lter gri Protection des plantes en AB Point réglementaire lter gri ACTUS ITAB-RÉSEAU TECHNIQUE FICHE CULTURE RECHERCHE FERMOSCOPIE

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1 lte gi lte nov.-décembe 2008 n 92 gi ACTUS ITAB-RÉSEAU Fiève catahale : témoignages TECHNIQUE Vaiétés de blé tende Résultats 2008 FICHE CULTURE L épeaute RECHERCHE Divèba : Biodivesité végétale dans les systèmes fouage Potection des plantes en AB Point églementaie FERMOSCOPIE Un atelie cunicole entable 10

2 Sommaie n 92 novembe-décembe 2008 Actus Recheche/Expé DU COTÉ DE L ITAB ET DU RÉSEAU... 4 La feme bio du lycée de St Affique Pa Aude Géad (ITAB) Témoignages d acteus concenés pa la fiève catahale Pa Joannie Leoye (ITAB) VITICULTURE...9 Maché des vins bio euopéens : en pogession mais des feins subsistent - Pa Monique Jonis et Aude Coulombel (ITAB), Hanna Soltz et Otto Schmid (FIBL) ÉLEVAGE...11 Divèba : valoise la biodivesité végétale dans les systèmes fouages - Pa Lauent Hazad (INRA) Dossie : PROTECTION DES VÉGÉTAUX EN AB POINT RÉGLEMENTAIRE Dossie coodonné pa Aude Coulombel (ITAB) Poduits phytophamaceutiques en AB : quelle églementation?...15 Pa Monique Jonis (ITAB) Poduits d oigine natuelle : mise su le maché dans quelques pays de l Union...18 Pa Isabella Tomasi (ITAB) Les phytostimulants : fetilisation ou potection des plantes, qui sont-ils?...21 Pa Isabella Tomasi et Monique Jonis (ITAB) Besoins des poducteus - Réseau de coodination des expéimentations - Pa Fédéic Rey et Monique Jonis (ITAB)...24 Technique FICHE TECHNIQUE CULTURE L épeaute - Pa Aude Coulombel (ITAB) GRANDES CULTURES...28 Résultats 2008 des vaiétés de blé tende et titicale Pa Maion Quillet et Lauence Fontaine (ITAB) Femoscopie Chez Pascal Oain (Mayenne) : un atelie cunicole biologique qui fonctionne Pa Joannie Leoye et Aude Coulombel (ITAB)

3 Edito LycéeagicoledeStAffique Fiève catahale : invitation au débat La Fiève Catahale, qui se développe chez nous apidement, n'est pas inconnue, elle est appaue au début du XX e siècle en Afique du Sud et dans de nombeux pays euopéens (Gèce, Bulgaie, Italie ) à la fin des années 90. Elle est également pésente en Austalie et aux États-Unis. Cette maladie des uminants, dont on connaît à l heue actuelle 24 séotypes difféents dans le monde, est véhiculée pa un petit insecte piqueu du type culicoïde. Elle se popage à une vitesse iégulièe, au gé des pééginations de son vecteu. Sa déclaation obligatoie a été décidée essentiellement pou des aisons commeciales. Revue bimestielle de l Institut Technique de l Agicultue Biologique (ITAB) Diecteu de Publication : Alain Delebecq (Pésident ITAB) Rédacteu en chef : Aude Coulombel Comité de édaction : Alain Delebecq, Rémy Fabe, Kotoum Konaté, Guy Kastle, Fançois Le Lagadec, Maie Doulent Comité de lectue : Élevage : Anne Haegelin (PÔLE AB MASSIF CENTRAL), Joannie Leoye (ITAB), Jean-Maie Moin (FORMABIO), Jéôme Pavie (INSTITUT DE L ÉLEVAGE), Denis Fic (GABLIM) Fuits et légumes : Alain Gacin et Sébastien Picault (CTIFL), Monique Jonis (ITAB) Gandes cultues : Betand Chaeyon (CA DRÔME), Lauence Fontaine (ITAB), Philippe Viaux (ARVALIS INSTITUT DU VÉGÉTAL) Viticultue : Denis Caboulet (ITV), Monique Jonis (ITAB) Agonomie/Systèmes : Blaise Leclec (ORGATERRE), Laetitia Fouié (ACTA) Qualité : Buno Taupie-Letage (ITAB) Rédaction/Administation - Pomotion/Coodination ITAB - 149, ue de Becy PARIS CEDEX 12 Tél. : Fax : Abonnements : CRM ART ALTER AGRI B.P FENOUILLET CEDEX - Tel. : Fax : commandes.alteagi@cm-at.f Régie Publicitaie : Agicente -1 bis, ue Sainte Maie - BP Montluçon Cedex - Tél : Fax : Numeis : info@agicente.f Réalisation : Pascale MOTTO pascale.motto@wanadoo.f Impimeu : ALINEA PRINT 16 ue des Pyamides PARIS Comission paitaie : 1012 G ISSN : Impimé su papie 100% ecyclé. Avec le soutien financie du Ministèe de l'agicultue. La Fance s est engagée dans une statégie de lutte vaccinale afin d éadique la maladie. La vaccination est en effet l'assuance d'une immunité apide mais de coute duée (ente 6 mois et 1 an) et oblige à enouvele l acte vaccinal tous les ans, pou chacun des séotypes. Il faut donc envisage l'aveni autement, notamment dans le cade d'une multiplication des séotypes qui endaient la vaccination quasiment impossible. Il nous manque aussi des éléments scientifiques su l'innocuité des vaccins et leu duée d'efficacité, ainsi que l'atu pou cetaines espèces (capins). Pa ailleus, dans nos filièes d'élevage déjà fagilisées, le coût de la vaccination est également un élément déteminant. Si les éleveus ne peuvent la patique euxmêmes pou baisse le coût, d'autes solutions devont ête touvées. En accod avec les pincipes de l Agicultue Biologique, nous pensons que la compéhension de l écosystème éleveu animaux envionnement peut aide à la maîtise des maladies qui affectent nos élevages. A nous de popose l'évaluation d'une aute statégie d'accompagnement de la mise en place de l'immunité natuelle des toupeaux. L'ITAB s'engage su cette voie avec ses patenaies. Olivie Ranke et Andé Le Dû, Pésidents de la commission Elevage de l ITAB

4 Actus - Du côté de l'itab Les «Qui Fait Quoi?» 2008 sont disponibles Les «Qui fait Quoi?» (QFQ) pésentent, dans des tableaux, les actions de echeche-expéimentation et technico-économiques menées en agicultue biologique identifiées pa l ITAB. Ce sont des outils de éféence indispensables, à consulte pou connaîte les thèmes tavaillés dans le éseau ou avant de monte un pojet Les ecensements su les thèmes suivants sont disponibles en ligne su : - Gandes cultues - Paiies Fouages - Poductions animales - Cultues péennes - Maaîchage - Qualité - Potection des plantes - Envionnement A veni (janvie 2009) : - semences et plants - tavail du sol - gestion de la fetilisation - gestion de l'enhebement - péennité des systèmes (duabilité des systèmes, efficacité énegétique, temps de tavail, acquisition de éféences technico-économiques) Classeu convesion : poduie bio, pouquoi pas vous? Le éseau Bio de Povence, le GRAB et les Chambes d Agicultue de la égion PACA ont éalisé un document patique et gatuit su la convesion. Les fiches synthétiques épondent aux questions que peuvent se pose les candidats à la convesion su la technique, la églementation, les machés, les fomalités, les aides, la cetification Disponible aupès des Chambe d Agicultue et du éseau bio (espace agiculteus, ubique Poduie bio). Téléchageable su Feme AB du lycée de St Affique Vigilance pou les pochains semis! Pa Aude Géad (ITAB) Le Lycée Agicole St Affique se situe au cœu du Pac Natuel Régional des Gands Causses, dans l Aveyon, dans la égion de Roquefot. L exploitation agicole du Lycée est une unité de poduction à vocation pédagogique. La feme poduit et vend de la viande biologique et conventionnelle. Elle est aussi le siège de echeche et d expéimentation. Les fonctions pincipales de l exploitation du lycée sont la poduction, la fomation, le développement agicole (expéimentation, echeche, animation, conseil ), ainsi que la paticipation à l insetion et à la coopéation intenationale. Le site a la paticulaité unique d accueilli deux types de systèmes : - un en agicultue conventionnelle : la Feme de la Cazotte (75,5 hectaes) - un en agicultue biologique : La Feme du Cambon (49,6 hectaes) La patie conventionnelle compote 29,1 hectaes de pâtue, 15 hectaes de paiies mécanisables et 31 hectaes de tees labouables. L élevage est centé su l ovin lait, avec 400 bebis laitièes de ace Lacaune (300 L/bebis/an) pou l AOC Roquefot et 400 agneaux de Roquefot. Il existe aussi un atelie Lycée agicole de St Affique équin de juments poulinièes de ace New-Foest, pou une poduction de poulains déboués. La feme du Cambon est oientée su un élevage ovin viande de ace Lacaune et bovin viande de ace coisées Chaolais-Aubac et conduit selon le mode de poduction biologique. Le pacellaie est constitué de 1,8 hectaes de pâtue, 19,3 hectaes de paiies mécanisables soit une STH (Suface Toujous en Hebe) de 21,1 hectaes, et 28,5 hectaes de tees labouables non iiguées. L objectif pincipal du système fouage est l autonomie maximum des toupeaux ovins et bovins au niveau des fouages et des concentés. L achat d aliments doit ête limité. Vente diecte de la viande biologique Le toupeau de bebis est toujous conduit en un seul agnelage pa an à l automne. La lutte pincipale a lieu de juin à fin juillet avec un attapage jusqu à fin octobe. L effectif maximum de bebis est d envion 150 bebis avec une polificité en lutte natuelle de 180% à 210%. L alimentation des bebis est composée de pâtuage, de foin de paiie, de foin de luzene (appot d azote) et de cééales (blé/avoine) poduits su l exploitation. Pou les agneaux, un complément de luzene déshydatée est acheté comme concenté azoté. Toutefois, l objectif est toujous de minimise les achats alimentaies du toupeau. 4 ALTER AGRI n 92 - NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2008

5 Actus - Du côté du éseau bio Les animaux élevés su la feme sont des ovins viande de ace Lacaune et des bovins viande de ace coisées Chaolais-Aubac. Les génisses nées dans des élevages naisseus de l Aubac patiquant l AB sont achetées à l âge de huit à neuf mois jusqu à 18 mois. De la même manièe, l engaissement des génisses se fait avec des aliments poduits pa l exploitation dont le pâtuage, le foin de paiie et des cééales (blé/avoine). Dans le cas d un déficit azoté, ils leu distibuent aussi de la luzene déshydatée. La feme du Cambon vend su place de la viande de génisse et d agneau issue de l agicultue biologique. La vente diecte pemet de dégage une bonne mage bute et une meilleue valoisation de leus poduits. Les agneaux sont abattus ente tois et LycéeagicoledeStAffique quate mois et les génisses ente 24 et 30 mois dans des atelies soumis aux contôles sanitaies et cetifiés AB. L abattage et la tansfomation sont éalisés pa un sevice extéieu à l exploitation. Expéimentation su tavail du sol et systèmes fouages La feme du lycée tavaille su les techniques de non labou. Au sein d une même pacelle, tois types de tavail du sol sont compaés : labou, labou supeficiel et non labou. Cette expéimentation a commencé en 2005 et duea douze ans. Les tois itinéaies techniques seont compaés gâce à l obsevation de l impact su l implantation des cultues, le salissement du sol, la maîtise des adventices, et le endement. L'exploitation a également Audey Mulle et Jean Paul Guitad. Lycée agicole de St Affique conduit un tavail de echeche de éféences en élevage ovin-bovin viande biologique de 2001 à Elle a mené une étude, en patenaiat avec l'envt, su le pâtuage mixte ovins-bovins comme atout pou lutte conte les stongles digestifs. Des expéimentations su le sevage pécoce des agneaux et le goupage de l agnelage ont également été éalisées. La feme du Lycée paticipe au pojet coodonné pa l ITAB su la sécuisation des systèmes fouages en fonction des aléas climatiques. Elle pévoit aussi d'appofondi cette question avec le Pôle Bio Massif Cental. En pespective d'aveni, l'exploitation souhaite oiente ses tavaux d'expéimentation su des questions envionnementales avec notamment un tavail d'amélioation de la biodivesité. POUR EN SAVOIR PLUS Audey Mulle : Chef de pojet de patenaiat su l AB audey.mulle@educagi.f Jean Paul Guitad : Chef d exploitation jean-paul.guitad@educagi.f Abonnez-vous à lte gi q Abonnement 2 ans (12 numéos)...66 q Abonnement 1 an (6 numéos) q Abonnement 1 an étudiant...28 (joinde photocopie cate d'étudiant valide) Commande de guides techniques ITAB : q La qualité des poduits bio (FIBL/ITAB)-( ) 6 q Poduie des fuits en agicultue biologique, 2e édition - ( ) 43 q Maîtise les adventices en gandes cultues biologiques ( ) 28 q Guide des matièes oganiques, tome 1 - ( ) 36 q Guide des matièes oganiques, tome 2 - ( ) 19 q Lot guides des matièes oganiques, T ( ) 45 q Qualité des poduits de l'ab - ( ) 15 q Fuits ouges en AB - ( ) 18 q M. q Mme Pénom... NOM... Stuctue... Adesse Ville... Code Postal Téléphone ... Pofession : q Agiculteu q Ingénieu q Technicien q Enseignant q Étudiant q Documentaliste q Institutionnel q Autes Chèque à l ode de l ITAB à etoune avec ce bon de commande à : CRM ART - Alte Agi - BP Fenouillet Cedex - Tél : Fax : NOVEMBRE-DÉCEMBRE ALTER AGRI n 92 5

6 Actus - Du côté du éseau bio Gestion de la fiève catahale en élevage biologique Témoignages Popos ecueillis pa Joannie Leoye (ITAB) La nouvelle vague de la fiève catahale s achève. Ce épit pemetta aux éleveus de pende le temps et le ecul nécessaies à la éflexion pou la gestion de la fiève catahale au sein de leu toupeau. La vaccination est obligatoie pou tous. Et bien qu aucune déogation ne soit envisageable dans le nouvel aêté définissant la gestion nationale de l épizootie, les éleveus peuvent mette en œuve un cetain nombe de ecommandations pou la nouvelle saison d activité du culicoïde. Afin d alimente les éflexions et débats quant à la gestion de la fiève catahale dans les élevages biologiques, voici des témoignages d éleveus su l épisode 2008 ainsi que des éléments techniques appotés pa des vétéinaies intevenant en élevage biologique. «La vaccination est aivée top tad» ITAB Témoignage de Madame Geogeault, en Betagne L EARL des Landes a un toupeau de cinquante vaches laitièes de ace Pim Holstein. Le lait est vendu dans le cicuit AB depuis novembe Pou guette l aivée de la fiève catahale en Betagne, la feme était un élevage sentinelle pou la DSV d Ile et Vilaine. Les éleveus avaient décidé de vaccine leu toupeau dès que les vaccins seaient disponibles. Mi-juillet 2008, les analyses étaient toutes séonégatives. Fin juillet, en pévention, les éleveus ont donné du Ledum Paluste à leu toupeau, ainsi que de l huile de foie de moue. Début août, ils ont commencé à obseve quelques plaies su les tayons. Le vaccin est aivé chez eux apès le vius mais les éleveus ont tout de même vacciné leus animaux : le 5 août, puis tois semaines plus tad. «Une maladie comme une aute» Témoignage de Philippe Habad, dans la vallée du Rhône. Philippe Habad est éleveu de quinze vaches laitièes de ace Montbéliade dans la Dôme des collines. Son élevage est mené en agicultue biologique depuis pès de quaante ans. En 2007, l élevage était suivi pa la DSV locale comme élevage sentinelle : dix pises de sang tous les quinze jous pou suveille l aivée de la fiève catahale dans le dépatement. En novembe, deux animaux su dix étaient positifs, sans qu aucun symptôme n ait été obsevé. Tous les tois mois, en pévention, l éleveu distibue du chloue de magnésium dans l eau de boisson, en cue de quate jous. Il a vu tès peu de symptômes su ses animaux sauf en août 2008, où il a obsevé un peu de move et de légèes boiteies. A ces animaux-là, l éleveu a donné du chloue de magnésium à boie à la bouteille en plus du péventif. Paticipez à l enquête bilan FCE Afin de faie un bilan 2008 de la gestion de la fiève catahale dans les élevages n ayant pas vaccinés (AB et conventionnels), l ITAB éalise une enquête aupès des éleveus. Vous touveez le questionnaie en ligne su le site Intenet de l ITAB ou aupès de vote Goupement d Agiculteu Biologique local. Pou tout enseignement, contactez joannie.leoye@itab.asso.f / ALTER AGRI n 92 - NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2008

7 Actus «Ne pas panique» Témoignage de Piee Reveillac, éleveu de Caussenades, dans le Lot. Piee Reveillac, éleveu en Agicultue Biologique depuis onze ans, possède un élevage allaitant de 180 bebis de ace pue Causse du Lot. Il se situe su le plateau ente Gamat et Figeac. Ce secteu est concené pa les séotypes 1 et 8. Avant l aivée de la fiève catahale dans son secteu, Piee Reveillac était tès angoissé du fait de la pession médiatique execée à popos de cette maladie. Dès l appaition des pemies cas dans le dépatement voisin, début septembe, l éleveu a fait faie à son toupeau une cue de chloue de magnésium pendant huit jous : cinq gammes saupoudés su la ation, et dans l eau de boisson pou les animaux non ationnés. Début octobe, deux bebis pleines, puis une bebis qui venait de mette bas, ont pésenté les pemies symptômes : tête enflée et fote fiève (> 41 C), tout en gadant l appétit. Les tois bebis malades ont été sépaées du toupeau et gadées à l intéieu pou ête soignées avec «chloue de magnésium + Ledum Paluste + Mecuius Solubilis», tois fois pa jous pendant tois jous. L éleveu a également administé Ledum Paluste en ganules et dans l eau de boisson à tout son toupeau. A l issue du taitement, la fiève est tombée et l éleveu a donné en une pise Hépa Sulfu aux bebis convalescentes. Les mises-bas des bebis pleines se sont bien passées. Un des deux agneaux de la bebis qui venait de mette bas est mot, mais l éleveu n attibue pas cette mot à la fiève catahale ca l agneau devait ête cadiaque : il haletait depuis sa naissance. Une semaine plus tad (le 12 octobe), deux bebis ont pésenté le symptôme de la bave, non enconté pécédemment. Pou chacune d elle, l éleveu a appliqué le même potocole que pésenté ci-dessus. L une d ente elle avait mis bas deux agneaux dix jous aupaavant. Elle a bavé un soi et le sulendemain c était fini, elle a pu ejoinde le toupeau sans poblème. L aute venait de mette bas tois agneaux. Elle bavait énomément, avait la tête enflée, était peu fiéveuse, mais s alimentait tès difficilement. Elle est mote au bout de cinq jous, épuisée pa son manque d alimentation et son allaitement. Los de ses pemies cas, Piee Reveillac a pu se faie finance une analyse de sang. Il s agissait du BTV8. Los du second épisode, l éleveu egette que les pises de sang ne soient plus pises en chage ca il n a pu identifie le séotype pésent. Bebis Causses du Lot. «Malgé l impotance et la apidité des dégâts, je este pesuadé qu il est possible d évite la vaccination.» Témoignage de Heni Castillon, éleveu dans les Pyénées-Atlantiques Heni Castillon possède un toupeau de 200 bebis Taasconnaises et Chaolaises et un toupeau de 35 vaches Blondes d Aquitaine, à la limite du Béan et du Pays-Basque. Chez lui, les pemies symptômes sont appaus début août su deux animaux : un bélie et une bebis qui machaient «comme su des œufs». Une pise de sang a confimé qu il s agissait du séotype 1. Puis égulièement, tous les quate-cinq jous, tois ou quate bebis pésentaient également des symptômes, jusqu au début du mois de septembe. Duant cette péiode, les symptômes pésentés pa les animaux (ovins) ont évolué : tout d abod l impession qu ils machent su des œufs, puis tête enflée et langue bleue, puis diahée, poblèmes pulmonaies, et enfin athite su l ensemble du toupeau. Les bovins n ont pas pésenté de symptômes mais sont également positifs pou le séotype 1. Heni Castillon n a pas mis en œuve de pévention paticulièe su l ensemble du toupeau. A chaque animal malade, il administait du chloue de magnésium matin et soi pendant cinq jous, une cue d une décoction de Reine des Pés ainsi que de l huile de foie de moue. En généal, les bebis allaient mieux à l issue du taitement, mais comme elles étaient tès affaiblies, elles attapaient aute chose. En un mois, cinquante animaux sont mots sans distinction d âge, de sexe ou de ace au sein du toupeau. L éleveu a mis en place une pévention mensuelle à base de chloue de magnésium et d oligo-éléments en cue d une semaine, qu il fea désomais toute l année. Il a également cheché à connaîte l état d immunisation natuelle de son toupeau. Pou cela, il a fait analyse, à ses fais, tente pises de sang su des animaux de son toupeau n ayant pas pésenté de symptômes. Seuls quate ont une séologie positive. Pou la santé de ses consommateus, Heni Castillon, qui vend ses poduits en vente diecte, echeche d autes solutions pou pallie la vaccination. Il pense que l an pochain le séoptype 8 voie le séotype 4 pouont ête pésents dans sa zone géogaphique NOVEMBRE-DÉCEMBRE ALTER AGRI n 92 7

8 Actus Zone Roquefot : Vaccination collective en 2008 Pa les vétéinaies de l AVEM L AVEM (pésentation p 13) egoupe 120 élevages majoitaiement ovins laities dont pès de 40 % sont en Agicultue Biologique. Apès échanges et agumentations avec les tois vétéinaies de l association, le conseil d administation a choisi à l unanimité la vaccination comme outil de pévention de la FCO. Cette décision collective de vaccination a été validée en AG. L AVEM a pu dispose en temps voulu du vaccin BTV8 et BTV1 : c est une possibilité que toutes les égions n ont pas eu. Nous devons avoi une position claie pou l ensemble de nos adhéents : la désinsectisation n est souhaitable : peu efficace et dangeeuse pou l homme et l animal si épétée. Les doutes ne concenent pas l efficacité du vaccin mais la duée d immunité et la pise de elais pa l immunité natuelle Ensuite il est inconcevable qu un seul de nos élevages soit touché cliniquement du fait d une sous évaluation du isque et sans que l éleveu n ait choisi lui-même ce isque. Bon nombe de nos élevages suivis ont des poblèmes de tésoeie consécutifs aux années de sécheesse. La fagilité économique des élevages ne leu pemet pas de pende un isque supplémentaie su une baisse de poduction de lait et d agneaux. Enfin, nous avons pésenté simultanément l outil vaccinal et l outil homéopathique. Nous accompagnons les éleveus qui ont fait d autes choix pesonnels éfléchis et mesués : quate élevages ont choisi de ne pas vaccine. Un suivi global sanitaie, zootechnique et économique pemetta d évalue l impact des difféentes statégies choisies. Mise en place d une immunité natuelle Pa Paul Polis, vétéinaie GIE Zone Vete La fiève catahale est une enzootie installée définitivement su nos teitoies. La capacité d un toupeau d affonte quelle que pathologie que ce soit epose su : la qualité de l envionnement et le confot des bâtiments d élevage une alimentation équilibée et ationnée distibuée en espectant la physiologie digestive des uminants des animaux adaptés à leu teoi et à leu poduction une biodivesité espectée en évitant la consanguinité génétique une gestion du paasitisme basée su la ésistance des sujets et non pas su des taitements vemicides Pou pépae les animaux à affonte la enconte avec la fiève catahale, les mesues suivantes peuvent ête mises en place : taitement de tout le toupeau avec LEDUM PALUSTRE 200K (méthode homéopathique) tous les deux mois, deux jous de suite et immédiatement los d appaition de signes cliniques cue égulièe, une fois pa mois pendant une semaine avec le chloue de magnésium pas de désinsectisation mais usage de plantes et d huiles essentielles épulsives D autes mesues péventives, qui méiteaient d ête évaluées, sont patiquées pa les éleveus. En cas d appaition de signes cliniques dans le toupeau, des mesues cuatives pouont immédiatement ête mises en place : en homéopathie en fonction des symptômes obsevés ou en phytothéapie et aomathéapie. Les animaux malades ayant bien éagi pouont ête consevés dans la sélection. Les animaux faibles ou tès atteints seont etiés avec leu lignée de la sélection du toupeau. Ca l objectif est double : dans un pemie temps assue l immunisation du cheptel et à teme sélectionne des animaux ésistants à la fiève catahale. La vaccination est elle la seule solution? Pa Philippe Labe, vétéinaie, Cabinet Gentiana, santé animale en agicultue duable ou biologique Pou des aisons patiques, épidémiologiques et éthiques, la statégie vaccinale peut ête discutée : Au niveau patique et épidémiologique d abod, les vaccinations de l année 2008, non obligatoies mais patiquées à gande échelle, et l utilisation massive d insecticides ne semblent pas avoi enayé l avancée apide de la maladie. Il y a un décalage su l appéciation de l efficacité du vaccin ente les instances officielles (DSV, GDS, etc), les laboatoies poducteus d une pat et les éleveus ayant vacciné leus cheptels d aute pat : cetains ont eu des cas cliniques assez nombeux, des avotements et des montées de taux cellulaies apès vaccination. Le nombe de séotypes du vius étant tès impotant, et les vaccins actuels ne donnant pas une potection coisée, fautil envisage une vaccination pou chaque séotype, actuellement 2 su le teitoie national, bientôt 3, et ensuite??? Quel est le statut séologique des animaux ayant eu la maladie? L infection natuelle leu donne une potection de longue duée, beaucoup plus puissante que la vaccination, et dans ce cas leu vaccination pou le séotype considéé devient inutile. Au niveau éthique, d autes solutions péventives sont envisageables (stimulation immunitaie non spécifique pa homéopathie, isothéapie, etc.) et les solutions cuatives (phytothéapie, aomathéapie, homéopathie) se sont évélées éellement efficaces, alos que la médecine allopathique n a pas de solutions adaptées aux pathologies viales. Ces solutions pefomantes, économiques et sans ésidus médicamenteux estent malheueusement maginalisées ou même illégales au egad de la églementation, conçue exclusivement pou l execice conventionnel et les médicaments allopathiques. 8 ALTER AGRI n 92 - NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2008

9 Recheche/Owine Maché des vins BIO Euopéens En pogession mais des feins subsistent Pa Monique Jonis et Aude Coulombel (ITAB), Hanna Soltz et Otto Schmid (FIBL) ITAB Dans le cade du pogamme ORWINE 1, une étude a été conduite avec l objectif d obteni une vue d ensemble de la stuctuation, du développement et des potentiels des machés nationaux et intenationaux des vins biologiques. Le maché des vins biologiques s est fotement développé ces denièes années en Euope. Néanmoins, il este feiné pa la quasi absence de communication et de statégie maketing, le manque de connaissances des consommateus et des metteus en machés su le vin et l agicultue biologique et enfin pa l image du vin bio pafois encoe associée à une qualité gustative peu satisfaisante. 1 Le pogamme euopéen ORWINE a pou objectif d élaboe des ecommandations églementaies pou la vinification biologique. Les ésultats de l étude laisse envisage un futu plutôt optimiste pou le développement de la poduction et du commece des vins biologiques. Ces denièes années, le maché des vins biologiques s est fotement développé. Le Royaume Uni, l Allemagne, la Suisse et les Pays scandinaves impotent de plus en plus de vins biologiques, essentiellement en povenance du bassin méditeanéen. Il este cependant influencé pa les tendances généales du maché des vins et connaît les mêmes débats su l adaptation ou non des vins au maché et su l opposition ente vins taditionnels et vins modenes (technologiques). En vue d exploe le maché actuel du vin bio, ses besoins et ses futues oientations, une étude tans-nationale a été menée dans le cade du pogamme Owine. Pou ce faie, des enquêtes et des consultations d expets ont été menées. La pemièe patie de l étude s est déoulée en 2006 via des enquêtes aupès des pincipaux opéateus du maché dans les quate pays patenaies du pogamme : l Italie, la Fance, l Allemagne et la Suisse. Ces enquêtes ont été complétées pa des inteviews d expets et des données bibliogaphiques afin de donne une vue d ensemble du maché des vins biologiques. Dans la seconde patie de l étude, d autes enquêtes ont été conduites au cous du second semeste Elles ont concené des opéateus n ayant pas déjà été inteogés dans les pays patenaies, et ont été étendues à des pays euopéens impotateus comme le Royaume Uni, les Pays-Bas, le Danemak et à des pays non euopéens comme les USA, le Canada ou le Japon. Au total, 55 opéateus ont été enquêtés dans 14 pays difféents. Même s il est conséquent, cet échantillon n est pas assez impotant pou que l on puisse affime que les ésultats sont significatifs. Néanmoins, ils pemettent de dégage les gandes tendances et appotent une impotante contibution aux popositions èglementaies de la vinification biologique. Consommation et machés en coissance Le développement du maché des poduits biologiques suit une coissance généale dans les quate pays concenés pa l étude, en lien avec la hausse de la demande des consommateus pou les aliments biologiques et le développement de l agicultue biologique dans la plupat des pays. Toutefois, cette coissance ainsi que l évolution du maché peut vaie considéablement d un pays à l aute. Les vins biologiques suivent cette tendance. ITAB NOVEMBRE-DÉCEMBRE ALTER AGRI n 92 9

10 Recheche/Owine Concenant la consommation de vins en Euope, deux tendances majeues appaaissent : une diminution dans les pincipaux pays poducteus et une augmentation dans les pays consommateus. Pou les vins biologiques, cette tendance est totalement difféente avec une hausse généale dans tous les pays, même si elle est plus impotante dans les pays du nod que dans ceux du sud. Les vins biologiques sont vendus pa les mêmes canaux que les vins conventionnels, mais l impotance elative de chacun diffèe. Alos que la majoité des vins biologiques sont vendus dans les magasins bio spécialisés ou en vente diecte, les vins conventionnels sont essentiellement vendus en gandes sufaces et même chez les discountes. Il a été difficile d obteni des infomations quantitatives pécises et complètes, plusieus opéateus n ayant pas souhaité éponde aux questions quantitatives ou ayant donné des éponses incomplètes. Bien que n étant pas suffisantes pou ête epésentatives de l ensemble du maché du vin biologique, ces données pemettent, apès analyse, de dégage des tendances concenant les coissances des chiffes d affaies des ventes des vins biologiques. La tendance généale est à la hausse, et ce depuis envion cinq ans. Cela devait se pousuive ca la majoité des opéateus non spécialisés dans les vins biologiques pensent développe ce secteu dans les pochaines années. Ces ésultats pemettent d ête aisonnablement optimistes quant au développement de la poduction et des ventes des vins biologiques. Du vin bio plutôt ouge, dégusté avant achat et de bon appot qualité/pix La majeue patie des vins biologiques commecialisés sont des vins ouges en bouteille, la pat des vins blancs est plus faibles, les osés, effevescents, vins spéciaux et vins en vac estent tès minoitaies. Pou le choix et la sélection de nouveaux vins, les acheteus pivilégient les dégustations duant des foies et salons ou bien chez le poducteu, ce qui leu pemet de discute diectement avec les poducteus et éventuellement de leu faie pat de leus emaques et ecommandations. Les deux pincipaux citèes de choix, estent le goût et le appot qualité/pix. Le pix, la disponibilité et l oigine semblent légèement moins impotants. Ceci confime l impotance de poduie des vins biologiques de qualité et de popose des pix cohéents avec la qualité. 50% des opéateus enquêtés ont une activité d impotation. La pincipale aison de cette activité est la divesification de la gamme. La seconde : le pix! Divegences su la églementation vinification Dans la deuxième enquête, les opéateus ont été inteogés su la futue èglementation su la vinification biologique. Une petite majoité des opéateus péféeait un èglement complet inclus dans le èglement AB et qui conceneait aussi bien les additifs que les techniques.concenant le degé d autonomie, une majoité péfèe un èglement euopéen commun sans possibilité d adaptation. Pou les opéateus tavaillant avec difféents pays, il est bien sû péféable d avoi des ègles de vinification et de cetification communes à tous les pays euopéens. Concenant la question des additifs et du SO 2 en paticulie, l opinion des opéateus est patagée. Ceux qui echechent des vins taditionnels souhaitent une églementation éduisant fotement le nombe des additifs ainsi que le niveau du SO 2 Ceux qui commecialisent plutôt des vins classiques ou qui impotent des vins de haute qualité insistent su l impotance des additifs et paticulièement du SO 2 pou la qualité et la consevation des vins. Pou eux, il seait top isqué d impose des niveaux de SO 2 top bas. POUR EN SAVOIR PLUS La synthèse complète est disponible su ubique Pogammes de echeche, ORWINE. ITAB Feins au développement et nouvelles tendances Quate obstacles potentiels au développement du maché des vins biologiques ont été identifiés : -La faible connaissance des consommateus pou les vins biologiques et leu poduction, qui concenent la poduction de vin en généal. - La mauvaise image des vins biologiques. Cela est lié au fait qu au début les vins biologiques étaient poduits pa des vigneons dont les compétences de vinification étaient insuffisantes et que leus qualités oganoleptiques ne coespondaient pas focément au goût des consommateus. Maintenant, même si ceci n est plus vai, la mauvaise image des vins biologique subsiste. - La fote compétition ente les vins conventionnels et oganiques. A qualité équivalente, les vins biologiques sont moins compétitifs ca plus ches. - Les pix élevés des vins biologiques. Cette question est sutout liée au faible niveau de connaissances des consommateus qui ignoent qu à qualité égale, les coûts de poduction d un vin biologique peuvent ête plus élevés. Les futues tendances de consommation pou les vins biologiques ont également été sondées.il sembleait que : - La consommation de vins s oiente ves des vins jeunes et fais, onds et gouleyants, biologiques et/ou locaux. Cette tendance est plus ou moins maquée selon les pays. - Les vins de cuvée (vins d assemblage), les spécialités et les vins issus de cépages ésistants ou de nouveaux cépages, les vins secs et ceux issus d appellations d oigine devaient este aussi populaies qu actuellement. - Les vins de gade, tannique, boisés devaient de moins en moins faie patie des péféences des consommateus dans les pochaines années. Cette tendance est confimée pa l analyse pays pa pays. Remeciements A la Commission euopéenne pou son soutien financie au pogamme ORWINE. 10 ALTER AGRI n 92 - NOVEMBRE-DÉCEMBRE Ces ésultats feont l objet d un pochain aticle.

11 Recheche/Pogamme Divèba Valoise la biodivesité végétale dans les systèmes fouages Pa Lauent Hazad (INRA Toulouse) Divèba est un pojet visant à cée des mélanges fouages adaptés aux conditions locales et à l agicultue biologique. Il éunit les éleveus aveyonais de l Association Vétéinaie Eleveus du Millavois (AVEM) et des checheus de l unité AGIR de l INRA de Toulouse. Il est financé pa l agence de valoisation de echeche et le conseil égional Midi-Pyénées. Lacaunes su paiie tempoaie. E. Stehly Le manque de divesité au sein des systèmes fouages conduits à faibles intants les end plus vulnéables aux aléas climatiques. Retou ves le futu Pa le passé, les fouages sevaient à noui les bêtes qui délivaient la foce animale dont la société avait besoin. Les cultues fouagèes occupaient les zones les moins popices aux cultues vivièes puis ont emplacé les jachèes dans les otations. Depuis les années 60, la pat de la poduction végétale allouée à l alimentation animale augmente sous l effet de la demande en poduits animaux. L intensification fouagèe a eu alos pou but de cultive l hebe comme une cééale. Le modèle était un ay-gass cultivé en pu valoisant au mieux les intants, écolté au meilleu stade pou affouage les animaux en vet. Tente ans plus tad, la cise a enteé ce modèle : la éduction des intants et le etou au pâtuage ont dissipé les pojets de standadisation et de mécanisation des cultues fouagèes, l envolée du pix des cééales et des potéagineux a signé le etou en foce de ces cultues dans la sole labouée. La poduction fouagèe a ainsi etouvé sa place en tête de otation et su les zones les moins favoables aux gandes cultues. L intensification fouagèe nous laisse un héitage obsolète : cade églementaie, éféences techniques, modèles et vaiétés inadaptées pou pemette aux éleveus de poduie des fouages de qualité à faibles intants su des zones peu fetiles! C est tout un système qu il faut constuie. L objectif n est plus d enteteni à nouveau des bêtes de somme mais bien de continue à noui des animaux en poduction. Choisi la divesité plutôt que la subi Au cous des denièes années les éleveus de l AVEM (voi encadé) ont adopté des conduites plus pefomantes des systèmes fouages. Ils ont ainsi amélioé leu autonomie fouagèe sans augmente leu chage de tavail, tout en diminuant les intants et en sécuisant l appovisionnement vis-à-vis des fluctuations des machés. En evanche, ces systèmes, plus espectueux de l envionnement, se sont évélés plus vulnéables aux aléas climatiques. Les écentes sécheesses ont, pa exemple, pénalisé fotement les éleveus en éduisant jusqu à 60% les stocks fouages. Cette vulnéabilité est liée, selon les éleveus, à la top faible divesité des espèces cultivées dans les systèmes fouages, héitage de l intensification fouagèe. En effet, leus systèmes fouages sont jugés top dépendants d une seule espèce, la luzene, qui a vu sa toléance au stess hydique outepassée pa la sévéité des écentes sécheesses. Cela s'est taduit pa une fote chute de sa poduction et de sa péennité. Poutant, les paiies semées hébegent une fote divesité végétale. Une étude éalisée su sept femes de l AVEM monte qu une pacelle semée peut conteni 10 à 50 espèces. Su l ensemble de ces sept femes, pas moins de 180 espèces végétales spontanées ont été dénombées dans les paiies semées. Tout l enjeu est donc «d occupe le teain» et de joue NOVEMBRE-DÉCEMBRE ALTER AGRI n 92 11

12 Recheche/Pogamme Divèba Diagnostic paiial avec les éleveus de l'avem. su la complémentaité ente espèces semées de façon à concuence les espèces peu intéessantes du point de vue fouage. L. Hazad Une solution consiste à mobilise la divesité des espèces fouagèes en céant des mélanges complexes. En effet, à faibles intants, les mélanges d espèces sont plus poductifs et plus stables que des monocultues. Les paiies divesifiées ésistent aussi mieux aux attaques de maladies et de avageus ainsi qu à l invasion pa des espèces indésiables. En oute, ces mélanges offent la divesité nécessaie au égime alimentaie des toupeaux. La difficulté éside dans l assemblage des espèces pou constitue des mélanges adaptés aux conditions de milieu et aux modes d exploitation des paiies à énove. Les tavaux conduits su paiies natuelles pa l INRA de Toulouse doivent pemette d y éponde. Pense «local» La standadisation du milieu de poduction n étant plus de mise, le choix des espèces et de la composition des mélanges est le moyen d adapte la poduction Les paiies divesifiées ésistent mieux aux attaques de maladies et de avageus ainsi qu à l invasion pa des espèces indésiables. En oute, ces mélanges offent la divesité nécessaie au égime alimentaie des toupeaux. fouagèe aux spécificités locales du milieu. Cette pespective eplace l éleveu au cœu du pocessus d innovation puisque lui seul peut faie le lien ente le mélange fouage, ses conditions de coissance et sa valoisation. Dans cette logique, Divèba est d abod un collectif d éleveus et de checheus qui tente de ésoude les poblèmes de poduction fouagèe su un teitoie en mobilisant les essouces locales. Le pemie tavail entepis, coodonné pa E. Stehly (ENSAT), est une enquête aupès de 40 éleveus ovin-lait de l AVEM visant à caactéise leus patiques de gestion des paiies. Ce tavail a pemis d identifie des points à amélioe su : le pâtuage, la mise à l hebe et la céation de pâtues péennes, l utilisation des cééales immatues, l amélioation du sainfoin. Cée des pâtues péennes Les éleveus souhaitant cée des mélanges complexes adaptés à la pâtue se heutent à l absence de éféences techniques et de semences pou bon nombe d espèces fouagèes. Pami la centaine d espèces paiiales qualifiées de fouagèes, seule une dizaine est pésente dans les cicuits de distibution. Elles ont été etenues pa les sélectionneus pou : leu valoisation de l azote minéal, leu agessivité vis-à-vis des adventices, leu poduction en fauche en conditions non limitantes, leu endement semencie. Un des objectifs du pojet Divèba est donc de éévalue les pefomances des espèces fouagèes en mélange pou : leu adaptation aux conditions limitantes locales, leu aptitude au mélange, leu polyvalence pâtuage/fauche, leu facilité à poduie des semences. 12 ALTER AGRI n 92 - NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2008

13 Recheche/Pogamme Divèba En oute, il s agit de econsidée aussi des espèces dont la paticipation au endement est mineue mais qui jouent un ôle clé de gâce à leus popiétés fixatice d azote, galactogènes, ou antipaasitaies La poduction de semences de telles espèces est envisagée au niveau local. Nous testeons donc dans le cade du pojet Divèba la faisabilité d une oganisation collective elocalisant su les lieux de leu utilisation, la poduction de semences de mélanges complexes. Utilise des cééales immatues L utilisation de cééales immatues se généalise en éponse aux aléas climatiques et à l augmentation du coût des semences. Elles emplacent les ay-gass gâce à leu facilité d implantation losque les pluies sont eatiques, et founissent un pâtuage pécoce au pintemps. Faciles à multiplie à la feme, elles limitent les coûts d implantation liés à l achat des semences. Un panel de cééales issues de collections de essouces génétiques sea testé afin d identifie des populations mieux adaptées à cet usage que les vaiétés actuellement utilisées. Engage un pogamme de sélection paticipative su le sainfoin Note enquête le démonte, le sainfoin demeue une espèce clé des systèmes fouages sud-aveyonnais. Cette espèce est une laissée-pou-compte de l intensification fouagèe à cause de : son faible endement gainie, sa faible éponse à la fetilisation minéale. En evanche, le sainfoin est adapté aux climats udes et aux sols secs. Il est tès appécié des animaux, ne povoque pas de météoisation et pésente des popiétés antihelminthiques. Cetains éleveus ont su econnaîte ces qualités et l ont multiplié à la feme. Ils ont désomais la volonté d amélioe cette espèce dans le cade du pojet Divèba. Cultue de sainfoin. Quelle généalisation de cette démache? La tansposabilité de ce tavail à un aute teitoie ne éside pas dans les solutions élaboées localement mais dans le pocessus mis en œuve. Nous tavaillons avec l ITAB et le Réseau Semences Paysannes à la mise en place des elais pemettant d essaime cette démache dès qu elle aua fait ses peuves. CONTACTS Association Vétéinaie Eleveus du Millavois Estelle Gessie - INRA, estelle.gessie@laposte.net, Tél Olivie Patout - AVEM, olivie.patout@goupe-unico.com, Tél Lauent Hazad - INRA, hazad@toulouse.ina.f, Tél L'AVEM céée en 1979, egoupe aujoud'hui 120 élevages essentiellement ovins (lait et viande) dont pesque 40 % en agobiologie suivis pa deux vétéinaies salaiés. Le pincipe de l action est de valoise les savois et savoi-faie paysans, de patage les connaissances et les patiques des vétéinaies et, pa cette mise en commun et ces échanges constants, d amélioe le potentiel global des élevages. L oiginalité du système éside dans la mutualisation du sevice. La cotisation annuelle popotionnelle à la taille du cheptel pemet à l'éleveu d'avoi accès à un suivi égulie et péventif qui compend : 2 ou 3 visites de suivi annuel basées su l'analyse des facteus de isque dans l'élevage (alimentation, bâtiment, système d'élevage) pemettant l'élaboation plans de pévention adaptés à chaque situation un pogamme de fomation et d infomation destiné aux éleveus, dispensé sous fome individuelle (los des visites d élevage) ou collective (pa des sessions de fomation), une pemanence téléphonique et des visites d'ugences si nécessaie Un pogamme d enquêtes et d essais teain en vue de éponde aux besoins des éleveus. De plus, ces actions s'inscivent dan un pojet d'agicultue duable qui englobe des actions technico-économiques (coût de poduction du lite de lait CETA HL), envionnementales (NPK, effluents d'élevage) et de solidaité et d'ouvetue su le monde (jumelage avec une association de paysans sénégalais l'agroprov depuis 2000). Les pincipes fondateus sont le mutualisme, la pévention, l appoche globale de la santé animale, fomation et la solidaité appliqués depuis 30 ans. E. Stehly NOVEMBRE-DÉCEMBRE ALTER AGRI n 92 13

14 Dossie - Potection des plantes en AB Potection des plantes en AB Point églementaie ITAB Dossie coodonné pa Aude Coulombel (ITAB) L agicultue biologique a pou pincipes fondamentaux de noui le sol pou noui la plante, de donne la pioité à l obsevation et aux méthodes pophylactiques, de favoise les équilibes natuels entes la cultue et son envionnement, et de pemette aux plantes de se défende pa elles-mêmes. L utilisation de poduits phytophamaceutiques ne doit inteveni qu en denie ecous. La gamme de poduits utilisables pa les poducteus biologiques fançais est plus esteinte que celle d autes pays euopéens en aison d une intepétation igoueuse de la églementation euopéenne. Ce dossie vise à infome le lecteu su la églementation en matièe d utilisation de poduits phytophamaceutiques en agicultue biologique. - Le pemie aticle appelle les conditions de mise en maché des poduits phytophamaceutiques en AB et appote un éclaiage su les pincipaux points d actualité du moment : Pépaation Natuelles Peu Péoccupantes (PNPP), oténone, poduits pioitaies - Ensuite, sont pésentées les conditions de commecialisation des poduits d oigine natuelle dans difféents pays de l Union. - Puis, nous feons connaissance avec les phytostimulants et leus spécificités. - Enfin, nous feons le point su les besoins des poducteus biologiques en matièe de potection des plantes. 14 ALTER AGRI n 92 - NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2008

15 Dossie - Potection des plantes en AB Poduits phytophamaceutiques Apeçu èglementaie et patique Pa Monique Jonis (ITAB) En aison des aticulations complexes ente les difféents niveaux èglementaies, la gamme de poduits phytophamaceutiques utilisables pa les poducteus biologiques este top esteinte notamment au egad des autes pays de l UE. Des poduits simples, faciles d utilisation et sans conséquence pou l utilisateu, le consommateu et l envionnement sont aujoud hui encoe top difficilement utilisables pou des aisons èglementaies bien sû mais également pa manque de éféences. Les modalités d application (doses, nombe de passage, moment d application ) et pa conséquent, l efficacité de ces poduits et notamment les SDN (stimulateus de défense natuelles) sont souvent encoe top aléatoies pou epésente une altenative fiable aux poduits biocides. Des echeches sont donc nécessaies pou mieux connaîte ces poduits, les faie econnaîte et pouvoi les utilise en toute légalité. Utilise des poduits de taitement peut pésente cetains isques pou l homme, les animaux et l envionnement. Les pocédues d évaluation et d autoisation des poduits visent à gaanti l efficacité des poduits et à s assue d un niveau de toxicité acceptable pemettant de limite les isques. Ces pocédues sont nomalement hamonisées au niveau communautaie. Cependant, des dispaités dans les méthodes d évaluation peuvent appaaîte ente les difféents pays, entaînant souvent des distosions de concuence. D aute pat pou les poductions biologiques, la églementation AB euopéenne vient se supepose aux èglements communautaies et nationaux su l utilisation des poduits phytophamaceutiques, ce qui complexifie les pocédues et aboutit souvent à éduie le nombe de poduits utilisables. Qu est-ce qu un poduit phytophamaceutique? Aticle 2 de la diective CE 91/414 epis dans l aticle 1 du décet n du 5 mai On entend pa poduits phytophamaceutiques les substances actives et les pépaations contenant une ou plusieus substances actives qui sont pésentées sous la fome dans laquelle elles sont livées à l utilisateu et qui sont destinées à : Potége les végétaux ou les poduits végétaux conte tous les oganismes nuisibles ou à péveni leu action, pou autant que ces substances ou pépaations ne soient pas définies ci-apès ; Exece une action su les pocessus vitaux des végétaux, pou autant qu il ne s agisse pas de substances nutitives ; Assue la consevation des poduits végétaux, pou autant que ces substances ou poduits ne fassent pas l objet de dispositions paticulièes du Conseil ou de la Commission concenant les agents consevateus ; Détuie les végétaux indésiables ; Détuie les paties de végétaux, feine ou péveni une coissance indésiable des végétaux. Evaluation au niveau de l Union mais Mise en Maché au niveau de chaque état L évaluation et l autoisation des substances actives se éalisent au niveau communautaie. Pa conte l autoisation de mise su le maché des pépaations phytophamaceutiques est éalisée pa chaque état membe. Les micooganismes sont concenés également pa cette même églementation, avec une adaptation spécifique des modalités NOVEMBRE-DÉCEMBRE ALTER AGRI n 92 15

16 Dossie - Potection des plantes en AB d autoisation des poduits décites dans la diective euopéenne n 2001/36 qui modifie la diective CE 91/414. Il n existe pas actuellement de églementation concenant l usage des maco-oganismes. Depuis juillet 2006, l évaluation des poduits phytophamaceutique mis su le maché à destination de la poduction végétale a été confiée à l AFSSA 1. Cet oganisme est chagé de donne un avis quant à la Mise su le Maché des poduits phytophamaceutiques, matièes fetilisantes et suppots de cultue. L évaluation pote su tois points pincipaux : l innocuité pou l envionnement et la santé publique (toxicité et éco-toxicité) l efficacité des poduits (essais biologiques) la constance et la stabilité des poduits Au final, apès évaluation et avis de l AFSSA, c est la DGAL 2 qui donne ou non l Autoisation de Mise en Maché d un poduit phytophamaceutique. La pocédue est la même pou les matièes fetilisantes et les suppots de cultue, même si les exigences sont moins impotantes. Figue 1 - Cade églementaie des poduits phytophamaceutiques Tableau 1 - Matièes actives utilisables en AB Cas des Pépaations Natuelles Peu Péoccupantes (PNPP) Pépaations dont la fomulation est du domaine public «On entend pa pépaation natuelle peu péoccupante toute pépaation à vocation phytophamaceutique, élaboée exclusivement 1 AFSSA : Agence Fançaise de la Sécuité Sanitaie des Aliments 2 Diection généale de l'alimentation (au sein du Ministèe de l'agicultue) Conditions d usage de poduits en AB Pou ête utilisable en Fance pa un agiculteu cultivant en biologique pou un usage donné, un poduit phytosanitaie doit empli tois conditions : ête composé de substance(s) active(s) inscite(s) pou l usage considéé au èglement AB (annexe II B du èglement 2092/91) ET composé de substance(s) active(s) inscite(s) en annexe 1 de la diective n 91/414/CEE ET dispose d une Autoisation de Mise en maché (AMM), en Fance pou l usage considéé. 16 ALTER AGRI n 92 - NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2008

17 Dossie - Potection des plantes en AB Actualité de l utilisation des poduits : CAS DE LA ROTENONE En l absence d un dossie suffisamment agumenté, la oténone n a pas été inscite à l annexe 1 de la diective communautaie CE91/414. O seules les substances inscites à cette annexe peuvent ête utilisées en tant que phytophamaceutiques dans les pays de l'union. C'est-à-die qu à cout teme l usage de la oténone ne sea plus autoisé su l ensemble du teitoie de l UE. Cependant les SERVICES DE LA PROTECTION DES VÉGÉTAUX en association avec l ITAB ont fait une demande d usages essentiels 3 pou la viticultue, l aboicultue et le maaîchage faisant valoi qu il n existait pou le moment en Fance aucune altenative disponible à l usage de la oténone dans ces tois secteus. La pocédue d'usages essentiels à été validée pou la viticultue (lutte conte la cicadelle de la flavescence doée) et l'aboicultue (lutte conte les puceons), c'est à die que l'usage de la oténone estea possible en viticultue et en aboicultue jusqu en La pocédue d'usages essentiels n'a pas été acceptée pou les légumes en aison des isques de ésidus notamment su les légumes feuilles comme les salades. Depuis octobe 2008, il n y a plus d'insecticides homologués su légumes en AB. Pou le moment l altenative la plus petinente pou emplace la oténone dans les délais impatis est le pyèthe (déjà pésent dans des pépaations commeciales, en mélange avec la oténone, ou pu dans des usages jadin). Deux axes d'action semblent envisageables : la voie de l'extension d'homologation. En effet deux dossies de demande d AMM pou les pyèthes sont en cous (l'amm devait ête délivée début 2009), pou le moment cela ne concene que la cicadelle de la flavescence doée de la vigne mais il est possible de tavaille su des dossies d extension d'homologation su légumes (notamment puceons). La DGAL et les SERVICES DE LA PRO- TECTION DE VÉGÉTAUX, conscient de l ugence du poblème appotent leu soutien à cette démache. la voie de la econnaissance mutuelle. Cette pocédue consiste à utilise une AMM existant dans un pays de l'union pou la faie econnaîte dans un aute. Un des pyèthes en cous d'homologation est le même que celui commecialisé en Italie et homologué su légumes. Néanmoins ces pocédues ne sont envisageables que losque les pyèthes seont inscits à l annexe 1 de la diective 91/414, c'est-à-die pas avant janvie 2009, la totalité des éévaluations devant ête teminées pou cette date. Denie élément d inquiétude, le fabicant de oténone (société SAPHYR basée à Antibes), seul poducteu de cette molécule pou toute l'euope, annonçait son intention d'aête la poduction. En cas d'aêt de la poduction de oténone, les pocédues d'usages essentiels ne seaient pas d'un gand ecous. L'ugence est donc d'aive à se passe de la oténone dans les plus befs délais. Il est appelé que la oténone, comme les pyèthes, comme tous les poduits biocides, ne doivent ête utilisés qu en denie ecous et losque toutes les mesues agonomiques et pophylactiques ont été mises en œuve, que ces substances bien que natuelles et apidement biodégadées, ne sont pas anodines su l envionnement (et notamment les auxiliaies) losqu elles sont utilisées top féquemment. 3 Usage essentiel : losque qu une substance active va ête etiée du maché, il est possible de faie valoi qu elle est indispensable pou cetain(s) usage(s), ca il n existe pas d altenative disponible. Sous éseve que des echeches soient mise en place pou touve une substance de emplacement, l intediction de l usage de la substance etiée est ajounée (le plus souvent pou un délai de 3 ans) pou les usages considéés comme essentiels. NOVEMBRE-DÉCEMBRE ALTER AGRI n 92 17

18 Dossie - Potection des plantes en AB Figue 2 - Schéma simplifié, desciptif de la pocédue d'évaluation des poduits phytophamaceutiques à pati d un ou plusieus éléments natuels (végétal, minéal), et obtenue pa un pocédé accessible à tout utilisateu final. On entend pa «pocédé accessible» tout pocédé pou lequel l utilisateu final est capable de éalise toutes les étapes de la pépaation. Néanmoins, la matièe pemièe peut avoi été acquise aupès d entepises extéieues losque celles-ci sont seules capables de la founi et si ces denièes ne éalisent pas elles-mêmes la pépaation. Le ou les végétaux, ou autes éléments natuels, à pati desquels sont élaboées les PNPP épondent aux conditions suivantes: ête non tansfomés ou uniquement pa des moyens manuels mécaniques ou gavitationnels, pa dissolution dans l eau, pa flottation, pa extaction pa l eau, pa distillation à la vapeu ou pa chauffage (uniquement pou élimine l eau). avoi fait l objet d une pocédue d insciption en application des aticles R et suivants du code ual à compte du 31 décembe 2008 et n avoi fait l objet d aucune décision défavoable elative à leu insciption. ne pas ête identifiés comme toxiques, tès toxiques, cancéigènes, mutagènes, téatogènes ne pas faie l objet de estictions pou leu vente diecte au public. La mise su le maché des ces PNPP fea l objet d une autoisation délivée pa le ministe chagé de l agicultue, le cas échéant apès avis de l AFSSA. Cette autoisation de mise su le maché vaut pou chaque pépaation obtenue pa un pocédé similaie à celui en vetu duquel l autoisation a été délivée. Ces PNPP font l objet d un décet (en cous de validation) poposant une pocédue simplifiée pou leu mise en maché et épondant aux attentes expimées pa l amendement du code ual (poduits du type puins de plantes, poude de oche ) Les pépaations visées pa ce décet, doivent éponde à deux gands pincipes : leu intéêt et leu innocuité pou l envionnement, l utilisateu et le consommateu, des fomulations qui appatiennent au domaine public, c'est-à-die qu elles ne sont pas potégées et sont utilisables pa tous. Pépaations dont la fomulation est potégée Les PNPP élaboées à pati d un pocédé spécifique pou lequel l industiel souhaite avoi une potection de ses données et qui sont econnues utiles comme moyens altenatifs aux poduits de synthèse, ne peuvent pas ente dans le décet pécédemment mentionné. Un goupe de tavail animé pa la DGAL est chagé de édige les popositions fançaises en matièe de simplification des pocédues nécessaies à l obtention des AMM pou diminue les exigences au niveau des études et expéimentations du dossie d AMM et d insciption à l annexe I des substances actives. POUR EN SAVOIR PLUS Cahie Intants destinés aux poductions végétales. Quelles exigences églementaies? en ligne su dès janvie 2009 QFQ en potection des plantes : etouvez le ecensement des actions de echeche-expéimentation su ce thème su Réalisation d un guide des intants utilisables en AB (début 2010) 18 ALTER AGRI n 92 - NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2008

19 Dossie - Potection des plantes en AB Poduits d oigine natuelle Mise su le maché dans quelques pays de l Union Pa Isabella Tomasi (ITAB) Les exigences de la églementation CE 91/414, pou la mise su le maché de poduits commeciaux à destination de la potection des végétaux, concenent tous les pays de l Union. Les coûts des études de toxicologie et les délais d obtention de l insciption de la substance active constituant le poduit commecial epésentent un fein impotant à l insciption de substances natuelles. O, ces poduits natuels sont en généal à faibles isques et la demande du maché euopéen ne cesse de coîte. Suite à la demande de plusieus états membes, le pojet REBECA (Regulation of Biological Contol Agents) ( a été financé, de janvie 2006 à décembe 2007, pa la commission euopéenne afin de faie des popositions concètes pou leve les feins à la mise su le maché des intants d oigine natuelle. Les paticipants à ce tavail ont évalué les isques potentiels de ces poduits, compaé les églementations existantes et poposé des pocédues simplifiées de mise su le maché, gaantissant la sécuité de la santé humaine et l envionnement mais pemettant cependant un accès au maché plus apide et moins coûteux. Les pincipales popositions sont : M. Coulombel l amélioation de la communication ente les dives sevices euopéens chagés de la mise su le maché en établissant au sein de l agence euopéenne tois goupes d expets pou les tois types de poduits suivants : mico-oganismes, poduits d oigine végétale et phéomones ; la édaction de documents guides à pati des expéiences acquises los de la évision des poduits dans l annexe 1 (évision liste 4) ; des suppots financies avec des taxes d enegistement moins élevées aux niveaux national et euopéen et la mise en place de pogammes de soutien financie spécifique pou les PME euopéennes ; - une appoche généique pou l évaluation des isques, les études au cas-pa-cas étant limitées aux poduits pou lesquels cela s avèe nécessaie et justifié ; des délais d enegistement plus couts, au niveau euopéen et national ; des guides su les citèes d évaluation de l efficacité, modifiables et adaptables su justification du demandeu. Ces popositions ont été envoyées à la Diection Généale de la Santé et des Consommateus à la Commission Euopéenne (DGSanco). Egalement au niveau euopéen, des popositions pou établi un document-guide pou la mise su le maché des Stimulateus de la Défense Natuelle et des phytostimulants pésentant un pofil à faible isque toxicologique, avaient été faites en Du côté des états membes, ces denièes années, plusieus initiatives nationales ont été mises en place pou incite ou aide les PME àdépose des dossies de demandes d autoisation de mise en maché (AMM) pou des poduits commeciaux composés de substances d oigine natuelle, appliquant en quelque sote les popositions de REBECA au niveau national. Ces initiatives se font dans le cade de la Diective CE91/414 c'est-à-die que la matièe active doit avoi fait l objet d une demande d insciption à l annexe 1 de la 91/414. GRANDE BRETAGNE La mise su le maché des poduits de potection des végétaux pou l agicultue, l hoticultue, les foêts et les jadins est de la esponsabilité du «Pesticides Safety Diectoate» (PSD), une agence exécutive du dépatement de l envionnement, de l alimentation et des affaies uales (DEFRA). Un des objectifs du PSD est d applique la politique du DEFRA pou la éduction de l impact négatif des pesticides et le développement de poduits altenatifs pou la potection des végétaux. 1 Daft woking document SANCO/1003/2000 ev.3, 21/06/2001. NOVEMBRE-DÉCEMBRE ALTER AGRI n 92 19

20 Dossie - Potection des plantes en AB Un plan pou amélioe la disponibilité et facilite la mise su le maché des Poduits de potection des plantes (PPP) d oigine natuelle a été lancé en avil 2006, en intoduisant notamment, des pocédues d enegistement plus simples et moins coûteuses. Les pincipales mesues sont : La désignation d un expet pou accompagne les poducteus dans leus démaches d enegistement Une aide gatuite los de la pemièe soumission d une demande afin d aide les candidats à identifie l appoche la moins coûteuse La mise à disposition d infomations su la pocédue de égulaisation via un site dédié aux Biopesticides su le site du PSD 2. Des coûts éduits pou l évaluation du dossie de notification des poduits. Le egiste complet des poduits de potection des végétaux homologués en Gande-Betagne compenant ceux d oigine natuelle est publié su le site du PSD 3. PAYS BAS Aux Pays-Bas, l instance chagée de la mise su le maché des PPP 4 est le CTGB 5, il dépend des Ministèe de l agicultue, de la natue et de la qualité alimentaie et de celui de l envionnement et de l aménagement du teitoie. Cependant les pesticides à faibles isques (Regeling Uitzondeing Bestijdingsmiddelen : RUB) pou l homme et l envionnement font l objet d une églementation paticulièe qui les exempte des pocédues de mises su le maché classiques, les autoisations de commecialisation sont faites pa le gouvenement lui-même sous le conseil du CTGB. L objectif est de facilite un enegistement apide des poduits à faible isque. Exemples de poduits RUB : le savon (lutte conte les puceons), la bièe (lutte conte les limaces), les extaits d algues Une autoisation sous couvet du RUB peut ête accodée à des po home.asp). 4 Poduits de Potection des Plantes ou Plant Potection Poducts 5 College voo de toelating van gewasbeschemingsmiddelen en biociden duits qui ne sont pas autoisés en AB (annexe IIB, 2092/91) tels que le phosphonate de potassium utilisé comme fongicide dans les sees. La liste complète des PPP appouvés en usage aux Pays-Bas est publiée su le site du CTGB 6. Pojet GENOEG 7 Démaé en 2001 (fin : décembe 2008), pa le ministèe néelandais de l agicultue, de la natue et de la qualité des aliments et le conseil de l hoticultue, le pojet GENOEG aeu pou objectif de facilite l enegistement des pesticides d oigine natuelle (PNO) et d augmente leu usage chez les poducteus de cultues sous sees. Les PNO sont définis comme des poduits de potection des végétaux d oigine natuelle avec un pofil de faible isque. Ils compennent les mico-oganismes, les phéomones, les égulateus natuels de coissance, des extaits de plantes, des minéaux et des gaz natuels. Des poduits de synthèse copiant les poduits natuels peuvent aussi ête couvets pa cette définition. GENOEG consiste essentiellement en une aide pou la constitution des dossies de demande d AMM. Cette aide est financièe en penant en Gewasbeschemingsmiddelen van Natulijke Oospong Effectief Gebuiken 8 Bundesamt fü Vebaucheschutz und Lebensmittelsicheheit ITAB chage 50% des coûts de echeche et d enegistement (contibution maximale de e), mais aussi administative et technique en développant dans les dossies un agumentaie basé su l utilisation des données bibliogaphique pou les aspects toxicologiques et agonomiques. ALLEMAGNE L autoité compétente en Allemagne pou la mise su le maché des PPP est l office fédéal de la potection du consommateu et de la sécuité alimentaie BVL 8. Le texte Plant Potection Act couve non seulement les PPP (action biocide diecte) mais aussi les phytostimulants (action indiecte, non biocide) et les adjuvants. Une définition de ces tois catégoies est donnée dans la èglementation. Ce texte entend pa phytostimulants : Les substances qui amélioent la ésistance des plantes conte les oganismes avageus (mais ne montent pas d effet diect su le avageu). Les substances qui potègent les plantes conte des maladies physiologiques Un poduit ne peut pas ête à la fois un PPP et un phytostimulant. Les phytostimulants et les adjuvants ne peuvent ête commecialisés que s ils sont listés pa le BVL, c'est-à-die s ils sont econnus comme sans effets indésiables pou l homme, les animaux et l envionnement (losqu ils sont utilisés selon les ecommandations), et sont étiquetés en accod avec la églementation. La pocédue d enegistement est moins complexe que celle su les PPP. Beaucoup de poduits à base de mico-oganismes (e.g. Tichodema spp, Bacillus subtilis etc.), sont inscits en Allemagne dans cette catégoie, ceci concene aussi des substances minéales, oganiques (extait d algues, de plantes, des huiles végétales..), des pépaations homéopathiques L Allemagne est le seul pays euopéen qui à ce jou a poduit une législation paticulièe pou les phytostimulants. Les poduits phytostimulants de la coissance des 20 ALTER AGRI n 92 - NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2008

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