UNIVERSITE DE SAINT-ETIENNE FACULTE DE MEDECINE JACQUES LISFRANC ANNEE 2012

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1 UNIVERSITE DE SAINT-ETIENNE FACULTE DE MEDECINE JACQUES LISFRANC ANNEE 2012 THESE : N 2012/ L implication des hommes de 18 à 50 ans dans la contraception. Etude qualitative en Rhône-Alpes. THESE Présentée à l UNIVERSITE de SAINT-ETIENNE Et soutenue publiquement le : 03 mai 2012 POUR OBTENIR LE GRADE DE DOCTEUR EN MEDECINE Par Laetitia SMET Née le 04 décembre 1983 à ARRAS

2 Aux membres du jury, REMERCIEMENTS Monsieur le Professeur Pierre Seffert, Vous me faites l honneur de présider ce jury. Veuillez trouver ici l expression de mes sincères remerciements et de mon profond respect. Madame le Professeur Céline Chauleur, Je vous remercie d avoir accepté de juger ce travail. Soyez assuré de ma reconnaissance et de mon profond respect. Madame le Docteur Thrombert, Vous m avez fait l honneur d accepter d être membre du jury, merci de l intérêt que vous avez porté à ce travail. Madame le Docteur Josette Vallée, Merci d avoir accepté de diriger cette thèse, merci d avoir accepté de m accompagner dans cette aventure. Un grand merci pour l aide que vous m avez apporté dans la réalisation de ce travail, votre grande disponibilité et votre sérénité tout au long de l élaboration de ce travail, trouvez ici l expression de toute ma gratitude et de ma reconnaissance. A Monsieur le Docteur du laboratoire d analyse médical de Lyon et sa secrétaire, Merci de m avoir permisse de réaliser mon travail au sein de vos locaux, et avec un accueil toujours au rendez-vous. Veuillez trouver ici le témoignage de ma profonde gratitude. Aux 17 Hommes, Vous avez accepté de participer à ce travail avec beaucoup de sympathie, cette expérience a été très enrichissante, j ai appris beaucoup grâce à nos entretiens. Veuillez trouver ici l expression de ma profonde gratitude. A Erwan, Merci pour ton amour, ton aide et ton soutien au quotidien. Je suis très heureuse et très fière de partager ma vie à tes côtés. A mes parents, Vous avez toujours été là pour moi, pour me soutenir et me motiver tout au long des études. Si je suis là aujourd hui c est grâce aux valeurs que vous m avez transmises. Merci de m avoir aidé à de ne pas abandonner et de m avoir permise d être ce que je suis A mes beaux-parents et Sylvain, Merci pour vos encouragements. Merci de votre accueil et de votre gentillesse depuis quelques années déjà. 2

3 A mon grand frère et ma belle sœur, A mes grands-mères Irène et Rose, Merci d avoir toujours été présentes et de m avoir accompagnée dans ces études, A mon grand père, pour la force et l amour qu il m a donné, j espère que tu es fier de moi. A mon parrain, merci d avoir toujours eu une oreille attentive et de m avoir permise à surmonter les moments difficiles. A Sabine, pour ton aide et ton soutien. Tu es un professeur fantastique, et une femme courageuse. Que l avenir t apporte toute la réussite et le bonheur que tu mérites. A Flore, Merci pour ces moments partagés en ta compagnie rue Gantois et à nos interminables discussions sur la vie! A mes amis Lillois et surtout Lilloises, En souvenir des 7 années passées avec vous, au weekend end entre filles qui m ont permise de mieux vivre mon internat. A mes amis stéphanois : Chloé, Marika, Adeline, Coralie, Pierrick Merci pour votre accueil et votre soutien pendant l internat. A l ensemble de mes amis et de ma famille, parce que chacun à votre tour vous avez posé une main sur mon épaule pour m aider et m accompagner. Au Dr Bois, Dr Terrat, Dr Roche, Dr Jullien, Dr Albouy, Dr Gocko Merci beaucoup de votre accueil et de tout ce que vous m avez appris au sein de vos cabinets et lors des cours à la faculté. Grâce à vous, je confirme mon choix pour la Médecine Générale. Aux chefs de service, aux médecins et à l ensemble du personnel de l hôpital d Annonay et de Montbrison, Je garde un souvenir précieux de tous mes semestres passés avec vous. 3

4 UNIVERSITE DE SAINT-ETIENNE FACULTE DE MEDECINE JACQUES LISFRANC COMPOSITION DU JURY Président : THESE DE MEDECINE GENERALE Monsieur le Professeur Seffert Faculté : Saint Etienne Assesseurs : Madame le Professeur Chauleur Madame le Docteur Trombert Madame le Docteur Vallée Faculté : Saint Etienne Faculté : Saint Etienne Faculté : Saint Etienne 4

5 FACULTEDEMEDECINEJACQUESLISFRANC LISTEDESDIRECTEURSDETHESE Anatomie M. le Pr Jean-Michel PRADES PU-PH 1C Anatomie et cytologie pathologiques M. le Pr. Michel PEOC H PU-PH 2C Anatomie et cytologie pathologiques Mme le Dr ML CHAMBONNIERE MCU-PH 2C Anesthésiologie et Réanimation Chirurgicale M. le Pr. Christian AUBOYER PUPHCexcept Anesthésiologie et Réanimation Chirurgicale M. le Pr. Serge MOLLIEX PU-PH1C Bactériologie Virologie - Hygiène M. le Pr. Bruno POZZETTO PU-PH 1C Bactériologie Virologie - Hygiène Mme le Dr. Florence GRATTARD MCU-PH1C Bactériologie Virologie Hygiène M. le Pr Thomas BOURLET PU-PH 2C Bactériologie Virologie Hygiène(opt Hygiène) M. le Pr Philippe BERTHELOT PU-PH2C Biochimie et biologie moléculaire M. le Pr. Jacques BORG PU-PH 2C Biochimie et biologie moléculaire Mme Nadia BOUTAHAR MCUPH 2C Biologie cellulaire Mme le Pr Marie Hélène PROUST PU-PH2C Biophysique et médecine nucléaire M. le Pr. Francis DUBOIS PU-PH 1C Biophysique et médecine nucléaire M. le Dr Philippe RUSCH MCU-PH HC Biophysique et médecine nucléaire Mme le Dr Nathalie PREVOT MCU-PH 1C Cancérologie - Radiothérapie (opt Radiothérapie) M. le Pr. Thierry SCHMITT PU-PH 2C Cancérologie - Radiothérapie (opt Cancérologie) M. le Pr. Yacine MERROUCHE PU-PH 1C Cardiologie M. le Pr. Karl ISAAZ PU-PH 1C Cardiologie M. le Pr Antoine DACOSTA PU-PH 2C Chirurgie digestive M. le Pr Jack PORCHERON PU-PH 2C Chirurgie générale M. le Pr Olivier TIFFET PU-PH 2C Chirurgie Infantile M. le Pr. François VARLET PU-PH 1C Chirurgie Infantile M. le Pr. Bruno DOHIN PU-PH 2C Chirurgie orthopédique M. le Pr Frédéric FARIZON PUPH 2C Chirurgie orthopédique M.le Dr Rémi PHILIPPOT MCUPH 2C Chirurgie Vasculaire M. le Pr. Xavier BARRAL PU-PH C except Chirurgie Vasculaire M. le Pr. Jean Pierre FAVRE PU-PH 1C Chirurgie Vasculaire M. le Pr Jean Noël ALBERTINI PU-PH 2C Chirurgie Vasculaire M. le Pr Jean François FUZELLIER PU-PH 2C Dermato - vénéréologie M. le Pr. Frédéric CAMBAZARD PU-PH 1C Endocrinologie et Maladies Métaboliques M. le Pr. Bruno ESTOUR PU-PH 1C Epidémiologie- Economie de la Santé et Prévention M. le Pr. Jean-Marie RODRIGUES PU-PH 1C Epidémiologie- Economie de la Santé et Prévention M le Pr Franck CHAUVIN PU-PH 2C Epidémiologie- Economie de la Santé et Prévention Mme le Dr Béatrice TROMBERT MCU-PH 1C Gériatrie M. le Pr. Régis GONTHIER PU-PH 1C Gynécologie et Obstétrique M. le Pr. Pierre SEFFERT PU-PH C expept Gynécologie et Obstétrique Mme le Pr Céline CHAULEUR PUPH 2C Gynécologie et Obstétrique M. le Dr Gautier CHENE MCUPH 2C Hématologie M. le Pr. Denis GUYOTAT PU-PH 1C Hématologie Mme le Pr Lydia CAMPOS GUYOTAT PU-PH 2C Hématologie Mme le Dr Emmanuelle TAVERNIER MCUPH 2C Hépatologie Gastro - Entérologie M. le Pr Jean Marc PHELIP PU-PH 2C Histologie Embryologie - Cytogénétique Mme le Pr Michèle COTTIER PU-PH 2C Histologie Embryologie - Cytogénétique Melle Delphine BOUDARD MCU-PH 2C Immunologie M. le Pr. Christian GENIN PU-PH 1C Immunologie M. le Pr Olivier GARRAUD PU-PH 2C Immunologie M. Stéphane PAUL MCU-PH 1C Maladies Infectieuses - maladies tropicales M. le Pr. Frédéric LUCHT PU-PH C except Médecine et santé au Travail M. le Dr. Dominique FAUCON MCU-PH HC Médecine et santé au Travail M. le Pr Luc FONTANA PU-PH 2C Médecine interne M. le Pr. Pascal CATHEBRAS PU-PH 1C Médecine Légale M. le Pr. Michel DEBOUT PU-PH C except Médecine Légale M. le Dr Sébastien DUBAND MCUPH 2C Médecine Physique et réadaptation M. le Pr. Vincent GAUTHERON PU-PH1C Médecine Physique et réadaptation M. le Pr Pascal GIRAUX PU-PH 2C Médecine vasculaire M. le Dr. Christian BOISSIER MCU-PH HC Néphrologie M. le Pr. F. BERTHOUX (en sum U) PU-PH C except. Néphrologie M. le Pr Eric ALAMARTINE PU-PH 1C Néphrologie M. le Pr Christophe MARIAT PU-PH 2C 5

6 Neurochirurgie M. le Pr. Christophe NUTI PU-PH 2C Neurologie M. le Pr Jean Christophe ANTOINE PU-PH 1C Neurologie M. le Pr. Bernard LAURENT PU-PH C except Nutrition M. le Dr. Christian PERIER MCU-PH HC Nutrition M. le Dr Bogdan GALUSCA MCUPH 2C Ophtalmologie M. le Pr Philippe GAIN PU-PH 2C Ophtalmologie M le Pr Gilles THURET PU-PH 2C Oto - Rhino - Laryngologie M. le Pr. Christian MARTIN PU-PH C except Parasitologie et mycologie M. le Pr. Roger TRAN MANH SUNG PU-PH 1C Parasitologie et mycologie M. le Dr Pierre FLORI MCU-PH 1C Pédiatrie M. le Pr. Jean Louis STEPHAN PU-PH 2C Pédiatrie M. le Pr. Hugues PATURAL PU-PH 2C Pharmacologie Clinique M. le Pr Patrick MISMETTI PU-PH2C Pharmacologie Clinique Mme Silvy LAPORTE MCU-PH 1C Pharmacologie Fondamentale M. le Pr. Michel OLLAGNIER PU-PH 1C Physiologie M. le Dr. Jean Claude BARTHELEMY MCU-PH HC Physiologie M. le Dr. Jean Claude CHATARD MCU-PH1C Physiologie M. le Dr Frédéric ROCHE MCU-PH 2C Physiologie M. le Dr Léonard FEASSON MCU-PH 1C Pneumologie M. le Pr. Jean-Michel VERGNON PU-PH 1C Psychiatrie d adultes Mme le Pr Catherine MASSOUBRE PU-PH 2C Psychiatrie d'adultes M. le Pr. François LANG PU-PH 1C Radiologie et imagerie médicale M. le Pr. Charles VEYRET PU-PH1C Radiologie et imagerie médicale M. le Pr. Fabrice - Guy BARRAL PU-PH C except Radiologie et imagerie médicale M. le Pr Pierre CROISILLE PU-PH2C Radiologie et imagerie médicale M. le Dr Fabien SCHNEIDER MCU-PH1C Réanimation Médicale M. le Pr. Jean-Claude BERTRAND PU-PH C except Réanimation Médicale M. le Pr. Fabrice ZENI PU-PH1C Réanimation Médicale M. le Pr Michael DARMON PUPH 2C Réanimation Médicale M. le Dr. Yves PAGE MCU-PH1C Rhumatologie M. le Pr. Christian ALEXANDRE PU-PH C except Rhumatologie M. le Pr Thierry THOMAS PU PH2C Rhumatologie M. le Pr Hubert MAROTTE PUPH 2C Stomatologie et Chirurgie Maxillo - Faciale M. le Pr. Pierre SEGUIN PU-PH1C Thérapeutique M. le Pr. Hervé DECOUSUS PU-PH C except Thérapeutique M. le Pr Bernard TARDY PU-PH 2C Urologie M. le Pr. Jacques TOSTAIN PU-PH 1C Légende : PU-PH : Professeur des Universités - Praticien Hospitalier MCU-PH : Maître de Conférences des Universités - Praticien Hospitalier 1C 1ère classe 2C 2ème classe C. excep. Classe exceptionnelle HC Hors classe Mise à jour : 1 er septembre2011 6

7 SERMENT D'HIPPOCRATE "Au moment d'être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité. Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J'interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l'humanité. J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n'exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. Admis(e) dans l'intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l'intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les moeurs. Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément. Je préserverai l'indépendance nécessaire à l'accomplissement de ma mission. Je n'entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés. J'apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu'à leurs familles dans l'adversité. Que les hommes et mes confrères m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses : que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j'y manque." 7

8 Résumé : Introduction : Malgré l existence de méthodes contraceptives variées et efficaces, le nombre de grossesses non prévues reste important. Plusieurs organismes internationaux ont préconisé l amélioration de la communication entre hommes et femmes dans ce domaine et une responsabilité partagée. Une participation des hommes à la planification familiale améliorerait la santé reproductive. Le but de cette étude était d'explorer l implication d hommes majeurs dans la contraception. Méthode : Enquête qualitative par entretien semi directif de dix sept hommes réalisée de décembre 2011 à mars Les entretiens ont été retranscrits puis analysés par thèmes. Résultats : Les hommes connaissaient les buts de la contraception, quasiment toutes les méthodes, contraception d urgence comprise, différenciées en fonction du genre. Parfois, ils doutaient de leur efficacité ou les craignaient pour leur effet sur la santé. Le préservatif masculin, identifié comme moyen de prévention des grossesses et des infections sexuellement transmissibles, a été majoritairement évoqué malgré son vécu contraignant. L implication, variable, a paru liée à la durée de la relation avec leur partenaire. La contraception s adaptait aux problèmes rencontrés par le couple. Conclusion : Le choix contraceptif est actuellement plutôt sous la maîtrise des femmes qui en portent fréquemment la responsabilité. Certains hommes ne souhaitaient pas s y intéresser. D autres souhaiteraient une meilleure information et le développement de méthodes masculines efficaces et réversibles afin de partager la responsabilité de la contraception à différents moments de leur vie. Mots clés : contraception, homme, médecine générale Abstract : Introduction: Although several efficient birth control methods are available in the world, the number of unplanned pregnancies remains high. International institutions advice better communication between men and women in the area and shared responsibilities, the involvement of men in family planning improves reproductive health. The aim of this study was to explore the involvement of men (teenagers excluded) in contraception. Method: Qualitative study through semi-directive interviews on seventeen men carried out between December 2011 and March Interviews has been reported and analyzed by themes. Results: Men recognized birth control goal, almost every kind of method, including emergency contraception means, differenced by gender. Sometimes, they were skeptical about their efficiency or were scared for their health side effects. Male condom has been widely identified as a birth control and sexually transmitted diseases prevention mean, in spite of sound binding. Their fluctuant involvement seemed to be related to the length of the relationship with their partner. Contraception means fit to the problems encountered by couples. Conclusion: The choice of contraception mean is currently led mainly by women, who feel responsible for it. Some men don t wish to be involved. Other would like to know more about it and would be happy to see efficient and reversible male birth control methods coming up, in order to share with their partners this responsibility throughout their lifetime. Key words: general practice, contraception, men 8

9 SOMMAIRE Remerciements p.2 Composition du jury p.4 Liste des directeurs de thèse p.5 Serment d Hippocrate p.7 Résumé mots clés p.8 Sommaire p.9 Lexique p.10 Article p.11 Références p.17 Annexes p.20 Conclusion de la thèse p.33 9

10 LEXIQUE CO : Contraception Orale OMS : Organisation Mondiale de la Santé HAS : Haute Autorité de Santé INPES : Institut National de Prévention et d Education pour la santé IST : Infection Sexuellement Transmissible CNIL : Commission National de l Informatique et des Libertés VIH : Virus Immunodéficience Humaine IVG : Interruption Volontaire de Grossesse CSP : Classe Socio-Professionnelle 10

11 Introduction : En 2003, selon l Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 26,5 millions de grossesses non prévues se produisaient dans le monde. Six millions de ces grossesses survenaient malgré une utilisation correcte et régulière d une contraception. (1) Malgré la diversification contraceptive, le nombre d interruptions volontaires de grossesse (IVG) n a pas diminué en France depuis les années 1990, environ par an. (2) Quelles que soient les sociétés, il semblerait exister un tabou dans le dialogue sur la contraception qui expliquerait que les grossesses non désirées surviendraient plus fréquemment en cas d ignorance et/ou de manque de dialogue sur les désirs respectifs au sein du couple, alors qu une pratique plus effective de la contraception a été observée, si un couple en parlait librement. (3) L amélioration de la communication entre hommes et femmes dans ce domaine et une prise de responsabilités partagées ont été soulignées. En 2004, Le Conseil de l Europe a développé la question du rôle de l homme dans la contraception. Il préconisait que les services de planification familiale, les gouvernements et les ONG réfléchissent aux moyens de toucher les jeunes hommes et de les guider dans leur choix : programmes spéciaux de sensibilisation pour les encourager à assumer la responsabilité de leurs comportements sexuels, à comprendre et à soutenir les femmes dans leurs choix contraceptifs et à améliorer la communication entre les partenaires sur ce sujet. (4,5) Des enquêtes menées dans 12 pays, ont montré qu au moins 70% des hommes approuvaient l utilisation de la planification familiale. Les hommes participaient de plus en plus aux décisions concernant la reproduction, avec leur épouse. (6) En France, en 2004, une étude de la Haute Autorité de la Santé (HAS) s est intéressée aux différents facteurs intervenants dans le choix contraceptif au sein d un couple. Le souhait d espacement des naissances, la prévention simultanée des Infections Sexuellement Transmissibles (IST), l absence de contraintes quotidiennes, la préservation d une «libido naturelle», le refus de toute grossesse, un choix possible au moment de l acte sexuel ont été cités. (7) L utilisation d un type de contraception a paru variable en fonction des périodes de vie : adolescence et volonté de contrôler les grossesses durant la période de fécondité. En 2007, une enquête de l Institut National de Prévention et d Education pour la Santé (INPES) a montré que ce sujet était difficile à aborder pour une partie des hommes et que la moitié des françaises choisissaient seule leur contraception. (8) Plusieurs études conduites chez les adolescents ont mis en évidence que les jeunes filles de 15 à 18 ans pouvaient «gérer» leur contraception en «écartant» les garçons. A peine la moitié des filles et des garçons sexuellement actifs a abordé le sujet de la contraception avec leurs partenaires en raison d une gêne à en parler. (9, 10,11) En 2008, un quart des étudiants masculins français ayant eu des rapports sexuels ignoraient la contraception de leur partenaire. (12) N.Bajos a révélé que la plupart des méthodes étaient contrôlées par les femmes, souvent mieux informées, et que parfois, elles les utilisaient à l insu de leur partenaire. (13,14) Elle a souligné que, selon les cas, le choix contraceptif d une femme est fonction de facteurs culturels, de l acceptation de la médicalisation, de l appréhension de l examen gynécologique, d un besoin de confidentialité, du coût et de l implication du partenaire. L étude sur la contraception et les français a montré que l implication de ces derniers ainsi qu un dispositif au niveau national serait nécessaire pour la bonne utilisation des méthodes contraceptives. (15) L INPES a lancé en 2009, une campagne d information à destination des jeunes hommes où l accent a été mis sur leur l implication dans la contraception et la grossesse. (16) La contraception a libéré l activité sexuelle des contraintes procréatives mais sa responsabilité et sa pratique semble plutôt sous le contrôle des femmes. C est pourquoi nous avons voulu explorer l implication d hommes majeurs, dans la contraception aujourd hui en France. Matériels et Méthodes : Une étude qualitative a été menée auprès d hommes de 18 à 50 ans en région Rhône Alpes de décembre 2011 à Mars Un échantillonnage raisonné a été effectué en recherche de variation maximale selon les critères suivant : âge, niveau socioprofessionnel, statut matrimonial (en couple, célibataire), nombre d enfants. Des entretiens individuels semi structurés ont été menés, guidés par un questionnaire explorant : les connaissances des hommes dans le domaine de la contraception, leur pratique contraceptive propre et leur participation, le rôle et la place qu ils estimaient avoir dans ce domaine (Annexe 1). Le questionnaire a été testé auprès des trois premiers hommes, puis enrichi et remanié. Les entretiens ont été menés jusqu à saturation des données. Ils ont été enregistrés sur dictaphone numérique après autorisation des participants puis intégralement retranscrits sous Word sous couvert 11

12 d anonymat. Ils ont ensuite été analysés par thèmes. Les entretiens et l analyse ont été réalisés par la même personne, puis relus et commentés par un deuxième chercheur. Une déclaration simplifiée à la CNIL a été effectuée le 20 novembre Résultats Dix sept hommes ont été interrogés, ils avaient entre 18 et 50 ans (moyenne : 32 ans). Ils ont été rencontrés soit dans un laboratoire d analyse médicale, soit dans un cabinet de médecine générale. Sur vingt hommes, dix huit hommes ont accepté l entretien, trois d entre eux ont refusé l enregistrement sur dictaphone, leurs propos ont été retranscrits manuellement après acceptation. Un d entre eux a interrompu l entretien considérant qu il n était pas concerné du fait de son homosexualité. Les entretiens ont duré entre 5 et 19 minutes (valeur médiane : 7 minutes 23 secondes). La saturation des données a été obtenue au seizième entretien, un entretien complémentaire a été effectué pour le vérifier. Quatorze hommes ont déclaré vivre en couple, dix étaient mariés ou Pacsés, sept n avaient pas d enfant, quatre avaient un enfant et six hommes en avaient deux ou plus. Les caractéristiques des hommes interviewés et leur statut marital sont reportés dans la table des cas. (Annexe 2) La majorité des hommes a défini la contraception comme un moyen d éviter une grossesse non désirée. Toutefois, un homme a dit n y connaitre «absolument rien» au début de l interview. Pour une partie d entre eux, en raison de l utilisation actuelle ou passée du préservatif masculin, la protection contre Les IST est fréquemment englobée dans la contraception. Ainsi émerge l idée de l utilisation d un moyen de se «protéger» lors des rapports sexuels. Un homme a réalisé, qu alors qu il utilisait le préservatif pour se préserver des IST, ce dernier pouvait servir de contraceptif, un autre a compris qu il ne maitriserait plus la contraception, une fois enlevé. P14 «c est la protection dans un couple pour ne pas avoir d enfants», P8 «c est un choix que la femme prend et elle prend ce qu elle a envie», P10 «C est un moyen d avoir des relations sexuelles sans avoir forcément d enfant.», P2 «évite d avoir des enfants si la partenaire ne prend pas la pilule, P8 «à travers le préservatif c est aussi pour éviter les IST», P15 «chacun fait son choix selon ses besoins et ses envies,». Si pour certains, la pratique contraceptive relève du couple pour d autres sa responsabilité incombe à la femme. La connaissance des moyens contraceptifs leur a été parfois spécifiquement attribuée. Elles disposaient d après certains hommes de plus de moyens. Le moment pour parler de contraception avec une femme n a pas été unanime. Les hommes ont semblé avoir plus de difficultés à l aborder avec une partenaire récente. C est l impossibilité d envisager d être père lors d un ou des premiers rapports sexuels qui paraissait en être à l origine, à l inverse des hommes vivant en couple depuis plus longtemps évoquaient plus fréquemment la paternité qu ils aient été père ou pas. Pour l un d entre eux, l utilisation du préservatif dans le cadre d une relation extraconjugale évitait de poser la question, pour d autres, il était au contraire «important d en parler dès le début», «le plus tôt possible». Un homme, ayant vécu la survenue de grossesses non désirées avec plusieurs partenaires a indiqué qu il ne participait pas au choix contraceptif : P13 «Pour ce qui est de la contraception, lorsque la question se posait, je dois avouer que sa prise en charge était quasiment tout le temps par les filles.» P6 «c est aussi un peu trop tôt car on vient de se connaître pour aborder la question», P16 «Je n ai plus de relation durable, j utilise les préservatifs masculins à l occasion mais j espère bien retomber amoureux.», P15 «Quand est pas dans l optique d avoir des enfants, il faut vraiment que les choses soient claires, on ne peut pas jouer au loto avec ça». La quasi-totalité des hommes a spontanément cité les techniques de contraception les plus utilisées : préservatifs, la contraception orale (pilule) et le dispositif intra utérin (stérilet). Bien différenciés en fonction du genre, les hommes ont d abord évoqué le préservatif comme moyen de contraception masculin. Pour certains, il était le seul moyen utilisé ou utilisable. Ils ont aussi cité l implant sous dermique, l anneau vaginal mais ils ne les connaissaient pas avant que leur partenaire ne l utilise. Les gels spermicides, parfois évoqués, ont été jugés «archaïques», le retrait (coït interrompu) a été cité par les plus âgés souvent pères. L abstinence et les rapports non vaginaux ne l ont jamais été. Le préservatif féminin était connu par la moitié d entre eux. Un homme a parlé des a priori sur ce sujet : P2 «Le préservatif féminin moi j en ai jamais rencontré. On dit que c est difficile à mettre». La castration chimique a été citée et la contraception orale masculine réversible. Un homme vasectomisé connaissait cette dernière sans l avoir utilisé. P2 «Il pourrait y avoir aussi l équivalent pour l homme, ca ne me dérangerait pas de prendre quelque chose qui fait que l on ne peut pas avoir d enfants», P5 «Une pilule par mois ou par an», P9 «S il n y a pas de répercutions pour les hommes, pourquoi ne pas prendre une pilule pour homme». Le préservatif et la pilule leur ont souvent 12

13 paru complémentaires à cause d accident avec le préservatif. P15 «le préservatif a l avantage d avoir les deux rôles, malgré tout il existe le 1%». La majorité des hommes, surtout ceux vivant en couple, connaissaient la contraception d urgence orale «pilule du lendemain» en cas de rupture de préservatif ou d oubli de CO. Un homme a cité l IVG finalement jugée trop tardive et pas adaptée.la pose du stérilet post coïtal n a pas été évoquée. Les techniques temporaires et définitives ont été différenciées. La vasectomie a été moins souvent citée que la ligature des trompes sauf pour les hommes concernés. Pour deux hommes mariés et pères, cette dernière avait été réalisée car la question de la ligature de trompes s était posée pour leur partenaire. Pour un troisième, il semble qu elle ait été un choix personnel. Les trois avaient au début des craintes en raison de son caractère définitif : peur de ne plus avoir de descendance, d avoir des problèmes d érection, d avoir des relations sexuelles perturbées. A posteriori, deux ont été plutôt très contents de leur choix mais un le regrettait car il connaissait des difficultés sexuelles qu il attribuait à l intervention. P12 «Mon épouse m a dit, tu prends ta décision tout seul, parce qu elle ne voulait pas m influencer, c est irréversible», P13 «Ma vasectomie s est vraiment bien déroulée», P11 «je n ai plus l envie comme avant» Pour certains hommes le préservatif était un moyen idéal en raison de la double protection qu il procurait. Il avait été le plus utilisé que ce soit antérieurement ou au début de leur relation actuelle voire au cours de relations extraconjugales. Lors des relations à court terme, ou au sein d un couple récent, le préservatif a paru privilégié par certains hommes car ils les dédouanaient de s informer de la contraception de leur partenaire. L arrêt de l utilisation du préservatif a été effectué dans certains cas après vérification par le couple de la «séronégativité» (sous entendue HIV). Un homme utilisait uniquement le préservatif car sa femme «par choix culturel» ne souhaitait pas de contraception orale. Quelques hommes ont déclaré avoir des relations sexuelles sans protection contraceptive sans que nous ayons pu en faire préciser les circonstances en dehors de l absence de risque de grossesse : hystérectomie, ménopause, vasectomie.p3 «Je ne leur pose pas la question, puisque je mets le préservatif». P14 «Quand on a été sûr de notre séronégativité, on a arrêté le préservatif».p9 «C est déjà arrivé d avoir des rapports non protégés mais sans grossesse.». La pilule leur a paru un moyen efficace considéré parfois comme contraignant pour les femmes en raison de l obligation d une gestion rigoureuse à l instar du préservatif : «vérifier le stock», «en avoir chez soi». La quasi-totalité a exprimé des questionnements et/ou des craintes sur les techniques contraceptives. Le défaut d efficacité en premier lieu (rupture du préservatif, oubli de pilule), la gêne occasionnée lors des rapports sexuels pour le préservatif, la contrainte de la prise pour la pilule, sa dangerosité pour la santé de la femme sans la décrire précisément, ses différentes variétés parmi lesquelles la femme devait choisir, la nécessité d une prescription médicale, une crainte confuse du stérilet que les hommes se sont attribuée mais parfois de leur partenaire sans toujours bien en comprendre la raison. Un homme de la quarantaine a abordé la difficulté pour sa compagne du même âge d avoir accès à la CO lorsqu elle était mineure. Le fonctionnement de l implant sous dermique était méconnu par un homme ce qui le troublait. P4 «le risque Zéro, j imagine qu il n existe avec aucun moyen de contraception», P6 «des pilules qui peuvent être dangereuses pour la santé de la personne», P8 «il y a des hommes qui n aiment pas que leurs femmes portent des stérilets parce que apparemment ça les gêne dans les rapports». Certains hommes ont estimés être plutôt bien informés. Pour la plupart, cette information avait eu lieu à l école, par les médias ou parfois lors de discussion avec leurs parents notamment leur père, qui leur avait parfois donné les préservatifs, leurs amis, leur partenaire ou un médecin (vasectomie). Toutefois un homme a estimé ne pas maîtriser le sujet et un autre que l information pouvait être défaillante dans d autres pays. La majorité pensait nécessaire une information plus claire, plus accessible quelles que soient les méthodes et plus tôt dans la vie, par les parents notamment. P12 «vous avez des documents sur le préservatif masculin et féminin, la pilule mais il n y a rien qui dit qu il existe la pilule pour homme, la vasectomie. A par le préservatif, je suis sûr qu une grande majorité des hommes ne connaissent pas d autres méthodes de contraception masculine». La majorité des hommes a déclaré un changement de contraception au moins une fois dans leur vie, soit de leur fait : reprise du préservatif lors de rapport sexuels extra conjugaux, soit en raison d un changement de contraception de leur partenaire pour une méthode jugée moins contraignante (implant, anneau), en raison d un échec (rupture de préservatif), pour raisons médicales concernant leur partenaire ou bien à la suite d un dépistage HIV. Les périodes de vie au cours desquelles le changement a eu lieu était variable : suite à une grossesse ou à plusieurs, lors d un désir d enfant, lors d une relation plus durable. La survenue d une grossesse non désirée, finalement acceptée dans son couple a permis à l un des hommes de parler de la nécessité de l utilisation d une contraception plus efficace. Quelques hommes ont déclaré ne pas avoir leur place dans le choix ou l aide à la prise. Ils ne s autorisaient pas à choisir pour leur partenaire surtout quand ils estimaient que ce n était pas de leur domaine. D autres auraient préféré au contraire 13

14 trouver une place égale à celle de leur partenaire, certains avaient déjà partagé le choix après une discussion au sein du couple. Lors d une relation très récente un homme a jugé qu il était trop tôt pour aborder la question. P11 «En étant diabétique, elle risquait d avoir des problèmes», P10 «Je lui laisse la liberté de gérer ça. Ca a toujours été la pilule, de temps en temps elle doit changer si bien qu on utilise les préservatifs le temps d un ou deux cycles, P14 «Je pense que réellement on doit soutenir notre partenaire dans la pratique et l utilisation des différentes contraceptions». L investissement des hommes dans la contraception semblait fonction de la durée de leur relation. Certains présentaient une peur de la grossesse non désirée. Ils ont relaté leur vécu en parlant «d accident», du choix commun de garder ou non l enfant, de la nécessité de faire évoluer leur pratique contraceptive. Nous avons noté différentes participations masculines : une contribution financière partielle ou complète, l accompagnement chez un professionnel de santé, la vérification préliminaire à un rapport sexuel de l existence ou de la prise effective du contraceptif ou de sa régularité, une discussion avec la partenaire des éventuels problèmes qu elle aurait. L utilisation du préservatif, du retrait ou la réalisation de la vasectomie pouvait être décidée au sein du couple. La majorité pensait que la responsabilité contraceptive était trop inégalitaire et qu ils devraient ou ont dû s investir à un moment donné dans leur couple. Pour la majorité de ceux peu investis dans une relation, la contraception était «une affaire de femme», le préservatif les préservant des IST. P10 : «Ça m arrive de lui demander si elle prend régulièrement la pilule, mais pas tous les jours», P13 «C est donc pour l argent, et seulement à travers ça, que j ai alors pu vaguement participer à notre contraception», P14 «Je l ai déjà accompagné chez son gynécologue lors de ses grossesses mais aussi pour des renouvellements de pilule, P7 «La charge mise sur la femme, l homme devrait l avoir de façon égale» P13 «Ça m a paru naturel par rapport à mon épouse, parce que pendant vingt ans, elle a pris la pilule pour pas que l on utilise de préservatifs ou autres choses, je me suis dit que c était à mon tour de faire le pas», Un homme vasectomisé a précisé «Pour la première fois depuis mon adolescence, je prends en charge ma contraception», P4 «C est plutôt le choix de mes partenaires». Quelques hommes émettaient le souhait d une utilisation autonome, partagée ou alternative de la contraception orale. Certains ont souhaité l utilisation de méthodes médicamenteuses réversibles spécifiquement masculines, identiques à celles déjà proposées aux femmes (implants, patch) et un remplacement du préservatif jugé trop contraignant. D autres n avaient pas de demandes soit parce qu ils estimaient qu il existait suffisamment de moyens, soit qu ils ne sentaient pas ou plus concernés. Certains souhaits concernaient des moyens un peu miraculeux de prévenir une IST. P9 «Si ça pouvait exister pour homme la version chimique, je pense que ça pourrait être intéressant», P10 ««On a pas mal de moyens de protection actuellement et ils sont très efficaces», P4 «Prendre des médicaments qui bloqueraient toutes les maladies qu on pourrait attraper». Ainsi, le désir d une part de responsabilité a été exprimée grâce au développement de moyens qui pourraient être spécifiquement masculins et plus pratiques. Discussion Lors de nos interviews, nous avons noté pour certains hommes une relative aisance à s exprimer sur la contraception aux différentes étapes de leur vie sexuelle conjugale ou extraconjugale. D autres ont été plus réservés. Il est plus que probable que le fait d avoir face à eux une femme pour parler de contraception a influé. Le laboratoire d analyses médicales, lieu de certaines interviews, s est avéré manquer de neutralité puisque nous y avons rencontrés des hommes venus pour vérifier une sérologie HIV, toutefois cela nous a permis de recueillir des réflexions qui n auraient peut-être pas émergées dans un autre contexte. Les spécificités des hommes rencontrés ont été décidées afin de mieux comprendre leur implication dans la contraception au fil de la vie. Nous n avons pas rencontré d adolescents déjà concernés par d autres études, ni d hommes âgés de plus 50 ans alors qu ils sont évidemment concernés Enfin, l analyse a été réalisée par deux femmes. Malgré ces limites, il nous semble que différents déterminants de l implication des hommes ou son contraire ont été mis en évidence. La contraception bien appréhendée par les hommes dans leur ensemble est apparue liée au genre. L utilisation d un moyen de contraception féminin par leur partenaire, n empêchait pas certain hommes de s investir au sein d un couple établi : préservatif à titre transitoire, écoute, conseil et accompagnement dans le choix. Majoritairement adopté grâce à son effet doublement protecteur, le préservatif masculin semblerait permettre aux hommes d éviter d aborder la contraception lors d une nouvelle relation ou au contraire les y amener lors d une relation durable au cours de laquelle le préservatif était abandonné. Les propos de certains hommes vivant une relation récente, concernant l utilisation systématique du préservatif, amènent à penser que l idée de faire un enfant pourrait être corrélée à la durée de la relation. De ce fait, une relation récente rendrait inenvisageable une discussion sur la contraception utilisée par la femme. Ceci pourrait être une part d explication aux résultats de l enquête menée chez les étudiants qui montrait qu ils ne savaient pas si leur partenaire utilisait ou pas une contraception (12). Malgré 14

15 tout, il existe des échecs avec le préservatif, il est parfois jugé contraignant et certains rapports sexuels, non évoqués dans nos entretiens, ont lieu lors d une perte de «contrôle» pour les deux partenaires (alcoolisation, drogue). Bien qu il conjugue deux dimensions préventives de la sexualité, il perd parfois sa dimension contraceptive face à la prévention des IST. Le dépistage HIV marquait fréquemment une nouvelle étape pour le couple et par conséquent pour la contraception. Ainsi, le préservatif parait avoir une place symbolique au cours de la vie des hommes. Infidèles, ils l adoptent, engagés dans un couple ils l enlèvent et cela pourrait signifier confiance mutuelle et instauration du dialogue sur la contraception. Pour certains hommes, notre étude confirme l enquête l INPES-BVA qui a montré qu alors que plus d une femme sur cinq utilisant la pilule l oubliait au moins une fois dans le mois, dans 17% des cas un autre moyen de contraception était utilisé éventuellement masculin. 48% des enquêtés avaient discuté et choisi avec leur partenaire la contraception à utiliser. Un tiers ayant eu un seul partenaire avaient changé de contraception au cours de leur relation. 88% en avaient alors parlé avec leur partenaire. En moyenne, les enquêtés avaient fait l expérience de deux contraceptions et près de 50% en avaient utilisé plus de trois. (8) L enquête GINE fait état d hommes qui refusaient de s investir ou qui ne se sentaient pas concernés malgré les difficultés de leur partenaire à l égal de certains de nos résultats. (5). La campagne de l INPES visant à plus de responsabilité des hommes dans la contraception était plutôt dirigée vers les jeunes, peut-être faudrait-il désormais mettre l accent sur les relations peu durables ou épisodiques puisque dès les premières rencontres sexuelles une grossesse peut survenir et que l on sait que les jeunes filles n ont pas toujours conscience de cette réalité. (16) Certains hommes que nous avons rencontrés ont émis de souhait de pouvoir utiliser des techniques médicamenteuses réversibles. 74% des Françaises de 15 à 50 ans utilisent un moyen de contraception, dont pour plus de la moitié : la pilule. Si les techniques hormonales destinées aux femmes leur permettent de maitriser leur fécondité, leur utilisation conduit à une responsabilité contraceptive accrue. D après N.Alter, la contraception est vécue par les femmes comme un choix personnel et autonome, mais elle est aussi contraignante. (17) Sans revenir sur cet acquis féminin, le temps est peut être venu à la demande de certains hommes de leur donner d autres choix que préservatif et vasectomie et de leur octroyer s ils le souhaitent la responsabilité d une contraception médicamenteuse, réversible et efficace. Selon une étude réalisée en 2000, la plupart des hommes utiliseraient une «pilule contraceptive» si elle existait. Les femmes des mêmes pays, s opposaient dans 13 % cas à la contraception hormonale masculine et 2% ne feraient pas confiance à leur partenaire dans ce cas (18). Le choix de changement de méthode contraceptive, est susceptible d opérer un déplacement d une maîtrise féminine à une maîtrise de la fécondité par le couple. Nous avons vu qu un des hommes rencontrés se sentait «libérer du poids» de la procréation grâce à une vasectomie. En 2008, les travaux du conseil de l Europe (5) ont montré que les hommes avaient un rôle important et souvent dominant dans les décisions cruciales pour la santé reproductive des femmes, sans préciser si cela concerne les couples établis ou non. Ils paraissaient davantage intéressés à la planification familiale qu on ne l avait pensé mais avaient besoin de communication et de services à leur destination. La connaissance de l influence de l homme et de la femme pourrait aider à améliorer le comportement en santé reproductive. Les couples qui parlent entre eux de la planification familiale pourraient arriver à de meilleures décisions pour une meilleure santé. A notre connaissance, il existe peu d enquêtes quantitatives de grande envergure qui permettraient de mieux appréhender les souhaits, les pratiques et les dynamiques contraceptives des hommes, celles-ci pourraient être menées. L être humain est en interaction permanente avec les autres. Dans notre étude, des hommes ont dit avoir découvert d autres moyens de contraception (vasectomie, anneau..) avec ou grâce à leur partenaire. Un certain nombre d entre eux ont partagé les décisions successives relatives à la contraception au sein de leur couple : notion de partage associée au respect identitaire et culturel de l autre. Les professionnels de santé sont parfois intervenus pour les éclairer. Au terme d une démarche réflexive, renouvelée en fonction des besoins, la contraception a paru la plus adaptée possible à la santé de la femme, à sa situation personnelle, sa personnalité, mais aussi au couple. Toutefois, il est probable qu il existe des freins pour les hommes, leurs partenaires et les professionnels de santé qui empêchent les hommes qui voudraient s investir de le faire à leur manière : manque de moyen réversible, souhait de la partenaire. Malgré tout, il parait permis de penser que des avancées sur les techniques contraceptives masculines réversibles pourraient être bienvenues. Par ailleurs, les professionnels de santé pourraient probablement plus insister auprès des hommes sur l aspect imparfait du rôle contraceptif du préservatif, a fortiori lors de rencontres sexuelles éphémères. Enfin, ils pourraient être des interlocuteurs privilégiés des couples quand un changement contraceptif est souhaité ou nécessaire afin de favoriser le dialogue. La promotion engagée par l INPES prônant l implication des hommes dans la contraception devrait se poursuivre afin de favoriser le 15

16 dialogue entre hommes et femmes quel que soit leur investissement dans la relation en cours et leur projet d enfant. Notre enquête s inscrit au sein d un ensemble de travaux qualitatifs sur la contraception, regroupés sous le terme «QUALICO», visant à explorer les représentations actuelles des hommes et des femmes face à la contraception ainsi que celles des médecins généralistes en formation ou installés. Il peut donc nous amener à penser, que des recherches sur les techniques réversibles dans la contraception masculine seraient la bienvenue, ainsi qu une plus claire information de la part des professionnels de Santé sur le double rôle du préservatif : autant pour des risques de Santé que contraceptif. Conclusion Le choix contraceptif est actuellement plutôt sous la maîtrise des femmes qui en portent fréquemment la responsabilité. Il nécessite des adaptations, aux différentes étapes de la vie par les hommes, les femmes individuellement et en couple. Certains hommes ne souhaitent pas s impliquer davantage. D autres semblent souhaiter une meilleure information et une amélioration des méthodes les concernant ainsi que plus de responsabilité dans le domaine de la contraception. Il se pourrait que les professionnels de santé puissent aider au mieux- être des hommes et des femmes dans ce domaine en favorisant le dialogue sur la contraception. 16

17 Bibliographie (1) Guillaume Agnès, Lerner Susana, Le problème de la prévention en Amérique Latine, Contraception et avortement, décembre 2010 (2) Gronier H., Robin G, Dewailly D. Contraception, Revue du Praticien Médecine Générale 2010 ; 836 : (3) Sharon McMahon,The Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health,Différence entre hommes et femmes en ce qui concerne le recours déclaré aux contraceptifs, Population Reports, numéro 18,chapitre 2, mars (4) Assemblée Parlementaire du Conseil de l Europe, Résolution 1394 : La responsabilité des hommes, et particulièrement des jeunes hommes, en matière de santé génésique, texte adopté par la Commission permanente le 7 septembre (5) Steingrímur J., Rapport Conseil de l Europe. Impliquer les hommes pour réussir l égalité entre les femmes et les hommes, Document 11760, 23 octobre (6) The Johns Hopkins School of Public Health, Santé reproductive : La participation des hommes vue sous un nouvel angle, Population Reports, Numéro 46, octobre (7) Agence nationale d accréditation et d évaluation en santé, Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme, décembre (8)Bérengère GALL, Élodie JOUANNIC, INPES, BVA, les français et la contraception, 2 mars (9) ORS, Observatoire régional de santé de haute Normandie, Contraception et IVG chez les jeunes de ans en Haute-Normandie. 2009:1-8. (10) Antunes Maia Marta, Représentation du VIH-SIDA et comportements à risques chez les adolescents scolarisés dans la banlieue parisienne, thèse de Doctorat d Anthropologie sociale et ethnologie, Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales, Paris, (11) INPES, «questions d ados : amour et sexualité», livret pour les ans, paris 2007, 57 pages, téléchargeable sur (12) LMDE, Communiqué de presse : Premiers résultats de la Deuxième Enquête Nationale sur la Santé des Etudiants de la LMDE. Ivry, le 19 juin 2008 (13) Bajos N., Leridon H., Oustry P. Les inégalités sociales d accès à la contraception en France. Population et sociétés mai 2004 ;59: (14) Bajos N., Leridon H., Goulard H., Ferrand M. La médicalisation croissante de la contraception en France. Population et sociétés avril 2002 ; (15) Bajos N. INSERM, équipe GINE, enquête sur le contexte de la sexualité en France, mars (16) INPES : Contraception : une nouvelle campagne qui s adresse aux femmes et aux homme 14/09/ (17) Alter N. L innovation : un processus ambigu. Les logiques de l innovation. Paris, La découverte p: (18) Martin CW, Anderson RA, Cheng L, Potential impact of hormonal male contraception. Human Reprod, 2000 ; 15:

18 Annexes 1 : Questionnaire Questionnaire : Bonjour Je m appelle Laetitia Smet, je suis médecin et je prépare ma thèse de doctorat sur le thème de la contraception. Je réalise des entretiens auprès des hommes. Ils sont enregistrés et seront anonymes. Cela dure XX minutes environ. Accepteriez-vous de participer à cette enquête et avez-vous X minutes à me consacrer? Merci Le : A : Répondant N : Q1 : Pour vous qu est ce que la contraception? Définition à donner auprès des hommes qui ne connaissent pas : «Ce sont tous les moyens mis à la disposition des hommes et des femmes pour contrôler l absence de survenue d une grossesse.» Q2 : Qu en savez vous? (Principales sources d information?) NB : Q3 : Si vous en avez utilisé, quels moyens de contraception avez-vous ou utilisez-vous habituellement? si vous n en avez jamais utilisé, pourquoi? Si ils en ont utilisé plusieurs, reprendre avec eux à quelle période de leur vie et pourquoi ce changement Q4 : Si c est votre partenaire qui utilise une contraception pouvez-vous me dire qu elle a été votre place dans son choix? Q5 : Que pensez-vous du rôle que vous avez dans ce choix en tant qu homme? Q6 : Quels seraient vos souhaits dans ce domaine? Souhaitez-vous recevoir le résultat de cette enquête? Si oui, vous pouvez regarder mi mai sur le site : (thèse médecine générale) Données démographiques : Age : Statut matrimonial actuel : histoire matrimoniale: Nombre d enfants : Profession :. Profession de la partenaire : 18

19 Annexes 2 : Tableau des cas Répondants DATE AGE CSP CSP de la partenaire Statut matrimonial actuel histoire matrimoniale Nombre d'enfant(s) Lieu de l'interview Durée de l'intervie 1 30/11/ En couple néant /12/ En couple néant /12/ / célibataire néant /12/ En couple néant 0 Centre de soins (labo lyon) Centre de soins (labo lyon) Centre de soins (labo lyon) Centre de soins (labo lyon) 5min et 14 sec 7min et 54 sec 9min et 27 sec 7 min et 52 sec 5 13/12/ En couple marié, séparé de la 1ère union 3 Centre de soins (labo lyon) 6min et 41 sec 6 19/12/ En couple PACSE /12/ En couple PACSE /12/ En couple marié /12/ En couple néant 1 (en cours) 10 23/12/ En couple marié 1 Centre de soins (labo lyon) Centre de soins (labo lyon) Centre de soins (labo lyon) Centre de soins (labo lyon) Centre de soins (labo lyon) 7 min et 24 sec 6 min et 47 sec 6 min et 43 sec 7 min et 12 sec 6 min et 12 sec 11 02/01/ En couple marié /01/ En couple marié /01/ En couple marié 2 Cabinet médical du C. (42) 7 min et 43 sec Cabinet médical du C. (42) 18min et 48 sec Cabinet médical d'a. (01) 8 min et 42 sec 14 03/02/ En couple marié 2 Centre de soins (labo lyon) 6 min et 15 sec 15 27/02/ / célibataire néant 0 Centre de soins (labo lyon) 6min et 55 sec /03/ / célibataire néant 0 08/03/ En couple néant 1 Centre de soins (labo Lyon) Cabinet médical d A.(01) 7 min et 6 sec 6 min et 20 sec Liste des CSP : 1 : Agriculteur exploitants ; 2 : Artisans, commerçants et chefs d entreprise ; 3 : Cadres et professions intellectuelles supérieures ; 4 : Professions intermédiaires ; 5 : Employés ; 6 : Ouvriers ; 7 : Retraités ; 8 : Autres personnes sans activité professionnelle. 19

20 Annexe 3 : interviews Homme N 1 : Q1 : Pour vous qu est ce que la contraception? «La contraception c est le moyen d éviter d avoir des enfants, lors des rapports sexuels. C est à la femme de la prendre avant le rapport sexuel, ca évite d avoir une grossesse non désirée.» Q2 : Qu en savez vous? (Principales sources Q3 : d information?) «Il y a différents moyens de contraception. Pour les hommes, il y a le préservatif. J ai vu dernièrement dans une étude, qu il y avait la contraception pour les hommes. Sinon pour les femmes, il y a la pilule qui me semble le moyen de contraception le plus utilisé par la gente féminine. Il existe Homme N 2 : Pour vous qu est ce que la contraception? «C est un moyen qui évite d attraper le Sida ou des MST, mais aussi d avoir des enfants si la partenaire ne prends pas la pilule.» Qu est ce que vous savez sur les différents moyens de contraception? «Il y a le préservatif masculin et féminin. Après, il y a les spermicides, le stérilet. J ai vu cela en première terminale. Je ne me rappelle plus de tout. Qu est ce qu il y à d autres? (temps de la réflexion). Les autres je ne m en rappelle plus, je sais qu il y en a d autres»d accord Est que vous pensez qu il existe d autres choses en ce qui concerne la contraception masculine? «C est à dire?» Hormis les préservatifs, est ce que vous connaissez d autres moyens? «Euh non.» Les principales sources de connaissances vous viennent du lycée, vous avez d autres sources d information? aussi le stérilet, l anneau et l implant sous cutanée, ou la ligature des trompes. Lors de mes études au lycée, j ai appris comment fonctionnait le cycle hormonal des femmes et donc le moyen de le contourner pour ne pas avoir d enfants au niveau hormonal.» Q3 : Si vous en avez utilisé, quels moyens de contraception avez-vous ou utilisez-vous habituellement? «Il me semble que mon amie utilise un anneau et auparavant elle utilisait des pilules contraceptives.»«non je ne sais pas pourquoi elle a changé au cours de notre relation. Si, peut être, au niveau des comprimés, il faut les prendre régulièrement à des heures fixes «On a déjà eu des intervenants au lycée, qui sont venus nous expliquer un peu tout ca.» Si vous en avez utilisé, quels moyens de contraception avezvous ou utilisez-vous habituellement? «Le préservatif masculin.» Si votre partenaire qui utilise une contraception pouvez-vous me dire qu elle a été votre place dans son choix? «Ma partenaire prend la pilule..(me demande de reformuler la question.)» Est ce que l utilisation de la pilule par votre partenaire est un choix commun, ou seulement le sien?«moi elle ne m en a pas parlé. En fait, elle avait arrêté, et puis quand on s est mis ensemble au bout d un moment elle a repris la pilule. Je n ai pas influencé du tout, c est elle qui a choisi d elle même. C est un bonne chose.» Par rapport à ce choix, elle a arrêté de la prendre quand vous étiez ensemble? «En fait elle est restée longtemps avec quelqu un et elle l a prenait pendant cette période. Puis elle l avait arrêtée car elle avait pour éviter un accident. Actuellement elle utilise un anneau parce que c est plus simple d utilisation, ca lui demande moins d organisation dans la prise des médicaments.» Q4 : Si c est votre partenaire qui utilise une contraception pouvez-vous me dire qu elle a été votre place dans son choix? «Je n avais pas la place dans son choix.» Q5 : Que pensez-vous du rôle que vous avez dans ce choix en tant qu homme? «Ben, j ai pas de rôle dans ce choix.» Q6 : Quels seraient vos souhaits dans ce domaine? «Je ne sais pas.» rompu. Elle l a reprise pour moi.» C est elle qui s occupe de la contraception plutôt? «Voilà, oui» Est ce que vous avez un projet d enfant dans votre vie? «La maintenant j aimerais pas. Mais, je pense plus tard, oui. C est quelque chose de loin pour moi.» D accord, pour l instant c est un projet assez lointain? Comment pensez vous plus tard, parler à votre partenaire du projet d avoir un enfant? «Je lui en parlerai. Disons on en parle déjà mais c est pour rigoler. Moi, je lui dis que je ne veux pas car je veux finir mes études et que c est encore trop tôt. On parle de ce sujet là en rigolant.» Que pensez-vous du rôle que vous avez dans ce choix en tant qu homme? «Le choix est libre pour les deux, après c est à nous de nous concerter. Moi je n ai pas à influencer, à forcer à prendre la pilule ou autres choses. Elle ne m a pas forcé à utiliser le préservatif ou pas, donc je pense 20

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