better science for better lives* *une science de qualité pour une meilleure qualité de vie
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- Sarah Laurent
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1 better science for better lives* *une science de qualité pour une meilleure qualité de vie
2 La mission La politique générale du CRB-EPLS est d assurer une recherche indépendante de qualité sur des problématiques de santé publique de la Vallée du Fleuve Sénégal. De ce fait, le CRB travaille dans les régions de Saint Louis, Dagana, et Matam. La spécificité essentielle du CRB-EPLS est son orientation volontaire vers les problèmes de santé touchant les enfants. Ainsi, le CRB-EPLS à développé un savoir-faire efficace en recherche clinique pédiatrique qui représente une richesse unique et valorisable. Toutes les études sont réalisées en collaboration avec les autorités médicales régionales, sous le couvert du Ministère de la Santé et de la Protection Sociale. Par sa situation géographique décentralisée et sa présence constante auprès des populations, Le centre de recherche EPLS est un acteur de santé publique collaborant étroitement avec les instances médicales, qu elles soient régionales et nationales. Identité administrative un organisme de recherche sénégalais Le Centre de Recherche Biomédicale EPLS est une organisation non gouvernementale de droit sénégalais, reconnue d utilité publique. Ce statut assure au CRB- EPLS son indépendance et préserve également son but non lucratif. Budget Prévisionnel 2015 Le budget prévisionnel 2014 présenté ci-dessous est un budget de fonctionnement annuel minimal de la structure. Il ne tient compte que d activités de routine, d entretien et de révision de procédures et de techniques. Les activités de recherche sont supportées par les contrats afférents aux projets. Ils sont réalisés soit sous convention de collaboration, soit sous contrat de prestation. Dans le budget indiqué, la ligne salaire (49% du budget total) correspond au personnel (CDD ou CDI) de base incompressible. 49% Salaires 36% Fonctionnement de base % 5% 3% Missions et formations locales Véhicules et groupes - entretien / carburant Equipement, maintenance générale et matériels Budget total:
3 L équipe permanente Notre équipe se compose de: 4 chercheurs scientifiques 3 médecins épidémiologistes 1 Assistant de Recherche Clinique 3 ingénieurs de recherche 1 infirmier 3 techniciens de recherche 1 biostatisticien 3 administratifs 1 gestionnaire 1 secrétaire 3 chauffeurs de brousse 2 agents d entretien Les méthodes de travail EPLS dispose d un système de management structuré, professionnel, efficace, assurant qualité, probité, éthique et transparence. La réalisation des études est effectuée dans le cadre d une démarche qualité reconnue par les autorités nationales, l Inserm et l OMS. Les moyens d intervention Le parc automobile reste une part budgétaire importante nécessaire aux activités de EPLS. L âge des véhicules varie de 4 à 8 ans. L entretien et réparation des véhicules sont assurés par le personnel du Centre. Il est constitué actuellement de : 2 véhicules 4x4 cabine 2 véhicules 4x4 pick-up 2 véhicules 4x4 pick-up aménagés et agréés pour transport d enfants. Outre le transport du personnel, les 4x4 cabine ont la capacité d être aménagés immédiatement au vu de rapatriements d urgence de patients aux hôpitaux de la Vallée du Fleuve ou de Dakar. La sécurisation des données informatiques est assurée par réseau VPN et des sauvegardes automatiques. La gestion comptable et financière est informatisée et répond aux normes comptables internationales SYSCOA. Les équipements spécifiques Les trois bâtiments occupés par EPLS sont équipés de groupes électrogènes garantissant une alimentation électrique constante. De plus, les laboratoires sont alimentés en amont par des panneaux photovoltaïques, procurant une sécurité accrue pour le personnel technique et assurant la chaîne de froid pour produits et échantillons biologiques.
4 Programmes réalisés Bilhvax premier candidat vaccin contre les bilharzioses Les essais cliniques du candidat vaccin Bilhvax contre la bilharziose urinaire (Sh28GST recombinante en présence d Alun) ont débuté au CHRU de Lille, puis en pays endémiques. Suite aux excellents résultats en termes de tolérance, immunogénicité et sécurité obtenus, un protocole associant la chimiothérapie au Praziquantel avec la vaccination a été mis en place. La phase III concernait 250 enfants âgés de 6 à 9 ans présentant une forte infection par Schistosoma haematobium, Cet essai a confirmé la bonne tolérance au vaccin et une réponse immune de qualité. PalFleuve Le programme PalFleuve a pour but d étudier les changements de condition de transmission palustre pour préconiser in fine des mesures de lutte antivectorielle adaptées. Ces études constituent un outil décisionnel pour de nouvelles méthodologies d application de lutte conventionnelle (moustiquaires imprégnées, pulvérisation d insecticides domiciliaires ). Un nouvel outil de veille : le marqueur salivaire de moustique Afin d évaluer l exposition à l échelle de l individu, un marqueur d exposition à la salive d Anophèle, développé par l équipe de F. Remoué de l IRD a été validé dans la zone. C est grâce à la confrontation de la réponse immunitaire à la salive d anophèle et des résultats parasitologiques et immunologiques classiques, que nous avons révélé que la transmission de Plasmodium falciparum pouvait être maintenue durant la saison sèche. Ainsi, la mesure de la réponse à l antigène salivaire pourrait être utilisée comme indicateur de transmission, aider à la détection de réservoirs humains, et à l identification de poches à risque d exposition dans une zone candidate à la préélimination du paludisme. L environnement et la réponse immunitaire des enfants La réponse immunitaire, qu elle soit générée suite au contact avec un agent infectieux ou après l administration d un vaccin, est sujette à des variations qui peuvent être dues à des facteurs environnementaux tels que les infections, la malnutrition, la saison. Nous avons étudié par une approche épidémiologique l influence des variations saisonnières et de la malnutrition sur la réponse immunitaire vis-à-vis de vaccins administrés aux enfants avant l âge d un an dans le cadre du Programme Elargi de Vaccination de l Organisation Mondiale de la Santé (coqueluche, tétanos, diphtérie, tuberculose). Cette étude longitudinale a été menée au Nord du Sénégal, sur une cohorte de 410 enfants âgés de 1 à 9 ans. La séroprévalence à Bordetella pertussis, le principal agent de la coqueluche a révélé la circulation endémique de la bactérie avec l apparition de pics épidémiques. De plus, nos analyses soulignent que la saison de naissance peut influencer l intensité de la réponse immune humorale vis-à-vis de la coqueluche et du tétanos et que cet effet est lié à l état nutritionnel de l enfant. En outre, le retard de croissance semble agir sur la séroconversion vis-à-vis de la coqueluche et diminuer la capacité des cellules immunitaires des enfants à produire de l interféron gamma, en réponse à la toxine tétanique. Les conséquences à plus long terme de la malnutrition sur le maintien et développement des réponses immunes chez ces enfants lorsqu ils demeurent un point important à étudier.
5 Projets et Financements Projet Crevette combattre la bilharziose en éliminant son vecteur Avec les aménagements hydrauliques réalisés dans toute la vallée du fleuve, les bilharzioses touchent aujourd hui jusqu à 90% de la population de la région. L un des moyens efficaces de contrôle de la maladie serait d agir sur sa transmission. En réintroduisant la crevette Machrobrachium vollenhvenii, prédateur naturel du mollusque porteur du parasite, nous visons à limiter la transmission et l intensité de l infection. Les premières expérimentations effectuées dans la région du Lampsar ont été très prometteuses. La mise en place d une expérimentation à large échelle (Phase2) est en cours d élaboration. Ceci va nécessiter la production en quantité de la crevette du fleuve qui sera pris en charge par l Agence Nationale d Aquaculture. TB-LaTAS détecter la tuberculose latente à Tunis, Antananarivo et Saint- Louis Tout en limitant la transmission de la bilharziose, nous comptons impulser l économie locale autour de la pèche de la crevette pour maintenir de façon durable ce nouvel écosystème. L OMS estime que près d un tiers de la population mondiale est actuellement atteinte de tuberculose (TB) latente. En effet, seules 5 à 10% des personnes infectées par l agent de la tuberculose développent une forme active de la maladie. Dans plus de 90 % des cas, l infection asymptomatique dite «latente» serait présente. Cette TB latente reste donc un lourd problème de santé publique. Notre objectif est d obtenir des premières données sur la prévalence de TB latente chez les populations Malgache, Tunisienne et Sénégalaise. Pour cela, nous utiliserons un test appelé HBHA- IGRA développé par l Institut Pasteur de Lille (équipe C. Locht). Cette étude pilote nous permettra d évaluer la spécificité de ce test dans les pays africains, et de prévoir d une part des études à plus large échelle, et d autre part de preparer les futurs essais cliniques des nouveaux candidats vaccins contre la tuberculose. Santinelles enquêter sur les inégalités de santé en milieu urbain africain Comment l organisation de la ville impacte la santé de ses habitants? Comment la structuration des systèmes de soins influence les dynamiques urbaines? Voici quelques questions soulevées par le projet SANTINELLES «SANTé, INEgalités, villes» financé par l Agence Nationale de la Recherche. L objectif est d expliquer les disparités de santé dans les villes moyennes d Afrique de l Ouest. L étude permettra de décrire l environnement urbain et socio-territorial de la santé, la distribution spatiale des facteurs de risque, les profils sanitaires des populations. Ainsi 1000 enfants de moins de 5 ans et 1000 adultes de plus de 40 ans seront inclus dans des enquêtes qui permettront de répondre aux questions sanitaires et de santé urbaine du projet. Schistosomiase Génitale Féminine mettre la lumière sur ce fléau méconnu Les manifestations génitales de la schistosomiase urinaire, bien que connues depuis longtemps n ont suscité que peu d intérêt dans les études en régions endémiques. Aujourd hui, le poids social et sanitaire de ces affections est de plus en plus évident. On considère que 75% des femmes présentant une bilharziose urinaire ont des atteintes genitalses. Les lésions hypertrophiques et ulcératives au niveau du col de l utérus, des trompes et des ovaires favorisent l infertilité, les accidents obstétriques, et facilitent la transmission de diverses infections, dont le VIH. Ainsi, par l initiative du Ministère de la Santé du Sénégal, nous développerons une étude pilote permettant d évaluer la prévalence de ces affections chez les populations de la Région et de rendre compte de la gravité des cas rencontrés.
6 EPLS, une ambition partagée Les locaux actuels du CRB-EPLS Le Centre est constitué de trois bâtiments qui représentent une surface totale effective de 1000 m 2. Le point névralgique de EPLS est les laboratoires de recherche situés à Saint- Louis, dans le quartier de Sor (plan A). Cet ensemble est renforcé sur le terrain par l Antenne d Investigation Clinique de Ndiaye (plan B). En face des laboratoires de Sor, un petit immeuble de trois niveaux abrite l administration et le parc automobile. A Bureaux de recherche Consultations médicales Laboratoires Locaux techniques B Un projet innovant au CHRU de St-Louis EPLS: acteur majeur d une unité d action Les liens entre EPLS et l UGB de Saint- Louis se sont renforcés depuis quelques années par une convention cadre, une convention de terrain, et l invitation adressée à EPLS pour prendre part en tant qu acteur majeur du futur Centre Hospitalier Régional Universitaire prévu sur 17 hectares du campus de l Université. En 2012, une surface constructible de 2 hectares sur le campus du futur CHRU a été concédée par l Université Gaston Berger (UGB) au CRB EPLS pour sa nouvelle localisation. Cette volonté mutuelle d établir un Centre indépendant de Recherche Clinique, est dictée par la nécessité de voir se regrouper les forces vives régionales pour positionner leur recherche en santé à l international. Le CHRU de Lille et l Université Lille 2, outre leur convention particulière avec l UGB, sont aujourd hui partenaires de notre projet. EPLS jouerait ainsi plusieurs rôles au sein de ce nouveau complexe: Centre d Investigation Clinique avec et pour les services du CHRU de Saint-Louis Centre de Recherche Biomédicale dédié aux problématiques régionales de Santé Laboratoire d analyses en biologie moléculaire Centre de formation à la recherche clinique (FIEC, FARC) Emplacement et maquette des locaux futurs du CRB EPLS au sein du CHRU de St-Louis
7 EPLS Centre de Recherche Biomédicale BP226 - Saint-Louis - Sénégal contact@espoir-sante.org better science for better lives* *une science de qualité pour une meilleure qualité de vie
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