Situations de travail ou dilemmes génériques : deux propositions différentes pour concevoir des référentiels?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Situations de travail ou dilemmes génériques : deux propositions différentes pour concevoir des référentiels?"

Transcription

1 Situations de travail ou dilemmes génériques : deux propositions différentes pour concevoir des référentiels? Bernard Prot 1 Cette contribution aborde le rapport entre les référentiels et l analyse de l activité à partir du point de vue vygotskien sur l activité 2, tel qu il est développé actuellement en clinique de l activité 3 et depuis quelques travaux récents qui soutiennent l hypothèse qu on pourrait concevoir des référentiels à partir de «dilemmes d activité» 4. Il s agit d apporter quelques éléments de discussion avec la proposition que soutiennent les travaux de P. Mayen et ses collègues depuis la didactique professionnelle : on peut concevoir des «référentiels de situation» 5. La proposition de didactique s appuie sur un grand nombre d expériences en matière de conception de formation, à partir de la reprise par Vergnaud de l approche de Piaget et du déploiement de cette approche de la conceptualisation dans le domaine du travail et de la formation professionnelle par Pastré 6. En clinique de l activité quelques travaux réalisés dans des conditions assez différentes ne permettent pas de soutenir une comparaison systématique avec l approche didactique. On veut souligner quelques dimensions théoriques et méthodiques qui semblent différentes à partir d un fil conducteur, centré sur les gestes techniques et leur composante émotionnelle. On veut ainsi faire le lien avec le travail de M. Santos et M. Lacomblez, qui s interrogent, en 2007, sur la peur qu éprouvent des marinspêcheurs dans un dispositif de formation qui participe à la mise en place de règles internationales éloignées de leurs pratiques artisanales 7. Les professionnels développent ou construisent des connaissances qui n ont pas d équivalent dans les programmes d enseignement. C est un point de départ commun entre les approches discutées ici. Il est tout-à-fait déterminant pour échapper à l illusion qu il existerait une «adéquation» entre les concepts enseignés et les concepts professionnels. Ce point de départ tient à la distinction traditionnelle entre les concepts quotidiens et les concepts enseignés. Mais l idée s est beaucoup charpentée à partir de l analyse du travail en ergonomie francophone considérant qu il existe une différence entre les conceptions qui participent à définir plus ou moins précisément la tâche prescrite et les conceptions qui sont effectivement développées dans l expérience du travail. On veut souligner qu à partir de cette base commune, l approche clinique donne une place particulière et même une fonction importante aux sentiments professionnels dans le dialogue entre professionnels et concepteurs de référentiels, ce qui ne semble pas être le cas dans l approche didactique. 1 Maître de conférence en psychologie, CRTD CNAM, Bernard.prot@cnam.fr. 2 Vygotski L., Pensée et langage, La Dispute, Paris, 1934/ Clot Y., Travail et pouvoir d agir, PUF, Paris, Prot B. (dir.), Les référentiels contre l'activité, Octares, Toulouse, Prot B., «Les dilemmes génériques dans la conception des référentiels d activité professionnelle : une piste de travail», dans F. Maillard, Former, certifier, insérer. Effets et paradoxes de l injonction à la professionnalisation des diplômes, PUR, Rennes, Tomàs J.-L., Prot B., «Développement de l expérience et développement des concepts : de l activité syndicale à la production d un référentiel d activité», Travail et apprentissages, 6, 2011, p Mayen P., «Des situations potentielles de développement», Education Permanente, 139, 1999, p Mayen P., Métral J.-F., Tourmen C., «Les situations de travail, références pour les référentiels». Recherche et formation, 64, 2010, Pastré P., Mayen P., Vergnaud G., «La didactique professionnelle. Note de synthèse», Revue française de pédagogie, 154, 2006, p Santos M., Lacomblez M., «Que fait la peur d apprendre dans la zone prochaine de 4 (2), 2007, pp En ligne :

2 La situation et les concepts pragmatiques Dans la conduite de hauts-fourneaux, par exemple, R. Samurçay et P. Pastré écrivent : «la multiplicité, l enchevêtrement et l indétermination [des] règles d action sont telles que leur maîtrise ne suffit pas à fournir aux opérateurs tous les éléments permettant de déterminer la conduite à tenir» 8. Les opérateurs cherchent alors à stabiliser des «concepts pragmatiques». Et ce sont ces concepts pragmatiques que la didactique professionnelle cherche à identifier pour concevoir des référentiels et organiser des situations de formation. P. Pastré définit ce principe de caractérisation depuis le cas d une centrale nucléaire : on peut montrer que la conduite de la centrale est «très différente» selon que l installation est «en équilibre (entre le circuit primaire qui produit la chaleur et le circuit secondaire qui transforme cette chaleur en électricité)» ou bien en «déséquilibre transitoire» ou encore en «déséquilibre structural» 9. Les indicateurs que les professionnels vont prendre dans les différentes situations sont très différents et ne donnent pas les mêmes valeurs aux «concepts pragmatiques» qui permettent de guider l action. Pour P. Mayen et ses collègues, l hypothèse est ainsi posée : «Chaque emploi serait ainsi constitué d un ensemble de classes de situations prototypiques ou caractéristiques» 10. Les travaux de didactique professionnelle conduits par P. Mayen accordent une place primordiale à la situation, lorsqu il s agit de concevoir des référentiels sur cette base : «Ce qui est premier ce sont les situations qu un professionnel sera susceptible de rencontrer» peut-on lire dans un texte qui présente une synthèse de trois expériences 11. Un patient et méthodique travail d analyse est réalisé avec les professionnels pour «mettre à jour les éléments invariants de la situation», les «buts» qu ils cherchent à atteindre, les «ressources» qu ils mobilisent, les «objets à transformer», les conditions de réalisation» ; on identifie aussi «les variations les plus essentielles» qui se présentent. Ceci permet de «caractériser» des «classes de situation» 12. En clinique de l activité, les «concepts quotidiens» ne sont pas directement l objet de l analyse et ils ne constituent pas la pierre angulaire des référentiels. Les concepts quotidiens du travail sont des réponses aux contradictions rencontrées, en particuliers aux contradictions inhérentes à la conception de la tâche, dont la citation de P. Pastré vient de rappeler l importance. Si les concepts quotidiens restent fonctionnels, efficaces, c est qu ils ne sont pas détachés de ces contradictions vécues et qu ils restent discutés dans le collectif de travail. Ce sont là deux propriétés des concepts quotidiens du travail qu on cherche à garder «vivantes» dans la conception de référentiels. Pour le faire, on accorde une grande importance aux «gestes techniques», constituée notamment depuis la notion de technique du corps chez M. Mauss, sur laquelle la partie suivante va revenir avant d étudier un exemple. Le concept quotidien dans un geste technique Une caractéristique des concepts quotidiens est leur développement dans des gestes techniques. On rejoint ici l idée importante de «technique du corps» telle que M. Mauss l a développée à partir de la notion d habitus au fil des années Mais on notera aussitôt l instance de M. Mauss lorsqu il définit une technique du corps. Il ne la voit pas 8 Samurçay R., Pastré P., La conceptualisation des situations de travail dans la formation des compétences, Education permanente, 125, 1995, p Pastré P., «Situations d apprentissage et conceptualisation», Recherches en éducation, 12, 2011, p Mayen, Métral, Tourmen, 2010, Op. cit., p Ibidem. 12 Ibidem.

3 comme une «routine», une répétition à l identique, une habitude. Non qu il ignore que la répétition routinière puisse devenir le destin d un habitus. Mais il est d abord intéressé par la grande variété de ces techniques du corps, par leurs variations historiques et locales. La variation et l'idée de mélange des techniques est importante dans l œuvre de M. Mauss, pour considérer la vie sociale, comme dans ce texte de 1927 : "Et c'est dans cet immense bariolage de leurs variations successives et simultanées, c'est dans le kaléïdoscope de leurs dispositions toujours changeantes que réside le secret de ce mélange qui est particulier à une société, à tel moment, qui lui donne un aspect et à chacune de ses époques, pour ainsi dire, un style, un aspect spécial" 13. La variation et le particulier n'inquiètent pas le sociologue, qui en fait même un point de départ des recherches sociologiques, dans ce même texte : "C'est le système de ces rapports et de ces mélanges qu'il faut chercher, et que cherche l'histoire de chaque société" 14. Derrière tout fait social, soutient d ailleurs déjà M. Mauss dans une allocution tenue à l intention de psychologues en 1924, "il y a de l'histoire, de la tradition, du langage et des habitudes" et il ajoute, dans le même paragraphe, qu'un fait social ne doit pas seulement être regardé comme "tout chargé du passé", il ne doit jamais être "détaché complètement, même par la plus haute abstraction, ni de sa couleur locale, ni de sa gangue historique" 15. Arrivé à ce point de sa réflexion, M. Mauss souligne «ce foisonnement gigantesque de la vie sociale elle-même, de ce monde de rapports symboliques que nous avons avec nos voisins» 16 à travers ces techniques du corps. Ce point de vue le conduit d ailleurs à noter son désaccord avec J. Piaget, qui publie alors ses premiers textes sur le langage et la pensée chez l enfant, dans un débat de 1933 : "Nous attribuons à la notion de symbole une importance que M. Piaget ne lui attribue ni en psychologie collective ni en psychologie de l'enfant" 17. Ce désaccord tient sans doute à la place majeure que prennent les puissants processus affectifs liés à l'autorité, dans la transmission des gestes techniques chez M. Mauss, qui écrit que «l'enfant, l'adulte, imite des actes qui ont réussi et qu'il a vu réussir par des personnes en qui il a confiance et qui ont autorité sur lui. L'acte s'impose du dehors, d'en haut, fut-il un acte exclusivement biologique, concernant son corps. L individu emprunte la série de mouvements dont il est composé à l acte exécuté devant lui ou avec lui par les autres» 18. Pour L. Vygotski, l emprunt à d autres et aussi un point de départ de l analyse psychologique. Les concepts quotidiens ont leur origine dans l entourage qui participe à permettre, interdire, organiser les gestes de l enfant et son accès au langage, en même temps qu il constitue un milieu de significations explicites ou implicites. La qualité opératoire d un geste n est jamais dissociée de son histoire sociale. «Chaque fonction psychique supérieure apparaît deux fois au cours du développement de l enfant : d abord comme activité collective, sociale et donc comme fonction interpsychique, puis la deuxième fois comme activité individuelle, comme propriété intérieure de la pensée de l enfant, comme fonction intrapsychique 19. La signification et l habileté ne sont pas deux objets d études séparés. Le geste technique signifie en même temps qu il réalise. Il est toujours adressé à d autres, même s il porte sur un objet matériel. C est pourquoi cette approche ne sépare pas les affects et la 13 Mauss M., «Divisions et proportions de la sociologie», Œuvres III, p , Minuit, Paris, 1927/ 1968, p Ibid., p Mauss M., «Rapports réels et pratiques de la psychologie et de la sociologie», Sociologie et anthropologie, PUF, Paris, 1924/1995, p Mauss M., «Débats sur les rapports entre la sociologie et la psychologie», Œuvres III, Minuit, Paris, 1933/1968, p Ibidem. 18 Mauss, 1927/1968, op. cit., p Vygotski L., «Enseignement et développement mental», dans B. Schneuwly et J.-P. Bronckart (s/d), Vygotski aujourd hui, Delachaux et Niestlé, Lausanne, 1985, p. 111.

4 cognition. «Celui qui a dès le départ séparé pensée et affect s est ôté à jamais la possibilité d expliquer les causes de la pensée elle-même» écrit L. Vygotski 20. Lorsqu on se situe dans un milieu de travail, les conséquences de cette idée sont importantes. Prenons un exemple qui nous permettra de relier cette question théorique avec un problème de méthode, dans la conception des référentiels. Du geste technique aux dilemmes Les analyses qui suivent sont reprises d une intervention et d une thèse réalisée par P. Simonet 21. L intervention elle-même n était pas tournée vers la conception d un référentiel. C est au cours des analyses que l idée de modifier la conception de la formation de ces professionnels est apparue. Il est bien possible que les sentiments éprouvés dans les dialogues entre fossoyeurs et concepteurs à propos des dilemmes d activité des fossoyeurs aient une grande importance dans ce retournement. C est cette piste d interprétation sur laquelle on travaille actuellement et qui est soumise à la discussion. Il n est pas question dans ce cas directement d un référentiel de certification, mais d un référentiel de formation en entreprise. Pourtant l analyse qu on propose ici porte sur des dimensions de méthode qui semblent pertinentes pour penser les rapports entre référentiels de certification et analyse d activité. Au départ, le personnel d encadrement et le service médical d une grande collectivité locale sont préoccupés par l importance des troubles musculo-squelettiques (TMS) qui affectent la santé des fossoyeurs municipaux. Les TMS liés au travail sont le plus souvent définies comme des maladies de l hypersollicitation des muscles activés dans l effectuation de son geste par le professionnel 22. A partir de cette définition, la plupart des référentiels des formations organisées par les organismes de prévention sont constitués de «bons gestes» et de «bonnes postures» visant à réduire les contraintes mécaniques qui pèsent sur un ou plusieurs points sensibles au niveau des muscles, les tendons et les nerfs des membres supérieurs et inférieurs. Dans l étude réalisée par Simonet, le geste professionnel n est pas considéré depuis cette seule dimension biomécanique, il est rapporté d une part aux «automatismes» que les professionnels se constituent, qui sont de «véritables actions préformées, que l anticipation déclenchera au moment opportun» 23. Et le geste professionnel participe, d autre part, au mouvement qui engage l'attitude d'ensemble du professionnel. Un geste professionnel est toujours adressé à d'autres qu'à soi-même. Du point de vue de son analyse psychologique, on peut dire que le mouvement correspond donc à la partie la plus sociale du geste professionnel dans la mesure où il est partagé avec d'autres et réalisé en direction d'autrui 24. Le mouvement s inscrit ainsi dans ses manières d agir, de parler, de penser telles qu elles sont tenues pour adaptées ou déplacées dans ce milieu professionnel. Le mouvement est alors «le lieu d une correspondance plus ou moins réussie entre la singularité de l activité du sujet qui est adressée à ses destinataires et les ressources et contraintes sociales avec lesquelles, contre lesquelles, il tente de se déployer» 25. Dans ces ressources et contraintes, on 20 Vygotski L., 1934/1997, op. cit., p Simonet P., L hypo-socialisation du mouvement : prévention durable des troubles musculo-squelettiques chez des fossoyeurs municipaux, Thèse pour le doctorat de psychologie, Paris, CNAM, Aptel L., Claudon M., «Physiologie musculaire et travail», dans C. Hérisson et B. Fouquet (s/d), Muscles et pathologies professionnelles, Masson, Paris, 2004, p Fernandez G., Développement d un geste technique. Histoire du freinage en Gare du Nord, Thèse pour le Doctorat en psychologie, CNAM, Paris, 2004, p Clot Y., Fernandez G., «Analyse psychologique du mouvement : apport à la compréhension des TMS». Activités, 2 (2), 2008, p. 68. Enligne : 25 Simonet, op. cit., p. 74.

5 distinguera celles qui relèvent de la tâche prescrite, dans ses différentes dimensions, et celles qui ont leur histoire dans le genre professionnel. Une trentaine de fossoyeurs ont été associés à l étude et douze se sont directement impliqués dans une série d analyses réalisées sur trois années, dont une partie en coopération étroite avec des ergonomes. Avec le travail clinique qui s engage dans les observations, des images vidéo ont été associées pour certains à des mesures biomécaniques de l activité musculaire engagée, dans plusieurs gestes techniques lors de la préparation de la fosse ou en inhumation, ou pendant le démantèlement d un sépulture ancienne, ce qui a permis de constituer des graphiques montrant les sollicitations plus ou moins fortes des fixations musculaires. Autant de formalisations que les fossoyeurs ont interprétées et discutées entre eux, notamment dans le cadre d autoconfrontations croisées et d entretiens en instruction au sosie. Il s agit par exemple de la manière de porter le cercueil sur l épaule, en coordination, pendant le transport dans les espaces parfois très étroits entre les tombes ; de faire descendre le cercueil dans la tombe au moment où la famille entoure de près cet instant particulièrement intense de l inhumation. De nombreuses expressions portent sur le soin apporté à la réalisation de ces gestes. Prenons seulement deux expressions. Lorsque le cercueil descend, la corde, «il ne faut pas la faire crier». Et lorsqu on pose la corde sur le cercueil, on la pose «délicatement» 26. Ce travail d interprétation n est pas une «mise à plat» des compétences, mais tout au contraire une remise en volume de l expérience, à travers les multiples reprises gestuelles et verbales, d une réorganisation intellectuelle de la signification du geste et des contraintes rencontrées dans des évaluations controversées dans lesquelles le dialogue participe à rouvrir les liens entre le collectif et les styles d activité 27. Les fossoyeurs redécouvrent ainsi pour eux-mêmes que «l acte technique est traversé par la tension du rituel funéraire», le métier est «structuré par ce mouvement adressé au convoi de la famille et des amis endeuillés» 28. Lors de l inhumation «le fossoyeur va chercher à prendre soin de la douleur au travers d un geste calibré, du regard retenu, de la parole économe dans ce convoi où règne le silence ponctué de pleurs, de sanglots, de prières ( )». Avant l inhumation et en dehors de la présence de la famille, le travail du fossoyeur peut déjà prendre soin «de préparer une fosse digne d accueillir la famille» (ibidem). C est ce travail de formalisation qui montre que le geste technique est engagé dans «un mouvement symbolique qu il permet d accomplir» adressé aux endeuillés du convoi (idem, p. 173), en même temps qu il doit trouver une certaine économie corporelle. Mais les critères d économie physique et les critères de respect du rituel ne s accordent pas spontanément, l activité est inévitablement confrontée à ce conflit de critères. On peut alors considérer que le geste technique se forme dans ces «rapports ambivalents» entre l économie du corps individuel et la participation au rituel social. On saisit mieux alors que la portée corporelle des mouvements professionnels et leur portée symbolique sont indissociables. Les analyses des fossoyeurs montrent que leur activité individuelle se trouve confrontée à des contradictions relevant de cette double direction des mouvements. Il est possible qu on approche ici d un dilemme caractéristique de l exercice du métier de fossoyeur. Du dilemme à la conception de formation Les fossoyeurs redécouvrent comment ce dilemme traverse les gestes quotidiens. Mais les membres du comité de pilotage de l étude, responsables hiérarchiques et personnels des 26 Ibid., p Clot, 2008, op. cit. 28 Simonet, op. cit., p

6 services de santé et de prévention ont commencé eux aussi à le prendre en compte, au cours des six réunions qui se sont tenues durant les trois années de l intervention. Les conceptions du rituel funéraire des dirigeants, des concepteurs de situations de travail et de formation sont mises en relation dans le cadre de l intervention avec les dilemmes d activité des fossoyeurs et la fonction des dialogues entre eux pour développer leurs ressources en réponse à ces dilemmes. Un chef de service, par exemple, établit bien la correspondance entre ces analyses et l importance qu il accorde lui-même à l expression «pompe funèbre», dans laquelle la dignité des professionnels des services funéraires doit accompagner les bouleversements affectifs provoqués par la mort d un proche. Mais le voici en contradiction avec le fait que la collectivité locale envisage la mise en place d enterrement Low cost Les fossoyeurs et les responsables institutionnels s engagent dans l idée que la formation pourrait développer les ressources de chacun pour répondre aux conflits vécus, parfois même à son insu, dans l exercice du métier. Le comité de pilotage en vient à soutenir l idée d une expérience de formations à partir de ces analyses de gestes de métier, une formation qui s appuiera sur la formalisation d un certain nombre de controverses portant sur des gestes techniques traversés par des dilemmes. Cette initiative a donné lieu à une série de journées de formation, ce qui n est pas allé sans contradictions avec les conceptions de formation existantes, qui reposent sur des présentations de diapositives et des montages vidéos qui présentent certains dilemmes concrets rencontrés dans la réalisation de gestes de métier. Des fossoyeurs qui ont participé aux analyses animent la formation avec une psychologue qui travaille dans une perspective de clinique de l activité. Un tel référentiel, écrit Simonet, «est alors envisagé comme un support qui révèle ces impensés du métier», dans l objectif d organiser la reprise de ces problèmes non résolus auxquels chacun, novice ou non, est confronté dans l activité concrète de travail» 29. L action visant au départ à réduire la sollicitation spécifique de certaines zones corporelles par l apprentissage de «bons» gestes pour l organisme s est transformée. Revenons alors sur la notion de situation. On notera que dans les textes d ergonomie qui ont largement contribué à attirer l attention sur l activité au travail, la notion de situation est très présente, mais elle apparaît moins comme un concept que comme le moyen de penser l objectif même de l analyse du travail : la situation de travail n est pas seulement «donnée», elle doit aussi, bien souvent, être transformée. «Comprendre le travail pour le transformer» (Guérin, Laville, Daniellou, Duraffourg, Kerguelen, 2007) est le titre de l ouvrage de référence en ergonomie francophone, paru en 1991 et plusieurs fois réédité depuis. Dès les premières lignes de la présentation, les auteurs parlent justement des situations de travail : «Transformer le travail», telle est la finalité première de l intervention ergonomique, indiquent les auteurs qui ajoutent alors qu «il existe de nombreuses situations d aménagement, de transformation ou de conception de systèmes de production où la prédominance des aspects financiers, techniques ou organisationnels ne favorise pas la réflexion sur la place incontournable de l homme dans le système de production» (ibidem). Dans l exemple rapporté ci-dessus, on a montré que l intervention transforme profondément la situation quotidienne de travail, avec la présence des chercheurs, la série des enregistrements, des séquences d analyse des gestes professionnels individuelles et collective, et aussi la série de réunions avec les institutionnels. C est la conception du rituel funéraire des institutionnels qui est mise en relation dans ces cadres d analyse avec les dilemmes d activité des fossoyeurs et la fonction des dialogues pour développer les ressources pour répondre à ces dilemmes et qui favorise une reconsidération des buts et méthodes de formation, en lien avec l idée qu on se fait du travail des fossoyeurs. 29 Simonet, op. cit., p. 176.

7 * * * Bien des questions théoriques et de méthode se révèlent à partir de cette intervention, comme dans les expérimentations réalisées avec des cadres syndicalistes 30 ou avec des moniteurs d auto-école 31, ou encore avec des employés de bureau 32. Mais on veut souligner un point en conclusion, qui se rapporte au problème plus général de la conception de référentiels de certification dans les cadres contemporains. Dans notre période, la conception des référentiels de certification repose, en principe, sur un dialogue entre employeurs, représentants de salariés et organismes certificateurs. Depuis l instauration de la validation des acquis en 2002 et à travers la réforme des systèmes de certification qui à suivi la création Répertoire national de certifications professionnelles 33, se déploie ce que F. Maillard considère comme une «injonction à la professionnalisation» 34 des certifications, une injonction qui rencontre quelques paradoxes. C est ainsi que le président de la Commission nationale de la certification professionnelle déclare à la presse, à l occasion des dix ans de la loi de 2002, que, désormais, «le centre de gravité du diplôme» s est déplacé «du savoir aux compétences en lien avec l activité professionnelle» 35. Mais on sait que ce «déplacement» est loin d être simple à réaliser. Une certification, pour être inscrite au RNCP, doit être élaborée, selon la loi, «après avis d instances consultatives auxquelles les organisations représentatives d employeurs et de salariés sont parties» 36. L avis de ces instances porte notamment sur la conception d un «référentiel d emploi» 37, sur la base duquel les travailleurs pourront solliciter une validation des acquis de leur expérience. La conception d un tel référentiel est donc, en principe, le fruit d un «dialogue» entre des représentants qui doivent se mettre d accord, en principe, au milieu d enjeux multiples et parfois contradictoires. Non seulement les emplois peuvent se trouver dans des contextes d entreprises fort différentes, mais on doit constituer un document de référence sur le plan national au confluent avec des politiques qui veulent élever le niveau de certification en réponse au taux de chômage massif des personnes sorties de formation sans diplôme, avec des contraintes réelles de gestion d importants flux de formation, avec les logiques de concurrences entre organismes de formation L analyse du travail, lorsqu on la sollicite, doit alors apporter des éléments pour «nourrir» ce «dialogue social», avec d autres analyses économiques, sociologiques, démographiques. 30 Tomàs J.-L., Prot B., «Développement de l expérience et développement des concepts : de l activité syndicale à la production d un référentiel d activité», Travail et apprentissages, 6, 2011, p Prot B., «Apprentissage de la conduite et sécurité routière : Un dilemme de référence pour la conception d un référentiel de diplôme d enseignant», Activités, 8(2), 2011, p , En ligne : 32 Prot B., Mezza J., Ouvrier-Bonnaz R., Reille-Baudrin E., Vérillon P., «Les dilemmes d activité», Recherche et formation, 63, 2010, p En ligne : http ://rechercheformation.revue.org/ La CNCP doit veiller «au renouvellement et à l adaptation des diplômes et des titres à l évolution des qualifications et de l organisation du travail». Adossée sur ce principe d adaptation la commission établit et tient à jour le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), un document qui doit être accessible au public désireux de s informer sur les diplômes, les titres professionnels et les certificats de qualification professionnelle qui y seront inscrits. 34 Maillard F., Former, certifier, insérer. Effets et paradoxes de l'injonction à la professionnalisation des diplômes, PUR, Rennes, Georges Asseraf interviewé par Saïma Kadri. Document en ligne sur le site de la CNCP : 36 Art du code de l éducation. 37 Le référentiel requis pour obtenir l inscription d une certification au Répertoire est défini par la CNCP comme «un document descriptif utilisé comme référence, dont le contenu (concepts utilisés, signification des termes, composantes, articulations entre les différents éléments...) est différent selon les cas. Le choix d un référentiel implique donc que ses utilisateurs en partagent le même sens» (site de la CNCP, Glossaire).

8 Dans ces conditions, on cherche à relier le dialogue des concepteurs de référentiels avec les dialogues quotidiens qui animent les collectifs de travail lorsqu ils sont confrontés aux dilemmes caractéristiques de l exercice de leur métier. Les concepts quotidiens ne sont pas considérés en eux-mêmes, pour être transposés dans des référentiels, mais «dans les processus vivants de la pensée» comme l écrivait Vygotski 38. L analyse contribue alors à s affranchir, sinon se libérer des «dominations de la situation concrète» 39, dans un dialogue entre concepteurs et professionnels qui constitue une «zone de développement potentielle» pour les uns et pour les autres, dans un «dialogue social» animé des raisons et des passions qui participent à faire du travail de qualité. 38 Vygotski, 1994/1997, op. cit., p Clot Y., «L affectivité en activité», dans Barbier J-M., Durand M. (s/d) (Sous presse), Encyclopédie de l analyse des activités, PUF, Paris, 2015.

TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES (TMS)

TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES (TMS) Repères Les troubles musculo-squelettiques (TMS) rassemblent un ensemble large de pathologies qui affectent les muscles, les tendons et les nerfs des membres supérieurs et inférieurs au niveau du poignet,

Plus en détail

L3 Psychologie «Ergonomie : travail, innovations et formation» Les enjeux et éléments historiques. Principaux concepts et théories sous-jacentes

L3 Psychologie «Ergonomie : travail, innovations et formation» Les enjeux et éléments historiques. Principaux concepts et théories sous-jacentes 9/25/14 L3 Psychologie «Ergonomie : travail, innovations et formation» Présentation du thème 1 Catherine Delgoulet LATI Thème 1 (C. Delgoulet) Comprendre/transformer le travail Les enjeux et éléments historiques

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL 1 REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d un mandat

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL

EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L éducateur spécialisé, dans le cadre des politiques partenariales de prévention,

Plus en détail

LES BASES DU COACHING SPORTIF

LES BASES DU COACHING SPORTIF LES BASES DU COACHING SPORTIF Module N 1 Motivation, concentration, confiance, communication Module N 2 L apprentissage : «Apprendre à apprendre» LES BASES DU COACHING SPORTIF APPRENTISSAGE PLAISIR PERFORMANCE

Plus en détail

N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique

N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse CONSTRUCTION IDENTITAIRE DES ENSEIGNANTS EN FORMATION INTIALE : ENTRE REPRESENTATIONS PARTAGEES ET ELEMENTS DE DIFFERENCIATION DANS LE RAPPORT AU METIER 1. Problématique L étude

Plus en détail

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF 10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX

Plus en détail

PROTOCOLE POUR L ACCUEIL DES STAGIAIRES D ÉCOLES DE TRAVAIL SOCIAL

PROTOCOLE POUR L ACCUEIL DES STAGIAIRES D ÉCOLES DE TRAVAIL SOCIAL Actualisation 07/2009 PROTOCOLE POUR L ACCUEIL DES STAGIAIRES D ÉCOLES DE TRAVAIL SOCIAL Partie 1 : LE CADRE GENERAL I. OBJECTIFS DE L INSTITUTION DANS LA FORMATION PROFESSIONNELLE Participer à l effort

Plus en détail

Maîtriser le risque de TMS du membre supérieur lies au travail

Maîtriser le risque de TMS du membre supérieur lies au travail Maîtriser le risque de TMS du membre supérieur lies au travail Dr Michel APTEL Laboratoire de Biomécanique et d'ergonomie Centre de recherche de l'inrs Les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) liés au

Plus en détail

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager Formation Management M2S formation Animer son équipe Le management de proximité Manager ses équipes à distance Nouveau manager Coacher ses équipes pour mieux manager Déléguer et Organiser le temps de travail

Plus en détail

Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré

Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré Référence : Circulaire n 2010-037 du 25 février 2010 relative au dispositif d'accueil, d'accompagnement et de formation des enseignants

Plus en détail

Transformez votre relation au monde!

Transformez votre relation au monde! Transformez votre relation au monde! Formations certifiantes PNL QUEST interactive 2013-2014 Qu est-ce que la PNL? La PNL (Programmation Neuro-linguistique) est une discipline développée dans les années

Plus en détail

Planifier avec les expériences clés pour les enfants de 3 à 5 ans

Planifier avec les expériences clés pour les enfants de 3 à 5 ans Planifier avec les expériences clés pour les enfants de 3 à 5 ans Ginette Hébert formatrice en petite enfance AFÉSÉO FORUM 2012 Cette formation s appuie sur mon expérience d accompagnement d éducatrices

Plus en détail

SCIENCES DE L ÉDUCATION

SCIENCES DE L ÉDUCATION UniDistance 1 Centre d Etudes Suisse Romande Formation universitaire SCIENCES DE L ÉDUCATION En collaboration avec L Université de Bourgogne à Dijon Centre de Formation Ouverte et A Distance CFOAD UniDistance

Plus en détail

3-La théorie de Vygotsky Lev S. VYGOTSKY (1896-1934)

3-La théorie de Vygotsky Lev S. VYGOTSKY (1896-1934) 3-La théorie de Vygotsky Lev S. VYGOTSKY (1896-1934) Psychologue russe contemporain de Piaget, a également élaboré une théorie interactionniste de l'apprentissage, sage, mais qui insiste sur tout sur la

Plus en détail

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008 LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES Le 2 décembre 2008 DEROULEMENT DE LA RENCONTRE 1ère partie : les localisations des TMS, les facteurs d'apparition, la prise en charge thérapeutique 2ème partie : les chiffres

Plus en détail

«La gestion des douleurs», l après TMS

«La gestion des douleurs», l après TMS Journée territoriale de la prévention des risques professionnels CDG82 MONTAUBAN (82) «La gestion des douleurs», l après TMS Christiane.Daban Octobre 2012 Kinésithérapie & Prévention -> Ce qui fait la

Plus en détail

Le point de vue de l UNSA

Le point de vue de l UNSA Le point de vue de l UNSA La GPEC, une opportunité pour le dialogue social dans l entreprise La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est devenue objet de négociation dans l entreprise

Plus en détail

Lean management et conditions de travail!

Lean management et conditions de travail! Lean management et conditions de travail! Conférence APIRAF! IUT Lumière 18 février 2014! www.aravis.aract.fr! 18/02/14! N 1! Au delà du seul lean " Quels liens entre «#évolution des organisations#» et

Plus en détail

Le décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V.

Le décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V. Siège social : 9 bis, rue Armand Chabrier 47400 TONNEINS Tél. : 05.53.64.61.57 Fax : 05.53.64.63.12 e-mail : adestonneins@yahoo.fr Site : www.adesformations.fr Antenne de Bazas 7 chemin Larriou 33430 BAZAS

Plus en détail

La simulation : Intérêt pédagogique

La simulation : Intérêt pédagogique La simulation : Intérêt pédagogique Plan de la présentation orale Généralités Définition Différents exemples d interfaces Types d apprentissage Intérêt pédagogique Cycle de Kolb Pratique Réflexive Trace

Plus en détail

UN DISPOSITIF DE FORMATION PARENTALE DANS UN MUSEE

UN DISPOSITIF DE FORMATION PARENTALE DANS UN MUSEE N 31 - AILINCAI Rodica [docteur en sciences de l éducation. Laboratoire Éducation & Apprentissages, Université Paris 5 1 ] UN DISPOSITIF DE FORMATION PARENTALE DANS UN MUSEE 1. Contexte et questions de

Plus en détail

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION DES NOMBRES par Jean-Luc BREGEON professeur formateur à l IUFM d Auvergne LE PROBLÈME DE LA REPRÉSENTATION DES NOMBRES On ne conçoit pas un premier enseignement

Plus en détail

La didactique professionnelle

La didactique professionnelle La didactique professionnelle Un point de vue sur la formation et la professionnalisation PIERRE PASTRÉ Abstract: his text presents a balance-sheet of the works realized in professional didactics since

Plus en détail

Évaluation et recommandations

Évaluation et recommandations ÉVALUATION ET RECOMMANDATIONS 13 Évaluation et recommandations Les personnes souffrant de troubles mentaux s intègrent mal sur le marché du travail. En Belgique, par rapport aux personnes qui ont une bonne

Plus en détail

Comité Départemental de Prévention en Kinésithérapie de la Drôme FORMATIONS KINÉSITHÉRAPEUTES 2013 KINÉ DRÔME PRÉVENTION

Comité Départemental de Prévention en Kinésithérapie de la Drôme FORMATIONS KINÉSITHÉRAPEUTES 2013 KINÉ DRÔME PRÉVENTION Comité Départemental de Prévention en Kinésithérapie de la Drôme FORMATIONS KINÉSITHÉRAPEUTES 2013 KINÉ DRÔME PRÉVENTION 1 1. TABLEAU DES FORMATIONS 2013...3 2. GESTUELLE PRÉVENTIVE ET MANUTENTION DES

Plus en détail

Préparer la formation

Préparer la formation Préparer Profédus propose des exemples variés de contenus d enseignement en éducation à la santé. Les fiches ne sont pas conçues en «prêt à penser» ; elles restent largement enracinées dans le contexte

Plus en détail

La supervision en soins infirmiers

La supervision en soins infirmiers La supervision en soins infirmiers (article en deux parties : version jumelée) La pratique de la supervision en soins infirmiers étant peu courante en France et les écrits la concernant de même, bien que

Plus en détail

Information, confiance et cohésion sociale dans un conflit environnemental lié à un projet de parc éolien au Québec

Information, confiance et cohésion sociale dans un conflit environnemental lié à un projet de parc éolien au Québec Information, confiance et cohésion sociale dans un conflit environnemental lié à un projet de parc éolien au Québec Résumé des résultats et conclusions de la recherche Marie-Ève Maillé, Ph. D. Centre de

Plus en détail

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents :

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents : MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION Le moniteur-éducateur participe à l'action éducative, à l'animation et à l'organisation

Plus en détail

Comprendre les phénomènes biologiques et psychologiques du stress

Comprendre les phénomènes biologiques et psychologiques du stress GÉRER LE STRESS DANS L ENTREPRISE OBJECTIFS PEDAGOGIQUES DUREE : 1 JOUR Comprendre les phénomènes biologiques et psychologiques du stress Identifier la notion de risques psychosociaux au titre de la Loi

Plus en détail

Formation obligatoire d adaptation à l emploi

Formation obligatoire d adaptation à l emploi Cycle de formation Praxis Conforme à l arrêté du 16 juillet 2009 Formation obligatoire d adaptation à l emploi Agent de service mortuaire Madame, Monsieur, Depuis l arrêté du 16 juillet 2009 relatif à

Plus en détail

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

SUPPLEMENT AU DIPLÔME SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique

Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique I Contexte du métier 1. Définition Les professeurs de musique diplômés d'état sont chargés

Plus en détail

Organisation des enseignements au semestre 7

Organisation des enseignements au semestre 7 Organisation des enseignements au semestre 7 UE1 : Pratiques pédagogiques différenciées et adaptées aux besoins éducatifs particuliers (responsable : J. Divry) Transmettre des connaissances et des références

Plus en détail

Danseur / Danseuse. Les métiers du spectacle vivant

Danseur / Danseuse. Les métiers du spectacle vivant Les métiers du spectacle vivant Filière : artistique Domaine : art chorégraphique Appellations voisines : artiste chorégraphique Autres métiers du domaine : chorégraphe, maître de ballet, notateur Danseur

Plus en détail

Formation Logistique Transport

Formation Logistique Transport CONSEIL ET FORMATION POUR LES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES Formation Logistique Transport Qualité Démarches de progrès Développement des compétences Sécurité des personnes Catalogue de Formations 2015

Plus en détail

Manuel de recherche en sciences sociales

Manuel de recherche en sciences sociales Résumé de QUIVY R; VAN CAMPENHOUDT L. 95, "Manuel de recherches en sciences sociales", Dunod Cours de TC5 du DEA GSI de l intergroupe des écoles Centrales 11/2002 Manuel de recherche en sciences sociales

Plus en détail

La réforme : une opportunité pour la fonction formation

La réforme : une opportunité pour la fonction formation Nombreux sont les articles concernant la réforme de la formation professionnelle. Grâce à ses experts qui récoltent l information législative et réglementaire à sa source, Demos fait un tour d horizon

Plus en détail

Démarche de prévention des TMS et outils pour l action

Démarche de prévention des TMS et outils pour l action Démarche de prévention des TMS et outils pour l action Ce document a pour objet de présenter de manière synthétique la démarche de prévention des TMS du membre supérieur avec des outils opérationnels permettant

Plus en détail

Alain d Iribarne. L aménagement des bureaux Un outil de management de la conduite du changement

Alain d Iribarne. L aménagement des bureaux Un outil de management de la conduite du changement Alain d Iribarne L aménagement des bureaux Un outil de management de la conduite du changement Les aménagements des espaces de travail sont souvent utilisés comme des outils du management de la conduite

Plus en détail

COUPLE ET PROBLÈMES SEXUELS

COUPLE ET PROBLÈMES SEXUELS COUPLE ET PROBLÈMES SEXUELS Introduction Christine Reynaert et Pierre Collart ont tous deux activement participé à l ouverture de centres spécialisés dans le traitement de troubles sexuels (voir analyse

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS SOLIDARITÉS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS SOLIDARITÉS MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE SOLIDARITÉS PROFESSIONS SOCIALES Arrêté du 18 mai 2009 relatif au diplôme d Etat d éducateur technique spécialisé

Plus en détail

Le processus de professionnalisation du cadre de santé : Cadre de santé ou Cadre de soins?

Le processus de professionnalisation du cadre de santé : Cadre de santé ou Cadre de soins? Le processus de professionnalisation du cadre de santé : Cadre de santé ou Cadre de soins? Laurent QUENEC HDU Descriptif : Le métier de cadre de santé est en constante évolution : le cadre est aujourd

Plus en détail

Un écrivain dans la classe : pour quoi faire?

Un écrivain dans la classe : pour quoi faire? Un écrivain dans la classe : pour quoi faire? Entretien avec Philippe Meirieu réalisé pour l ARALD - Quel est votre sentiment sur la présence des écrivains dans les classes? Il me semble que ce n est pas

Plus en détail

Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes. En vigueur à compter du 1 er janvier 2014

Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes. En vigueur à compter du 1 er janvier 2014 Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes En vigueur à compter du 1 er janvier 2014 Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes En vigueur à compter du 1 er

Plus en détail

squelettique Importance pressentie des troubles de santé psychologique Sollicitation par les centres d urgence d

squelettique Importance pressentie des troubles de santé psychologique Sollicitation par les centres d urgence d Étude chez les prépos posés s des centres d appels d d urgence : la première phase d une d démarche de prévention des troubles de santé psychologique et musculo-squelettique squelettique Présenté par Louise

Plus en détail

Le ski à l'école. Réalisé par les CPC E.P.S. de Moselle. Février 2008

Le ski à l'école. Réalisé par les CPC E.P.S. de Moselle. Février 2008 Le ski à l'école Réalisé par les CPC E.P.S. de Moselle 1 «Les Activités Physiques de Pleine Nature, par leur possibilité de réinvestissement, constituent un terrain privilégié pour la mise en œuvre de

Plus en détail

Le Développement Social de l'intelligence.

Le Développement Social de l'intelligence. Le Développement Social de l'intelligence. DOISE Willem et MUGNY Gabriel : (1981) Le Développement Social de l'intelligence, InterEditions, Paris. Notes de Lecture. Gérard PIROTTON Merci de citer la signature

Plus en détail

L AFMD et l ISTR brisent le tabou de la religion en entreprises

L AFMD et l ISTR brisent le tabou de la religion en entreprises Communiqué de presse L AFMD et l ISTR brisent le tabou de la religion en entreprises Objectif : Aider les managers à gérer la diversité religieuse au quotidien Alors que la question de l expression religieuse

Plus en détail

ima est un langage universel conçu pour optimiser la communication et les contacts.

ima est un langage universel conçu pour optimiser la communication et les contacts. Audit des Ressources Humaines ATELIER D UNE DEMI-JOURNEE Introduction ima est un langage universel conçu pour optimiser la communication et les contacts. ima signifie Identifier, Modifier, Adapter : les

Plus en détail

ACTEURS DE LA DÉFENSE ET FACTEURS DE SÉCURITÉ

ACTEURS DE LA DÉFENSE ET FACTEURS DE SÉCURITÉ INSTITUT DE MANAGEMENT PUBLIC ET GOUVERNANCE TERRITORIALE 21 RUE GASTON DE SAPORTA 13100 AIX EN PROVENCE DIPLOME UNIVERSITAIRE (DU) ACTEURS DE LA DÉFENSE ET FACTEURS DE SÉCURITÉ OBJECTIFS Faire comprendre

Plus en détail

FORMATION Coach & Team. Promotion CT26 - Lyon

FORMATION Coach & Team. Promotion CT26 - Lyon FORMATION Coach & Team Promotion CT26 - Lyon JBS est une école de coaching animée par des enseignants et des superviseurs de coachs, tous intervenants en entreprise et didacticiens, ayant eu un parcours

Plus en détail

Mise de jeu 2 La certification des formations

Mise de jeu 2 La certification des formations Mise de jeu 2 La certification des formations Une formation certifiante délivre un diplôme reconnu par le RNCP Le plus souvent, les formations certifiantes ou qualifiantes sont celles qui mènent à «un

Plus en détail

Plan de cours. Comportement organisationnel

Plan de cours. Comportement organisationnel ÉCOLE NATIONALE D ADMINISTRATION PUBLIQUE Plan de cours ENP 7106 Comportement organisationnel Hanoi Avril 2011 Joanne Greene, M. Ps. joanne.greene@enap.ca Ce cours permet à l étudiant d approfondir sa

Plus en détail

Bien-être et Performance Collective Des risques psychosociaux au modèle de management et au bien vivre ensemble

Bien-être et Performance Collective Des risques psychosociaux au modèle de management et au bien vivre ensemble Des risques psychosociaux au modèle de management et au bien vivre ensemble Comment concilier «bienêtre» et «performance collective»? Comment aider les opérationnels à assumer leur responsabilité managériale,

Plus en détail

Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle. Musique instrumentale (deuxième partie)

Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle. Musique instrumentale (deuxième partie) Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle Musique instrumentale (deuxième partie) Annexe D Règlement 184/97 Qualifications requises pour enseigner Mai 2005 This document is available

Plus en détail

S'intégrer à l'école maternelle: indicateurs affectifs et linguistiques pour des enfants allophones en classe ordinaire

S'intégrer à l'école maternelle: indicateurs affectifs et linguistiques pour des enfants allophones en classe ordinaire S'intégrer à l'école maternelle: indicateurs affectifs et linguistiques pour des enfants allophones en classe ordinaire Nathalie Gettliffe, Université de Strasbourg Hortense Rengade-Bouchard, Académie

Plus en détail

Performance des organisations Santé au travail

Performance des organisations Santé au travail LA PRÉVENTION DES TMS ET DES ACCIDENTS DE TRAVAIL LIÉS A LA MANUTENTION DE CHARGES Centre de Gestion du Tarn et Garonne Le 4 octobre 2012 Performance des organisations Santé au travail SOMMAIRE Performance

Plus en détail

EXAMEN CRITIQUE D UN DOSSIER TECHNIQUE

EXAMEN CRITIQUE D UN DOSSIER TECHNIQUE EXAMEN CRITIQUE D UN DOSSIER TECHNIQUE (Préparation : 5 heures -- Exposé et Questions : 1 heure) Rapport établi par : P.J. BARRE, E. JEAY, D. MARQUIS, P. RAY, A. THIMJO 1. PRESENTATION DE L EPREUVE 1.1.

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme

Plus en détail

Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe

Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe Un cadre d action commun des partenaires sociaux européens du secteur de l électricité I. Introduction

Plus en détail

ERGONOMIE au bureau lutter contre les TMS

ERGONOMIE au bureau lutter contre les TMS Qu est ce que l ergonomie d un poste de travail? ERGONOMIE au bureau lutter contre les TMS Un poste de travail ergonomique est un poste qui offre un environnement et des équipements permettant de créer

Plus en détail

Le graphisme et l écriture, en lien avec les apprentissages en maternelle

Le graphisme et l écriture, en lien avec les apprentissages en maternelle Le graphisme et l écriture, en lien avec les apprentissages en maternelle Conférence de Marie-Thérèse Zerbato-Poudou : Les apprentissages à l école maternelle 12 novembre 2008, St Etienne de St Geoirs

Plus en détail

Le rétablissement de la pleine citoyenneté par la recherche-action participative

Le rétablissement de la pleine citoyenneté par la recherche-action participative Le rétablissement de la pleine citoyenneté par la recherche-action participative BULLETINS DU PIRAP Volume 1, numéro 11 : Février 2013 Programme d'aide et d'accompagnement social : Le PIRAP comme PAAS-

Plus en détail

L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s

L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s Stéphane Safin Psychologue - Ergonome Lucid Group -

Plus en détail

Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie.

Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie. Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie. Sarah CAILLOT, Psychologue Réseau Breizh IMC- Pôle MPR St-Hélier (Rennes)- Journée Inter-régionale

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

Transmettre un métier? L exemple des masseurs-kinésithérapeutes

Transmettre un métier? L exemple des masseurs-kinésithérapeutes Transmettre un métier? L exemple des masseurs-kinésithérapeutes Stéphane Balas To cite this version: Stéphane Balas. Transmettre un métier? L exemple des masseurs-kinésithérapeutes. Biennale internationale

Plus en détail

L'EPS à l'école primaire aucune modification des programmes

L'EPS à l'école primaire aucune modification des programmes L'EPS à l'école primaire aucune modification des programmes Les 3 objectifs sont poursuivis aussi bien à l'école maternelle, qu'à l école primaire MATERNELLE * Favoriser la construction des actions motrices

Plus en détail

Guide manager pour l entretien professionnel

Guide manager pour l entretien professionnel - 1/14 - Guide manager pour l entretien professionnel Le présent guide a pour objet de faciliter la mise en œuvre de l entretien professionnel et, pour cela, de rappeler pour chacune des étapes les activités

Plus en détail

«L impact de l interculturel sur la négociation» construire des intérêts matériels ou des enjeux quantifiables

«L impact de l interculturel sur la négociation» construire des intérêts matériels ou des enjeux quantifiables Le Centre de Langues et de Traduction de l Université Libanaise vous invite à prendre part au colloque international : «L impact de l interculturel sur la négociation» qui se tiendra dans les locaux du

Plus en détail

La diversité pédagogique au service de l efficience palpatoire des étudiants masseurs-kinésithérapeutes : vers un massage antalgique performant

La diversité pédagogique au service de l efficience palpatoire des étudiants masseurs-kinésithérapeutes : vers un massage antalgique performant La diversité pédagogique au service de l efficience palpatoire des étudiants masseurs-kinésithérapeutes : vers un massage antalgique performant RÉSUMÉ (2942) L objectif de ce travail est de comprendre

Plus en détail

Fiche entreprise : E10

Fiche entreprise : E10 Fiche entreprise : E10 FONCTION ET CARACTÉRISTIQUES / PERSONNE INTERVIEWÉE La personne interviewée est le directeur de la mutuelle de formation 1 dans le secteur des entreprises adaptées dont 95 % gèrent

Plus en détail

Rationalisation de l organisation et troubles musculosquelettiques : le cas du lean manufacturing

Rationalisation de l organisation et troubles musculosquelettiques : le cas du lean manufacturing Rationalisation de l organisation et troubles musculosquelettiques : le cas du lean manufacturing Sébastien Bruère Lab. «Organisation, changement et prévention» Dep. «Homme au travail» Préambule Projet

Plus en détail

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat Objectifs : Être au plus près des entreprises et de leurs salariés en proposant des services et outils adaptés à leurs besoins. 12 fiches «service» synthétiques, répertoriées en 5 grands thèmes : PROFESSIONNALISATION

Plus en détail

Synthèse «Le Plus Grand Produit»

Synthèse «Le Plus Grand Produit» Introduction et Objectifs Synthèse «Le Plus Grand Produit» Le document suivant est extrait d un ensemble de ressources plus vastes construites par un groupe de recherche INRP-IREM-IUFM-LEPS. La problématique

Plus en détail

Prévention des Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) VILLE DE LANDERNEAU

Prévention des Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) VILLE DE LANDERNEAU Prévention des Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) VILLE DE LANDERNEAU SOMMAIRE 1/ Pourquoi cette démarche? 2/ Les TMS 3/ Les caractéristiques de la démarche 4/ Méthodologie :. Principes pris en compte.

Plus en détail

Chargé(e) d Accueil. La filière certifications de l afpols

Chargé(e) d Accueil. La filière certifications de l afpols Chargé(e) d Accueil La filière certifications de l afpols l école L afpols conçoit et met en œuvre depuis plus de 20 ans des cycles de formations qualifiantes pour répondre aux besoins de professionnaliser

Plus en détail

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte La GRH constitue une préoccupation permanente de toute entreprise, de tout dirigeant, qu il s agisse de

Plus en détail

POSTURE PROFESSIONNELLE ENSEIGNANTE EN QUESTION?

POSTURE PROFESSIONNELLE ENSEIGNANTE EN QUESTION? N 372 LAMEUL Geneviève 1 POSTURE PROFESSIONNELLE ENSEIGNANTE EN QUESTION? Le développement croissant de l usage des technologies perturbe l école dans son organisation interne, dans son rapport à la société,

Plus en détail

Introduction : histoire et concept de l économie sociale Lucile Manoury

Introduction : histoire et concept de l économie sociale Lucile Manoury Introduction : histoire et concept de l économie sociale Lucile Manoury Lucile Manoury Chargée d études, Collège coopératif, Aix-en-Provence Bonjour à tous. Je vais vous faire une présentation un peu théorique

Plus en détail

Nos propositions de coaching

Nos propositions de coaching 1 Nos propositions de coaching 1) Nous accompagnons nos clients sur des demandes opérationnelles très concrètes : Faire face à des difficultés personnelles et /ou professionnelles. Pour soi même, pour

Plus en détail

LIVRET DU CANDIDAT LES DEUX OPTIONS FACULTATIVES DANSE AU BACCALAURÉAT

LIVRET DU CANDIDAT LES DEUX OPTIONS FACULTATIVES DANSE AU BACCALAURÉAT LIVRET DU CANDIDAT LES DEUX OPTIONS FACULTATIVES DANSE AU BACCALAURÉAT EPS / DANSE ART / DANSE Elèves du lycée Bréquigny à Rennes, Avril 2014 1 Les deux options facultatives danse au BAC Ce livret a été

Plus en détail

PACA FORMATION Thanatology 5, Place Pôl Lapeyre 13005 MARSEILLE

PACA FORMATION Thanatology 5, Place Pôl Lapeyre 13005 MARSEILLE Le partenaire de votre réussite! CATALOGUE DE FORMATION 2010 Centre de formation spécialisé dans les métiers du funéraire PACA FORMATION Thanatology 5, Place Pôl Lapeyre 13005 MARSEILLE Nouvellement installé

Plus en détail

Une stratégie d enseignement de la pensée critique

Une stratégie d enseignement de la pensée critique Une stratégie d enseignement de la pensée critique Jacques Boisvert Professeur de psychologie Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu La pensée critique fait partie des capacités à développer dans la formation

Plus en détail

www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d ouvrage (USPMO)

www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d ouvrage (USPMO) www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d ouvrage (USPMO) Former des urbanistes Le master Urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d ouvrage (USPMO) s appuie sur

Plus en détail

Ergonomie et Prévention des risques professionnels

Ergonomie et Prévention des risques professionnels Ergonomie et Prévention des risques professionnels Catalogue des formations AVISErgonomique Laurent AVISSE Laurent AVISSE Ergonome Consultant 29, Rue de Montbazon 37 300 JOUE-LES-TOURS Tél : 06 09 44 30

Plus en détail

Gestion Participative Territoriale :

Gestion Participative Territoriale : !!" #!#$ # % #% Touiza Solidarité Evaluation ex post et externe Gestion Participative Territoriale : François Durand Consultant ITG Paris Foued Chehat Expert associé 1 Le cadre de l évaluation Le projet

Plus en détail

Le Focus Group. - Bases de données, personnes ayant déjà participé à des expériences et acceptant de participer à des études ultérieures.

Le Focus Group. - Bases de données, personnes ayant déjà participé à des expériences et acceptant de participer à des études ultérieures. Le Focus Group I. Définition «Le Focus groupe est une discussion de groupe ouverte, organisée dans le but de cerner un sujet ou une série de questions pertinents (Kitzinger, Markova, & Kalampalikis, 2004).

Plus en détail

Or, la prévention des risques psychosociaux relève de l obligation générale de l employeur de protéger la santé physique et mentale des salariés.

Or, la prévention des risques psychosociaux relève de l obligation générale de l employeur de protéger la santé physique et mentale des salariés. Introduction Les symptômes du stress (troubles du sommeil, de l appétit, agressivité, épuisement, troubles de la concentration ), touchent un nombre croissant de salariés en France : un salarié sur 6 déclare

Plus en détail

GUIDE DE CONSOLIDATION D ÉQUIPE POUR LES ÉQUIPES DE SOINS PRIMAIRES DE L ONTARIO

GUIDE DE CONSOLIDATION D ÉQUIPE POUR LES ÉQUIPES DE SOINS PRIMAIRES DE L ONTARIO GUIDE DE CONSOLIDATION D ÉQUIPE POUR LES ÉQUIPES DE SOINS PRIMAIRES DE L ONTARIO Janvier Module 2009 10 : Gérer les conflits Modifié en décembre 2010 Révisé en décembre 2012 Révisé en décembre 2012 1 Objectif

Plus en détail

RECO. Définition des bonnes pratiques de prévention dans les centres d appels téléphoniques R.470

RECO. Définition des bonnes pratiques de prévention dans les centres d appels téléphoniques R.470 RECO DU COMITE TECHNIQUE NATIONAL DES ACTIVITES DE SERVICES 1 Définition des bonnes pratiques de prévention dans les centres d appels téléphoniques Yves Cousson - INRS Pour vous aider à : réduire le bruit

Plus en détail

MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS

MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS Le Master 1 : Management Public Environnemental forme aux spécialités de Master 2 suivantes : - Management de la qualité o Parcours

Plus en détail

Les projets d investissement en PME

Les projets d investissement en PME Le point sur Les projets d investissement en PME Concilier performance économique et conditions de travail L investissement reste un moment clé du développement d une entreprise. C est l occasion de repenser

Plus en détail