Guide de visite. Gros caractères. Collections Permanentes

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1 Guide de visite Gros caractères Collections Permanentes

2 Musée Courbet / Conseil départemental du Doubs, A. Galland Jules Dalou ( ) / Gustave Courbet / ( ), marbre/ Prêt du musée des Beaux-Arts et d Archéologie de Besançon, dépôt du Centre national des arts plastiques- Ministère de la Culture et le la Communication / Inv. FNAC 747- D-890-2

3 Le Musée Courbet Bienvenue au Musée départemental Gustave Courbet! Le musée a ré-ouvert ses portes en juillet 2011, après 3 ans de travaux. Il se compose de trois maisons mitoyennes, dont l hôtel Hébert, où le maître du Réalisme a vécu une partie de son enfance. La rénovation du musée a été confiée à l architecte Christine Edeikins. Le projet architectural a consisté à ancrer le musée dans la ville d Ornans, à l ouvrir sur les paysages de Courbet par de nombreuses ouvertures et transparences, et à associer l ancien et le moderne. Cette volonté de recréer le lien intime et durable entre le peintre et son «pays» se traduit notamment par des vues inédites sur la Loue et la ville d Ornans grâce à une galerie, un sol et un poste d observation vitrés.

4 Claude-Antoine Beau / Gustave Courbet en saint Vernier / vers 1835, huile sur toile / Musée Gustave Courbet/ Dépôt de la Ville d Ornans Inv. D Gustave Courbet / Le Pont de Nahin / vers 1837, huile sur papier marouflé sur toile / Musée Gustave Courbet/ Inv

5 Salle 1 Les premiers maîtres Gustave Courbet naît le 10 juin 1819 à Ornans dans une famille de propriétaires aisés. Son père, Régis Courbet, possède de nombreuses terres ainsi qu une ferme à Flagey. Gustave Courbet est l aîné de quatre sœurs : Clarisse, Zoé, Zélie et Juliette. Courbet débute sa scolarité au petit séminaire d Ornans où il suit un enseignement artistique novateur. Son professeur, Claude-Antoine Beau, encourage ses élèves à peindre en extérieur. Dans cette salle vous pouvez voir un grand tableau, «Gustave Courbet en saint Vernier», peint par le professeur Beau. Le patron des vignerons de Franche-Comté est représenté sous les traits de Gustave Courbet, âgé de 18 ans. Il y tient les attributs traditionnels : une serpe et une grappe de raisin. En 1837, Courbet entre au collège royal de Besançon où il produit ses premières œuvres, représentant surtout sa ville natale. Il n apprécie pas cet exil citadin et les cours du collège ne lui conviennent pas. Il peindra ses premiers paysages, comme «La Loue vers Ornans» et «Le Pont de Nahin». Ce pont, en amont de la Loue, était à l époque un des deux seuls ponts d Ornans.

6 Gustave Courbet / Le rétameur / 1842, huile sur toile/ Prêt de l Institut Gustave Courbet Association des amis de Gustave Courbet Gustave Courbet / Pirate prisonnier du dey d Alger / vers 1844, huile sur toile / Musée Gustave Courbet / Inv

7 Salle 2 La formation à Paris Gustave Courbet a 20 ans lorsqu il s installe à Paris. Son père le destine à une carrière d avocat, mais Courbet abandonne rapidement cette formation pour se consacrer à la peinture. Il s inscrit dans plusieurs ateliers privés. Il copie des œuvres dans les musées (musée du Louvre, musée du Luxembourg) et s intéresse tant aux maîtres anciens qu à ses contemporains, tels Delacroix ou Ingres. En 1842 il réalise «Le rétameur», esquisse inspirée des scènes de genre nordiques du XVII e siècle. Ce tableau représente un rétameur réparant le fond d une casserole en y appliquant une couche d étain. Courbet rend hommage à ce métier ambulant très répandu en France dès le Moyen Âge. En 1844 il est admis pour la première fois au Salon de Paris. Vous pouvez admirer également une peinture d inspiration orientaliste, «Pirate prisonnier du dey d Alger». Œuvre maitrisée, elle sera refusée au Salon de Courbet l expose néanmoins lors de ses deux expositions personnelles en 1855 et 1867.

8 Gustave Courbet / Saint Nicolas ressuscitant les petits enfants / 1847, huile sur toile / Musée Gustave Courbet / Dépôt de la Commune de Saules Inv.D Gustave Courbet / Copie d un Autoportrait de Rembrandt conservé au musée de Munich / 1869, huile sur toile/ Paris, musée d Orsay, en dépôt à Besançon, musée des Beaux-Arts et d Archéologie/ Inv. D Musées Nationaux Récupération (MNR 190), retrouvé en Allemagne après la Seconde Guerre mondiale et confié à la garde des musées nationaux

9 Salle 3 Études et premières commandes En 1846 lors de son voyage en Belgique et aux Pays-Bas, Courbet copie les maîtres flamands. En 1847, il reçoit sa première commande, la réalisation d un «Saint Nicolas ressuscitant les petits enfants» pour l église de Saules. Il prend pour modèle son ami Urbain Cuenot. Courbet illustre ici une des légendes de Saint Nicolas selon laquelle il ressuscita trois enfants découpés et mis au saloir par un boucher. Cette œuvre est très sombre car Courbet utilisait en sous-couche du bitume de Judée, très apprécié par les artistes du 19e siècle. Ce produit est malheureusement responsable d un assombrissement irrémédiable de la toile. Vous pouvez admirer aussi «Jésus devant un calice», esquisse commandée par sa sœur Juliette pour la procession de la Fête-Dieu à Ornans. «Le réveil de saint Jérôme» est une copie d une œuvre du Guerchin, peintre italien du 17ème siècle, que Courbet réalisa au Musée du Louvre. Ces trois peintures font partie des rares œuvres religieuses de Courbet conservées aujourd hui. Bien plus tard, en 1869, alors qu il se trouve en Allemagne, il continue de copier les œuvres des maîtres anciens. «Copie d un Autoportrait de Rembrandt ( )» témoigne du goût de Courbet pour le genre de l autoportrait et pour la peinture flamande.

10 Gustave Courbet / Le veau / vers 1873, huile sur toile / Prêt de Monsieur Jean Betoulle-Beaubatie

11 Salle 4 Hôtel Hébert Il existe plusieurs légendes quant au lieu de naissance précis de Courbet. L une d elles raconte que Courbet serait né dans cette maison. Actuellement, aucune donnée scientifique ne permet de l attester. En revanche, il est certain que la famille Courbet a vécu ici, dans l hôtel Hébert, entre 1829 et 1834, après l incendie de leur ferme de Flagey. Courbet passa donc son enfance dans ce lieu, lorsqu il avait entre 10 et 15 ans. D après le témoignage du neveu de Courbet, «Le veau» aurait été peint à Chassagne, près d Ornans. Avec un cadrage serré et de grandes dimensions, Courbet réalise un véritable portrait de ce veau de race montbéliarde.

12 Gustave Courbet / Le pêcheur de chavots / 1862, plâtre / Musée Gustave Courbet/ Dépôt de la Ville d Ornans/ Inv. D

13 Salle 5 et 6 Courbet et Ornans, une relation tumultueuse Ornans et ses paysages n ont cessé d inspirer Courbet. La relation avec sa ville natale n a toutefois pas été sans heurts. Pour preuve, l histoire de cette sculpture, «Le pêcheur de chavots». Elle fut réalisée par Courbet en 1862, et offerte à la Ville d Ornans pour orner la fontaine de la place des Iles-Basses, actuelle Place Courbet. La statue était dans sa première version, en fonte, représentée entièrement nue. Cette nudité ne plût pas aux habitants, qui signèrent une pétition pour demander son retrait, mais sans succès. Après la participation de Courbet aux événements de la Commune, qui fit polémique, la statue fut mutilée, retirée de la place en 1871 et rendue à l artiste, qui fut profondément choqué par ce rejet. En 1882, lors de la réhabilitation de Courbet, la Ville d Ornans plaça un second tirage en fonte de cette sculpture, précieusement conservé par sa sœur, Juliette Courbet. Cet exemplaire fut à nouveau mutilé en 1909 et, après quelques péripéties, déposé pour sa protection à la mairie d Ornans. On installa alors un tirage contemporain en 1995, qui est encore aujourd hui en place.

14 Gustave Courbet/ Portrait du grand-père Oudot ( ) / vers 1847, huile sur toile/ Musée Gustave Courbet/ Inv Gustave Courbet/ Portrait présumé d une jeune fille d Ornans / 1842, huile sur toile/ Musée Gustave Courbet/ Inv

15 Salle 7 Le milieu ornanais Courbet revient régulièrement à Ornans pour retrouver sa famille et ses amis. Ses retours dans la ville natale sont l occasion de fêtes, de parties de chasse, de promenades dans la nature et d études pour son art, loin du tumulte parisien. Courbet réalise alors de nombreux portraits de ses proches, témoignages de l affection qu il leur porte. Admirez le «Portrait du grand-père Oudot», grand-père maternel du peintre, propriétaire de vignes et négociant en vins à Ornans. Gustave Courbet lui était très attaché et sera influencé par son engagement et ses idées politiques. À droite de ce tableau se trouve le «Portrait présumé d une jeune fille d Ornans» en tenue traditionnelle. Remarquez la précision du peintre pour représenter ses vêtements. Dans cette salle est aussi présenté le «Portrait de Lydie Joliclerc», amie et confidente privilégiée de Courbet durant toute sa vie. Vous pouvez observer également le «Portrait d Urbain Cuenot», meilleur ami, compagnon de chasse et de soirées de Courbet, qui l accompagne dans quelques voyages. Il figure d ailleurs dans plusieurs œuvres de Courbet.

16 Gustave Courbet/ Les Paysans de Flagey revenant de la foire / , huile sur toile/ Paris, musée d Orsay, don M. Matsukata, 1952, en dépôt à Besançon, musée des Beaux-Arts et d Archéologie Inv.D

17 Salle 8 La bohème parisienne À Paris, Courbet fréquente le milieu de la bohème artistique dont font aussi partie ses amis, le poète Charles Baudelaire, le critique d art Champfleury, le chansonnier Pierre Dupont ou encore le philosophe Pierre-Joseph Proudhon. À la brasserie Andler, ils se retrouvent pour débattre des nouvelles idées politiques et artistiques. En 1850, Courbet envoie plusieurs œuvres au Salon de Paris qui vont faire polémique et révolutionner l histoire de l art. Il s agit des «Casseurs de pierre» (aujourd hui disparu), d «Un enterrement à Ornans», et des «Paysans de Flagey revenant de la foire», que vous pouvez voir ici. Ces peintures sont controversées pour plusieurs raisons : leurs dimensions, très grandes, étaient réservées jusque-là aux sujets religieux, historiques ou mythologiques. la représentation de la vie quotidienne prend plus d importance. le réalisme des traits, l absence d embellissement indigne le public. La réputation scandaleuse de Courbet naît, ainsi que sa reconnaissance en tant que maître de l école Réaliste. Sur ce tableau, vous remarquerez le personnage à cheval, qui est le père de Courbet, coiffé d un chapeau haut de forme, symbole des propriétaires terriens.

18 Gustave Courbet / Révolutionnaire sur une barricade, projet de frontispice pour le Salut Public / Vers 1848, Reproduction d un fusain sur papier/ Paris, Musée Carnavalet/ Histoire de Paris, France Salle 11 du Musée Courbet / Conseil départemental du Doubs, A. Galland

19 Salle 9 Révolution de 1848 Dans cette galerie sont évoqués les évènements révolutionnaires de Des soulèvements populaires ont lieu dans les rues de Paris pour imposer un gouvernement républicain. Le 24 février 1848, Louis-Philippe abdique et la Seconde République est proclamée. Courbet, pacifiste, participe aux journées révolutionnaires mais pas aux combats. Il dessine «Révolutionnaire sur une barricade ( )» pour le journal de ses amis Baudelaire et Champfleury. Ce dessin est inspiré de la peinture d Eugène Delacroix «La Liberté guidant le peuple». Salle 10 Des œuvres manifestes Vous allez maintenant visionner un court film dans la «Black Box», salle de projection. Y sont présentées les trois œuvres controversées du Salon de 1850 qui ont fait rupture dans l histoire de l art. Elles sont projetées en taille réelle. Salle 11 Les œuvres de Courbet dans le monde Cet espace présente certaines des œuvres les plus emblématiques du peintre, conservées dans des musées du monde entier.

20 Gustave Courbet / Le renard pris au piège / vers 1860, huile sur toile/ Musée Gustave Courbet/ Inv Gustave Courbet / Le Chêne de Flagey dit aussi Chêne de Vercingétorix, camp de César près d Alésia / 1864, huile sur toile/ Musée Gustave Courbet/ Inv

21 Salle 12 Pays - Paysages Les peintures de paysages représentent les 2/3 de l œuvre de Courbet. Les vues d Ornans et de Franche-Comté comptent parmi les plus emblématiques. Elles témoignent du lien indéfectible du peintre à sa région et de sa connaissance intime des lieux. À partir de 1857 Courbet peint des scènes de chasse, genre qui remporte alors un grand succès au Salon. Il ajoute sa touche personnelle en représentant l animal en martyre, et non pas en prédateur comme habituellement. Regardez «Le renard pris au piège» : le contraste entre la neige, appliquée au couteau, avec des effets de matière importants, et le pelage de l animal, soyeux et fin, rend compte de la maîtrise technique de l artiste. L œuvre majeure de cette salle est «Le Chêne de Flagey». L originalité du tableau réside dans sa composition et dans sa symbolique : Courbet choisit de représenter un arbre en majesté au centre. Le cadrage est serré, le chêne semble remplir tout le tableau et dépasser du cadre. Ce chêne est aussi une référence à l enfance et à la jeunesse du peintre, car il est localisé dans le village où se trouvait la ferme familiale. Ce tableau véhicule aussi un message politique. En l appelant «Chêne de Vercingétorix, camp de César près d Alésia», Courbet marque sa position contre le pouvoir en place.

22 Gustave Courbet / La plage de Trouville / vers 1865, huile sur toile/ Musée Gustave Courbet/ Inv Gustave Courbet / Soleil couchant / 1875, huile sur toile/ Musée Gustave Courbet/ Inv

23 Salle 13 Courbet, précurseur de la Modernité Lors de ses séjours en Normandie, à Trouville et Deauville, en 1865 et 1866, Courbet travaille avec les peintres James Whistler, Eugène Boudin et Claude Monet. Il étudie avec eux les phénomènes de dilution des couleurs et s intéresse à la notion de série : peindre le même motif mais dans des conditions atmosphériques différentes. Courbet va travailler une peinture plus lumineuse, plus claire, afin de mieux traduire la variété des tons de l eau, du ciel et de la lumière. C est une période dorée pour Courbet, qui est invité à séjourner au Casino de Deauville. Il reçoit de nombreuses commandes de l aristocratie qui séjourne là, à une période où le tourisme balnéaire se développe. Regardez notamment «La plage de Trouville», signé avec la pointe du couteau directement dans la peinture fraiche. Il se compose de surfaces planes, à la limite de l abstraction, et annonce l impressionnisme. La touche du pinceau est visible et montre que Courbet a peint rapidement. Exilé en Suisse après les évènements de la Commune, Courbet compose de nombreuses vues du Lac Léman, dont «Soleil couchant».

24 Gustave Courbet / Autoportrait à Sainte-Pélagie / vers 1872, huile sur toile/ Musée Gustave Courbet/ Dépôt de la Ville d Ornans Inv. D Gustave Courbet / Le château de Chillon / 1874, huile sur toile/ Musée Gustave Courbet/ Dépôt de la Ville d Ornans / Inv.D

25 Salle 14 La Commune et l exil en Suisse En 1871, la ville de Paris s insurge contre la capitulation de la France face aux Prussiens, et se constitue en commune indépendante, appelée «Commune de Paris». Courbet est chargé officiellement d assurer la protection du patrimoine artistique de Paris. Contre son avis, les Communards détruisent la colonne Vendôme, fort symbole napoléonien. Courbet est arrêté le 7 juin Après une détention à la prison de Sainte-Pélagie, à Paris, et plusieurs procès, il est condamné le 4 mai 1977 à payer la reconstruction du monument. Dans cette salle vous pouvez admirer son «Autoportrait à Sainte-Pélagie», où on le voit assis dans sa cellule. Il porte le foulard rouge des communards et semble vouloir donner, malgré l emprisonnement, l image d un homme qui garde ses convictions et sa dignité. Plus tard, ses biens sont saisis et il doit s exiler en Suisse en 1873, pour échapper aux créanciers. Durant son exil, il peint plusieurs tableaux représentant «Le château de Chillon» situé au bord du lac Léman. Il conservera cette version jusqu à sa mort, donnée par sa sœur Juliette à la ville d Ornans. Courbet ne reviendra jamais en France et décède à La Tour-de-Peilz, en Suisse, le 31 décembre 1877.

26 Marcel Ordinaire ( ) / Le ruisseau du Puits-Noir / Vers 1872, huile sur toile / Musée Gustave Courbet, dépôt de la ville d Ornans Inv. D Émile Isenbart ( ) / Brume du matin au Bélieu / huile sur toile/ Musée Gustave Courbet, Don de Messieurs Christian et Jean-Paul Barbier, 2014.

27 Salle 15 Courbet et ses suiveurs Courbet n a pas eu d élève car il ne croyait pas à l enseignement de l art. Mais lors de son séjour en Saintonge en 1862, Courbet enseigne sa technique de peinture et sa conception de l art à de jeunes peintres, initiant ainsi une école de peinture paysagiste. À la fin de sa vie, Courbet doit payer les frais de reconstruction de la colonne Vendôme. Il s entoure alors de peintres tels que Chérubino Pata, Marcel Ordinaire et les frères Cornu, qui l aident à honorer les nombreuses commandes qu il reçoit. Marcel Ordinaire peint «Le ruisseau du Puits-Noir» aux alentours d Ornans. Cet endroit est un des sites préférés de Courbet, qu il représentera de nombreuses fois. En Franche-Comté, une école de paysagistes va être créée par le peintre Isenbart. Ce dernier est très attaché à la peinture en extérieur, d après nature. Admirez d ailleurs un de ses tableaux, «Brume du matin au Bélieu».

28 Robert Fernier ( ) / Hommage à Courbet / vers , huile sur toile/ Musée Gustave Courbet / Inv Gaston Delestre

29 Salle 16 Des Amis de Courbet au Musée Courbet En 1903, Juliette Courbet, la plus jeune sœur du peintre, donne trois œuvres à la municipalité d Ornans afin de créer un musée dans l atelier de son frère. Elle œuvrera pour faire rapatrier le corps de Courbet dans le cimetière d Ornans. Ces projets ne seront pas concrétisés avant sa mort, en En 1947, un pré-musée est créé dans les salles de la mairie d Ornans grâce à l association «Les Amis de Courbet», et notamment grâce à : Robert Fernier, peintre paysagiste franc-comtois, dont vous pouvez admirer le tableau «Hommage à Courbet». Gaston Delestre, collectionneur et expert international de Courbet. Il a donné de nombreuses œuvres au musée et organisé plusieurs expositions sur Courbet. Ces deux hommes ont travaillé à l élaboration du catalogue raisonné de l artiste. En 1970 l association achète l Hôtel Hébert, maison natale du peintre. Un an plus tard, les collections y sont transférées. En 1976, le musée et ses collections sont cédés au département du Doubs.

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31 Merci de votre visite, à bientôt au Musée Courbet

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