L ARTHRITE AU QUÉBEC. Préparé par le Service communautaire de recherche et d évaluation sur l arthrite (ACREU) pour la Société de l arthrite

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1 L ARTHRITE AU QUÉBEC Préparé par le Service communautaire de recherche et d évaluation sur l arthrite (ACREU) pour la Société de l arthrite Juillet 2013 Service communautaire de recherche et d évaluation sur l arthrite Toronto (Ontario) QC2013-1

2 TABLE DES MATIÈRES Sommaire... 1 La Société de l arthrite... 2 Préambule... 2 L arthrite est-elle une affection courante?... 3 Qui souffre d arthrite?. 5 Les comportements liés à la santé qui influent sur l arthrite 6 Les répercussions de l arthrite sur la santé 8 Les répercussions de l arthrite sur la vie quotidienne.. 11 L arthrite et l employabilité 13 L utilisation des services de santé.. 14 Au sujet des données... 16

3 L arthrite au Québec (juillet 2013) PAGE 1 SOMMAIRE L arthrite et ses affections connexes constituent un vaste éventail de troubles touchant les articulations, les ligaments, les tendons, les os et autres composantes du système musculosquelettique. L une des affections chroniques les plus courantes au Canada, l arthrite figure parmi les principales causes d invalidité et d utilisation des ressources en soins de santé. Selon les enquêtes canadiennes sur la santé, 14 % de la population adulte au Québec déclare être atteinte d arthrite. L arthrite fait plus de victimes chez les femmes que chez les hommes, et 51 % des personnes qui en souffrent sont âgées de moins de 65 ans. - On estime que le nombre de personnes atteintes d arthrite augmentera avec le vieillissement de la génération du baby-boom. Les douleurs, les incapacités et les perturbations que cause la maladie dans la vie de ces gens entraînent une augmentation du coût que doit supporter la société. L arthrite est une des principales causes d invalidité au sein de la population. Au Québec, les adultes arthritiques déclarent souffrir de douleurs et d incapacités, et avoir besoin d aide pour vaquer à leurs occupations quotidiennes beaucoup plus souvent que les adultes qui ne sont pas atteints de la maladie. - Les initiatives visant à réduire les douleurs et les incapacités associées à l arthrite sont essentielles pour maintenir et améliorer la qualité de vie des personnes atteintes. Elles peuvent comprendre de l activité physique, de l information sur les mesures personnelles contre les maladies chroniques et le soulagement de la douleur (y compris les médicaments), l accès à des articles fonctionnels et l aménagement des lieux ainsi que des interventions médicales ou chirurgicales. Une proportion élevée de personnes arthritiques se disent en mauvaise santé et affirment souffrir d autres affections chroniques. - De nombreuses personnes vivant avec l arthrite souffrent d autres affections chroniques, ce qui fait ressortir la nécessité de mettre au point de nouveaux modèles de soins complets pour la prise en charge des maladies chroniques, y compris l arthrite. Les personnes souffrant d arthrite sont plus susceptibles que les personnes non atteintes de déclarer avoir réduit leurs activités au travail ou être sans emploi. - D autres répercussions importantes de cette affection comprennent la perte d emploi, la réorientation professionnelle ou une réduction des heures de travail, des pertes de productivité (absentéisme, perturbation du travail) et des conséquences sur l avancement professionnel, par exemple en raison de l incapacité d accepter des promotions ou de se déplacer pour le travail. Les stratégies visant à favoriser la pleine participation des personnes atteintes d arthrite à la vie active sont importantes pour l économie canadienne, surtout compte tenu du changement démographique de la main-d œuvre causé par le vieillissement de la génération du baby-boom. Les personnes souffrant d arthrite utilisent souvent les services de soins de santé. - Les personnes atteintes d arthrite consultent leur médecin de premier recours plus souvent que celles non atteintes. Les Québécois consultent moins souvent des médecins de premier recours que des spécialistes. Elles font un faible usage des services de réadaptation (y compris la physiothérapie). - Des recherches plus poussées sont requises pour examiner le type et la prestation de modalités physiques de soins, notamment l exercice, ainsi que leurs résultats. Nous devons trouver un moyen d éliminer les obstacles à l utilisation des services de réadaptation. Une proportion élevée de personnes souffrant d arthrite ont un surplus de poids ou sont obèses, sont physiquement inactifs ou fument. - En réduisant la proportion de personnes obèses, qui ont un surpoids ou qui fument, on peut influer de façon importante sur le début et les répercussions de l arthrite. Intervention essentielle pour la santé du système musculosquelettique, l activité physique constitue une mesure à la fois de prévention et de réduction des douleurs et des incapacités.

4 L arthrite au Québec (juillet 2013) PAGE 2 LA SOCIÉTÉ DE L ARTHRITE La Société de l arthrite est le principal organisme caritatif canadien du domaine de la santé qui offre de l information et des programmes essentiels aux millions de personnes arthritiques au pays. Depuis ses débuts en 1948, la Société est dotée d une mission à trois volets : 1) défense des intérêts des personnes arthritiques, 2) éducation et sensibilisation du public et 3) recherche et perfectionnement professionnel. Elle est appuyée financièrement par quelque personnes et 25 entreprises. Elle possède un bureau national ainsi que 10 divisions provinciales. La gouvernance de l organisme relève d un conseil d administration national. PRÉAMBULE Ce rapport a été préparé par le Service communautaire de recherche et d évaluation sur l arthrite (ACREU) pour la Société de l arthrite. L information contenue dans le présent rapport vise à appuyer le travail de la Société. L arthrite représente un important fardeau en matière de santé pour la société, et ses répercussions sur la qualité de vie des personnes qui en souffrent de même que sur leur famille et leurs aidants sont considérables. Les coûts directs liés au système de santé et les coûts indirects, comme l invalidité à long terme, ont un énorme impact sur l économie. La plupart des personnes sont touchées par l arthrite durant leurs années de vie active les plus rémunérées et, l arthrite étant une maladie chronique sans remède connu, ils vivront avec la maladie jusqu à la fin de leurs jours. Afin d établir un cadre pour la création de politiques et d autres initiatives visant à réduire les répercussions de l arthrite sur les personnes et la société, le présent rapport regroupe les renseignements disponibles actuellement à l échelle nationale et provinciale. Il présente un aperçu : du nombre de personnes atteintes d arthrite au Québec; des comportements liés à la santé qui pourraient influer sur l arthrite; des répercussions de l arthrite sur la qualité de vie (douleurs, incapacités ou sous-emploi); de l utilisation des services de soins de santé. Le rapport met également en relief les lacunes en matière d information ou de recherche. Autrement dit, il s appuie sur notre compréhension actuelle des répercussions de l arthrite à l échelle du pays et établit une base de connaissances qui pourrait servir d assise à des programmes futurs sur l arthrite. Le rapport présente de l information tirée des enquêtes sur la santé de Statistique Canada propres au Québec (pour plus d information sur les bases de données, consulter la page 16). La population visée par cette information ne comprend pas les enfants, les personnes vivant dans les réserves indiennes et les membres des Forces canadiennes. L information utilisée était la plus récente au moment de la production du rapport. Pour faciliter la diffusion des renseignements contenus dans le rapport, un sommaire a été préparé pour être utilisé, en tout ou en partie, dans le cadre de communications externes. Le sommaire est accessible dans la section Défendez vos droits du site Web de votre division de la Société de l arthrite ( Il est présenté sous une forme facile à personnaliser. Des diapositives PowerPoint en lien avec bon nombre des éléments contenus dans le sommaire sont également accessibles sur le site Web. En cas de commentaires ou de questions concernant ce rapport, veuillez communiquer avec le Service communautaire de recherche et d évaluation sur l arthrite à acreu@uhnres.utoronto.ca. POPULATION DU QUÉBEC Selon le Recensement de la population de 2011 de Statistique Canada, l âge médian de la population québécoise est de 41,9 ans, ce qui la place au cinquième rang parmi les provinces et les territoires canadiens ayant les populations les plus âgées. Le Québec compte plus d un million d habitants âgés de 65 ans ou plus, soit 15,9 % de la population de la province. Environ 26,7 % de la population adulte québécoise détient un diplôme universitaire. Parmi les habitants de la province, 17,5 % ont un certificat d une école de métiers, ce qui constitue la proportion la plus élevée au pays à cet égard. Le diplôme d études secondaires est le niveau de la scolarité le plus élevé de 12,6 % de la population québécoise (ESCC de 2010 et de 2011). Les Autochtones comptent pour seulement 1,8 % de la population québécoise, l une des proportions les plus faibles au pays (Enquête auprès des ménages de 2011). Le Québec arrive au cinquième rang pour ce qui est de la faiblesse du revenu médian. Source : Consulté le 10 mai 2013.

5 L arthrite au Québec (juillet 2013) PAGE 3 L ARTHRITE EST-ELLE UNE AFFECTION COURANTE? Environ adultes (15 ans ou plus) au Québec déclarent être atteints d arthrite, soit 14 % de la population. L arthrite arrive au troisième rang parmi les affections chroniques les plus courantes déclarées par les adultes au Québec (14 % de la population âgée de 15 ans ou plus). Chez les femmes, elle est la plus courante, tandis qu elle occupe la troisième place chez les hommes. Figure 1: La question sur les affections chroniques posée aux participants à l ESCC était la suivante : «Un spécialiste de la santé a-t-il diagnostiqué chez vous une affection chronique?» La question était suivie d une liste d affections chroniques.

6 L arthrite au Québec (juillet 2013) PAGE 4 On estime que le nombre de Québécois atteints d arthrite augmentera avec le vieillissement de la population. Les personnes âgées sont plus susceptibles d être atteintes d arthrite. Par conséquent, si rien ne change, le nombre de personnes souffrant de cette maladie au Québec augmentera avec le vieillissement de la génération du baby-boom. Il passera de en 2011 à un nombre estimé à 1,8 million en Cette hausse sera surtout attribuable aux adultes âgés de 65 ans ou plus. Par conséquent, on observera une augmentation des coûts sociaux et du nombre de personnes subissant des douleurs, des incapacités et des perturbations en raison de l arthrite. Figure 2: Les projections démographiques de Statistique Canada pour les années 2011 à 2031 ont été utilisées pour estimer le nombre de personnes atteintes d arthrite. Elles sont fondées sur les données sur la prévalence de l arthrite selon l âge et le sexe de l Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2010 et de 2011.

7 L arthrite au Québec (juillet 2013) PAGE 5 QUI SOUFFRE D ARTHRITE? Un plus grand nombre de femmes que d hommes déclarent souffrir d arthrite chronique. Actuellement, au Québec, 19 % des femmes contre 9,4 % des hommes affirment souffrir d arthrite. Ces proportions, autant chez les hommes que chez les femmes, augmentent avec l âge. Les femmes âges de 45 ans et plus sont plus nombreuses à déclarer souffrir d arthrite que les hommes. Bien que l arthrite soit souvent perçue comme un trouble de la vieillesse, 51 % des Québécois qui en sont atteints sont âgés de moins de 65 ans. Les valeurs obtenues pour les femmes sont nettement supérieures à celles obtenues pour les hommes à p<0,05, sauf pour les groupes d âge de 15 à 34 ans et de 35 à 44 ans. Les personnes souffrant d arthrite sont plus susceptibles d avoir un faible niveau de scolarité et un faible revenu. Dans l ensemble, les personnes souffrant d arthrite sont plus susceptibles d avoir un faible niveau de scolarité (26 %) que les personnes atteintes d autres affections chroniques (15 %) ou que les personnes sans affection chronique (8 %). Dans l ensemble, 41 % des adultes atteints d arthrite au Québec appartiennent à la catégorie du revenu le plus faible, une proportion bien plus élevée que chez les personnes ne souffrant pas d arthrite (31 % chez les personnes atteintes d une autre affection chronique et 26 % chez les personnes sans affection chronique). Cette tendance a été remarquée dans tous les groupes d âge supérieurs à 44 ans. Les valeurs obtenues pour les personnes souffrant d arthrite sont nettement supérieures à celles obtenues pour les personnes atteintes d autres affections chroniques et les personnes sans affection chronique dans les groupes d âges de 45 à 64 ans et de 65 ans et plus, à la fois pour ce qui est d un faible niveau de scolarité (p<0,05) et d un faible revenu. Figure 3: Les personnes souffrant d arthrite sont celles qui ont répondu par l affirmative à la question : Un spécialiste de la santé a-t-il diagnostiqué chez vous une affection chronique? Souffrez-vous d arthrite (excluant la fibromyalgie)? Figure 4 : La variable faible niveau de scolarité a été déterminée selon le niveau de scolarité le plus élevé atteint par le répondant. Les répondants n ayant pas terminé leurs études secondaires ont été classés dans la catégorie faible niveau de scolarité. La variable faible revenu a été déterminée selon la répartition en fonction du revenu du ménage. Les répondants sont répartis en déciles (dix catégories incluant approximativement le même pourcentage de résidants par province) du rapport entre leur revenu du ménage total et le seuil de faible revenu associé à la taille de leur ménage et de leur collectivité. Ainsi, pour chaque répondant, on obtient une mesure relative du revenu du ménage par rapport au revenu du ménage de tous les autres répondants. Les trois déciles les moins élevés ont été utilisés pour classer les personnes dans la catégorie faible revenu.

8 L arthrite au Québec (juillet 2013) PAGE 6 LES COMPORTEMENTS LIÉS À LA SANTÉ QUI INFLUENT SUR L ARTHRITE Nous détenons peu d information sur les comportements liés à la santé qui peuvent influer sur l arthrite. La plus grande partie de nos connaissances dans ce domaine provient d études individuelles menées dans différents pays. L obésité et le surpoids sont reconnus comme des facteurs favorisant une augmentation du risque de développer de l arthrose, surtout au genou. L obésité peut être associée à une augmentation du risque de blessure au genou, qui représente également un facteur de risque lié à l arthrose. On sait que l obésité peut contribuer aux symptômes de l arthrite ou de l arthrose. Le mécanisme selon lequel l obésité est associée à l arthrite n est pas très bien compris. Il est probable que les aspects liés aux efforts métaboliques et mécaniques aient une importance. Un lien a été établi entre le tabagisme et un risque accru d arthrite, particulièrement la polyarthrite rhumatoïde (pour les personnes ayant un type génétique particulier). La relation entre l activité physique et l arthrite est complexe. Trop peu d activité physique peut augmenter le risque d arthrite ou d arthrose. Il est bien établi que l activité physique réduit les douleurs et les incapacités associées à l arthrite. En revanche, certains types d activité physique extrême ou répétitive peuvent contribuer à augmenter le risque de développer de l arthrose et peuvent causer des blessures. Il est probable qu il existe un juste milieu : des études plus poussées pourraient déterminer exactement en quoi il consiste selon les divers types d arthrite. Une proportion élevée de Québécois souffrant d arthrite fument, ont un surplus de poids ou sont obèses, ou sont physiquement inactifs. Au Québec, environ 19 % des personnes souffrant d arthrite sont des fumeurs actuels, comparativement à 24 % des personnes atteintes d autres affections chroniques et des personnes sans affection chronique. Même si on n observe aucune différence significative dans la proportion de fumeurs entre les groupes de comparaison, la proportion de fumeurs est plus élevée chez les personnes arthritiques qui ont entre 15 et 44 ans que chez celles qui ne sont atteintes d aucune affection chronique. Compte tenu des liens entre le tabagisme et la polyarthrite rhumatoïde, il est important d offrir des programmes de prévention et de lutte contre le tabagisme à ce segment de la population. Dans tous les groupes d âge, la différence entre les valeurs associées aux personnes souffrant d arthrite, aux personnes atteintes d autres affections chroniques et aux personnes sans affection chronique n est pas très appréciable à p<0,05. Figure 5: Les répondants devaient préciser quel type de fumeurs ils étaient. Les répondants qui déclaraient fumer tous les jours, occasionnellement (auparavant tous les jours) et occasionnellement depuis toujours étaient classés dans la catégorie fumeurs actuels.

9 L arthrite au Québec (juillet 2013) PAGE 7 Une proportion nettement plus élevée de personnes atteintes d arthrite sont obèses ou ont un surpoids (61 %) par rapport aux personnes sans affection chronique (43 %). En général, la proportion de personnes obèses ou ayant un surpoids augmente avec l âge. Étant donné le nombre croissant de personnes obèses au sein de la population, les initiatives de santé publique pour promouvoir un poids santé devraient inclure l arthrite afin de réduire le fardeau que représente cette affection ainsi que les douleurs et incapacités connexes. Dans les groupes d âge de 45 à 64 ans et de 65 ans et plus, les valeurs obtenues pour les personnes souffrant d arthrite sont nettement supérieures à celles associées aux personnes sans affection chronique à p<0,05. L ESCC a demandé aux participants d indiquer la fréquence et la durée des différentes activités physiques pratiquées durant leurs loisirs. On leur a également demandé de préciser la fréquence et la durée des activités de jardinage ou des déplacements à vélo ou à pied pour aller au travail ou à l école. Les réponses ont été combinées pour créer un indice des activités physiques durant les loisirs et les déplacements. Une importante proportion de Québécois atteints d arthrite sont physiquement inactifs (61 %), un pourcentage nettement supérieur à la proportion des personnes atteintes d autres affections chroniques (52 %) et des personnes sans affection chronique (46 %). Dans les groupes d âge de 45 à 64 ans et de 65 ans et plus, les valeurs associées aux personnes souffrant d arthrite sont nettement supérieures à celles obtenues pour les personnes sans affection chronique à p<0,05. Figure 6: La variable obèse ou ayant un surpoids est déterminée selon l indice de masse corporelle (IMC) calculé à partir du poids et de la taille autodéclarés. L IMC est calculé en divisant le poids en kilogrammes par la taille en mètres carrés. Les femmes enceintes ont été exclues des calculs. Les répondants dont l IMC égalait 30 ont été classés comme ayant un surpoids ou étant obèses conformément aux normes internationales. Figure 7 : La variable activité physique durant les loisirs et les déplacements permettait de classer le répondant comme étant «actif», «modérément actif» ou «inactif» durant ses loisirs ou ses déplacements en fonction de la valeur de la dépense énergétique quotidienne totale (kcal/kg/jour). Cette valeur est calculée en utilisant la fréquence et la durée de chaque séance d activité physique de même que la valeur de la dépense énergétique associée à l activité (p. ex., marcher pour faire de l exercice, natation, jardinage, marcher pour aller au travail).

10 L arthrite au Québec (juillet 2013) PAGE 8 LES RÉPERCUSSIONS DE L ARTHRITE SUR LA SANTÉ Les Québécois souffrant d arthrite sont plus susceptibles de déclarer être atteints de plus d une affection chronique. Figure 8: Proportion de personnes déclarant souffrir de plus d une affection chronique Il est courant qu une personne souffre d affections chroniques concomitantes, surtout chez les personnes âgées. Plus de 79 % des Québécois atteints d arthrite et 36 % des personnes non arthritiques ont déclaré souffrir de plus d une affection chronique. Cette proportion augmente avec l âge et est nettement supérieure chez les personnes arthritiques que chez les personnes qui ne sont pas atteintes de cette maladie au sein de tous les groupes d âge. Dans tous les groupes d âge, les valeurs associées aux personnes souffrant d arthrite sont nettement supérieures à celles associées aux personnes atteintes d autres maladies chroniques à p<0,05. Figure 9: Proportion de personnes déclarant une santé perçue comme passable ou mauvaise Les Québécois souffrant d arthrite s estiment plus souvent en mauvaise santé. Les valeurs obtenues pour les personnes souffrant d arthrite sont nettement supérieures à celles obtenues pour les personnes souffrant d autres affections chroniques (45 à 64 ans et 65 ans et plus) et les personnes sans affection chronique à p<0,05 (tous les groupes d âge). L état de santé perçu est un indicateur de l état de santé dans son ensemble. Il reflète la perception qu a une personne de sa santé en général. Cet indicateur a été reconnu comme étant une variable explicative de nombreux résultats en matière de santé, notamment l utilisation des soins de santé, les problèmes de santé physique et la mortalité. Dans l ensemble, la proportion de personnes au Québec déclarant avoir une mauvaise santé ou une santé passable augmente avec l âge et est nettement supérieure chez les personnes souffrant d arthrite (27 %) que chez les personnes atteintes d autres affections chroniques (15 %) et celles sans affection chronique (2,3 %). Dans tous les groupes d âge, cette proportion est nettement plus élevée chez les personnes arthritiques que chez celles atteintes d autres affections chroniques ou sans affection chronique, et ce, dans tous les groupes d âge (mises à part les personnes de 15 à 44 ans qui souffrent d affections chroniques). Figure 9: On a demandé aux répondants : «En général, diriez-vous que votre santé est : excellente, très bonne, bonne, passable ou mauvaise?» Les réponses «passable» ou «mauvaise» étaient classées dans la catégorie mauvaise santé.

11 L arthrite au Québec (juillet 2013) PAGE 9 Figure 10: Proportion de personnes déclarant une mauvaise santé mentale L état de santé mentale perçu permet d avoir une indication générale de la population souffrant d un certain type de trouble mental dont l état de santé perçu ne tient pas nécessairement compte. Dans l ensemble, 6,1 % des personnes souffrant d arthrite, 5,6 % des personnes atteintes d autres affections chroniques et 2,6 % des personnes sans affection chronique déclarent que leur état de santé mental est mauvais ou passable. En général, la proportion de personnes indiquant un état de santé mental mauvais ou passable diminue avec l âge dans chaque groupe de comparaison. En outre, dans tous les groupes d âge, la proportion de personnes arthritiques faisant une telle déclaration est nettement supérieure à celle des personnes sans affection chronique. Dans tous les groupes d âge, les valeurs associées aux personnes souffrant d arthrite sont nettement supérieures à celles obtenues pour les personnes sans affection chronique à p<0,05. Les personnes atteintes d arthrite doivent affronter le même type de stress dans la vie que le reste de la population; toutefois, elles doivent en plus composer avec les douleurs et les incapacités associées à leur maladie. Près de 24 % des Québécois souffrant d arthrite déclarent percevoir la vie comme «assez stressante» ou «extrêmement stressante», contre 31 % chez les personnes atteintes d'autres affections chroniques et 26 % chez les Québécois sans affection chronique. Les Québécois âgés de 65 ans et plus qui vivent avec l arthrite sont, quant à eux, plus susceptibles de trouver la vie «assez stressante» ou «extrêmement stressante» que ceux sans affection chronique. Figure 11: Proportion de personnes estimant que la vie est stressante Dans le groupe d âge de 65 ans et plus, les valeurs obtenues pour les personnes souffrant d arthrite sont bien supérieures à celles associées aux personnes sans affection chronique à p<0,05. Figure 10: On a demandé aux répondants : «En général, diriez-vous que votre santé mentale est : excellente, très bonne, bonne, passable ou mauvaise?» Les réponses «passable» ou «mauvaise» étaient classées dans la catégorie mauvaise santé mentale. Figure 11 : On a demandé aux répondants : «En pensant au niveau de stress dans votre vie, diriez-vous que la plupart de vos journées sont : pas du tout stressantes; pas tellement stressantes; un peu stressantes; assez stressantes; ou extrêmement stressantes?» Les réponses «assez stressantes» et «extrêmement stressantes» ont été classées dans la catégorie stressante.

12 L arthrite au Québec (juillet 2013) PAGE 10 Figure 12: Proportion de personnes déclarant des troubles de l humeur et des troubles d anxiété Les valeurs obtenues pour les personnes souffrant d arthrite sont beaucoup plus élevées que celles associées aux personnes atteintes d autres affections chroniques. Près de 9,6 % des Québécois atteints d arthrite, 6,7 % des Québécois atteints d autres affections chroniques et 2,9 % des Québécois sans affection chronique ont déclaré des troubles de l humeur (p. ex., dépression). La proportion à cet égard est nettement plus élevée chez les personnes arthritiques que chez les personnes non atteintes. Pour ce qui est des troubles d anxiété, les proportions sont semblables pour les personnes arthritiques et pour celles atteintes d autres affections chroniques (11 % et 7,8 % respectivement) et beaucoup plus élevées que pour les personnes sans affection chronique. Figure 12: Troubles de l humeur On a demandé aux répondants : «Rappelez-vous, nous sommes intéressés aux problèmes de santé diagnostiqués par un professionnel de la santé. Avez-vous un trouble de l humeur tel que la dépression, le trouble bipolaire, la manie ou la dysthymie?»troubles d anxiété On a demandé aux répondants : «Avez-vous un trouble d anxiété tel qu une phobie, un trouble obsessionnel-compulsif ou un trouble panique?»

13 L arthrite au Québec (juillet 2013) PAGE 11 LES RÉPERCUSSIONS DE L ARTHRITE SUR LA VIE QUOTIDIENNE Les personnes atteintes d arthrite au Québec sont plus nombreuses à déclarer ressentir des douleurs, souffrir d incapacités et avoir besoin d aide pour vaquer à leurs occupations quotidiennes que les personnes ne souffrant pas d arthrite L arthrite est l une des causes d invalidité de longue durée les plus courantes au sein de la population. Les personnes souffrant d arthrite ressentent fréquemment de la douleur pouvant les empêcher de faire des activités. La proportion des personnes souffrant d arthrite qui déclarent que la douleur les empêche de réaliser des activités (34 %) est nettement supérieure à celles des personnes atteintes d autres affections chroniques (14 %) et des personnes sans affection chronique (3,5 %). Dans tous les groupes d âge, les valeurs associées aux personnes souffrant d arthrite sont nettement supérieures à celles obtenues pour les personnes atteitntes d autres affections chroniques et les personnes sans affection chronique à p<0,05. Dans le cadre de l ESCC, on a demandé aux répondants s ils avaient de la difficulté à vaquer à leurs occupations quotidiennes en raison d un problème de santé physique ou mentale de longue durée. Une proportion sensiblement élevée (53 %) des personnes atteintes d arthrite au Québec déclarent avoir de la difficulté à réaliser des activités. Près de 26 % des personnes atteintes d autres affections chroniques et seulement 7,4 % des personnes sans affection chronique ont déclaré avoir cette difficulté. Cette différence à l égard des difficultés a été remarquée dans tous les groupes d âge. En général, la proportion de la population indiquant des difficultés liées aux activités augmente avec l âge. Figure 14: Proportion de personnes déclarant de la difficulté à réaliser des activités Dans tous les groupes d âge, les valeurs associées aux personnes souffrant d arthrite sont nettement supérieures à celles obtenues pour les personnes atteintes d autres affections chroniques et les personnes sans affection chronique à p<0,05. Figure 13: On a demandé aux répondants : «Habituellement, êtes-vous sans douleurs ou malaises? Combien d activités vos douleurs ou vos malaises vous empêchent-ils de faire?» Les répondants ayant déclaré «Quelques-unes», «Plusieurs» ou «La plupart» ont été considérés comme ayant des douleurs les empêchant de faire des activités. Figure 14 : Les répondants ont été classés selon la fréquence à laquelle ils n ont pu réaliser des activités en raison d une affection ou d un problème de santé physique ou mentale de longue durée, qui dure ou qui devrait durer six mois ou plus.

14 L arthrite au Québec (juillet 2013) PAGE 12 On a demandé aux participants à l Enquête s ils avaient besoin d aide pour réaliser certaines activités de la vie quotidienne comme préparer les repas, accomplir des tâches ménagères quotidiennes et faire l épicerie. Un plus grand nombre de personnes souffrant d arthrite (26 %) que de personnes atteintes d autres affections chroniques ou sans affection chronique (10 % et 3 % respectivement) ont déclaré avoir besoin d aide pour la réalisation de telles activités. Ces proportions augmentent avec l âge et sont beaucoup plus élevées chez les personnes arthritiques que chez les personnes sans affection chronique dans tous les groupes d âge. Par conséquent, les initiatives visant à réduire les douleurs et les incapacités associées à l arthrite sont essentielles pour améliorer la qualité de vie des personnes arthritiques. Dans tous les groupes d âge, les valeurs obtenues pour les personnes souffrant d arthrite sont nettement supérieures à celles obtenues pour les personnes atteintes d autres affections chroniques et les personnes sans affection chronique à p<0,05. Les personnes souffrant d arthrite sont plus susceptibles de déclarer des limitations des activités à la maison, au travail ou à l école. Figure 16: Proportion des personnes déclarant des limitations des activités à la maison, à l école ou au travail Dans tous les groupes d âge, les valeurs obtenues pour les personnes souffrant d arthrite sont nettement supérieures à celles associées aux personnes atteintes d autres affections chroniques et aux personnes sans affection chronique à p<0,05, et ce, pour les limitations des activités aussi bien à la maison qu au travail ou à l école. Dans l ensemble, les Québécois souffrant d arthrite sont plus susceptibles de déclarer des limitations de leurs activités à la maison : 40 % des personnes souffrant d arthrite déclarent de telles difficultés contre seulement 21 % des personnes atteintes d autres affections chroniques et 5,1 % des personnes sans affection chronique. En outre, les valeurs à cet égard sont beaucoup plus élevées chez les personnes arthritiques que chez les personnes atteintes d autres affections chroniques ou sans affection chronique, et ce, dans tous les groupes d âge. Environ 12 % des Québécois souffrant d arthrite ont également déclaré des limitations des activités au travail ou à l école, contre 11 % des personnes atteintes d autres affections chroniques et 5 % des personnes sans affection chronique. Figure 15: Les répondants sont classés selon leur besoin d aide (en raison de problèmes de santé) pour réaliser des activités essentielles de la vie quotidienne, par exemple préparer les repas, faire l épicerie ou d autres tâches essentielles, accomplir les tâches ménagères quotidiennes ou les gros travaux ménagers (laver les murs, faire des travaux dans le jardin), pour les soins personnels (se laver ou s habiller), pour se déplacer dans la maison ou payer des factures. Figure 16 : Limitations des activités à la maison On a demandé aux répondants : «Est-ce qu un état physique ou un état mental ou un problème de santé de longue durée réduit la quantité ou le genre d activités que vous pouvez faire à la maison : (Parfois, Souvent ou Jamais)?»Les réponses «Parfois» ou «Souvent» ont été groupées. Figure 16 : Limitations des activités à l école ou à la maison On a demandé aux répondants : «Est-ce qu un état physique ou un état mental ou un problème de santé de longue durée réduit la quantité ou le genre d activités que vous pouvez faire à l école ou au travail : (Parfois, Souvent ou Jamais)?»Les réponses «Parfois» ou «Souvent» ont été groupées.

15 L arthrite au Québec (juillet 2013) PAGE 13 L ARTHRITE ET L EMPLOYABILITÉ Figure 17: Proportion de personnes ne participant pas à la vie active Le taux de participation à la vie active est moins élevé chez les personnes souffrant d arthrite. Les personnes souffrant d arthrite ont souvent des incapacités qui influent sur leur employabilité ou qui accroissent le besoin d organiser un aménagement de leur lieu de travail. Les répondants de l Enquête étaient considérés comme participant à la vie active s ils déclaraient fréquenter l école ou travailler à temps plein ou à temps partiel. Dans tous les groupes d âge, les valeurs obtenues pour les personnes souffrant d arthrite sont plus élevées que celles associées aux personnes atteintes d autres affections chroniques et aux personnes sans affection chronique à p<0,05. Une proportion sensiblement plus élevée de personnes arthritiques québécoises âgées de 20 à 54 ans (26 %) ne participent pas à la vie active, contre 14 % des personnes atteintes d autres affections chroniques et 11 % des personnes sans affection chronique. Chez les personnes aussi bien arthritiques que non arthritiques, la différence entre les taux de participation à la vie active s accentue avec l âge. Figure 18: Proportion de personnes ayant une incapacité permanente de travailler (âgées de 20 à 64 ans) Les valeurs obtenues pour les personnes souffrant d arthrite sont de beaucoup supérieures à celles associées aux personnes atteintes d autres affections chroniques et aux personnes sans affection chronique à p<0,05. Les taux de participation à la vie active peuvent être inférieurs chez les personnes souffrant d arthrite parce que leur affection nuit à leur capacité de faire certaines activités. L ESCC a demandé aux répondants s ils avaient une incapacité permanente de travailler. Plus de 7 % des Québécois arthritiques en âge de travailler (entre 20 et 64 ans) ont une incapacité permanente de travailler, contre 3,1 % des personnes atteintes d autres affections chroniques et 1 % des personnes sans affection chronique. Les données limitées présentées ici n abordent que partiellement les répercussions de l arthrite sur l employabilité. D autres répercussions importantes de cette affection comprennent la perte d emploi, la réorientation professionnelle ou une réduction des heures de travail, des pertes de productivité (absentéisme, perturbation du travail) et des conséquences sur l avancement professionnel, par exemple en raison de l incapacité d accepter des promotions ou de se déplacer pour le travail. Figure 17: La participation à la vie active a été déterminée à partir des questions de l enquête portant sur l emploi et le niveau de scolarité. Les répondants qui fréquentaient un établissement d enseignement ou qui travaillaient durant toute l année ou une partie de l année ont été considérés comme participant à la vie active. Figure 18 : On a demandé aux répondants : «La semaine dernière, avez-vous travaillé à un emploi ou à une entreprise? Veuillez inclure les emplois à temps partiel, le travail saisonnier, le travail à forfait, les emplois autonomes, le gardiennage d enfants et tout autre travail rémunéré, peu importe le nombre d heures». Les répondants ayant déclaré qu ils avaient une incapacité permanente de travailler ont été recensés.

16 L arthrite au Québec (juillet 2013) PAGE 14 L UTILISATION DES SERVICES DE SANTÉ Les résidants du Québec souffrant d arthrite déclarent utiliser plus fréquemment les services de soins de santé. Figure 19: Proportion de personnes déclarant avoir passé une nuit à l hôpital Chez les personnes souffrant d arthrite, le taux d utilisation des services hospitaliers est nettement plus élevé que chez les personnes sans affection chronique, mais comparable au taux chez les personnes atteintes d autres affections chroniques. Environ 14 % des personnes arthritiques, 12 % des personnes atteintes d autres affections chroniques et 6,3 % des personnes sans affection chronique déclarent qu elles ont été hospitalisées au cours de l année précédente. Dans les groupes d âge de 45 à 64 ans et de 65 ans et plus, les valeurs obtenues pour les personnes souffrant d arthrite sont nettement supérieures à celles obtenues pour les personnes atteintes d autres affections chroniques et les personnes sans affection chronique à p<0,05. Près de 30 % des personnes arthritiques ont consulté quatre fois ou plus un médecin de premier recours durant l année précédente, contre 18 % pour les personnes atteintes d autres affections chroniques et 7,1 % pour les personnes sans affection chronique. Figure 20: Proportion de personnes ayant consulté un médecin de premier recours quatre fois ou plus et un spécialiste une fois ou plus Plus de 45 % des personnes arthritiques (contre 41 % des personnes atteintes d autres affections chroniques et 27 % des personnes sans affection chronique) déclarent avoir consulté un spécialiste au cours de l année précédente. Dans tous les groupes d âge, la proportion de personnes ayant consulté un médecin de premier un recours est nettement plus élevée chez les arthritiques que chez les personnes sans affection chronique. Dans les groupes d âge de 45 à 64 ans et de 65 ans et plus, les valeurs obtenues pour les consultations de médecins de premier recours par les personnes souffrant d arthrite sont nettement supérieures à celles obtenues pour le même type de consultations par les personnes sans affection chronique à p<0,05. Pour ce qui est des consultations de spécialistes, les valeurs associées aux personnes arthritiques sont beaucoup plus élevées que celles associées aux personnes sans affection chronique, et ce, dans tous les groupes d âge. Figure 19: «Au cours des 12 derniers mois, avez-vous passé la nuit comme patient à l hôpital, dans un foyer de soins infirmiers ou dans une maison de convalescence?» Figure 20 : Consultations d un médecin de premier recours Donnée fondée sur le nombre autodéclaré de consultations d un médecin de famille ou d un omnipraticien au cours des 12 derniers mois. Les répondants qui ont déclaré quatre consultations ou plus ont été recensés. Consultations d un spécialiste Donnée fondée sur le nombre autodéclaré de consultations avec un spécialiste médical au cours des 12 derniers mois. Les répondants qui ont déclaré au moins une consultation ont été recensés.

17 L arthrite au Québec (juillet 2013) PAGE 15 Parallèlement aux médecins, d autres professionnels de la santé peuvent prodiguer des soins complets aux personnes souffrant d arthrite, surtout là où il y a un manque de médecins. Plus de 12 % des personnes souffrant d arthrite déclarent avoir consulté un physiothérapeute au moins une fois au cours de l année précédente, contre 11 % des personnes atteintes d autres affections chroniques et 6,1 % des personnes sans affection chronique. Par ailleurs, 10 % des Québécois souffrant d arthrite ont consulté un chiropraticien au moins une fois au cours de l année précédente, contre 12 % des personnes souffrant d autres affections chroniques et 7 % des personnes sans affection chronique. Figure 21: Proportion de personnes ayant consulté un physiothérapeute ou un chiropraticien Pour les consultations de physiothérapeutes, les valeurs associées aux personnes souffrant d arthrite sont nettement supérieures à celles associées aux personnes atteintes d autres affections chroniques et aux personnes sans affection chronique à p<0,05. Pour les consultations de chiropraticiens, les valeurs associées aux personnes arthritiques sont supérieures à celles obtenues pour les personnes sans affection chronique. Figure 21: Consultations d un physiothérapeute Donnée fondée sur le nombre autodéclaré de consultations avec un physiothérapeute au cours des 12 derniers mois. Les répondants qui ont déclaré une consultation ou plus ont été recensés. Consultations d un chiropraticien Donnée fondée sur le nombre autodéclaré de consultations avec un chiropraticien au cours des 12 derniers mois. Les répondants qui ont déclaré une consultation ou plus ont été recensés.

18 L arthrite au Québec (juillet 2013) PAGE 16 AU SUJET DES DONNÉES La principale source de données utilisée pour produire le présent rapport est l Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2010 et de L ESCC est une étude transversale qui recueille de l information autodéclarée sur l état de santé, l utilisation des services de soins de santé et les déterminants de la santé au sein de la population canadienne. Elle repose sur un important échantillonnage de répondants et est conçue pour produire des estimations fiables à l échelle de la région sanitaire. La population cible de l ESCC correspond à tous les Canadiens âgés de 12 ans ou plus. Sont exclus de la base de sondage les personnes vivant dans les réserves indiennes et sur les terres publiques, les pensionnaires des établissements institutionnels, les membres à temps plein des Forces canadiennes et les habitants de certaines régions éloignées. L ESCC utilise trois bases de sondage pour sélectionner l échantillon des ménages : 49 % des ménages de l échantillonnage proviennent d une base aréolaire, 50 % d un échantillonnage sur liste de numéros de téléphone et le 1 % restant d un échantillonnage téléphonique à composition aléatoire. Une fois l échantillonnage des ménages ou des numéros de téléphone terminé, la prochaine étape consiste à sélectionner un membre dans chaque ménage. Tous les membres d un ménage sont recensés et une personne âgée de 12 ans ou plus est automatiquement sélectionnée au moyen de diverses probabilités de sélection selon l âge et la composition du ménage. Les analyses présentées dans le présent rapport reposent sur un échantillonnage national de personnes de 15 ans ou plus. Les données de l ESCC ont été mises à la disposition de l Université de Toronto et du milieu de la recherche par Statistique Canada, et analysées et interprétées pour le rapport par les chercheurs de l ACREU.

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