RAPPORT ANNUEL 2010 DES ACTIVITES DU CENTRE DE SANTE D ATTECOUBE J.P.II ANONKOUA 3

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1 RAPPORT ANNUEL 2010 DES ACTIVITES DU CENTRE DE SANTE D ATTECOUBE J.P.II ANONKOUA 3 INTRODUCTION Le centre de santé d Attécoubé Jean-Paul II a connu plusieurs activités durant cette année En dehors des activités de routine, d autres nouvelles ont intégré le paquet minimum d activités. Durant cette année le centre a enregistré les données qui figurent dans les différents tableaux sous jacents. Nous nous attèlerons à travers ce bilan de faire : le point des ressources humaines, les activités du centre Les résultats détaillés avec les différents points forts les problèmes les solutions et recommandations avant de conclure. I. RESSOURCES HUMAINES a. Curatif Le curatif comprend plusieurs personnes dont : b. Préventif Deux médecins Deux sages femmes Une infirmière Un technicien de laboratoire Trois animatrices dont une à l accueil et deux à la pharmacie Une technicienne de surface Deux agents de Sécurité Une assistante sociale Ce département comprend 12 animatrices qui interviennent toutes dans les activités de promotion de la santé et de prévention avec un accent particulier sur les activités de sensibilisation communautaire.

2 II. RESULTATS Ils prennent en comptent les réalisations des différentes activités et les acquisitions. Les autres aspects sont détaillés au niveau des difficultés et récommandations. a. ACTIVITES DE ROUTINE DU CENTRE Les activités sont en général les consultations médicales, les CPN, les consultations gynécologiques, les examens de laboratoire, les activités de vaccination et les sorties sur le terrain dans le cadre des sensibilisations, de masse et de proximité. Des aspects particuliers seront abordés de façon spécifique selon les projets. Tableau I : Répartition des consultations selon leur provenance Commune Quartier Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4 TOTAL Jean-Paul ATTCOUBE Mossikro Santé Toit-Rouge Autres communes TOTAL Le centre est plus fréquenté par la population en provenance de la zone de Jean-Paul II en particulier le secteur dit : carrefour sacrifice. Tableau II : Répartition des consultations selon le type Pédiatrie Consultations adultes CPN Cas de gynécologie Total Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4 TOTAL Le Premier et le troisième trimestre ont connu le plus fort taux de fréquentation au niveau du centre de santé.

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4 Figure I : Répartition des actes infirmiers Les injections dominent les actes infirmiers suivi ensuite des pansements Tableau II: Répartition des CPN Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4 TOTAL CPN CPN CPN CPN 4 et plus Total Les consultations en CPN ont été en baisse durant le troisième trimestre au cours de cette année Tableau IV : Répartition des consultations selon l âge et le sexe Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4 TOTAL Hommes Femmes mas à 4 ans Fé m Enfants Mas à 14 ans Fé m TOTAL Le Premier et le troisième trimestre ont connu le taux de fréquentation le plus important au niveau du centre de santé.

5 Figure II : Répartition selon les pathologies Le paludisme reste la pathologie la plus fréquemment rencontrée ensuite viennent les affections digestives et respiratoires. Figure III : Répartition des examens de laboratoire Les examens de laboratoire de routine ont été supplanté par les CDV, suivi du sérodiagnostic de Widal et Félix enfin le groupe groupage sanguin.

6 Tableau V : Répartition des activités de vaccination Enfants ENFANTS 0 à 11 mois AUTRES TOTAL BCG POLIO DTCoq Polio Hép DTCoq Polio Hép DTCoq Polio Hép Rappel DTCoq Polio Hép Rougeole Fièvre jaune Femmes enceintes Femmes Femmes non enceintes enceintes Total V.A.T V.A.T V.A.T 1 er Rappel V.A.T 2ème Rappel V.A.T 3èmeRappel Commentaires : les vaccins sont administrés les mardis et les jeudis. b. VOLET PLANNING FAMILIAL SEXE AGE FEMININ MASCULIN TOTAL 0-14 ANS NS >25 ANS TOTAL Commentaire : Au niveau du planning familial, ce sont les femmes en âge de procréer qui sont les plus intéressés. Jamais un homme ne s y est intéressé.

7 a. VOLET VIH SIDA Ces activités sont menées de façon permanente au niveau du centre de santé. Depuis le mois de novembre 2009 elles prennent en compte les activités communautaires basées aussi bien sur la sensibilisation de proximité que sur le dépistage de masse en milieu communautaire. Dans ce cadre les patients dépistés positifs entrent dans le circuit de prise en charge du centre de santé. Le réseau d animatrices de santé est très dynamique sur cet aspect. Les activités du VIH comprennent plusieurs volets : 1. Sensibilisation et mobilisation communautaires Essentiellement assurées par les animatrices de santé communautaire sous la supervision du personnel médical (médecins, sage femmes, infirmiers et technicien de laboratoire). Il s agit de faire de la sensibilisation dans les zones de desserte de l aire de santé du centre de santé sur des thèmes en rapport avec le VIH SIDA. Tous les quartiers de la zone ont pu bénéficier des séances d animation et de mobilisation communautaire. 2. Conseil et dépistage Il se fait sous deux formes: le conseil dépistage volontaire et aussi le conseil dépistage initié par le prestataire. Ces deux stratégies combinées ont permis de toucher le maximum de personnes et surtout d exploiter tout le volet clinique (les patients reçus au centre quelque soit le motif). Tout le personnel médical et paramédical a été impliqué dans la stratégie du CDIP (conseil dépistage initié par le prestataire) et du dépistage au bout du doigt. Ces actions sont traduites par ces résultats : ans Hommes Femmes Enfants > 24 ans ans > 24 ans 0-14 ans Total Nbre de clients conseillés Nbre de clients dépistés Nbre de clients dépistés positif Nbre de clients ayant retiré le résultat du test de dépistage Nbre de clients positifs référés vers les centres de PEC Nbre de clients positifs contre référés par les centres de PEC Commentaires : sur 1961 personnes conseillées nous avons réalisé 1961 dépistages soit 100% ; ensuite 96% des personnes ont retiré leurs résultats. La prévalence est de 9,30% On constate que les femmes représentent 60% de dépistées contre 40% chez les hommes ; avec une prévalence féminine qui est de 75%, chez les hommes 13% et 2% d enfants.

8 3. PTME Démarrée depuis Janvier 2010, elle connait actuellement une intégration difficile au niveau des CPN en témoignent les résultats de l année : JAN FEV MARS AVR MAI JUIN JUIL AOUT SEPT OCT NOV DEC TOT CPN 1 Attécoubé J.P.II CONSEIL ET PROPOSITION TESTEES EN CPN Attécoubé SERONEGATIVES Attécoubé SEROPOSITIVES Attécoubé INDETERMINEES Attécoubé RESULTAT DU TEST Attécoubé CONJOINTS DE PVVIH CONJOINTS DE VIH BILAN INITIAL Attécoubé ELIGIBLES Attécoubé TRAITEMENT ARV Attécoub PROPHYLAXIE MERE PROPHYLAXIE ENFANT PREMIER CONTACT J.P II PLANIFICATION FAMILIALE CONSEIL ALIMENTATION ALLAITEMENT EXCLUSIF ALIMENTATION DE REMPLACEMENT ENFANTS SEVRES A 6 MOIS ER DTCOQ POLIO COTRIMO A 6 SEMAINES ROUGEOLE A 9 MOIS Test enfants < 12 mois Test enfants > 12 mois DESPISTAGE ENFANTS Enfants positifs Commentaires : Au fil des mois nous avons pus amélioré les propositions de tests réalisés, malgré la réticence de certaines gestantes à accepter de se faire dépister. Quasiment, toutes les patientes dépistées ont récupéré leur résultat. Ainsi le tiers des positives ont pu bénéficier de la prophylaxie ARV.

9 4. PRISE EN CHARGE La prise en charge est faite pour tous les patients éligibles après un bilan initial. Elle se fait pour les adultes, les femmes enceinte éligibles et les enfants. A ce jour cette prise en charge comprend : 3 adultes dont 2 hommes et 1 femme. 5. SOUTIEN AU PVVIH A ce niveau, nous nous sommes plus penché sur le soutien psychologique, des conseils sur l hygiène, la nourriture et médical en ce qui concerne certains médicaments de 1 ère nécessité pour les céphalées par exemples. Toutefois, faute de moyens financiers nous n avons pas pu faire de remise de kit alimentaire. 6. a. PROJET OEV C est le tendon d achille de tous nos projets. En effets les activités pour les O.E.V ont été difficiles à exécuter, car nous avons été confrontés à un manque criard de moyens financiers. Les besoins sont énormes entre autres : L alimentation, la santé, l éducation, la mise en apprentissage, le renforcement économique durable. Pour toutes ses choses nous sommes inutiles face à nos O.E.V. b. AUTRES SERVICES Les autres services concernent le soutien psychologique assuré par l assistante sociale. Elle intervient quatre fois dans la semaine au niveau du centre. Tous les patients du centre ont la possibilité de la rencontrer dans le cadre du soutien psychosocial. Tous les cas compliqués sont référés au médecin chef pour évaluation en vue d une décision. Ce sont en général les cas sociaux qui bénéficient soit d un soutien financier pour l achat de médicaments, de frais d examens biologiques ou achat de nourriture. Certains patients bénéficient de ces actions. La pharmacie assure la dispensation des médicaments de 1ère nécessité. Certains mois, nous avons connu des approvisionnements difficiles ; ce qui n a pas permis de satisfaire les malades reçus en consultation. L accueil principal porte d entrée a connu un renforcement de capacités à la faveur de la mise à niveau des animatrices. Le remplissage des registres s est amélioré pareil pour les rapports d activité mensuels. Le service de propreté est assuré par la dame de ménage qui se charge également de laver les blouses du personnel. Nos agents de sécurité se charge de la gestion de tout l espace vert afin de donner à notre cadre hospitalier, un aire de réconfort à tous nos visiteurs.

10 DIFFICULTES RENCONTREES Démotivation du personnel Conditions de travail difficile c. SUGGESTION ET RECOMMANDATIONS a. Au niveau des activités de VIH SIDA Il serait souhaitable de pérennisé cette activité en l incluant dans notre P.M.A. Aussi il nous faut réussir la stricte confidentialité des résultats et de la prise en charge des PV VIH. b. Au niveau de la pharmacie Rendre les médicaments de grande utilisation beaucoup plus disponible et réduire surtout les délais de ruptures de ceux-ci. c. Au niveau du personnel Toujours remotiver le personnel par des actions de félicitations et d encouragements lorsque besoin est. d. Au niveau du siège Avoir une cellule d écoute disponible pour le personnel afin de trouver des solutions par des oreilles attentives en cas de difficultés d ordre socioprofessionnel. e. Gestion du matériel Renouveler autant que possible le matériel indispensable de travail de routine en cas de défection. f. Autres Augmenter la capacité de prise en charge du centre par l intégration de nouvelles activités dans notre PMA afin de faire face à la concurrence des centres périphériques concurrents, avec lesquels nous avons les mêmes activités de routine. CONCLUSION Si nous avons pu maintenir la fréquentabilité du centre malgré la concurrence ardue des centre périphériques, chose est de remarqué qu ils nous ont damé le pion avec un plateau technique légèrement plus avantageux que le notre. Si nous voulons prendre une avance sur nos concurrents avec nos moyens matériels très apprécié déjà de tous, il nous faut ajouter à notre plateau technique le service de maternité, qui sous d autre cieux représenterait les 2/3 des entrées financières. Pour ma part en tant responsable premier du centre, je suis près à m y investir pour la réussite de ce nouveau challenge.

11 JACQUES ELLUL : Ce ne sont plus les valeurs morales qui nous servent de critères de jugement pour estimer le bien et le mal, mais le politique qui devient une valeur suréminente par rapport à laquelle s ordonnent les autres.

12 RAPPORT SUR LA PERTE DE MEDICAMENTS AU CENTRE DE SANTE D ATTECOUBE Jean- Paul II AVANT A l avènement du conflit post électorale, les activités de routine était mené normalement jusqu au 31 Mars au centre, sans incidence majeur, jusqu à ce que les combats entre belligérants s intensifient aux environs du quartier de Mossikro ; ce qui a mis, bien sur fin de façon momentané à nos activités. Toutes fois jusqu'à cette période des évènements le service de gardiennage était régulièrement mené. Avant la fermeture du centre, la pharmacie était en inventaire et venait de recevoir sa dotation de routine en médicaments de la part de la pharmacie du siège. PENDANT Selon les différents témoignages des animatrices vivants dans les environs du centre (Sehi Madeleine et Amoin Lucile) ; chaque fois que cela leur était possible, elles venaient soit au portail du centre pour jeter des coups ; soit à l intérieur du centre pour se ravitailler en eau potable pendant les jours de coupures d eau dans la commune et jamais elles n ont constaté une infraction quelconque des portes et fenêtres du centre. Aussi pendant les jours ou les combats se sont intensifié et généralisé dans tout Yopougon et que la population était obligé de fuir la commune, la responsable de la Pharmacie ( Françoise ) dit qu elle avait la clé et la recette avec elle, même durant tout son séjour de fuite. Concernant le service de sécurité, aucun témoignage n a pu être entendu jusqu à ce jour puisque les concernés sont encore absents c'est-à-dire n ont pas encore repris le service. APRES A la suite de la normalisation de la situation socio politique, le centre a été ré ouvert par Sehi Madeleine qui à cette habitude de le faire et par la suite l infirmière est arrivée ainsi que Amoin Lucile ensuite puis la vendeuse en pharmacie. C est en ce moment que le constat du vol à était fait. Il faut préciser que jusque là aucun membre du service de gardiennage n est encore présent. CONCLUSION Matériels du centre inventoriés et disponibles à ce jour AU LABORATOIRE A L INFIRMERIE A LA PHARMACIE EN MEDECINE EN CPN EN OBSERVATION

13 A L ACCUEIL A LA PESEE A LA DIETETIQUE