Société NORILAK Gwendal. Encadrants : Emmanuel Dieulesaint (Maître de stage) Régis Gautier Nicolas Cimetière

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Société NORILAK Gwendal. Encadrants : Emmanuel Dieulesaint (Maître de stage) Régis Gautier Nicolas Cimetière"

Transcription

1 Société NORILAK Gwendal Encadrants : Emmanuel Dieulesaint (Maître de stage) Régis Gautier Nicolas Cimetière 2015

2 Remerciements E. Dieulesaint R. Gautier N. Cimetière Plan du rapport Contenu INTRODUCTION... 2 I) La règlementation... 2 I).1) Directive de la Commission Européenne... 2 I).2) Normes Afnor... 3 I).2).a) Liste des composés interdits :... 4 I).2).b) Techniques analytiques pour l analyse de la conformité des e-liquides... 5 II) Les vapeurs... 5 II.1) Analyses... 5 II).2) Arômes... 9 II).3) Les dérivés du tabac II).4) Les particules métalliques II).5) Utilisation d une cigarette électronique III) Les effets de la température CONCLUSION

3 INTRODUCTION La cigarette électronique est un dispositif récent capable de générer un aérosol destiné à être inhalé ; cet aérosol est communément appelé «vapeur» et les utilisateurs «vapoteurs». On utilise des liquides spéciaux pour produire cet aérosol, appelés e- liquides, qui existent avec beaucoup d arômes comme tabac ou bonbons. La cigarette électronique se présente comme un moyen de substitution du tabac classique qui serait moins dangereux que la cigarette classique. Cependant ce dispositif est récent et se développe très vite (on parle déjà de «cigarettes électroniques de troisième génération), et il est nécessaire de consolider les connaissances relatives aux dangers potentiels de la cigarette électronique. Une cigarette électronique se compose habituellement des éléments suivants : une batterie qui alimente la résistance, un microprocesseur qui régule la chaleur, un atomiseur qui contient la mèche (en silice ou en coton) imbibée de liquide à vaporiser, une résistance chauffante (fil résistif en inox, en Nichrome ou en Kanthal), un réservoir d e-liquide, un bec d aspiration, et un capteur d aspiration ou un bouton pour déclencher la cigarette. Sur les modèles les plus récents il est également possible de faire varier la puissance de la cigarette en jouant sur le voltage de la batterie. Les e-cigarettes les plus récentes intègre également d autres éléments comme des chronomètre pour mesurer le temps d une inhalation. Les e-cigarettes fonctionnent avec des e-liquides dont les deux principaux composés sont la glycérine végétale ou glycérol et le propylène glycol. Ce sont eux qui permettent la formation d un aérosol. On les retrouves dans des proportions variables dans les e- liquides, les utilisateurs de cigarette électroniques ayant des goûts différents. En effet le glycérol permet d avoir plus de vapeur mais le propylène glycol procure un plus gros «hit» (sensation d irritation légère recherchée par certains vapoteurs). Le reste se compose principalement d arômes et d eau. I) La règlementation En raison de la nouveauté du produit il n existe pas encore de réglementations propres aux cigarettes électroniques à travers le monde. En effet leur gestion dépend actuellement de chaque pays : elles sont interdites au Brésil, vendues comme produits pharmaceutiques en Autriche et comme bien de consommation en France. Pour cette raison la Commission Européenne a rédigé spécifiquement une partie sur les cigarettes électroniques dans sa dernière directive sur les produits du tabac et ses dérivés, afin d'homogénéiser le statut de la cigarette électronique en Europe. Cela a aussi pour but de déterminer quels sont les composés permis et comment les référencer sur un emballage. [1] I).1) Directive de la Commission Européenne Cette directive européenne demande aux commerçants de fournir une liste de tous les ingrédients contenus dans le produit et des émissions résultant de l utilisation de ce produit, par marque et par type, avec leurs quantités. Les données toxicologiques relatives aux ingrédients et aux émissions du produit, y compris lorsqu ils sont chauffés (dans le cas de la présence de produits dûs à la dégradation thermique), sont également 2

4 demandés, notamment leurs effets sur la santé des consommateurs lorsqu ils sont inhalés et, entre autres, de tout effet de dépendance engendré. Concernant le liquide, il ne doit pas contenir de nicotine au-delà de 20 mg/ml. Il faut que seuls des ingrédients de haute pureté soient utilisés pour la fabrication du liquide contenant de la nicotine et que seuls soient utilisés dans le liquide contenant de la nicotine des ingrédients qui, chauffés ou non, ne présentent pas de risques pour la santé humaine (à l exception de la nicotine). De plus les substances autres que les ingrédients annoncés dans le produit doivent uniquement être présentes sous forme de traces dans le liquide contenant de la nicotine, si ces traces sont techniquement inévitables au cours de la fabrication. Pour les emballages, il est demandé que les unités de conditionnement ainsi que tout emballage extérieur des cigarettes électroniques et des flacons de recharge incluent une liste de tous les ingrédients contenus dans le produit par ordre décroissant de leur poids, et une indication de la teneur en nicotine du produit et de la quantité diffusée par dose dans une cigarette électronique, le numéro de lot et une recommandation selon laquelle le produit doit être tenu hors de portée des enfants. I).2) Normes Afnor On a pu constater en France la création de normes AFNOR pour satisfaire la directive 2014/40/UE. [2] A ce jour deux normes sont parues : une concerne les appareils et l autre les e-liquides utilisés dans les cigarettes électroniques. Une troisième norme sur leurs émissions (aérosols) est en préparation. XP D Cigarettes électroniques et e-liquides - Partie 1 : exigences et méthodes d essai relatives aux cigarettes électroniques Cette norme précises les réglementations à respecter pour la confection d une cigarette électronique et donne des précisions sur les matériaux à utiliser. L embout buccal et le réservoir de la cigarette électronique ne doivent pas libérer de produits toxiques ou allergisants. Si l embout buccal ou le réservoir sont composés des matériaux suivants : -polychlorure de vinyle (PCV), -polystyrène (PS), -acrylonitrile-butadiène-styrène (ABS), -polycarbonate (PC), -polyoxyméthylène (POM), -styrène-acrylonitrile (SAN), Des tests de migration spécifiques à chacun de ces polymères doivent être réalisés. Ceux-ci doivent être réalisés selon les référentiels techniques disponibles. Par exemple, pour les polycarbonates, le producteur doit vérifier que la teneur en bisphénol A est inférieure au seuil de détection (environ 0.2 ng/ml). Les matériaux constitutifs de la cigarette électronique ne doivent pas contenir de plomb au-delà de 0,1 % en masse/masse pour les parties qui peuvent être en contact avec le e- liquide. XP D Cigarettes électroniques et e-liquides - Partie 2 : exigences et méthodes d'essai relatives aux e-liquides 3

5 Cette deuxième norme sur les cigarettes électroniques indique les composés à proscrire des e-liquides et les tests à réaliser. I).2).a) Liste des composés interdits : - Substances classées CMR (cancérogène, mutagène, ou reprotoxique) ou STOT (toxicité spécifique pour un organe cible) - Huiles végétales et minérales - Sucres et édulcorants o Les sucres suivants : glucose, fructose, lactose, maltose, saccharose et les édulcorants suivants : acésulfame de potassium, aspartame, saccharinate de sodium, stevia, ne doivent pas être utilisés comme ingrédient lors de la fabrication d un e-liquide. - Substances destinées aux compléments alimentaires - Substances médicamenteuses, psychotropes, anabolisantes et stupéfiants - Libérateurs de formaldéhyde o Quaternium 15 ; Imidazolidinyl Urea ; Diazolidinyl Urea ; 2-Bromo-2- Nitropropane-1,3-Diol ou 2-Bromo-2-nitro-1,3-propanediol ; DMDM Hydantoine ou Diméthyloldiméthyl hydantoine; (Benzyloxy)méthanol ou Phénylméthoxyméthanol ; 2-Chloro-N-(hydroxyméthyl)acétamide; Hexahydro-1,3,5-tris(hydroxyéthyl)-s-triazine ; Sodium hydroxyméthyl glycinate. - Autres conservateurs o Triclosan; Phénoxyéthanol; parabènes à chaine longue : Isopropylparabène et ses sels, Isobutylparabène, Phénylparabène, Benzylparabène et Pentylparabène; Isothiazolinone. - Substances radioactives - Autre ingrédient o Éthylène glycol. - Composés indésirables o Un e-liquide ne doit pas contenir de diacétyle, de formaldéhyde (irritant à partir de 0.1 mg/kg d air et cancérogène), d acroléine et d acétaldéhyde au-delà des concentrations inévitables d impuretés. Lors de la mise en flacon, les concentrations maximales mesurées doivent être celles indiquées dans le Tableau 1. Tableau 1 - Concentrations maximales admises en composés indésirables dans un e-liquide Composé Limite Diacétyle 22 mg/l Formaldéhyde 22 mg/l aldéhydes Acroléïne 22 mg/l Acétaldéhyde 200 mg/l - Métaux lourds o Un e-liquide ne doit pas contenir de métaux lourds à l état de trace au-delà des concentrations limites mentionnées dans le Tableau 2 considérées comme des traces techniquement inévitables. 4

6 Tableau 2 - Concentrations maximales en métaux lourds dans un e-liquide Elément Plomb (Pb) Arsenic (As) Cadmium (Cd) Mercure (Hg) Antimoine (Sb) Limite 10 mg/l 3 mg/l 1 mg/l 1 mg/l 5 mg/l I).2).b) Techniques analytiques pour l analyse de la conformité des e- liquides La détermination de la concentration de nicotine dans un e-liquide peut être réalisée par différentes méthodes. Les méthodes suivantes sont données à titre d exemple : -La chromatographie gazeuse avec détecteur à ionisation de flamme (GC-FID) ; -La chromatographie gazeuse avec détection spectrométrie de masse (GC-MS) ; -La chromatographie liquide avec détection ultraviolette (HPLC-UV). La norme présente aussi des tests de dosage dans les e-liquides du : -Formaldéhyde par HPLC-UV avec de la DNPH -Diacétyle par GC-MS PR XP D Cigarettes électroniques et e-liquides - Partie 3 : émissions Cette norme en projet à ce jour visera à instaurer la liste des tests à réaliser sur les aérosols de cigarettes électroniques et les constituants autorisés. II) Les vapeurs La principale critique adressée aux cigarettes électroniques porte sur la possible nocivité de l aérosol qui en est émit car il n est actuellement pas contrôlé. On cherche ainsi à déterminer les composés présents et la quantité de produits nocifs. Pour cela on étudie à la fois la composition du liquide, le comportement des composés en fonction de la température et l aérosol directement. II.1) Analyses Actuellement pour étudier les aérosols de cigarettes électroniques la méthode privilégiée est la HPLC-MS (Chromatographie en phase liquide à haute pressionspectrométrie de masse) avec de la DNPH pour détecter les aldéhydes et cétones, tandis que pour étudier directement les e-liquides on effectue des GC-MS. (Chromatographie en phase gazeuse-spectrométrie de masse) (voir annexes II-a et II-b) 5

7 Pour l'échantillonnage il est possible d'utiliser une "smoking machine" (machine à fumer, annexe II-c) car certaines (comme le Palaczbot) le prévoient automatiquement. On compare ensuite les résultats avec des échantillons d'air de la pièce. Une alternative consiste à utiliser des systèmes de pompe pour capter l aérosol. [3] Les e-liquides contiennent surtout des humectants (qui permettent la formation de l aérosol) tels que le propylène glycol et la glycérine végétale (ou glycérol), de la nicotine, des arômes et un mélange eau/alcool pour fluidifier le liquide. Cependant il a parfois été détecté des traces de composés comme du formaldéhyde dans les liquides, et c est un composé toxique que l on pourrait retrouver dans l aérosol. [4] En effet les carbonyles qui ont été détectés dans les aérosols de cigarettes électroniques, se seraient formés à cause de la dégradation thermique du glycérol et du propylène glycol à l intérieur de la cigarette (Fig.1). [5] Ce sont des composés que l on peut trouver dans la cigarette classique et qui sont nocifs à forte dose. Analyse des liquides de cigarettes électroniques utilisés dans l'étude. [4] Analyse Quantité Nicotine Propylène glycol Glycérol Diéthylène glycol Aldéhydes (total) Acétaldéhyde Crotonaldéhyde Formaldéhyde Diacétyl Nitroamines spécifiques au tabac (total) NNN NNK Métaux lourds (total) Arsenic Chrome Plomb Nickel ph 8,55 17,7 mg/ml 389 mg/ml 751 mg/ml ND 18,17 µg/ml 8,51 µg/ml 6,33 µg/ml 3,33 µg/ml ND 2,08 ng/ml ND 2,08 ng/ml 35 ng/ml 35 ng/ml Eau 4,30% ND : non détecté; NNN : N'-nitrosonornicotine; NNK : 4-(méthylnitroamino)-1-(3-pyridyl)-1-butanone ND ND ND 6

8 Figure.1 Dégradation thermique des agents humectants en composés carbonylés par oxydation Une autre étude a tenté de déterminer la quantité de carbonyles présents en fonction de la puissance de la cigarette électronique en jouant sur la résistance et le voltage utilisés, et ce avec deux atomiseurs différents (Le premier possède 2 mèches le second seulement 1). [6] 7

9 Ainsi des taux anormalement élevés d aldéhydes seraient dus à l utilisation de la cigarette électronique en «dry puff», c est-à-dire en chauffant trop fort la résistance de la cigarette électronique, brûlant ainsi une partie du liquide et entraînant la formation de produits comme l acroléine ou le formaldéhyde. Cependant il est à noter que cela induit un gout prononcé de brulé, ce qui doit inciter le vapoteur à stopper. Ainsi la production de composés carbonylés nocifs s effectue dans des conditions qui sont normalement évitées par les utilisateurs de cigarettes électroniques. [6] On remarque aussi des taux de carbonyles beaucoup plus faibles pour le premier atomiseur qui possède deux mèches par rapport au second atomiseur qui lui n en a qu une. Ainsi on remarque clairement que les quantités libérées de certains composés, comme les carbonyles, dépend du dispositif. 8

10 II).2) Arômes Un effet encore mal maîtrisé aujourd hui est celui des arômes utilisés dans les e-liquides, pour commencer voilà une liste des composés détectés pour quelques arômes d eliquides : Il existe énormément de composés utilisés dans la fabrication d arômes pour les liquides de cigarettes électroniques. Ces arômes sont à la base des arômes destinés à un usage alimentaire et sont donc ingérés et non inhalés. On ignore encore aujourd hui leur effet par inhalation et leur comportement à hautes températures par faute d études sur le sujet, l utilisation des cigarettes électroniques étant encore récente. [7] On recensait en 2014 au moins 8000 parfums de e-liquides différents. Du diacétyle et de l acétyle propionyl ont été détecté en grande quantité dans des e- liquides parfumés aux bonbons, avec beaucoup d entre eux exposant les utilisateurs à des doses plus élevées que le seuil recommandé. Ils représentent donc un risque sur lequel devraient se pencher les producteurs de liquide pour cigarette électronique. [8] [7] 9

11 L apparition de normes plus définies et un contrôle du marché devraient permettre des résultats plus stables, permettant une meilleure connaissance du produit. II).3) Les dérivés du tabac Concernant les e-liquides dérivés du tabac naturel, on trouve généralement au plus autant de TSNA (Nitrosamines Spécifiques au Tabac (N'-nitrosonornicotine et NNK : 4- (méthylnitroamino)-1-(3-pyridyl)-1-butanone)) dans la cigarette électronique que dans les autres produits destines à réduire la consommation de tabac (qui eux-mêmes en contiennent moins que la cigarette traditionnelle). [9] Bien que ces e-liquides contiennent moins de substances toxiques que le tabac ils ont parfois des teneurs en nicotines qui ne sont pas exactes (on retrouve la valeur annoncée ± 20%, voir annexe I). Il est aussi arrivé que la nicotine soit détectée dans des liquides dit «sans nicotine». Aussi, on remarque que les liquides issus d extraits naturels de tabac (NET) contiennent souvent plus de toxines que les autres, c'est-à-dire avec plus de composées en commun avec la cigarette classique. [10] II).4) Les particules métalliques Il a été confirmé la présence de particules métalliques dans les aérosols de cigarettes électroniques, mais à des concentrations variables selon les marques. Bien qu elle soit inférieure au seuil de tolérance il serait possible de réduire cette exposition superflue en modifiant le métal ou l alliage qui compose l atomiseur (inox, Nichrome ou Kanthal). [11] Il faut également éviter de faire surchauffer l atomiseur pour le nettoyer, en effet cela à tendance à user la partie métallique et donc à favoriser la libération de particules métallique dans la vapeur. Mais même dans le cas hypothétique où le consommateur absorberait tout l aérosol, ce qui n est pas le cas car l on observe toujours un aérosol visiblement expiré par le vapoteur, il s exposerait en moyenne à des doses de métaux inférieures aux doses journalières autorisées. [4] II).5) Utilisation d une cigarette électronique Les études ont montré qu une cigarette électrique et une cigarette classique ne s utilisaient pas de la même manière, notamment sur le nombre et l intensité des bouffées prises. Il faut faire attention car certaines études se fondent donc parfois sur des hypothèses éloignées de la réalité pour le volume d une bouffée ou le temps de prise entre deux bouffées. Cela induit des erreurs dans l expérience, avec par exemple la surchauffe de l atomiseur et par conséquent la formation possible de nouveaux composés par dégradation thermique à des températures trop élevées. [12] La transition entre cigarette classique et cigarette électronique demande un temps d'adaptation. En effet les bouffées de cigarette électroniques prises par des vapoteurs expérimentés sont plus longues car celle-ci libère de la nicotine plus lentement que la cigarette classique (Fig. 2). La durée et les fréquences des bouffées influant sur le chauffage de la résistance des cigarettes électroniques c'est un paramètre important à prendre en compte dans les études. [4] 10

12 Figure 2 : Nombre et durée moyenne de bouffées prise sur une cigarette électronique par des vapoteurs confirmés et des fumeurs classiques.[3] L'analyse d'aérosols de cigarettes électroniques par transmission spectrale a permis de déterminer le diamètre des goutelettes contenues dedans. Celui-ci se situerai donc en moyenne entre 250 et 450 nm. [3] Les gouttelettes dans le courant primaire de l e-cigarette sont plus grosses que les particules dans les cigarettes classiques : elles devraient donc se déposer un peu plus dans les voies bronchiques mais, en revanche, une partie non négligeable de cet aérosol est sans doute transformée en forme gazeuse avant même d'être exhalée. Cela expliquerait l'effet immédiat constaté sur la fonction respiratoire (avec le «hit»). [13] Donc la cigarette électronique peut contenir dans son aérosol des aldéhydes comme de l acétaldéhyde, du crotonaldéhyde ou du formaldéhyde, ainsi que des métaux lourds et des composés organiques volatiles (1,2-propanediol, arômes, nicotine). Toutefois cela reste dans des proportions acceptables d après les normes AFNOR parues à ce jour concernant les cigarettes électroniques. L aérosol expiré contient des particules plus fines car elles se sont partiellement évaporées dans le poumon. [14] III) Les effets de la température On ne connaît pas actuellement précisément la température à laquelle un e-liquide est chauffé, car il n est pas facile de mesurer la température à l intérieur d une cigarette électronique dans des conditions normales d utilisation. On utilise actuellement pour les tests des caméras thermiques ou des sondes placées directement à l intérieur de la cigarette électronique. Cependant il est clair que plus l atomiseur est activé longtemps, plus la température est élevée, la température d ébullition du propylène glycol étant de 188 C et celle du 11

13 glycérol de 290 C on estime que la température pourrait monter jusqu'à 200 C au niveau de l atomiseur. Le fait qu il y ait plusieurs composés avec des températures différentes dans les liquides pourrait causer des irrégularités dans la concentration du liquide et favoriser le réchauffement de certaines zones. Cela pourrait induire la formation de composés tels que l acroléine (à 282 C), et expliquerai le gout de brûlé ressenti par les vapoteurs lors d un «dry puff». [15] Les zones de l électrode qui montent à des températures supérieures à 200 C correspondent très probablement à des zones où il n y a plus de e liquide (Fig. 3). Figure 3 Température au niveau de la résistance (2.3 ohm, batterie à 3.7V) en fonction du temps. [15] Puis, l imbibition de la mèche joue également un rôle car une mèche qui n est pas complètement imbibée remontera plus vite à une température élevée, d où l intérêt de marquer une pause assez longue entre deux bouffées de cigarette électronique (Fig. 4). [15] 12

14 Figure 4 : Température de l atomiseur en fonction du temps et du nombre d appuis (30 secondes de pause entre chaque appui). [15] Un modèle qui chauffe de façon excessive peut conduire à des niveaux plus élevés de substances telles que l acroléine et le formaldéhyde par rapport à un modèle délivrant une puissance raisonnable. [9] Des problèmes peuvent également découler de la détection de produits chimiques dans les arômes. De telles substances, bien qu approuvées pour une utilisation dans l industrie alimentaire ont des effets largement inconnus lorsqu ils sont chauffés et inhalés. [9] Quelques études (REF) sur le sujet annonce qu ils pourraient être toxiques pour des cellules du poumon sans toutefois détailler l action supposée toxique des arômes, mais même avec cela la cigarette électronique resterait significativement moins nocive que la cigarette classique (ref). D autres expériences ont montré l importance de prendre en compte le flux d air provoqué par l inhalation lors des études thermiques sur la cigarette électronique. En effet la présence de ce flux pourrait réduire de 50 C la température au niveau de l atomiseur (qui serait du coup aux alentours de 150 C). De plus, le type de e-liquide utilisé est également primordial pour la température d ébullition. En raison de la différence de la température d ébullition entre du propylène glycol et du glycérol purs, un e-liquide composé en majorité de glycérol se volatilisera à des températures plus élevées qu un autre contenant en majorité du propylène glycol. [16] CONCLUSION Le marché des cigarettes électroniques est en plein essor et de nouveaux produits apparaissent régulièrement et redéfinissent à chaque fois le concept de cigarette électronique. En conséquence, les études sur le sujet prenant du temps, on peut considérer qu une partie de celle-ci sont déjà obsolètes (notamment les études réalisées avec des e-cigarettes de première génération, les premières commercialisées) tant le dispositif se développe vite alors que l on manque déjà d informations (comportement des arômes à haute température, toxicité de l aérosol, etc.). Néanmoins les fabricants ont commencé récemment à harmoniser les pièces de cigarettes électroniques entre elles (on peut ainsi en assembler une avec des pièces de marques différentes des normes). De plus il y a eu en Europe l apparition de normes pour structurer la fabrication et la vente de cigarettes électroniques (comme une limitation de la puissance du dispositif). De ce fait il devrait être plus simple à l avenir de mieux contrôler les risques potentiels liés aux cigarettes électroniques. Actuellement, le principal objectif est de réduire puis d éliminer la présence de molécules potentiellement toxiques pour l utilisateur comme le formaldéhyde et l acroléine, ce qui pourrai se faire par un meilleur contrôle de la puissance des cigarettes électroniques et donc de la température au niveau de la résistance pour éviter le phénomène de dégradation thermique. 13

15 BIBLIOGRAPHIE [1] Commission Européenne Directive 2014/40/UE 2014 Article 20 [2] Normes Afnor : XP D , XP D et PR XP D [3] T. Cheng, Tob Control 2014, 23, 11 [4] K. Farsalinos, A. Spyrou, C. Stefopoulos, K. Tsimopoulou, P. Kourkoveli, D. Tsiapras, S. Kyrzopoulos, K. Poulas, V. Voudris, Sci. Rep. 2015, 5, [5] K. Bekki, S. Uchiyama, K. Ohta, Y. Inaba, H. Nakagome, N. Kunigita, Int. J. Environ Res. Public Health 2014, 11, [6] K. Farsalinos, V. Voudris, K. Poulas, Addiction 2015, 110, [7] O. Geiss, I. Bianchi, F. Barahona, J. Barrero-Moreno, Int. J. Hyg. Envir. Heal , [8] K. Farsalinos, K. Kistler, G. Gillman, V. Voudris, Oxford Journals 2014, 17, [9] K. Farsalinos, R. Polosa, Ther. Adv. Drug Saf. 2014, 5, 67 [10] K. Farsalinos, G. Gillman, M. Melvin, A. Paolantonio, W. Gardow, K. Humphries, S. Brown, K. Poulas, V. Voudris, Int. J. Environ. Res. Public Health 2015, 12, [11] K. Farsalinos, V. Voudris, K. Poulas, Int. J. Environ. Res. Public Health 2015, 12, [12] R. Behar, M. Hua, P. Talbot, PLoS One 2015, 10, e [13] J.-F. Bertholon, M.H. Becquemin, M. Roy, F. Roy, D. Ledur, I. Annesi Maesano, B. Dautzenberg, Rev. Mal. Resp. 2013, 30, [14] T. Schripp, D. Markewitz, E. Uhde, T. Salthammer, Indoor Air 2013, 23, 25 [15] (24/07/2015) [16] (24/07/2015) 14

Smoke Without Fire. De la réduction des risques à l amélioration des chances Anne-Cécile RAHIS, Jérôme GILLIARD

Smoke Without Fire. De la réduction des risques à l amélioration des chances Anne-Cécile RAHIS, Jérôme GILLIARD Smoke Without Fire De la réduction des risques à l amélioration des chances Anne-Cécile RAHIS, Jérôme GILLIARD 10/07/2013 CIGARETTE ELECTRONIQUE L OUTIL CARACTÉRISTIQUES DIFFÉRENTS MODÈLES LES ENJEUX ET

Plus en détail

La cigarette électronique permet-elle de sortir la société du tabac?

La cigarette électronique permet-elle de sortir la société du tabac? La cigarette électronique permet-elle de sortir la société du tabac? Dubois G, Goullé JP, Costentin J Au nom de la Commission VI (Addictions) Académie Nationale de Médecine Introduction Le tabac tue un

Plus en détail

L addictologue et la cigarette électronique

L addictologue et la cigarette électronique L addictologue et la cigarette électronique Dr Anne BORGNE Groupe HUPSSD RESPADD THS 2013 Biarritz UN PRODUIT Fonctionnement du «vapoteur personnel» Evolution des matériels Les e-liquides Liquide vaporisé

Plus en détail

SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l entreprise

SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l entreprise SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l entreprise Identificateur de produit Nom commercial Utilisations identifiées pertinentes de la substance ou du mélange et utilisations

Plus en détail

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Les produits d usage domestique comprennent les produits de nettoyage (p. ex., les nettoie-vitres et les produits de nettoyage

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ conformément au Règlement (CE) nº1907/2006 REACH Nom : KR-G KR-G

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ conformément au Règlement (CE) nº1907/2006 REACH Nom : KR-G KR-G KR-G Page 1 de 5 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/PRÉPARATION ET DE LA SOCIÉTÉ/ENTREPRISE 1.1 Identificateur de produit : Nom du produit : KR-G 1.2 Utilisations identifiées pertinentes de la substance

Plus en détail

1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/PRÉPARATION ET DE LA SOCIÉTÉ/ENTREPRISE

1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/PRÉPARATION ET DE LA SOCIÉTÉ/ENTREPRISE 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/PRÉPARATION ET DE LA SOCIÉTÉ/ENTREPRISE Nom commercial Fournisseur Service des renseignements Renseignements en cas d'urgence Andermatt Biocontrol AG Stahlermatten 6,

Plus en détail

CODEX ŒNOLOGIQUE INTERNATIONAL. SUCRE DE RAISIN (MOUTS DE RAISIN CONCENTRES RECTIFIES) (Oeno 47/2000, Oeno 419A-2011, Oeno 419B-2012)

CODEX ŒNOLOGIQUE INTERNATIONAL. SUCRE DE RAISIN (MOUTS DE RAISIN CONCENTRES RECTIFIES) (Oeno 47/2000, Oeno 419A-2011, Oeno 419B-2012) SUCRE DE RAISIN (MOUTS DE RAISIN CONCENTRES RECTIFIES) (Oeno 47/2000, Oeno 419A-2011, Oeno 419B-2012) 1. OBJET, ORIGINE ET DOMAINE D APPLICATION Le sucre de raisin est obtenu exclusivement à partir du

Plus en détail

RAPPORT La cigarette électronique permet-elle de sortir la société du tabac? Is the e-cigarette a way away from tobacco in the society?

RAPPORT La cigarette électronique permet-elle de sortir la société du tabac? Is the e-cigarette a way away from tobacco in the society? ACADÉMIE NATIONALE DE MÉDECINE 16, rue Bonaparte - 75272 PARIS CEDEX 06 Tél. : 01 42 34 57 86 RAPPORT La cigarette électronique permet-elle de sortir la société du tabac? Is the e-cigarette a way away

Plus en détail

Contact cutané. Contact avec les yeux. Inhalation. Ingestion.

Contact cutané. Contact avec les yeux. Inhalation. Ingestion. FICHE SIGNALÉTIQUE 995-01 Canutec 1-613-996-6666 (24 heures) 1. PRODUIT CHIMIQUE ET FOURNISSEUR Identification du produit : 995-01 Nom du produit : Graisse montage pneu Famille chimique : Mélange Fournisseur/Fabricant

Plus en détail

Exemples de clauses et outils

Exemples de clauses et outils Exemples de clauses et outils Des critères au cahier des charges Léa CHAMPON Chargée de mission écoconso Choix d un matériau de finition Essai de classement des priorités Caractéristiques techniques du

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la

Plus en détail

www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E

www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E Solutions pour l analyse de l eau en ligne AnaSense Analyseur en ligne d AGV, des bicarbonates

Plus en détail

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir?

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Renseignements sur la fumée secondaire et tertiaire Qu est-ce que la fumée secondaire? La fumée secondaire est une combinaison de fumée

Plus en détail

HUMI-BLOCK - TOUPRET

HUMI-BLOCK - TOUPRET FICHE DE DONNEES DE SECURITE Révision antérieure : (Selon l annexe II du Règlement REACH de l UE 1907/2006) Mise à jour : 19 janvier 2010 Version : 1 HUMI-BLOCK - TOUPRET 1-IDENTIFICATION DU PRODUIT ET

Plus en détail

Noza Distribution - 8 rue Jean Moulin 62000 Dainville www.nozadis.com

Noza Distribution - 8 rue Jean Moulin 62000 Dainville www.nozadis.com kyf box modéle classique [ CIEL-0001 ] Le pack comprend : - Une batterie lithium. - Une prise USB - Un adaptateur - Une recharge tabac blond sans nicotine. - Une notice d utilisation en français. - Livré

Plus en détail

Everything stays different

Everything stays different Everything stays different Manuel Français Manuel Contenu 1. Avant utilisation................ 3 2. Champ d application......... 3 3. Produits livrés.................. 4 4. Spécifications.................

Plus en détail

FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE

FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS ISO/IEC 17025 Chapitre 5 : EXIGENCES TECHNIQUES QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE Nicole GRABY PA/PH/OMCL (07)

Plus en détail

LES CIGARETTES LÉGÈRES SONT-ELLES MOINS NOCIVES?

LES CIGARETTES LÉGÈRES SONT-ELLES MOINS NOCIVES? LS IGATTS LÉGÈS SONT-LLS MOINS NOIVS? Journaliste : M. D. Duterte VM productions, 1999 Durée : 01 min 9 s Ainsi donc, les fumeurs qui se donnaient bonne conscience en fumant des cigarettes légères ont

Plus en détail

EVALUATION DU RISQUE CHIMIQUE

EVALUATION DU RISQUE CHIMIQUE EVALUATION DU RISQUE CHIMIQUE Cette évaluation doit être systématique, quelle que soit l activité de l entreprise, même s il n y a pas d exposition a priori du fait des activités de travail. L'objectif

Plus en détail

PH Moins 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/DU MÉLANGE ET DE LA SOCIÉTÉ/ENTREPRISE. Postbus 12 5373 ZG Herpen Pays-Bas +31 (0) 486 416 959

PH Moins 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/DU MÉLANGE ET DE LA SOCIÉTÉ/ENTREPRISE. Postbus 12 5373 ZG Herpen Pays-Bas +31 (0) 486 416 959 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/DU MÉLANGE ET DE LA SOCIÉTÉ/ENTREPRISE Nom de product Acide phosphorique 59% Article no. Substance/préperation substance L utilisation de la substance ajustement du ph

Plus en détail

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants Date d impression : 23/08/02 Valable à partir du : 08.08.01 Page: 1/7 1. Identification de la substance ou préparation et de la Société Données relatives au produit : Nom commercial : KNAUF ZADUR Mortier

Plus en détail

Liquides oraux : et suspensions. Préparations liquides pour usage oral. Solutions

Liquides oraux : et suspensions. Préparations liquides pour usage oral. Solutions Préparations pharmaceutique Cours de en 2ème petites Année quantités de Master en Pharmacie Liquides oraux : solutions, Préparation sirops pharmaceutique et suspensions en petites quantités Section des

Plus en détail

Aspartame ou stévia: le duel

Aspartame ou stévia: le duel Nutri sciences Aspartame ou stévia: le duel L aspartame fait peur, le stévia rassure. L un sort des laboratoires et a une connotation artificielle, l autre est issu des champs de Stevia et cultive une

Plus en détail

4. Conditionnement et conservation de l échantillon

4. Conditionnement et conservation de l échantillon 1. Objet S-II-3V1 DOSAGE DU MERCURE DANS LES EXTRAITS D EAU RÉGALE Description du dosage du mercure par spectrométrie d absorption atomique de vapeur froide ou par spectrométrie de fluorescence atomique

Plus en détail

EN AMONT DE LA DÉLÉGATION ACCUEIL ET FORMATION GÉNÉRALE À LA SÉCURITÉ FORMATION AU POSTE DE TRAVAIL

EN AMONT DE LA DÉLÉGATION ACCUEIL ET FORMATION GÉNÉRALE À LA SÉCURITÉ FORMATION AU POSTE DE TRAVAIL EN AMONT DE LA DÉLÉGATION Elaborer un livret d'accueil Etablir la liste des postes à risques particuliers (annexe 1) Prendre en compte la liste des travaux interdits aux intérimaires (annexe 2) Désigner

Plus en détail

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6 Acides et bases Acides et bases Page 1 sur 6 Introduction Sont réputés acides et bases au sens des règles de sécurité en vigueur en Suisse, les solides ou liquides qui ont une réaction acide ou alcaline

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SECURITÉ Demand CS

FICHE DE DONNÉES DE SECURITÉ Demand CS 01. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIÉTÉ Nom commercial Code produit Usage envisagé LAMB97201 A UTILISER COMME INSECTICIDE UNIQUEMENT Le produit doit être utilisé conformément à l'étiquette Apparence

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

Exposition de la Population aux Polluants atmosphériques en Europe Projet PEOPLE à Bruxelles

Exposition de la Population aux Polluants atmosphériques en Europe Projet PEOPLE à Bruxelles Exposition de la Population aux Polluants atmosphériques en Europe Projet PEOPLE à Bruxelles Description du projet Parmi les activités liées à la santé qui sont menées à l Unité d Emissions et de Santé

Plus en détail

Pourtant, la preuve est faite, de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé.

Pourtant, la preuve est faite, de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé. Si plus des trois quarts des personnes se disent gênées par la fumée des autres, les risques liés au tabagisme passif restent largement sous-estimés : les non-fumeurs sont seulement 15 % à craindre, pour

Plus en détail

Mise en pratique : Etude de spectres

Mise en pratique : Etude de spectres Mise en pratique : Etude de spectres Introduction La nouvelle génération de spectromètre à détecteur CCD permet de réaliser n importe quel spectre en temps réel sur toute la gamme de longueur d onde. La

Plus en détail

CHAPITRE 17 SUCRES ET SUCRERIES

CHAPITRE 17 SUCRES ET SUCRERIES C17/1 CHAPITRE 17 SUCRES ET SUCRERIES Note : 1. Le présent chapitre ne comprend pas : a) les sucreries contenant du cacao (n 18.06) ; b) les sucres chimiquement purs [autres que le saccharose, le lactose,

Plus en détail

Protégez-vous des risques liés aux fumées de soudage. Information prévention. Vous êtes soudeurs en atelier de Métallerie Serrurerie?

Protégez-vous des risques liés aux fumées de soudage. Information prévention. Vous êtes soudeurs en atelier de Métallerie Serrurerie? Réseaux de veille et de prévention des risques professionnels en PACA Information prévention agir pour votre santé au travail Vous êtes soudeurs en atelier de Métallerie Serrurerie? Protégez-vous des risques

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE. 1 Identification de la Substance / du Mélange et de la Société / l Entreprise

FICHE DE DONNEES DE SECURITE. 1 Identification de la Substance / du Mélange et de la Société / l Entreprise FICHE DE DONNEES DE SECURITE MAURAN SAS Modèle conforme au Règlement Européen n 453/2010 NOM PRODUIT : Indice et Date de mise à jour : Page : 1/7 1 Identification de la Substance / du Mélange et de la

Plus en détail

COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE

COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE 1/8 COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE AVIS 36-2006 Concerne : Contrôle de la composition des denrées alimentaires (dossier Sci Com 2005/25) Le Comité scientifique

Plus en détail

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Plan : 1. Qu est ce que l atmosphère terrestre? 2. De quoi est constitué l air qui nous entoure? 3. Qu est ce que le dioxygène? a. Le dioxygène dans la

Plus en détail

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution : SP. 3 Concentration molaire exercices Savoir son cours Concentrations : Calculer les concentrations molaires en soluté apporté des solutions désinfectantes suivantes : a) Une solution de 2,0 L contenant

Plus en détail

Solvants au Travail. Guide pour travailler en sécurité avec les solvants.

Solvants au Travail. Guide pour travailler en sécurité avec les solvants. Solvants au Travail Guide pour travailler en sécurité avec les solvants. Qu est-ce qu un solvant? De nombreux produits chimiques utilisés pour dissoudre ou diluer d autres produits ou matériaux sont appelés

Plus en détail

Fiche de données de sécurité

Fiche de données de sécurité Produit 2T QUAD R BIODEGRADABLE Page 1/5 Etiquette du produit ETIQUETAGE (d usage ou CE) Phrases de risque Conseils de prudence ETIQUETAGE TRANSPORT Non concerné Néant Néant Non concerné 1. IDENTIFICATION

Plus en détail

ACTIONS DES PRÉVENTEURS DE L ASSURANCE MALADIE RISQUES PROFESSIONNELS. Point d étape et perspectives

ACTIONS DES PRÉVENTEURS DE L ASSURANCE MALADIE RISQUES PROFESSIONNELS. Point d étape et perspectives Colloque ACTIONS DES PRÉVENTEURS DE L ASSURANCE MALADIE RISQUES PROFESSIONNELS Point d étape et perspectives cancers professionnels INRS 27 et 28 novembre 2014 Michel Haberer Carsat Alsace Moselle 1 >

Plus en détail

Liste des maladies professionnelles de l OIT. (révisée en 2010)

Liste des maladies professionnelles de l OIT. (révisée en 2010) Liste des maladies professionnelles de l OIT (révisée en 2010) CONFÉRENCE INTERNATIONALE DU TRAVAIL Recommandation 194 Recommandation concernant la liste des maladies professionnelles et l enregistrement

Plus en détail

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 RAISON SOCIALE JOHNSONDIVERSEY FICHE DE DONNEES DE SECURITE RISQUES SPECIFIQUES NON CLASSE 1 IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE - NOM DU PRODUIT RAID PIEGES ANTI-FOURMIS

Plus en détail

SECTION 3: Composition/informations sur les composants 3.2. Mélanges % CAS # (EC) No 1272/2008 1999/45/EC Deuterium oxide 99.

SECTION 3: Composition/informations sur les composants 3.2. Mélanges % CAS # (EC) No 1272/2008 1999/45/EC Deuterium oxide 99. FICHE TECHNIQUE SANTE-SECURITE Selon la règlementation (CE) n 1907/2006 Date de la modification: 07/10/14 www.restek.com SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l entreprise

Plus en détail

BRICOLAGE. Les précautions à prendre

BRICOLAGE. Les précautions à prendre BRICOLAGE Les précautions à prendre Chaque année, près de 300 000 personnes arrivent aux Urgences à la suite d un accident de bricolage et/ou de jardinage. Respecter quelques règles simples de prévention

Plus en détail

Fiche de données de sécurité Selon l Ochim (ordonn. produits chim.) du18.05.2005, paragr.3

Fiche de données de sécurité Selon l Ochim (ordonn. produits chim.) du18.05.2005, paragr.3 Nr. Article- Produit : 48785 Page: Page 1 En cas d urgence appeler le Centre Suisse d information toxicologique, Freiestr. 16, 8032 Zürich; Tél. des Urgences: ( jour et nuit) 145 ou +41 (0)44 251 51 51.

Plus en détail

AVIS. de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail

AVIS. de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail Le Directeur général Maisons-Alfort, le 1 er avril 2014 AVIS de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail relatif à la demande d autorisation de mise

Plus en détail

FICHE DE DONNEE SECURITE

FICHE DE DONNEE SECURITE Degy Anti-fourmis 28/03/12 page1/6 FICHE DE DONNEE SECURITE 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/PREPARATION ET DU FOURNISSEUR Désignation commerciale: DEGY ANTI-FOURMIS Utilisation de la préparation : Produit

Plus en détail

Site : http://www.isnab.com mail : mennier@isnab.fr SUJET ES - session 2003 Page 1 68-(7(6VHVVLRQ

Site : http://www.isnab.com mail : mennier@isnab.fr SUJET ES - session 2003 Page 1 68-(7(6VHVVLRQ Site : http://www.isnab.com mail : mennier@isnab.fr SUJET ES - session 003 Page 1 68-(7(6VHVVLRQ LE JUS E FRUIT 35(0,Ê5(3$57,(%LRFKLPLHSRLQWV L'analyse d'un jus de fruit révèle la présence d'un composé

Plus en détail

: SC Johnson S.A.S. C.S. 30606 95004 - Cergy Pontoise Cedex France

: SC Johnson S.A.S. C.S. 30606 95004 - Cergy Pontoise Cedex France 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/ DU MÉLANGE ET DE LA SOCIÉTÉ/ L'ENTREPRISE 1.1 Identificateur de produit : 1.2 Utilisations identifiées pertinentes de la substance ou du mélange et utilisations déconseillées

Plus en détail

FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC

FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC 1/5 FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC Identification de la préparation 1. Identification de la préparation de l entreprise Nom commercial: FUMESAAT 500 SC Identification Produit : éthofumésate 500 SC Substance

Plus en détail

Questionnaire sur l évaluation des ampoules à basse consommation d énergie et de longue durée de vie

Questionnaire sur l évaluation des ampoules à basse consommation d énergie et de longue durée de vie Questionnaire sur l évaluation des ampoules à basse consommation d énergie et de longue durée de vie Edition: juillet 2013 SuperDrecksKësct B.P. 43 L-7701 olmar-berg Tel. : 00352 488 216 1 Fax : 00352

Plus en détail

RISQUE CHIMIQUE : VÉRIFIER L EFFICACITÉ DES ACTIONS DE PRÉVENTION COLLECTIVE

RISQUE CHIMIQUE : VÉRIFIER L EFFICACITÉ DES ACTIONS DE PRÉVENTION COLLECTIVE RISQUE CHIMIQUE : VÉRIFIER L EFFICACITÉ DES ACTIONS DE PRÉVENTION COLLECTIVE >> www.cramif.fr RISQUE CHIMIQUE : LE SUIVI DES MESURES DE PRÉVENTION Dans le cas du risque chimique, lorsque la substitution

Plus en détail

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS CONCOURS EXTERNE ÉPREUVES D ADMISSION session 2010 TRAVAUX PRATIQUES DE CONTRE-OPTION DU SECTEUR A CANDIDATS DES SECTEURS B ET C

Plus en détail

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver.

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver. Syndicat des apiculteurs de Thann et environs Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver. Auteurs : R.Hummel & M.Feltin Octobre 2014 Les sirops de nourrissement : La qualité des sirops utilisés pour

Plus en détail

1. Identification de la substance / préparation et de la société / entreprise. Peinture Aimant

1. Identification de la substance / préparation et de la société / entreprise. Peinture Aimant Page: 1 de 6 1. Identification de la substance / préparation et de la société / entreprise. Nom du produit: Utilisations: Identification de l'entreprise: Peinture dispersion à base d'eau pour l'usage intérieur.

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE FICHE DE DONNEES DE SECURITE Date de révision : 04/08/2015 Version n 3 SECTION 1. IDENTIFICATION DU MELANGE ET DE LA SOCIETE 1.1 Identificateur de produit Nom : XROL 15 Code produit : 905 1.2 Utilisation

Plus en détail

Le guide du Do It Yourself

Le guide du Do It Yourself Le guide du Do It Yourself Réalisez vos propres e-liquides sans prises de tête Version 1.3-6 août 2014 Auteur : wuslang Table des matières Le Do It Yourself, c est quoi? 3 Pourquoi un guide sur le DIY?

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES ~--------------~~-----~- ----~-- Session 2009 BREVET DE TECNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES U22 - SCIENCES PYSIQUES Durée: 2 heures Coefficient : 3 Les calculatrices

Plus en détail

Tout ce qu on sait. Réflexions d un bloggeur. Profil et comportement. Les mutations des marchés. Le point de vue de l État / 14

Tout ce qu on sait. Réflexions d un bloggeur. Profil et comportement. Les mutations des marchés. Le point de vue de l État / 14 Santé, réduction des risques et usages de drogues N o 74 / 1 er trimestre 2014 Réflexions d un bloggeur qui connaît le risque et la santé / 2 Que savons-nous vraiment de la toxicité de la nicotine? / 4

Plus en détail

Gestion des déchets dangereux dans les entreprises

Gestion des déchets dangereux dans les entreprises Actualités Gestion des déchets dangereux dans les entreprises Avril 2012 - Fiche n 1 Rédigée par Margot Liatard CCIR Champagne-Ardenne Qu est ce qu un déchet dangereux? Les déchets dangereux sont des déchets

Plus en détail

MÉTHODE DE DÉSEMBOUAGE DE CIRCUITS DE CHAUFFAGE

MÉTHODE DE DÉSEMBOUAGE DE CIRCUITS DE CHAUFFAGE MÉTHODE DE DÉSEMBOUAGE DE CIRCUITS DE CHAUFFAGE (Radiateurs et planchers chauffants) Brevet de désembouage N 0116861 EURO FILTR'EAUX 18/22 RUE D ARRAS - F 92000 NANTERRE TÉL. : (33) 01 30 94 37 60 FAX

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ HGX poudre contre les fourmis & autres insectes rampants

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ HGX poudre contre les fourmis & autres insectes rampants 1. Identification du produit chimique et de la personne physique ou morale responsable de sa mise sur le marché Identification de la substance ou de la préparation Nom du produit Utilisation du produit

Plus en détail

Cancer et environnement

Cancer et environnement PATHOLOGIES Cancer et environnement Le cancer est une maladie caractérisée par une prolifération importante et anarchique de cellules anormales qui ont la capacité d envahir et de détruire les tissus sains

Plus en détail

Dr Berdj Haroutunian, 5, Chemin Gottret ch-1255 VEYRIER tél 00 41 (0)22 784-01-18 www.haroutunian.ch E-mail : berdj@haroutunian.ch

Dr Berdj Haroutunian, 5, Chemin Gottret ch-1255 VEYRIER tél 00 41 (0)22 784-01-18 www.haroutunian.ch E-mail : berdj@haroutunian.ch 1 L UTILISATION DU PLOMB EN DENTISTERIE : MYTHE OU REALITE Dr Berdj HAROUTUNIAN, Genève Le plomb ne devrait en principe pas être utilisé en dentisterie car il n est pas considéré comme un oligo-élément

Plus en détail

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY «Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration

Plus en détail

PUBLICITE ET PROMOTION DES

PUBLICITE ET PROMOTION DES PUBLICITE ET PROMOTION DES CIGARETTES ELECTRONIQUES Résumé des résultats Septembre 2014 L Observatoire des stratégies marketing pour les produits du tabac est la première étude ayant documenté et analysé

Plus en détail

St-Laurent Tél : 514-956-7503 Fax : 514-956-7504. Oxygène Liquide INFORMATION SUR LE PRODUIT

St-Laurent Tél : 514-956-7503 Fax : 514-956-7504. Oxygène Liquide INFORMATION SUR LE PRODUIT 1-800-561-9465 Tel: 514-956-7503 Fax: 514-956-7504 Internet: www.megs.ca Email : support@megs.ca PRICIPAUX BUREAUX DE VENTES Montréal (Siège Social) St-Laurent Tél : 514-956-7503 Fax : 514-956-7504 Ottawa

Plus en détail

Visite à l ICV. En 2009, la création du GIE ICV-VVS permet de franchir un cap en regroupant toutes les ressources disponibles aux filiales ICV et VVS.

Visite à l ICV. En 2009, la création du GIE ICV-VVS permet de franchir un cap en regroupant toutes les ressources disponibles aux filiales ICV et VVS. Visite à l ICV Cette entreprise analyse les échantillons que les viticulteurs leur transmettent de toute la région PACA (départements 13, 83, 84 et un peu du 06, ce sont en général des coopératives viticoles

Plus en détail

BDL2, BDL3 Enviro Liner Part A. Dominion Sure Seal FICHE SIGNALÉTIQUE. % (p/p) Numéro CAS. TLV de l' ACGIH 28182-81-2 70-100 Non disponible

BDL2, BDL3 Enviro Liner Part A. Dominion Sure Seal FICHE SIGNALÉTIQUE. % (p/p) Numéro CAS. TLV de l' ACGIH 28182-81-2 70-100 Non disponible FICHE SIGNALÉTIQUE 1. PRODUIT CHIMIQUE ET IDENTIFICATION DE L'ENTREPRISE Adresse du fournisseur/distributeur : Dominion Sure Seal Group of Companies 6175, chemin Danville, Mississauga (Ontario) Canada,

Plus en détail

Compléments alimentaires et cosmétiques Aspects légaux de l étiquetage

Compléments alimentaires et cosmétiques Aspects légaux de l étiquetage Compléments alimentaires et cosmétiques Aspects légaux de l étiquetage Roos De Brabandere VITASANA 2009 Contenu Compléments alimentaires - quelle législation est-elle d application? - exigences légales

Plus en détail

Fiche de données de sécurité Selon l Ochim (ordonn. produits chim.) du18.05.2005, paragr.3

Fiche de données de sécurité Selon l Ochim (ordonn. produits chim.) du18.05.2005, paragr.3 Nom commercial : GESAL PROTECT SPRAY ANTI-FOURMIS ET Date: 13.0.2010 Nr. Article- Produit : 49142 Page: Page 1 sur En cas d urgence appeler le Centre Suisse d information toxicologique, Freiestr. 16, 8032

Plus en détail

Vulcano Pièges Fourmis

Vulcano Pièges Fourmis FDS Conforme au règlement 1907/2006/CE et 1272/2008/CE 16-12-10- Page 1/5 FICHES DE DONNEES DE SECURITE 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Produit : Utilisation : Fournisseur : Vulcano Pièges

Plus en détail

appliquée aux emballages alimentaires

appliquée aux emballages alimentaires La méthode HACCP La méthode HACCP appliquée aux emballages alimentaires 1- La réglementation des matériaux au contact des aliments Quels contaminants issus des emballages dans les aliments? Des contaminants

Plus en détail

UNIVERSITÉ DE GENÈVE Antenne santé 4, rue De-Candolle www.unige.ch/unisansfumee. Arrêter, c est possible!

UNIVERSITÉ DE GENÈVE Antenne santé 4, rue De-Candolle www.unige.ch/unisansfumee. Arrêter, c est possible! UNIVERSITÉ DE GENÈVE Antenne santé 4, rue De-Candolle www.unige.ch/unisansfumee Arrêter, c est possible! Pour en finir avec la cigarette Un pari difficile L Université de Genève est déclarée territoire

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31 Page : 1/5 1 Identification de la substance/du mélange et de la société/l'entreprise Identificateur de produit Utilisations identifiées pertinentes de la substance ou du mélange et utilisations déconseillées

Plus en détail

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE Série : Sciences et Technologies de Laboratoire Spécialité : Biotechnologies SESSION 2015 Sous-épreuve écrite de Biotechnologies Coefficient de la sous-épreuve : 4 Ce sujet est

Plus en détail

Whitepaper. La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur. Système de régulation. Réacteur. de température

Whitepaper. La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur. Système de régulation. Réacteur. de température Whitepaper Mettre en température économiquement La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur La mise en température de réacteur dans les laboratoires et les unités pilotes de l industrie

Plus en détail

Epreuve écrite d admissibilité du Mercredi 15 Janvier 2014 DOSSIER REPONSE

Epreuve écrite d admissibilité du Mercredi 15 Janvier 2014 DOSSIER REPONSE SUJET DE CONCOURS COMMUN AUX CENTRES DE GESTION : CONCOURS D ADJOINT TECHNIQUE DE 1ERE CLASSE SESSION 2014 SPECIALITE «ENVIRONNEMENT, HYGIENE» Epreuve écrite d admissibilité du Mercredi 15 Janvier 2014

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

Origine du courant électrique Constitution d un atome

Origine du courant électrique Constitution d un atome Origine du courant électrique Constitution d un atome Electron - Neutron ORIGINE DU COURANT Proton + ELECTRIQUE MATERIAUX CONDUCTEURS Électrons libres CORPS ISOLANTS ET CORPS CONDUCTEURS L électricité

Plus en détail

La réglementation Mardi de la DGPR. sur les produits biocides 05/04/2011

La réglementation Mardi de la DGPR. sur les produits biocides 05/04/2011 La réglementation r Mardi de la DGPR 05/04/2011 sur les produits biocides Direction générale de la prévention des risques Service de la prévention des nuisances et de la qualité de l environnement Département

Plus en détail

Rapport et avis d experts sur. l e-cigarette Avec le soutien de la Direction générale de la santé

Rapport et avis d experts sur. l e-cigarette Avec le soutien de la Direction générale de la santé Rapport et avis d experts sur l e-cigarette Avec le soutien de la Direction générale de la santé Mai 2013 Rapport et avis d experts sur l e-cigarette Avec le soutien de la Direction générale de la santé

Plus en détail

Le choix des produits d entretien

Le choix des produits d entretien écol'air Un établissement qui respire, c'est bon pour l'avenir! Le choix des produits d entretien pour une meilleure qualité de l air intérieur 1 4 Stratégies Le choix des produits d entretien pour une

Plus en détail

NOR : RDFF1509748C. La ministre de la décentralisation et de la fonction publique. Mesdames et Messieurs les ministres et les secrétaires d Etat,

NOR : RDFF1509748C. La ministre de la décentralisation et de la fonction publique. Mesdames et Messieurs les ministres et les secrétaires d Etat, RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de la décentralisation et de la fonction publique Circulaire du 18 août 2015 relative aux modalités du suivi médical post professionnel des agents de l Etat exposés à une

Plus en détail

A-ESSE s.p.a. FICHE DE SÉCURITÉ

A-ESSE s.p.a. FICHE DE SÉCURITÉ A-ESSE s.p.a. USINE OXYDES de ZINC FICHE DE SÉCURITÉ Oxyde de zinc 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT CHIMIQUE ET DE LA SOCIÉTÉ NOM DU PRODUIT: DÉNOMINATION COMMUNE, COMMERCIALE ET SYNONYMES: UTILISATION DE

Plus en détail

Sucre et «faux sucre» leur place dans l alimentation du diabétique

Sucre et «faux sucre» leur place dans l alimentation du diabétique Sucre et «faux sucre» leur place dans l alimentation du diabétique Jean-Louis Schlienger Professeur émérite Fac Médecine Strasbourg Fondateur et secrétaire général de l AFD Alsace (1980-1995) Insulib 16

Plus en détail

KASOLV 16 Silicate de potassium

KASOLV 16 Silicate de potassium FICHE SIGNALÉTIQUE KASOLV 16 Silicate de potassium Date de préparation: 4/9/2012 Page: 1 de 6 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA COMPAGNIE Nom commun: KASOLV 16 Silicate de potassium Description du

Plus en détail

Tout sur le sucre Octobre 2012

Tout sur le sucre Octobre 2012 1 2 Tout sur le sucre Par Jérémy Anso Extrait 3 Disclaimer A lire 4 Vous êtes en train de lire un extrait du futur guide «Tout sur le sucre» qui sera disponible sur le site à partir du 31 octobre. Ce petit

Plus en détail

Mode d Emploi : RCB : 327 572 970 Page 1 de 9

Mode d Emploi : RCB : 327 572 970 Page 1 de 9 Mode d Emploi : A lire entièrement et à respecter avant toute utilisation de cet appareil. Ne jamais rajouter de produit d allumage si le foyer est en fonctionnement, attendez le refroidissement du foyer

Plus en détail

LISTE DES AGENTS CONSERVATEURS QUE PEUVENT CONTENIR LES PRODUITS COSMETIQUES ET D HYGIENE CORPORELLE

LISTE DES AGENTS CONSERVATEURS QUE PEUVENT CONTENIR LES PRODUITS COSMETIQUES ET D HYGIENE CORPORELLE ANNEXE V LISTE DES AGENTS CONSERVATEURS QUE PEUVENT CONTENIR LES PRODUITS COSMETIQUES ET D HYGIENE CORPORELLE PREAMBULE: 1-On entend par agents conservateurs les substances qui sont ajoutées comme ingrédients

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE Page 1 de 8 FICHE DE DONNEES DE SECURITE RUBRIQUE 1 IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Cette FDS est conforme aux réglementations françaises à la date de révision ci-dessus. PRODUIT Nom du produit:

Plus en détail

Eau (N CAS) 7732-18-5 67.5 Non classifié Urea (N CAS) 57-13-6 32.5 Non classifié. Version : 1.0

Eau (N CAS) 7732-18-5 67.5 Non classifié Urea (N CAS) 57-13-6 32.5 Non classifié. Version : 1.0 Date de révision : 15 mai 2015 Date de parution : 15 mai 2015 Remplace la version datée du : 06/09/2013 RUBRIQUE 1 : IDENTIFICATION 1.1. Identificateur du produit Forme du produit : Mélange Nom du produit

Plus en détail

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Kokouvi Edem N TSOUKPOE 1, Nolwenn LE PIERRÈS 1*, Lingai LUO 1 1 LOCIE, CNRS FRE3220-Université

Plus en détail

Afssa Saisine n 2007-SA-0028

Afssa Saisine n 2007-SA-0028 2 août 2007 AVIS LA DIRECTRICE LE DIRECTEUR GENERALE GÉNÉRAL de l Agence française de sécurité sanitaire des aliments relatif à l'évaluation des risques pour l'homme des constituants des produits de nettoyage

Plus en détail