 Ils ont dit oui! Bienvenue aux deux nouveaux membres de l exécutif Francine Gaudreault, représentante du centre St-Georges et Daniel Girard, représentant du centre St-Georges 8 8 Plan de travail OBJECTIFS 1. Être visible et présent auprès des membres du CPASC et dans l organisation 2. S assurer du développement et du maintien des compétences des membres du CPASC 3. Promouvoir le rôle et les mandats du CPASC Plan de travail MOYENS Rencontres des membres du CPASC dans les bureaux et centres aux deux ans. (prochaines en 2011) Assemblée générale annuelle Chroniques dans L Écho-Centre Présentation du CPASC aux nouveaux employés Participation à l Opération Père Noël Représentation ou participation aux comités et événements suivants : Comité aviseur Comité programme de développement des ressources humaines (PDRH) Comité opérationnel du suivi de l agrément (COSA) Comité provincial des CCPAS Congrès biennal de l ACJQ Congrès annuel de la Fédération des secrétaires professionnelles du Québec (FSPQ) Conseil multi Colloque annuel du regroupement d établissements de santé et de services sociaux SLSJ (colloque RTSSS) Être à l écoute des membres Faire une recommandation afin de s assurer que les membres qui sont sur la liste de rappel bénéficient d une rencontre bilan à la fin d un remplacement de 2 mois et plus Transmettre les besoins des membres à la personne responsable des formations Suivi du procédurier Maximiser l utilisation des outils informatiques Clarifier le rôle et les mandats du CPASC auprès de nos membres par la production d une affiche à partir de notre signet. Membres de l exécutif : Laurence Doyon, représentante des secteurs Lac-Saint-Jean, présidente Suzanne Maltais, représentante des secteurs Saguenay, vice-présidente Francine Gaudreault, représentante du centre St-Georges, secrétaire Lise Gauthier, représentante de la direction, trésorière Daniel Girard, représentant du centre St-Georges (services complémentaires) Carmen Paradis, représentante du centre La Chesnaie Guillaume Racine, représentant du siège social Brigitte Savaria, représentante de la direction

9 Nouveau décor à la passerelle Par Dominique Caron, éducatrice Centre Saint-Georges Au cours de l été, il y a eu quelques changements au foyer K, anciennement le foyer sécuritaire. Nous avons voulu redéfinir l image du nouveau foyer puisqu il est devenu une unité ouverte pour les garçons. Afin de le mettre à notre image, un projet de toile a été mis en branle. Chaque jeune devait choisir une valeur qui, pour lui, était importante et l exploiter de la façon dont il le voulait. Que ce soit dans un style graffiti, paysages, portraits ou bien de l art abstrait, chaque toile exécutée par nos jeunes a été accrochée dans le passage à l entrée du foyer. Par la suite, une activité «tête de pelouse» s est tenue pour mettre un peu de verdure et ainsi accompagner les plantes qui ont été achetées au début de l été. De cette façon, nous avons rendu le foyer un peu plus chaleureux et accueillant. Il n en tient qu à vous de venir faire votre tour pour admirer le côté artistique de nos jeunes très talentueux. la passerelle Le tour du Lac Par Richard Demers, éducateur foyer A Nous aimerions remercier les gens qui de près ou de loin ont contribué à la réussite de notre cinquième édition de la «Véloroute des bleuets». Il est important de s unir pour que nos jeunes se réalisent et se dépassent dans une aventure comme celle-ci. Merci aux cuisinières, au personnel de soutien, à notre équipe de travail, au personnel cadre qui nous soutiennent et tous ceux que nous pourrions oublier par inadvertance. Nous espérons reconduire l aventure l an prochain et bénéficier encore de votre belle collaboration. L équipe du foyer A et ses jeunes. 9

10 Par Dominique Caron, éducatrice Centre St-Georges Activité «WIPE Le 4 août 2009 a eu lieu une activité spéciale offerte à tous les jeunes du centre de réadaptation Saint-Georges. Un Wipe out a été organisé par Dominique Caron, éducatrice au foyer K, avec la collaboration de Julie Thibeault, éducatrice au foyer B. La journée a débuté vers 12 h où un dîner hot-dog a été organisé par le foyer A. Pour favoriser l entraide et le travail d équipe, les jeunes étaient en équipe de quatre. Nous avons même intégré les enfants de La Parenthèse. Certains jeunes qui le désiraient et que nous jugions assez matures étaient responsables d eux. Les jeunes devaient effectuer sept épreuves : Tout d abord, les jeunes devaient gonfler une «baloune» jusqu à ce qu elle éclate. Une fois éclatée, le partenaire devait faire dix paniers de basket-ball. Pour la deuxième épreuve, une structure avait été construite où vingt-cinq «balounes» remplies d eau étaient accrochées. Les jeunes avaient un casque de bain en caoutchouc sur la tête où était collée une punaise. Ils devaient prendre leur équipier sur leurs épaules afin que celui-ci puisse faire éclater le plus de «balounes» possible. En troisième épreuve, les jeunes ont dû faire travailler leurs méninges avec quelques questions. Ensuite, pour l épreuve suivante, les jeunes devaient se lancer un oeuf tout en évitant de le casser. Bien sûr, plus l épreuve avançait, plus ils devaient s éloigner. Ceci fut suivi par une épreuve où les jeunes devaient faire preuve de patience, de coordination et de travail d équipe. Ils devaient faire du ski en équipe. Puis, le soleil de l après-midi s étant pointé, ce fut le temps de se mouiller. Pour la sixième épreuve, il y avait deux bacs remplis d eau où avait été mis des vêtements. Chaque jeune devait mettre des boxers, des pantalons et un chandail et, par la suite, les enlever et aller taper dans la main de son coéquipier afin que ce dernier s habille à son tour et ainsi de suite. Ce fut assez comique! Enfin, pour la dernière épreuve, les jeunes devaient enfiler des palmes et marcher sur une bâche où avait été mis du savon à vaisselle et de l eau, pour ensuite marcher dans des pneus remplis de boue. Une fois l épreuve terminée, les jeunes s amusaient à courir et à se lancer sur la bâche où ils glissaient sur plusieurs mètres. Wow! Chaque jeune s est vu récompenser pour sa belle participation. Ils ont tous reçu des M. Freeze et des médailles. Les trois meilleures équipes ont reçu un prix. Les médailles de bronze ont eu un bon-cadeau de 5 $ chez McDonald s, les médailles d argent ont reçu une entrée gratuite au cinéma et les médailles d or ont reçu 15 $ en chèque-cadeau de Place du Royaume. Étant donné la belle participation des jeunes et les beaux commentaires reçus, cette activité sera assurément à recommencer. 10

11 OUT» Wow cette expérience là, c était merveilleux. Si on pouvait le refaire, ce serait génial. Ça nous a permis de connaître plein de monde. Cette journée là ça va prendre du temps avant que je l oublie. C était vraiment quelque chose. J ai eu un grand sourire. Bravo à toi foyer «G». Merci Dominique Ce fut une très belle activité. Beaucoup d amusement, d esprit d équipe. Merci à tous les organisateurs de cette activité. Foyer K témoignages Très cool comme activité et je recommencerais n importe quand!! X D Le Wipe Out était vraiment le fun, surtout se glisser sur la toile. Mais la prochaine fois s il y avait plus de défis «plus durs» ce serait vraiment tripant. Foyer A Pour le projet Wipe Out 2009, ça été une très belle journée et c est très amusant de faire les épreuves faciles ou difficiles, moins salissant ou salissant c est très génial. Super amusant. Foyer A C était vraiment le fun, c était tripant en caline, c était vraiment l esprit d équipe. Pis moi je suis juste venu pour m amuser pas pour gagner. Foyer A J aime beaucoup l activité c est très plaisant. Je les aime c est très tripant. Merci beaucoup XXX Merci pour l activité Wipe out c était vraiment tripant. Je me suis bien amusé. J ai vraiment aimé ça. Je n oublierai jamais cette journée. Foyer A 11

12 Le tournoi de golf du Centre jeunesse, tenu le 28 août dernier, fut une belle réussite. 31 quatuors ont participé à l événement qui se déroulait au Club de golf Le Ricochet. Un profit totalisant $ a été remis à notre fondation. Un grand merci aux organisateurs, aux bénévoles et aux participants qui ont fait de cette première édition un tel succès. À l an prochain! Sur la photo, on reconnaît, Marc Thibeault, président de la Fondation pour l enfance et la jeunesse, M. Justin St-Pierre, arbitre de LNH et président d honneur du tournoi, M. Ghislain Grandisson, propriétaire du Canadian Tire de Chicoutimi et commanditaire principal du tournoi et M. Pierre Guay, adjoint DSRH au Centre jeunesse et grand organisateur de cet événement. L ambiance était à la fête lors du souper «fondue» qui a suivi au club de yacht de Chicoutimi. Une belle occasion de créer des liens en dehors du travail. tournoi de gol f du Centre jeunesse du Saguenay Lac-Saint-Jean Vendredi le 28 août 2009 au Club de golf Le Ricochet 12 Réponse au petit jeu pour l honneur et pour l égo (vol. 15, no 2) Dans la mesure où la finalité des dossiers est de fournir et de maintenir le portrait le plus à jour possible de l état de l usager et de son évolution, il en découle que toutes les informations pertinentes doivent y être consignées. En tout temps, l intervenant se doit de rédiger ses rapports et suivis d activités avec professionnalisme, en s assurant d une rédaction impeccable, autant sur le fond que sur la forme. Le contenu doit respecter les droits des personnes à des services de qualité et au respect de la vie privée. L intervenant doit donc : Choisir judicieusement les informations reçues et les documents versés. S assurer de l adéquation entre la situation problème et les services rendus. Verser ce qui est essentiel et pertinent à la compréhension du problème et à la nature des interventions par respect, discrétion et souci d exactitude. Politique relative à la gestion des dossiers des usagers, p Éviter de coller des étiquettes sur les personnes. Privilégier les descriptions objectives des faits et des constatations. Nuancer selon les circonstances : «il appert que», «selon monsieur, madame». Ne pas omettre la nature d une situation ou des mesures prises qui seraient significatives. Formuler une opinion professionnelle, clairement énoncée, établie sur des faits. Le contenu doit refléter le mieux possible le cheminement de l usager. Le contenu doit être rédigé avec rigueur et en même temps de façon claire et ordonnée, pour être compréhensible pour toute personne qui le consulte autant pour l usager, le tribunal, et les autres personnes autorisées à le consulter.

13 Nouveau logo Lors de la dernière assemblée du conseil d administration de la Fondation pour l enfance et la jeunesse, les administrateurs se sont dotés d un nouveau logo. Une image plus simple et plus parlante pour une cause qui nous tient à cœur. Campagne de retenue à la source Depuis le 13 octobre, des amis de la fondation dans chacun des bureaux sollicitent votre appui. Pour l équivalent du prix d un café par jour, ensemble on peut faire la différence! Subventions versées en 2008 Projets porteurs d espoir En 2008, un montant de $ a été partagé entre 9 projets porteurs d espoir provenant des centres de réadaptation La Chesnaie et Saint-Georges et des services externes. Les projets touchaient les activités suivantes : cours de danse, ateliers de scrapbooking, murale collective, cuisi-bricocadeau, ligue d improvisation, etc. Projet de développement personnel Les projets de développement personnel sont des projets à incidence clinique, n engageant pas de récurrence financière et s adressant à un jeune recevant des services du Centre jeunesse du Saguenay Lac-Saint-Jean. Ces projets visent le développement de compétences et d estime de soi (valorisation) ou l implication des parents dans des activités communes avec leur enfant. En 2008, des demandes ont été adressées à la fondation pour un total de $. Cours d arts martiaux, voyage scolaire à Toronto, ateliers scéniques, achat de vélos de montagne, cours de chant, entraînement personnalisé, camps de vacances, cours de gymnastique élite, etc. Prix «Mérite à l effort» Au cours de l année 2008, deux bourses aux méritants pour souligner l effort et la persévérance dont ils ont fait preuve face à leur projet de vie ont été remises pour un total de 900 $ (Voyage humanitaire au Costa Rica et achat de deux vélos). Fonds Christian Laprise En 2008, 33 jeunes ont bénéficié de cette aide pour un total de $. Cette année, en date du 8 septembre 2009, la fondation avait déjà répondu positivement à 32 demandes pour un total de $. 13

14 Conception, grossesse, période de 0 à 6 ans environ constituant la période inconsciente de l être humain. Pendant cette période, nous recevons le véritable héritage familial dont chacun de nous se doit de faire avec. Nous développons, entre autres, nos traits de personnalité. «BODIES» le corps humain échappe-t-il à toute psychanalyse? Par Normand Genest, retraité L Éminence grise «Intermezzo» Par Guy Villeneuve, retraité La vie... une école Joe Dassin chante dans «Le jardin du Luxembourg» : «Un autre jour, qui s enfuit» Déjà un mois et quelques jours que j ai franchi le cap d une autre décennie. Que voulez vous, c est la vérité pour chacun d entre nous qui osera d un pas alerte franchir ce fjord. Inexorable, l autre rive se rapproche, tout en s éloignant. Le temps court, à chaque jour son marathon. Par contre, ce jour d anniversaire de juillet 2009 demeurera pour moi un souvenir inoubliable, un signe d amitié intangible comme un bon grand verre rafraîchissant par une torride journée d été. Le bonheur est produit de l esprit. Il est donc permis, sans l ombre d un doute raisonnable, de constater l influence et l importance de cette période face à notre devenir. Dernièrement, en famille, nous avons visité l exposition dite «BODIES» de passage à Québec. Cela m a permis de faire un rapprochement entre la composition du corps humain, en raison de ses organes, ses fluides, ses structures, etc., et une certaine approche psychanalytique que j ai développés d une façon autodidacte. La constatation qui frappe le plus, selon l analyse et les résultats obtenus, c est évidemment le côté mystérieux, obscur même, de l exposition, qui tend à semer une multitude de réactions bien légitimes en soi. La plastination représente les sujets comme des êtres pensants. On les sent dotés d un esprit. Plus encore, on ressent qu il y a un vécu dont chacun de ces corps a gardé la trace. Peut-on traiter des mystères du monde inconscient? Présentement, avancement Peu importe. L essentiel est de croire en cette Vie. Le corps humain est très complexe, quoique lorsqu on s arrête aux définitions de chacune des étapes de son évolution physique, cela tend à démystifier quelque peu notre perception limitée de la dualité corps-esprit. Dans le prochain numéro, je vous entretiendrai des malaises dominants de notre vie. Chaque année, à cette époque, surtout dans le quartier où je demeure, je vis à nouveau au rythme de l année scolaire. Depuis des années, je me suis aperçu que la vie est une école. Autrefois je me figurais que l école existait uniquement pour apprendre les «tables» jusqu à 12 x 12 ou à écrire une dictée sans faute que la maîtresse ou le maître nous serinait en se promenant dans la classe pour que nous ne puissions tricher. Quelques années plus tard, on nous expliquait, à la remise des diplômes, qu il fallait tout laisser cela derrière nous pour pénétrer dans le monde le vrai. Là, vous avez un patron dont le langage rappelle celui de votre professeur de géométrie (apprendre les théorèmes par cœur Quel enfer!). Derrière son bureau se balançant dans un moelleux «rocking-chair», il vous assène d un ton hautain : «Nous ne pensons pas avoir trouvé le moyen de tirer le meilleur parti de vos talents.» Mentalement, vous traduisez dans le jargon des bulletins scolaires : «Pourrait faire mieux». Au boulot, les traits caractéristiques de vos confrères ou consoeurs ne tardent pas à vous apparaître : il y a le farceur, le timide, le boute-en-train et la princesse qui comme Alice au pays des merveilles, s organise toujours pour perdre son soulier lorsque le patron est dans les parages. N en déduisez pas que j éprouve une nostalgie démesurée pour l époque où j étais étudiant. Au contraire, je me dis souvent que si à ma mort je vais en enfer, j aimerais me retrouver à 15 ans dans une soirée de jeunes, attendant sur des charbons ardents, la montée d adrénaline qui me donnerait l hardiesse d aller inviter à danser la princesse. Mais j ai parfois aussi la vague impression que la majeure partie de l existence n est qu un long moment de théâtre, après les grands drames de l enfance et de l adolescence. 14 À la réflexion, cette journée-là je me suis dit qu il vaut mieux éviter d être content de soi, mais plutôt être content avec soi cela serait pas mal de se voir avec ses défauts et ses manques mais quand même amicalement choyé. Comme les vieilles maisons, les amitiés nous rassurent quand autour de nous tout change.

15 Félicitations aux nouveaux parents! v Philippe Bonjour je m appelle Philippe. Je suis né le 1 er août. À ma naissance, je pesais 8 lb 6 onces. Mes parents Stéphanie Mallette, arh et Dominic étaient très heureux de mon arrivée. Comme vous le constatez sur la photo, je n avais que 7 jours et je faisais déjà de beaux sourires. J ai maintenant 1 mois, je dors souvent, mais quand je suis réveillé, je sais déjà montrer mon fort caractère. v Maxime Cette jolie petite fille se nomme Maxime et ses heureux parents sont Cathy Tremblay, arh au bureau de Jonquière et Daniel Giguère. Elle est née le 14 juillet en parfaite santé par césarienne. Elle pesait 7 lb 6 onces à la naissance. C est un bébé très calme et ses parents sont comblés à nouveau! v Francis Marie-Josée Rainville, arh et Philippe Ruelland sont fiers de vous présenter leur fils Francis. Il est né le 25 août et il pesait 7 lb et 1 once. C est un charmant garçon tranquille qui les comble déjà de bonheur. Anaelle v Je vous présente ma petite Anaelle, elle est née le 1 er juillet et pesait 6 lb 13 onces. Elle est en pleine forme tout comme sa maman, Mireille Tremblay, éducatrice au centre La Chesnaie. Louis Louis est né le 4 juillet 2009 à 1 h 57. Il pesait 7 lb et 11 onces et mesurait 21 ¼ pouces. Maman Caroline Lachance est éducatrice au bureau de Chibougamau et l heureux papa se nomme Carl Michaud. Petit garçon tant attendu de ses parents et de sa grande soeur Justine. v 15

16 Anniversaires de service Années de service Nom Prénom Titre d emploi Port d attache Date d entrée en fonction 20 ROY YVAN Cadre supérieur (présentement Siège social sous contrat avec l Agence) SIMARD SERGE Maintenance Centre Saint-Georges MORISSETTE FRANCE Agente d intervention Centre La Chesnaie BEDARD MICHEL Chef de service Centre Saint-Georges TURCOTTE LILI-CLAUDE Éducatrice Centre Saint-Georges GILBERT JOSEE Agente administrative Bureau de Chicoutimi Le bulletin L Écho-Centre est produit par la direction du Centre jeunesse du Saguenay Lac-Saint-Jean et se présente sous deux formats : un bulletin papier et un bulletin électronique en format pdf. L Écho-Centre est publié quatre fois par année, de septembre à juin. Les personnes intéressées à présenter un article doivent le faire en s adressant à l éditrice. L Écho-Centre est disponible, sous forme électronique, sur le site Web du Centre jeunesse du Saguenay Lac-Saint-Jean au Éditrice : Brigitte Savaria Agentes administratives à la correction : Lise Turcotte, Vickye Duchesne et Catherine Lavoie. Rédaction Prochaine date de tombée : vendredi 20 novembre 2009