Bilan. énergétique. Martinique Chiffres clés en Martinique

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1 énergétique Bilan Martinique 2012 Chiffres clés en Martinique Edition 2014

2 Sommaire L OMEGA Mot du Président M. CHOMET La Martinique : Chiffre clés Schéma énergétique de la Martinique Ressources énergetique primaires Parc et production électrique Distribution de l énergie Consommation électrique Consommation carburant secteur transport Consommation finale d énergie Consommation d énergie dans les communes Focus énergies renouvelables Emissions de CO2 liées à la combustion de produits pétroliers Focus certificats d économie d énergie en Martinique Aspect économique de l énergie Suivi SRCAE Annexes Glossaire p. 4 p.5 p.6 p.7 p.8-11 p p p p p.22 p p p p p p p.37 p.38 3

3 Le Mot du Président Observatoire martiniquais de l énergie et des gaz à effet de serre L Observatoire Martiniquais de l Energie et des GAz à effet de serre, OMEGA, a été officiellement lancé le 12 Décembre 2013 en présence des premiers partenaires : La Région Martinique, le SMEM, la DEAL, Madininair et l Agence Martiniquaise de l Energie (AME). Véritable outil d aide à la décision «énergie et climat» du territoire, l OMEGA est un instrument d appui, de suivi et d évaluation des actions menées à la Martinique en matière de maîtrise de l énergie, et de développement des énergies renouvelables. Les missions principales de l OMEGA sont : Observer et informer sur la situation énergétique du territoire, Suivre et évaluer les programmes et les politiques énergétiques locales, Favoriser la communication et la concertation entre les acteurs de l énergie, Effectuer une veille énergétique technique et règlementaire Assurer la coopération et les échanges avec les autres régions françaises. L OMEGA est une structure collégiale pilotée par les membres signataires de la charte partenariale via : Un comité de pilotage, qui propose chaque année le programme d actions de l Observatoire (études et publications). Un comité technique qui valide les études spécifiques ainsi que les données en amont et en aval de l Observatoire. L ensemble des acteurs de l énergie du territoire est invité à cette démarche commune de contribution, de mutualisation et de soutien à la transition énergétique. Depuis sa création, l AME s engage au quotidien à améliorer la situation énergétique en Martinique. Plébiscitée par l ensemble des représentants publics et privés de l énergie sur le territoire, l Agence conduit des programmes de recherche et de développement, accompagne les acteurs économiques et, en particulier, informe et sensibilise le grand public et les spécialistes sur la thématique de l énergie. En tant que Martiniquais, nous avons un objectif clair et directif : Atteindre l autonomie énergétique en 2030 (Objectifs du Grenelle de l Environnement). Ceci ne sera possible qu en regroupant les moyens et les efforts qui nous permettront d élaborer les plans d actions d une politique énergétique efficace. Pour mener la Martinique vers ce cap de la souveraineté énergétique, il nous faut au préalable connaître notre potentiel et notre réalité énergétique. L AME répond à ce besoin en proposant l outil partenarial : OMEGA. Il apporte à l ensemble des acteurs locaux de l énergie des moyens de suivi et d analyse de données relatifs à la production, à la consommation d énergie et aux émissions de gaz à effet en Martinique. L OMEGA établit une «photographie» des moyens et des usages du territoire dans le domaine énergétique. Celle-ci est nécessaire à l élaboration de plans d actions «Energie» réalistes et adaptés. La marche vers l autonomie énergétique entamée en 2005 doit se poursuivre en renforçant la dynamique martiniquaise en cours. Nous sommes très heureux de partager aujourd hui ce nouvel outil pour la Martinique qui permettra d unifier et de centraliser notre savoir énergétique. L OMEGA, il y a quelques semaines proposait un guide visant à sensibiliser le grand public sur les chiffres clés de production et de consommation de l énergie en Martinique sur les volets Electricité, Transport, Ressources énergétiques et Gaz à effet de serre. Aujourd hui nous allons un peu plus loin dans la démarche et proposons un bilan énergétique détaillé de l année Ce bilan énergétique détaillé vient en complément du bilan énergétique Grand public et se destine cette fois aux spécialistes désireux d approfondir la question de l énergie et de ses perspectives en Martinique. Cette publication propose au lecteur, des données, des descriptions et des analyses plus complètes afin d étayer sa vision de la situation énergétique du territoire, d alimenter ses propres analyses et synthèses mais également afin de rappeler l importance des enjeux liés à nos objectifs d amélioration de notre mix énergétique. Cette publication est une analyse descriptive du secteur de l énergie en Martinique, et a pour principale vocation de diffuser notre réalité énergétique compte tenu des données mises à disposition par les acteurs de l énergie. Nous proposerons dans les mois à venir une étude sur l année Nous remercions encore une fois, l ensemble des partenaires de l OMEGA pour leur participation et leur contribution à l élaboration de ce «Bilan Energétique détaillé 2012». Nous invitons à nouveau l ensemble des acteurs de l énergie de la place à rejoindre l Observatoire Martiniquais de l Energie et des GES dans ce projet de mutualisation, de suivi et de valorisation de notre connaissance «énergétique». Daniel CHOMET Président de l AME 4 5

4 La Martinique : Chiffres clés Schéma Energétique en Martinique Superficie en km 2 : Population municipale en Martinique PIB Martinique (Millions d euros courants) Consommation des ménages* Consommation des administrations publiques* * Les valeurs sont exprimées en Millions d euros courants Consommation d énergie primaire : 8 686,5 GWh - 740,9 ktep Taux de dépendance énergétique : 94,54 % Intensité énergétique par habitant : 1,89 tep/hab Intensité énergétique par PIB en millions d euros courants : 88,7 tep/m Auteur : INSEE Auteur : INSEE EnR 5,46 % Ressources Energétiques en ktep Bagasse Solaire thermique Photovoltaïque Eolien 9,7 3,0 6,8 0,1 Transformation Pertes Usage Electricité Chaleur Eau chaude sanitaire 6,2 3,0 Consommation finale Industries Résidentiel Tertiaire 48,6 % Consommation d énergie finale : GWh - 539,2 ktep Intensité énergétique par habitant : 1,38 tep/hab Intensité énergétique par PIB en millions d euros courants : 64,5 tep/ M Production électrique en 2012 : 1591 GWh - 136,2 ktep La production électrique en 2011 : GWh - 135,5 ktep Déchets ménagers Fioul lourd 20,7 254,8 Pertes Pertes Pertes Electricité 136,3 Résidentiel Industries Agriculture 43,4 % 7,7 % 0,3 % Taux de pénétration des EnR : 6,30% FOD 52 Eolien Photovoltaïque Incinérateur déchets ménagers Unité Production électrique 1, ,1 GWh Puissance installée 1, MW Part dans la production totale 0,1 % 5 % 1,2 % % Nombre d habitants par commune en 2012 Fossiles 94,54 % Gaz Essence Gazole 12,2 93,0 188,3 Gaz 12,5 Carburants 381,1 Résidentiel Transport Routier 75,2 % Répartition de la population Agglomération Nombre habitants Répartition CAP NORD ,5 % CACEM ,6 % ESPACE SUD ,8 % MARTINIQUE % Carburéacteur 91,7 MDO 8,1 Les valeurs sont exprimées en ktep Transport Aérien 24 % Usage Agricole 0,8 % 6 7 Légende Population légale en 2012 Moins de habitants Entre et habitants Entre et habitants Plus de habitants 6 7 Auteur : OMEGA

5 Ressources énergétiques primaires Consommation d énergie primaire La consommation d énergie primaire est la consommation des énergies disponibles dans la nature avant toute transformation ou exploitation. En Martinique, elle comprend les produits pétroliers importés et ceux raffinés localement (fioul, essence, gazole, soutage maritime, gaz) ainsi que les ressources locales d énergies renouvelables (bagasse, solaire, éolien, déchets ménagers). On parle de «Consommation d énergie primaire» ou «Approvisionnement énergétique» pour signaler : - Les importations d énergie primaires ou secondaires sur le territoire - La production d énergie primaire sur le territoire L ensemble des ressources primaires permettent de calculer le taux d indépendance énergétique du territoire. Ressources locales valorisées (*) Les ressources locales sont valorisées à 40,46 ktep en Ces ressources servent principalement à la production électrique et la production de chaleur. Entre 2011 et 2012, la valorisation des ressources locales a connu une augmentation de 4,8%. Les augmentations les plus significatives sont respectivement dues à la valorisation du photovoltaïque (+ 107% par rapport à 2011), l éolien (+ 22%) et au solaire thermique (+ 1,40%). En 2012, l énergie produite à partir du photovoltaïque passe de 3,3 ktep à 6,84 ktep et connait non seulement sa plus forte progression mais également la plus forte valorisation toutes ressources locales confondues. La ressource bagasse a vu en 2012, sa valorisation diminuer de 15,18%. Cette baisse s explique simplement par la baisse de la production cannière. Ressources fossiles importées L ensemble des importations de ressources fossiles est valorisée à 700,5 ktep. Ces ressources sont destinées localement aux transports (personnes et marchandises), à la production d électricité ainsi qu aux activités des secteurs industriel et agricole du territoire. Entre 2011 et 2012, la consommation des ressources fossiles (hors fioul) a connu une diminution de 6,2%. Ressources primaires produits pétroliers Tonnes tonnes ktep tonnes ktep Var. 12/11 Essence , ,02-5,2 % Gazole , ,29-1,6 % Carburéacteur , ,75-7,7 % Fioul lourd NC NC ,80 - FDO NC NC MDO (soutage) , ,09-12,9 % Gaz , ,53-3,2 % TOTAL NC NC ,1 700,78 - Source : DEAL/Publique - Auteur : OMEGA Est exclu l ensemble des importations de produits pétroliers sur le territoire Source : Publique - Auteur : OMEGA Les valeurs du tableau sont exprimées en ktep. Cette unité de mesure correspond à l énergie produite par la combustion parfaite d une tonne de pétrole. Elle est calculée en fonction des ressources énergétiques grâce à des facteurs de conversion. (cf. Annexes et Glossaire) 1 ktep = 1000 tep (*) Les quantités de Fioul recensées sont celles produites et importées sur l ensemble du territoire. La quantité affichée comporte également l approvisionnement direct effectué par les industriels hors raffinerie. Evolution de la consommation en combustibles fossiles (hors fioul) de 2004 à 2012 Essence Gazole Carburéacteur Gaz Ressources locales valorisées en 2012 (*) tonnes ktep tonnes ktep Consommation d énergie primaire en 2012 (*) L équivalent énergétique en ktep des ressources locales est calculé différemment selon la typologie de la ressource. Pour les ressources renouvelables de type éolien et solaire la valorisation est effectuée à partir de la production énergétique (électrique ou thermique). La valorisation de la ressource bagasse est issue du tonnage de bagasse produite sur l année suite au traitement de la canne à sucre par les distilleries de l île et la sucrerie du Galion. La valorisation des déchets ménagers est issue de la capacité nominale des deux lignes de combustion de l usine d incinération des ordures ménagères exploitée par la Martiniquaise de Valorisation pour le compte de l agglomération CACEM (soit tonnes) Consommation d énergie primaire : 8 686,5 GWh - 740,9 ktep La consommation totale d énergie primaire en Martinique sur l année 2012 s élève à 740,9 ktep soit un potentiel électrique de 8 686,5 GWh. On observe une diminution de 3,4% par rapport à la consommation totale d énergie primaire de l année 2011 (hors fioul). La consommation de carburants destinés au transport (essence, gazole, carburéacteur) diminue globalement de 5 % par rapport à TOTAL NC 740, , Var. 12/11 Eolien - 0,11-0,14 22,38 % Photovoltaïque - 3,30-6,84 107,15 % Solaire thermique - 2,99-3,03 1,40 % Bagasse , ,73-15,18 % Déchets ménagers , ,72 0,00 % Consommation totale , ,46 4,8 % Source : DEAL/Publique - Auteur : OMEGA Consommation d énergie primaire Ressources fossiles Ressources locales Source : DEAL/Publique - Auteur : OMEGA Struct 2011/2012 Potentiel GWh Essence 98,1 93,0-5,18 % 1 081,62 Gazole 191,3 188,3-1,56 % 2 189,45 Carburéacteur 99,4 91,7-7,70 % 1 066,84 Fioul lourd NC 254, ,8 FDO NC 52,0-604,7 MDO 9,3 8,1-13,01 % 94,1 Gaz 13,0 12,5-3,24 % 145,71 Sous total fossiles 411,0 700, ,1 Eolien 0,11 0,14 22,38 % 1,6 Photovoltaïque 3,3 6,8 107,15 % 80 Solaire thermique 2,99 3,03 1,40 % 35,25 Bagasse 11,5 9,7-15,18 % 52,6 Déchets ménagers 20,7 20,7 0,00 % 372,0 Sous total EnR 38,6 40,5 4,83 % 541,44

6 Répartition de la consommation d énergie primaire en 2012 : Gaz 1,7 % - 12,7 ktep Bagasse 1,3 % - 9,7 ktep Autre EnR 1,2 % - 7,0 ktep Carburéacteur 15,3 % - 91,7 ktep Gazole 25,4 % - 188,3 ktep Déchets 2,8 % - 20,7 ktep Solaire thermique 0,4 % - 3,0 ktep Essence 12,6 % 93,0 ktep Fioul lourd 34,4 % - 254,8 ktep Entre 2005 et 2010, on observe une évolution du taux de dépendance énergétique en dent de scie avec diminutions et hausses. Pour autant ces diminutions sur une année n incombent pas forcément à une diminution globale de la consommation de produits pétroliers. En effet les variations des quantités de produits importés et raffinés résultent en grande partie de la diversification des modalités (dates d arrivés des navires), des moyens et des stratégies d approvisionnement. Mais pour la première fois depuis 2010, on observe une baisse sur deux années successives. Avec cette baisse sur sur deux années la diminution est alors avérée. Le bilan 2013 permettra de conclure s il s agit d un effet conjountuel ou si la tendance est plus profonde. Comparatif DOM du taux de dépendance énergétique : MDO 1,1 % - 8,1 ktep Distribution des ressources primaires en 2012 : Transport 51,4 % - 381,2 ktep Taux de dépendance énergétique FOD 7,0 % 52,0 ktep Chaleur (Gaz, Solaire thermique, Bagasse) 3,4 % 25,3 ktep Électricité 45,1 % - 334,5 ktep Le taux de dépendance énergétique indique la part d énergie qu un pays doit importer. Il est obtenu en divisant les importations nettes d énergie par la consommation totale locale d énergie primaire sur une année donnée. En 2012, le taux de dépendance énergétique de la Martinique est de 94,54%. Cette valeur est calculée sur la base des volumes de produits pétroliers importés sur l ensemble du territoire. Par manque de données, nous avons procédé à une estimation pour les années antérieures à 2012 Taux de dépendance énergétique de 2005 à 2012* Guyane Réunion Guadeloupe Martinique 82 % 87,2 % 92,6 % 95 %* Comparativement aux autres régions d outre mer dont nous suivons l évolution à savoir La Guyane, la Guadeloupe et la Réunion, nous sommes les plus dépendants au niveau énergétique. Toutefois il est très important de prendre en compte le fait que toutes les îles ne disposent naturellement pas du même potentiel énergétique (géothermie, hydraulique,..). Méthode d estimation du taux de dépendance énergétique pour les années antérieures à Le taux de dépendance calculé pour l année 2012, est une valeur réelle et avérée car son calcul intègre l ensemble des consommations locales de produits pétroliers observées sur le territoire et ne fait l objet d aucune estimation Par manque de données notamment sur le volume total de Fioul importé et consommé sur le territoire, nous avons du procéder à des estimations du taux de dépendance énergétique pour les années antérieures à Nous tâcherons d afficher les valeurs réelles dans les prochaines publications dès que les données seront disponibles. Les importations de Fioul incombant principalement à la production électrique, nous estimons alors le volume total de produits pétroliers nécessaires pour assurer la production électrique d origine fossile observée pour les années antérieures à 2012 (année pour lesquelles les données exhaustives en Fioul sont manquantes). Dans cette estimation du volume de produits pétroliers sont intégrées l ensemble GWh électrique fossiles produits et mis à disposition sur le réseau quelque soit le producteur. Calcul pour l année2011 : Pour effectuer cette estimation, on suppose : - Un rendement moyen des moteurs thermiques de l ordre de 42% Le volume en entrée des moteurs à consommation fossile est alors estimé en tonne équivalent pétrole nécessaire pour assurer la production électrique fossile brute observée sur l année 2011 (soit GWh). Ce volume estimé en entrée permet alors d établir un nouveau taux de dépendance énergétique estimé prenant en compte l ensemble des importations. On obtient une quantité d énergie primaire pour la production électrique fossile en 2011 de 313,9 ktep (130,8 ktep de production électrique * Facteur 2,4 lié au rendement des centrales). On a donc une valeur estimée de consommation d énergie primaire totale pour 2011 de : 763,5 ktep avec : - Ressources fossiles : ,9 = 724,9 ktep - Ressources EnR : 38,6 ktep ,32 % (estimé) 95,55 % (estimé) 95,11 % (estimé) 95,28 % (estimé) 94,9 % (estimé) Auteur : OMEGA Auteur : OMEGA 95,2 % (estimé) 94,94 % (estimé) 94,54 % (réel) Le taux de dépendance en 2011 sur la base des estimations est de : 724,9/763,5 soit 94,94% 10 11

7 Electricité en Martinique Le parc de production électrique en 2012 Evolution du parc électrique de 2006 à 2012 L électricité livrée sur le réseau en Martinique en 2012, est produite grâce à 4 grandes typologies de ressources : - Fossile (Fioul/Gazole servant à alimenter les moteurs thermiques produisant l électricité) - Biomasse (avec l utilisation de déchets ménagers comme combustibles) - Le photovoltaïque - L Eolien La puissance des équipements d origine fossile mise à disposition des martiniquais s élève à 371,8 MW. Par rapport à l année 2011, on observe une diminution de 8,2% de cette puissance totale mise à disposition ( 405 MW en 2011) Les puissances installées pour les systèmes Eolien et de gestion de déchets sont les mêmes entre 2011 et Le parc P.V mis à disposition voit une belle progression entre 2011 et 2012, avec une augmentation des installations de 12 MW. En 2012, le parc de production électrique est le suivant : Typologie (en 2012) Puissance nominale mise à disposition (MW) Fioul/Gazole BELLEFONTAINE DSR 158,8 BELLEFONTAINE TAC 22,6 POINTE DES CARRIERES DL 81,2 POINTE DES CARRIERES TAC 66,2 La GALION TAC DL 40 LA SARA TAC 3 Puissance raccordée (MW) Déchets ménagers UIOM 4 Total puissance mise à disposition (MW) Variation 2012/ ,8-8,2 % Total puissance raccordée (MW) Variation 2012/2011 Eolien AEROWATT 1,1 65,1 0 % Photovoltaïque Systèmes Photovoltaïques % Source : SMEM/ Publique - Auteur : OMEGA 0 % Evolution du parc en service (en MW) La production électrique en 2012 Sites Unité Fioul/Gazole BELLEFONTAINE , ,4 MW 362 POINTE DES CARRIERES , ,4 MW La GALION TAC MW LA SARA MW Total Thermique ,8 MW Déchets UIOM MW Eolien AEROWATT 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 MW Photovoltaïque Systèmes Photovoltaïques 2,5 7, MW Total EnR 7,6 12,4 31,1 53,1 65,1 MW TOTAL (Thermique + EnR) 384,6 407,4 417,1 458,1 436,9 MW Source : SMEM / Publique - Auteur : OMEGA , Fioul/ Gazole 12, , ,1 405 EnR 65,1 371, Source : SMEM / Publique - Auteur : OMEGA Réseau HTB 63kV BELLEFONTAINE Diesel 159 MW Turbine à combustion 23 MW POINTE DES CARRIÈRES Diesel 81 MW Turbine à combustion 66 MW Saint-Pierre La Trinité Éolien Thermique UIOM Réseau HTB et postes HTB/HTA Photovoltaïque GALION Turbine à combustion 40 MW 93,7 % 6,3 % Source : SMEM - Auteur : OMEGA 1,2 % 0,1 % 5,0 % Production thermique Eolien * Il s agit de l offre en électricité proposée à la demande des clients (production électrique nette livrée sur le réseau) Incinérateur déchets ménagers Photovoltaïque Production électrique par type d énergie N Fioul/ Gazole GWh % 96,56 % ktep 130,8 GWh 1 490,8 % 93,70 % ktep 128,2 Déchets 14,5 0,92 % 0,81 19,1 1,20 % 1,06 Eolien S 1,3 0,08 % 0,11 1,6 0,10 % 0,137 Photovoltaïque 38,4 2,44 % 3, ,00 % 6,841 Total EnR 54,2 3,44 % 4,2 100,2 6,30 % 8,0 TOTAL (EnR + Thermique) 1 575,2 100,00 % 135, ,00 % 136,2 Source : DEAL/Publique - Auteur : OMEGA UIOM LA MARTINIQUAISE DE VALORISATION UIOM (Incinération des ordures) 4 MW (*) Fort-de-France VAUCLIN Éolien 1,1 MW 2 13 Producteurs Photovoltaïques 60 MW Nombre d installations P.V raccordées en 2012 : 931 En 2012, la quantité d électricité livrée sur le réseau s élève à 1591 GWh soit 136 ktep. La production électrique totale est réalisée très majoritairement (93,7%) par les énergies primaires d origine fossile (Fioul/ Gazole). Même si la part de renouvelable reste peu élevée par rapport à la production électrique d origine fossile (6,3%), elle connait tout de même une augmentation 10 km de 2,8 points par rapport à 2011 (3,4%). C est la meilleure progression observée depuis SARA Cette forte progression de la production d origine renouvelable s explique essentiellement par l augmentation Turbine à combustion 3 MW significative de la production électrique issue des systèmes photovoltaïques (+ 108%). On note une légère diminution de la production électrique à partir des déchets ménagers ( -4,9 GWh)

8 Evolution de la production électrique : Suivi mensuel de la production électrique : 1650,0 1587,5 GWh 1525,0 1462,5 1400,0 5,8* 14, ,7 3,0 1,5 29, ,8 3,0 1,5 30, ,2 5,3 1,3 31, ,4 1 1,5 1,5 31, ,0 19,0 1,0 24, , , ,4 1,3 14,5 79,6 Fioul/ Gazole 1,6 19, ,8 Déchets Eolien Photovoltaïque * Eolien + PV Source : SMEM/ Publique - Auteur : OMEGA Production nette (GWh) ,8 238,9 246,9 243, ,2 235,7 238,1 234,4 231,3 236,3 230,7 220, ,1 134,2 122,5 127,7 134,5 129,9 110,9 101,5 106, ,9 78,4 73, Janvier Mars Mai Juillet Septembre Novembre Puissance (MW) Production nette (GWh) Puissance minimale appelée (MW) Puissance maximale appelée (MW) Source : EDF - Auteur : OMEGA Nombre d installations Solaire photovoltaïque raccordées au 31/12/2012 Taux de pénétration des EnR dans la production électrique de 2005 à ,40 % 2,23 % 2,30 % 2,48 % 2,84 % 2,72 % 3,44 % 6,30 % Source : OMEGA Deux grandes tendances : 1) Depuis 2005, on a observé une augmentation de la production électrique sur le territoire allant de 1449 GWh jusqu à atteindre un pic en 2010, avec 1617 GWh. L année 2010 correspond également à l année où la production a été la plus forte (+ 4,3% par rapport à 2009). D ailleurs c est la première fois que la barre des 1600 GWh est franchie. Jusqu en 2010, on a observé une augmentation moyenne de la production électrique de 2,2% par an. Le taux de pénétration des énergies renouvelables ou EnR dans la production électrique est calculé comme le rapport entre la quantité d énergie fournie par les énergies renouvelables au réseau par rapport à l ensemble de l énergie injectée sur ce même réseau sur une période donnée. Le taux de pénétration des énergies renouvelables a progressé de 2,86 points ente 2011 et C est la meilleure progression observée depuis ) A partir de 2010 jusqu en 2012, on observe deux effets : - une stabilisation de la production électrique totale, avec une légère augmentation entre 2011 et 2012 de l ordre de 1% - Une diminution de la production électrique d origine fossile ( 2,6% en moyenne par an) au profit de la production électrique d origine renouvelable. L année 2012, voit également un fait important côté production électrique d origine photovoltaïque par rapport aux années précédentes : sa production a plus que doublé offrant 41 GWh électrique supplémentaires sur le réseau soit 5% de la production électrique totale. La production électrique à partir des déchets ménagers a produit en 2012 près de 19,1 GWh (soit 4,6 GWh de plus qu en 2011). Elle reste tout de même au dessous de son pic de production observé en 2008 et 2009 de 31 GWh. Il est important de poursuivre ces deux tendances fortes dans les années à venir. Pour cela il faut renforcer les actions de maîtrise de la demande d énergie (MDE) pour continuer de stabiliser la consommation donc mécaniquement la consommation électrique. Il faut également poursuivre le développement et l intégration des énergies renouvelables (EnR) afin de continuer à augmenter la part des EnR dans la production électrique. Comparatif DOM du taux de pénétration des EnR dans la production électrique : 6,30 % 15,60 % 34,6 % 72 % Le taux de pénétration des énergies renouvelables dans la production électrique observé en Martinique sur l année 2012 est le plus bas des DOM ( Guadeloupe, Réunion et Guyane). Cette comparaison inter-dom du taux de pénétration des EnR dans la production électrique est à relativiser, car tous les territoires ne disposent pas naturellement des même ressources locales d énergie et ne sont donc pas équivalents en terme de potentiel énergétique exploitable. Les départements comme la Réunion, et la Guyane dispose de courant d eau leur permettant de produire de l hydroélectricité. La Guadeloupe, elle, dispose d un site géothermique lui permettant de produire de l électricité. En Martinique, de grands projets «Energie» sont actuellement en cours de mise en place (Géothermie Martinique et Caraïbes, Usine bagasse-biomasse, ) et permettront au territoire d augmenter de façon significative le taux de pénétration des EnR dans sa production électrique Martinique Guadeloupe Réunion Guyane

9 Distribution de l énergie en Martinique La distribution de l énergie à la Martinique La distribution de l énergie fait référence aux moyens et aux structures mis en place sur le territoire afin de distribuer l énergie qu elle soit électrique ou pétrolière. En Martinique, les deux grands réseaux de distribution sont : - le réseau électrique - le réseau de distribution de carburants Distribution électrique En 2012, le réseau électrique est essentiellement aérien (66%) et souterrain (33 %). On note entre 2011 et 2012, une diminution du réseau aérien des réseaux basse tensions et HTA (respectivement -3,8% et -1,5% ) au profit du développement du réseau souterrain de ces mêmes réseaux (respectivement +4,2% et +3,0%). Réseau électrique Réseau aérien (km) Réseau souterrain (km) Réseau Basse tension et HTA Réseau sousmarin (km) TOTAL (km) HTB (63 kv) ,3-221,3 HTA (20 kv) ,4 1672,4 Basse tension (230V et 400V) TOTAL ,3 5,4 4797,7 Source : SMEM Postes sources HTA/BT 2012 Nombre de postes source HTA/BT 14 Nombre de postes de transformation Source : SMEM Réseau Basse tension (230V et 400V) (km) URBAIN RURAL Variation Variation Réseau aérien (nu) ,8 % Réseau aérien (torsadé) ,5 % ,3 % Réseau souterrain ,2 % ,9 % Total Réseau aérien BT ,2 % ,3 % TOTAL Réseau BT ,5 % ,2 % Source : SMEM Distribution de carburants Répartition communales des stations service au 1 er Janvier 2014 Communes Nombre Lamentin (Le) 22 Fort-de-France 20 Sainte-Marie 5 Trinité (La) 4 François (Le) 3 Rivière-Salée 3 Robert (Le) 3 Saint-Joseph 3 Schoelcher 3 Ducos 2 Lorrain (Le) 2 Morne-Rouge (Le) 2 Rivière-Pilote 2 Saint-Esprit 2 Saint-Pierre 2 Sainte-Luce 2 Vauclin (Le) 2 Basse-Pointe 1 Case-Pilote 1 Diamant (Le) 1 Gros-Morne (Le) 1 Marigot (Le) 1 Marin (Le) 1 Sainte-Anne 1 Trois-Ilets (Les) 1 Bellefontaine 1 Carbet (Le) 1 Fond-Saint-Denis 0 Grand Rivière 0 Macouba 0 Prêcheur (Le) 0 Morne-Vert (Le) 0 Anses-d Arlet (Les) 0 Ajoupa-Bouillon (L ) 0 TOTAL 92 Auteur : OMEGA Légende Stations-service en 2013 Pas de station-service 1 station-service 2 à 5 stations-service Plus de 5 stations-service Répartition des stations-service Agglomération Nombre Répartition CAP NORD 24 26,1 % CACEM 48 52,2 % ESPACE SUD 20 21,7 % MARTINIQUE % * Hors stations maritimes Réseau HTA (km) Variation Réseau aérien ,5 % Réseau souterrain ,0 % Total Réseau HTA ,2 % Taux d enfouissement HTA 59,22 % 60,29 % 1,8 % Source : SMEM En 2012, on note l absence de stations service (hors stations maritimes) dans 6 communes de l agglomération CAP NORD (Grand Rivière, Macouba, Le Prêcheur, Le Morne-Vert, Les Anses d Arlets et Ajoupa-Bouillon). Usuellement les automobilistes de ces communes sans stations-service s approvisionnement en carburant dans les communes avoisinantes. Le Lamentin et Fort-de-France contiennent à elles seules près de 46% des stations service de l île (avec respectivement 22 et 24 stations service). La CACEM est l agglomération où sont localisées le plus de stations-service soit un peu plus de la moitié de la totalité des stations service de l île (52,2 %). Les deux autres agglomération CAP NORD et L ESPACE SUD se partagent la moitié restante (avec respectivement 24 et 20 stations service)

10 Consommation Electrique La consommation électrique en 2012 Consommation électrique en 2012 : 1431 GWh - 123,1 ktep Cette consommation fait référence à la quantité d électricité effectivement consommée par les clients et n inclut pas les pertes en ligne liées à l acheminement de l électricité sur le réseau. Elle n est pas à confondre avec la quantité d électricité produite. La consommation électrique en 2012 en Martinique est de 1431 GWh (soit 1GWh de plus qu en 2011). Depuis 2005, la consommation d électricité n a cessé d augmenter jusqu en A partir de 2010, on observe une tendance baissière de l ordre de 2% puis une stagnation depuis Consommation électrique par client La consommation électrique moyenne par client permet de suivre l intensité avec laquelle les clients abonnés au réseau consomment l électricité. Elle est calculée comme étant le rapport entre la quantité d électricité consommé par une catégorie de clients (Vert, Bleu, ou l ensemble) et le nombre de clients consommateurs de la catégorie étudiée. Depuis 2010, on observe une baisse généralisée de la consommation électrique moyenne tant chez les clients Bleu que les client Vert. Même si la baisse de la consommation électrique était plus prononcée entre 2010 et 2011, l année 2012 confirme la tendance baissière observée depuis GWh Segmentation et consommation des clients en % % 50 % 25 % 0 % Nombre de clients ,2 % 63,8 % Part de la consommation GWh Entreprises, collectivités & industries Particuliers & TPE (Très Petites Entreprises) Consommation électrique finale Source : SMEM - Auteur : OMEGA Evolution de la consommation d électricité de 2003 à 2012 : GWh L ensemble des clients consommateurs d électricité sur le territoire est divisé en deux catégories : - Les clients au tarif «Bleu» concerne les particuliers ainsi que les TPE (Très petites entreprises). - Les clients au tarif «Vert» concerne les entreprises, les collectivités et les industries Les clients Bleu représente la quasi totalité des clients et représentent 99,5% de l ensemble des clients consommateurs d électricité. Malgré leur faible représentativité (0,5%), les clients Vert, consomment plus du tiers de l électricité livrée sur le réseau (36,2%). Source : Publique/ SMEM Evolution de la consommation par typologie de client de 2003 à 2005 : Consommation Clients Bleu Consommation électrique par type de tarification de 2003 à 2012 Consommation Clients Vert Source : SMEM - Auteur : OMEGA Unité Nombre clients tarif bleu Consommation Clients Bleu GWh 8 19 Nombre client tarif Vert Consommation Clients Vert ,39 481, GWh Total clients Total consommation Gwh Source : SMEM MGWH / Client (EDF) 7,80 7,60 7,40 7,20 7,00 7,20 7, Industrie 8,52 % - 10,7 ktep Agriculture 0,36 % - 0,4 ktep Consommation électrique moyenne par client EDF de 2003 à 2012 : 7,53 7,47 Nombre de clients TOTAL 7,62 7,69 MGWH / Client Vert 7,71 610,00 592,50 575,00 557,50 540,00 Tertiaire 49,03 % - 61,5 ktep Résidentiel 42,09 % - 52,8 ktep 7,80 544,7 7,65 547,2 555,4 572, Nombre 862 de clients 862 VERT 865 (Moyenne Tension) Industrie 7,74 % - 9,5 ktep Agriculture 0,29 % - 0,35 ktep 592,7 607,50 597,9 595,3 Nombre de clients tarif VERT (Moyenne Tension) Consommation électrique / Abonné VERT Consommation électrique finale par secteurs d activités 7,60 Consommation électrique / Client EDF Nombre de clients EDF MGWH / Client VERT MGWH / Client Bleu 630,00 585,00 562,50 540,00 5,10 4,93 4,75 4,58 4,40 4,55 604,4 Tertiaire 48,57 % - 59,7 ktep Résidentiel 43,41 % - 53,4 ktep Consommation électrique moyenne BLEU de 2003 à 2012 : 4, Nombre de clients BLEU (Basse Tension) 630,00 Consommation électrique moyenne VERT de 2003 à 2012 : La consommation électrique finale est répartie en 4 grandes catégories de secteurs : Consommation électrique finale par secteur en 2011 Consommation électrique finale par secteur en ,9 4,86 598,8 4,75 MGWH / Client VERT 592, ,81 607,50 603,8 Nombre de clients Vert 585,00 4,89 595,3 4,97 621,8 572, ,50 554,7 547,1 554, , , Nombre de 2010 clients VERT 2011 (Moyenne 2012 Tension) Consommation élect. VER 5,01 600,9 572,4 4,91 592,7 598,8 Consommation élect. VERT/ Abonné VERT 4,87 Consommation élect. BLEU / Abonné BLEU - Industriel, qui comprend les activités industrielles autres que celles de transformation de l énergie. - Tertiaire, qui est liée à l usage de l électricité par les activités de services (commerces, bureaux,.), - Résidentiel, qui comprend l usage électrique fait par les logements des ménages, - Agriculture En 2012, le plus gros consommateur en électricité est le secteur tertiaire avec près de 49 % de la consommation électrique martiniquaise. Le secteur résidentiel suit en 2 ème position (43,4%). Les secteurs les moins consommateurs en électricité sont l industrie et l agriculture avec respectivement une consommation électrique de 7,7% et 0,3%. Source : SOes, d après EDF-SEI - Auteur : OMEGA Consommation électrique finale par secteur d activités , Nombre de clients VERT 595,3 Source : SMEM - Auteur : OMEGA Variation 2012/2011 Industrie -0,78 % Résidentiel 1,32 % Tertiaire -0,47 % Agriculture -0,07 % Entre 2011 et 2012, on observe : - Une diminution de la consommation électrique dans 2 secteurs d activités : L industrie (- 0,8 %), le tertiaire (- 0,5%) - Une stagnation dans le secteur de l agriculture - Une augmentation de la consommation électrique dans le secteur résidentiel (1,3%) Nombre de clients Bleu 621,8 60

11 Usage Agricole 0,8 % Transport Aérien 24 % 0 Transport Routier/Maritime 75,2 % y = 159,15x ,4x R 2 = 0,9967 y = -762,61x x R 2 = 0, Gazole Transport Consommation de carburants dans le secteur du transport La consommation de carburants dans le secteur du transport concerne uniquement le transport de personnes et de marchandises et concerne les carburants : Essence, Gazole et Carburéacteur. Elle ne concerne pas la consommation de produits pétroliers liée à la production d électricité. Cette consommation spécifique est détaillée dans les volets «Consommation d énergie primaire» et «Consommation d énergie finale». La plus grande part de consommation de carburant de transport est liée au transport Routier/Maritime. La part de consommation du transport Aérien concerne l utilisation du carburéacteur et s élève à 24% de la consommation totale de carburants dans le secteur du transport. Consommation carburants par secteur en 2012 Source : DEAL - Auteur : OMEGA Modélisation de la consommation d Essence (Polynomiale d ordre 2) Modélisation de la consommation de Gazole (Polynomiale d ordre 2) Carburéacteur Consommation locale de Gazole et Sans Plomb de 2004 à Essence (tonnes) y = 159,15x ,4x R 2 = 0,9967 y = -762,61x x R 2 = 0,9455 Evolution de la consommation de carburant de 2004 à 2012 Parc de véhicules en 2012 (estimé) : Gazole (tonnes) Source : DEAL - Auteur : OMEGA Gazole Carburéacteur Modélisation de la consommation d Essence (Polynomiale d ordre 2) Modélisation de la consommation de Gazole (Polynomiale d ordre 2) Source : DEAL/ Publique - Auteur : OMEGA Parc de véhicules en 2010 : Le parc de véhicules fait référence au nombre de véhicules immatriculés de moins de 15 ans en circulation et englobe tous types de véhicules : - les voitures particulières et professionnelles - tracteurs routiers - motocycles - remorques - les autobus et les autocars - véhicules automoteurs spécialisés. - camions et camionnettes Le Fichier Central des automobiles (FCA), est un fichier national qui permet, grâce aux données de cartes grises, d établir un suivi du nombre d immatriculations et des parcs à partir des informations transmises par les préfectures. Toutefois il est important de noter dans les résultats affichés que les données intègrent un nombre de véhicules qui sont, en réalité détruits ou encore hors d usage simplement parce que les propriétaires ont omis de signer ce fait à l administration % 80 % 70 % 60 % 50 % Le pourcentage de véhicules hors service est d autant plus important que l année de mise en circulation est ancienne. C est pour cette raison que le parc de véhicule se limite aux véhicules de moins de 15 ans. Selon le Fichier Central des automobiles, le parc automobile martiniquais comptait en 2010 : véhicules dont voitures particulières et commerciales de moins de 15 ans, et 1186 véhicules utilitaires. Méthode : Depuis 2010, le FCA n a pas été mis à jour. Pour l année 2012, nous avons donc intégré au parc de véhicules de 2010 les nouvelles immatriculations de voitures particulières et professionnelles, autobus et autocars des années 2011 et N ayant pas le nombre de véhicules sortant de la circulation sur les années 2011 et 2012, nous considérons alors le parc de véhicules de 2012 comme le recensement des véhicules de moins de 17 ans. Parc au 1 er Janvier 2013 des voitures particulières et professionnelles, par puissance administrative Puissance administrative Source : Fichier central des automobiles (1) La section non déterminée concerne les motocycles et les voitures particulières et commerciales de moins de 17 ans dont la puissance administrative n est pas connue. Mode de déplacement des martiniquais en 2010 En 2010 les actifs martiniquais se déplacent principalement en voiture pour se rendre sur leur lieu de travail. Plus de 81% des actifs utilisent ce mode de déplacement. Le deuxième mode de déplacement est le transport en commun, mais reste très peu utilisé par les actifs ayant un emploi (9%). Cette proportion d usagers représente près de personnes. 80,5 % 80,5 % Deux roues seulement 1 % Transports en commun seulement 9 % 0 21 Voiture seulement 77,4 % 78 % 69,5 % 69,6 % 16 % 12 % 8 % 4 % A pied seulement 6 % Pas de transport (travail à domicile) 3 % Transports en commun seulement Voiture seulement 81 % 0 % GUADELOUPE GUYANE MARTINIQUE REUNION D.O.M. France métropolitaine GUADELOUPE GUYANE MARTINIQUE REUNION D.O.M. France métropolitaine Source : INSEE - Auteur : OMEGA En 2010, La Martinique et La Guadeloupe sont les départements d Outre Mer qui concentrent le plus actifs avec emploi faisant usage de véhicules au quotidien pour se rendre sur le lieu de travail (80,5%). La moyenne des DOM concernant l usage exclusif de la voiture par les actifs ayant un emploi est de 78%. Le département d Outre Mer faisant le moins usage de voitures pour le déplacement domicile-travail est la Guyane avec un taux d usage de 69,5%, égalant le taux de la France métropolitaine (69,6%) Nombre De 1 à 6 CV De 7 à 11 CV De 12 CV et plus Non déterminé (1) TOTAL Parc au 1 er Janvier 2013 des véhicules utilitaires par genre 7,1 % Source : INSEE - Auteur : OMEGA 3 % Catégories 9,1 % 5,1 % Nombre Autobus et autocars Camions Camionnettes Véhicules automoteurs spécialisés 946 Tracteurs routiers 226 TOTAL Source : Fichier central des automobiles 6,3 % 14,7 % En 2010, même si la Martinique et la Guadeloupe sont les départements dont l usage de la voiture pour réaliser le trajet domicile-travail est le plus élevé, on observe un taux d usage des transports en commun pour ces départements plus élevé que la moyenne observée dans les DOM. La Martinique est le département d Outre Mer dont le taux d usage des transports en commun par actifs ayant un emploi est le plus élevé avec 9,1%. La Guadeloupe a un taux d usage de 7,1%. L usage des transports en commun le plus bas observé dans les DOM est celui de la Guyane avec 3%. A titre de comparaison, le taux d utilisation exclusif des transports en commun dans le trajet domicile-travail en France métropolitaine est de 14,7%.

12 Consommation d énergie finale Les communes Consommation d énergie finale : GWh - 539,2 ktep Nombre d habitants par commune en 2012 La consommation d énergie finale est la consommation des énergies après transformation ou exploitation. Elle représente l utilisation directe de l énergie par le consommateur final (ou les différents secteurs de l économie). Cette consommation ne comprend pas : - les quantités consommées pour produire et transformer l énergie - les pertes de distribution des lignes électriques Elle est à différencier de la consommation d énergie primaire, qui représente l ensemble des énergies disponibles dans la nature avant toute transformation. Il y a une perte entre l énergie primaire et l énergie finale, due aux différentes transformations mais également aux transports de celle-ci. La consommation d énergie finale en Martinique est de 539,2 ktep soit une diminution de près de 3% par rapport à l année La consommation finale d énergie d origine renouvelable a augmenté de 19% par rapport à En classant la consommation finale d énergie par usage, on obtient : - Carburants transport : 381,1 ktep - Gaz : 9,25 ktep - Electricité d origine fossile : 128,2 ktep - Electricité d origine renouvelable : 8,04 ktep - Production de Chaleur (Solaire thermique et Bagasse) : 12,5 ktep Consommation d énergie finale (ktep) Ressources fossiles Ressources locales Carburants transport Chaleur d origine renouvelable 1,7 % - 9,3 ktep Chaleur au gaz 2,3 % - 12,5 ktep Electricité d origine fossile 23,8 % - 128,2 ktep 2 23 Carburants transport 70,7 % - 381,2 ktep Electricité d origine renouvelable 1,5 % - 8,0 ktep ktep Struct 2011/ ,4 13,2 13,4 13,8 13,5 13,0 13,0 8,3 7,3 9,6 9,1 9,6 9,9 10,1 387,7 376,2 378,0 386,1 377,0 386,8 398,1 381,2 1,7 2,9 3,0 3,2 3,8 3,8 4,7 8,0 122,9 125,0 127,3 128,3 129,5 135,3 130,9 128, Electricité d origine fossile Carburants transport Potentiel GWh Essence 98,10 93,02-5,18 % 1 081,6 Gazole 191,28 188,29-1,56 % 2 189,5 Carburéacteur 99,40 91,75-7,70 % 1 066,8 MDO 9,30 8,09-13,01 % 94,1 Electricité d origine fossile Electricité d origine fossile 130,87 128,21-2,04 % 1 490,8 Chaleur Gaz 12,95 12,53-3,24 % 145,7 Electricité d origine renouvelable Chaleur Source : DEAL/Publique - Auteur : OMEGA Répartition de la consommation d énergie finale en 2012 : Sous total fossiles 541,90 521,89-3,69 % 6 068,5 Eolien 0,112 0,137 22,38 % 1,6 Photovoltaïque 3,302 6, ,15 % 80,0 Déchets ménagers 1,25 1,06-14,72 % 19,1 Solaire thermique 2,99 3,032 1,40 % 35,3 Bagasse (brûlée) 6,882 6,222-9,59 % 33,6 Sous total EnR 14,53 17,29 19,00 % 169,6 TOTAL 556,44 539,18-3,10 % 6 238,0 (1) La quantité de Fioul est estimée par rapport à la quantité d électricité d origine fossile produite en 2012 en Martinique. Par souci de clarté et par manque de données complètes on regroupe dans Fioul l ensemble des consommations de produits pétroliers par les moteurs thermiques (Fioul lourd + FOD). Evolution de la consommation d énergie finale de 2005 à 2012 : Electricité d'origine renouvelable Chaleur (Bagasse, Solaire thermique) 12,5 9, Gaz En 2012, la population légale de la Martinique s élevait à habitants. On observe une baisse de la population légale du territoire de 0,6% par rapport à l année Répartition de la population Légende Population légale en 2012 Moins de habitants Entre et habitants Entre et habitants Plus de habitants Consommation électrique par commune en 2012 Légende Consommation électrique en 2012 Moins de 19 GWh/ an Entre 19 et 50 GWh/ an Entre 50 et 271 GWh/ an Plus de 271 GWh/ an Agglomération Nombre habitants Répartition CAP NORD ,5 % CACEM ,6 % ESPACE SUD ,8 % MARTINIQUE % Répartition de la consommation électrique Agglomération Répartition CAP NORD 20 % CACEM 55 % ESPACE SUD 25 % Les communes où la consommation électrique est la plus élevée sont les communes du Centre de la Martinique, qui sont par ailleurs les communes où activité économique et population de travailleurs et de résidents sont les plus élevées. En effet l agglomération de la CACEM consomme 55% de la consommation électrique du territoire. On note dans l ordre décroissant de consommation électrique (> 50 GWh) : - Fort-de-France - Le Robert - Le Lamentin - Ducos - Schoelcher - Le François Les communes les moins consommatrices ( < 4GWh ) sont dans l ordre croissant : - Fonds-Saint-Denis - L Ajoupa Bouillon - Grand Rivière - Le Prêcheur - Macouba La consommation électrique d une commune est directement liée à sa démographie et à ses activités économiques et sociale. Pour dresser un profil de consommation électrique d une commune plus réaliste, on peut alors suivre sa consommation électrique moyenne par habitant.

13 Consommation électrique basse tension par commune et par habitant en 2012 Légende Consommation électrique basse tension par habitant Moins de 1,7 MWh/ hab Entre 1,7 et 2,1 MWh/ hab Entre 2,1 et 2,5 MWh/ hab Entre 2,5 et 2,9 MWh/ hab Plus de 2,9 MWh/ hab Agglomération Consommation élect/ hab (MWh/hab) CAP NORD 2,02 CACEM 2,45 ESPACE SUD 2,37 Cet indicateur est un bon moyen de voir les disparités et les différentes intensités d usage de l électricité entre les communes. Dans l ordre décroissant, les communes dont la consommation électrique «BT» moyenne par habitant est la plus élevée sont : - Trois-Ilets - Sainte-Anne - Diamant - Le Lamentin, - Grand Rivière Dans l ordre croissant, les communes dont la consommation électrique «BT» moyenne par habitant est la plus basse : - Macouba - Rivière-Pilote - Gros-Morne - Le Prêcheur - L Ajoupa Bouillon On note une consommation électrique BT moyenne par habitant dans la commune de Grand Rivière élevée par rapport aux autres communes présentant le même profil (positionnement géographique nombre habitants) à savoir le Prêcheur ou encore Macouba. Cet écart pourrait s expliquer par l éloignement de cette commune par rapport à la source de production électrique qui favoriserait les pertes en lignes. Synthèse de la consommation électrique des communes MWh Consommation électrique en basse tension/ hab en 2012 (adj) Consommation électrique Basse tension 2012 (adj) 3,1 2,9 2,8 2,6 2,6 2,4 2,4 2,4 2,3 2,2 2,2 2,2 2,1 2,1 2,1 2,1 2,1 2,0 2,0 1,9 1,8 1,8 1,8 1,7 1,7 1,7 1,7 1,7 1,7 1,7 1,6 1,5 1,5 1, , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,4 Trois-Ilets Diamant Grand'Rivière Sainte-Anne Lamentin Fort-de-France Case-Pilote Schoelcher Sainte-Luce Bellefontaine Ducos Carbet Rivière-Salée Saint-Pierre Morne-Vert Marin Trinité Anses -darlet Vauclin François Basse-Pointe Robert , , , , , , , , , , , ,6 Saint-Joseph Lorrain Morne-Rouge Saint-Esprit Marigot Fonds-Saint-Denis Sainte-Marie Prêcheur Rivière-Pilote Ajoupa-Bouillon Gros-Morne Macouba 10 1 MWh / Client Bleu La bagasse est le résidu fibreux de la canne à sucre dont a été extrait le suc. Les industries sucrières et les distilleries martiniquaises produisent en grande quantité cette bagasse. Cette bagasse produite est réutilisée en partie par ces mêmes industries pour produire de la chaleur ou de l électricité (par traitement de la vapeur issue de la combustion de bagasse) qui sera ensuite autoconsommée. Les transformations de canne à sucre en alcool ou en sucre nécessitent une grande quantité d énergie thermique. La réutilisation de la bagasse assure la majeure partie des besoins thermique et mécanique de l industrie, mais est toutefois utilisée avec un rendement global très faible. En 2012, la quantité de canne à sucre broyée en Martinique par les distilleries et les sucreries de l île s élevaient à tonnes, produisant après extraction du suc, tonnes de bagasse. La sucrerie le Galion a traité tonnes de canne à sucre. Les distilleries de l île ont traité elles, tonnes de canne à sucre. Potentiel électrique en MWh La Favorite 2 % Neisson 1 % 2 426,1 Sucrerie du Galion LaMauny 12 % Depaz 10 % 841,4 Simon 13 % Saint James 14 % Saint James 462,3 Surcrerie du Galion 48 % Potentiel électrique 150,8 588,4 119,6 682,2 Depaz La Favorite La Mauny Neisson Simon - La sucrerie du Galion 24 Les échelles du graphe ne sont pas linéaires mais logarithmiques. Ce choix d affichage permet de - Les distilleries (Saint James, Depaz, La Favorite, La Mauny, Neisson et Simon). 25 faciliter la visualisation des données lors d écarts de grandeurs de valeurs élevées. Méthode : La consommation électrique moyenne Basse Tension dit «BT» par commune et par habitant en 2012, a été calculée sur la base de la consommation électrique BT totale réelle du territoire en 2012 et sur l hypothèse d une part de consommation électrique communale du réseau Basse Tension observée en 2011 que l on suppose identique en N.B : Les consommations électriques des gros clients dits «Verts» ne sont pas intégrées dans cet indicateur. Ne sont prises en compte que les consommations des clients «Basse tension» dits «Bleus», l objectif étant d isoler au maximum. La consommation électrique moyenne «Basse Tension» par commune et par habitant est calculée comme le rapport entre la consommation électrique «BT» totale d une commune sur une année et son nombre d habitants sur cette même année. La bagasse Volume total de bagasse brûlée en 2007 : tonnes (estimé) En 2007, les deux plus gros consommateurs de bagasse sont la sucrerie du Galion (48%) et la distillerie Saint-James (14%) consommant à elles seules 62% de la bagasse valorisée. Potentiel électrique des industries martiniquaises utilisatrices de bagasse en 2012 : 5 270,8 MWh Focus EnR Volume total de bagasse brûlée en 2012 : tonnes (estimé) Répartition de la bagasse brûlée en 2007 Répartition de la bagasse brûlée en 2012 Neisson 3 % La Favorite 4 % La Favorite 3 % LaMauny 14 % Neisson 2 % Simon 16 % Depaz 11 % LaMauny 11 % Depaz 9 % Saint James 20 % Simon 13 % Surcrerie du Galion 34 % En 2012, les deux plus gros consommateurs de bagasse sont toujours la sucrerie du Galion (34%) et la distillerie Saint-James (20%) consommant à elles seules plus de la moitié de la bagasse valorisée (54%). Répartition du potientiel électrique issu de la consommation de bagasse en 2012 Saint James 16 % Surcrerie du Galion 46 % Pour établir le potentiel électrique des industries martiniquaises consommatrices de bagasse nous partons de la quantité de bagasse brûlée par les industries et calculons la production électrique potentielle issue de la combustion complète de cette bagasse pour un usage exclusivement électrique. Nous considérons deux groupes d industries car les rendements liés au processus de transformation de la bagasse en électricité ne sont pas les mêmes. On distingue :

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