AIDE AU SEVRAGE TABAGIQUE et REHABILITATION RESPIRATOIRE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "AIDE AU SEVRAGE TABAGIQUE et REHABILITATION RESPIRATOIRE"

Transcription

1 AIDE AU SEVRAGE TABAGIQUE et REHABILITATION RESPIRATOIRE Dr Serge FAYAS Clinique de Réhabilitation R Respiratoire «Soleil Cerdan» - Osséja & UCAST Service de Pneumologie - CHU Toulouse Larrey 2èmes Journées des Tabacologues du Grand Sud Osséja Septembre 2008

2 AIDE AU SEVRAGE TABAGIQUE et REHABILITATION RESPIRATOIRE 1/ De la théorie à la pratique

3 Définition de la Réhabilitation R Respiratoire «La réhabilitation r respiratoire (RR) est un ensemble de soins personnalisés, dispensé au patient atteint d une d maladie respiratoire chronique, par une équipe transdisciplinaire. Elle a pour objectif de réduire r les symptômes, d optimiser les conditions physiques et psychosociales, de diminuer les coûts de santé». Source : Recommandations sur la réhabilitation r du malade atteint de BPCO - S.P.L.F. - Rev Mal Respir 2005 ; 22 : 7S1-7S118118

4 Y a-t-il un intérêt à aider un patient atteint de BPCO à arrêter de fumer? Ou est-ce un combat d arrière garde?

5 Tabagisme et décès d s par BPCO Si le risque de mourir d'une bronchite chronique est de 1 chez un nonfumeur, le risque peut être multiplié par 66 chez un gros fumeur. risque relatif de décès 1 9, NF consommation de tabac (en paquets/année) Source : R Doll. BMJ.1976 ; 25 :

6 L arrêt du tabac est la seule mesure susceptible d interrompre la progression de l obstruction bronchique et de retarder l apparition de l insuffisance respiratoire, quelque soit le stade de la maladie (niveau A). Source : Recommandations sur la réhabilitation r du malade atteint de BPCO - S.P.L.F. - Rev Mal Respir 2005 ; 22 : 7S1-7S118118

7 L arrêt du tabac restaure un déclin d annuel du VEMS proche de la normale Statut / tabac Non-fumeur Ex fumeur Fumeur Diminution annuelle du VEMS - 30 ml/an - 31 ml/an - 62 ml/an Source : Scanlon PD et al. Am J Respir Crit Care Med 2000 ; 161 :

8 Oui il y a bien un intérêt à aider le patient BPCO à arrêter de fumer, d autant que le bénéfice de l arrêt n est pas que respiratoire

9 Effets bénéfiques b de l arrêt l (8h) 8 heures CO dans le sang redevient normal Source:

10 Effets bénéfiques b de l arrêt l (24h) 24 h Diminution du risque d infarctus du myocarde Source:

11 Sevrage et réhabilitation r dans quel ordre? On ne peut pas ne réhabiliter r que des patients sevrés. L incapacité à arrêter de fumer n est n pas un facteur d éd échec de la RR. Si certains patients sont adressés s en RR «à froid», c est bien souvent au décours d d un d accident aigu (comme en cardiologie) que le patient est convaincu de rentrer dans un programme de RR. Le projet de sevrage du patient n est n pas toujours «mûr». Ce serait une faute de ne pas mettre le sevrage dans les objectifs.

12 Conduite à tenir selon le stade de préparation paration Non prêt : Sensibilisation Hésitant : Entretiens motivationnels Prêt : Aide au sevrage

13 Avantages du stage de réhabilitationr Efficacité d une intervention d aide d au sevrage tabagique comportant une hospitalisation et une réhabilitation r initiales (les pourcentages correspondent aux taux d arrêt d du tabac). Sundblad B.M. et all. Communication orale. Eur Respir J 2007 ; 30 : 282s. Groupe contrôle Groupe intervention n = 231 n = an 3 ans 1 an 3 ans 7% 10% 52% 38%

14 Avantages du stage de réhabilitationr La rupture La prise de conscience de ses limites L effet de groupe Les activités s physiques L emploi du temps L équipe pluridisciplinaire La gratuité des thérapies du sevrage La durée e du stage

15 Effet de rupture (changement d environnement géographiqueg ographique, familial ) ) = facteur très s important de la prise en charge en réhabilitation r : rupture du mode de vie habituel Seignol L. Le phénom nomène ne de rupture peut-il favoriser la démarche d d arrêt du fumeur? Rev Mal Respir 2001 ; 18 : 1S156.

16 Avantages du stage de réhabilitationr La rupture La prise de conscience de ses limites L effet de groupe Les activités s physiques L emploi du temps L équipe pluridisciplinaire La gratuité des thérapies du sevrage La durée e du stage

17 Le bilan d entrd entrée (tests d effortd effort, EFR ) va mettre en évidence (ou confirmer) les déficiencesd ficiences. Le séjour s va amener le patient à être confronté aux autres, présentant un handicap : -plus important que le sien (son devenir possible), -moins important (performances à tenter d éd égaler).

18 Avantages du stage de réhabilitationr La rupture La prise de conscience de ses limites L effet de groupe Les activités s physiques L emploi du temps L équipe pluridisciplinaire La gratuité des thérapies du sevrage La durée e du stage

19 L effet de groupe va permettre au patient de s investir s davantage dans le programme. Les groupes de parole mais aussi les discussions permises par la vie en institution vont faire progresser le patient dans l acceptation l de sa maladie, l abandon des «fausses croyances»

20 Avantages du stage de réhabilitationr La rupture La prise de conscience de ses limites L effet de groupe Les activités s physiques L emploi du temps L équipe pluridisciplinaire La gratuité des thérapies du sevrage La durée e du stage

21 Le patient perçoit rapidement que sport et tabac ne font pas bon ménagem nage. L amélioration rapide de la dyspnée, des scores de Qualité de Vie que permet le réentraînement nement physique adapté (au seuil ventilatoire, dans un confort respiratoire) est confondu avec les bienfaits de la réduction r du tabagisme ou du sevrage. Le patient retrouve du plaisir dans l activitl activité physique, qui peut compenser la perte d un d autre «plaisir» (le tabac). facteur de renforcement de la motivation compensation au sevrage

22 Avantages du stage de réhabilitationr La rupture La prise de conscience de ses limites L effet de groupe Les activités s physiques L emploi du temps L équipe pluridisciplinaire La gratuité des thérapies du sevrage La durée e du stage

23 Même sans effort de sevrage le patient qui rentre dans un programme de réhabilitation en institution diminue de moitié sa consommation tabagique du simple fait : de l interdiction l de fumer dans l enceinte l de l établissement, de son planning de réhabilitationr habilitation

24 Avantages du stage de réhabilitationr La rupture La prise de conscience de ses limites L effet de groupe Les activités s physiques L emploi du temps L équipe pluridisciplinaire La gratuité des thérapies du sevrage La durée e du stage

25 Médecin tabacologue Psychologue tabacologue comportementaliste Diététicien ticien Assistante sociale Kinés, éducateurs sportifs, IDE, ASQ, ASH formés à l abord du patient fumeur (formation in situ du réseau r HST)

26 Avantages du stage de réhabilitationr La rupture La prise de conscience de ses limites L effet de groupe Les activités s physiques L emploi du temps L équipe pluridisciplinaire La gratuité des thérapies du sevrage La durée e du stage

27 L établissement fournit gratuitement les traitements du sevrage aux patients et au personnel entrant dans une démarche d de sevrage.

28 Avantages du stage de réhabilitationr La rupture La prise de conscience de ses limites L effet de groupe Les activités s physiques L emploi du temps L équipe pluridisciplinaire La gratuité des thérapies du sevrage La durée e du stage

29 Le stage de RR dure de 4 à 8 semaines avec une moyenne de 30 à 35 jours C est bien si la motivation est présente dès s l admissionl

30 Inconvénients nients du stage de réhabilitationr La durée e du stage La motivation est-elle elle celle du malade ou celle du prescripteur? La motivation est-elle elle réelle r ou factice? Le retour «à la vraie vie»

31 Le stage de RR dure de 4 à 8 semaines avec une moyenne de 30 à 35 jours Si la motivation est insuffisante à l entrée la durée e du stage sera insuffisante pour obtenir un sevrage consolidé L après s stage devra être organisé

32 Inconvénients nients du stage de réhabilitationr La durée e du stage La motivation est-elle elle celle du malade ou celle du prescripteur? La motivation est-elle elle réelle r ou factice? Le retour «à la vraie vie»

33 C est bien souvent au décours d d un d accident aigu (comme en cardiologie) que le patient est convaincu de rentrer dans un programme de RR et que le prescripteur met comme objectif principal du stage le sevrage tabagique

34 Inconvénients nients du stage de réhabilitationr La durée e du stage La motivation est-elle elle celle du malade ou celle du prescripteur? La motivation est-elle elle réelle r ou factice? Le retour «à la vraie vie»

35 La peur d être d rejeté, de ne pouvoir finir le stage ou d en d effectuer un nouveau fausse parfois la relation avec le thérapeute rapeute.

36 Inconvénients nients du stage de réhabilitationr La durée e du stage La motivation est-elle elle celle du malade ou celle du prescripteur? La motivation est-elle elle réelle r ou factice? Le retour «à la vraie vie»

37 Au cours du stage tout est organisé, le recours à un professionnel est possible à tout moment pour aborder n importe n quel problème qui surgit. Le retour à la vraie vie doit être évoqué, prépar paré : anticipation des problèmes mes, organisation du suivi

38 Particularités tabacologiques du patient BPCO Plus grand niveau de dépendance d nicotinique Plus forte consommation tabagique Plus forte concentration de CO dans l air l exhalé quasiment tous les patients bénéficient b d une d substitution nicotinique par plusieurs patchs associés à des formes orales Source : Jimenez-Ruiz CA et all. Smoking characteristics. Differences in attitudes and dependence between healty smokers and smokers with COPD. Chest 2001 ; 119 :

39 Particularités s psychologiques du patient BPCO La dépression d et l anxil anxiété sont présentes dans la plupart des maladies chroniques. Leur identification est primordiale (test HAD ). Elles pourraient être amélior liorées par la RR. le recours au psychologue est très s fréquent quent. Sources : Withers NJ et all. Anxiety and depression in severe chronic obstructive pulmonary disease : the effect of pulmonary rehabilitation. J Cardpulm Rehabil 1999 ; 19 : Agle DP et all. Multidiscipline treatment of chronic pulmonary insufficiency : psychologic aspects of rehabilitation. Psychosom Med 1973 ; 35 : Emery CF et all. Psychological outcomes of a pulmonary rehabilitation program. Chest 1991 ; 100 :

40 Que comporte un programme de réhabilitation? Optimisation thérapeutique Prise en charge psychologique Prise en charge sociale Aide au sevrage tabagique Entraînement nement à l exercice Kinésith sithérapie respiratoire Suivi nutritionnel Education thérapeutique Education à la santé

41 Aide au sevrage tabagique et réhabilitation en pratique Repérage et information du fumeur Réunion de sensibilisation Consultations médicalesm Consultations psychologiques Tables rondes Suivi diététique tique Activités s physiques adaptées

42 Une grande partie du personnel (soignant et non soignant) est formée à l abord du patient fumeur. La réunion r d accueil d organisée e par les animatrices fait état des possibilités s d aide d au sevrage tabagique. Tout patient fumeur est repéré par le médecin m faisant l observation l d entrd entrée e et inscrit sur une liste pour participer à une réunion r de sensibilisation aux méfaits m du tabac.

43 Aide au sevrage tabagique et réhabilitation en pratique Repérage et information du fumeur Réunion de sensibilisation Consultations médicalesm Consultations psychologiques Tables rondes Suivi diététique tique Activités s physiques adaptées

44 Fait partie du programme d éd éducation à la santé. Dirigée e par un tabacologue, pour 6 à 12 patients, toutes les 2 à 4 semaines. Aborde les constituants de la fumée e de tabac, le mécanisme m de la dépendanced pendance, les méfaits m du tabac S adresse surtout au patient qui n est n pas encore engagé dans le processus de sevrage.

45 Aide au sevrage tabagique et réhabilitation en pratique Repérage et information du fumeur Réunion de sensibilisation Consultations médicalesm Consultations psychologiques Tables rondes Suivi diététique tique Activités s physiques adaptées

46 2 la 1 ère semaine puis 1 par semaine et à la demande. L optimisation thérapeutique est très s importante qu il s agisse des traitements médicamenteux m de la BPCO ou du programme de RR de façon à avoir des résultats r positifs rapides qui renforcent le sevrage. Parfois le patient arrive au décours d un d épisode aigu avec un traitement substitutif et dans ce cas assez souvent à posologie insuffisante. Prescription du traitement du sevrage. Mais la prise en charge tabacologique ne se limite pas au sevrage; elle peut : consister en un renforcement de la motivation en attendant que le patient soit prêt pour le sevrage; accepter temporairement une réduction des risques par diminution de la consommation, éventuellement sous substitution nicotinique; l objectif final restant l arrêt l du tabac. Orientation vers les autres professionnels en fonction des besoins (diététicien, psychologue ) Suivi au moyen du dossier de tabacologie, mesure du CO Organisation du suivi ultérieur (courrier médicalm dical )

47 Aide au sevrage tabagique et réhabilitation en pratique Repérage et information du fumeur Réunion de sensibilisation Consultations médicalesm Consultations psychologiques Tables rondes Suivi diététique tique Activités s physiques adaptées

48 Utilisées pour un grand pourcentage des patients en démarche d de sevrage. Entretiens motivationnels, TCC 1 consultation hebdomadaire en moyenne et à la demande.

49 Aide au sevrage tabagique et réhabilitation en pratique Repérage et information du fumeur Réunion de sensibilisation Consultations médicalesm Consultations psychologiques Tables rondes Suivi diététique tique Activités s physiques adaptées

50 3 réunions au cours d un séjour, chacune avec des thèmes différents : -facteurs de dépendance et croyances permissives (fumer n est pas lié qu à la dépendance mais aussi à l appropriation de pensées permissives) -bénéfices perçus et acquis comme facteurs de consolidation du sevrage -situations à risque et prévention de la rechute (persévérance et vigilance) Le débat est libre mais canalisé. Le terme de groupe de parole est banni car perçu péjorativement; le fumeur ne veut pas être «psychiatrisé».

51 Aide au sevrage tabagique et réhabilitation en pratique Repérage et information du fumeur Réunion de sensibilisation Consultations médicalesm Consultations psychologiques Tables rondes Suivi diététique tique Activités s physiques adaptées

52 Quasi systématique pour les femmes dont la peur de grossir est un frein important au sevrage. Mais très s fréquemment quelque soit le sexe car un excès s de poids majore la dyspnée e du BPCO et l amaigrissement l est un signe évolutif péjoratif p des BPCO évoluées. Consultation hebdomadaire et à la demande et remise d un d document «papier». Démarche globale de santé : le bien manger.

53 Aide au sevrage tabagique et réhabilitation en pratique Repérage et information du fumeur Réunion de sensibilisation Consultations médicalesm Consultations psychologiques Suivi diététique tique Activités s physiques adaptées

54 Dépense calorique Plaisir retrouvé Progression des performances Démarche globale de santé Efficacité personnelle Cercle bénéfique b du succès Renforcement +++

55 AIDE AU SEVRAGE TABAGIQUE et REHABILITATION RESPIRATOIRE 2/ Résultats

56 AIDE AU SEVRAGE TABAGIQUE EN CENTRE DE REHABILITATION RESPIRATOIRE S. FAYAS (1), C. MATHEVET (1), G. GERMAINI (1), G. RAFALIMANANA (1), B. GONTIER (1), A. DIDIER (2). (1) Centre de Pneumologie «Soleil Cerdan» Osséja (2) Service de Pneumologie-CHR Rangueil Toulouse cedex CPLF Nice 2003

57 Introduction 26,2% de nos patients sont fumeurs; l aide au sevrage tabagique fait partie de la prise en charge globale de nos patients depuis longtemps. Intégrer l aide l au sevrage tabagique dans un programme de réhabilitation r paraît t séduisant s pour en augmenter les chances de réussiter ussite; nous avons souhaité vérifier cette hypothèse se. CPLF Nice 2003

58 Buts de l él étude Décrire la population ayant bénéficib ficié d une aide au sevrage tabagique en 2001 dans notre établissement. Dégager les premiers résultats r de la prise en charge tabacologique de cette population. Dans le but d éd évaluer et d adapter d notre pratique. CPLF Nice 2003

59 Matériel et méthode m (I) Etude sur 57 séjours (55 patients) de patients entrés s dans une démarche d de sevrage (8% des admissions, 31% des fumeurs) ) : dossier médical m de l établissement + dossier de tabacologie (CFES). Saisie informatique des données paraissant importantes. Enquête téléphonique t auprès s de tous les patients pour connaître leur statut actuel par rapport au tabac. CPLF Nice 2003

60 Matériel et méthode m (II) Le programme une partie spécifique cifique: -consultations spécifiques de tabacologie (1 à 2/semaine), -entretiens avec le psychologue clinicien (1/semaine); intégrée e au programme de réhabilitation r respiratoire: -kinésithérapie respiratoire (5 séances d 1h/semained semaine), -activités s physiques adaptées (3 fois 1 h sur cycloergomètre tre, 1 h d EPAd EPA, 3 à 6 h de marche en extérieur en 2 à 3 séances selon le niveau ). -éducation thérapeutique rapeutique ± Le cas échéant : suivi diététique tique, relaxation, appui social CPLF Nice 2003

61 Matériel et méthode m (III) Aides médicamenteuses m au sevrage : -substitut nicotonique 47 -bupropion 2 -substitut nicotonique + bupropion 4 -aucune 4 CPLF Nice 2003

62 Population 55 patients dont 39 hommes (71% 71%), d âge moyen 49 ans. 33 BPCO, 6 asthmes 8 patients sous oxygénoth nothérapie. 18 (33% 33%) nécessitant un traitement antidépresseur presseur. Motivation > 5/10 dans 44 dossiers. Autre dépendance d dans 24 dossiers. Tabagisme ancien (32,6 ans) et important (43,7 paquets-ann années). SPLF Nice 2003

63 Résultats immédiats (I) 28 sevrés (51% 51%) avec un recul moyen de 33 jours CO moyen expiré à la sortie : 4 ppm CO moyen expiré des autres patients : -à l entrée : 25,6 ppm -à la sortie : 13,2 ppm réduction de moitié du taux de CO expiré chez les non sevrés. SPLF Nice 2003

64 Résultats immédiats (II) Particularités s des patients sevrés : Sevrés Non-sevr sevrés p Age moyen (ans) 52,03 45,64 0,0365 Paquets/Ann Année 49,9 35,8 0,0450 CO expiré (ppm) 1ère consultation CO expiré (ppm) dernière re cons ,6 13,2 < 0,0001 < 0,0001 SPLF Nice 2003

65 Résultats à distance (I) 12 abstinents avec un recul de 227 jours (7,4 mois) parmi les 28 initialement sevrés = 26,1% (des non décédés d s non perdus de vue = 46) 3 abstinents avec un recul de 64 jours parmi les 27 non sevrés s au terme du séjours jour. Soit 15 sevrés (32,6% 32,6%) avec un recul moyen de 194 jours (6,4 mois). SPLF Nice 2003

66 Résultats à distance (II) Taux moyen de CO expiré à la première consultation de tabacologie : -non-sevrés à la sortie (27, dont 23 dosages) ) = 25,6 ppm -sevrés à la sortie (28, dont 23 dosages) ) = 13 ppm -sevrés s au jour de l enquête l (15, dont 13 dosages) ) = 9,6 ppm Le taux de CO expiré à J1 pourrait-il il être un indicateur prédictif de succès s du sevrage? CPLF Nice 2003

67 Conclusion Malgré une population de «fumeurs difficiles», nos résultats r montrent que le séjour s en centre de réhabilitation r peut être un moment privilégi gié pour initier un sevrage tabagique. Par ailleurs la prise en charge tabacologique ne se limite pas au sevrage; elle peut : consister en un renforcement de la motivation en attendant que le patient soit prêt pour le sevrage; accepter temporairement une réduction des risques par diminution de la consommation, éventuellement sous substitution nicotinique; l objectif final restant l arrêt l du tabac. CPLF Nice 2003

68 AIDE AU SEVRAGE TABAGIQUE et REHABILITATION RESPIRATOIRE 3/ Que peut-on proposer d autred autre?

69 Concept de hard-core smokers Emery S et coll et coll. Am J Public Health 2000;90 : Fichier de surveillance de fumeurs de Californie depuis critères res de sélection s : Fumeurs réguliersr L ont été les 12 mois précédents N ont pas essayé d arrêter les 12 mois précédents > 15 cigarettes / j N ont aucune intention d arrêterd > 26 ans

70 Le phénom nomène ne «hardcore smoker» Jarvis M et coll. BMJ, Enquête sur 7766 adultes fumeurs Définition : < 1 jour sans cigarette au cours des 5 ans écoulés Aucune tentative d arrêt d dans l annl année précédente Pas l enviel envie, ni l intention l d arrêterd Satisfait de cet état Fumeur Heureux!

71 Les problématiques des hard-core smokers Sont dans le déni des dangers sont hermétiques aux campagnes anti-tabac tabac Sont seuls, peu exposés s aux stimuli anti-tabac tabac (au travail, à la maison) Rôle important du support social dans le succès s du sevrage Début d un tabagisme régulier r très s précoce à l adolescence Autres addictions? Quasi impossibilité d arrêt malgré maladie Problèmes psychiatriques associés?

72 Le phénom nomène ne «hard-core smoker» - résultats Jarvis M et coll. BMJ, % des fumeurs Forte dépendanced Faible niveau socio-économique conomique Proportion augmente avec l âge l : 5% des adultes jeunes( ans) 30% si > 65 ans Déni des effets du tabac sur la santé Besoins de prise en charge spécifique : Tenir compte de leur désavantage d social et de leur tabagisme ancien

73 Hard-core smokers «malades» Quelles pathologies? Certaines pathologies vasculaires : BPCO AOMI, Maladie de Buerger Cause(s) de cette résistancer sistance? Dépendance «génétique»? Prise en charge spécifique cifique? Conditionne l él évolution de la maladie En «centre de sevrage»? Hospitalisation?

74 Bibliographie (1) Sundblad BM et all. Hospitaliser les patients BPCO pour leur sevrage tabagique. Communication orale. Eur Respir J 2007 ; 30 : 282s. et Rev Mal Respir 2008 ; 25 : 15. Tonnesen P. Smoking and COPD. Communication orale. Congrés de l European Respiratory Society 2007 et Rev Mal Respir 2008 ; 25 : 15. Rahireson C. Sevrage tabagique chez le patient porteur d une d BPCO. Rev Mal Respir 2008 ; 25 : Tonnesen P. et all. Nurse-conducted smoking cessation in patients with COPD using nicotine sublingual tablets and behavioral support. Chest 2006 ; 130 : Shabab L. et all. Prevalence, diagnosis and relation to tobacco dependence of chronic obstructive pulmonary disease in a nationally representative population sample. Thorax 2006 ; 61 : Peiffer G. Stratégie de réduction r du risque chez le patient atteint de BPCO. Rev Mal Respir 2006 ; 23 : 3S113-3S114. Urban T. Sevrage tabagique et réhabilitation r pulmonaire. Rev Mal Respir 2005 ; 22 : 7S84-7S85. Perriot J., Merle J.L. J Expérience d un d centre expert en tabacologie en terme de sevrage tabagique de fumeurs atteints de BPCO comparés à des fumeurs non BPCO. Rev Mal Respir 2005 ; 22 : 1S97.

75 Bibliographie (2) Wagera E.J. et all. Benefits and risks of phamacological smoking cessation therapies in chronic obstructive pulmonary disease. Drug Safety 2003 ; 26 : Fayas S. et coll. Aide au sevrage tabagique en centre de réhabilitation respiratoire. Rev Mal Respir 2003 ; 20 : 1S38. Brun A. A et coll. De l intl intérêt de combiner sevrage tabagique et réhabilitation respiratoire. Rev Mal Respir 2001 ; 18 : 1S156. Seignol L. Le phénom nomène ne de rupture peut-il favoriser la démarche d d arrêt du fumeur? Rev Mal Respir 2001 ; 18 : 1S156. Vidal L. L Evaluation du sevrage tabagique en groupe dans un milieu de réhabilitation r respiratoire. Rev Mal Respir 2001 ; 18 : 1S157. Lagrue G., Le Foll B. Tabagisme et BPCO : les conclusions de la Lung Health Study. AER 2000 ; vol : Emery S et coll. Am J Public Health 2000 ; 90 : Jarvis M et coll. BMJ, 2003

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Jean-Paul BLANC Diététicien-Nutritionniste Neuilly sur Seine www.cabinet-de-nutrition-et-dietetique.eu LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Au cours de la dernière décennie

Plus en détail

Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013

Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013 Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013 Conflits d intérêts Aucun Introduction Constat : CB = Moins de motivation des pneumologues à obtenir le sevrage tabagique (versus

Plus en détail

recommandations pour les médecins de famille

recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille Dr. med. Werner Karrer, Prof. Dr. med. Jörg D. Leuppi Les médecins de famille jouent un rôle central

Plus en détail

UNIVERSITÉ DE GENÈVE Antenne santé 4, rue De-Candolle www.unige.ch/unisansfumee. Arrêter, c est possible!

UNIVERSITÉ DE GENÈVE Antenne santé 4, rue De-Candolle www.unige.ch/unisansfumee. Arrêter, c est possible! UNIVERSITÉ DE GENÈVE Antenne santé 4, rue De-Candolle www.unige.ch/unisansfumee Arrêter, c est possible! Pour en finir avec la cigarette Un pari difficile L Université de Genève est déclarée territoire

Plus en détail

Mieux dans ses bronches, mieux dans sa tête. mieux dans sa vie!

Mieux dans ses bronches, mieux dans sa tête. mieux dans sa vie! Mieux dans ses bronches, mieux dans sa tête mieux dans sa vie! Pathophysiologie BPCO: Le cercle vicieux du déconditionnement VEMS Déconditionnement Dyspnée Immobilité Dépression Isolement social impairment

Plus en détail

Programme d actions en faveur de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) «Connaître, prévenir et mieux prendre en charge la BPCO»

Programme d actions en faveur de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) «Connaître, prévenir et mieux prendre en charge la BPCO» Programme d actions en faveur de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) 2005 2010 «Connaître, prévenir et mieux prendre en charge la BPCO» Ministère de la Santé et des Solidarités 1 Le programme

Plus en détail

Guide du parcours de soins Titre GUIDE DU PARCOURS DE SOINS. Bronchopneumopathie chronique obstructive

Guide du parcours de soins Titre GUIDE DU PARCOURS DE SOINS. Bronchopneumopathie chronique obstructive Guide du parcours de soins Titre GUIDE DU PARCOURS DE SOINS Bronchopneumopathie chronique obstructive Juin 2014 Guide téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé 2 avenue du Stade de France

Plus en détail

ENQUÊTE AUPRÈS DES UTILISATEURS DU SITE : «STOP-TABAC.CH» Anne-Françoise WORRETH / Année 2009-2010 / Faculté de médecine Lyon 1

ENQUÊTE AUPRÈS DES UTILISATEURS DU SITE : «STOP-TABAC.CH» Anne-Françoise WORRETH / Année 2009-2010 / Faculté de médecine Lyon 1 DIU de Tabacologie et d aide au sevrage tabagique SITES INTERNET ET SEVRAGE TABAGIQUE ENQUÊTE AUPRÈS DES UTILISATEURS DU SITE : «STOP-TABAC.CH» Anne-Françoise WORRETH / Année 2009-2010 / Faculté de médecine

Plus en détail

Nouveautés dans Asthme & MPOC

Nouveautés dans Asthme & MPOC Nouveautés dans Asthme & MPOC Dr Gilles Côté Pneumologue CSSSGatineau Pavillon de Hull 31 Janvier 2014 Conflit d intérêt Aucun 2 1 Objectifs A la fin de cette capsule, le participant pourra identifier

Plus en détail

SITES DE LUTTE CONTRE LE TABAGISME

SITES DE LUTTE CONTRE LE TABAGISME I. Tabac-info-service.fr SITES DE LUTTE CONTRE LE TABAGISME I. TABAC-INFO-SERVICE.FR http://www.tabac-info-service.fr/ Site du Ministère de la Santé et de l Inpes (Institut national de prévention et d

Plus en détail

Recommandations professionnelles Emphysème par déficit en alpha-1 antitrypsine

Recommandations professionnelles Emphysème par déficit en alpha-1 antitrypsine Recommandations professionnelles Emphysème par déficit en alpha-1 antitrypsine I. Rationnel Le déficit en alpha-1 antitrypsine est une maladie génétique rare. On estime le nombre de patients atteints en

Plus en détail

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME Docteur Jean PERRIOT Dispensaire Emile Roux Clermont-Ferrand jean.perriot@cg63.fr DIU Tabacologie Clermont-Ferrand - 2015 NOTIONS GENERALES INTRODUCTION.

Plus en détail

Evaluation péri-opératoire de la tolérance à l effort chez le patient cancéreux. Anne FREYNET Masseur-kinésithérapeute CHU Bordeaux

Evaluation péri-opératoire de la tolérance à l effort chez le patient cancéreux. Anne FREYNET Masseur-kinésithérapeute CHU Bordeaux Evaluation péri-opératoire de la tolérance à l effort chez le patient cancéreux Anne FREYNET Masseur-kinésithérapeute CHU Bordeaux Je déclare n avoir aucun conflit d intérêt en lien avec cette présentation

Plus en détail

STRATEGIES THERAPEUTIQUES D AIDE AU SEVRAGE TABAGIQUE Efficacité, efficience et prise en charge financière

STRATEGIES THERAPEUTIQUES D AIDE AU SEVRAGE TABAGIQUE Efficacité, efficience et prise en charge financière STRATEGIES THERAPEUTIQUES D AIDE AU SEVRAGE TABAGIQUE Efficacité, efficience et prise en charge financière Service évaluation économique et santé publique 2 avenue du Stade de France 93218 Saint-Denis

Plus en détail

dmt Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et travail Introduction État des connaissances Paris, 21 décembre 2007 notes de congrès

dmt Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et travail Introduction État des connaissances Paris, 21 décembre 2007 notes de congrès dmt TD notes de congrès 160 Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et travail Paris, 21 décembre 2007 Une journée «BPCO et travail» a eu lieu le 21 décembre 2007. Elle était organisée par la

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Pourtant, la preuve est faite, de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé.

Pourtant, la preuve est faite, de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé. Si plus des trois quarts des personnes se disent gênées par la fumée des autres, les risques liés au tabagisme passif restent largement sous-estimés : les non-fumeurs sont seulement 15 % à craindre, pour

Plus en détail

PROGRAMME D ACTIONS SUR LES PARCOURS DE

PROGRAMME D ACTIONS SUR LES PARCOURS DE PROGRAMME D ACTIONS SUR LES PARCOURS DE SANTE DES PERSONNES ATTEINTES DE MALADIES CHRONIQUES - LA BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE (BPCO) 2012-2016 Projet Régional de Santé du Nord-Pas-de-Calais

Plus en détail

Aide à l arrêt du tabagisme chez les patients atteints de broncho-pneumopathie chronique obstructive. Recommandations aux professionnels de la santé

Aide à l arrêt du tabagisme chez les patients atteints de broncho-pneumopathie chronique obstructive. Recommandations aux professionnels de la santé Aide à l arrêt du tabagisme chez les patients atteints de broncho-pneumopathie chronique obstructive Recommandations aux professionnels de la santé Ce document a été rédigé par l équipe d aide au sevrage

Plus en détail

GTSS GLOBAL TOBACCO SURVEILLANCE SYSTEM

GTSS GLOBAL TOBACCO SURVEILLANCE SYSTEM GTSS GLOBAL TOBACCO SURVEILLANCE SYSTEM Questions sur le tabagisme à utiliser dans les enquêtes Sous-ensemble de questions essentielles tirées de l enquête mondiale sur le tabagisme chez les adultes (GATS)

Plus en détail

Présentation d un projet de collaboration autour d une forme de vulnérabilité : tabac et alcool

Présentation d un projet de collaboration autour d une forme de vulnérabilité : tabac et alcool Forum PSLA - 6 mars 2014 Présentation d un projet de collaboration autour d une forme de vulnérabilité : tabac et alcool Karin Zürcher, Claudia Véron Chargées de projet CIPRET-Vaud Ligues de la santé Un

Plus en détail

BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année...

BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année... BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. *Bronchopneumopathie chronique obstructive. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année... Fondation

Plus en détail

Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat)

Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat) Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat) «Si, globalement, les adolescents se disent en meilleure santé que les adultes, il convient, au regard des résultats qui suivent

Plus en détail

Quand le stress nous rend malade

Quand le stress nous rend malade Yuri Arcurs Quand le stress nous rend malade Tous concernés! De quoi s agit-il? Le stress stimule notre organisme pour qu'il s'adapte à une nouvelle situation, bonne ou mauvaise. Deux hormones sont alors

Plus en détail

Parcours du patient cardiaque

Parcours du patient cardiaque Parcours du patient cardiaque Une analyse HAS à partir de la base QualHAS, des Indicateurs Pour l Amélioration de la Qualité & Sécurité des Soins (IPAQSS)- Infarctus du myocarde Linda Banaei-Bouchareb,

Plus en détail

Projet Fonds Assuétudes 2007

Projet Fonds Assuétudes 2007 Lutte contre le Tabagisme : Soutien et démarches des pharmaciens Projet Fonds Assuétudes 2007 Phn G. Guillaume - Apr J. Saevels Lutte contre le Tabagisme : Soutien et démarches des pharmaciens APB = Association

Plus en détail

Les drogues POUR EN SAVOIR PLUS. 1. L avis du psychologue. 2. Les risques et leur prévention. Quelques chiffres

Les drogues POUR EN SAVOIR PLUS. 1. L avis du psychologue. 2. Les risques et leur prévention. Quelques chiffres Les drogues POUR EN SAVOIR PLUS 1. L avis du psychologue La consommation de drogues, qu elles soient licites (alcool, tabac) ou illicites (cannabis, crack, etc.), fait partie des conduites à risques fréquemment

Plus en détail

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique Université d été E-Santé Castres-Mazamet 4, 5, 6 juillet 2012 «Des supports numériques au service de l éducation thérapeutique des patients» Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

ATELIER 2: Les «bénéfices psychologiques» de l ETP: psychothérapie, thérapie cognitivocomportementale. quels équilibres?

ATELIER 2: Les «bénéfices psychologiques» de l ETP: psychothérapie, thérapie cognitivocomportementale. quels équilibres? 12èmes Journées Régionales d échanges en Education du Patient EDUCATION DU PATIENT : «Entre bénéfices possibles et attendus.vers de nouveaux équilibres» jeudi 29 et vendredi 30 novembre 2012 ATELIER 2:

Plus en détail

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir?

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Renseignements sur la fumée secondaire et tertiaire Qu est-ce que la fumée secondaire? La fumée secondaire est une combinaison de fumée

Plus en détail

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO)

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) Définition La définition scientifique de la BPCO est la suivante : «maladie chronique et lentement progressive caractérisée par une diminution non complètement

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

PLAN Introduction Généralités Conceptualisation du problème de recherche Matériel et méthodes Résultats DISCUSSION Conclusion Résumé

PLAN Introduction Généralités Conceptualisation du problème de recherche Matériel et méthodes Résultats DISCUSSION      Conclusion Résumé PLAN I Introduction... 3 II Généralités... 5 II-1 Historique... 5 II-2 Épidémiologie... 6 II-2.1 Définitions... 6 II-2.2 Tendances actuelles... 6 II-3 Tabagisme et ses impacts sanitaires et économiques...

Plus en détail

Projet «Pharmacie vivre sans tabac»

Projet «Pharmacie vivre sans tabac» Projet «Pharmacie vivre sans tabac» Programme national d arrêt du tabagisme www.apotheken-raucherberatung.ch Présentation Programme national d arrêt du tabagisme Projet «Pharmacie vivre sans tabac» Résultats

Plus en détail

Monitorage sur le tabac en Suisse : notoriété, utilisation et acceptation

Monitorage sur le tabac en Suisse : notoriété, utilisation et acceptation Hans Krebs Kommunikation und Publikumsforschung Monitorage sur le tabac en Suisse : notoriété, utilisation et acceptation Résultats de l enquête menée sur les organisations partenaires de l Office fédéral

Plus en détail

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité!

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! : t i u t a r g t i Extra testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! Enoncé Un fan de casino Vous êtes praticien dans la belle ville d Enghien (célèbre pour son casino ). Vous recevez Joël 43

Plus en détail

Prise en compte de la population sourde dans le système de soins

Prise en compte de la population sourde dans le système de soins Prise en compte de la population sourde dans le système de soins Création d unités de soins pour personnes Sourdes en France Présenté le 16 février 2010 Docteur Isabelle RIDOUX Les personnes Sourdes Combien

Plus en détail

Trajectoire de la clientèle MPOC Trois-Rivières métro. Dr François Corbeil Pneumologue CSSSTR-CHAUR-CHR

Trajectoire de la clientèle MPOC Trois-Rivières métro. Dr François Corbeil Pneumologue CSSSTR-CHAUR-CHR Trajectoire de la clientèle MPOC Trois-Rivières métro Dr François Corbeil Pneumologue CSSSTR-CHAUR-CHR Trajectoire de la clientèle MPOC Trois-Rivières métro Dr François Corbeil Pneumologue CSSSTR-CHAUR-CHR

Plus en détail

Cas clinique Enquête autour d un cas IDR vs IGRA Pr Emmanuel Bergot

Cas clinique Enquête autour d un cas IDR vs IGRA Pr Emmanuel Bergot Cas clinique Enquête autour d un cas IDR vs IGRA Pr Emmanuel Bergot Service de Pneumologie, CHU Côte de Nacre Centre de compétence régionale de l HTAP UMR INSERM 1086 «Cancers et Préventions», Université

Plus en détail

I. Qu est ce qu un SSIAD?

I. Qu est ce qu un SSIAD? 1 Plan Introduction I. Qu est ce qu un SSIAD? II. L accompagnement du SSIAD III. Présentation du SSIAD de Meyssac et de Beynat IV. Les personnes prises en soin dans le SSIAD V. Présentation d une situation

Plus en détail

Aide kinésithérapeute : une réalité?

Aide kinésithérapeute : une réalité? Aide kinésithérapeute : une réalité? Fabien Launay Cadre supérieur du pôle rééducation CHU de Dijon Dijon (21) Préambule : La fonction d aide-kinésithérapeute n est pas nouvelle. Elle peut être occupée

Plus en détail

La cigarette électronique permet-elle de sortir la société du tabac?

La cigarette électronique permet-elle de sortir la société du tabac? La cigarette électronique permet-elle de sortir la société du tabac? Dubois G, Goullé JP, Costentin J Au nom de la Commission VI (Addictions) Académie Nationale de Médecine Introduction Le tabac tue un

Plus en détail

Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien

Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien Société vaudoise de pharmacie, février 2008 Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien Olivier Bugnon, Professeur adjoint en Pharmacie communautaire, Ecole de Pharmacie Genève-Lausanne;

Plus en détail

Le guide pratique pour y parvenir

Le guide pratique pour y parvenir Le guide pratique pour y parvenir 1 2 3 4 Il n est pas facile d arrêter de fumer. Il s agit de renoncer à une habitude quotidienne solidement installée, de changer de comportement Cela prend du temps et

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.»

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» «Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» Moins je me connais, mieux je me porte. Clément Rosset, Loin de moi, 1999 Faut-il tout «psychiatriser»? Tout événement de vie difficile tel qu une rupture

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral Vivre avec un accident vasculaire cérébral Octobre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

Prévention des conduites addictives : des sciences sociales aux pratiques locales

Prévention des conduites addictives : des sciences sociales aux pratiques locales Colloque régional de prévention des addictions Mardi 31 mars 2015 Clermont-Ferrand Prévention des conduites addictives : des sciences sociales aux pratiques locales Appels à communication Le Pôle de référence

Plus en détail

Ce n de «La Revue de Respir» est publié en partenariat avec HOLYVAC

Ce n de «La Revue de Respir» est publié en partenariat avec HOLYVAC Mars 2008 ; N 12 ACTUALITE DE RESPIR.COM Activités et chiffres clés EDITO Les statines : un nouveau traitement pour les BPCO? Pr. A. TAYTARD - Pneumologie - CHU Bordeaux ARTICLE COMMENTE Grigoriou BD,

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

L addictologue et la cigarette électronique

L addictologue et la cigarette électronique L addictologue et la cigarette électronique Dr Anne BORGNE Groupe HUPSSD RESPADD THS 2013 Biarritz UN PRODUIT Fonctionnement du «vapoteur personnel» Evolution des matériels Les e-liquides Liquide vaporisé

Plus en détail

Démence et fin de vie chez la personne âgée

Démence et fin de vie chez la personne âgée Démence et fin de vie chez la personne âgée Dr C le Provost Gériatre C.H.B.A Vannes Dr M Michel Gériatre C.H.U Rennes Démence et fin de vie Sujet grave: la mort la «de mens» = être privé de son esprit

Plus en détail

http://www.inami.fgov.be/drug/fr/drugs/groups/asthma_bpco_copd/faq.htm

http://www.inami.fgov.be/drug/fr/drugs/groups/asthma_bpco_copd/faq.htm Page 1 sur 6 Vous êtes ici : Accueil > Médicaments et autres > Médicaments > Asthme et BPCO : prescription des médicaments selon les recommandations > FAQ - Asthme et BPCO Questions fréquemment posées

Plus en détail

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS)

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) dmt Risques psychosociaux : out ils d é va lua t ion FRPS 13 CATÉGORIE ATTEINTE À LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) LANGEVIN V.*, FRANÇOIS M.**, BOINI S.***, RIOU

Plus en détail

MODULE INTERPROFESSIONNEL DE SANTÉ PUBLIQUE TABAC ET HÔPITAL. Groupe n 14

MODULE INTERPROFESSIONNEL DE SANTÉ PUBLIQUE TABAC ET HÔPITAL. Groupe n 14 R E N N E S MODULE INTERPROFESSIONNEL DE SANTÉ PUBLIQUE 2003 TABAC ET HÔPITAL Groupe n 14 Ce rapport de séminaire a été réalisé par un groupe de 7 élèves en formation intiale Animatrice Zoé HERITAGE Remerciements

Plus en détail

Calendrier des formations INTER en 2011

Calendrier des formations INTER en 2011 Calendrier des formations INTER en 2011 THEMES Liste des formations INTER MOTIVEZ ET DYNAMISEZ VOS EQUIPES 98 % de participants satisfaits et se sentant reconnus à la sortie de nos formations! L environnement

Plus en détail

APS résumé partie III

APS résumé partie III 1 APS résumé partie III Les outils d évaluation de l activité physique Le but est de quantifier/ évaluer les activités physiques habituelles (non-structurées).on a plusieurs méthodes : - Indirectes (subjectives)

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

Avantages - Voordelen. Organisation - Organisatie. Mutualité socialiste et syndicale de la province de Liège 319. Rue Douffet, 36 4020 Liège

Avantages - Voordelen. Organisation - Organisatie. Mutualité socialiste et syndicale de la province de Liège 319. Rue Douffet, 36 4020 Liège Organisation Organisatie Mutualité socialiste et syndicale de la province de Liège 319 Acupuncture Avantages Voordelen Assistance à l'étanger Biotélévigileance Détails Details Remboursement de 10 par séance,

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers)

DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers) DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers) Chère Consœur, Cher Confrère, Ces renseignements médicaux

Plus en détail

Programme de réhabilitation respiratoire

Programme de réhabilitation respiratoire Programme de réhabilitation respiratoire Dr Jean-Marc Perruchini Service de Réhabilitation R respiratoire, Clinique de Médecine Physique Les Rosiers 45, Bd Henri Bazin, 21002 DIJON Cedex Mle Carine Lopez

Plus en détail

Vous voulez. vous libérer. du tabac? Parlez-en avec un membre de notre équipe dentaire.

Vous voulez. vous libérer. du tabac? Parlez-en avec un membre de notre équipe dentaire. Vous voulez vous libérer du tabac? Parlez-en avec un membre de notre équipe dentaire. Bénéfices de l abandon du tabac pour la santé buccodentaire Les effets néfastes du tabagisme sur la santé buccodentaire

Plus en détail

LES PRATIQUES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME PAR LES MEDECINS GENERALISTES DE LA PREFECTURE DE RABAT

LES PRATIQUES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME PAR LES MEDECINS GENERALISTES DE LA PREFECTURE DE RABAT 1 ROYAUME DU MAROC MINISTERE DE LA SANTE INSTITUT NATIONAL D'ADMINISTRATION SANITAIRE I.N.A.S Septième cours de Maîtrise En Administration Sanitaire et Santé Publique (2002 2004) LES PRATIQUES D AIDE A

Plus en détail

Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre

Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre «Il faut toujours prendre le maximum de risques avec le maximum de précautions» R. Kipling??? Geste d angioplastie en 2014 plus de limites

Plus en détail

Prévention du tabagisme en milieu scolaire: agir plutôt sur les comportements ou sur le contexte sociopolitique?

Prévention du tabagisme en milieu scolaire: agir plutôt sur les comportements ou sur le contexte sociopolitique? MARS 2013 Edition speciale «Seminaire de l AT 2012» Prévention du tabagisme en milieu scolaire: agir plutôt sur les comportements ou sur le contexte sociopolitique? Dans ce débat qui agite la prévention

Plus en détail

4720.5560.46 (septembre 2009) 30 %

4720.5560.46 (septembre 2009) 30 % 4720.5560.46 (septembre 2009) 30 % Prévenir le jeu excessif chez les adolescents C est toujours gagnant! Pourquoi ce dépliant? [ ] Le rôle des parents est déterminant dans la prévention du jeu excessif

Plus en détail

L adhésion au traitement: les clés du succès

L adhésion au traitement: les clés du succès L adhésion au traitement: les clés du succès Dr Marie P. Schneider, pharmacienne Policlinique Médicale Universitaire Lausanne CHUV avril 005 Mme W.M. 970 Patiente d origine angolaise, en Suisse depuis

Plus en détail

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction OFDT Note n 2010-12 Saint-Denis, le 09/08/2010 Introduction Les premières structures

Plus en détail

Formation, Coaching et Thérapie- Tel : 06 47 89 49 52 ekoexistences@gmail.com

Formation, Coaching et Thérapie- Tel : 06 47 89 49 52 ekoexistences@gmail.com Formation, Coaching et Thérapie- Tel : 06 47 89 49 52 ekoexistences@gmail.com La confiance : Agir ensemble, établir un lien et construire en toute transparence une dynamique tournée vers un but commun.

Plus en détail

C est décidé, j arrête de fumer

C est décidé, j arrête de fumer C est décidé, j arrête de fumer 3 C'EST DÉCIDÉ, J'ARRÊTE DE FUMER Cette brochure est destinée aux personnes qui sont prêtes à tenter d'arrêter de fumer. Elle est destinée aussi bien aux femmes qu aux hommes,

Plus en détail

Recommandation de Bonne Pratique LES STRATEGIES THERAPEUTIQUES MEDICAMENTEUSES ET NON MEDICAMENTEUSES DE L'AIDE A L'ARRET DU TABAC ARGUMENTAIRE

Recommandation de Bonne Pratique LES STRATEGIES THERAPEUTIQUES MEDICAMENTEUSES ET NON MEDICAMENTEUSES DE L'AIDE A L'ARRET DU TABAC ARGUMENTAIRE Recommandation de Bonne Pratique LES STRATEGIES THERAPEUTIQUES MEDICAMENTEUSES ET NON-MEDICAMENTEUSES DE L'AIDE A L'ARRET DU TABAC ARGUMENTAIRE AGENCE FRANÇAISE DE SECURITE SANITAIRE DES PRODUITS DE SANTE

Plus en détail

CENTRE D EDUCATION ET DE SOINS SPECIALISES POUR ENFANTS POLYHANDICAPES «LE RIVAGE» LIVRET D ACCUEIL DU STAGIAIRE

CENTRE D EDUCATION ET DE SOINS SPECIALISES POUR ENFANTS POLYHANDICAPES «LE RIVAGE» LIVRET D ACCUEIL DU STAGIAIRE CENTRE D EDUCATION ET DE SOINS SPECIALISES POUR ENFANTS POLYHANDICAPES «LE RIVAGE» LIVRET D ACCUEIL DU STAGIAIRE 12 rue aux raisins - 62600 BERCK SUR MER 03.21.89.44.01 - Fax : 03.21.89.44.82 Le mot d

Plus en détail

La dépendance tabagique

La dépendance tabagique 1 La dépendance tabagique Résumé Cet article présente deux parties. La première est une présentation des principales conclusions de la conférence de consensus sur l arrêt de la consommation de tabac, à

Plus en détail

NOM DE L ETABLISSEMENT : CENTRE DE SOINS DE SUITE ET DE READATATION EN ADDICTOLOGIE «MARIENBRONN»

NOM DE L ETABLISSEMENT : CENTRE DE SOINS DE SUITE ET DE READATATION EN ADDICTOLOGIE «MARIENBRONN» NOM DE L ETABLISSEMENT : CENTRE DE SOINS DE SUITE ET DE READATATION EN ADDICTOLOGIE «MARIENBRONN» Adresse : F- 67250 LOBSANN Tél.03 88 05 68 40 Fax. : 03 88 54 78 42 Mail : marienbronn.cssra@wanadoo.fr

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux 27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les

Plus en détail

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien L Incontinence Urinaire au FEMININ Dr Isabelle Kaelin-Gambirasio Erika Vögele Dr Johanna Sommer Examen pelvien Inspection : Atrophie vulvovaginale Inflammation vaginale Pertes d urines à la toux Prolapsus

Plus en détail

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse UDM télésurveillée Pour P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse Peut-on être en 2013 opposé au développement de la télémédecine? Pourquoi les patients en insuffisance rénale

Plus en détail

N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20

N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20 RÉVISION DE SURPRIME Nom : Prénom : Date de naissance : - - Année Mois Jour N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à

Plus en détail

Traitement pharmacologique de la BPCO

Traitement pharmacologique de la BPCO Revue des Maladies Respiratoires (2010) 27, S19-S35 Traitement pharmacologique de la BPCO Les interventions pharmacologiques abordées dans ce chapitre sont : aides au sevrage tabagique ; bronchodilatateurs

Plus en détail

Le sevrage de la trachéotomie

Le sevrage de la trachéotomie Le sevrage de la trachéotomie Journée de formation «infirmière» et «kinésithérapeute» SKR. Maison de la réanimation Paris 01 / 06 / 2012 Dr G.Beduneau Réanimation Médicale CHU ROUEN gaetan.beduneau@chu-rouen.fr

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent)

LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent) LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent) Colloque Européen et International THS 10, le 14 octobre 2011 Marthylle LAGADEC Marie GRALL-BRONNEC,

Plus en détail

NOUVEAUX TRAITEMENTS : PRISE EN CHARGE DU TABAGISME

NOUVEAUX TRAITEMENTS : PRISE EN CHARGE DU TABAGISME NOUVEAUX TRAITEMENTS : PRISE EN CHARGE DU TABAGISME Docteur Jean PERRIOT Dispensaire Emile Roux Clermont-Ferrand jean.perriot@cg63.fr Forum professionnel : Fédération Française d Addictologie Paris 17

Plus en détail

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?»

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?» Les multiples facettes du jeu Québec, 30 mai 2012 «Les jeux en ligne, quelle influence en France?» M. Grall-Bronnec, G. Bouju, M. Lagadec J. Caillon, J.L. Vénisse Le contexte des jeux de hasard et d argent

Plus en détail

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé À chacun son stade! Votre profil est unique, votre réponse à l exercice physique

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA MPOC. Présenté par : Gilles Côté, M.D.

TRAITEMENT DE LA MPOC. Présenté par : Gilles Côté, M.D. TRAITEMENT DE LA MPOC Présenté par : Gilles Côté, M.D. Département clinique de médecine générale Avril 2001 TRAITEMENT DE LA MPOC I- INTERPRÉTATION DES TESTS DE FONCTION RESPIRATOIRE II- PRISE EN CHARGE

Plus en détail

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE DESCRIPTION DU MÉTIER Le masseur-kinésithérapeute ou «kiné» dans le langage courant, effectue sur prescription médicale des actes de gymnastique médicale, de massage, de

Plus en détail

Smoke Without Fire. De la réduction des risques à l amélioration des chances Anne-Cécile RAHIS, Jérôme GILLIARD

Smoke Without Fire. De la réduction des risques à l amélioration des chances Anne-Cécile RAHIS, Jérôme GILLIARD Smoke Without Fire De la réduction des risques à l amélioration des chances Anne-Cécile RAHIS, Jérôme GILLIARD 10/07/2013 CIGARETTE ELECTRONIQUE L OUTIL CARACTÉRISTIQUES DIFFÉRENTS MODÈLES LES ENJEUX ET

Plus en détail

Tabacologie : mise au point 2015

Tabacologie : mise au point 2015 recommandations Tabacologie : mise au point 2015 Rev Med Suisse 2015 ; 11 : 1276-81 I. Jacot Sadowski C. Clair J. Cornuz Dr Isabelle Jacot Sadowski Ligues de la santé Dr Carole Clair Pr Jacques Cornuz

Plus en détail

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES DOSSIER D ADMISSION 1/6 Date d'admission souhaitée : Date de la demande : Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES Renseignements administratifs

Plus en détail

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la

Plus en détail

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie Etudes cliniques dans l autisme Marie-Christine Picot Congrès Epsylon 5 avril 2013 Introduction Mesurer la Qualité de Vie liée à la Santé : Evaluer les

Plus en détail

Conférence de presse du 24 février. Présentation du Programme cantonal de prévention du tabagisme 2014-2017 (PCT II) Fonds de prévention du tabagisme

Conférence de presse du 24 février. Présentation du Programme cantonal de prévention du tabagisme 2014-2017 (PCT II) Fonds de prévention du tabagisme Conférence de presse du 24 février Présentation du Programme cantonal de prévention du tabagisme 2014-2017 (PCT II) Fonds de prévention du tabagisme Plan de la présentation Thèmes présentés Les besoins

Plus en détail

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement DIU HTA François Gueyffier Service de pharmacologie clinique UMR CNRS 5558 CIC 201, LYON francois.gueyffier@chu-lyon.fr

Plus en détail