Sujet 1 : Peut-on prouver une hypothèse scientifique?

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1 Sujet 1 : Peut-on prouver une hypothèse scientifique? Remarques sur l énoncé : Un sujet difficile car, dans cette série (L) les candidats sont souvent «fâchés» avec la science et ne disposent pas d une très grande culture dans ce domaine. Les candidats risquent donc de manquer d exemples sur lesquels appuyer leur réflexion. Cependant, un tel sujet peut évoquer à certains la critique de la psychanalyse (par Karl Popper notamment) et de son hypothèse fondamentale : l inconscient. Freud revendique en effet pour son concept d inconscient le statut d hypothèse scientifique, lorsqu il affirme : «il se produit fréquemment des actes psychiques qui, pour être expliqués, présupposent d'autres actes qui, eux, ne bénéficient pas du témoignage de la conscience. Le cas de l inconscient, en tant qu hypothèse scientifique pourrait donc permettre de nourrir la réflexion. Que demande ce sujet? «Peut-on prouver une hypothèse scientifique?» = «est-il possible de prouver..» et/ou «est-il légitime de prouver..». Le sujet nous demande donc à la fois s il est possible de prouver (et comment) et si une telle preuve est légitime. Pourquoi cette question est-elle elle posée? L élaboration d hypothèses est un moment fondamental dans la démarche scientifique pour expliquer, rendre compte d un phénomène. Toutefois, une hypothèse, comme son nom l indique (étymologiquement «hypo»= sous, en dessous ; et «thesis»= affirmation) est «moins qu une affirmation», ce n est pas comme dans le sens courant une simple spéculation. Mais l hypothèse scientifique n est pas non plus (ici le candidat est amené à faire des distinctions conceptuelles importantes), comme en mathématiques une donnée du problème qu il s agit de résoudre et qu il faut admettre dans le raisonnement (cf. axiomes, postulats). Une hypothèse scientifique est une manière de formuler objectivement des questions que l on pose à la Nature pour rendre raison d un phénomène qui nous intrigue et dont nous cherchons l explication.. Autrement dit, pour qu une hypothèse soit «scientifique», il est essentiel, comme le dit Claude Bernard, qu elle soit «probable». Or, «probable» est de la même famille que «preuve». Ce qui est «probable» peut être «prouvé». Une hypothèse n est donc véritablement scientifique que si elle est probable : si elle peut être prouvée. Dans le cas contraire, une hypothèse improbable ne serait qu une opinion, une divagation. Donc, se demander si on peut prouver une hypothèse scientifique, c est finalement s interroger sur la valeur de la science et des théories qu elle avance. Mais c est aussi se pencher sur la démarche scientifique elle- même et en particulier sur la méthode hypothético-déductive qui caractérise les sciences expérimentales. Faire de la science, ce n est pas seulement proposer des théories (hypothèses), c est aussi chercher à mettre en œuvre des protocoles permettant de vérifier expérimentalement la validité des hypothèses avancées. Le sujet conduit donc à s intéresser à une autre notion : l expérience. Démarche possible : Dans un premier temps, il est important pour mieux comprendre le problème posé par cette question de préciser la signification de l expression «hypothèse scientifique». Dans ce contexte, il parait nécessaire de faire des distinctions entre cette notion et le sens courant du mot «hypothèse». Une «hypothèse scientifique» est une proposition on explicative. Elle est destinée à rendre compte d un phénomène troublant, inconnu. C est une construction théorique qui s avère nécessaire lorsque l esprit humain est confronté à un phénomène dont il ne peut pas rendre compte dans l état actuel de son (supposé) savoir. Prenons l exemple du vide. Aristote déclare : «La nature a horreur du vide». Si l on admet cette idée, l eau devrait monter dans un tube vide, quelle que soit la hauteur de celui-ci. ci. Or, lorsqu on réalise l expérience,

2 on constate que l eau monte jusqu à une certaine hauteur seulement (environ 10m) puis s arrête. Cette expérience remet donc en cause la théorie aristotélicienne et invite à produire une nouvelle explication (une nouvelle théorie) qui explique les faits constatés. C est ici qu intervient le théoricien qui doit formuler une hypothèse scientifique. L air peut peser sur l eau et la faire monter dans le tube jusqu au point d équilibre. Si c est le cas, on doit observer des variations en faisant la même expérience à des altitudes différentes. Ces variations peuvent être calculées (prévision), avant d être mesurées expérimentalement. Cet exemple permet donc de montrer qu une hypothèse scientifique est une construction complexe, constituée de plusieurs moments (observation, déduction, formulation d une explication probable, calculs prévisionnels, expérimentation). En d autres termes, une hypothèse n est scientifiquement recevable que si elle continent toutes ces étapes qui la vérifie. Toutefois (deuxième moment) la preuve ici appartient à l hypothèse, c est-à-dire que la preuve elle-même est construite et participe à la construction théorique. C est-à-dire que, comme le soutient Bachelard, ce n est pas un phénomène qui prouve la théorie, mais la théorie elle-même qui produit des phénomènes construits par la science elle-même dans le but de confirmer ses hypothèses (cf. expérience de Faraday 1833 prouvant l hypothèse de la discontinuité de l électricité). Ainsi, la preuve de l hypothèse est également une construction théorique. Dans un troisième moment, il était donc possible de s appuyer sur Popper pour montrer que la démarche scientifique procède moins par preuves que par réfutations. Selon Popper en effet, la science procède moins par preuves que par rejet d hypothèse (conjectures et réfutations). Pourquoi la démarche scientifique consiste-t-elle à rejeter les hypothèses plutôt qu à les prouver? L argument principal de Popper est d ordre logique : Le raisonnement expérimental consiste à déduire d une hypothèse explicative de nouvelles observations que la théorie implique (cf. Claude Bernard) : Si la théorie est vraie, alors dans des circonstances déterminées, l observation devrait aboutir à tel phénomène. L expérimentation consiste donc à mettre en place permettant de tester l hypothèse théorique (cf. cours «théorie et expérience»). Mais, en toute rigueur, même si les observations sont en accord avec les prédictions permises par l hypothèse théorique, cela ne permet pas de conclure que la théorie est vraie. En effet le schéma logique «Si P alors Q, or Q Donc P» (exemple : Si il a mangé du poison le chat meurt, or le chat est mort Donc il a mangé du poison) est invalide, car le chat est peut-être mort d autre chose (peur, vieillesse etc..) En revanche, si l expérimentation déroge par rapport à la théorie, c est-à-dire si les faits observés ne sont pas explicables dans le cadre de la théorie admise alors, on peut en toute rigueur affirmer que la théorie est fausse. Si P, alors Q ; Or non ; Q, Donc non P. S il a mangé du poison le chat meurt, or le chat n est pas mort, donc il n a pas mangé de poison. Ainsi, Popper soutient que l hypothèse expérimentale ne permet jamais de vérifier de prouver une hypothèse théorique. Mais en revanche, elle permet d éliminer de la science les hypothèses invalidées par l expérience. Les théories scientifiques sont des hypothèses (conjectures selon Popper) que la démarche expérimentales peut éventuellement réfuter. Une bonne théorie est donc une théorie qui n a pas été réfuté actuellement. Mais cela ne prouve pas qu elle est vraie. Il n y a pas de certitude scientifique si ce n est la certitude négative. On peut seulement affirmer qu une théorie est fausse.

3 Sujet 2 : L homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même? Remarques sur l énoncé : Un sujet dont la difficulté principale tient à l ouverture. Selon la manière dont on le comprend et l aborde, c est en effet un sujet qui permet de se perdre dans les notions du programme. Il est donc particulièrement important ici de bien analyser l énoncé avant de se lancer. Que demande ce sujet? «l homme est-il condamné» ; c est là la question. Autrement dit, nous admettons (présupposé de cet énoncé) que l homme se fait des illusions sur lui-même. Ce que l on nous demande c est : est-ce une fatalité? Ne peut-il en être autrement? En d autres termes la question est de savoir si l homme peut sortir des illusions qu il se fait sur lui-même. Pourquoi cette question est-elle elle posée? Dans bien des domaines l homme a nourri des espoirs qui ont été déçus. L homme a subi à plusieurs reprises ce que Freud appelle des «blessures narcissiques» l invitant à reconsidérer sa manière de se concevoir lui-même au sein du monde : son être, sa place dans le monde, sa capacité à connaitre, à s entendre avec ses semblables, à créer les conditions d une vie heureuse Dans ces conditions, nous pourrions être tentés de nous laisser aller au scepticisme ; à penser que l homme est incapable de rien savoir, de rien faire qui soit : vrai, juste, beau Qu il est voué à aller d illusions en désillusions sans jamais atteindre une quelconque vérité. Pourtant, atteindre ou tendre vers la vérité est bien le projet de la philosophie. Dès lors, si l homme était condamné à se faire des illusions, cela voudrait dire que la philosophie est un projet inutile, mais pire encore, que la vie humaine n a finalement pas le sens et la valeur qu on pourrait lui accorder puisque l illusion serait son seul espoir de bonheur. Démarche possible : Dans un premier temps, il convient d examiner de plus près le présupposé du sujet concernant les illusions que l homme se fait sur lui-même. Avant de voir si l homme est condamné, commençons par voir ce qu il en est réellement de la situation. Dans ce contexte, il est important de préciser le sens du mot «illusion» et de le distinguer de ce avec quoi on peut le confondre : l erreur. Dans l Allégorie de la caverne,, Platon (Socrate) dresse un portrait de la situation humaine. Des prisonniers, enfermés depuis leur enfance dans une caverne, ne connaissant ant du monde que les ombres qu ils voient sur l une des parois et qu ils tiennent évidemment pour la réalité toute entière. Or, dit Platon, ces prisonniers ce sont les hommes dans le monde. Nous sommes ces prisonniers ; comme eux nous sommes victimes de nos illusions. Quelles illusions? Le problème en effet n est pas ne croire que les ombres sont réelles car elles le sont. Mais c est de prendre cette réalité fabriquée, construite, pour la réalité (c-a-d toute la réalité). Ici, l illusion crée par les organisateurs de cette vie souterraine induit les prisonniers en erreur. L illusion vient des sens, de l habitude, de l ignorance ; l erreur tient à la croyance, au jugement que les hommes portent à partir de ce qu ils pensent savoir. L erreur par conséquent peut être rectifiée, tandis que l illusion demeure. Dans ce contexte, on peut dire que l homme est condamné à se faire des illusions parce qu il pense à partir d habitudes, de ce que ses sens imparfaits (subjectifs) lui fournissent. Il se fait des illusions sur lui-même lorsqu il croit savoir, lorsqu il se prétend savant (sophos). Dans un deuxième temps, on peut donc opposer à cela le projet philosophique. Le philosophe en effet se défend d être savant. «Je sais que je ne sais rien» dit Socrate. Socrate revendique ainsi l ignorance, non pour la cultiver et s enfermer dedans, mais pour se présenter comme chercheur. Le philosophe est celui qui, parce qu il reconnait son ignorance, cherche à connaitre la vérité. Philo-sophos est celui qui prétend, qui tend vers, qui désire la vérité. Mais cette prétention elle-même n est-elle elle pas déjà une illusion?

4 Ce qui distingue l illusion de l erreur, c est la part de désir qu il y a en elle. Nous tenons à nos illusions. De celui qui se fait des illusions, on dit dans le langage courant qu il prend ses désirs pour la réalité. Alors, ne peut-on pas dire que le philosophe prend son désir de vérité pour la réalité? Autrement dit : n affirme-t-il pas à travers son désir de vérité un désir inaccessible à l homme? Selon Nietzsche, la vérité elle-même est une illusion dont la fonction est de rassurer, de protéger l homme du désespoir et du vide de l existence auxquels le mènerait l idée qu il n y a pas de vérité. Selon Nietzsche donc, sortir de l illusion est impossible si ce n est par une illusion encore plus grande : le monde-vérité. Alors, l homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même? Pour renverser dans un troisième moment la perspective, on pouvait revenir sur le mot «condamné». Ce mot évoque la punition, le malheur Or, se faire des illusions sur soi-même est-il tellement négatif? Nietzsche là encore nous fournit une réflexion intéressante. Selon lui, l art est une illusion nécessaire : «Seule vie possible dans l art» proclame-t-il. L art en effet, parce qu il fabrique des illusions, protège l homme de la vérité, du savoir qui sont mortifères. L illusion, au contraire est la manifestation de la créativité humaine, de sa capacité à produire ce qui n est pas, à enrichir le monde. Rousseau fournit également une réflexion qui peut s avérer pertinente ici. «Malheur, dit Rousseau, à qui n a plus rien à désirer!». Celui qui ne désire plus n est pas celui qui a tout, mas celui qui ne possède plus rien. Car, pour Rousseau, ce que nous possédons réellement c est notre capacité à désirer. Le désir embellit la réalité. L objet désiré est toujours plus merveilleux que l objet possédé. Car c est l objet désiré qui est vraiment notre objet. Ainsi, l illusion est tout sauf une condamnation. L homme se fait des illusions sur luimême, mais ce sont ces illusions qui lui permettent de supporter l existence. La tâche du philosophe n est donc pas de sortir l homme de ses illusions mais d en faire la critique, d en produire l analyse afin de faire la part de ce qui en elles relève de nos désirs et de ce qui est la vérité.

5 Sujet 3 > Nietzsche, Gai savoir. Remarques sur le texte : La difficulté tient ici à deux choses. En premier lieu, la simplicité apparente du vocabulaire. Nietzsche n est pas un philosophe très «technique», son langage n est pas «pollué» par le vocabulaire technique de la philosophie mais l erreur serait alors de croire que l on comprend tout. Car si Nietzche parle la langue de tout le monde, c est en apparence seulement. Ceci est particulièrement vrai ici, car le texte porte sur la morale : le bien, le mal, la vertu Toutes ces notions ont, chez Nietzsche, un sens très pointu et singulier que le candidat peut ne pas connaitre et qui peuvent le conduire au contresens fâcheux. La seconde difficulté tient au «point de vue» que Nietzsche adopte ici et qui prend à rebroussepoil nos habitudes de pensée. En effet, expliquer un texte c est chercher à rendre compte de la vraisemblance de ce que l auteur affirme. Or, la tâche est très compliquée s agissant d un texte qui soutient des idées auxquelles nous sommes peu habitués. Quelle question pose ce texte? C est la première chose à chercher afin de bien comprendre ce qui est dit. Le thème du texte est relativement facile à identifier. Le vocabulaire du texte l indiquait clairement : «vertu», «louange», «bien», «nuisible», etc Il s agit de la morale, des vertus et de la manière dont elles sont évaluées. Le texte confronte deux points de vue : celui de la société et celui de l individu luimême. Il soulève ainsi un problème : lorsque nous disons que les vertus sont «bonnes», ce jugement de valeur veut-il dire «bonnes» pour la société ou «bonnes» pour l individu vertueux lui-même? Cela revient donc à s interroger sur ce que nous appelons le bien. Nietzsche est ici dans son rôle en s interrogeant «par- delà le bien et le mal» sur la valeur des valeurs, autrement dit en faisant ce qu il appelle la «généalogie de la morale». La thèse du texte consiste donc à montrer que nous louons les vertus parce qu elles sont favorables à la société cependant que, du point de vue de l individu, elles sont nuisibles. ibles. C est sur cette opposition des points de vue (société/individu) que peut s appuyer le commentaire. L argumentation peut être décomposée en trois temps : Début du texte > «jamais été bien «altruiste»!» : C est l annonce du propos en forme de provocation. Nietzsche prend en effet dès le début le contrepied de la morale établie : l éloge de la vertu n est pas désintéressé. Ce mot évoque la morale kantienne qui fait du désintéressement une condition sine qua non de la vertu. Etre désintéressé, ce n est pas être indifférent, mais c est n avoir aucun intérêt à. Pour Kant, l homme vertueux est celui qui fait son devoir par devoir et non par intérêt. Or, en adressant cette critique à l éloge que nous faisons des vertus, Nietzsche prend la morale à son propre jeu. Si être moral c est être désintéressé, que dire de l éloge que nous faisons des vertus dans la mesure où cet éloge, lui, n est pas «désintéressé»? La deuxième partie («On aurait remarqué travailler au service de tous») affirme la thèse. Les vertus sont nuisibles à l individu. Ce point de vue est à expliquer. Nietzsche qualifie les vertus d instincts. Autrement dit, elles agissent sur l individu qui les subit («victime»). L être vertueux n est donc pas un être qui agit par raison. C est un «animal vertueux» qui agit en fonction de ce qui est favorable à l espèce, fut-ce en se sacrifiant comme individu. Il n y a donc rien à louer dans les vertus puisque celui qui agit de façon vertueuse ne peut pas agir autrement. Les vertus «règnent en lui».

6 La dernière partie du texte conclut donc la critique de Nietzsche. La morale est un instrument de soumission de l individu au groupe. Celui que l on appelle un «brave homme» est celui qui se sacrifie pour la conservation et le développement de la société, au détriment de lui-même. Toute la critique de Nietzsche est contenue dans les deux termes soulignés dans le texte : «victime» et «instrument». Ces deux mots excluent l un et l autre la condition nécessaire à la moralité de l action, c est-à-dire la liberté. Ce que nous faisons n a de valeur morale que si nous avons agi librement et de façon délibérée. Or, Nietzsche montre que le vertueux est possédé par sa vertu qui agit sur lui à la façon d un instinct. Ainsi, privé de sa liberté, l homme vertueux n est qu un triste animal qui ne mérite aucun éloge.

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