UNIVERSITÉ DE MÉDECINE ET PHARMACIE GRIGORE T. POPA - IAŞI FACULTÉ DE MÉDECINE GÉNÉRALE

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1 UNIVERSITÉ DE MÉDECINE ET PHARMACIE GRIGORE T. POPA - IAŞI FACULTÉ DE MÉDECINE GÉNÉRALE Influence de la composition corporale et du poids sur la masse osseuse. L obésité et la densité minérale osseuse Coordinateur scientifique, Prof. Dr. CARMEN VULPOI Doctorant, CORINA CRISTINA MORCOV (BUŢA) IAŞI 2012

2 Mots clés : os, composition corporelle, ostéoporose, ménopause, leptine.

3 TABLE DE MATIÈRES A. PARTIE GENERALE I. Introduction...1 II.L ostéoporose- données générales...2 II.1. Épidémiologie de l ostéoporose...2 II.2. Définition de l ostéoporose...3 II.3.Etiopathogénie II.3a. Différentiation des ostéoblastes II.3b.Differentiation des ostéoclastes..6 II.4. La masse osseuse: facteurs qui l influencent...8 II.5. Influence du poids corporel et des composantes du corps sur la masse osseuse II.5a. Masse musculaire et masse osseuse...13 II.5b. Rôle endocrine du tissu adipeux II.6. Génétique de l ostéoporose...20 III. Diagnostic de l ostéoporose III.1. Examen clinique III.2. Para-clinique III.3. Imagerie IV. Prévention et traitement..31 IV.1. Activité physique IV.2.Calcium. 31 IV.3. Vitamine D...32 IV.4. Thérapie hormonale de substitution.33 IV.5. Modulateurs sélectifs des récepteurs d estrogènes (SERM)...35 IV.6. Calcitonine. 35 IV.7. Biphosphonates IV.8. Parathormone...38 IV.9. Ranélate de strontium.. 39 IV.10. Denosumab. 39 IV.11. Nouvelles thérapies V. Guides de recommandation concernant la prévention et le traitement de l ostéoporose de post-ménopause..41 B.PARTIE PERSONNELLE I. Introduction...47

4 I.1. Motivation de l étude I.2. Hypothèse de la recherche...47 II. Objectifs de l étude...48 III. Patients et méthode III. Patients III. I. 1.Critères d inclusion III.I.2. Critères d exclusion III.2. Méthodes III.3. Aspects d éthique de la recherche...51 III.4. Méthodes de traitement statistique...53 IV. Résultats IV.1. Caractéristiques des groupes étudiés...54 IV.1.1 Groupe A- patientes ostéoporotiques à postménopause...54 IV.1.2 Groupe B- patientes à post-ménopause sans ostéoporose IV.2. Caractéristiques cliniques des patientes du groupe A par rapport aux patientes du groupe B.63 IV.3. Caractéristiques cliniques des patientes du groupe B1 par rapport aux patientes du groupe B IV.4.Corrélations...69 IV.4.1. Relation entre de divers paramètres aux patientes du groupe A et du groupe B IV.4.2. Relation entre de divers paramètres aux patientes du groupe B1 et du groupe B IV.5. Caractéristiques cliniques et para-cliniques du groupe entier de femmes en pré- et post-ménopause...76 IV.6. Caractéristiques cliniques et para-cliniques des patientes du groupe C par rapport aux patientes du groupe D...80 IV. 7. Caractéristiques cliniques et para-cliniques des patientes du groupe C1 par rapport à celles du groupe D IV. 8. Caractéristiques cliniques et para-cliniques des femmes du groupe C2 par rapport aux femmes du groupe D IV. 9. Caractéristiques para-cliniques des patientes du groupe C1 par rapport aux patientes du groupe C IV. 10. Caractéristiques cliniques et para-cliniques des patientes du groupe D1 par rapport aux patientes du groupe D2...88

5 IV. 11. Caractéristiques para-cliniques présentées par rapport au groupe C2 selon BMI...89 IV.12. Caractéristiques para-cliniques présentées par rapport au groupe D2 selon BMI...90 IV.13 Les graphiques de la fréquence des paramètres étudiés...91 IV.14 L examen de la distribution normale des paramètres étudiés P- P plot...94 V. Corrélations V. 1. Relation entre BMI et les paramètres para-cliniques aux patientes du groupe C et D V. 2. Relation entre leptine paramètres para-cliniques aux patientes du groupe C et D V. 3. Relation entre adiponectine et paramètres para-cliniques aux patientes du groupe C et D V. 4. Relation entre IGF 1 et paramètres para-cliniques aux patientes du groupe C et D V.5. Relation entre testostérone et paramètres para-cliniques aux patientes du groupe C et D V.6. Relation entre estrone et paramètres para-cliniques aux patientes du groupe C et D V.7. Relation entre œstradiol et paramètres para-cliniques aux patientes du groupe C et D V.8. Relation entre l activité physique et les paramètres paracliniques aux patientes du groupe C et D V.9. Relation entre T score lombaire et paramètres para-cliniques aux patientes du groupe C et D V.10. Relation entre Z score lombaire et paramètres para-cliniques aux patientes du groupe C et D VI. Discussions VII. Conclusions VIII. Perspectives ouvertes par la thèse BIBLIOGRAPHIE ANNEXES Lista de travaux publiés et communiqués de la thématique de la thèse...165

6 INTRODUCTION L ostéoporose est une affection chronique du système osseux, caractérisée par la diminution de la masse musculaire et par des anomalies de microarchitecture du tissu osseux, ayant comme résultat l apparition de la fragilité des os et du risque de fracture (consens 1991). La signification clinique de l ostéoporose est donnée par le risque de fracture, le risque étant plus grand aux femmes par rapport aux hommes, ayant des variations significatives entre les pays. L Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a développé un algorithme qui intègre des facteurs cliniques de risque pour les fractures, à l aide duquel on peut calculer la probabilité sur 10 ans de fracture de hanche ou d autres fractures majeures ostéoporotiques (vertèbres, hanche, avant-bras, humérus). L algorithme a été nommé FRAX et peut être trouvé à l adresse internet (Kanis A 2000). En 1994, le Comité d Experts de l Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a établi une définition lucrative de l ostéoporose, qui est basée sur la densité minérale osseuse (DMO), mesurée par la méthode de l absorptiométrie bi-photonique avec des rayons X (DXA- Dual X Ray Absorbtiometry), et rapportée à la valeur de l adulte jeune (score T). Dans les dernières années, il y a des données de plus en plus nombreuses qui attestent qu outre DMO, il y a aussi d autres facteurs qui déterminent l augmentation du risque de fracture et qui accentuent le concept de qualité de l os (Crabtree et les colab. 2002). Ainsi, des définitions récentes de l ostéoporose essaient-elles d intégrer dans le terme général de résistance osseuse les deux notions séparées: DMO et la qualité de l os (Siao-pin S, Boloşiu H 2004). L ostéoporose est un problème de santé publique, à présent existant un nombre de plus de 150 millions de gens diagnostiqués avec ostéoporose, en Roumanie leur nombre étant d environ 1,5 millions, selon les données appréciées par International Osteoporosis Foundation (IOF), d où l intérêt pour une meilleure connaissance des facteurs qui déterminent l apparition de l ostéoporose, mais aussi la détermination de l implication de différents facteurs hormonaux, la 1

7 corrélation positive ou négative du poids corporel, du tissu adipeux ou de la masse musculaire avec la masse osseuse. En ce qui concerne les couts pour le traitement d une fracture secondaire à l ostéoporose, ils sont très chers, justifiant de cette manière l intérêt pour une meilleure connaissance des facteurs qui peuvent déterminer ou empêcher la perte osseuse. En Europe, le cout total des soins liés seulement à la fracture de hanche sont estimés à 14,7 millions d euro chaque année, et les couts totaux pour le traitement des fractures sur l os ostéoporotique dépassent 25 milliards d euro chaque année. On préconise que ces couts totaux causés par les fractures secondaires à l ostéoporose vont atteindre 31,8 milliards d euro chaque année jusqu à 2025 (Fiţa, 2009). Motivation de l étude La connaissance des facteurs qui influencent la masse osseuse et la possibilité de déterminer la densité minérale osseuse est très importante, car elle nous aide à prévenir l apparition de l ostéoporose aux patients avec risque ou à la traiter et éviter l apparition des fractures avec toutes les conséquences qui découlent ultérieurement. Dans les dernières décennies, l ostéoporose est devenue un problème important de santé publique, avec des répercussions majeures sur la morbidité et la mortalité. Tout en connaissant les couts extrêmement grands du traitement pour l ostéoporose, son incidence élevée, la mortalité élevée liée surtout à la fracture de hanche, mais aussi l altération de la qualité de vie des personnes diagnostiquées avec ostéoporose, on considère opportun l essai de dépister les facteurs individuels qui peuvent influencer le métabolisme osseux et la manière dont ils peuvent être modifiés de telle sorte que l on puisse prévenir ou ajourner la réduction de la masse osseuse. Dans la littérature de spécialité, il y a plusieurs études qui soulignent l influence que le tissu adipeux a sur le métabolisme osseux, l obésité étant considérée comme un facteur prédictif en ostéoporose, les fractures ostéoporotiques étant inversement corrélées avec BMI. L effet protectif de l obésité sur l os peut être expliqué par l effet de masse, le stress gravitationnel stimulant la formation osseuse (Leslie WD 2008). Les adipocytes et les ostéoblastes 2

8 ont une origine mésenchymateuse commune, et ainsi la liaison entre le tissu adipeux et le système locomoteur pourrait dépasser l interférence purement mécanique. Le tissu adipeux est une source hormonale qui pourrait influencer le métabolisme osseux (Breitling R 2009). L adipocyte peut synthétiser par aromatisation des estrogènes des précurseurs androgéniques (Dieudonné MN 2006), pouvant être une ressource estrogénique importante dans la protection de la masse osseuse aux femmes à post-ménopause (Vulpoi C 2002). L adipocyte secrète des hormones peptidiques spécifiques, nommés adipocytokines (Breitling R 2009). Elles agissent sur des récepteurs propres, avec des localisations et effets multiples, encore partiellement non-élucidés. Préciser le rôle de différents compartiments corporels, masse faible, masse de tissu adipeux sur la masse osseuse et le turnover osseux, mais aussi élucider la relation entre la masse osseuse et les facteurs hormonaux comme la leptine et l adiponectine, IGF-1, testostérone, estrone, œstradiol, peut avoir un impact sur les nouvelles modalités de prévention et de traitement. Hypothèse de la recherche Les informations théoriques nous apportent des données importantes vis-à-vis la multitude de facteurs qui influencent la masse osseuse. L os est un tissu vivant, en remodelage perpétuel, essentiel pour l adaptation du squelette aux sollicitations mécaniques. Le processus de remodelage osseux peut être affecté à n importe quel moment pendant la vie par de divers facteurs, altérant la balance entre formation et résorption osseuse. De manière physiologique, avec l âge, la lyse osseuse dépasse la formation osseuse, arrivant à la déminéralisation et implicitement a la baisse de la qualité osseuse et l augmentation du risque de fracture, phénomène connu sous le nom d ostéoporose (Seeman, 2008). L hypothèse de la recherche a parti de l idée que le poids corporel influence le métabolisme osseux par un effet direct, le stress gravitationnel, mais aussi par un effet modulé hormonal. On a parti de la prémisse qu analysant l interrelation entre le poids corporel et le DMO, mais aussi entre les divers compartiments de l organisme, la masse grasse, la masse maigre, mais aussi de divers 3

9 facteurs hormonaux corrélés à la masse maigre et musculaire ou des facteurs hormonaux secrétés par le tissu adipeux, on pourrait trouver des données nouvelles qui puissent nous aider à la préservation de la masse osseuse à de certaines catégories de population et dans de certaines périodes de la vie. Objectifs de l étude Le but de ce travail a été d analyser l effet des facteurs pondéraux, de composition corporelle et des facteurs hormonaux associés, impliqués dans le métabolisme osseux, mais aussi hiérarchiser leur importance dans des sous-groupes d âge et de poids corporel. L objectif principal a été l évaluation du rôle prédictif du poids corporel sur la masse osseuse aux femmes de tout le groupe et selon les groupes d âge et de poids et l évaluation du rôle prédictif de divers compartiments corporels, masse maigre versus masse de tissu adipeux, sur la masse osseuse et leur importance relative sur des groupes d âge. Ultérieurement, nos objectifs secondaires ont été l évaluation de la relation entre la masse du tissu adipeux et le niveau d adipocytokines, du rôle prédictif sur l acquisition de masse osseuse des facteurs hormonaux corrélés à la masse maigre et musculaire - IGF1 et le testostérone, mais aussi l évaluation du rôle prédictif sur l acquisition de masse osseuse des facteurs hormonaux corrélés au tissu adipeux l œstradiol, l estrone, la leptine, l adiponectine. Patients et méthodes Ce travail est structuré en deux parties. La première est une étude prospective qui a poursuivi 112 patientes à ménopause, hospitalisées dans la Clinique d Endocrinologie Iaşi dans la période janvier-décembre 2009 (la ménopause étant la cessation définitive de la menstruation, accompagnée par un ensemble de phénomènes neuro-végétatives propres à la cessation définitive de la fonction ovarienne). La deuxième partie du travail est une étude prospective qui a inclus 67 patientes à pré- et post-ménopause pour lesquelles il y a eu la possibilité de certaines investigations supplémentaires, les recherches effectuées et présentées étant une partie intégrante de la 4

10 subvention gagnée par concours interne au cadre de l UMF «Grigore T. Popa» Iaşi, nommé «L influence du poids et de la composition corporelle sur le métabolisme osseux-effet direct ou modulé du point de vue hormonal?», dirigé par Dr. D. Brănişteanu. La préménopause este la période où la menstruation n est pas régulière et qui précède l installation de la ménopause, étant accompagnée par l apparition des cycles menstruels irréguliers et des épisodes d aménorrhée, avec des divers symptômes dus à la disparition progressive de l effet estrogénique protecteur. La première partie de l étude a distribué les femmes à ménopause selon le score T lombaire (obtenu après l ostéodensitométrie par l absorptiométrie double avec des rayons X- DXA), en quatre groupes: le groupe A, formé de 33 patientes avec ostéoporose, le groupe B avec 79 patientes sans ostéoporose, qui a été divisé ultérieurement en groupe B1, comprenant 49 patientes avec ostéopénie et le groupe B2, incluant 30 patientes avec densité minérale osseuse normale. La deuxième partie de l étude a été réalisée sur 67 volontaires, divisées en deux grands groupes, le groupe C comprenant 31 femmes à pré-ménopause et le groupe D incluant 37 femmes à post-ménopause. Ultérieurement, les groupes ont été divisés de nouveau selon BMI, dans le sous-groupe C1 (16 patientes) avec un BMI inferieur ou égal avec 24,9 kg/m 2 et le sous-groupe C2 (15 patientes) avec un BMI plus grand que 25 kg/m 2. A leur tour, les femmes a post-ménopause ont été divisées selon le BMI dans le sous-groupe D1 (8 patientes) avec BMI < 24,9 kg/m 2 et le sousgroupe D2 (16 patientes) avec BMI plus grand ou de 25 kg/m 2. Critères d inclusion Dans la première étude, les critères d inclusion ont été: - les femmes en post-ménopause (plus d une année suivant l installation de la ménopause) - femmes qui n ont pas été antérieurement explorées par ostéodensitométrie DXA - race caucasienne Dans la deuxième étude, les critères d inclusion ont été: 5

11 I - femmes en post-ménopause (plus d une année suivant l installation) - race caucasienne II femmes en pré-ménopause sans historique d ostéoporose - race caucasienne Critères d exclusion Les critères d exclusion ont été les mêmes pour la première partie et pour la deuxième partie de l étude: 1. l ostéoporose sous traitement, autre que le calcium et la vitamine D, sur une période plus étendue que 5 ans, pour les volontaires sous traitement pour une période courte on ne va pas prendre en compte les paramètres de turnover osseux 2. traumatismes osseuses récentes sévères 3. femmes sous thérapie de substitution hormonale 4. affections qui peuvent influencer le turnover osseux: - diabète sucré sous médication - affections hépatiques ou rénales sévères - hyperthyroïdie ou antécédents d hyperthyroïdie pendant la postménopause, hyperthyroïdie iatrogène, traitement suppressif aux patients opérés de cancer thyroïdien - hyperparathyroïdisme primaire - déficit d hormone de croissance GH congénital ou acquis - hypogonadisme substitué ou non des l enfance avec incapacité du déclanchement spontané de la puberté - syndrome Cushing, thérapie corticoïde plus longue d une année - malabsorption sévère ou anorexie nerveuse. Les méthodes Les patientes ont été soumises à une anamnèse rigoureuse et à un examen clinique complet. Dans la première étude, les paramètres suivis à chaque patiente ont été : - l âge - l âge de l installation de la ménopause - la hauteur (m), le poids (kg), BMI (body mass index)(kg/m 2 ), - la densité minérale osseuse (DXA, Hologic). Ostéodensitomètre DXA Hologic, modèle DELPHI (2002), soft 11.1, manœuvré par 6

12 deux techniciens homologués avec expérience, l évaluation de la composition corporelle du corps entier de «whole body» en 5 minutes. L expression des valeurs de la densité minérale osseuse est faite par la relation avec mesurages de certains groupes significatifs de sujets, femmes et hommes, de divers âges et races : le score Z représente la relation avec le même groupe d âge, le score T représente la relation avec les valeurs de l individu jeune sain (30 ans). Le diagnostic d ostéoporose est défini comme un score T sous - 2,5 DS (WHO, 1994). BMD pour l os normal este de plus de 1DS, entre - 1DS et - 2,5 DS, utilisant le terme d ostéopénie. Dans l étude, la densité minérale osseuse a été mesurée au niveau de la colonne lombaire L1-L4. La première étude a été préliminaire, à partir de ces données on a étendu la recherche et on a réalisé une étude qui a inclus cette fois-ci les femmes pré-ménopausées. Les volontaires sont des femmes qui ont signé un consentement informé. Protocol d investigations On a enrôlé entre 1 et 3 volontaires par jour, entre lundi et vendredi, programmés en préalable. Au jour convenu, les patients ont été examinés cliniquement, ils ont été pesés, utilisant une balance électronique, le poids étant exprimé en kilos (kg) et mesurés à l aide d un taliometre, la taille étant exprimée en mètres (m). Ultérieurement, on a récolté 10 ml sang, centrifugé, et le sérum a été stocké à -30 dégrées, jusqu au moment de l évaluation biologique. Puis, les volontaires ont été soumis au mesurage DXA, l absorptiométrie avec des rayons X. Les paramètres investigués à chaque volontaire ont été: - la composition corporelle (DXA, Hologic) * la masse de tissu maigre ou adipeux (kg) * le pourcentage de tissu maigre ou adipeux % * le rapport entre masse maigre et masse grasse au niveau du corps entier, du segment tronculaire ou périphérique au niveau des membres - DMO la densité minérale osseuse g/cm 2 7

13 - score Z (nombre de DS par rapport à la DMO moyenne pour le même sexe et pour le même âge pour la masse caucasienne) - score T (nombre DS par rapport à la DMO moyenne à l âge de 25 ans pour le même sexe et pour la race caucasienne), au niveau du squelette entier, des vertèbres L1-L4. Investigations hormonales Le dosage plasmatique de la testostérone a été effectué par ELISA (NovaTec Immundiagnostica GmbH, Dietzenbach, Germany) avec coefficient de variation intra-déterminations de 4,6% et coefficient d inter-déterminations de 7,5%. La sensibilité est de 0,075 ng/ml, et les valeurs normales ont été de 0,2-1,2 ng/ml. L adiponectine et la leptine ont été déterminées quantitativement par des méthodes ELISA, en employant des équipements Quantiquine avec sensibilité haute (R&D System Inc.,Minneapolis, MN, USA). Les coefficients de variation intra- et inter-déterminations pour l adiponectine (Quantiquine Human Total Adiponectin Immunoassay) ont été plus petits de 6,9%, avec une sensibilité de 0,246 ng/ml, et les valeurs normales ont été de 0,865-21,424 ng/ml. Pour la leptine (Quantiquine Human Total Leptin Immunoassay), les coefficients de variation intra- et interdéterminations ont été plus petits de 5,4%, avec une sensibilité de 7,8 pg/ml et avec des valeurs normales entre 3,877-77,273 ng/ml. Le dosage plasmatique de l IGF-1 a été effectué par ELISA (Demeditec Diagnostics GmbH, Kiel, Germany), avec des coefficients de variation intra- et inter-déterminations plus petits de 7,22%, avec une sensibilité de 1,292 ng/ml, avec des valeurs normales entre ng/ml. Le dosage plasmatique de l estrone a été effectué par ELISA (NovaTec Immundiagnostica GmbH, Dietzenbach, Germany) avec coefficient de variation intra-déterminations de 4,8% et coefficient de variation inter-déterminations de 8,8%. La sensibilité est de 1pg/ml, et les valeurs normales ont été de pg/ml. Le dosage plasmatique de l œstradiol a été effectué par ELISA (NovaTec Immundiagnostica GmbH, Dietzenbach, Germany) avec des coefficients de variation intra-déterminations et interdéterminations plus petits de 10%. La sensibilité est de 8,68 pg/ml, et 8

14 les valeurs normales pour la ménopause ont été considérées celles sous 60 pg/ml. L activité physique a été évaluée par un questionnaire d activité physique, traduit en roumain et validé (GP physical activity questionnaire)- uk/showdoc/ /(annexe 2). Ces questionnaires permettent au patient d auto-évaluer l activité physique que son travail implique, d apprécier le rythme de marche et le nombre d heures d activité physique par semaine. BMI a été calculé comme le rapport entre le pois (kg) et l hauteur à la puissance deux (m 2 ). Méthodes de traitement statistique Le traitement statistique des données a été réalisé à l aide du programme SPSS Statistics Les résultats des évaluations sont exprimées comme moyenne +/- DS ou comme pourcentage. Les paramètres individuels sont comparés entre de divers groupes homologues selon le sexe, âge, poids, utilisant le test t student ou le test χ2. Le test t est employé pour vérifier les hypothèses aux moyennes populationnelles normalement reparties, lorsque l on ne connait pas les dispersions théoriques. Le test χ2 compare une répartition observée avec une répartition théorique connue et établit s il y a des différences entre elles. Le traitement statistique a inclus aussi l analyse des graphiques de la fréquence des paramètres étudiés, tout en mettant en évidence la courbe de la distribution normale (histogramme). De plus, on a testé la distribution normale des paramètres étudiés (P-P plot). La corrélation est employée pour mettre en relief la relation entre deux caractéristiques ou deux variables. On part de la supposition que cette corrélation est linaire. Le degré d association est mesuré par le coefficient de corrélation Pearson, noté avec r, nommé de cette façon selon le nom de celui qui l a découvert. Le coefficient de corrélation est mesuré sur une échelle de +1 à -1. La corrélation complète entre deux variables est notée avec +1 ou -1. Lorsqu une variable augmente et l autre augmente aussi, la corrélation est positive, lorsque l une augmente et l autre baisse, la corrélation est négative. 9

15 La première étape est de créer un graphique pour avoir une représentation visuelle de la distribution spatiale des deux variables à étudier, et la deuxième étape est de calculer le coefficient de corrélation Pearson qui nous donne le degré d association des deux variables. Une relation de corrélation ne signifie pas automatiquement une relation de causalité. Le pourcentage où une variable dépend de l autre est mesuré par r 2. On a employé la corrélation simple Pearson entre les divers paramètres pris deux par deux sur des groupes ou dans le groupe entier. On a employé la régression multiple variée ANOVA pour exclure les distorsions systématiques. Les relations co-variées ont été comparées entre les groupes, par la régression multiple co-variée ANCOVA. La corrélation entre divers facteurs va être répétée après leur correction par le blocage de l influence d autres facteurs (régression hiérarchique). Les différences ont été considérées significatives à une valeur a p < 0,05. 10

16 Résultats Relation entre de divers paramètres aux patientes du groupe A et B Analysant la relation entre l âge des patientes et de divers paramètres cliniques et para-cliniques (Tableau B17), on a remarqué que dans le groupe A il y a une corrélation négativement significative entre l âge et BMI(r = -0,614, p = 0,044) et une corrélation négative, mais insignifiante (r = -0,429, p = 0,189) entre l âge et le score T lombaire dans le groupe A. En échange, dans le groupe B la corrélation entre l âge et BMI est positive, mais insignifiante (r = 0,004, p = 0,973), et entre l âge et le score T lombaire il y a une corrélation négative, insignifiante (r = -0,144, p = 0,206). Tableau B17. Relation entre l âge et de divers paramètres dans le groupe A et B Age versus r P BMI Groupe A -0,614 0,044 Groupe B 0,004 0,973 Tscore lombaire Groupe A -0,429 0,189 Groupe B -0,144 0,206 En échange, lorsque l on a suivi la corrélation entre BMI et le score T lombaire (Tableau B18), on a remarqué une corrélation négative et insignifiante pour le groupe A (r = -0,175, p = 0,607), tandis que pour le groupe B cette corrélation est positive et significative (r = 0,329, p =0,003). Tableau B18. Relation entre BMI et score T lombaire aux patients du groupe A et de B BMI versus r P T score -0,175 0,607 lot A T score 0,329 0,003 lot B 11

17 Lorsque l on a étudié la corrélation entre BMI et le score T lombaire (Tableau B20), on a remarqué qu il y a une corrélation positive, mais insignifiante pour le groupe B1(r = 0,181, p = 0,212), mais aussi pour B2(r = 0,345, p = 0,062). Tableau B20. Relation entre BMI et score T lombaire aux patents du groupe B1 et de B2 BMI versus r P T score lot B1 0,181 0,212 T score lot B2 0,345 0,062 La deuxième étude poursuit les volontaires en pré- ou postménopause auxquelles l on a fait des explorations supplémentaires et l on a poursuivi plusieurs paramètres qui influencent la masse osseuse, comme la masse maigre, la masse grasse, l adiponectine, la leptine, IGF-1, la testostérone, l estrone, l œstradiol, l activité physique. La répartition a été faite : - selon l âge: - pré-ménopausées - post-ménopausées, dès plus d une année - selon le poids: - normo-pondéraux IMC sous 25 kg/m 2 - supra-pondéraux IMC entre 25 et 30 kg/m 2 -obèses IMC qui dépasse 35 kg/m 2 Les groupes de femmes sont formés de: - 16 pré-ménopausées avec IMC sous 25 kg/m 2-9 pré-ménopausées avec IMC entre 25 et 30 kg/m 2-6 pré-ménopausées avec IMC qui dépasse 30 kg/m 2-8 post-ménopausées avec IMC sous 25 kg/m 2-11 post-ménopausées avec IMC entre 25 et 30 kg/m 2-15 post-ménopausées avec IMC qui dépasse 30 kg/m 2. 12

18 Elles ont été reparties en groupe C pré-ménopausées (31 femmes) et le groupe D post-ménopausées (34 femmes). A leur tour, elles ont été reparties selon le BMI dans le sous-groupe C1 - sous et normo-pondérales (16 patientes) et C2 supra- pondérales et obèses (15 patientes). Le groupe D a été divisé à son tour selon le BMI dans le sous-groupe D1 normo- ou souspondérales (8 patientes) et D2 supra-pondérales et obèses (26 patientes) (figure B31). Corrélations Relation entre BMI et les paramètres para-cliniques aux patientes du groupe C et D Analysant la relation entre BMI et de divers paramètres paracliniques (Tableau B34), on a remarqué une corrélation positive très significative entre BMI et leptine, dans le groupe C (r= 0,693, p=0,000) et D (r=0,704, p=0,000). La corrélation est forte r>0,6. Entre adiponectine et BMI il y a une corrélation négative significative, dans le groupe C (r=-0,566, p=0,003), et D (r=-0,479, p=0,011). La corrélation est modérée. La testostérone présente une corrélation faible seulement pour C (r=0,371, p=0,068), tandis que l ostéocalcine présente une corrélation négative, peu significative seulement pour D (p=-0,383, p=0,048). La masse grasse présente une corrélation positive très significative, pour C (r=0.963, p=0,000), tout aussi que pour D (r=0,934, p=0,000). Les mêmes corrélations positives apparaissent en ce qui concerne la masse maigre, pour C (r=0,830, p=0,000), mais aussi pour D (r=0,810, p=0,000) (figure B72). Aux patientes du groupe C, il y a une corrélation positive modérément significative pour BMD (r=0,460, p=0,011), T score lombaire (r=0,458, p=0,009), Z score lombaire (r=0,510, p=0,003), mais aussi pour D, mais ici il y a une corrélation positive très significative pour BMD (r=0,631, p=0,000), pour T score lombaire (r=0,653, p=0,000) et pour Z score lombaire (r=0,632, p=0,000). 13

19 Tableau B34. Relation entre BMI et les paramètres para-cliniques aux patientes du groupe C et D BMI versus Groupe C Groupe D r R 2 P r R 2 p Leptine 0,693 0,4804 0,000 0,704 0,4959 0,000 Adiponectine 0,566 0,3198 0,003 0,479 0,2298 0,011 IGF1 0,404 0,1636 0,045 0,023 0,0005 0,908 Testostérone 0,371 0,1378 0,068 0,229 0,0525 0,250 Estrone 0,098 0,0097 0,640 0,036 0,0013 0,859 Oestradiol 0,386 0,1488 0,057 0,222 0,0493 0,266 Ostéocalcine 0,030 0,0009 0,885 0,383 0,1470 0,048 Masse grasse 0,963 0,9277 0,000 0,934 0,8717 0,000 Massemaigre 0,830 0,6887 0,000 0,810 0,6558 0,000 BMD 0,460 0,2120 0,011 0,631 0,3982 0,000 Tscore 0,458 0,2102 0,009 0,635 0,4035 0,000 Zscore 0,510 0,2606 0,003 0,632 0,4000 0,000 Relation entre leptine et les paramètres para-cliniques aux patientes du groupe C et D Suivant les différences significatives entre les deux groupes (Tableau B35), on a remarqué qu entre leptine et testostérone il y a une corrélation positive modérément significative dans le groupe C, insignifiante dans le groupe D (r=0,408, p=0,043). On rencontre des corrélations positives très significatives entre la leptine et la masse grasse en C (r=0,811, p=0,000), mais aussi des corrélations positives fortes pour D (r=0,657, p=0,000). La corrélation est forte p > 0,6. De plus, il y a des corrélations positives significatives, modérées entre leptine et masse maigre, pour C (r=0,530, p=0,000), et forte pour D (r=0,758, p=0,000). Il y a des corrélations positives très significatives entre leptine et T score lombaire pour D (r=0,685, p=0,000), la même corrélation s enregistrant entre leptine et Z score lombaire pour D (r = 0,714, p = 0,000). 14

20 Tableau B35. Relation entre leptine et les paramètres para-cliniques aux patientes du groupe C et D Leptine Lot C Lot D versus r R 2 p r R 2 p Adiponectine 0,375 0,1410 0,064 0,136 0,0185 0,499 IGF1 0,164 0,0269 0,434 0,370 0,1370 0,057 Testosterone 0,408 0,1665 0,043 0,045 0,0020 0,823 Estrone 0,059 0,0035 0,777 0,014 0,0002 0,943 Estradiol 0,342 0,1171 0,094 0,094 0,0089 0,640 Masse grasse 0,811 0,6583 0,000 0,657 0,4316 0,000 Masse 0,000 0,530 0,2814 0,006 0,758 0,5746 maigre BMD 0,242 0,0606 0,244 0,684 0,4683 0,000 T score 0,247 0,0610 0,234 0,685 0,4686 0,000 Z score 0,250 0,0626 0,228 0,714 0,5093 0,000 Relation entre l adiponectine et les paramètres para-cliniques aux patientes du groupe C et D Comparant la relation entre l adiponectine et de divers paramètres para-cliniques du groupe C et D (Tableau B36), on a remarqué qu il y a une corrélation négative modérément significative entre l adiponectine et IGF1 (r=-0,405, p=0,045), entre l œstradiol et adiponectine (r=-0,402, p=0,046), et des corrélations négatives très significatives entre T score lombaire et adiponectine (r=-0,727, p=0,000), mais aussi pour Z score lombaire et adiponectine (r=- 0,705, p=0,000) pour le groupe C, mais pas pour D. Seulement la masse grasse et la masse maigre sont corrélées pour le groupe C, mais aussi pour D, la corrélation étant négative, très significative pour la masse grasse pour le groupe C (r =-0,623, p=0,001) et pour D (r=-0,553, p=0,003), pour la masse maigre la corrélation est très significative pour C (r=-0,611, p=0,001) et négative peu significative pour D (r=-0,389, p=0,045). 15

21 Tableau B36. Relation entre adiponectine et paramètres paracliniques aux patientes du groupe C et D Adiponectin Lot C Lot D versus r R 2 p r R 2 p IGF1 0,405 0,1637 0,045 0,239 0,0571 0,230 Testosterone 0,350 0,1222 0,087 0,144 0,0208 0,473 Estrone 0,081 0,0066 0,699 0,144 0,0208 0,473 Estradiol - 0,480 0,402 0,1615 0,046 0,0202 0,142 Masse 0,003 0,623 0,3886 0,001 0,553 0,3054 grasse Masse 0,045 0,611 0,3736 0,001 0,389 0,1511 maigre BMD 0,732 0,5353 0,000 0,340 0,1159 0,079 T score - 0,081 0,5291 0,000 0,342 0,1171 0,727 Z score 0,705 0,4971 0,000 0,260 0,0678 0,190 Relation entre IGF 1 et paramètres para-cliniques aux patientes du groupe C et D Poursuivant la relation entre IGF1 et de divers paramètres para-cliniques dans le groupe C et D, on a remarqué qu il y a des corrélations seulement dans le groupe C, une corrélation positive très significative avec l œstradiol (r= 0,605, p=0,001), et corrélations positives modérément significatives entre IGF1 et la masse grasse (p=0,411, p=0,041) dans le groupe C, entre IGF1 et la masse maigre (r=0,505, p=0,010), entre IGF1 et T score lombaire (r=0,437, p=0,029), entre IGF1 et Z score lombaire (r=0,431, p=0,032). Relation entre testostérone et paramètres para-cliniques aux patientes du groupe C et D En ce qui concerne la relation entre testostérone et de divers paramètres para-cliniques dans les groupes C et D, il y a des corrélations positives modérément significatives entre testostérone et estrone, pour D (r=0,552, p=0,003), mais aussi entre testostérone et œstradiol, des corrélations positives très significatives pour C 16

22 (r=0,686, p=0,000), mais aussi pour D (r=0,639, p=0,000). Entre testostérone et la masse grasse il y a une corrélation positive modérément significative (r=0,448, p=0,025), seulement pour C. Relation entre l estrone et les paramètres para-cliniques aux patientes du groupe C et D Comparant l estrone à de divers paramètres du groupe C et D, on a remarqué une corrélation positive très significative (r=0,689, p=0,000), seulement entre l estrone et l œstradiol et seulement pour D. Relation entre l œstradiol et les paramètres para-cliniques aux patientes du groupe C et D En ce qui concerne la relation entre l œstradiol et les divers paramètres du groupe C et D, on a remarqué une corrélation positive modérément significative entre l œstradiol et la masse maigre (r = 0,469, p = 0,018) seulement dans le groupe C. Relation entre l activité physique et les paramètres paracliniques aux patientes du groupe C et D On a suivi la relation entre l activité physique et les divers paramètres des groupes C et D, et on a remarqué une corrélation négative modérément significative entre l activité physique et la leptine (r=-0,526, p=0,007), seulement pour C. De plus, il y a une corrélation négative peu significative entre l activité physique et la masse grasse, mais seulement pour D (r =-0,339, p=0,050). Relation entre T score lombaire et les paramètres para-cliniques aux patientes des groupes C et D On a suivi la relation T score lombaire, masse grasse (r=0,463, p=0,009), et T score lombaire et masse maigre (r=0,630, p=0,000) aux pré-ménopausées, mais aussi la relation T score lombaire, masse grasse (r=0,643, p=0,000), et T score lombaire masse maigre (r=0,746, p=0,000) aux post-ménopausées et on a remarqué une corrélation positive significative (Tableau B42). La corrélation est modérée entre la masse grasse et le T score lombaire au groupe C et forte dans les autres 3 cas. 17

23 Tableau B42. Relation entre le T score lombaire et la masse grasse/masse maigre aux patientes des groupes C et D T score Lot C Lot D versus r R 2 p r R 2 P Masse 0,463 0,009 0,643 0,000 grasse 0,2144 0,4140 Masse maigre 0,630 0,3970 0,000 0,746 0,5561 0,000 Relation entre Z score lombaire et les paramètres para-cliniques des groupes C et D De plus, il y a une corrélation significative entre Z score lombaire et masse grasse au groupe C (r=0,491, p=0,005), mais aussi en D(r=0,607, p=0,000), mais aussi entre Z score lombaire et la masse maigre en C (r=0,680, p=0,000), mais aussi en D (r=0,734, p=0,000). Si la corrélation est modérée entre Z score et la masse grasse en C, dans les trois autres cas elle est très significative. Discussions Le contenu minéral osseux est très influencé par la ménopause et par la déplétion estrogénique. L os trabéculaire est caractérisé par turnover élevé, les vertèbres étant les premiers os ou la perte minérale devient significative après la ménopause (Genant, Jiang 2006, Gong et collab.1996). Les post-ménopausées non-traitées perdent environ 5 pourcentages du contenu minéral osseux dans les 3 premières années après la ménopause (Gong et collab. 1996). Dans les dernières années on a publié de multiples études cliniques qui ont montré la liaison entre la masse osseuse, la composition corporelle et les paramètres hormonaux. Le poids corporel a un effet prédictif important sur la masse osseuse. Reid a étudié la relation entre le tissu adipeux et l os. De cette manière-ci, l auteur montre dans son travail que le poids du corps a un impact sur le turnover osseux, mais aussi sur la densité osseuse, étant un facteur de risque important pour les fractures vertébrales et de hanche. Le poids du corps influence par la masse grasse, mais 18

24 aussi par la masse maigre la densité minérale osseuse. La masse grasse agit par plusieurs mécanismes, par la pression squelettique exercée et par l association avec la sécrétion d hormones actives sur l os par des cellules beta pancréatiques comme l insuline, l amiline, mais aussi la sécrétion par les adipocytes d œstrogènes et de la leptine (Reid 2008). Le poids et l indice de masse corporelle sont des facteurs prédictifs positifs de la masse osseuse chez l adulte, suggérant l idée qu un supra-pondéral ou un obèse pourrait avoir un risque plus petit d ostéoporose, et d autres études soutiennent que la masse corporelle baisse est un facteur indépendant de risque pour l ostéoporose aux femmes pré- et post-ménopausées (Guerrini et collab. 2008). Toutefois, des études récentes suggèrent qu aux enfants et aux adolescents, l obésité est associée à une masse osseuse plus baisse qu aux normo-pondéraux (Wang et collab.2005). D autres auteurs suggèrent que la masse corporelle influence le contenu minéral osseux (Gueguen et collab.1995). Les femmes obèses post-ménopausées ont une densité minérale osseuse lombaire moyenne qui se superpose avec celle des femmes pré-ménopausées. Le risque d ostéoporose aux femmes postménopausées semble être réduit par le poids corporel grand (Guerrini et collab. 2008). A présent, la manière où de différents compartiments de l organisme influencent la masse osseuse est moins claire, les résultats de différentes études étant parfois conflictuelles. Les données de la littérature prouvent que la masse maigre est un meilleur facteur de prédiction pour la masse osseuse que pour la masse grasse et le poids corporel total, aux femmes pré- et postménopausées. D autres auteurs décrivent la masse maigre comme étant plus prédictive aux femmes qu aux hommes (Jankowska et collab. 2001, Jee et collab. 2011). Une masse musculaire plus grande corrélée avec l activité physique va favoriser l acquisition de masse osseuse aux personnes jeunes (Jiang et collab. 2007, Jurimae et collab. 2006). La masse musculaire ne dépend seulement de l activité physique, mais aussi des hormones qui ont un effet direct sur l os, comme IGF1 et la testostérone (Jurimae et collab. 2007, Harris et collab. 1999). 19

25 Les données regardant le tissu adipeux et l os sont encore plus conflictuelles. Certains auteurs suggèrent que la masse grasse semble plus importante dans la prédiction de la masse osseuse, surtout aux post-ménopausées (Heiss et collab.1995).cet effet peut être aidé par les adipocytokines (Herzog 2003) ou par le réservoir estrogénique extra-gonadal représenté par les adipocytes (Himms- Hagen et collab.1999). Les adipocytes et les ostéoblastes ont des origines mésenchymateuses communes. Le tissu adipeux représente un réservoir hormonal important qui influence le métabolisme osseux (Christian et collab.1989, Clifford 2011, Cooper et collab. 1992). Ces hormones ont des récepteurs spécifiques localisés dans de multiples tissus et ayant de multiples effets partiellement nonélucidés. L adipocyte peut synthétiser par aromatisation des œstrogènes des précurseurs androgéniques, pouvant être une source estrogénique importante dans la protection de la masse osseuse aux post-ménopausées (Brănişteanu et collab. 2002). L adipocyte sécrète des hormones peptidiques spécifiques, nommés adipocytokines (Breiting 2009). La leptine influence le compartiment alimentaire par des mécanismes centraux via connexions hypothalamiques (Elefteriou et collab. 2005). La leptine est considérée à présent comme un médiateur entre les adipocytes et le métabolisme osseux (Huang şi colab. 2001, Hutano et collab.2009). Les récepteurs pour la leptine ont été décrits sur des ostéoblastes, mais in vitro et in vivo les effets sur le métabolisme sont multiples et fréquemment antagonistes (Chikayu et collab.2001). On a prouvé que la leptine stimule la formation osseuse par un mécanisme direct, mais elle inhibe le recrutement des précurseurs ostéoclastiques (Farooqi, O Rahilly 2009, Filip et collab. 2009). Toutefois, l effet central de la leptine, par la stimulation du système nerveux sympathique, cause la déminéralisation osseuse aux modèles animales (Elefteriou et collab.2005). L effet de la leptine sur l os est compliqué, mais le rôle stimulateur central sur l axe somatotrope et l inhibition du neuropeptide Y stimule l accumulation de masse osseuse. Les effets 20

26 de pléiotropie exercées par la leptine sur l os peuvent être expliqués partiellement par les études cliniques (Fitzpatrick et collab.2012). Certains effets de la leptine deviennent plus importants ans des moments critiques pour l os, comme la puberté ou après la ménopause (Jankowska et collab. 2001, Jee et collab. 2011) Les effets bénéfiques de la leptine sur l os ont été décrites dans de différentes études (Herzog 2003, Himms-Hagen 1999); certains ont trouvé des liaisons étroites entre la leptine et la masse grasse; d autres ont montré que la leptine normalisée à l unité de masse grasse n aurait pas un impact direct sur l os ou même il y aurait des corrélations négatives (Dieudonne et collab. 2006). In vitro et aux modèles animales, l adiponectine semble avoir des effets directs aidés par les récepteurs situés sur l ostéoblaste, déterminant l augmentation du turnover osseux avec la prédominance de l activité ostéoclastique, possiblement associée à la perte de masse osseuse (Chikazu et collab.2001). Les effets observés in vitro ont été confirmés par certaines études cliniques (Farooqi 2009). FRAX, l instrument OMS pour calculer le risque de fracture, n a pas été employé, car il n était pas validé pour la Roumanie pendant le déroulement de cette étude. En échange, les patientes inscrites dans la deuxième étude ont répondu à un questionnaire où l on a précisé le type d activité physique impliquée par leur travail, le rythme de marche, les heures d activité physique dans la dernière semaine. Selon leurs réponses, les patientes ont été divisées en personnes inactives, modérément inactives, modérément actives et actives. Ce travail est structuré en deux parties. Dans une première partie, on a analysé comparativement les caractéristiques paracliniques pour deux groupes différents de femmes en postménopause, les unes avec ostéoporose groupe A et d autres sans ostéoporose groupe B, sous divisées dans le sous-groupe B1 avec ostéopenie et le sous-groupe B2 avec densité minérale normale. On a remarqué que les patientes avec ostéoporose sont plus âgées que celles avec DMO normale (63 versus 56,8 ans), le groupe le mieux représenté étant celui de plus de 65 ans, environ 45,4%. 21

27 Les patientes sans ostéoporose ont une BMI plus élevé (30,13 kg/m2 versus 25,25 kg/m2). Le temps écoulé des l installation de la ménopause semble ne pas avoir influencé DMO, n existant pas des différences significatives entre l âge d installation de la ménopause aux patientes avec ostéoporose et aux celles avec DMO normale (50,7 versus 47,09 ans). Suivant seulement BMI et l âge de la patiente ou le temps écoulé dès l installation de la ménopause, on ne réussit pas à expliquer pourquoi centaines patientes développent ostéoporose et d autres ne le font pas, on a remarqué que les patientes avec ostéoporose avaient BMI plus petit par rapport à celles avec ostéopénie ou avec DMO normale, mais en même temps, le temps écoulé dès l installation de la ménopause était plus court aux patientes du groupe A par rapport à celles du groupe B. Partant de ces données, on a fait des investigations supplémentaires, évaluant la leptine, l adiponectine, IGF 1, l estrone, l œstradiol, la testostérone, la masse grasse, la masse maigre, le T score lombaire, le Z score lombaire, à un groupe de femmes à préménopause groupe C (31 patientes), sous-divisé selon BMI en souset normo-pondérales groupe C1 (16 patientes) et groupe C2 suprapondérales et obèses (15 patientes), et un groupe de 34 postménopausées groupe D, divisé selon BMI dans le groupe D1 formé de 8 femmes sous- et normo-pondérales et le groupe D2, formé de 26 supra-pondérales et obèses. Notre prémisse a été que, analysant les inter-relatons entre de différentes hormones, leur relation avec la masse grasse, la masse maigre, le score T lombaire ou le score Z lombaire, on pourrait trouver des données nouvelles sur les facteurs impliqués dans la baisse de la densité minérale osseuse, pouvant influencer son évolution. BMI Le poids et l indice de masse corporelle sont des facteurs prédictifs positifs de la masse osseuse à un adulte, suggérant qu un supra-pondéral ou un obèse pourrait avoir un risque plus réduit d ostéoporose. Toutefois, des études récentes suggèrent qu aux 22

28 enfants et aux adolescents, l obésité est associée à une masse osseuse plus baisse qu aux normo-pondéraux (Wang et collab.2005). Dans le groupe de volontaires, l on a remarqué que BMI est positivement corrélé avec BMD, T score et score Z lombaire. La meilleure corrélation a été atteinte pour le Z score, parce que ce paramètre a exclus l influence de l âge sur l os. Il y a une corrélation positive entre BMD et BMI (r2=0,1458) et une autre entre T score et BMI (r2=0,1487). Dans le groupe D, l on observe que les postménopausées obèses, IMC de plus de 30 kg/m 2, ont une DMO lombaire considérablement plus grande que celle des normopondérales et comparable à la DMO des pré-ménopausées (groupe C). Les post-ménopausées avec BMI <25 kg/ m 2 (groupe D1) ont eu DMO considérablement plus petite que celle des femmes préménopausées, quel que soit le poids (p < 0,05). Analysant la relation entre BMI et de divers paramètres paracliniques, on a remarqué qu il y a une corrélation positive très significative entre BMI et leptine dans le groupe C (r= 0,693, p=0,000), mais aussi en D (r=0,704, p=0,000). Entre l adiponectine et BMI il y a une corrélation négative significative, en C (r=-0,566, p=0,003), mais aussi en D (r=-0,479, p= 0,011). La corrélation est modérée. La testostérone présente une corrélation peu significative pour le groupe C (r=0,371, p=0,068). La masse grasse présente une corrélation positive très significative, pour le groupe C (r=0.963, p=0,000), mais aussi pour D (r=0,934, p=0,000). Les mêmes corrélations apparaissent en ce qui concerne la masse maigre, en C (r=0,830, p=0,000), et en D (r=0,810, p=0,000). Aux patientes du groupe C, il y a une corrélation positive modérément significative pour BMD (r=0,460, p=0,011), T score lombaire (r= 0,458, p=0,009), Z score lombaire (r= 0,510, p=0,003), mais aussi pour D, mais ici il y a une corrélation positive très significative pour BMD (r=0,631, p=0,000), pour T score lombaire (r=0,653, p=0,000) et pour Z score lombaire (r=0,632, p=0,000). Similairement aux données de la littérature (Schoenau E,Fricke O 2008) BMI est positivement corrélé avec DMO, les patientes supra-pondérales ou obèses ayant une DMO plus grande que les sous- ou normo-pondérales, quel que soit le statut de la 23

29 ménopause. BMI est positivement corrélé avec la masse grasse, mais aussi avec la masse maigre, en concordance avec les données de la littérature (Leslie WD 2008) qui montrent que la masse grasse et une masse maigre bien représentée ont un effet protecteur sur DMO. La leptine La leptine est la première hormone secrétée par les adipocytes identifiées, elle est un aminoacide avec 146 protéines qui agissent surtout comme un facteur de signalisation du tissu adipeux vers le système nerveux central, réglant l apport d aliments et la consommation énergétique. La leptine, par l intermédiaire des cellules grasses ou par l intermédiaire des ostéoblastes détermine l inhibition des ostéoclastes, par la stimulation de facteurs anti ostéoclastogéniques. Elle détermine les cellules ostéoblastes à synthétiser IGF1 et TGF β qui à leur tour stimulent les cellules ostéoprogénitrices, stimulant la minéralisation de la matrice osseuse, prévenant de cette manière le suicide apoptotique des ostéoblastes et des ostéoclastes (Thomas et collab. 1999). Di Carlo et les collab. ont réalisé une évaluation longitudinale du niveau sérique de la leptine et la densité minérale osseuse aux femmes en post-ménopause; ils tirent la conclusion qu il y a une corrélation entre le niveau de leptine et BMD dans la postménopause immédiate, elle se perdant avec la post-ménopause, quelle que soit la thérapie de substitution hormonale (Di Carlo et collab.2006). D autres études soutiennent que la leptine serait corrélée à la masse grasse, et n aurait pas un impact osseux direct (Di Carlo et collab.2007) ou même un impact osseux négatif, après avoir être pondérée à la masse grasse (Jiang et collab. 2007). Di Carlo et les collab. ont réalisé une évaluation longitudinale du niveau sérique de la leptine et la densité minérale osseuse aux femmes en post-ménopause. Ils ont évalué la BMD totale, et aux niveaux spécifiques et ils ont déterminé le niveau sérique de leptine aux femmes en postménopause qui ont reçu des suppléments de calcium, et d autres ont été soumises à thérapie hormonale de substitution. 44 femmes ont été incluses, 22 ont reçu des suppléments de calcium et ont été divisées 24

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