Prospective et Entreprise. Jeudi 30 avril 2009 à la Chambre de commerce et d industrie de Paris. Paris, le 30 avril

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1 PARIS : MÉTROPOLE MONDIALE EN 2020? Jeudi 30 avril 2009 à la Chambre de commerce et d industrie de Paris Paris, le 30 avril

2 Introduction Jean-Luc BIACABE Directeur du Pôle de politique économique et financière, CCI Paris Bonjour à toutes et à tous. Merci d avoir répondu à notre invitation. Lorsque nous avons fixé cette date, nous ignorions que le Président de la République choisirait la date du 29 avril pour présenter son plan pour le Grand Paris. Cette manifestation n est pas une réponse aux annonces faites hier. Si vous avez parcouru l ouvrage que nous avons réalisé et qui fera l objet du débat de cet après-midi, vous avez pu constater qu il ne comporte pas de description de la ville idéale, ni de plan d aménagement ou de propositions institutionnelles pour la région parisienne. Notre objectif est de transmettre à un public de décideurs et de spécialistes de la question opérationnelle des développements de nature universitaire sur le sujet de la métropole parisienne et de la métropole mondiale. De nombreux travaux ont été conduits dans le cadre académique et universitaire ces quinze dernières années. Il nous a paru être notre rôle que d essayer d être un pont entre le monde académique et le monde des décideurs, en mettant à disposition une synthèse accessible de ces travaux académiques. Notre seconde ambition était de conduire une réflexion de nature prospective sur ce que sera la région parisienne dans dix à quinze ans. Nous considérons qu il existe plusieurs futurs possibles, qui dépendront des choix qui sont faits aujourd hui en particulier par les pouvoirs publics mais également par un certain nombre d acteurs tels que les entreprises. Ces futurs possibles dépendent également de l évolution de notre environnement et notamment de la forme que prendra la mondialisation dans dix, vingt ou trente ans. L actualité nous démontre quotidiennement que la mondialisation n est pas un long fleuve tranquille, mais qu elle peut être une succession de crises ou donner lieu à des mouvements de recul et à la montée d une certaine forme de protectionnisme et de nationalisme. Pour conduire cette réflexion, nous avons jugé utile de nous appuyer sur un expert académique reconnu. Nous avons donc fait appel à Ludovic HALBERT, chercheur au CNRS et membre du LATTS. Pour mener le travail de réflexion prospective, Hélène PERRIN BOULONNE, cheville ouvrière de ce séminaire, a piloté un groupe de travail constitué d experts. Le séminaire s organisera en deux temps. Ludovic HALBERT rappellera tout d abord les notions de métropole et de métropole mondiale. Hélène PERRIN BOULONNE positionnera ensuite Paris dans l univers des métropoles mondiales et présentera rapidement les différents scénarios. Pour incarner ces scénarios, nous avons demandé à quatre experts de présenter un des scénarios et d en montrer les aspects possibles. Vous pourrez poser vos questions à l issue des présentations. Paris, le 30 avril

3 Les métropoles mondiales, retour sur un concept Ludovic HALBERT Il nous a paru souhaitable de revenir sur le concept de métropole mondiale. J ai souhaité mettre en relation la notion de ville ou de région métropolitaine mondiale avec le contexte plus général dans lequel évoluent nos sociétés. La définition de la ville mondiale apparaît dans les années Elle est théorisée dans les années 1960 par Peter HALL, qui constate l émergence de quelques grandes villes qui concentrent de manière disproportionnée les affaires du monde. La ville mondiale est selon lui avant tout un espace éclectique ou multidimensionnel qui concentre les activités économiques et financières, mais également politiques, culturelles, scientifiques et sportives. L éclosion de ce concept correspond à un contexte dans lequel les Etats sont encore largement dominants dans l organisation des relations internationales. Dans certains pays occidentaux, les politiques publiques privilégient des champions nationaux : des champions industriels mais également des régions métropolitaines telles que la région parisienne. Nous sommes ensuite passés à une lecture davantage économique du concept de ville mondiale. Ce tournant correspond au déploiement de la nouvelle division internationale des tâches dans les années Progressivement, dans les années 1980 puis 1990, le monde académique a pris en compte cette nouvelle donne et a vu dans la ville mondiale le lieu où se joue le redéploiement des activités à l échelle mondiale. Nous observons l existence de deux courants pour interpréter la relation entre le redéploiement des activités à l échelle de la planète et le rôle joué par les villes mondiales. Une première lecture se fonde sur l économie de la coordination et renvoie aux travaux de Saskia SASSEN. Une deuxième lecture renvoie à l économie de l innovation. Les travaux de FRIEDMANN dans les années 1980 nous ont appris que les activités de production se décentralisaient à l ensemble de la planète et qu il était nécessaire de concentrer les activités de décision permettant de gérer le redéploiement des activités. A cette fin, quelques villes mondiales jouent le rôle de nœuds organisant ce système. Dans les années 1990, ce discours est repris par Saskia SASSEN dans sa théorie de la ville globale. Elle explique que ce n est pas seulement le quartier général ou le siège social qui compte, mais la géographique des activités de coordination, c est-à-dire l ensemble des activités de services qui sont de plus en plus externalisées hors du quartier général et qui contribuent à coordonner une économie qui gère de plus en plus d informations et qui a besoin d éléments de centralisation face au déploiement à l échelle planétaire des activités de production. Cette théorie de la ville globale a pour emblème les services avancés aux entreprises qui contribuent à fluidifier la mondialisation des chaînes de valeur. Une autre lecture est celle du passage par la nouvelle économie industrielle. Dans les années 1980, on observe un approfondissement de la division internationale des tâches et les grandes villes des pays développés se spécialisent sur certaines fonctions de la chaîne de valeur industrielle. Ce sont essentiellement les fonctions de conception, de R&D et d innovation. La production se mondialise et les grandes villes mondiales se situent sur le Paris, le 30 avril

4 front de l économie de l innovation en concentrant les actifs qui contribuent à produire cette innovation. L un des modèles qui peuvent être évoqués est celui de la Silicon Valley. Ces deux modèles sont remis en cause par la crise des services financiers et par le déploiement de laboratoires de recherche dans les pays émergents où s opère une concurrence par les coûts. Les scénarios auxquels nous avons réfléchi prennent en compte les limites de ces deux modèles. Ces deux conceptions de la ville globale ne sont pas uniquement concurrentes. Elles présentent des points de convergence. Dans les deux cas, on observe que les villes mondiales ne sont pas des villes-centres mais des régions métropolitaines de grande envergure. Elles fonctionnent au sein d un réseau d échelle mondiale, qui peut être le réseau des places financières les plus importantes, le réseau des grands sièges sociaux des multinationales ou le réseau des centres de R&D qui se déploie dans 150 régions métropolitaines à l échelle du monde. Les deux modèles reposent sur les mêmes fondements économiques autour du concept d externalités positives, liées à la présence de secteurs pointus qui réalisent des économies d échelle, à la fertilisation croisée entre ces secteurs et à l urbanisation. La relation entre les villes mondiales et la stratégie des firmes est directe. Nous sommes confrontés à un système dans lequel les entreprises, et notamment les multinationales, sont considérées comme des agents extrêmement puissants de la mise en relation des territoires à l échelle mondiale. La métropolisation serait l expression plus ou moins directe et régulée des stratégies des entreprises. Ces modèles sont remis en question car ils renvoient à un paradigme qui est largement mis à mal aujourd hui. La métropolisation telle que nous la connaissons s est appuyée sur une régulation moindre des échanges, notamment des échanges financiers, sur une bienveillance implicite face à l utilisation excessive des ressources naturelles et dans une indifférence relative quant à l exacerbation des tensions sociales. Ces modèles se sont mis en place sans prendre en compte les enjeux du développement durable. Une des questions les plus urgentes à traiter est la suivante : dans quelle mesure les crises multiples auxquelles nous sommes confrontées remettront en cause la relation entre mondialisation et métropolisation? Les scénarios que nous avons élaborés nous conduisent à réfléchir à la mondialisation et à la métropolisation dans un nouveau paradigme, celui d un développement soutenable dans lequel la logique des entreprises et des chaînes de production n est pas le seul moteur de la formation du réseau métropolitain. Paris, le 30 avril

5 Scénarios pour Paris, métropole mondiale en 2020? Hélène PERRIN BOULONNE Le travail que nous avons réalisé sur le thème «Paris, métropole mondiale en 2020?» comportait deux volets. Le premier consistait à revenir sur le concept de métropole mondiale. Nous avons constaté que la dimension économique était souvent absente des débats sur la métropole, qui évoquent davantage l urbanisme, l architecture, l aspect social et les transports. Nous avons voulu nous inscrire dans une réflexion économique. Dans un deuxième temps, nous avons réuni un groupe d experts académiques et issus d institutions de la métropole parisienne. Nous avons convenu que Paris était bien une métropole mondiale, quelle que soit la définition retenue. Paris figure généralement parmi les quatre plus grandes métropoles mondiales avec New York, Londres et Tokyo. Cette appartenance aux grandes métropoles mondiales ne se mesure pas par la population mais par la richesse économique produite et la capacité à se connecter au reste du monde. Nous nous sommes ensuite demandé quelles étaient les conditions pour que Paris demeure une métropole mondiale en Les grands enjeux d une métropole insérée dans les réseaux mondiaux sont les suivants : financer l économie, sans toutefois miser uniquement sur la place financière ; gérer les externalités négatives (tensions sur le marché du travail, tensions sociales et environnementales inhérentes au modèle de développement économique d une ville mondiale) ; développer la créativité et l image de Paris dans le monde, deux atouts insuffisamment exploités ; dépasser le discours «Paris et le désert français» et aller vers une politique publique qui ne soit pas défavorable à la métropole parisienne. La métropole parisienne est un lieu d exception, qui doit faire l objet de politiques particulières. Nous avons construit des scénarios autour de trois principaux axes. Deux axes peuvent être qualifiés d endogènes. Ce sont les décisions qui seront prises en matière d investissement dans l innovation et la connaissance et les décisions relatives à la place donnée à la métropole parisienne en France. Le troisième axe est exogène. Il s agit des différentes formes que pourrait prendre la mondialisation. La capacité à participer aux réseaux de la connaissance et à investir dans l innovation aujourd hui sera déterminante pour la compétitivité des entreprises de la métropole à l horizon Deux choix sont possibles : se spécialiser dans quelques filières d excellence dans lesquelles la métropole parisienne a déjà des avantages comparatifs ou Paris, le 30 avril

6 investir dans la connaissance sans opérer de choix stratégiques sur les secteurs afin de se tenir prêts à toutes mutations ou ruptures technologiques. Concernant le positionnement de la métropole parisienne par rapport au reste du territoire, nous avons élaboré deux scénarios extrêmes. De nombreux travaux, dont ceux de Laurent DAVEZIES, ont montré qu il existe en France un important système de redistribution entre les différents territoires. On peut donc imaginer un système de redistribution qui égaliserait l ensemble des régions et qui défavoriserait la métropole parisienne ou, à l autre extrême, une évolution néo-régionaliste, c est-à-dire un scénario où la métropole parisienne se désolidarise du reste du territoire et capitalise sur les effets d agglomération accumulés depuis plusieurs années. Une situation intermédiaire serait celle dans laquelle la métropole parisienne assumerait son rôle de moteur de la croissance, accepté par l ensemble du pays. Notre troisième axe est l évolution des flux entre les grandes métropoles. Les flux sont constitués des biens et services, des personnes, de l innovation, des idées, des échanges matériels et immatériels. Ces flux sont croissants depuis plusieurs années. Nous avons envisagé trois scénarios possibles : la contraction des flux, sous la pression d enjeux tels que le changement climatique, le protectionnisme ou la menace sécuritaire et terroriste ; la stabilisation des échanges avec une reprise de contrôle des Etats sur les échanges et une régulation de la circulation du capital ; l intensification des flux avec un accroissement des interdépendances économiques et des stratégies transnationales d implantation des entreprises. Nous avons construit autour de ces trois axes quatre scénarios pour la métropole parisienne en 2020 : Paris : métropole leader dans les réseaux mondiaux de la connaissance. Les formes de la mondialisation seraient extrêmement immatérielles. Les métropoles gagnantes seraient celles capables d être des leaders dans les réseaux mondiaux de la connaissance, ce qui implique des investissements publics et privés dans l innovation sans spécialisation et la mise en place d un environnement réglementaire et financier favorable à la dynamique entrepreneuriale. Un tel système ne fonctionne qu avec une ouverture sur le territoire national et à l international. Il suppose une grande adaptabilité des différents acteurs. Les entreprises franciliennes ne subissent plus la mondialisation, mais participent au processus et imposent leurs règles du jeu dans la compétition mondiale. Paris : métropole participant au village mondial. Ce scénario se déroule dans le cadre d une mondialisation qui se poursuit sur la base des avantages comparatifs. La métropole aurait des activités diversifiées tout en étant spécialisée dans certains domaines de pointe pour lesquels elle dispose déjà d avantages comparatifs à l échelon national et international. Ce scénario nécessite des investissements dans des filières d excellence. Les entreprises franciliennes participent à la globalisation de l économie et à la coordination des tâches à l échelle mondiale. Paris, le 30 avril

7 Paris : une île mondiale en France, sur le modèle de Paris-La Défense. La ville se focalise sur ses activités de services avancés aux entreprises. Ce scénario envisage un renforcement de la place financière de Paris et l exclusion de l activité industrielle et du tissu de petites et moyennes entreprises. Il nécessite néanmoins la présence d entreprises de services de proximité. Il comporte le risque d augmenter les tensions sociales et territoriales. Il est fortement dépendant en cas de ralentissement de la mondialisation et de la métropolisation. Il pousse à une forme de néo-régionalisme. Paris : métropole européenne et méditerranéenne. Ce scénario s inscrit dans le cadre d un ralentissement de la mondialisation en raison d une plus forte prise en compte des enjeux liés au changement climatique. Paris deviendrait une métropole de second rang, mais s inscrirait dans un réseau de grandes métropoles françaises et européennes ouvertes sur le bassin méditerranéen. Ce scénario s accompagnerait d une relocalisation des activités économiques dans des logiques de proximité. Paris, le 30 avril

8 Débat autour des différents scénarios Le débat est animé par Hélène PERRIN BOULONNE, responsable Prospective économique et sectorielle, CCI Paris. Frédéric GILLI, Directeur délégué de la Chaire Ville de Sciences Po Paris Pour présenter le premier scénario, je partirai des deux modèles fondés sur l économie de l innovation et sur l économie de la coordination évoqués par Ludovic HALBERT. Les deux lectures ont en commun de peser fortement sur la formulation des politiques publiques et des choix stratégiques. Nous retrouvons ces deux courants dans la théorie économique qui s intéresse aux migrations internationales. Le premier courant estime qu un migrant effectue un choix de localisation en arbitrant en fonction des différents paniers de biens qui lui sont offerts. La deuxième lecture postule que le migrant n opère pas des choix ponctuels, mais des choix stratégiques à moyen et à long terme. Le choix d installation d un migrant dans une ville est un passage dans un parcours. Pour attirer des talents ou des entreprises, les métropoles peuvent faire valoir leurs avantages comparatifs ou faire valoir leur territoire en développement. En pratique, la plupart de la richesse créée en région parisienne provient des talents qui se trouvent en région parisienne. Il est donc fondamental d investir dans la capacité du territoire à produire de l innovation, de la recherche et une main-d œuvre de très grande qualité car les premiers bénéficiaires en seront les habitants du territoire. La métropole peut ainsi développer un modèle de croissance tout à fait soutenable car les acteurs installés dans la région n ont plus à se demander quels seront les secteurs stratégiques puisque les innovations auront lieu dans la région. La Silicon Valley a traversé les différentes phases d innovation de ces cinquante dernières années car elle en a été la principale instigatrice. L enjeu principal de ce scénario est la promotion des activités interfilières et transfilières. Je ne crois pas que Paris puisse se distinguer des autres métropoles en se spécialisant sur une filière, contrairement à une ville comme Munich, qui peut être très compétitive dans un secteur. Une métropole comme Paris a l avantage d être à la pointe lorsque surviennent les convergences entre filières. Dans une économie de l innovation, se pose la question de la structure industrielle qui supporte un tel scénario. Rien ne permet d affirmer qui des start-up ou des grands groupes sont les plus à même de traverser la crise, même si les grands groupes offrent une garantie bancaire qui leur permet de continuer à innover. Enfin, dans les départements R&D des grands groupes, les activités d innovation et de développement et les activités de marketing sont de plus en plus intégrées afin de se positionner au mieux sur les marchés. Vincent GOLLAIN, Directeur de l Attractivité Durable des Territoires, ARD Paris Ile-de- France Le scénario «Paris : métropole dans le village mondial» repose sur l idée que l économie de l Ile-de-France reste relativement diversifiée mais obéit à une segmentation mondiale de la chaîne de valeur des entreprises avec une concentration des moyens dans les secteurs et filières dans lesquels la métropole dispose d avantages comparatifs. La logique dominante est la spécialisation dans un environnement global et interconnecté. Paris, le 30 avril

9 L enjeu principal est d être leader sur son segment. Atos Origin est une société d informatique qui travaille avec des grands comptes et est implantée dans le monde entier. Sa filiale anglaise propose trois catégories de localisation : on shore (au Royaume- Uni), near shore (dans le même fuseau horaire) et off shore (Inde, Malaisie, Brésil). Atos Origin découpe sa chaîne de valeur à l échelle internationale pour offrir à ses clients la meilleure prestation au moindre coût. La proposition faite au client lui permet de gérer les risques et de rationnaliser les coûts. Dans ce scénario, le risque concurrentiel consiste en l arrivée de nouveaux entrants et en la substitution de certains produits par des concurrents existants. Quelle stratégie les pouvoirs publics doivent-ils adopter pour que la métropole reste leader? Un premier axe est l innovation. Mais une partie des filières sur lesquelles nous sommes positionnés ne sont pas technologiques. La créativité et le design permettent alors de maintenir une différentiation des produits et des services de la métropole. Le scénario comporte un élément important en matière de développement économique territorial. Certains lieux doivent incarner les spécialisations. Une stratégie de clusters doit être mise en avant afin de renforcer les externalisations et les effets d échelle. Le scénario suppose de préserver des équilibres avec d autres métropoles dans d autres secteurs car il est très dépendant de la mondialisation. Les risques associés à ce scénario sont les fluctuations économiques en fonction de la santé de l économie mondiale et des échanges internationaux. Une trop forte spécialisation entraîne une dépendance lors de chocs économiques extérieurs. La métropole doit également choisir les bons positionnements et savoir conserver en permanence ses avantages. Ludovic HALBERT Le troisième scénario recoupe le précédent tout en opérant un choix fonctionnel et structurel plus étroit : celui de la concentration du profil métropolitain sur les sièges sociaux et les services avancés aux entreprises, notamment les services financiers. La métropolisation s est développée sur ce modèle à Londres, New York et Tokyo et, pour partie, en région parisienne. Ce scénario permet aux entreprises de profiter de certaines ressources mises à disposition des espaces métropolitains (infrastructures de télécommunications ou de transport, main-d œuvre très qualifiée, offre immobilière). Il implique une ouverture forte à «la mondialisation par le haut», celle des cols blancs et des cadres qui circulent dans l espace «NY-Lon» (New-York/Londres). Il s apparente à un scénario de la «Wimbledonisation», dans lequel il n est pas nécessaire pour la région métropolitaine d avoir des champions nationaux, mais il est important d attirer des capitaux et des activités considérés comme hyper-mobiles. Ce scénario met l accent sur la concurrence entre les territoires. Il n est toutefois pas sans limite. Lorsque l économie de la région métropolitaine est florissante, la croissance s accélère. Mais lorsque la conjoncture se dégrade, la métropole se trouve dans le creux de la vague et en subit fortement les conséquences. En outre, lorsqu il s agit de répondre à une demande de grands espaces et d équipements, on est amené à produire une ville de quartiers d affaires avec des espaces très équipés pour une certaine catégorie d activité. En conséquence, la concurrence foncière est particulièrement forte pour les autres types d activité de l espace métropolitain. La ville globale est le résultat de politiques publiques qui privilégient un type de Paris, le 30 avril

10 développement. Ce modèle encourage donc des logiques de concurrence pour le foncier à l intérieur de l espace métropolitain et conduit à une ville duale, à deux vitesses, à un territoire à géométrie variable. Enfin, ce scénario peut encourager des logiques néorégionalistes de sécession. Pourquoi en effet financer l effort de redistribution avec des territoires avec qui la métropole n entretient plus de relations? Cette idée peut animer les milieux économiques, qui pourraient faire valoir des menaces de concurrence avec d autres régions métropolitaines. Ce scénario est polémique mais possède aujourd hui une certaine réalité. Cécile BOST, Directrice du pôle Stratégie du Territoire, CCI Marseille Provence Le quatrième scénario est sans doute celui qui heurte le plus «une certaine idée de la France». Plusieurs questions me sont venues à l esprit en le découvrant : Pourquoi le proposer comme scénario alternatif : «si rien d autre ne marche, alors on se rabat sur celui-ci, on rabat les ambitions de Paris et donc de la France, sur un plan international»? Pourquoi d abord, le situer dans l hypothèse d un ralentissement de la croissance mondiale? Un changement de paradigme signifie-t-il nécessairement un ralentissement? Je souhaite au passage revenir sur le concept d île mondiale désolidarisée du reste du territoire : ce n est pas impensable puisque les lois de déconcentration et les contrats de projet Etat-Région sont l illustration de la disparition de la solidarité territoriale. Je voudrais rappeler combien cette solidarité est mise à mal dans un contexte de réveil douloureux des Trente Glorieuses (l Etat doit faire face à des dépenses grandissantes de retraites et de santé, mais aussi de chômage, et a de moins en moins d argent disponible). D abord, concernant la notion de taille, à mes yeux, une métropole peut être petite et exercer une grande influence. Je note également que notre modèle économique, qui est actuellement battu en brèche, trouve ses fondations au XIX ème siècle sur un modèle manufacturier et matériel. Or, sur la décennie , certains taux de croissance économique des services ont été multipliés par 14 (la distribution d électricité) ou même par 16 (les télécommunications et le stockage). Nous avons donc basculé dans une économie du service et de l immatériel, associée à une organisation sociale qui n est plus hiérarchique mais qui repose sur la mise en réseau. Enfin, si l on considère la démographie, le monde actuel n est plus chrétien mais musulman. Si les multinationales sont présentées comme étant plus efficaces que les business angels en raison de leur importante surface financière, d autres multinationales apparaissent : les diasporas, qui fonctionnent sur le même mode que les filiales des multinationales, mais de façon plus souple (le «hui» chinois. J ai découvert avec Ludovic Halbert le terme «NY-Lon». Je suggère alors d inventer le mot «PALMANT» pour PAris-Lyon-MArseille-Nice-Toulouse. En fait, ce scénario «Paris capitale méditerranéenne» est extrêmement constructif et utile car il incite à une remise en cause, à se voir de l extérieur, bien que cela nécessite un Paris, le 30 avril

11 énorme travail. Dans une France encore très colbertiste, où se trouve le centre? A la surface de la Terre, suivant l angle de vue, Marseille, comme Paris, est le centre du monde! Ce scénario oblige donc à penser la notion de rapprochement et à «créer du lien». En 1792, des provinciaux ont rallié Paris en 30 jours pour se porter au secours de la France en chantant le chant de l armée du Rhin, devenu depuis la Marseillaise. Je propose de prolonger le RER C ou le RER B pour rallier Marseille en deux heures et demie. Je suggère également la décentralisation du MAE. Paris pourrait alors être un central business district relié au reste de la France et à ses secondary business districts. Ce scénario pose la question du rapprochement et de la rapidité d accessibilité des territoires. En mars 2008, Jacques ATTALI a ouvert le Forum de Paris en disant que la Méditerranée était en miniature une représentation du cauchemar qui attend le monde. Si Paris, «capitale méditerranéenne» est capable, en jouant collectif avec les autres métropoles françaises, de résoudre les catastrophes qui émergent et se déploient dans le monde, c est ce scénario qu il faut choisir. Frédéric GILLI La région métropolitaine n a pas à faire le pari de l innovation puisque des millions de jeunes doivent s insérer sur le marché du travail. La question de la taille nécessaire pour être influent ne se pose pas car Paris compte 12 millions d habitants, soit cinq ou six fois plus que Lyon, deux ou trois fois plus que Barcelone ou Stuttgart et deux fois plus que Milan. Or, ces villes parviennent à exister au niveau international. Il faut plutôt se demander comment le surcoût de fonctionnement métropolitain de Paris peut être un avantage. Comme vous, j estime que le changement de paradigme ne signifie pas nécessairement un ralentissement de la mondialisation, mais plutôt son accélération et sa consolidation à l échelle sous-continentale. A l échelle d un sous-continent, Paris occupe une position stratégique de par ses relations historiques avec le monde méditerranéen. En cela, Paris est une ville plus méditerranéenne que Barcelone. Paris, le 30 avril

12 Débat avec la salle Le débat est animé par Hélène PERRIN BOULONNE. Hélène PERRIN BOULONNE Frédéric Gilli a présenté les grands groupes comme étant les mieux armés pour traverser les crises. Il a également défendu le modèle de la Silicon Valley, qui traverse aussi les crises depuis 50 ans. Ces deux propositions m ont paru antinomiques. Frédéric GILLI Je ne sais pas comment les risques industriels seront évalués et couverts à l horizon de trois ou quatre ans. Je ne connais pas la capacité d investissement des business angels dans des projets à forte rentabilité potentielle mais à forts risques. Je ne sais pas quelle est la forme industrielle de développement économique optimale. Les grands groupes sont souvent présentés comme un appui pour l internalisation mais ils vampirisent très tôt les start-ups en rachetant leurs brevets avant qu ils ne parviennent à maturité. Christian TUTIN, Université Paris Est Je n ai pas compris quelles étaient les différences entre les trois premiers scénarios. Le premier scénario, qui envisage Paris comme une métropole championne de l économie de la connaissance me semble utopique. Je n ai pas saisi quel était le contenu exact du scénario «Paris dans le village global». Les scénarios manquent de «chair européenne», c est-à-dire d hypothèses sur l évolution du réseau urbain européen indépendamment de l évolution de la mondialisation. Ils manquent également de formes spatiales spécifiques, de modes de différentiation, de ségrégation et de fragmentation de l espace urbain. Qu en est-il des systèmes de transport et de l organisation de l espace? Enfin, les scénarios manquent de «chair sociale». Qu impliquent-ils en termes de composition sociale, de restructuration du marché du travail, de logement, d immobilier et de choix de politiques publiques? Hélène PERRIN BOULONNE Nous avons pris le parti de ne pas traiter les aspects architecturaux et urbains ainsi que les questions relatives au transport, mais de placer le débat sur un terrain plus économique. Chacun des scénarios a des implications différentes dans le domaine social et sur le marché du travail. Le scénario de la ville globale induit par exemple la concentration des fonctions supérieures et le rejet des classes moyennes hors de la métropole. Les conséquences sur le marché du travail sont liées aux types d entreprises qui s installent dans la métropole. Paris, le 30 avril

13 Frédéric GILLI Considérer comme utopique le scénario qui envisage que Paris jouera sa crédibilité et sa puissance internationale sur l innovation et la croissance revient à faire une croix définitive sur l avenir de Paris. Paris est une place incontournable en termes de services avancés pour les entreprises qui ne souhaitent pas perdre certains de leurs clients internationaux. La place de Paris demeure attractive car elle est un lieu dans lequel une partie de la richesse mondiale est créée. Les conséquences économiques et sociales de ce modèle sont importantes. En effet, l équilibre socio-économique d un laboratoire de recherche est très différent de celui d une salle de marché. Ce scénario suppose d investir dans les services publics et de retenir les classes moyennes et pas seulement d attirer des cadres supérieurs. Des travaux récents ont montré que le niveau de salaire des cadres supérieurs est corrélé très positivement à la taille de la ville, alors que celui des professions intermédiaires, des employés et des ouvriers demeure constant quelle que soit la taille de la ville. Il est important de bâtir des pôles économiques, mais ceux-ci seront mortifères s ils sont incapables de fabriquer les produits innovants qui ont besoin de la rencontre physique des technologies et des infrastructures développées par les entreprises installées dans la métropole. Vincent GOLLAIN Dans le premier scénario, la métropole est un «bain» dans lequel les entreprises se trempent et accèdent à des ressources. Les entreprises d Ile-de-France possèdent une forte capacité à gérer la complexité, ce qui constitue une véritable valeur ajoutée dans les relations interculturelles. Le deuxième scénario renvoie à la théorie traditionnelle du portefeuille d activités, qu elles soient industrielles, profitables, émergentes ou en fin de vie. Le scénario du portefeuille d activités se situe dans une logique de concurrence et de coopération entre clusters. La métropole cherche à l international ce qu il manque à sa chaîne de valeur. L Europe est à cet égard un terrain de chasse et de coopération car nos pôles de compétitivité s inscrivent dans de nombreux programmes européens. Le premier scénario adopte une logique de positionnement sur des attributs plutôt que sur des filières. Le scénario du portefeuille d activités se construit autour de clusters régionaux qui s incarnent dans différents lieux qui facilitent les échanges. Cécile BOST Les notions de rayonnement et d influence ne doivent pas être oubliées. Alors que le Président de la République française a annoncé en février 2007 son intention de travailler avec les pays de la Méditerranée, Angela Merkel présentait à la même période lors d un sommet franco-africain les projets de l Allemagne en Afrique. Nous ne sommes pas dans une phase de ralentissement de la mondialisation mais face à un changement de paradigme, ce qui oblige à penser en termes de «Maison France» et non plus seulement de métropole. A mon sens, le scénario «Paris : capitale régionale» décrit un réseau de villes visant à défendre un pays. Il n existe pas de ville mondiale en Allemagne. Pourtant, ce pays est parmi les plus riches. L Europe s ouvre de plus en plus à l Est et son centre se déplace vers la Pologne : Paris capitale méditerranéenne permet de maintenir une ouverture de l Europe sur la Méditerranée au lieu de se concentrer sur son nord et son orient. Concernant l aspect urbain, le dernier scénario est aussi le plus coûteux pour l Etat Paris, le 30 avril

14 et les collectivités territoriales en matière d infrastructures. Cela dit, métropolisation signifie aussi phénomène de densification. Il faut rappeler que plus de la moitié de la population du monde vit désormais dans les villes. Ludovic HALBERT Il n est pas évident de définir pour chaque scénario quels sont les liens qui existent entre les stratégies d organisation des firmes, la forme urbaine et le fonctionnement social. Le modèle le plus complet est celui de la ville globale de Saskia SASSEN. Pour les autres scénarios, je ne sais pas quelle est la forme spatiale la plus efficace ou celle qui en découle. Concernant l aspect social, j ai le sentiment d un travail inachevé, qui est lié à la nature de notre commande. Nous devions réfléchir aux entreprises dans un monde ouvert et à leurs nouvelles stratégies de production. Les trois premiers scénarios mettent l accent sur un certain type d activité et de population (la main-d œuvre qualifiée). Nous ne savons pas imaginer les conséquences sur les autres activités, sauf à rappeler la nécessité de mener des politiques en faveur du maintien des classes moyennes et des populations modestes dans la métropole. Pour être durables, les trois premiers scénarios supposent un effort de transfert ou d inclusion de politiques sociales fortes. Frédéric GILLI Le modèle de la ville globale de Saskia SASSEN est cohérent. En revanche, dans le second modèle, la perte des classes moyennes en région parisienne bloquerait le système. Denise PUMAIN et Céline ROZENBLAT travaillent actuellement sur les liens entre les entreprises et leurs filiales afin de dessiner une cartographie des réseaux d entreprise à l échelle de la planète. En Europe, seules Paris et Londres couvrent l ensemble de ces réseaux. Le positionnement de Paris et Londres est toutefois différent ; il est industriel pour la première et financier pour la seconde. L absence de ville globale pose problème aux Allemands, notamment lorsque les deux membres d un couple travaillent dans des secteurs d activité différents. Cécile TRETON, Ville de Paris J ai été séduite par le quatrième scénario, qui envisage des liens entre Paris et la province et entre Paris et la Méditerranée. Comment les développeurs économiques se rémunèrent-ils sur l implantation des entreprises dans le cadre de la taxe professionnelle? L objectif du marketing territorial est d attirer des entreprises dans nos territoires dans une démarche de coopération. Cet objectif demeure-t-il valable? Cécile BOST La taxe professionnelle sera bientôt supprimée. Les entreprises connaissent la notion d apporteurs d affaires. Pourquoi ne pas l appliquer aux territoires? L agence de promotion du département des Bouches-du-Rhône se voit régulièrement contrainte d annoncer que le département ne dispose plus d espaces disponibles et propose des espaces d implantation dans les départements limitrophes. A cet égard, les schémas de cohérence territoriaux sont très intéressants car ils sont le prolongement des directives territoriales Paris, le 30 avril

15 d aménagement et ils obligent à penser plus large que le périmètre administratif d action. Ils obligent à jouer collectif, à prendre de la hauteur et à envisager l avenir. Il est envisagé d élaborer les PLU à l échelle de l agglomération. Pourrait il être envisagé en matière publique qu il existe la notion d apporteurs d affaires comme dans le domaine privé (un territoire aide une entreprise à s implanter dans un autre territoire qui lui verse une «prime»)? Eliane DUTARTE, DIACT L intérêt des scénarios de prospective n est pas de prédire l avenir mais, à partir de l existant, de dégager les tendances qui sont à l œuvre pour savoir ce qui se passerait si telle ou telle décision était prise. Jusqu à présent, les questions métropolitaines ont été abordées presque exclusivement sous l angle de l urbanisme et du transport, ce qui ne me paraît pas la meilleure manière de savoir comment la métropole parisienne peut demeurer une des premières métropoles mondiales. J ai été surprise que le quatrième scénario soit placé sous l angle du ralentissement économique. Paris a été une ville mondiale bien avant la mondialisation et ce pour diverses raisons. La globalisation et la financiarisation de l économie ne sont pas inéluctables. Certains éléments tels que la dématérialisation des flux peuvent exister hors de la mondialisation. La question de Paris en tant que capitale méditerranéenne peut également être posée indépendamment du ralentissement de la mondialisation. Paris devrait plutôt jouer cette carte dans la mondialisation. Il ne faut pas occulter la singularité de Paris. Toutes les villes ne peuvent pas être mises sur le même plan. Une métropole est le produit d une histoire politique et économique, de son territoire et de sa population. Notre modèle n est pas celui de l Allemagne. Nous n avons pas de tradition fédérale. Berlin a fait le choix de ne pas devenir une métropole de rang mondial, mais également celui de subir moins d externalités négatives. Comment demeurer une métropole de rang mondial en dépit de l évolution de l environnement? Quelles sont nos véritables spécificités et nos cartes à jouer? Ces questions ne sont jamais posées dans les débats sur la métropolisation. Par ailleurs, je ne suis pas certaine que la crise financière et économique remettra en cause la mondialisation. Enfin, je ne sais pas si nous avons tous la même définition de la métropole. Elle n est ni une agglomération ni une aire urbaine. La question de la mise en relation des excellences, qui ne sont pas uniquement économiques, est prédominante. Cécile BOST Charles de GAULLE avait «une certaine idée de la France» : celle du rayonnement d un petit pays, en particulier face aux Etats-Unis au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Le quatrième scénario se heurte à cette «certaine idée de la France» car il signifie que Paris revoit à la baisse ses ambitions en devenant «seulement» une métropole régionale méditerranéenne. Je ne pense pas qu il soit négatif de se penser en capitale d une région aussi sensible du monde. La taille de la métropole est aussi celle du quotidien, du trajet nécessaire pour aller travailler. Exemple de la LGV PACA : Nice a besoin d être reliée à Paris en 3 heures 30. Mais la SNCF et RFF n ont envisagé la liaison que du point de vue de Nice et de Paris, Paris, le 30 avril

16 sans vraiment penser à l intérêt de la mise en réseau des métropoles au sein d une même région pour fonctionner mieux au quotidien. Hélène PERRIN BOULONNE Le ralentissement de la globalisation renvoie plutôt à l idée d une globalisation mieux maîtrisée, à l arrêt des échanges déraisonnés et à des logiques de production plus proches des consommateurs. Lise BOURDEAU-LEPAGE, Cemagref Si la mondialisation s accélère, Paris peut conserver son statut de métropole au niveau régional, en s associant à des pays qui montent en puissance ou en profitant de son histoire et de ses avantages comparatifs. Concernant les réseaux urbains européens, les villes d Europe centrale et orientale émergent tandis que Paris conserve une position inertielle. Il est effectivement important de s entendre sur le terme de «métropole», d où la nécessité de lui accoler un adjectif. Hélène PERRIN BOULONNE Sur la définition du terme métropole mondiale, je vous renvoie à l ouvrage et aux travaux de Ludovic HABERT. Cécile BOST La notion de rayonnement me tient à cœur. Il appartient aux élus d un territoire de le valoriser pour y attirer de la richesse, ce qui nécessite un investissement, bien que le retour sur cet investissement ne soit pas garanti. La France entretient des liens forts avec le Maghreb et l Afrique occidentale. Nous avons en revanche tendance à négliger les liens qui nous unissent au Moyen-Orient, à l Egypte ou à la Grèce alors que la francophonie et la francophilie y sont encore très développées. Or, la coopération avec ces pays est importante pour le développement de nos entreprises. Document rédigé par la société Ubiqus Tél infofrance@ubiqus.com Paris, le 30 avril

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