Petite histoire subjective et incomplète des lasers de puissance haute énergie et de leurs applications

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Petite histoire subjective et incomplète des lasers de puissance haute énergie et de leurs applications"

Transcription

1 Petite histoire subjective et incomplète des lasers de puissance haute énergie et de leurs applications vue par François Amiranoff Laboratoire pour l Utilisation des Lasers Intenses

2 Pardon à tous ceux que je n'évoquerai pas Et pardon pour tous les sujets oubliés

3 Qu est-ce qu une impulsion laser de haute énergie? LASER Un grand nombre de photons ordonnés dans un petit paquet Un paquet d onde électromagnétique cohérent Mais surtout une impulsion plus énergétique que dans la plupart des autres laboratoires

4 Caractéristiques spécifiques d une impulsion laser de puissance? Puissance : machines humaines les plus puissantes? aujourd'hui jusqu'au PW (10 15 W) Focalisation : concentration sur des dimensions Intensité sur cible : aujourd'hui jusqu'à W/cm 2 puissance du Soleil sur qq m 2 Durée : de qq ns (1m) jusqu'à qq fs (10 m) Monochromaticité : avantage / désavantage?

5 Intensité : production de milieux chauds et denses et champs intenses Intensité sur cible : aujourd'hui jusqu'à W/cm 2 puissance du Soleil sur qq m 2 Production de milieux chauds et éventuellement denses faisceau laser GW à PW cible chauffée à des millions de degrés kev - MeV Champs transverses et longitudinaux intenses V/m T Intensités W/cm 2 rayon de la tache focale 1 mm à 1 μm

6 Production de milieux comparables au Soleil et au cœur de planètes Production d énergie au centre du soleil 15 OOO OOO Structure du centre des planètes Millions d atmosphères Manteau Noyau externe Fe liquide Noyau interne (graine) Fe solide

7 Des premières études et propositions dès 1960,

8 Evolution des lasers impulsionnels Puissance PW TW GW MW kw RELAXES BLOCAGE DE MODES DECLENCHES CHIRPED PULSE AMPLIFICATION (CPA) Amplification d'impulsion à dérive de fréquence Année

9 Premiers lasers et premiers résultats Nombreux lasers dès 1960 CEA - Limeil : premier laser à rubis premiers neutrons de fusion thermonucléaire avec L5 (2x125 J en 30 ns) et bâtonnets de deuterium solide Ecole Polytechnique : 1965 : premier laser rubis à l'ecole Polytechnique* Puis lasers CO 2, Nd

10 Mais pour la fusion, il faut comprimer Ablation laser et effet fusée L'éjection de matière exerce une poussée sur la cible Chauffage et éjection Accélération T e V V front d ablation

11 Principe de la Fusion par Confinement Inertiel (1971) Porter le combustible à haute température et haute densité Buts : comprimer et chauffer pour optimiser le nombre de réactions pendant la phase comprimée Chauffage par les Combustion 10 à 100 ps Expansion du plasma Compression du DT Allumage central 20 x Pb T C. Cible remplie de DT irradiée par laser

12 Le schéma est simple Il n'y a plus qu'à essayer

13 Fusion par Confinement Inertiel Des mécanismes physiques complexes et variés Quel laser utiliser?? Interaction laser-plasma Transport d énergie Hydrodynamique Physique atomique et Equations d Etat des plasmas chauds et denses

14 Absorption : vers les courtes longueurs d'onde Absorption à plus haute densité pour courte

15 Electrons rapides : vers les courtes longueurs d'onde En plus du plasma thermique : électrons "suprathermiques" = f (I 2 ) Préchauffage et pousseur explosif (I 2 ) 1/3?? (I 2 ) 1/2?? - de toute façon : adieu le CO 2

16 Début d'une longue période très instable mais très riche en physique des plasmas Croissance linéaire : facile mais prévisions dramatiques pour Brillouin et Raman et Cie (diffusion, préchauffage) Comment s'en débarrasser? Y comprend-on quelque chose? (saturation non-linéaire)

17 Efficacité de la fusée : vers les courtes longueurs d'onde Accélération de cibles P a I 2/3 / 2/3 Zone accélérée

18 A priori, les les plus courtes sont les meilleures Mais Rayleigh-Taylor n'est pas d'accord Déformation de la coquille Compression limitée Mélange coquille - combustible

19 Implosion par attaque directe sur Octal (CEA Limeil) Coquille Imagerie X résolue temporellement Pour conserver une implosion sphérique Uniformité d'irradiation et de qualité des cibles requise de l'ordre de 1%! Cœur implosé

20 Le lissage optique : tout un champ d'étude Version de base : lame de phase aléatoire 100 m Version de luxe : couplage spatio-temporel Faire bouger rapidement la figure d'interférence KPP KPP + largeur spectrale + SSD

21 Les mystérieux "hohlraum" Mettre la cible au four à 300 ev pendant 20 ns Des rayons X encore des rayons X conversion laser en rayons X absorption, émission, transfert de rayonnement Géométrie et symétrie de compression

22

23 Implosion par attaque indirecte sur Phebus Géométrie de cavité pour attaque à 2 faisceaux

24 Contrôle de la symétrie par la géométrie de la cavité Phebus - 2 faisceaux Observation de l'émission X du coeur 2 points chauds Yo-yo Ellipsoïde b/a=1,6 Quasisphérique b/a=1,3

25 Fusion indirecte : une voie robuste pour la fusion 6 Physique Capsule Instabilités hydro 5 Physique Capsule Couplage ablateur Chocs 4 Physique Cavité Symétrie 3 Physique Cavité Rayonnement Implosion Vitesse Conditions finales 7 Interaction : instabilités laser plasma Fenêtre et plasma interne Interaction laser - matière Conversion X Transfert radiatif 1 2 D. BESNARD IFSA Biarritz September

26 Aujourd'hui tout est clair! Objectif le LMJ La taille des lasers nécessaires et construits à toujours augmenté mais aujourd'hui tout est clair

27 Contraintes conduisant au MJ P laser [TW] _ Instabilités hydrodynamiques Instabilités interaction 345 ev Spécifications LMJ Base LMJ 300 ev NIForiginal design 300 ev 260 ev simulation intégrée + 10% rétrodiffusion et autres contraintes E laser [MJ] _ D. BESNARD IFSA Biarritz September

28 Our baseline target has been optimized 1204 μm 1040 CH % Ge Au 6.2 mm P (TW) 440TW 940 DT 3.4 mm HHe 0.8 mg/cc l 10.4 mm Laser beams In 3 cones 10 P l (TW) time (s) P l = 440 TW T R = 300 ev P las Internal cone balance D. BESNARD IFSA Biarritz September

29 Le Laser MégaJoule au (2 MJ, 550 TW), 3 0 (0.35 m), 2x3 ignition 600 tirs / an dont 0-20 tirs / an à G nominal 240 (40x40 cm 2 ) faisceaux répartis en 4 halls laser (300x150m 2 ), 60 quads, 30 chaînes amplificatrices & une salle expérimentale ( 30m, h40m) centrale dotée d une chambre d'expériences ( 10m) chaînes amplificatrices (8 beamlets / chaîne) espace expérimental 29

30 Quelques produits dérivés Lasers X Chocs et matériaux Equations d'état Astrophysique opacités, chocs radiatifs, jets

31 Laser X : Milieu amplificateur Plasma produit par laser Amplification en 1 ou 2 passages 1-2 cm laser de pompe Fonctionnement à saturation (GxL ~ 15-20): extraction d'énergie, stabilité, cohérence filament de plasma faisceau laser X Caractéristiques (spatiale, temporelle, énergie) du laser X «contrôlées» par laser de pompe Impulsion brèves, intenses, cohérentes dans le domaine X

32 Transitions de phases épaisseur 410 m chocs ~ 60 GPa petites macles (phase ) observations / simulations numériques amélioration des modèles (maclage, écaillage, chgt de phase ) macles de cisaillement

33 Parallèle des effets naturels et reproduits en laboratoire De Résseguier 1mm Impact laser : de l ordre du mm Chixculub : de l ordre de 12km pour un cratère de 200km P 20km Intérêt de reproduire en labo les signatures laissées par un impact...

34 Matériaux sous haute pression et haute température Mesures d équations d état Les chocs laser permettent de produire des matériaux dans des conditions rencontrées dans : cibles de fusion, étoiles, planètes Exemples de mesures vitesses de chocs vitesse matérielle sous choc

35 Equation d état du CHBr Application directe à la FCI CHBr Ablateur pour les cibles NIF Minimiser le préchauffage CHBr Al 8 P(Mbar) LULI-CEA AWE Model U (km/s) Koenig et al. Appl. Phys. Lett. 72, 1033 (1998)

36 Comportement du Deuterium à haute pression: encore une question ouverte SESAME Nouveau modèle avec dissociation Les données obtenues à LLNL suggèrent une plus grande compressibilité de l hydrogène vers 1 Mbar due à la dissociation (énergie dissociation, T plus faible et plus élevée)

37 Physique atomique des plasmas denses et chauds Exemple: Mesures d opacité dans les domaines X- XUV Un plasma chaud est sondé par une source X annexe Impulsion ps Chauffage ns Sonde rayons X Échantillon chauffé par rayonnement diagnostique temps Longueur d onde Sm émetteur espace Spectrographe à cristal Spectre quasi continu < 5 kev Sonde courte ~4 ps Chenais et al., SPIE 5196, 205 (2004) Longueur d onde Raies d absorption

38 Les premières expériences plasma sur la LIL fin 2004 Jet de plasma créé par irradiation d'un cône Plasma d'or 4 faisceaux laser Jet de plasma 70 ev (0,7 MK) 2,3 ns Simulation Expérience D. BESNARD IFSA Biarritz September

39 Le renouveau grâce aux impulsions courtes Puissance PW TW GW MW kw 100ps -1ns Relaxés Blocage de modes Déclenchés 50ns < ps CHIRPED PULSE AMPLIFICATION (CPA) Amplification d'impulsion à dérive de fréquence Année

40 En régime de très haute intensité, énergie laser > électrons très énergétiques Transport de faisceaux intenses Production de faisceaux de rayons X,, neutrons, protons et nombreuses réactions nucléaires rayons Impulsion laser électrons neutrons nuage de protons et autres ions en expansion

41 Un miracle en physique des plasmas : le GeV sur table Jet de gaz Impulsion laser Faisceau intense d'électrons "monoénergétiques" Expérience 3D PIC Pukhov Divergence < 6 mrad J. Faure et al, Nature 2004 laser Energie [MeV]

42 Allumage rapide : chauffage du combustible comprimé par un faisceau intense d'e 0. Compression du combustible 1. Creusement d'un canal dans le plasma périphérique 2. Irradiation haute intensité et production de particules énergétiques 10 n c 1000 n c 300 m 3. Transport des particules dans le plasma 4. Chauffage du combustible et allumage De nombreux défis mais en cas de miracle

43 Gains très élevés prédits avec l allumage rapide Gain de la cible Allumage Rapide 300 g/cc E L =92 kj E fusion : 10 MJ LMJ, NIF Dimensionnement NIF 150 g/cc E L =330 kj E fusion : 100 MJ V = 3x10 7 cm/s E fusion : 1000 MJ Schéma direct Gain ~ E 2/3 V = 4x10 7 cm/s Energie laser ns [ MJ ] Données LLNL

44 Creusement, mais les instabilités au cours de la propagation laser Instabilités de propagation dont "hosing", filamentation J-C. Adam, A. Héron, 1998 laser Najmudin et al., W/cm 2, 1 ps, 3x10 19 cm -3 rendent sans doute illusoires une propagation efficace et un pointage précis.

45 Plusieurs mécanismes d'accélération des électrons Champ E laser et champ "plasma" "vacuum heating", Brunel, Absorption résonnante E laser Champs E et B laser chauffage v x B vxb laser E laser Longs plasmas sous-denses Ondes plasma, canaux, E et B laser, E laser, vxb laser Ondes plasma, canaux

46 La physique du transport des électrons est complexe Les paramètres du faisceau sont extrêmes Q 14 mc < 10 ps 30 m I 10 9 A j A/cm 2 Impulsion laser courant rapide Courant de retour r E r B collisions Effets de charge d espace Champs induits, courant de retour, focalisation, guidage Instabilités : Weibel, filamentation, coalescence,... Collisions: ralentissement, diffusion

47 Effets attendus sur le transport électronique 1. Morcellement du courant d'électrons rapides en petits filaments j beam 2. Guidage d'une partie du faisceau par le champ magnétique autogénéré? T e [kev] t = 250 fs t = 510 fs t = 1000 fs m

48 Mais : PIC 2D montrent filamentation à W/cm 2 Filaments d'électrons J-C. Adam, A. Héron Fraction d'électrons 1-2 MeV après 1.2 ps

49 et différents diagnostics de la propagation des électrons X-UV 27 μm Al 125 m Al Imagerie Al à 500 m 180 Å #159 visible 150 m 110 m K

50 indiquent une propagation des électrons dans un cone d'ouverture ± 20 Imagerie Al à 500 m 180 Å ± m

51 L'entonnoir hérétique Après des décennies de recherche de symétrie!!! UR - LLE Et pourtant ça marche? Personne ne sait mais on fait de la jolie physique

52 Le bout du cône est très proche du cœur comprimé Le bout du cône n'est plus qu'à 50 m du cœur Et le plasma sous-dense est presque inexistant UR - LLE Exemple de radiographie de cible comprimée avec cône

53 Les premières expériences intégrées sur l'allumeur Rapide avec cône sont encourageantes Une cible sphérique est implosée en régime ns (2,5 kj) g/cc, D = m Une impulsion PW (300 J, 0,6 ps) est injectée dans le cône au moment de la compression Et génère des électrons qui réchauffent le combustible comprimé (de 0.4 kev à 0.8 kev) 250 m Rendement PW > chauffage 20-30% R. Kodama et al., Nature 418, 933 (2002)

54 Installations couplées ns/ps 1 MJ énergie 100 kj 10 kj 1 kj 100 J Allumage? FIREX I 2007 LLE -EP 2007 SG-II China 2006 PW RAL Phelix GSI LULI Pico 2000 LULI 100 TW RAL Vulcan ILE Osaka FIREX II NIF/PW LMJ/PW? PW-LIL 2010 en opération en construction ou en projet 10 J Trident Faisceau ps seul 100 J 1 kj 10 kj 100 kj 1 MJ 10 MJ durée

55 Perspectives : les deux voies et leurs espoirs Grandes installations ns (LULI, LIL, LMJ) Petites étoiles : Fusion, astrophysique, Couplage impulsions ns, impulsions ps Allumage rapide? Matière dense et chaude Impulsions sub-ps Sources intenses et brèves de particules et rayonnement et applications Ultra hautes intensités Dans tous les cas, une physique très riche et des objectifs ambitieux

La physique de la Fusion par Confinement Inertiel Les outils : les installations LMJ et NIF, et les cibles Les approches alternatives

La physique de la Fusion par Confinement Inertiel Les outils : les installations LMJ et NIF, et les cibles Les approches alternatives La physique de la Fusion par Confinement Inertiel Les outils : les installations LMJ et NIF, et les cibles Les approches alternatives 1 1917 : Théorie de l émission stimulée par Einstein. 1950 : Kastler

Plus en détail

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par

Plus en détail

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE Séminaire de Xavier GARBET pour le FIP 06/01/2009 Anthony Perret Michel Woné «La production d'énergie par fusion thermonucléaire contrôlée est un des grands défis scientifiques

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

Panorama de l astronomie

Panorama de l astronomie Panorama de l astronomie 7. Les étoiles : évolution et constitution des éléments chimiques Karl-Ludwig Klein, Observatoire de Paris Gaël Cessateur & Gilles Theureau, Lab Phys. & Chimie de l Environnement

Plus en détail

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Elisabeth Vangioni Institut d Astrophysique de Paris Fleurance, 8 Août 2005 Une calculatrice, une règle et du papier quadrillé sont nécessaires au bon fonctionnement

Plus en détail

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 Lycée Galilée Gennevilliers L'énergie nucléaire : fusion et fission chap. 6 JALLU Laurent I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 II. Équivalence masse-énergie... 3 Bilan de masse de la

Plus en détail

Fusion par confinement inertiel et LMJ

Fusion par confinement inertiel et LMJ FCI - 1 - GB Fusion par confinement inertiel et LMJ G. Bonnaud mars 2014 La fusion thermonucléaire La fusion thermonucléaire est la source d'énergie de notre soleil et des étoiles. Ce qui la caractérise

Plus en détail

Master "Sciences de la fusion"

Master Sciences de la fusion Université de Provence Aix-Marseille I Université de la Méditerranée Aix-Marseille II Université Paul Cézanne Aix-Marseille III Université Bordeaux I Université Henri Poincaré Nancy I Université Paris

Plus en détail

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire - Notre Galaxie - Amas stellaires - Milieu interstellaire - Où sommes-nous? - Types de galaxies - Interactions entre galaxies Notre Galaxie

Plus en détail

PHYSIQUE. Calculatrices autorisées. Quelques enjeux de la fusion thermonucléaire inertielle laser

PHYSIQUE. Calculatrices autorisées. Quelques enjeux de la fusion thermonucléaire inertielle laser PHYSIQUE Calculatrices autorisées Quelques enjeux de la fusion thermonucléaire inertielle laser Les différentes parties sont très largement indépendantes Tout résultat donné par l énoncé peut être utilisé

Plus en détail

Interactions des rayonnements avec la matière

Interactions des rayonnements avec la matière UE3-1 : Biophysique Chapitre 2 : Interactions des rayonnements avec la matière Professeur Jean-Philippe VUILLEZ Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Renouvellement à 50000MW étalé sur 20 ans (2020-2040) rythme de construction nucléaire: 2500MW/an

Renouvellement à 50000MW étalé sur 20 ans (2020-2040) rythme de construction nucléaire: 2500MW/an L uranium dans le monde 1 Demande et production d Uranium en Occident U naturel extrait / année 40.000 tonnes Consommation mondiale : 65.000 tonnes La différence est prise sur les stocks constitués dans

Plus en détail

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015 Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la

Plus en détail

1STI2D - Les ondes au service de la santé

1STI2D - Les ondes au service de la santé 1STI2D - Les ondes au service de la santé De nombreuses techniques d imagerie médicale utilisent les ondes : la radiographie utilise les rayons X, la scintigraphie utilise les rayons gamma, l échographie

Plus en détail

8/10/10. Les réactions nucléaires

8/10/10. Les réactions nucléaires Les réactions nucléaires En 1900, à Montréal, Rutherford observa un effet curieux, lors de mesures de l'intensité du rayonnement d'une source de thorium [...]. L'intensité n'était pas la même selon que

Plus en détail

La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009

La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009 La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009 La matière L atome Les isotopes Le plasma Plan de l exposé Réactions nucléaires La fission La fusion Le Tokamak

Plus en détail

5 >L énergie nucléaire: fusion et fission

5 >L énergie nucléaire: fusion et fission LA COLLECTION > 1 > L atome 2 > La radioactivité 3 > L homme et les rayonnements 4 > L énergie 6 > Le fonctionnement d un réacteur nucléaire 7 > Le cycle du combustible nucléaire 8 > La microélectronique

Plus en détail

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE CP7 MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE 1 ) Relation d'équivalence entre la masse et l'énergie -énergie de liaison 2 ) Une unité d énergie mieux adaptée 3 ) application 4

Plus en détail

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013 Sensibilisation à la Sécurité LASER Aspet, le 26/06/2013 Modes d émission LASER P c P 0 P moy 0 Emission pulsée Salve ou train de N impulsions Emission continue Q i t i t Longueur d onde λ Emission continue

Plus en détail

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Connaissances et savoir-faire exigibles : () () (3) () (5) (6) (7) (8) Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. Définir et calculer l énergie

Plus en détail

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Introduction : On ne peut ni aller sur les étoiles, ni envoyer directement des sondes pour les analyser, en revanche on les voit, ce qui signifie qu'on reçoit

Plus en détail

Les impulsions laser sont passées en quarante ans de la

Les impulsions laser sont passées en quarante ans de la Toujours plus court : des impulsions lumineuses attosecondes Les impulsions laser «femtoseconde» sont devenues routinières dans de nombreux domaines de la physique. Elles sont exploitées en particulier

Plus en détail

ITER et la fusion. R. A. Pitts. ITER Organization, Plasma Operation Directorate, Cadarache, France

ITER et la fusion. R. A. Pitts. ITER Organization, Plasma Operation Directorate, Cadarache, France ITER et la fusion R. A. Pitts ITER Organization, Plasma Operation Directorate, Cadarache, France This report was prepared as an account of work by or for the ITER Organization. The Members of the Organization

Plus en détail

Équivalence masse-énergie

Équivalence masse-énergie CHPITRE 5 NOYUX, MSSE ET ÉNERGIE Équivalence masse-énergie. Équivalence masse-énergie Einstein a montré que la masse constitue une forme d énergie appelée énergie de masse. La relation entre la masse (en

Plus en détail

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Session 200 BREVET de TECHNICIEN SUPÉRIEUR CONTRÔLE INDUSTRIEL et RÉGULATION AUTOMATIQUE E-3 SCIENCES PHYSIQUES U-3 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Durée : 2 heures Coefficient : 2,5 Durée conseillée Chimie

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les

Plus en détail

Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie

Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie Conférence du 19 mai 2006 rue Jean Goujon, 19h certitudes et incertitudes sur la fusion nucléaire - rôle d ITER

Plus en détail

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire À propos d ITER Le projet ITER est un projet international destiné à montrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion thermonucléaire contrôlée. Le 8 juin 005, les pays engagés dans le projet

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov

a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov V. Les réactions r thermonucléaires 1. Principes a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov 2. Taux de réactions r thermonucléaires a. Les sections

Plus en détail

par Alain Bonnier, D.Sc.

par Alain Bonnier, D.Sc. par Alain Bonnier, D.Sc. 1. Avons-nous besoin d autres sources d énergie? 2. Qu est-ce que l énergie nucléaire? 3. La fusion nucléaire Des étoiles à la Terre... 4. Combien d énergie pourrait-on libérer

Plus en détail

Université de Nice Sophia Antipolis Licence de physique

Université de Nice Sophia Antipolis Licence de physique Université de Nice Sophia Antipolis Licence de physique Projet tutoré en laboratoire : Année 2009/2010 Miradji Faoulat Barnaoui Serine Ben Abdeljellil Wael Encadrant : Mr. Anders Kastberg 1 Remerciement

Plus en détail

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA 3-1 : Physique Chapitre 8 : Le noyau et les réactions nucléaires Professeur Eva PEBAY-PEYROULA Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Finalité du chapitre

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h ANNEE UNIVERSITAIRE 2011-2012 DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE Examen du Tronc Commun sous forme de QCM Janvier 2012 14 h à 16 h Les modalités de contrôle se dérouleront cette année sous forme

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

INTRODUCTION A LA FUSION THERMONUCLEAIRE

INTRODUCTION A LA FUSION THERMONUCLEAIRE INTRODUCTION A LA FUSION THERMONUCLEAIRE I) PRINCIPE Considérons l'énergie de liaison par nucléons pour différents noyaux (Fig. I.1). En examinant la figure I-1, nous constatons que deux types de réactions

Plus en détail

A) Les réactions de fusion nucléaire dans les étoiles comme le Soleil.

A) Les réactions de fusion nucléaire dans les étoiles comme le Soleil. INTRODUCTION : Un enfant qui naît aujourd hui verra s éteindre une part importante de nos ressources énergétiques naturelles. Aujourd hui 87% de notre énergie provient de ressources non renouvelables (Charbon,

Plus en détail

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation U t i l i s a t i o n d u n s c i n t i l l a t e u r N a I M e s u r e d e c o e ffi c i e n t s d a t t é n u a t i o n Objectifs : Le but de ce TP est d étudier les performances d un scintillateur pour

Plus en détail

TD 9 Problème à deux corps

TD 9 Problème à deux corps PH1ME2-C Université Paris 7 - Denis Diderot 2012-2013 TD 9 Problème à deux corps 1. Systèmes de deux particules : centre de masse et particule relative. Application à l étude des étoiles doubles Une étoile

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - 1 Suite énoncé des exos du Chapitre 14 : Noyaux-masse-énergie I. Fission nucléaire induite (provoquée)

Plus en détail

Simulations hydrodynamiques relativistes de la phase émission rémanente dans les GRB. Séminaire au L.U.Th, Observatoire de Paris

Simulations hydrodynamiques relativistes de la phase émission rémanente dans les GRB. Séminaire au L.U.Th, Observatoire de Paris Simulations hydrodynamiques relativistes de la phase émission rémanente dans les GRB Zakaria Meliani Séminaire au L.U.Th, Observatoire de Paris Janvier 2007 Les grandes lignes de la présentation Les propriétés

Plus en détail

Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires

Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires Nassiba Tabti A.E.S.S. Physique (A.E.S.S. Physique) 5 mai 2010 1 / 47 Plan de l exposé 1 La Radioactivité Découverte de la radioactivité

Plus en détail

Le polissage par laser

Le polissage par laser B U L L E T I N T E C H N I Q U E N 4 1 B U L L E T I N T E C H N I Q U E N 4 1 Le polissage par laser Contexte Un traitement de surface est généralement réalisé dans le but d améliorer les caractéristiques

Plus en détail

Guide d utilisation des LASER

Guide d utilisation des LASER Guide d utilisation des LASER Mai 2013 Mikael Leduc, département de génie physique Officier en Sécurité Laser Table des matières 1. Laser 1.1 Classes et dangers p.2 1.2 Exposition maximum permise p.3 2.

Plus en détail

Caractérisation non linéaire de composants optiques d une chaîne laser de forte puissance

Caractérisation non linéaire de composants optiques d une chaîne laser de forte puissance Caractérisation non linéaire de composants optiques d une chaîne laser de forte puissance Stéphane Santran Co-tutelle : Centre de Physique Moléculaire Optique et Hertzienne (CPMOH), Talence Laurent Sarger

Plus en détail

Une application de méthodes inverses en astrophysique : l'analyse de l'histoire de la formation d'étoiles dans les galaxies

Une application de méthodes inverses en astrophysique : l'analyse de l'histoire de la formation d'étoiles dans les galaxies Une application de méthodes inverses en astrophysique : l'analyse de l'histoire de la formation d'étoiles dans les galaxies Ariane Lançon (Observatoire de Strasbourg) en collaboration avec: Jean-Luc Vergely,

Plus en détail

Mémento à l usage du personnel des laboratoires

Mémento à l usage du personnel des laboratoires Mémento à l usage du personnel des laboratoires sécurité laser édition février 2005 Pôle Maîtrise des Risques Direction de la Protection et de la Sûreté Nucléaire Symbole des nouvelles technologies, l

Plus en détail

Champ électromagnétique?

Champ électromagnétique? Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques

Plus en détail

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800

Plus en détail

ÉNERGIE : DÉFINITIONS ET PRINCIPES

ÉNERGIE : DÉFINITIONS ET PRINCIPES DÉFINITION DE L ÉNERGIE FORMES D ÉNERGIE LES GRANDS PRINCIPES DE L ÉNERGIE DÉCLINAISONS DE L ÉNERGIE RENDEMENT ET EFFICACITÉ DÉFINITION DE L ÉNERGIE L énergie (du grec : force en action) est ce qui permet

Plus en détail

Origine du courant électrique Constitution d un atome

Origine du courant électrique Constitution d un atome Origine du courant électrique Constitution d un atome Electron - Neutron ORIGINE DU COURANT Proton + ELECTRIQUE MATERIAUX CONDUCTEURS Électrons libres CORPS ISOLANTS ET CORPS CONDUCTEURS L électricité

Plus en détail

Lettre d'information de la Fédération de Recherche Lasers et Plasmas (FR2707)

Lettre d'information de la Fédération de Recherche Lasers et Plasmas (FR2707) N 28 13 avril 2015 Lettre d'information de la Fédération de Recherche Lasers et Plasmas (FR2707) Forum 2015 de la Fédération Lasers et Plasmas, Porquerolles, 14-19 juin 2015 Le prochain Forum ILP (Institut

Plus en détail

Gaz moléculaire et formation stellaire dans les galaxies proches : maintenant et à l'époque ALMA Jonathan Braine

Gaz moléculaire et formation stellaire dans les galaxies proches : maintenant et à l'époque ALMA Jonathan Braine Gaz moléculaire et formation stellaire dans les galaxies proches : maintenant et à l'époque ALMA Jonathan Braine Laboratoire d'astrophysique de Bordeaux Scénario de base Le gaz moléculaire se forme par

Plus en détail

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons Formation Interuniversitaire de Physique Option de L3 Ecole Normale Supérieure de Paris Astrophysique Patrick Hennebelle François Levrier Sixième TD 14 avril 2015 Les étoiles dont la masse initiale est

Plus en détail

Rayonnements dans l univers

Rayonnements dans l univers Terminale S Rayonnements dans l univers Notions et contenu Rayonnements dans l Univers Absorption de rayonnements par l atmosphère terrestre. Etude de documents Compétences exigibles Extraire et exploiter

Plus en détail

La fusion nucléaire. Le confinement magnétique GYMNASE AUGUSTE PICCARD. Baillod Antoine 3M7 29/10/2012. Sous la direction de Laurent Locatelli

La fusion nucléaire. Le confinement magnétique GYMNASE AUGUSTE PICCARD. Baillod Antoine 3M7 29/10/2012. Sous la direction de Laurent Locatelli GYMNASE AUGUSTE PICCARD La fusion nucléaire Le confinement magnétique Tokamak JET (http://www.isgtw.org/feature/small-sun-earth) Baillod Antoine 3M7 29/10/2012 Sous la direction de Laurent Locatelli RÉSUMÉ

Plus en détail

C4: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

C4: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C C4 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 30 C4: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les nucléons:

Plus en détail

Avis et communications

Avis et communications Avis et communications AVIS DIVERS COMMISSION GÉNÉRALE DE TERMINOLOGIE ET DE NÉOLOGIE Vocabulaire de l ingénierie nucléaire (liste de termes, expressions et définitions adoptés) NOR : CTNX1329843K I. Termes

Plus en détail

Polissage des Miroirs d Advanced Virgo : un nouveau défi. Les solutions envisagées

Polissage des Miroirs d Advanced Virgo : un nouveau défi. Les solutions envisagées Polissage des Miroirs d Advanced Virgo : un nouveau défi Les solutions envisagées Laurent PINARD Responsable Technique Laboratoire des Matériaux Avancés - Lyon 1 Plan de l exposé Introduction Virgo, les

Plus en détail

Panorama de l astronomie. 7. Spectroscopie et applications astrophysiques

Panorama de l astronomie. 7. Spectroscopie et applications astrophysiques Panorama de l astronomie 7. Spectroscopie et applications astrophysiques Karl-Ludwig Klein, Observatoire de Paris Gilles Theureau, Grégory Desvignes, Lab Phys. & Chimie de l Environement, Orléans Ludwig.klein@obspm.fr,

Plus en détail

Qu est-ce qui cause ces taches à la surface du Soleil? www.bbc.co.uk/science/space/solarsystem/solar_system_highlights/solar_cycle

Qu est-ce qui cause ces taches à la surface du Soleil? www.bbc.co.uk/science/space/solarsystem/solar_system_highlights/solar_cycle Qu est-ce qui cause ces taches à la surface du Soleil? www.bbc.co.uk/science/space/solarsystem/solar_system_highlights/solar_cycle Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. Durant la vie de l

Plus en détail

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Document du professeur 1/7 Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS Physique Chimie SPECTRES D ÉMISSION ET D ABSORPTION Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Les étoiles : l analyse de la lumière provenant

Plus en détail

Quelques liens entre. l'infiniment petit et l'infiniment grand

Quelques liens entre. l'infiniment petit et l'infiniment grand Quelques liens entre l'infiniment petit et l'infiniment grand Séminaire sur «les 2» au CNPE (Centre Nucléaire de Production d'électricité) de Golfech Sophie Kerhoas-Cavata - Irfu, CEA Saclay, 91191 Gif

Plus en détail

Emmanuel.rousseau@institutoptique.fr

Emmanuel.rousseau@institutoptique.fr E. Rousseau, J-J Greffet Institut d optique Graduate School S. Volz LIMMS, UMI CNRS University of Tokyo, EM2C A. Siria, J. Chevrier Institut Néel-CNRS Grenoble F. Comin ESRF Grenoble Emmanuel.rousseau@institutoptique.fr

Plus en détail

ETUDE QUANTITATIVE D UN LASER PULSE A LIQUIDE APROTIQUE POLAIRE

ETUDE QUANTITATIVE D UN LASER PULSE A LIQUIDE APROTIQUE POLAIRE ETUDE QUANTITATIVE D UN LASER PULSE A LIQUIDE APROTIQUE POLAIRE Abstract. It is first demonstrated how it is possible to calculate the amplification coefficient of a laser medium from the efficiency slopes

Plus en détail

Les technologies laser pour l'imagerie active 3D embarquée et leur niveau de maturité

Les technologies laser pour l'imagerie active 3D embarquée et leur niveau de maturité Atelier "Systèmes embarqués d'imagerie 3D par laser" 7 avril 2014, LAAS/CNRS, Toulouse Les technologies laser pour l'imagerie active 3D embarquée et leur niveau de maturité Pierre BOURDON, Laurent LOMBARD,

Plus en détail

Le triac en commutation : Commande des relais statiques : Princ ipe électronique

Le triac en commutation : Commande des relais statiques : Princ ipe électronique LES RELAIS STATIQUES (SOLID STATE RELAY : SSR) Princ ipe électronique Les relais statiques sont des contacteurs qui se ferment électroniquement, par une simple commande en appliquant une tension continue

Plus en détail

La physique nucléaire et ses applications

La physique nucléaire et ses applications La physique nucléaire et ses applications I. Rappels et compléments sur les noyaux. Sa constitution La représentation symbolique d'un noyau est, dans laquelle : o X est le symbole du noyau et par extension

Plus en détail

Caractéristiques des ondes

Caractéristiques des ondes Caractéristiques des ondes Chapitre Activités 1 Ondes progressives à une dimension (p 38) A Analyse qualitative d une onde b Fin de la Début de la 1 L onde est progressive puisque la perturbation se déplace

Plus en détail

La spectro, c'est facile

La spectro, c'est facile La spectro, c'est facile OHP Spectro Party Observatoire de Haute Provence 25-30 juillet 2014 François Cochard francois.cochard@shelyak.com La spectro, c'est facile à certaines conditions OHP Spectro Party

Plus en détail

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre)

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre) Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre) 1. A la découverte de la radioactivité. Un noyau père radioactif est un noyau INSTABLE. Il se transforme en un noyau fils STABLE

Plus en détail

a. La masse de Jeans b. Le support des nuages moléculaires -Séquence Principale (PMS)

a. La masse de Jeans b. Le support des nuages moléculaires -Séquence Principale (PMS) VI. L évolution stellaire (un aperçu) 1. Les polytropes 2. L initialisation de la formation stellaire a. La masse de Jeans b. Le support des nuages moléculaires 3. La contraction pré-s -Séquence Principale

Plus en détail

Les effets de température

Les effets de température Les effets de température 1. Introduction La chaleur issue du combustible est transférée au caloporteur (eau) grâce au gradient de température qui existe entre ces deux milieux. Combustible Gaine Eau Profil

Plus en détail

Principe et fonctionnement des bombes atomiques

Principe et fonctionnement des bombes atomiques Principe et fonctionnement des bombes atomiques Ouvrage collectif Aurélien Croc Fabien Salicis Loïc Bleibel http ://www.groupe-apc.fr.fm/sciences/bombe_atomique/ Avril 2001 Table des matières Introduction

Plus en détail

C3. Produire de l électricité

C3. Produire de l électricité C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres

Plus en détail

L ÉNERGIE C EST QUOI?

L ÉNERGIE C EST QUOI? L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.

Plus en détail

Production mondiale d énergie

Production mondiale d énergie Chapitre 14: Autres sources d énergie Énergie nucléaire Énergie solaire Énergie géothermale Hydro-électricité Énergie éolienne Production mondiale d énergie 23% 39% 27% Coal Nuclear Hydro Geothermal Petroleum

Plus en détail

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES Questionnaire EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES SCP 4010-2 LE NUCLÉAIRE, DE L'ÉNERGIE DANS LA MATIÈRE /263 FORME C Version corrigée: Équipe sciences LeMoyne d'iberville, septembre 2006. QUESTION 1 (5 pts) 1. La

Plus en détail

Pour réaliser la fusion thermonucléaire contrôlée (voir

Pour réaliser la fusion thermonucléaire contrôlée (voir Comment je vois le monde Plasma thermonucléaire confiné magnétiquement : un système complexe Le projet ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) a popularisé les recherches sur la fusion

Plus en détail

Les rayons X. Olivier Ernst

Les rayons X. Olivier Ernst Les rayons X Olivier Ernst Lille La physique pour les nuls 1 Une onde est caractérisée par : Sa fréquence F en Hertz (Hz) : nombre de cycle par seconde Sa longueur λ : distance entre 2 maximum Sa vitesse

Plus en détail

P17- REACTIONS NUCLEAIRES

P17- REACTIONS NUCLEAIRES PC A DOMICILE - 779165576 P17- REACTIONS NUCLEAIRES TRAVAUX DIRIGES TERMINALE S 1 Questions de cours 1) Définir le phénomène de la radioactivité. 2) Quelles sont les différentes catégories de particules

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

Vie et mort des étoiles. Céline Reylé Observatoire de Besançon

Vie et mort des étoiles. Céline Reylé Observatoire de Besançon Vie et mort des étoiles Céline Reylé Observatoire de Besançon Qu est-ce qu une étoile? Sphère de gaz hydrogène (¾) hélium (¼) pèse sur le centre qui est alors chauffé E. Beaudoin Sphère de gaz hydrogène

Plus en détail

Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique. Yves LEROYER

Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique. Yves LEROYER Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique Yves LEROYER Enjeu: réaliser physiquement -un système quantique à deux états 0 > ou 1 > -une porte à un qubitconduisant à l état générique α 0 > +

Plus en détail

PROPRIÉTÉS D'UN LASER

PROPRIÉTÉS D'UN LASER PROPRIÉTÉS D'UN LASER Compétences mises en jeu durant l'activité : Compétences générales : S'impliquer, être autonome. Elaborer et réaliser un protocole expérimental en toute sécurité. Compétence(s) spécifique(s)

Plus en détail

Lycée français La Pérouse TS. L énergie nucléaire CH P6. Exos BAC

Lycée français La Pérouse TS. L énergie nucléaire CH P6. Exos BAC SVOIR Lycée français La Pérouse TS CH P6 L énergie nucléaire Exos BC - Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. - Définir et calculer l'énergie de liaison par nucléon. - Savoir

Plus en détail

L opération étudiée : le SDEF

L opération étudiée : le SDEF L opération étudiée : le SDEF Situation géographique 29 Landivisiau Finistére Zone H2a Altitude : 34 m Acteurs de l opération Maitrise d ouvrage Maître d œuvre / Architecte BET Thermique SDEF Atelier 3

Plus en détail

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE OBJECTIFS : - Distinguer un spectre d émission d un spectre d absorption. - Reconnaître et interpréter un spectre d émission d origine thermique - Savoir qu un

Plus en détail

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I)

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) Collaboration: - Laboratoire de Radiotoxicologie et Oncologie (L. Sabatier) CEA, DSV - Laboratoire de Génotoxicité et Modulation de l Expression

Plus en détail

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août La vie des étoiles La vie des étoiles Mardi 7 août A l échelle d une ou plusieurs vies humaines, les étoiles, que l on retrouve toujours à la même place dans le ciel, au fil des saisons ; nous paraissent

Plus en détail

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler Compétences exigibles : - Mettre en œuvre une démarche expérimentale pour mesurer une vitesse en utilisant l effet Doppler. - Exploiter l expression du

Plus en détail

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Objectifs : Extraire et exploiter des informations sur l'absorption des rayonnements par l'atmosphère terrestre. Connaitre des sources

Plus en détail

Objectifs pédagogiques : spectrophotomètre Décrire les procédures d entretien d un spectrophotomètre Savoir changer l ampoule d un

Objectifs pédagogiques : spectrophotomètre Décrire les procédures d entretien d un spectrophotomètre Savoir changer l ampoule d un CHAPITRE 6 : LE SPECTROPHOTOMETRE Objectifs pédagogiques : Citer les principaux éléments d un dun spectrophotomètre Décrire les procédures d entretien d un spectrophotomètre p Savoir changer l ampoule

Plus en détail

Procédés plasmas à faisceau d ions. P.Y. Tessier

Procédés plasmas à faisceau d ions. P.Y. Tessier Procédés plasmas à faisceau d ions P.Y. Tessier Institut des Matériaux Jean Rouxel, CNRS Groupe des plasmas et des couches minces Université de Nantes Plan Introduction Gravure par faisceau d ions Dépôt

Plus en détail

Transformations nucléaires

Transformations nucléaires I Introduction Activité p286 du livre Transformations nucléaires II Les transformations nucléaires II.a Définition La désintégration radioactive d un noyau est une transformation nucléaire particulière

Plus en détail

ITER et les recherches sur la fusion

ITER et les recherches sur la fusion À quoi ressemblera ITER dans quelques années. ITER et les recherches sur la fusion par confi nement magnétique Jean Jacquinot (jean.jacquinot@cea.fr) Conseiller scientifi que auprès de l Administrateur

Plus en détail

Caractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques

Caractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques Caractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques Nicolas Menguy Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés Plan Partie 1 - Le microscope électronique en transmission (M.E.T.)

Plus en détail