DOSSIER DE PRESSE La station de traitement d eau de Chenecey-Buillon après totale rénovation

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Alfred Sergerie
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1 DOSSIER DE PRESSE La station de traitement d eau de Chenecey-Buillon après totale rénovation Inauguration le 22 mars 2016 Journée mondiale de l eau Contacts Ville de Besançon : Direction Eau et Assainissement Régis DEMOLY Contact presse Catherine ADAM / Catherine.adam@besancon.fr

Contacts Ville de Besançon : Direction Eau et Assainissement Régis DEMOLY 03 81

2 SOMMAIRE Une rénovation destinée à préserver la ressource en eau et le milieu naturel P 3 Une station en bordure de Loue née dans les années 60 p 4 16 mois de chantier pour une station toute neuve et un environnement préservé p 5 Annexe : L approvisionnement en eau de Besançon petit rappel historique p 7 2

16 mois de chantier pour une station toute neuve et un environnement

3 Une rénovation destinée à préserver la ressource en eau et le milieu naturel Aujourd hui, Besançon dispose d une eau potable de qualité au robinet et d un système de collecte et d épuration des eaux usées d un bon niveau, le tout à une tarification parmi les moins chères des grandes villes. Cette performance est due d une part à la volonté des élus de garder les services de l eau et assainissement en régie, et d autre part à des investissements réguliers permettant d anticiper les évolutions réglementaires et de maintenir notre patrimoine à un bon niveau. L un des gros investissements dans le domaine est le chantier de modernisation de l usine de traitement d eau potable de Chenecey-Buillon qui vient de s achever. Après une cinquantaine d années de bons et loyaux services, la station de traitement d eau potable de Chenecey-Buillon, l une des plus importantes sources d alimentation de Besançon, nécessitait une complète refonte. Régulièrement entretenue, la station a toujours été mise aux normes pour respecter la réglementation. Le process de traitement de l eau, déjà très sûr, permettra une meilleure élimination des micropolluants et un traitement des boues nettement amélioré. L objectif premier de ce chantier était la préservation de la ressource et la sauvegarde de la rivière. La Ville de Besançon a décidé, en effet, de diminuer de moitié la capacité de production de l usine, ce qui revient à diminuer d autant le captage dans la Loue. Pour pallier à cette réduction, la réalisation d un forage très profond à Novillars a permis d exploiter depuis 2013 de nouvelles ressources en eau pour alimenter Besançon. 3

Cette performance est due d une part à la volonté des élus de garder les services de l eau et assainissement en régie, et d autre part à des investissements réguliers permettant d anticiper les

4 Une station en bordure de Loue née dans les années 60 La station de Chenecey-Buillon est située en aval du village à environ 64 km de la source de la Loue et à 272 m d altitude. Ce site fut choisi à l époque en raison de sa proximité avec Besançon. En effet, à partir de 1960, le rythme du développement de la ville de Besançon allait en s accentuant. Le projet de création d une zone industrielle à Trépillot et surtout la future cité Planoise exigeaient un appoint d importance dans le volume de l eau livré à la consommation. Il fallait trouver impérativement trouver de nouvelles ressources en eau. Après avoir dressé l inventaire des ressources possibles autour de Besançon, le prélèvement en rivière suivi d un traitement complet d épuration et de stérilisation fut préconisé. La rivière choisie fut la Loue. De 1964 à 1967 la station de Chenecey-Buillon fut construite au bord de la rivière. Retenue par un léger barrage de 1,70 m de hauteur, l eau de la Loue est débarrassée des corps flottants puis acheminée vers l usine de traitement où elle est purifiée par floculation, décantation et filtration et enfin stérilisée à l ozone. Elle est ensuite refoulée jusque sur la hauteur du Comice, d où une conduite de 7 km la dirige par gravité dans le réservoir de Planoise réalisé à cet effet et relié au réservoir de la Grette déjà existant et à celui des Montboucons, construit aussi à cette époque. La production journalière de l usine est de 10 à m 3 en période normale, mais elle passe à près de m 3 en période de sécheresse. Elle pourra même être poussée jusqu à m 3, maximum autorisé par arrêté préfectoral réglementant le prélèvement dans la rivière (ce qui représente le quart du débit le plus faible enregistré sur la Loue en 1959). L ensemble du projet aura alors coûté 15 millions de francs. 4

Le projet de création d une zone industrielle à Trépillot et surtout la future cité Planoise exigeaient un appoint d importance dans le volume de l eau livré à la consommation.

5 16 mois de chantier pour une station toute neuve et un environnement préservé L usine de Chenecey-Buillon, construite pour faire face au développement urbain de la zone de Planoise, utilise l eau de la Loue pour alimenter une partie de Besançon en eau potable. Avant les travaux, 39 % de l eau consommée sur Besançon était produite à Chenecey-Buillon. Après travaux, le pourcentage est passé à 25 %. La différence de volume est fournie par le nouveau captage de la nappe profonde de Novillars mis en service en La Ville de Besançon avait, bien sûr, anticipé cette situation en cherchant à diversifier ses sources d approvisionnement. La refonte complète de l usine de Chenecey-Buillon a donc permis de d alléger l impact du prélèvement sur la Loue en diminuant de moitié la capacité de production de l usine, mais également de sécuriser la distribution d eau. Local pompes d eau brute 1/Traitement de l eau Le traitement de l eau est resté sensiblement le même, c est-à-dire dégrillage, tamisage, décantation, filtres à sables. Le changement significatif se situe sur la partie finale du traitement de l eau après les filtres à sable. Il s agit de la suppression de la désinfection à l ozone pour la remplacer par une désinfection par des réacteurs ultraviolet après passage de l eau dans les filtres à charbon actif en grain. Cette modification aura principalement 2 avantages : le traitement UV permettant de limiter les sousproduits de désinfection (comme par exemple les bromates) et les CAG assurant une meilleure élimination des micropolluants. 2/ Traitement des boues L usine a été arrêtée en septembre 2014 pour une rénovation qui a permis des améliorations dans sa filière de traitement soumis à des normes de plus en plus contraignantes. Pompes d eau traitée Le traitement des boues a été nettement amélioré. Auparavant, les boues étaient évacuées sous forme liquide après décantation. Dorénavant, elles seront décantées, épaissies et déshydratées sur place, permettant ainsi de diminuer les volumes à transporter. Un bâtiment neuf a été construit pour recevoir la table d égouttage servant à la déshydratation des boues et au stockage des boues déshydratées. 5

La différence de volume est fournie par le nouveau captage de la nappe profonde de Novillars mis en service en 2013.

6 L opération s est déroulée suivant le planning suivant : Mars 2011 : un marché public de travaux est lancé Mai 2012 : l appel d offre est déclaré infructueux Un marché négocié sans publicité est lancé Juin 2013 : attribution du marché au groupement d Entreprises DEGREMONT/BONNEFOY/PHILIPPE DONZE est retenu Octobre 2014 : début des travaux Février 2016 : réception des travaux Les intervenants du chantier : Maître d Ouvrage : le département eau et assainissement de la Ville de Besançon Mandataires de l Opération : Degrémont groupe suez et Groupe Bonnefoy Sous-traitants principaux : Caniotti (Génie civil), Gomez (électricité), Arantes (tuyauterie). Le coût de l opération Le montant des travaux proprement est de HT. Le montant de l opération en incluant tous les travaux connexes est de 6,6 M Le financement : Ville de Besançon 6

du chantier : Maître d Ouvrage : le département eau et assainissement de la Ville de Besançon Mandataires de l Opération : Degrémont groupe suez et Groupe Bonnefoy Sous-traitants principaux :

7 Annexe L approvisionnement en eau de Besançon : petit rappel historique 170 après JC les Romains construisent un aqueduc pour alimenter la ville avec l eau de la source d Arcier. V e siècle l aqueduc est partiellement détruit. XV e siècle la source de Fontaine-Argent alimente quelques fontaines dans le quartier de Battant. XVI e siècle les eaux de Bregille sont captées et remplacent celles de Fontaine- Argent pour desservir les quartiers de Bregille et de Battant. XVIII e siècle les eaux de Bregille sont dirigées sur la rive gauche du Doubs au moyen d une conduite empruntant le pont Bregille. Cette ressource ne peut satisfaire les besoins de la ville qui se développe une nouvelle adduction est en projet pour utiliser l eau de la source d Arcier la construction d un aqueduc de plus de 10 km de longueur et de 2 réservoirs s achève et permet à nouveau d utiliser l eau de la source d Arcier. Fin XIXe siècle et jusque dans les années 1960 la Ville procède à de nombreuses recherches d eau dans la périphérie bisontine : Aglans, Prés-de-Vaux, Chalèze, Thise une nouvelle adduction permet de prélever l eau dans la Loue et de faire face au développement démographique. Dans les années 1970 on trouve de nouvelles ressources dans les calcaires profonds en bordure de la forêt de Chailluz et dans la plaine de Thise puis en 2013, le captage en nappe profonde à Novillars. 7

XVI e siècle les eaux de Bregille sont captées et remplacent celles de Fontaine- Argent pour desservir les quartiers de Bregille et de Battant.

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