RAPPORT DE JURY CONCOURS DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS DES ECOLES. Externe public Troisième voie Externe privé Second concours interne privé

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1 RAPPORT DE JURY CONCOURS DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS DES ECOLES Externe public Troisième voie Externe privé Second concours interne privé EPREUVES D ADMISSION SESSION 2013 RAPPORT EXTERNE 1

2 Sommaire 1. Introduction Les nouveaux concours depuis la session Les épreuves d admission Première épreuve d admission Seconde épreuve d admission Première épreuve d admission MATHEMATIQUES ARTS VISUELS MUSIQUE (EXPRESSION MUSICALE) EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE Seconde épreuve d admission FRANÇAIS AGIR EN FONCTIONNAIRE DE L ETAT DE FAÇON ETHIQUE ET RESPONSABLE Conclusion

3 1. Introduction Le concours de recrutement des professeurs des écoles (CRPE) donne lieu pour chaque session, à la publication d un rapport de jury qui a pour objectif d informer les candidats sur les exigences et les modalités de ce concours (rapport externe) d une part, et d autre part de participer à une culture commune pour l ensemble des membres de commission d entretien (rapport interne). A cet effet, un bilan chiffré de chacune des épreuves, une analyse de leur déroulement et des conseils aux candidats pour leur préparation au concours sont exposés dans ce rapport Les critères d évaluation retenus pour les différentes épreuves, les principales données statistiques de la session ainsi que la composition du jury sont également fournis. Ce document se rapporte aux quatre concours organisés dans l académie de Grenoble pour la session 2013 : - Concours externe public ; - Concours troisième voie ; - Concours externe privé ; - Concours interne privé. Ces quatre concours ont été organisés, en même temps, dans un même lieu et selon des modalités similaires : sujets, critères d évaluation et barème de notation identiques. Il est cependant à noter que les commissions étaient spécifiques pour chacun d eux. 3

4 2. Les nouveaux concours depuis la session 2011 Les nouveaux concours de recrutement des professeurs des écoles s inscrivent dans le contexte d une évolution importante de la formation initiale des enseignants dont il convient ici de rappeler le cadre. Les professeurs des écoles comme les enseignants amenés à exercer dans le second degré sont désormais recrutés au niveau Master. Les nouveaux concours de recrutement des professeurs des écoles constituent une première étape permettant à l employeur de valider les compétences professionnelles des candidats, compétences identifiées dans le référentiel de compétences des enseignants (cf. arrêté du 12 mai 2010). Les nouveaux concours ont été conçus en fonction de trois incontournables : - La volonté de recruter des enseignants aux connaissances polyvalentes suffisamment affirmées pour enseigner l ensemble des disciplines proposées aux élèves de l école primaire ; - L inscription des deux temps du concours (écrit d admissibilité et oral d admission) dans un processus de formation progressif ; - L inscription du concours dans le cadre de référence que constitue le référentiel de compétences des enseignants (cf. arrêté du 12 mai 2010). Les deux épreuves écrites d admissibilité du CRPE (coefficient 3 chacun) visent ainsi à s assurer que le candidat maîtrise les notions qu il sera amené à enseigner dans les disciplines fondamentales de l école primaire. Les deux épreuves orales d admission (coefficient 3 chacun) ont vocation quant à elles à évaluer d abord les principales connaissances et compétences liées à l exercice du métier de professeur des écoles : la capacité à concevoir une séquence de classe en référence aux programmes de l école primaire et la capacité à s exprimer et à communiquer. Ces épreuves permettent également d apprécier les connaissances du candidat relatives aux valeurs et aux exigences du service public d éducation. (cf. arrêté du 28 décembre 2009) 4

5 3. Les épreuves d admission 3.1. Première épreuve d admission Présentation de la préparation d une séquence d enseignement en mathématiques et interrogation, au choix du candidat, sur les arts visuels, la musique ou l éducation physique et sportive. L épreuve vise à évaluer : - les connaissances et compétences du candidat et son aptitude à les mobiliser pour concevoir et organiser une séquence d enseignement s inscrivant dans les programmes d une classe de l école maternelle ou élémentaire ; - la capacité du candidat à expliquer et justifier ses choix didactiques et pédagogiques. L épreuve comporte deux parties. Elle est notée sur 20. La première partie est notée sur 12 points, la seconde sur 8 points ; coefficient 3. Première partie : durée de la préparation : trois heures ; exposé n excédant pas vingt minutes suivi de vingt minutes d entretien. Seconde partie : en fonction de la discipline choisie. La première partie consiste pour le candidat, à partir d un sujet tiré au sort, à préparer une séquence d enseignement sur une notion ou un contenu inscrit dans les programmes de l école primaire (maternelle et élémentaire) et à présenter les raisons qui ont présidé aux choix pédagogiques retenus. Elle est suivie d un entretien avec le jury. Dans l exposé, le candidat présente les éléments constituant la séquence : objectifs, contenus, démarches, supports pédagogiques et procédure d évaluation. L entretien avec le jury porte sur l exposé et sur la progression de l enseignement des mathématiques à l école primaire. Les sujets sont fondés sur les programmes de l école primaire (maternelle et élémentaire). La classe et le cycle pour lesquels la séquence d enseignement est préparée sont précisés. Pour chaque sujet, le candidat dispose d une documentation en salle de préparation. Dans la seconde partie, le candidat effectue une présentation dans l un des domaines suivants, choisi au moment de l inscription : - Arts visuels ; - Musique (expression musicale) ; - Education physique et sportive. La présentation est suivie d un entretien avec le jury. a) Arts visuels ou expression musicale : Epreuve sans préparation. Durée de l épreuve : vingt minutes ; exposé ou expression musicale : dix minutes incluant les trois à cinq minutes d interprétation ; entretien : dix minutes. 5

6 Le candidat apporte tout le matériel nécessaire à sa prestation. Pour le domaine de la musique, le choix doit se limiter à un instrument qu il peut transporter, ce qui exclut les pianos ou les instruments qui requièrent un temps de montage, tels que les batteries. Sont également exclus les accompagnateurs et les formations instrumentales ou chorales. La responsabilité de l utilisation et de la bonne marche du matériel apporté par les candidats leur incombe. Il n est fourni par les organisateurs que l accès à un branchement électrique usuel. Domaine des arts visuels : Pour les arts visuels, un support de petit format (les DVD sont admis), qui ne donne pas lieu à notation, est apporté par le candidat. Il consiste soit en une réalisation du candidat en dehors du contexte de l épreuve, soit en un document visuel de son choix, dans le champ plastique ou les champs photographiques, vidéo et cinématographiques. L exposé prend appui sur le support apporté par le candidat de manière à faire ressortir ses connaissances d ordre artistique et culturel ainsi que ses capacités à les réinvestir dans des situations éducatives. Domaine de la musique : L expression musicale consiste en l interprétation vocale ou instrumentale d une œuvre choisie par le candidat (durée de trois à cinq minutes), suivie d une brève analyse par celui-ci de sa prestation, pour une durée totale de dix minutes. Le candidat doit faire ressortir ses connaissances d ordre artistique et culturel, ainsi que ses capacités à les réinvestir dans des situations éducatives. Entretien avec le jury : Pour le domaine des arts visuels, le jury présente au candidat un document visuel, afin d élargir l entretien à un champ différent de celui qui a été choisi pour l exposé. Pour le domaine de la musique, le jury présente au candidat un document sonore, afin d élargir l entretien à un champ différent de celui qui a été choisi pour l expression musicale. L entretien permet d approfondir les points développés par le candidat, de vérifier ses connaissances et sa réflexion dans le domaine choisi ainsi que son aptitude à les relier à l enseignement primaire. b) Epreuve d éducation physique et sportive : L épreuve se déroule en deux parties. Chaque partie entre pour moitié dans la notation. Les candidats réalisent la prestation physique qu ils ont choisie au moment de l inscription, parmi les deux options suivantes : activité d expression (danse) ou course de mètres. Elle est suivie d un entretien avec le jury (durée de l entretien : vingt minutes, dont dix minutes d exposé du candidat et dix minutes de réponse à des questions). 6

7 Prestation physique : Danse : L épreuve consiste en une prestation individuelle. Tous les styles de danse sont admis. Cette prestation a une durée de deux minutes maximum. Le candidat doit apporter tout matériel nécessaire à sa prestation et à son audition. Course de mètres : L épreuve consiste en une course précédée d un échauffement. La course est notée selon le barème qui figure à l annexe IV de l arrêté du 28 décembre Les candidats n ayant pas satisfait à l obligation de fournir le certificat médical ou l ayant produit hors délai se voient attribuer la note 0 (non éliminatoire) à la prestation physique. La moyenne des notes obtenues par les candidats ayant réalisé l une et l autre des deux options de la prestation physique est attribuée par le président du jury aux candidats dans l une des situations de dispense énumérées à l article 13. Lorsqu un candidat, s étant blessé en cours d épreuve, ne peut effectuer la totalité de la prestation physique, le jury attribue la note en fonction de la prestation réalisée. Entretien avec le jury : L entretien prend appui sur la prestation physique, dont il est un prolongement. Au cours de l entretien, le candidat indique ce qu il retire de sa pratique pour lui-même et pour son enseignement. Il expose en particulier comment il peut transposer cette pratique dans son enseignement à l école primaire, en prenant en compte les liens avec les autres disciplines et le développement de l enfant. Puis le candidat répond à des questions du jury, destinées à élargir et approfondir sa réflexion, qui porteront sur une autre activité physique que celle qu il a choisie, parmi les activités les plus pratiquées à l école primaire. 7

8 3.2. Seconde épreuve d admission Présentation de la préparation d une séquence d enseignement en français et interrogation sur la compétence «Agir en fonctionnaire de l Etat et de façon éthique et responsable». L épreuve comporte deux parties. Elle est notée sur 20. La première partie est notée sur 12 points, la seconde sur 8 points ; coefficient 3. Durée de la préparation : trois heures ; durée totale de l épreuve : une heure. Première partie : exposé n excédant pas vingt minutes suivi de vingt minutes d entretien. Seconde partie : exposé n excédant pas dix minutes suivi de dix minutes d entretien. La première partie de l épreuve vise à évaluer : - les connaissances et compétences du candidat et son aptitude à les mobiliser pour concevoir et organiser un enseignement s inscrivant dans les programmes d une classe de l école maternelle ou élémentaire ; - la capacité du candidat à expliquer et justifier ses choix didactiques et pédagogiques. Elle consiste pour le candidat, à partir d un dossier (textes, documents sonores ou iconographiques etc.), à construire une séquence d enseignement sur une notion ou un contenu inscrit dans les programmes de l école primaire (maternelle et élémentaire) et à présenter les raisons qui ont présidé aux choix pédagogiques retenus. Elle est suivie d un entretien avec le jury. Dans l exposé, le candidat présente les éléments constituant la séquence : objectifs, contenus, démarches, supports pédagogiques et procédure d évaluation. L entretien avec le jury porte sur l exposé et sur la progression de l enseignement du français à l école primaire. Les sujets sont fondés sur les programmes de l école primaire (maternelle et élémentaire). Le niveau de classe et le cycle pour lesquels la séquence d enseignement est préparée sont précisés. Pour chaque sujet, le candidat dispose d une documentation en salle de préparation. La seconde partie consiste en une interrogation portant sur la compétence «Agir en fonctionnaire de l Etat et de façon éthique et responsable». Le candidat répond pendant dix minutes à une question, à partir d un document qui lui a été remis au début de l épreuve, pour laquelle il a préparé les éléments de réponse durant le temps de préparation de l épreuve. La question et le document portent sur les thématiques regroupées autour des connaissances, des capacités et des attitudes définies, pour la compétence 1 de l arrêté du 12 mai L exposé se poursuit par un entretien avec le jury de dix minutes. 8

9 4. Première épreuve d admission 4.1. MATHEMATIQUES L épreuve orale de mathématiques consiste pour le candidat à préparer une séquence d'enseignement sur une notion ou un contenu inscrit dans les programmes de l'école primaire (maternelle et élémentaire) et à présenter les raisons qui ont présidé aux choix pédagogiques retenus. Elle est suivie d'un entretien avec le jury. Le candidat doit démontrer sa capacité à : - faire état de ses connaissances sur les programmes et sur la progression de l enseignement des mathématiques à l école ; - concevoir et organiser une séquence d enseignement à partir des documents proposés : objectifs, contenus, démarches, supports pédagogiques et procédure d évaluation ; - expliquer et justifier ses choix didactiques et pédagogiques. La prestation des candidats Si les candidats ont généralement su organiser leur exposé autour de la conception d une séquence d apprentissage, nombreux sont ceux qui ont confondu séquence d enseignement et organisation d une suite d exercices à faire réaliser aux élèves. Il est utile d attirer l attention des candidats sur la nécessité d identifier les apprentissages que les élèves ont à réaliser à chaque étape de la séquence présentée. Il apparaît que certains sujets ont été mal compris par les candidats (par exemple «résoudre des problèmes relevant des 4 opérations» ou «mémoriser les tables de multiplication par 2, 3, 4 et 5») et les ont conduits à développer un exposé hors sujet. Lors du temps de préparation, les candidats doivent vérifier régulièrement qu ils ne s éloignent pas de la compétence visée. Des présentations standardisées commençant souvent par une évaluation diagnostique non exploitée et se terminant par une séance permettant d organiser des groupes de remédiation laissent à penser que certains candidats avaient préparé une séquence-type qu ils ont tenté de restituer quel que soit le sujet proposé sans que celui-ci s y prête réellement. Une prise de recul est nécessaire pour éviter ce type d exposé. Cette année, l utilisation du tableau par les candidats a été peu fréquente. Celle-ci reste appréciée positivement par les interrogateurs car elle peut permettre : - une meilleure lisibilité de la démarche proposée par le candidat, - de faciliter la présentation et l analyse d erreurs et/ou de procédures d élèves. 9

10 Certains candidats ont judicieusement préparé des affiches, des exemples de traces écrites qui leur ont permis d étayer leurs propos sans perte de temps inutile, en proposant au jury une communication adaptée (évitant ainsi de recopier au tableau des données inutiles du type titre des séances, rappel des programmes, ). Lors de l entretien qui suit l exposé, quelques candidats ne justifient pas les choix opérés mais changent d avis selon les interrogations des membres du jury : il est nécessaire de préciser que le jury interroge les choix pour conduire le candidat à faire état des connaissances sur lesquelles il a pris appui. Les changements systématiques du candidat font alors apparaître une potentielle insuffisance dans ses connaissances. Pour autant il ne s agit pas de conduire les candidats vers une posture rigide quant à leurs choix. De même le candidat doit exercer un regard critique sur les documents proposés dans la bibliothèque de concours : les extraits de manuel sont à analyser et à mettre en perspective avec la compétence visée et le développement de l enfant. Il est recommandé d'écouter les questions de la commission et de s engager dans une réelle réflexion. Il apparaît naturellement que la justification des choix didactiques et pédagogiques est facilitée par l expérience d une pratique de classe à condition que le candidat ait déjà procédé à une analyse distanciée de celle-ci. Cette épreuve n a pas pour fonction de mesurer des connaissances strictement disciplinaires des candidats. En effet, les épreuves écrites ont déjà permis d évaluer la maîtrise des savoirs disciplinaires nécessaires à l enseignement dans ce domaine. Toutefois, il apparaît que certains candidats ne maitrisent pas suffisamment certains éléments de base, incontournables pour toute personne se destinant au métier d enseignant. On peut ainsi s étonner du fait que certains soient incapables de poser une division (même à un chiffre au diviseur) ou une multiplication. La non-précision des éléments théoriques sous-jacents au sujet proposé est souvent un révélateur des manques et doit conduire les membres des commissions à réinterroger ces aspects. Les candidats qui obtiennent des notes inférieures à la moyenne de l épreuve rencontrent une ou plusieurs difficultés parmi les suivantes : - ils ne disposent pas du minimum de connaissances requises pour enseigner les mathématiques (notions aux programmes) ; - ils n ont pas expérimenté leur pratique dans une classe, n ont pas observé de classe fonctionner ou n ont pas pris le recul nécessaire sur la pratique observée ; - et enfin certains n adoptent pas une posture d enseignant. Le manque de construction du propos et l incapacité à s exprimer clairement sont repérés. Ils restent pénalisants de manière significative. 10

11 4.2. ARTS VISUELS L épreuve orale d arts visuels s enchaîne à l épreuve orale de mathématiques. Elle consiste dans un premier temps, en un exposé du candidat à partir d une réalisation personnelle ou d un document de son choix appartenant aux champs des arts visuels, ce support ne donne pas lieu à notation. Dans un second temps, s en suit un entretien avec le jury qui propose un document visuel appartenant à un champ différent du précédent. La prestation des candidats Le bilan de cette session 2013 s avère positif dans le domaine des arts. La quantité de productions personnelles présentées dans la première partie est aussi remarquable, puisqu elle atteint les 50%, choix apprécié par les commissions, mais sans que cela ait des conséquences réelles, marquées, sur la qualité de l exposé et donc sur son évaluation. Les meilleures prestations sont celles des candidats les plus engagés dans la préparation de cette épreuve. En effet si ceux-ci se montrent performants dans leur exposé, l entretien qui s en suit, est de même niveau, c est-à dire qu il n est guère possible de rattraper une première partie défaillante, preuve d une insuffisante ou inexistante préparation. Deux parties donc, qui si elles vont de pair, se distinguent par leur forme : dans un premier temps, le candidat explique et développe seul, sans interruption aucune ; en revanche, dans l entretien, il s agit bien d échanger, de questionner, les membres des commissions conduisant le candidat à approfondir, à développer connaissances et savoirs, induisant une dynamique, une réactivité de celui-ci, et lui permettant de revenir, par exemple sur des notions, des manques. Lors de cette session, le jury déplore nombre de candidats qui ne font preuve que de connaissances apprises mais souvent non maîtrisées ou comprises, c est-à dire qu ils ne savent pas passer à des propositions de séquences pédagogiques intéressantes. C est pourtant dans cette partie que le futur professeur sera le plus évalué : celui-ci doit suffisamment exploiter le document visuel proposé, en développant ses connaissances et sa réflexion sur des pistes pédagogiques. Ce développement reste souvent superficiel, ou peu réaliste. Candidats qui ne tiennent pas toujours suffisamment compte des textes, comme le fait qu un seul support de petit format doit être présenté, par exemple, et rien d autre. Un certain nombre de candidats semble aussi avoir «adopté» une démarche similaire et donc remarquée par tous les membres de jury, dans le choix du support, dans le déroulement de l exposé et même le vocabulaire, ce qui doit être noté car malheureusement préjudiciable pour ces candidats. 11

12 4.3. MUSIQUE (EXPRESSION MUSICALE) L épreuve orale de musique s enchaîne à l épreuve orale de mathématiques. Elle consiste en l interprétation vocale ou instrumentale d une œuvre choisie par le candidat suivie d une brève analyse de sa prestation. Dans un second temps, s en suit un entretien avec le jury qui propose un document sonore appartenant à un champ différent du précédent. La prestation des candidats Interprétation vocale ou instrumentale d une œuvre choisie par le candidat Cette première partie de l épreuve nécessite une préparation personnelle qui est très sérieuse et révèle en général une prestation de qualité récompensée par une note élevée. La commission Education musicale constate et apprécie l utilisation limitée du CD d accompagnement tant pour les chanteurs que pour les instrumentistes. Cependant, lorsqu un un play-back d accompagnement est utilisé, il convient de vérifier la lisibilité du CD sur tout appareil audio. Lorsqu un candidat est instrumentiste, il propose presque toujours une partie chantée, soit dans l œuvre proposée, soit pour illustrer le propos de l exposé, ce qui est très apprécié des membres du jury. Les prestations sont de qualités variées. Souvent, il y a un déficit d expressivité, probablement lié au stress de l épreuve ; davantage d engagement serait souhaitable. La bande instrumentale d accompagnement n est pas toujours valorisante, dans ce contexte. (tempi trop rapides, tonalités inadaptées) Les voix altérées par le stress ou une difficulté passagère (rhume) ne sont pas pénalisées. Les instrumentistes ont un niveau technique moyen, voire limité pour certains. Le piano est peu utilisé, mais il reste nécessaire. Entretien avec le jury Il s agit d analyser un extrait sonore, c'est-à-dire de mettre en évidence les principaux éléments musicaux (mélodie, rythme caractéristique, ostinato, instrumentation, structure ). Une première écoute globale permet au candidat d exprimer son ressenti et de donner quelques éléments techniques que son oreille a discriminés. Le jury indique alors le titre de l œuvre, le nom du compositeur, l époque de création et propose si besoin une seconde écoute partielle. Le candidat propose quelques pistes pédagogiques en lien avec l extrait. Celui-ci, choisi à bon escient par le jury, est une invitation à développer sa réflexion, à mettre en relief sa connaissance du système institutionnel et de l enseignement de l histoire des arts. 12

13 Les candidats ont majoritairement un niveau moins bon que les années précédentes: ils discriminent bien, mais le vocabulaire attendu (tempo, pulsation, rythme, hauteur, timbre, durée, intensité, plans sonores.) n est pas toujours maîtrisé. L entretien est en général bien structuré et d assez bonne qualité. Cependant on déplore quelques «catalogues» de pistes pédagogiques sans lien réel avec l œuvre proposée par le candidat. Ce dernier doit éviter l écueil de ne parler que du texte, pour les chansons. Les voix sont bien placées, le débit fluide, les postures correctes. Les pistes pédagogiques proposées à partir de l œuvre écoutée sont de qualité très contrastée et révèlent très souvent le manque de pratique des candidats. L écueil est de se limiter à proposer une écoute «active» mal détaillée, aux objectifs obscurs. Les membres de commission constatent un gros déficit de connaissances au niveau de l Histoire des Arts et de la culture artistique en général. Il est indispensable que les candidats fassent état d une culture plus solide et variée et proposent spontanément des ouvertures vers les autres disciplines. Un «excellent» candidat saura dans son exposé faire état de ses connaissances musicales techniques et culturelles ; il proposera plusieurs œuvres du patrimoine en lien avec sa prestation, y compris dans d autres domaines artistiques. Il témoignera d une bonne connaissance des programmes de l école et des capacités de l élève en fonction des cycles. 13

14 4.4. EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE L épreuve d E.P.S., session 2013, n a pas fait l objet de changement par rapport à la session précédente et s est déroulée conformément aux directives de l arrêté du 28 décembre 2009 modifié par l arrêté du 31 mai L épreuve se déroule en deux parties ; chaque partie entre pour moitié dans la notation. Les candidats réalisent la prestation physique qu ils ont choisie au moment de l inscription, parmi les deux options suivantes : activité d expression (danse) ou course de 1500m. Elle est suivie d un entretien avec le jury (durée de l entretien : 20 minutes, dont 10 minutes d exposé et 10 minutes de réponse à des questions). En pratique, chaque candidat devait se présenter à une épreuve physique (danse ou course de 1500m) quelques jours avant la séquence d'entretien. Certificats médicaux de non contre-indication Le très large usage par les candidats du certificat médical «type», mis en ligne sur le site académique du rectorat, évite la présentation d un document pouvant être refusé ; quelques candidats cependant n en ont pas fait une lecture attentive et ont été refusés à l épreuve pratique d EPS (aucun lors de la session précédente) : quelques aménagements seront apportés l an prochain à ce document pour le rendre encore plus lisible afin d éviter des situations de désarroi pour les candidats, toujours difficiles à gérer par le jury. Retards et absences L heure de la convocation officielle est l heure d appel du candidat ; au-delà de cette heure, il est déclaré absent. Il appartient donc au candidat de prendre ses dispositions pour être présent à l appel. Prestation physique : course de 1500m Sur 844 candidats admissibles, 596 ont choisi l option course, soit 70,6% candidats (70,3% en 2012). La répartition se décompose de la façon suivante : 82,7% de candidates et 17,3% de candidats. L évaluation de la course : en 2013 l'évaluation de la prestation s est effectuée sur une piste en matière synthétique de 250 mètres. Chaque performance est mesurée par trois chronométreurs, dont un chronométrage informatique qui permet d incrémenter directement la base de données des résultats des candidats. 14

15 Les conseils aux candidats : l'épreuve du 1500 mètres nécessite une préparation et un échauffement spécifiques : chaque candidat peut accéder facilement à des informations sur ce thème (ouvrages, conseils de professionnels, clubs d'athlétisme...). La nature même de cette épreuve de demi-fond doit faire appel à une vigilance accrue quant à l'état de santé du coureur ; lors de l'accueil administratif, ce constat induit une très grande rigueur dans l'examen du certificat médical fourni par le candidat. Prestation physique : danse Sur 844 candidats admissibles 57 candidats (53 filles et 4 garçons) ont choisi cette épreuve. L épreuve pratique de danse s est déroulée dans le respect du texte de référence : «L épreuve consiste en une prestation individuelle. Tous les styles de danse sont admis. La prestation a une durée de 2 minutes maximum. Le candidat doit apporter tout le matériel nécessaire à sa prestation et à son audition». Le jury prend connaissance du titre de la chorégraphie, du titre du support musical et éventuellement de la phrase facilitant la compréhension de l évocation, si le candidat les a communiqués. Cette présentation de la prestation se réalise à partir d un document type transmis au candidat avant l épreuve, qui ne peut s accompagner de documents personnels. Tout environnement sonore est autorisé ainsi que l utilisation d éléments de scénographie. Le candidat évolue dans un espace de 9 mètres sur 11, délimité par des repères au sol. Le jury se trouve positionné au niveau du milieu de la longueur de l espace scénique. Le public est admis à regarder les prestations des candidats dans la limite de cinq personnes réparties sur la salle d épreuve. Ces personnes spectatrices sont enregistrées à l accueil et présentent une pièce d identité conservée le temps de l épreuve. Afin de permettre au plus grand nombre de personnes d être spectateur, il ne sera autorisé d assister qu à une vague de candidats pour l ensemble du concours. Les espaces réservés au public et aux candidats en attente de passage se situent de part et d autre du jury. L évaluation, réalisée à partir de repères d observation, porte sur : - la construction de la composition au service des intentions personnelles choisies ; - la qualité de l interprétation. 15

16 L ÉCRITURE CHORÉGRAPHIQUE / 10 points - lisibilité de l intention - utilisation des composants du mouvement : corps, espace, temps, énergie - relation au monde sonore - utilisation des éléments scénographiques : costume, accessoires, maquillage. ET LE DANSEUR INTERPRÈTE / 10 points - engagement émotionnel - engagement moteur. Prestations des candidats : Le titre et la phrase d accompagnement proposés au jury : - ils aident et confortent souvent le jury ; - mais ont conduit une fois cette année à chercher un sens dans la lecture de la prestation ; - ou bien explicitent trop le propos et réduisent l effet de surprise. Les thèmes : comme les années antérieures, le jury a constaté des thèmes variés. Les styles de danse : le jury confirme une diversification des registres de danse identifiés : foxtrot, africain, néo-classique, classique, jazz, art martial Pas de danse traditionnelle cette année. Les techniques sont parfois détournées au service de l expression d une intention dans une démarche de création contemporaine. Certains candidats utilisent des styles différents ce qui permet des contrastes appréciables. L engagement moteur : le niveau technique des candidats est très hétérogène. Il varie d une technique sommaire et d un répertoire moteur de base à une virtuosité maîtrisée et une grande disponibilité. L'absence de technique n'est pas un obstacle à la réussite de l'épreuve si l'écriture chorégraphique est fouillée et l'engagement intense. L utilisation du corps reste en majorité globale, et se situe dans une utilisation de l énergie qui, cette année, manque parfois de contrastes, faible en accents, en rupture, en variation d énergie. Cette année, le jury note l utilisation fréquente de roulés en arrière. L engagement émotionnel : globalement, un engagement émotionnel timide se dégage des productions, même modestes. Une attention particulière a parfois été apportée au travail du regard, à l expression du visage. Certaines prestations sont cependant encore «récitées» voire inhibées par le stress occasionné. 16

17 L écriture chorégraphique : elle a fait l objet d un travail fouillé pour la plupart des candidats, l intention est lisible et conduit parfois à un univers imaginaire et poétique subtil touchant le jury. L espace a été bien utilisé cette année hormis dans sa verticalité. Souvent, il est toutefois à noter l absence de ruptures, de contrastes, de surprises dans l utilisation des composants du mouvement : - quelques candidats ont exploré de façon pertinente le sol avec parfois l utilisation d appuis autres que pédestres ; - peu de candidats ont intégré dans leur prestation les variables en énergie ; - peu d utilisation des silences, accents ou bien rythmes qui apportent des surprises. Les éléments de scénographie : en majorité, les tenues et accessoires (fleurs, chapeau, silhouettes, bretelles, pince à cheveux ) des candidats ont fait l objet d une attention particulière et sont soignés. Epurés, ils servent et renforcent plus justement l intention. L objet devient parfois symbolique. Parfois, ils semblent détourner l attention du danseur de son propos ou ne le servent pas. Le support sonore : le support musical est très largement choisi pour accompagner les prestations. Aucun candidat n a évolué dans le silence. Quelques candidats ont utilisé voix, souffle ou percussions corporelles. Deux candidats ont proposé des enregistrements personnalisés soignés avec des sons et bruitages. Les montages fragmentés ne sont pas une aide, 2 ou 3 extraits semblent un maximum pour deux minutes. Les choix des candidats sont éclectiques : techno, classique, swing, arabe, chanson française, musique de film, cirque Pas de musique contemporaine. Aucun problème technique n est signalé cette année ; le nombre de candidats utilisant un ordinateur est en augmentation. Il y a toutefois peu de décalage entre la pulsation de la musique et le mouvement. Cette année encore, le jury constate à regret que la musique crée juste une ambiance, reste la sonorisation, l illustration de la danse et non pas un renforcement du propos du danseur. Le début et la fin de prestation : l entrée et la fin de la danse sont très soignées, bien lisibles hormis pour un seul candidat. La durée de la prestation : les 2 minutes sont respectées par la presque totalité des candidats. Un seul n a pas utilisé en totalité le temps imparti ; sans toutefois délayer le propos, une durée trop courte de prestation ne permet pas au jury d apprécier cette dernière avec précision et pénalise donc le candidat. En conclusion, la préparation des candidats est sérieuse et les prestations adaptées à l esprit du concours. Conseils aux candidats : Lorsqu un titre est proposé au jury, y porter une attention particulière afin qu il ne desserve pas le propos dansé. La cohérence de la prestation avec le titre prévaut pour le jury, doit le conforter et favorise le candidat. 17

18 Anticiper sur l éventuelle phrase qu il est possible d écrire pour le jury avant le passage, afin qu elle valorise réellement la prestation et ne soit pas dissonante. Préférer ne rien proposer comme phrase si elle est redondante avec le titre choisi. Utiliser la production de formes, éventuellement les stéréotypes, les gestes «démonstratifs» pour exprimer une réelle intention dansée. Les sujets fréquemment proposés cette année «l éclosion, la feuille d automne, la vie» gagneraient à être traités, non pas avec une gestuelle mimée mais de manière détournée. La motricité choisie doit être au maximum signifiante sans devenir caricaturale. Dépasser le stade de la récitation pour habiter davantage le mouvement. Tendre vers une disponibilité corporelle et un engagement émotionnel maîtrisé. Le jury valorise un langage corporel subtil, personnel et poétique. Travailler plus l intention pour aller au bout des gestes, ce qui sert l interprétation. Afin de ne pas proposer une danse parfois monotone, les ruptures, les surprises, aussi bien dans la gestuelle que dans les choix des supports sonores et des accessoires, mais aussi les variations d énergie sont des éléments valorisant la prestation lorsqu ils servent l intention. Etre touché, ému par une prestation est un élément apprécié par le jury. Il peut être intéressant de ne pas systématiquement caler sa prestation sur le tempo de la musique mais utiliser des contrastes, des ruptures, des silences pour enrichir le propos. La relation entre musique et danse, lorsqu elle est travaillée, est un élément déterminant pour le candidat. Utiliser les 2 minutes autorisées afin de permettre une appréciation optimale du jury. L enregistrement peut débuter par une phase de silence qui permet ainsi au candidat d être autonome pour sa mise en route avant la prestation. Ceci peut aussi être utile pour se concentrer réellement avant l entrée en danse. La prestation doit se poursuivre même si un problème survient avec la musique. Nous rappelons que l entretien est un prolongement de la prestation physique. Par conséquent, nous invitons les candidats à intégrer dans leur préparation une analyse de leur composition en référence aux critères d évaluation présentés ci-dessus. Epreuve d entretien Conditions de l épreuve «L entretien prend appui sur la prestation physique dont il est un prolongement. Au cours de l entretien le candidat indique ce qu il retire de sa pratique pour lui-même et pour son enseignement». Le jury, constitué de deux membres (généralement un Inspecteur de l Éducation Nationale et un Conseiller Pédagogique en EPS), connaît la performance du candidat. 18

19 L entretien dure 20 et fait immédiatement suite aux 40 consacrées à l entretien sur les mathématiques ; la première partie (10 ) est consacrée à la présentation de l exposé relatif à la pratique physique ; la deuxième partie (10 ) est consacrée au questionnement du jury. Ce questionnement porte sur une autre activité physique que celle retenue pour l épreuve pratique ; cette activité est choisie par le jury en fonction des données présentées dans son exposé. Le texte de référence qui régit cette épreuve prévoit que le jury interroge le candidat sur les activités «les plus pratiquées à l école primaire». Nous recommandons donc aux candidats de se préparer en prenant en compte la diversité des activités physiques supports de l EPS dans l enseignement primaire. Les APSA retenues cette année comme support d interrogation ont été : les activités athlétiques, les activités d opposition type lutte, les jeux et sports collectifs, la natation, la gymnastique, la danse. Les activités retenues pour la session seront les mêmes à l exception de la gymnastique et seront annoncées aux candidats après les épreuves d admissibilité. L évaluation de l exposé En référence aux textes réglementaires du concours les candidats ont été évalués, concernant leur exposé, sur quatre champs : La pratique pour lui-même : le candidat doit présenter la préparation et la gestion de son épreuve, ses connaissances techniques et culturelles sur l APSA choisie en pratique. Les retours sur la prestation sont conduits parfois sommairement, la connaissance de l activité est souvent superficielle. La pratique pour son enseignement : le candidat doit montrer en quoi et comment sa pratique personnelle peut l aider à construire un enseignement de l EPS adapté à l école. Dans la majorité des prestations, l élève «en train d agir» n apparaît pas suffisamment ; l EPS est centrée sur le développement de la motricité de l élève, cette discipline scolaire mobilise donc un élève en action qu il convient de «faire vivre». Le lien fait avec les autres disciplines scolaires : le candidat doit montrer qu il a pris en compte la polyvalence de l enseignant du premier degré et que l EPS, si elle est une discipline autonome, n est pas une discipline isolée. Cette dimension n est pas absente des présentations des candidats, elle gagnerait cependant à être plus illustrée qu évoquée. Le lien fait avec le développement de l enfant : le candidat doit montrer que ses perspectives de mise en œuvre de l EPS prennent en compte le développement de l enfant (du point de vue affectif, psychologique, moteur, social, cognitif). Les manières de faire ne peuvent s affranchir, en EPS comme dans les autres champs disciplinaires, de la connaissance de l enfant. L évaluation de la 2 ème partie de l épreuve d entretien L évaluation conduite par les commissions a porté sur les points suivants : - Quoi apprendre en EPS : c est sans doute le champ le moins connu des candidats ; sans qu il soit attendu des candidats qu ils maîtrisent parfaitement cette problématique, ceux-ci doivent montrer qu ils se sont questionnés sur les transformations attendues des élèves, sur les plan moteur, cognitif, social Proposer une EPS de qualité ne peut se faire sans avoir au 19

20 préalable réfléchi à des éléments de réponse à cette question. On ne peut proposer une EPS de qualité à des élèves si l on n a pas élucidé le «quoi apprendre». - Comment apprendre en EPS : cela renvoie aux conditions pédagogiques de l apprentissage en EPS ; cet aspect est moins défaillant que le précédent. Cela renvoie également (avec le quoi apprendre) à la didactique de l EPS ; cette dimension reste très approximative, quand elle n est pas absente. - Connaissances générales sur l EPS : finalités et programmes de l EPS, réglementation, sport scolaire, problématique du corps et de la santé constituent des savoirs attendus des candidats. Le questionnement du jury est introduit par une question s appuyant sur l exposé du candidat. Par exemple : - Vous avez mentionné que le type d effort que nécessite un 1500 m n est pas adapté à la physiologie de l élève de l école primaire : comment prendriez-vous en compte ces données physiologiques pour organiser une activité de type lutte avec des élèves de cycle 3? - Vous avez indiqué votre attention à la mise en sécurité affective de certains élèves pour l activité danse ; comment organiseriez-vous cette sécurité affective pour des élèves de cycle 1 en natation? Le questionnement porte sur les trois champs précédemment mentionnés. La prestation des candidats Les constats de la session précédente restent d actualité : la qualité des prestations orales est peu satisfaisante ; l exposé ne prend pas assez en compte l expérience personnelle et l ancrage dans une perspective professionnelle reste globalement ténu. L apport de références théoriques reste exceptionnel, la connaissance de l enfant sert peu d appui aux propositions des candidats. L entretien montre que la connaissance de l activité reste très superficielle. Au total, les candidats ont rarement convaincu le jury qu ils étaient dans un choix d option. Conseils aux candidats L EPS s intéresse prioritairement à l apprentissage moteur, donc à un élève en mouvement ; les candidats doivent s efforcer de présenter «en dynamique» leurs propositions pédagogiques et didactiques. Il peut être utile, par exemple, d utiliser le tableau pour illustrer l aménagement de l espace ou la tâche demandée à l élève. Le tableau est par ailleurs un outil professionnel (en EPS également) et sa bonne maîtrise est un atout pour un enseignant. La capacité du candidat à donner à voir au jury un élève en train d agir ne peut qu être appréciée car elle témoigne d une aptitude à l opérationnalisation : l illustration des situations proposées, la 20

21 présentation des consignes données à l élève pour qu il agisse sont des éléments qui peuvent aider le candidat dans cette «mise en scène». Pour conclure, il semble bon de rappeler que l épreuve d EPS est une épreuve d option ; il est donc attendu des candidats qu ils aient une véritable connaissance de l APSA choisie et une démarche dépassant les généralités quant à l enseignement de l EPS aux élèves de l école. Le choix d annoncer les APSA retenues comme supports d interrogation va dans le sens d une meilleure préparation espérée des candidats. 21

22 5. Seconde épreuve d admission 5.1. FRANÇAIS Cette partie de l épreuve consiste pour le candidat à préparer une séquence d'enseignement centrée sur une notion inscrite dans les programmes de l'école primaire (maternelle et élémentaire) en visant des compétences précises ciblées par le sujet. L exposé, d une durée de 20 minutes, conduit le candidat à définir des objectifs précis, à exposer de façon détaillée les séances conçues ainsi que les choix didactiques et pédagogiques qui ont présidé à la conception de la séquence. Elle est suivie d'un entretien de 20 minutes avec le jury. Le candidat doit démontrer sa capacité à : - s exprimer oralement et communiquer de façon claire et fluide ; - faire état de ses connaissances sur les programmes et sur la progression de l enseignement du français à l école primaire ; - concevoir et organiser une séquence d enseignement : objectifs, contenus, démarches, supports pédagogiques et procédures d évaluation ; - expliquer et justifier ses choix didactiques et pédagogiques. La prestation des candidats Respect du sujet Certains candidats ne tiennent pas compte de la compétence visée ou ne la considèrent que partiellement. Certains la modifient même faisant fi des programmes et du socle commun de connaissances et de compétences. Il est important d attirer l attention des candidats sur le fait que la compétence visée ne peut en aucun cas être considérée comme un ensemble de pré-requis. Cette dernière notion est souvent prise comme une façon de se dédouaner des éventuels obstacles auxquels les élèves seraient confrontés et empêche les candidats de prendre en compte la diversité des élèves, aptitude pourtant attendue pour une bonne réussite aux épreuves orales de français. Certains candidats, à l évidence, s appuient non sur les documents du dossier ni sur ceux qui sont contenus dans la bibliothèque du concours mais sur une séquence très standardisée les conduisant à un hors-sujet. La connaissance ou compétence visée est annoncée dans le plan mais pas traitée en tant que telle. La référence au domaine reste prioritaire pour ce type de candidats. Ils sont alors dans l impossibilité de traiter avec finesse le sujet, de s adapter à ses particularités ni même de répondre aux questions du jury. Les candidats en réussite, en revanche, savent prendre appui sur leurs connaissances et les adapter aux objectifs assignés par les programmes. Ils font aussi la démonstration qu ils ont une bonne connaissance et une compréhension fine des programmes et des enjeux des enseignements à l école primaire. 22

23 Conception de la séquence et connaissances des candidats Nombre de candidats savent organiser leur exposé et présenter une séquence construite et cohérente. Toutefois, trop de candidats présentent un travail assez stéréotypé, quel que soit le sujet. Le nombre de séances reste le même sans adaptation précise à l objectif exposé en préambule. Les modalités d évaluation envisagées sont plus souvent énoncées qu explicitées. Il devient alors difficile de percevoir en quoi l évaluation a un impact sur les apprentissages des élèves. Il est utile d attirer l attention des candidats sur la nécessité d identifier les apprentissages que les élèves ont à réaliser à chaque étape de la séquence présentée. Les candidats les plus en réussite savent prendre en compte la diversité des élèves et proposer des pistes pédagogiques diversifiées. Il est nécessaire également d insister sur une nécessité de réalisme des séances proposées. Trop nombreux sont les candidats qui ne définissent pas clairement les durées des séances ni les organisations précises. Les consignes à donner aux élèves ne sont que trop rarement précisées et communiquées lors de l exposé. Les candidats les plus en réussite tiennent compte des obstacles que les élèves rencontrent et proposent, au-delà de pistes purement organisationnelles, des aides ou des stratégies pour prendre en compte les élèves en difficulté. Les candidats qui sont moins en réussite occultent souvent l adaptation nécessaire à la difficulté, au cœur de la loi du 23 avril Les programmes en vigueur ainsi que le socle commun de connaissances et de compétences ne font pas assez référence pour certains candidats. Les programmes de l école maternelle sont parfois peu maitrisés, les spécificités de chaque cycle dans chaque domaine restent souvent difficiles à exposer ainsi que l évolution d une compétence dans une perspective élargie d une logique de cycle, voire d école primaire. Par ailleurs, on relève une difficulté marquée de nombre de candidats à utiliser avec recul des documents pédagogiques ou des extraits de manuels. Les exercices des manuels sont alors peu critiqués ou remis en question, modifiés ou au contraire justifiés pour l intérêt qu ils présentent. Savoir sélectionner des activités pertinentes, expliquer les choix effectués de tel exercice ou de telle consigne, appuyer la sélection sur une analyse raisonnée des supports caractérisent les candidats les plus en réussite. 23

24 La majorité des candidats présente une certaine aisance dans le propos et s exprime avec fluidité et clarté. Toutefois, un nombre trop élevé de candidats s exprime avec trop de relâchement, utilisant parfois des termes ou expressions inappropriées. Gestion du temps De nombreux candidats, soit environ un tiers, n utilisent pas les 20 minutes dont ils disposent, certains présentant des exposés très brefs ne leur permettant pas de valoriser leurs connaissances ni leur initiative pédagogique face à des apprentissages visés. Beaucoup trop de candidats perdent un temps très conséquent, parfois un tiers du temps, en une introduction inutilement longue. Le résumé interminable des documents et de leurs contenus, déjà connus des membres des commissions, n aboutit souvent qu à une perte de temps retardant inutilement l exposé des objectifs de la séquence. L introduction ne sert que trop rarement à dégager des pistes didactiques avec lesquelles les séances exposées entrent en résonnance. Les candidats en réussite, en revanche, sont ceux qui savent extraire très rapidement des documents les quelques points déterminants justifiant leurs choix pédagogiques. Ils utilisent alors la majorité de leur temps à exposer avec précision les stratégies pédagogiques qui sont les leurs. Gestion matérielle de l exposé La présentation au tableau reste un exercice plutôt difficile auquel les candidats ont moins eu recours lors de la présente session. Les membres de la commission sont très attentifs à la forme et au contenu du texte écrit! Le candidat doit être particulièrement vigilant à la présentation et à l orthographe. Certains candidats utilisent des fiches de synthèse, présentent sous forme synthétique le contenu d une affiche, des exemples de traces écrites, un plan, ce qui leur permet d étayer leurs propos sans perte de temps inutile, en proposant au jury une communication adaptée (évitant ainsi de recopier au tableau des données inutiles du type titre des séances, rappel des programmes, ). 24

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