Novembre Unité Progrès - Justice COMITE INTER ETATS DE LUTTE CONTRE LA SECHERESSE AU SAHEL CILSS - BURKINA FASO

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Novembre 2004. Unité Progrès - Justice COMITE INTER ETATS DE LUTTE CONTRE LA SECHERESSE AU SAHEL CILSS - BURKINA FASO"

Transcription

1 COMITE INTER ETATS DE LUTTE CONTRE LA SECHERESSE AU SAHEL CILSS - BURKINA FASO SECRETARIAT EXECUTIF =-=-=-=-=-=- PROGRAMME REGIONAL DE PROMOTION DES ENERGIES DOMESTIQUES ET ALTERNATIVES AU SAHEL (PREDAS) Unité Progrès - Justice Novembre 2004

2 2 TABLE DES MATIERES TABLE DES MATIERES... 2 LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES... 4 LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS... 5 LIMITES DE L ETUDE... 6 RESUME... 7 INTRODUCTION... 9 I. CONTEXTE DE L ETUDE L offre en combustibles domestiques traditionnels au Burkina Faso L offre en combustibles domestiques modernes Le gaz de pétrole liquide (GPL) Le Kérosène L énergie solaire II. APPROCHE METHODOLOGIQUE UTILISEE ET DEROULEMENT DE L ETUDE Approche Méthodologique Conception de l étude Echantillonnage Fiches d enquêtes Déroulement de l étude Formation des enquêteurs Conduite de l enquête préliminaire Conduite de l enquête pesées Contrôle, et saisie des données Traitement des données III. RESULTATS OBTENUS ET ANALYSE Taux de pénétration des différentes sources de combustibles et évolution de 1996 à Taux de pénétration des différentes sources d énergie Evolution du taux de pénétration des différentes sources d énergie de 1996 à Facteurs déterminant le choix de l énergie dominante la consommation de combustibles domestiques La consommation par catégorie de consommateurs et par usages Les déterminants du comportement des consommateurs d énergies domestiques Dépenses mensuelles consacrées a l énergie Bois de feu Charbon de bois Gaz Les équipements de cuisine utilisés Les foyers améliorés Les foyers à gaz Appréciation des consommateurs sur l utilisation du bois et souhaits exprimes en matière d énergies de substitution au bois Appréciation des ménages sur l utilisation du bois Souhaits en matière de substitution au bois de feu Choix du combustible pour la substitution au bois de feu Les principales tendances de substitution Esquisse de projection de la consommation des énergies domestiques au Burkina Faso Taux de progression de la demande de consommation d énergie Projection de la consommation urbaine, rurale et au niveau national, à l'horizon IV. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS Conclusion Quelques leçons à retenir Recommandations BIBLIOGRAPHIE ANNEXES ANNEXES 1 : EVALUATION QUANTITATIVE DES CONSOMMATIONS... 41

3 ANNEXE 2 : FICHES D ENQUETES ANNEXE 3 : TERMES DE REFERENCE

4 4 LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES A TABLEAUX Tableau 1 : Secteurs enquêtés par arrondissement au niveau de la ville de Ouagadougou 13 Tableau 2 : Secteurs enquêtés par arrondissement au niveau de la ville de Bobo Dioulasso 13 Tableau 3 : Secteurs enquêtés par arrondissement au niveau de la ville de Ouahigouya 14 Tableau 4 : Echantillon de consommateurs enquêtés à Ouagadougou 14 Tableau 5 : Echantillon de consommateurs enquêtés à Bobo-Dioulasso 14 Tableau 6 : Echantillon de consommateurs enquêtés à Ouahigouya 15 Tableau 7 : Récapitulatif de la répartition de l échantillon de l enquête-pesées par 15 catégorie de consommateurs dans les trois villes 15 Tableau 8 : Energies dominantes et marginales consommées par localité (% de la population) 18 Tableau 9 : Evolution du taux de pénétration du bois par rapport aux autres sources 20 d énergie à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Ouahigouya 20 Tableau 10 : Choix de l énergie dominante en fonction du niveau de revenus des ménages 20 Tableau 11 : Choix de l énergie dominante en fonction du type d'habitat 21 Tableau 12 : Choix de l énergie dominante en fonction de la taille du ménage 22 Tableau 13 : Consommation moyenne journalière et annuelle des ménages par personne (kg) en Tableau 14 : Consommation moyenne journalière par personne (kg) en Tableau 15 : Consommation (kg/j) des combustibles par usages dans le secteur traditionnel 23 Tableau 16 : Consommation moyenne journalière de chacune de ces unités (kg) 24 Tableau 17 : Répartition des ménages selon le nombre de fois où l on fait la cuisine 25 Tableau 18 : Intensité énergétique pour la production des repas (MJ / plat de repas) 26 Tableau 19 : Dépenses mensuelles des ménages par sources d énergies dominantes 28 Tableau 20 : Taux de pénétration des foyers améliorés à bois et à charbon de bois dans les trois villes 29 Tableau 21 : Appréciation des ménages sur l utilisation du bois 30 Tableau 22: Souhaits de substitution du bois feu en fonction du revenu du ménage 31 Tableau 23 : Choix des combustibles de substitution au bois selon la taille du ménage 31 Tableau 24 : Choix du combustible de substitution au bois selon le niveau du revenu du ménage 32 Tableau 25 : Opinions des ménages sur les réchauds à pétrole 32 Tableau 26 : Taux de croissance de la consommation d énergies domestiques entre 1992 et 1996 (tep) 35 Tableau 27 : Taux de croissance moyen annuel (tcam) des ventes de gaz et de pétrole entre 1993 et 2003 (Tonnes-métriques TM-) 35 Tableau 28 : Projection de la consommation en milieu urbain (ktep) à l horizon Tableau 29 : Projection de la consommation en milieu rural (ktep) à l horizon Tableau 30 : Consommation globale de combustibles domestiques (1000 tep) 36 B FIGURES Figure 1 : Répartition des ménages selon le nombre de fois où l on fait la cuisine 26 Figure 2 : Variation de la consommation journalière par personne (kg de bois de feu par 27 personnes par jour) 27 Figure 3 : Souhaits de substitution du bois feu en fonction de la taille du ménage 30 Figure 4: Profil de l évolution des ventes du gaz butane au Burkina de 1994 à Figure 5: Profil de l évolution des ventes du pétrole au Burkina de 1994 à Figure 6 : Evolution du taux d accroissement annuel des ventes du pétrole

5 5 LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ADP CEBV CILSS CM CONEDD CSPS DFVAF DRAHRH EDENE FAO GERED GESTOCI GPL INSD OMS PEV PLED PREDAS REEB RPTES SIR SITE SONABHY : Assemblée des Députés du Peuple : Communauté Economique du Bétail et de la Viande : Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel : Centre Médical : Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable : Centre de Santé et de Promotion Sociale : Direction de la Foresterie Villageoise et de l Aménagement Forestier : Direction Régionale de l Agriculture, de l hydraulique et des Ressources Halieutiques : Etudes pour le Développement de Environnement et de l Energie : Organisation des Nations Unies pour l Alimentation et l Agriculture : Groupe d Etudes et de Recherche en Environnement pour le Développement : Gestion des Stocks de Cote d Ivoire : Gaz de Pétrole Liquide : Institut National des Statistiques et de la Démographie : Organisation Mondiale de la Santé : Programme Elargi de Vaccination : Plan d énergie domestique : Programme Régional de Promotion des Energies Domestiques et Alternatives au Sahel : Rapport sur l Etat de l Environnement au Burkina : Regional Program on traditional Energy Supply : Société Ivoirienne de Raffinerie : Système d Information Technologique sur l Energie : Société Nationale Burkinabé des Hydrocarbures

6 6 LIMITES DE L ETUDE Pour des raisons budgétaires, les enquêtes directes de consommation auprès des utilisateurs n ont concerné que l évaluation de la consommation urbaine de bois, charbon de bois et gaz, pour un seul usage, à savoir le chauffage. Pour l électricité et le pétrole, l évaluation a été faite sur la base d une étude documentaire auprès des institutions concernées et au moyen d interview de personnes-ressources. En outre, les enquêtes directes ont été menées durant le mois de juin qui marque le début de la saison des pluies ; elles n ont donc concerné qu une seule saison de l année. Par conséquent les résultats livrés dans ce rapport doivent être compris et interprétés en tenant compte des limites exposées ci-dessus. ***000OOO000***

7 7 RESUME La maîtrise du secteur des énergies domestiques dans les pays sahéliens est l une des priorités du Programme Régional de Promotion des Energies Domestiques et Alternative au Sahel (PREDAS). Cette maîtrise passe par une bonne connaissance des consommations des combustibles domestiques en termes de quantités spécifiques consommées, des types de combustibles et de consommateurs. L étude sur la consommation des énergies domestiques au Burkina Faso s inscrit dans ce cadre. L objectif global poursuivi est d aider le Burkina à concevoir, adopter et mettre en œuvre son plan d énergie domestique. Quant à l objectif spécifique il vise à cerner la consommation actuelle et son évolution par type d énergie (toutes sources confondues) et par usage, aussi bien en milieu urbain que rural. Toutefois, tenant compte du budget limité, les objectifs ont été recentrés sur un seul usage à savoir le chauffage et, en particulier, la cuisson des aliments. En outre, il n était pas possible de tenir compte des variations saisonnières ; ce qui aurait nécessité d étaler l étude sur une période d une année. C est pourquoi les résultats de l enquête 2000 du Ministère de l énergie ont dû être mis à profit surtout pour faire les projections. Ainsi, l étude qui a été menée dans les villes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Ouahigouya, s est déroulée de la façon suivante : - une enquête préliminaire qui a concerné 600 ménages à Ouagadougou, 500 ménages à Bobo- Dioulasso et 400 à Ouahigouya, a permis de déterminer les sources d énergie dominante et marginale utilisées par les différentes catégories de consommateurs (ménages ordinaires, artisans, restaurateurs, centres communautaires etc.) ; - une enquête de consommation portant sur un échantillon réduit, à savoir 60 consommateurs à Ouagadougou, 50 à Bobo-Dioulasso et 40 à Ouahigouya, qui a permis d évaluer les quantités consommées par type de combustibles et par catégories de consommateurs. Les résultats montrent une prédominance du bois comme source d énergie tant au niveau des ménages qu au niveau des secteurs traditionnels (restauration et forge notamment). Les souhaits de changement exprimés par les consommateurs en faveur de l adoption du gaz en substitution au bois, sont freinés par l aggravation de la pauvreté des populations. Beaucoup de ménages trouvent plusieurs inconvénients à l utilisation du bois : il est en effet de plus en plus cher et son usage est salissant et fatigant. A Ouagadougou et à Ouahigouya, le charbon de bois est davantage utilisé pour la forge et la grillade que pour la cuisson des repas comme cela est le cas à Bobo-Dioulasso. Le taux de pénétration du gaz augmente depuis 1996 ; de plus en plus de personnes l adoptent comme source d énergie dominante. A l opposé, l utilisation du pétrole comme source dominante dans la cuisson reste un phénomène marginal en ville. Cette utilisation est pratiquement nulle en milieu rural où il est essentiellement destiné à l éclairage. Les dépenses mensuelles consacrées à l achat des énergies consommées sont en moyenne de F CFA à Ouagadougou, F CFA à Bobo-Dioulasso et F CFA à Ouahigouya. Ce qui représente 13 à 22% du SMIG.(Salaire Minimal Interprofessionnel garanti) D un point de vue dynamique, la position du bois comme source d énergie dominante s est renforcée entre 1996 et Ce fait pourrait être lié à l aggravation de la pauvreté au cours de cette période. La consommation du gaz et du charbon de bois comme sources d énergie dominante a connu une hausse notable dans les trois villes. C est à Ouahigouya que la position du gaz est la plus faible avec seulement 5% d utilisateurs à titre principal. Même s il y a, de nos jours, plus de gens qui consomment le gaz, c est essentiellement sous forme d énergie d appoint ; ceux qui l ont adopté comme source dominante ne sont pas encore nombreux, malgré des percées observées notamment à Ouagadougou. Il s agit en effet de ménages à hauts revenus et/ou de taille modeste. La progression générale du taux de pénétration du gaz s explique, en partie, par l introduction dans les circuits d approvisionnement de bouteilles de 3 et de 6

8 kg. Ce qui a permis à des consommateurs à revenus modestes d avoir accès au gaz ne serait-ce qu à titre d énergie d appoint. Tout cela révèle que l utilisation des énergies de substitution aux biocombustibles progresse mais à une vitesse encore lente. Cela peut cependant être considéré comme une bonne chose dans la mesure où le prix des énergies modernes accuse une tendance constante à la hausse, pendant que la pauvreté des populations s aggrave d année en année.. Les sources d énergie traditionnelles constituent donc un atout pour la sécurité énergétique de ces pays et pour l équilibre de leur balance des paiements. Mais, à l opposé, on constate une régression continue de la superficie et de la productivité forestière au fil des ans. Le bilan forestier, déjà négatif dans plusieurs localités du pays, le deviendra pour l ensemble du pays et dans un horizon proche (une dizaine d années). La satisfaction des besoins de bois-énergie se fera donc au prix d une surexploitation des forêts ; cette surexploitation entraînera une accélération de la dégradation du couvert forestier, des sols et de la diversité biologique. Les bases de la sécurité alimentaire et énergétique de la majorité de la population s en trouveront ainsi compromises et on assistera à une aggravation de l incidence de la pauvreté. Fort de ce constat qui confirme que le bois reste et restera sans doute pendant longtemps la source d énergie dominante des ménages, les décideurs doivent accorder davantage de priorité à l exploitation durable des ressources forestières existantes ainsi qu à la mise en œuvre de programmes de production à même d augmenter significativement l offre de bois. 8

9 9 INTRODUCTION Le bilan énergétique du Burkina Faso montre clairement la prépondérance des énergies traditionnelles sur les autres sources d énergie. En effet, les énergies traditionnelles représentent 90% du bilan énergétique contre 8% pour les hydrocarbures et 2% pour l électricité. Le bois énergie en particulier constitue la principale source d énergie pour 97 % des burkinabé. Au regard du coût de revient élevé des énergies modernes (gaz kérosène, électricité), l utilisation du bois comme combustible domestique par la majorité de la population préserve la balance commerciale déjà déficitaire du pays. De surcroît, la filière commerciale du bois procure des revenus à près de personnes et la plupart de ces personnes comptent parmi les plus pauvres. Sur le plan environnemental, l augmentation constante de la demande entraîne une surexploitation des écosystèmes forestiers dans la majeure partie du pays. A cette surexploitation s ajoute la déforestation au rythme annuel de ha due essentiellement aux défrichements agricoles (Rapport sur l Etat de l Environnement au Burkina REEB, édité par le Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable CONEDD - en 2002). Face à cette situation, plusieurs initiatives visant la réduction et/ou l optimisation de la consommation de la biomasse ligneuse ont été engagées. Il s agit entre autres de: - la vulgarisation des foyers améliorés ; - l amélioration des procédés de carbonisation ; - la subvention du gaz butane ; - l introduction des foyers à pétrole ; - etc. Malgré tous ces efforts, aucun impact significatif sur la consommation des combustibles de bois n a été enregistré. La tendance observée serait plutôt la «substitution du bois au bois», c est à dire, du bois par le charbon de bois. La question des énergies domestiques reste donc entière. Depuis plusieurs années, le CILSS apporte son soutien aux Etats membres pour l adoption de politiques et de stratégies dans le domaine des énergies domestiques. C est à ce titre qu il a initié le Programme Régional de Promotion des Energies Domestiques et Alternatives au Sahel (PREDAS) afin d appuyer les Etats membres pour organiser durablement l approvisionnement et l utilisation des énergies domestiques tout en préservant l Environnement. Les objectifs spécifiques poursuivis par le PREDAS sont : - aider les Etats membres du CILSS à concevoir, adopter et mettre en œuvre leur plan d énergie domestique (PLED) ; - constituer un réseau de professionnels et d experts sahéliens en énergie domestique (PESED) ; - initier un système d information technologique sur l énergie (SITE) ; - aider les pays membres à concevoir et promouvoir le suivi écologique des ressources ligneuses disponibles dans les bassins d approvisionnement en bois des grandes villes du Sahel. C est dans le cadre du PLED que la présente étude a été commanditée. Elle a pour objectif global de déterminer les consommations de combustibles domestiques (bois-énergie, gaz butane, pétrole résidus agricoles, etc.).. De manière spécifique, il s agit de se baser sur une enquête de terrain pour : - quantifier les niveaux de consommation des différents types de combustibles et d équipements utilisés par les ménages ; - tirer les principales leçons enseignées par la conduite de l enquête ; - établir une situation aussi complète que possible des consommations de combustibles ligneux dans les centres urbains, en milieu rural, par catégories de consommateurs et par type de combustibles et faire une analyse prospective de la consommation des combustibles au niveau national ;

10 - faire des recommandations pour aider à la maîtrise du profil de consommation des combustibles domestiques. Le présent rapport présente les résultats de l enquête. Après le rappel du contexte de l étude et la description de l approche méthodologique utilisée, les résultats obtenus sont présentés et commentés. Enfin, une conclusion ainsi que des recommandations sont proposées. 10

11 11 I. CONTEXTE DE L ETUDE 1.1. L offre en combustibles domestiques traditionnels au Burkina Faso La production de bois énergie est assurée par l exploitation des forêts naturelles et dans une moindre mesure par les plantations forestières. Selon le code forestier, sont considérées comme forêts, les espaces naturels occupés par les formations végétales, à l exclusion de ceux résultant de l activité agricole (Loi n 006/97 ADP, portant code forestier au Burkina Faso). L estimation du potentiel ligneux disponible à l échelle nationale n est pas aisée d autant plus que les données disponibles en la matière sont dépassées. Le dernier inventaire forestier national a été réalisé entre 1980 et Par la suite, un inventaire cartographique a été réalisé et les résultats publiés en Selon les estimations les plus récentes la superficie forestière susceptible d être exploitée s élèverait à ha en Il ne serait plus que de ha en A partir de 2010, le bilan au plan national devrait être négatif 1. De façon générale, les différentes formations forestières subissent une dégradation de plus en plus prononcée à cause de différents facteurs dont les défrichements agricoles apparaissent comme le plus déterminant dans un contexte marqué par une croissance démographique constante et par une faible productivité agricole. Dans les zones aménagées, l existence de plans d aménagement et de gestion assure une exploitation durable des formations forestières. Un paquet technologique adapté au niveau d assimilation des producteurs a été mis au point et transféré aux différents Groupements de Gestion Forestière pour application. En plus des formations naturelles, il existe des plantations forestières réalisées à partir de On estime leur superficie actuelle à ha (DFVAF, 2000). Outre le bois énergie, d autres combustibles traditionnels tels que les résidus des récoltes et la bouse de vache sont utilisés par les ménages L offre en combustibles domestiques modernes Le Burkina Faso ne dispose ni de ressources propres en hydrocarbures ni de raffineries. Mais la sous région Ouest africaine dispose de sources d approvisionnement en produits pétroliers à partir desquelles le pays peut importer et assurer ses besoins. C est dans cette optique qu il a été créé en 1985 la Société Nationale des Hydrocarbures du Burkina (SONABHY). Celle ci dispose du monopole d importation et d entreposage des produits pétroliers au Burkina Faso. L amélioration de la sécurité d approvisionnement du pays en produits pétroliers a été de ce fait la principale mission de ladite Société. Cette situation demeurera jusqu à la mise en œuvre des textes relatifs à la libéralisation du sous secteur des hydrocarbures dont la situation se présente comme suit : Le gaz de pétrole liquide (GPL) Il existe plusieurs sources d approvisionnement du Burkina Faso en GPL : - à Abidjan en Côte d Ivoire où le GPL peut être acheté soit auprès de la Société Ivoirienne de Raffinerie (SIR) soit auprès de la Société de Gestion et de stockage de Côte d Ivoire (GESTOCI) ; - à Tema au Ghana où le GPL est essentiellement importé de la raffinerie GHAIP. C est le fournisseur le moins cher de la sous - région ; - auprès de la raffinerie de Port Harcourt au Nigeria qui est aussi une source potentielle d approvisionnement du Burkina en GPL. 1 Stratégie nationale de la filière commerciale du bois-énergie. Version provisoire. RPTES/APEX, juillet 2004.

12 L offre de GPL s est améliorée avec la mise sur le marché de bouteilles de 3 et 6 kg et grâce à la multiplication des points de vente Le Kérosène L approvisionnement en kérosène est aussi favorable pour le Burkina qui a le choix entre : - Abidjan avec la production locale de la raffinerie SIR ou à partir des importations internationales faites par le biais de la GESTOCI ; - le terminal d arrivée des produits pétroliers de Lomé au Togo ; - la raffinerie GHAIP à Tema au Ghana. Contrairement au gaz butane, le prix aux consommateurs du kérosène a souvent subi des hausses (72% entre 1987 et 2004 ; une dernière augmentation vient d intervenir). Par contre, c est le produit qui bénéficie du meilleur réseau de distribution dans le pays L énergie solaire Au Burkina Faso, l'évaluation du gisement solaire montre une légère disparité régionale de la ressource. Mais d'une manière globale, toutes les régions du pays disposent d'un potentiel nettement supérieur au minimum exploitable estimé à 1100 kwh/m²/an. L offre énergétique solaire est caractérisée par l ensoleillement qui est en moyenne de 5,5 kwh/m2/jour pendant 3000 à 3500 heures par an. Comme le bois énergie, l énergie solaire est une ressource nationale, disponible partout et qui, dans certaines de ses applications, peut être substituée aux énergies fossiles. 12 II. APPROCHE METHODOLOGIQUE UTILISEE ET DEROULEMENT DE L ETUDE 2.1. Approche Méthodologique Conception de l étude Conformément aux TDR (annexe n B), trois villes du Burkina Faso, Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Ouahigouya ont été choisies pour mener l enquête de consommation des énergies traditionnelles. Cette enquête a été décomposée en deux phases. La première phase a consisté à conduire une enquête préliminaire dans le but de connaître les types d énergies domestiques utilisés pour le chauffage et la cuisson des aliments ainsi que leurs poids respectifs dans le bilan énergétique. La seconde a été consacrée à l enquête pesée proprement dite qui a permis d évaluer les quantités consommées par catégorie de consommateurs. Pour ce faire, l équipe de consultants a procédé : - à l étude documentaire ; - au choix de l échantillon à enquêter au niveau des trois villes retenues ; - à la définition des différentes bases de résidence à partir desquelles les enquêteurs devaient travailler ; - à l élaboration d un questionnaire pour la collecte des données ; - au recrutement et la formation des enquêteurs (26 au total) ; - à la réalisation des enquêtes proprement dites (enquêtes préliminaires et enquêtes-pesées) Echantillonnage La technique d'échantillonnage adoptée est la stratification. Ainsi, dans chaque ville concernée, l échantillonnage a été fait en tenant compte de deux grandes catégories de consommateurs : - les ménages dits ordinaires ;

13 - et les «Autres» composés de consommateurs professionnels (artisans, restaurateurs, dolotières, etc.) et de consommateurs communautaires (maisons d arrêts, camps militaires, centres de formation). Pour parvenir aux ménages, le choix a d abord porté sur les secteurs en fonction de leur position géographique. Trois positions ont ainsi été retenues : centrale, intermédiaire et périphérique. Ensuite à l intérieur de chaque secteur retenu, le choix des ménages s est basé sur le type d habitat. Il a été retenu trois catégories d habitat : en banco, en semi dur et en dur, tous identifiables sur une base visuelle (critère visuel. Le choix de ces deux critères (position géographique et type d habitat) est justifié par les expériences antérieures qui ont montré que : - les secteurs périphériques sont souvent parmi les plus pauvres ; - il existe une corrélation entre le type d habitat et le niveau de richesse des ménages : en effet, les plus pauvres des ménages habitent généralement des maisons en banco ; Quant au choix des «Autres» consommateurs, deux sous-catégories ont été prises en compte : les consommateurs professionnels et les consommateurs communautaires. Pour les consommateurs professionnels, on a tenu compte des activités qui consomment le plus d énergie dans le secteur traditionnel à savoir : la production de la bière de mil ou dolo, la restauration populaire, la forge et les grilleurs de viande. Pour les consommateurs communautaires, un petit nombre d unités de consommation a été retenu en raison de la taille modeste de l échantillon retenu pour les enquêtes-pesées. Le choix définitif de l échantillon pour les enquêtes-pesées a pris en compte les échantillons d enquêtes similaires menées antérieurement dans les trois villes pour deux raisons : pouvoir procéder à d éventuelles comparaisons diachroniques, et pouvoir bénéficier d unités de consommation «habitués» à ce type d enquêtes Les secteurs enquêtés Le choix des secteurs a donné les résultats suivants : Secteurs de la ville de Ouagadougou La ville de Ouagadougou compte trente (30) secteurs répartis dans les cinq (5) arrondissements ci après : Signonghin, Baskuy, Bogodogo, Boulmiougou et Nongremassom. Deux secteurs ont été choisis par arrondissement. Ils sont indiqués dans le tableau n 1. Tableau 1 : Secteurs enquêtés par arrondissement au niveau de la ville de Ouagadougou Arrondissements Secteurs enquêtés Position géographique Baskuy 7, 12 Centrale Bogodogo 14, 30 Boulmiougou 16, 19 Intermédiaire Nongremassom 13, 27 Signonghin 20, 22 Périphérique Secteurs de la ville de Bobo - Dioulasso Quatorze (14) secteurs sur 20 ont été enquêtés à Bobo Dioulasso. La répartition des secteurs retenus par arrondissement est mentionnée dans le tableau n 2. Tableau 2 : Secteurs enquêtés par arrondissement au niveau de la ville de Bobo Dioulasso Ville Arrondissements Secteurs enquêtés Position géographique DAFRA 3, 4, 5, 14, 15, 16, 17, 24 Centrale Bobo Dioulasso DO 11, 12 Intermédiaire KONSA 1, 9, 20, 21 Périphérique 13

14 14 Secteurs de la ville de Ouahigouya A Ouahigouya, l étude a concerné neuf (9) des 14 secteurs que compte la ville. Il s agit des secteurs ci après. Tableau 3 : Secteurs enquêtés par arrondissement au niveau de la ville de Ouahigouya Ville Secteurs enquêtés Position géographique 1, 2, 4 Centrale Ouahigouya 6, 7, 8 Intermédiaire 10, Périphérique Les ménages et autres consommateurs enquêtés - Pour les ménages ordinaires Le type d habitat a été le principal critère utilisé pour le choix des ménages. Selon le dernier recensement (INSD, 1996), la répartition des ménages par type d habitat se présente comme suit au niveau des trois villes retenues : - Ouagadougou : 90% des ménages habitent dans des maisons en dur ou semi dur, 10% habitent dans des maisons en banco ; - Bobo-Dioulasso : 70% des ménages habitent dans des maisons en dur ou semi dur et 30% habitent dans des maisons en banco ; - Ouahigouya : 40% des ménages habitent dans des maisons en dur ou semi-dur et 60% habitent dans des maisons en banco. Comme déjà indiqué, pour les autres consommateurs, un minimum de trois par catégorie a été retenu sur la base d un choix raisonné. Ainsi, six cent (600) ménages ont été enquêtés dans la ville de Ouagadougou selon la répartition donnée dans le tableau suivant : Tableau 4 : Echantillon de consommateurs enquêtés à Ouagadougou Situation géographique Secteurs concernés Centrale 7, 12, Nombre de ménages lors de l enquête préliminaire Ménages ordinaire s Nombres de consommateurs lors de l enquête pesées Artisans et commerce Nombr % Artisans Dolotières e Restaurateu rs Consommateurs communautaires Intermédiair 14,30, e 16, , 20, Périphérique ,27 30 Total Cinq cent (500) ménages ont été enquêtés dans la ville de Bobo-Dioulasso selon la répartition donnée dans le tableau suivant : Tableau 5 : Echantillon de consommateurs enquêtés à Bobo-Dioulasso

15 15 Situation géographique Centrale Secteurs concernés 3,4,5,14,1 5 16,17,24 Nombre de ménages lors de l enquête préliminaire Nombr e % Ménages ordinaire s Nombres de consommateurs lors de l enquête pesées Artisan s Commerce et Artisans Dolotière s Restaurateur s Consommateur s communautair es Intermédiair 11, e Périphérique 1,9,20, 21, Total Quatre cent (400) ménages ont été enquêtés dans la ville de Ouahigouya selon la répartition donnée dans le tableau suivant : Tableau 6 : Echantillon de consommateurs enquêtés à Ouahigouya Situation géographique Secteurs concern és Nombre de ménages lors de l enquête préliminaire Nombr % e Nombres de consommateurslors de l enquête pesées Ménages Commerce et artisans ordinaire Artisan Dolotière Restaurateu s s s rs Centrale 1, 2, , Intermédiair e 6,7, , Consommateurs communautaires Périphérique 10, 13, Total Le tableau suivant présente la physionomie de l échantillon de l enquête pesées pour l ensemble des trois villes. Tableau 7 : Récapitulatif de la répartition de l échantillon de l enquête-pesées par catégorie de consommateurs dans les trois villes Villes Ménages ordinaires Commerce et Artisans Autres consommateurs Consommateurs communautaires Ouagadougou Bobo-Dioulasso Ouahigouya Fiches d enquêtes Deux types de fiches d enquêtes ont été élaborés : Total

16 La fiche d enquête préliminaire La fiche d enquête préliminaire qui s adresse aux deux catégories de consommateurs (ménages ordinaires et autres) visait à récolter un certain nombre d informations devant permettre de faire un certain nombre d analyses ; ces informations sont les suivantes (cf. annexe 1) : - l identité du ménage ; - les types d énergies utilisés à titre principal et secondaire ; - le niveau de revenus ; - la taille des ménages ; - les technologies de cuissons utilisées ; - les dépenses énergétiques ; - etc La fiche d enquête-pesées Le questionnaire qui a servi pour l enquête «pesées» (cf. annexe n 2) prend en compte les aspects suivants : - l identité du ménage ; - le profil du ménage ; - les types d énergies domestiques utilisées ; - les habitudes culinaires ; - l opinion du ménage sur la substitution du bois par d autres sources d énergies domestiques ; - etc Déroulement de l étude L équipe en charge de l étude était composée de trois consultants dont un énergéticien, un sociologue et un forestier. Chacun des trois a assuré la supervision et le suivi de l enquête au niveau d une des villes concernées. Au total une trentaine d enquêteurs a été recruté pour compléter l équipe Formation des enquêteurs Pour la collecte des données (enquête préliminaire et enquête «pesées»), vingt six (26) enquêteurs de niveau Baccalauréat ou plus, ont été recrutés sur place puis formés. Leur répartition a été faite comme suit : 10 enquêteurs à Ouagadougou, 8 enquêteurs à Ouahigouya et 8 enquêteurs à Bobo. L équipe de supervision mise en place était composée d un (1) énergéticien, d un (1) économiste, et d un (1) sociologue. La formation des enquêteurs à duré toute une journée dans chacune des villes et elle a consisté principalement en : - une présentation explicative des questionnaires à utiliser ; - la présentation des différents types de foyers améliorés ; Des cas pratiques de remplissage de fiches ont été organisés au cours de ces formations Conduite de l enquête préliminaire L enquête préliminaire a été réalisée par dix enquêteurs dans chacune des trois villes pendant trois jours au rythme de 20 ménages par enquêteur et par jour Conduite de l enquête pesées L enquête pesée a suivi immédiatement l enquête préliminaire et a mobilisé dix enquêteurs à Ouagadougou contre huit à Bobo et huit à Ouahigouya. La consommation journalière a été pesée pendant une semaine au moyen de pesons de 50 kg et de bascules pour ce qui concerne principalement les dolotières. Chaque enquêteur a suivi ainsi six (6) ménages par jour. 16

17 Contrôle, et saisie des données A la fin des enquêtes, les fiches ont été réceptionnées, contrôlées une à une avant leur codification. Les fiches mal remplies ou comportant des informations douteuses ont été purement et simplement retirées. Il a donc fallu conduire des enquêtes complémentaires, notamment à Bobo. Par la suite, il a été procédé à la codification suivie de la saisie des fiches Traitement des données Le traitement des données de l enquête s est déroulé suivant trois phases importantes qui sont : la saisie des données, le regroupement et recoupement de l information, le traitement statistique Saisie des données Les données ont été saisies sur logiciel Microsoft ACCESS. Pour cela il a été nécessaire d élaborer des formulaires de saisie et des tables de capitalisation des données Regroupement et recoupement des données Tout comme la saisie des données, le logiciel Microsoft ACCESS a permis le travail de regroupement des données suivant des critères de sélection. Cette phase du traitement des données a nécessité l élaboration de requêtes regroupement sur la base des différents critères d analyse Traitement statistique des données et calculs : Le traitement des données a nécessité l utilisation de deux logiciels : ACCESS pour la saisie et le regroupement des donnés suivant des critères de sélection et EXCEL pour les différents calculs. Ainsi, à la suite du regroupement des données, les différentes requêtes ont été transférées de Microsoft ACCESS à Microsoft EXCEL pour les différents calculs statistiques (pourcentage, moyenne, totaux, etc.). Les principaux résultats ont été obtenus par les formules de calculs suivantes : - Calcul du taux de pénétration des différents types d énergies Taux de pénétration = Nombre de ménages utilisant le combustible / nombre total ménages enquêtés x 100 Le nombre de ménages enquêtés est regroupé soit par type d habitat, soit par niveau de revenu ou soit par taille du ménage. - Calcul de la consommation moyenne journalière d énergie d une unité de consommation Consommation moyenne journalière = (Somme totale des poids des stocks d énergies en début de journée) (Somme totale des poids des stocks d énergies en fin de journée) / Nombre de jours d enquête. la consommation individuelle est obtenu en rapportant la consommation moyenne journalière au nombre de personne que compte l unité de consommation, en l occurrence le ménage. - Evaluation des changements souhaités Choix du changement = Nombre réponses portant sur un changement donné / nombre total ménages enquêtés x 100 Choix d'un combustible pour le changement = Nombre présence du combustible souhaité / nombre de réponses positives au changement x Constats faits par les ménages :

18 18 Il s agit là du nombre de fois où un constat donné a été enregistré (comptage). - Habitudes culinaires : Habitudes culinaires = Nombre de réponses pour une habitude donnée / nombre total ménages enquêtés x 100 L habitude culinaire est relative au nombre de fois où le ménage fait la cuisine par jour il varie de une à trois fois. - Appréciations du réchaud à Pétrole : Il s agit là du nombre de fois qu une appréciation positive (économique, pratique, rapide, facile, autre) a été faite sur ce type de réchaud. - Dépenses mensuelles en énergies : Dépenses mensuelles moyennes par ménage = somme totale des dépenses mensuelles par ménages / nombre total de ménages enquêtés Projection de la consommation énergétique à l horizon 2010 La projection des consommations énergétiques s appuient sur les statistiques de la SONABHY en ce qui concerne le gaz et le pétrole et sur l étude de consommation 2000 et les bilans énergétiques des années 1992 et Pour l électricité, le bois énergie et les déchets végétaux, il s agit d une projection sommaire à tendance constante. Cela suppose que la consommation par tête d habitant demeurera inchangée et que la progression de la demande suivra celle de la population. Cela suppose aussi que rien n est fait pour accroître les approvisionnements (absence d actions de reboisement). Dans un premier temps, le taux de croissance de la consommation est établie tant au niveau urbain, rural que national et pour chaque source d énergie. Dans un deuxième temps, une projection de la demande est établie au niveau national. III. RESULTATS OBTENUS ET ANALYSE 3.1. Taux de pénétration des différentes sources de combustibles et évolution de 1996 à 2004 D une manière générale, les ménages utilisent plusieurs sources d énergie pour la satisfaction de leurs besoins domestiques. C est pourquoi, les sources sont donc classées en deux groupes : les sources dominantes et les source marginales : - les sources dominantes d énergie sont les sources les plus utilisées pour la cuisson durant toute l année - les sources marginales d énergie désignent à la fois celles utilisées pour suppléer ou en association avec la source d énergie dominante ainsi que celles utilisées pour les usages autres que la cuisson Taux de pénétration des différentes sources d énergie Le tableau suivant donne la situation de l utilisation des différentes sources d énergies dans les trois villes. Tableau 8 : Energies dominantes et marginales consommées par localité (% de la population)

19 19 Types d énergies Localités OUAGA BOBO OUAHIGOUYA Domina nte margina le Total domina nte margina le Total domina nte margina le Total bois 72,8 7 79, charbon Gaz Pétrole 0,2 8 8, Electricité Autres Total C est le bois de feu qui constitue la source d énergie dominante pour la plupart des consommateurs dans les trois villes. Pratiquement 80% de la population de Ouagadougou utilisent du bois, dont 73% à titre d énergie dominante. Ces proportions atteignent respectivement 100% et 68% à Bobo, 90% et 83% à Ouahigouya. A Bobo, la position du charbon de bois comme source dominante atteint 22%. Dans les trois villes, au moins 50% de la population utilisent couramment le charbon, soit comme source dominante ou comme source marginale. A Ouagadougou rare de personnes (0,2%) utilisent le pétrole comme source d énergie dominante pour la cuisson. Le pétrole reste ainsi une source d énergie marginale, destinée essentiellement à l éclairage. En effet, il sont 8% à utiliser le pétrole pour l éclairage à Ouaga, 11% à Bobo et jusqu à 25% à Ouahigouya ; ce qui traduit une consommation importante de pétrole dans cette ville. L électricité reste également une source d énergie marginale pour le chauffage (cuisson, eau chaude sanitaire) puisque seulement 2% des consommateurs à Ouagadougou l utilisent comme tel. Concernant le gaz, sa position comme source dominante utilisée pour la cuisson se révèle importante à Ouagadougou avec 19% d utilisateurs. Ce chiffre tombe à 10% à Bobo et seulement à 5% à Ouahigouya. Mais au total 46% des habitants de Ouagadougou utilisent couramment le gaz contre seulement 14 % à Bobo et 23% à Ouahigouya. La situation à Bobo s expliquerait par la prépondérance du charbon affaiblit d autant la position du gaz Evolution du taux de pénétration des différentes sources d énergie de 1996 à 2004 L examen des tableaux 13 et 14 qui suivent permet une analyse de l évolution du taux de pénétration des différentes sources d énergie entre 1996 et Cette analyse révèle : - un renforcement sensible du poids du bois comme source dominante d énergie entre 1996 et 2004, notamment à Bobo et surtout à Ouahigouya ; - un renforcement sensible de la position du taux de pénétration du gaz, notamment à Ouagadougou ; - une similitude des résultats de la présente étude avec ceux obtenus par le GERED (étude d acceptabilité des réchauds à pétrole de juillet 2001). La seule différence entre les deux concerne le taux de pénétration du gaz qui s améliore notamment à Bobo en 2004 (10% contre 0% en 2001). Le fait qu on n ait pas observé un mouvement spectaculaire de substititution du bois par le gaz notamment, ce en dépit des efforts consentis, semble confirmer l aggravation de l incidence de la pauvreté (Synthèse du Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté, Ministère Economie et Finances, 2000).

20 20 Tableau 9 : Evolution du taux de pénétration du bois par rapport aux autres sources d énergie à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Ouahigouya Type d énergies Taux de pénétration en 1996 (1) (%) Taux de pénétration en 2001(2) Taux de pénétration en 2004 (%) Utilisées Ouaga Bobo Ouahigouya Ouaga Bobo Ouahigouya Ouaga Bobo Ouahigouya Bois / charbon 78,1 88,4 90, de bois Gaz 10,7 4,1 3, Pétrole 1,2 1,1 0, Electricité 0,3 0,3 0, Non concerné 1,3 4,9 3, Autres 8,4 1,2 1, Total (1) : Source : Base de données énergétiques DGE (2) : Source : Rapport GERED, juillet 2001 ; Base de donnée énergétiques DGE Facteurs déterminant le choix de l énergie dominante Un certain nombre de facteurs tel que le revenu du ménage, sa taille etc. sont analysés quant à leur influence sur le choix de l énergie dominante. Les résultats sont présentés ci-après. Choix de l énergie dominante en fonction du niveau de revenus des ménages Le critère revenu pose toujours des problèmes de définition et d évaluation. Dans le cadre de cette enquête, il s agit du revenu monétaire mensuel. Les ménages ont été regroupés en quatre catégories comme suit : - Catégorie 1 : revenu inférieur ou égal à F CFA par mois ; - Catégorie 2 : revenu compris entre et F CFA par mois ; - Catégorie 3 : revenu compris entre et F CFA par mois ; - Catégorie 4 : revenu supérieur à F CFA par mois. Tableau 10 : Choix de l énergie dominante en fonction du niveau de revenus des ménages Niveaux de revenus (FCFA par mois) moins de plus de Proportion d utilisateurs par localité Proportion d utilisateurs par localité Proportion d utilisateurs par localité Proportion d utilisateurs par localité Source Ouaga Bobo Ouahi. Ouaga Bobo Ouahi. Ouaga Bobo Ouahi. Ouaga Bobo Ouahi. d énergie Bois 80% 67% 79% 94% 27% 80% 79% 54% 83% 55% 68% 85% charbon 14% 25% 21% 0% 45% 7% 7% 25% 17% 15% 15% 0% Total bois et charbon 94% 92% 100% 94% 72% 87% 86% 79% 100% 70% 83% 85% Gaz 6% 8% 0% 6% 28% 13% 14% 21% 0% 30% 17% 15% pétrole 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0%

21 Total Source : Enquête de consommation d énergie domestiques au Burina Faso APEX-PREDAS 21 Pour ce qui concerne le bois, son taux utilisation comme source d énergie dominante ne semble pas véritablement lié au revenu. Pour le gaz, son taux d utilisation comme source d énergie dominante semble augmenter avec l accroissement des revenus à Ouagadougou ; par contre, à Bobo-Dioulasso et à Ouahigouya, cette relation est moins évidente. Ces faits tendent à montrer que le revenu du ménage n est pas le seul facteur explicatif du choix du type d énergie. Choix de l énergie dominante en fonction du type d'habitat Nonobstant le cas de Ouahigouya, pour ce qui concerne le bois, le choix de l énergie dominante semble avoir une relation directe avec le type d habitat comme on peut le voir dans le tableau ci-dessus. Tableau 11 : Choix de l énergie dominante en fonction du type d'habitat Type d habitat Banco Semi dur Dur Type d énergie Ouaga Bobo Ouahi. Ouaga Bobo Ouahi. Ouaga Bobo Ouahi. Bois 100% 60% 83% 79% 62% 100% 58% 39% 76% Charbon 0% 20% 17% 0% 30% 0% 21% 25% 12% Gaz 0% 20% 0% 21% 8% 0% 21% 36% 12% Pétrole 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% Source : Enquête de consommation d énergie domestiques au Burina Faso APEX-PREDAS Pour le gaz butane par exemple, on constate effectivement que le nombre d utilisateurs de ce combustible comme énergie dominante croît au fur et à mesure que l on passe des maisons en banco vers celles construites en dur notamment à Ouagadougou et à Ouahigouya. A Bobo, ce rapport est moins évident, même si le taux d utilisation le pus élevé est observé chez les ménages habitant des maisons en dur Le type de maison étant un signe d aisance financière, l on peut dire que la tendance à la substitution du bois par les combustibles modernes notamment le gaz, dépend du niveau de revenus. Choix de l'énergie dominante en fonction de la taille du ménage Comme l indique le tableau ci-dessous, l utilisation du bois comme énergie dominante augmente avec la taille des ménages ; ainsi, les ménages ayant au moins 10 personnes utilisent prioritairement le bois. Le gaz et le charbon sont surtout utilisés dans des ménages de petites et moyennes tailles. Le pétrole n est pratiquement pas utilisé comme énergie dominante. Le bois reste la principale source d énergie des ménages (voir tableau n 13).

22 22 Tableau 12 : Choix de l énergie dominante en fonction de la taille du ménage Taille Type d énergie 1 à 5 personnes 6 à 10 personnes 11 à 15 personnes Plus de 15 personnes Ouaga Bobo Ouah. Ouaga Bobo Ouah Ouaga Bobo Ouah Ouaga Bobo Ouah bois 67% 28% 77% 80% 56% 100% 100% 78% 100% 100% 100% 100% charbon 17% 34% 17% 4% 28% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% gaz 17% 38% 7% 16% 17% 0% 0% 22% 0% 0% 0% 0% pétrole 0% 0% 0 % 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% Source : Enquête de consommation d énergie domestiques au Burina Faso APEX-PREDAS 3.2. la consommation de combustibles domestiques Dans ce paragraphe sont présentés et analysés les résultats de l enquête pesées qui a permis de déterminer la consommation par catégories de consommateurs. Les facteurs déterminant le niveau de consommation sont également analysés La consommation par catégorie de consommateurs et par usages Tenant compte de la typologie des consommateurs d énergies et des usages, les résultats sont présentés et analysés pour : - les ménages ; - les consommateurs professionnels (artisans et commerce); - les consommateurs institutionnels - les consommateurs dits communautaires Cas des ménages pour la cuisson et l éclairage Le tableau 15 ci-dessous donne par ville les consommations moyennes de combustibles par ménage et par personne. (cf. annexes A pour plus de détails). Tableau 13 : Consommation moyenne journalière et annuelle des ménages par personne (kg) en 2004 Type de combustibl e Ouagadougou Bobo Dioulasso Ouahigouya Cons./pers./j Cons./pers./a n Cons./pers./j Cons./pers./an Cons./pers./ j Bois de feu 0,37 135,05 0, ,255 0, ,78 Charbon 0,076 27,74 0,124 45,26 0,082 29,93 Gaz 0,047 17,15 0,067 24,455 0,063 22,99 Pétrole 0,004 1,46 0,01 3,65 0,01 3,65 Source : Enquête de consommation d énergie domestiques au Burina Faso APEX-2004 Cons./pers./a n

23 23 Tableau 14 : Consommation moyenne journalière par personne (kg) en 2001 Ouagadougou Ouahigouya Type de GERED-2001 GERED-2001 combustible Cons./pers/j Cons./pers./an Cons./pers./j Cons./pers./an Bois 0, ,64 230,4 Charbon 0, ,014 5,4 Gaz 0,006 2,16 0,012 4,32 Source Etude d acceptabilité des réchauds à pétrole GERED-2001 Au niveau des ménages «household», les conclusions qui se dégagent de l analyse sur les principaux usages assurés par la consommation des combustibles domestiques sont les suivantes : La cuisson est l usage principal et la source d énergie dominante est le bois de feu. La consommation unitaire décroît en fonction du revenu et de la taille du ménage. C est la source d énergie qui est substituée en priorité par le charbon de bois puis par le gaz quand les conditions le permettent. A la cuisson est lié le chauffage des aliments qui constitue un usage important à cause du fait que la majorité des ménages préparent les repas une fois par jour. Le charbon de bois dans la cuisson se substitue au bois de feu et cela s opère parallèlement aux changements de revenus. Par les quantités mises en jeu, le charbon de bois occupe la deuxième place pour l usage de cuisson tout en étant une énergie de transition entre le bois et le gaz butane encore inaccessible pour la plupart des ménages de bas revenus. Le pétrole est utilisé dans la cuisson comme source d énergie marginale (8% à Ouagadougou, 11% à Bobo Dioulasso et 25% à Ouaghigouya). Quant à l électricité, elle n est pratiquement pas utilisée dans les ménages enquêtés (2% à Ouagadougou, 0% à Bobo et Ouahigouya). La comparaison avec les données du tableau 16 ci-dessus (étude du GERED, 2001), révèle une tendance à la hausse de la consommation des tous les combustibles sauf celle du bois de feu qui baisse s à Ouagadougou. Cette grande différence observée à Ouagadougou peut s expliquer d une part par la différence de la taille de l échantillon enquêtée et, d autre part, par le changement de mode de vie et surtout des habitudes culinaires indiquées plus haut : de plus en plus de ménages préfèrent des repas à emporter qui reviennent moins cher Cas des artisans et le commerce pour la cuisson, la forge ; la grillage etc. Le tableau 15 ci-dessous donne par ville les consommations moyennes de combustibles des consommateurs professionnels. Tableau 15 : Consommation (kg/j) des combustibles par usages dans le secteur traditionnel Ouagadougou Bobo-Dioulasso Ouahigouya Combustibles dolo restaurant forge grillade dolo restaurant forge grillade dolo restaurant forge grillade Bois Charbon Gaz 0 2, Source : Enquête de consommation d énergie domestiques au Burkina Faso APEX-PREDAS Pour cette catégorie, la comparaison n est pas possible en raison de l inexistence de données antérieures similaires Cas des consommateurs communautaires / institutionnels pour la cuisson, la réfrigération et la stérilisation Pour cette catégorie de consommateurs, trois unités de consommation ont été enquêtées et une évaluation de la consommation du gaz a un niveau des centres de santé a été faite. Il s agit pour les consommateurs communautaires :

L énergie en France et en Allemagne : comparaisons

L énergie en France et en Allemagne : comparaisons L énergie en France et en Allemagne : comparaisons En matière de consommation d énergie, de structure du système électrique, de recours aux énergies renouvelables, d émission de gaz à effet de serre, les

Plus en détail

www.iavs-energie.org

www.iavs-energie.org Notes de recherche de l IAVS www.iavs-energie.org ---------------- administration@iavs-energie.org iavsmail@gmail.com ---------------- Cadre de référence indicatif pour la promotion de l efficacité énergétique

Plus en détail

BURKINA FASO ---------- Unité Progrès Justice MAIRIE ------------ SECRETARIAT GENERAL ------------- DIRECTION DE L ADMINISTRATION GENERALE

BURKINA FASO ---------- Unité Progrès Justice MAIRIE ------------ SECRETARIAT GENERAL ------------- DIRECTION DE L ADMINISTRATION GENERALE COMMUNE DE BOBO-DIOULASSO BURKINA FASO ---------- Unité Progrès Justice MAIRIE ------------ SECRETARIAT GENERAL ------------- DIRECTION DE L ADMINISTRATION GENERALE PROJET D ARRETE N 2014 /CB/M/SG PORTANT

Plus en détail

Les Français et le chauffage. Résultats de l étude menée

Les Français et le chauffage. Résultats de l étude menée Les Français et le chauffage Résultats de l étude menée par IPSOS pour Via sèva Méthodologie et échantillon METHODOLOGIE : Cette étude a été réalisée en adhoc online, auprès d un échantillon issu de l

Plus en détail

Energies et Femmes au Sahel Cas du Sénégal

Energies et Femmes au Sahel Cas du Sénégal REPUBLIQUE DU SENEGAL Programme Régional de Promotion des Energies Domestiques et Alternatives au Sahel (PREDAS) Energies et Femmes au Sahel Cas du Sénégal Novembre 2006 Présentée par : Mme Mireille A.

Plus en détail

2. L offre et la demande d énergie: tendances et perspectives

2. L offre et la demande d énergie: tendances et perspectives 5 2. L offre et la demande d énergie: tendances et perspectives La demande d énergie devrait s accroître considérablement dans les années à venir à cause de l augmentation de la population et du développement

Plus en détail

POLITIQUE SECTORIELLE DE L ENERGIE 2014-2025

POLITIQUE SECTORIELLE DE L ENERGIE 2014-2025 Burkina Faso ------------ Unité Progrès Justice Ministère des Mines et de l Energie POLITIQUE SECTORIELLE DE L ENERGIE 2014-2025 Mai 2013 AVANT PROPOS La politique sectorielle de l énergie est un instrument

Plus en détail

Le bois, la première des énergies renouvelables

Le bois, la première des énergies renouvelables Le bois, la première des énergies renouvelables Chiffres clés du bois-énergie en France La France dispose de l un des plus importants massifs européens avec une forêt qui couvre près de 1/3 du territoire

Plus en détail

EVALUATION FINALE BKF/012

EVALUATION FINALE BKF/012 EVALUATION FINALE BKF/012 Projet d Appui à la Gestion participative des Ressources naturelles dans la Région des Hauts-Bassins FICHE SYNTHETIQUE Pays Titre du projet Code LuxDev Burkina Faso Projet d Appui

Plus en détail

du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI

du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI Ministère de l Environnement l et du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI Expert National Statisticien/Economiste

Plus en détail

4. Résultats et discussion

4. Résultats et discussion 17 4. Résultats et discussion La signification statistique des gains et des pertes bruts annualisés pondérés de superficie forestière et du changement net de superficie forestière a été testée pour les

Plus en détail

méthodologiquem Quelques précautions

méthodologiquem Quelques précautions Atelier régional r méthodologiquem «Les prix de parité à l importation du riz et du maïs s en Afrique de l Ouestl» Quelques précautions Calculer des prix de parité en se basant sur les prix et les coûts

Plus en détail

Gaz à effet de serre émis et consommations énergétiques inhérentes. à l habitation et aux déplacements d

Gaz à effet de serre émis et consommations énergétiques inhérentes. à l habitation et aux déplacements d Gaz à effet de serre émis et consommations énergétiques inhérentes à l habitation et aux déplacements d des ménagesm Exemple d un ménage de 3 personnes habitant un logement de 100m² à Lille Métropole Mars

Plus en détail

Office National des Produits Pétroliers ******** NOT AN OFFICIAL UNCTAD RECORD APPROVISIONNEMENT ET DISTRIBUTION DES PRODUITS PETROLIERS AU MALI

Office National des Produits Pétroliers ******** NOT AN OFFICIAL UNCTAD RECORD APPROVISIONNEMENT ET DISTRIBUTION DES PRODUITS PETROLIERS AU MALI Email : onapmali@afribone.net.ml Site Web : www.onapmali.co napmali.com Ministère de l Economie, de l Industrie et du Commerce ******** Office National des Produits Pétroliers ******** NOT AN OFFICIAL

Plus en détail

PROJET D ELECTRIFICATION PAR CENTRALE HYBRIDE SOLAIRE-DIESEL A DJENNE ------ TERMES DE REFERENCE

PROJET D ELECTRIFICATION PAR CENTRALE HYBRIDE SOLAIRE-DIESEL A DJENNE ------ TERMES DE REFERENCE MINISTERE DE L ENERGIE ET REPUBLIQUE DU MALI DE L HYDRAULIQUE Un Peuple Un But Une Foi ***** ***** DIRECTION NATIONALE DE L ENERGIE ***** PROJET D ELECTRIFICATION PAR CENTRALE HYBRIDE SOLAIRE-DIESEL A

Plus en détail

RAPPORT D ACTIVITES DE MISE EN ŒUVRE DU DEVIS-PROGRAMME N 1 (DP1) ( Période du 1 er Octobre 2003 au 31 Décembre 2005)

RAPPORT D ACTIVITES DE MISE EN ŒUVRE DU DEVIS-PROGRAMME N 1 (DP1) ( Période du 1 er Octobre 2003 au 31 Décembre 2005) Comité Inter- Etats de Lutte Contre la Sécheresse au Sahel (CILSS) Programme Régional de Promotion des Energies Domestiques et Alternatives au Sahel (PREDAS) EQUIPE TECHNIQUE NATIONALE (ETN) DU PREDAS

Plus en détail

1. La production d électricité dans le monde : perspectives générales

1. La production d électricité dans le monde : perspectives générales Quinzième inventaire Édition 2013 La production d électricité d origine renouvelable dans le monde Collection chiffres et statistiques Cet inventaire a été réalisé par Observ ER et la Fondation Énergies

Plus en détail

2. Bailleurs de fonds internationaux majeurs, coordination et possibilité de division du travail, exercices d évaluation conjointe (harmonization)

2. Bailleurs de fonds internationaux majeurs, coordination et possibilité de division du travail, exercices d évaluation conjointe (harmonization) DIREZIONE GENERALE PER LA COOPERAZIONE ALLO SVILUPPO Ufficio IV Cadre Pays Stream 2013-2015 BURKINA FASO 1. Contexte et finalités de la présence de la coopération italienne Le Burkina Faso est l'un des

Plus en détail

COMPTE RENDU DES TRAVAUX DE LA QUATRIEME REUNION DU COMITE DIRECTEUR REGIONAL DU PROGRAMME PREDAS

COMPTE RENDU DES TRAVAUX DE LA QUATRIEME REUNION DU COMITE DIRECTEUR REGIONAL DU PROGRAMME PREDAS COMITE PERMANENT INTER-ETATS DE LUTTE CONTRE LA SECHERESSE DANS LE SAHEL PERMANENT INTERSTATE COMMITTEE FOR DROUGHT CONTROL IN THE SAHEL SECRETARIAT EXECUTIF PRA-SA/LCD/POP/DEV PROGRAMME REGIONAL DE PROMOTION

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

Les Français et l assurance santé

Les Français et l assurance santé Mai 2013 Contacts : 01 45 84 14 44 Jérôme Fourquet Magalie Gérard prénom.nom@ifop.com Les Français et l assurance santé pour Note méthodologique Etude réalisée pour : Groupama Assurances Echantillon :

Plus en détail

Un projet Bois Energie Citoyen?

Un projet Bois Energie Citoyen? Un projet Bois Energie Citoyen? Filière bois énergie : les attendus les entrants Filière usuelle : circuit long Filière d avenir : circuit court Chaîne de production d énergie thermique HQE : Analyse systèmique

Plus en détail

Les principales méthodes d évaluation

Les principales méthodes d évaluation Attention : Cette fiche n a pas pour objet de fixer administrativement la valeur des biens. Elle ne doit pas être assimilée à une instruction administrative. Elle propose les principales méthodes d évaluation

Plus en détail

Activité n 8.2.5 du PAA 2014

Activité n 8.2.5 du PAA 2014 République du Niger Fraternité Travail Progrès MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE Secrétariat Général DIRECTION DES ETUDES ET DE LA PROGRAMMATION DIVISION DES ETUDES, RECHERCHES Termes de références pour la

Plus en détail

Se raccorder à un réseau de chaleur

Se raccorder à un réseau de chaleur L habitat COMPRENDRE Se raccorder à un réseau de chaleur Le chauffage urbain peut-il être un moyen de diminuer la facture énergétique? Édition : décembre 2013 Pourquoi pas le raccordement À UN RÉSEAU DE

Plus en détail

SOLAIRE BALLERUP LA VILLE CONTEXTE. (Danemark) Ballerup

SOLAIRE BALLERUP LA VILLE CONTEXTE. (Danemark) Ballerup SOLAIRE BALLERUP (Danemark) Utiliser l énergie solaire thermique avec un système de stockage de chaleur classique à accumulation et à régulation sur une longue période est une des alternatives les plus

Plus en détail

REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI)

REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI) REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI) 1. PRESENTATION DU PROGRAMME Le Fonds Français pour l Environnement Mondial (FFEM) lance une quatrième phase du Programme

Plus en détail

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI)

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) Un partenariat en appui aux politiques environnementales en Afrique de l Ouest PROGRAMME AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures

En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures 1 Introduction I Cette étude considère l urbanisation comme

Plus en détail

LA CONSOMMATION D ENERGIE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE : UNE COMPARAISON INSTRUCTIVE

LA CONSOMMATION D ENERGIE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE : UNE COMPARAISON INSTRUCTIVE LA CONSOMMATION D ENERGIE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE : UNE COMPARAISON INSTRUCTIVE Bernard LAPONCHE 18 mai 2011 www.global-chance.org LA CONSOMMATION D ENERGIE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE UNE COMPARAISON

Plus en détail

Accès au financement pour la mise en valeur de cultures de diversification dans les régions de caféiculture CFC/ICO/30 (AEP : FGCCC/OCIBU)

Accès au financement pour la mise en valeur de cultures de diversification dans les régions de caféiculture CFC/ICO/30 (AEP : FGCCC/OCIBU) PJ 39/12 Add. 1 (F) 21 septembre 2012 Original: anglais F Comité des projets Conseil international du Café 24 28 septembre 2012 Londres, Royaume Uni Résumé du rapport de situation soumis par les Agences

Plus en détail

Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM)

Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM) Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM) FICHE SYNOPTIQUE DE PRESENTATION DU PN-PTFM I. INFORMATIONS

Plus en détail

Que sont les sources d énergie renouvelable?

Que sont les sources d énergie renouvelable? Que sont les sources d énergie renouvelable? Comme leur nom l indique, il s agit de sources qui se renouvellent et ne s épuiseront donc jamais à l échelle du temps humain! Les sources non renouvelables

Plus en détail

FONDATION POWEO - JOURNÉE ENERGIE POUR LA CUISSON Foyers améliorés : Quelles pratiques d utilisation et quels modèles de diffusion?

FONDATION POWEO - JOURNÉE ENERGIE POUR LA CUISSON Foyers améliorés : Quelles pratiques d utilisation et quels modèles de diffusion? FONDATION POWEO - JOURNÉE ENERGIE POUR LA CUISSON Foyers améliorés : Quelles pratiques d utilisation et quels modèles de diffusion? Mercredi 27 mars 2013 Document produit par ENEA Consulting I 89 rue Réaumur,

Plus en détail

Le contenu en CO2 du kwh électrique : Avantages comparés du contenu marginal et du contenu par usages sur la base de l historique.

Le contenu en CO2 du kwh électrique : Avantages comparés du contenu marginal et du contenu par usages sur la base de l historique. Final le 08/10/2007 Le contenu en CO2 du kwh électrique : Avantages comparés du contenu marginal et du contenu par usages sur la base de l historique. - NOTE DETAILLEE - 1- Le contexte Le calcul du contenu

Plus en détail

Présentation du projet

Présentation du projet Présentation du projet «L énergie solaire, un moteur pour le centre de santé de Dioumanzana» au Mali Pays Lieu d intervention Début du projet Durée du projet Objectif : Nombre de bénéficiaires Budget :

Plus en détail

Etude de marché de la gazéification en Languedoc Roussillon Présentation Séminaire BioénergieSud du 26 Novembre 2013

Etude de marché de la gazéification en Languedoc Roussillon Présentation Séminaire BioénergieSud du 26 Novembre 2013 Présentation Séminaire BioénergieSud du 26 Novembre 2013 Document produit par ENEA Consulting I 89 rue Réaumur, 75002 Paris I +33 (0) 1 82 83 83 83 I www.enea-consulting.com Sommaire ENEA : qui sommes-nous?

Plus en détail

1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT ARRÊTÉ

1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT ARRÊTÉ 1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT NOR : SOCU 00611881A ARRÊTÉ relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments existants proposés à

Plus en détail

Logisticien Approvisionnement de la Solidarité Internationale. formations métiers. métier de la logistique

Logisticien Approvisionnement de la Solidarité Internationale. formations métiers. métier de la logistique formations métiers Chaque année, ce sont 260 personnes qui franchissent les portes de l Institut Bioforce pour se former aux métiers de la solidarité internationale. De 3 mois pour les profils experts

Plus en détail

Taille optimale dans l industrie du séchage du bois et avantage compétitif du bois-énergie : une modélisation microéconomique.

Taille optimale dans l industrie du séchage du bois et avantage compétitif du bois-énergie : une modélisation microéconomique. Taille optimale dans l industrie du séchage du bois et avantage compétitif du bois-énergie : une modélisation microéconomique Alexandre SOKI cole Supérieure du ois Atlanpôle P 10605 Rue hristian Pauc 44306

Plus en détail

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas»

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» Énergie «L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» La première fonction de l agriculture est la valorisation de l énergie solaire en énergie alimentaire par la photosynthèse.

Plus en détail

Titre du projet : Contribution à la réhabilitation et à la sauvegarde de

Titre du projet : Contribution à la réhabilitation et à la sauvegarde de Termes de référence pour l évaluation et la capitalisation du projet PMF-FEM Titre du projet : Contribution à la réhabilitation et à la sauvegarde de l'abeille jaune par l'introduction de ruches peuplées

Plus en détail

Les Français ais et l assurance l

Les Français ais et l assurance l Mai 2013 Contacts: 01 45 84 14 44 Jérôme Fourquet Magalie Gérard prénom.nom@ifop.com Les Français ais et l assurance l santé pour Note méthodologique Etude réalisée pour : Groupama Assurances Echantillon

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES ASSISTANCE UTILISATEUR ET MAINTENANCE INFORMATIQUE

CAHIER DES CHARGES ASSISTANCE UTILISATEUR ET MAINTENANCE INFORMATIQUE WEST AFRICAN HEALTH ORGANISATION ORGANISATION OUEST AFRICAINE DE LA SANTE ORGANIZAÇÃO OESTE AFRICANA DA SAÚDE CAHIER DES CHARGES ASSISTANCE UTILISATEUR ET MAINTENANCE INFORMATIQUE 1 Sommaire 1. INTRODUCTION...

Plus en détail

RESEAUX DE CHALEUR FLEXIBILITE ENERGETIQUE ET DEVELOPPEMENT

RESEAUX DE CHALEUR FLEXIBILITE ENERGETIQUE ET DEVELOPPEMENT RESEAUX DE CHALEUR FLEXIBILITE ENERGETIQUE ET DEVELOPPEMENT Dans un avenir marqué par : des incertitudes importantes de nature économique, énergétique et technologique, à l échelle mondiale, européenne

Plus en détail

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE)

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) PAYS ET REGION DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET Ce projet sera mise en

Plus en détail

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de

Plus en détail

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION REPUBLIQUE TOGOLAISE Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE ET DE SECURITE ALIMENTAIRE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET

Plus en détail

Protocole d Accord de Coopération. Entre. Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS)

Protocole d Accord de Coopération. Entre. Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) COMITE PERMANENT INTER-ETATS DE LUTTE CONTRE LA SECHERESSE DANS LE SAHEL AGENCE PANAFRICAINE DE LA GRANDE MURAILLE VERTE Protocole d Accord de Coopération Entre Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte

Plus en détail

Le système de protection sociale en santé en RDC

Le système de protection sociale en santé en RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection

Plus en détail

Conseil national de la statistique

Conseil national de la statistique MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES ------------- BURKINA FASO Unité - Progrès - Justice Conseil national de la statistique ELABORATION DU SCHEMA DIRECTEUR DE LA STATISTIQUE 2010-2015 DIAGNOSTIC DU

Plus en détail

pas de santé sans ressources humaines

pas de santé sans ressources humaines Résumé Une vérité universelle : pas de santé sans ressources humaines + alliance mondiale pour les personnels de santé Résumé Objectif Le présent rapport est destiné à éclairer les débats du troisième

Plus en détail

Immobilier : le point sur la stratégie de rénovation des bâtiments à Genève

Immobilier : le point sur la stratégie de rénovation des bâtiments à Genève CONSEIL EXÉCUTIF EB136/39 Cent trente-sixième session 12 décembre 2014 Point 13.2 de l ordre du jour provisoire Immobilier : le point sur la stratégie de rénovation des bâtiments à Genève Rapport du Directeur

Plus en détail

L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail

L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail Thème : Transport durable Orientation : Faire évoluer les pratiques de mobilité L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail par aire urbaine et département hors aires urbaines La part

Plus en détail

Supporting deployment of low-carbon technologies in the ETC and SEMED regions

Supporting deployment of low-carbon technologies in the ETC and SEMED regions Supporting deployment of low-carbon technologies in the ETC and SEMED regions Mohamed Amine NAHALI Ministry of Industry, Energy and Mining - TUNISIA Istanbul, 15-16 juin 2015 Consommation M tep Croissance

Plus en détail

demain Aujourd hui ACDIC A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS

demain Aujourd hui ACDIC A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS ACDIC Aujourd hui & demain A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS D. QUATRE THEMES D ACTIONS PRIORITAIRES E. NOS AMBITIONS

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique

Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Sylvie Gauthier, Chercheuse scientifique, successions forestières RNCan-SCF-CFL

Plus en détail

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY «Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration

Plus en détail

La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire

La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire BIM n 136 - Mercredi 24 Octobre 2001 Bénédicte Laurent, FIDES Un BIM du mercredi qui nous vient de loin : nous avons demandé

Plus en détail

Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD

Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD Plan 1. Offre et demande potentielle dans la zone ECOWAS 2. Offre potentielle au Mali 3. Marché au nord du Mali (Gao Algérie) 4. Estimation

Plus en détail

CENTRALES HYDRAULIQUES

CENTRALES HYDRAULIQUES CENTRALES HYDRAULIQUES FONCTIONNEMENT Les différentes centrales hydrauliques Les centrales hydrauliques utilisent la force de l eau en mouvement, autrement dit l énergie hydraulique des courants ou des

Plus en détail

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR CPTF et CSC CYCLES COMBINES A GAZ (CCG) COGÉNÉRATION DÉVELOPPEMENT DES RENOUVELABLES SOLUTIONS DE STOCKAGE CPTF ET CSC Le parc thermique est un outil essentiel pour ajuster l offre et la demande, indispensable

Plus en détail

INTÉGRATION DES SERVICES FINANCIERS DANS LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Un aperçu Général --------

INTÉGRATION DES SERVICES FINANCIERS DANS LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Un aperçu Général -------- INTÉGRATION DES SERVICES FINANCIERS DANS LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Un aperçu Général -------- Colloque UEMOA-CRDI, du 08-10 Décembre 2009, Ouagadougou Samuel T. KABORE; Dieudonné OUEDRAOGO,

Plus en détail

Etude de marché. Idée de depart. Etude de l environnement et des offres existantes. Clients. actuels. Choix de la cible précise

Etude de marché. Idée de depart. Etude de l environnement et des offres existantes. Clients. actuels. Choix de la cible précise Etude de marché Selon l Agence Pour la Création d Entreprise (APCE), 70% des cas de défaillance ont pour origine la mauvaise qualité des études de marché, que celles-ci soient mal réalisées ou de manière

Plus en détail

Termes de référence pour le recrutement d un comptable, d un assistant administratif et un chauffeur

Termes de référence pour le recrutement d un comptable, d un assistant administratif et un chauffeur AFRISTAT PROGRAMME DE COMPARAISON INTERNATIONALE-AFRIQUE Termes de référence pour le recrutement d un comptable, d un assistant administratif et un chauffeur Contexte Au cours de l année 2004, AFRISTAT

Plus en détail

Panorama des bioénergies en Europe. Colloque Bioénergies

Panorama des bioénergies en Europe. Colloque Bioénergies Panorama des bioénergies en Europe Panorama des bioénergies en Europe Synthèse des informations existantes sur le sujet des bioénergies en Europe Sources : législation : Europa, portail de l Union européenne

Plus en détail

Conseil Interrégional des Chambres des Métiers de la GR 2

Conseil Interrégional des Chambres des Métiers de la GR 2 Initiative du CICM Proposition au Sommet de la GR "Green Deal en vue d une politique énergétique et climatique efficiente dans la GR en coopération avec les PME de l artisanat" L Artisanat de la Grande

Plus en détail

Contribution des industries chimiques

Contribution des industries chimiques Contribution des industries chimiques au débat national sur la transition énergétique Les entreprises de l industrie chimique sont des acteurs clés de la transition énergétique à double titre. D une part,

Plus en détail

1. Les comptes de dépôt et d épargne

1. Les comptes de dépôt et d épargne 1. Les comptes de dépôt et d épargne 1.1 Les comptes de dépôt 1.1.1 Le taux de possession d un compte de dépôt Le premier constat est celui d un accès important aux comptes de dépôt, quelle que soit la

Plus en détail

FONDS D INVESTISSEMENT CLIMATIQUES

FONDS D INVESTISSEMENT CLIMATIQUES FONDS D INVESTISSEMENT CLIMATIQUES CRITÈRES DE SÉLECTION DES PROGRAMMES PILOTES NATIONAUX ET RÉGIONAUX AU TITRE DU PROGRAMME D INVESTISSEMENT FORESTIER I. CADRE GÉNÉRAL 1. On s accorde de plus en plus

Plus en détail

Coût des opérations bancaires

Coût des opérations bancaires Bureau de la consommation Coût des opérations bancaires Coût des opérations bancaires On peut obtenir cette publication sur demande en médias substituts. Communiquer avec le Centre de diffusion de l information

Plus en détail

Fiscalité environnementale

Fiscalité environnementale Secrétariat général Fiscalité environnementale Février 2009 La réforme de la fiscalité environnementale, adoptée dans la loi de finances pour 2009 et la loi de finances rectificative pour 2008, concrétise

Plus en détail

La filière bois énergie en Bretagne

La filière bois énergie en Bretagne La filière bois énergie en Bretagne 2012 En Bretagne, une ressource àla fois abondante et limitée Total : 3.8 millions de tep la ressource en bois couvre entre 5 et 10% des besoins actuels en énergie :

Plus en détail

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement Profil économique VILLE DE MONTRÉAL Arrondissement de Rivière-des-Prairies Pointe-aux-Trembles chômage mploi logement établissements d affaires localisation de l emploi revenus d emploi professions main-d

Plus en détail

Production électrique : la place de l énergie éolienne

Production électrique : la place de l énergie éolienne Production électrique : la place de l énergie éolienne I Production électrique : principes de base L énergie électrique n est pas un fluide que l on pourrait «mettre en conserve», l énergie électrique

Plus en détail

TERMES DE REFERENCE Pour le recrutement d'un cabinet chargé de la. Collecte des informations pour alimenter une base de données sur les

TERMES DE REFERENCE Pour le recrutement d'un cabinet chargé de la. Collecte des informations pour alimenter une base de données sur les TERMES DE REFERENCE Pour le recrutement d'un cabinet chargé de la collecte des informations pour alimenter une base de données sur les investissements fonciers à grande échelle (situation année 2013) Composante

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC 1. INTRODUCTION 2. ETAT DES LIEUX PLAN 3. PROBLEMATIQUE DE LA DEGRADATION DES TERRES ET DE LA

Plus en détail

Utilisation de produits sains et sûrs Mise en oeuvre de procédures strictes et rigoureuses

Utilisation de produits sains et sûrs Mise en oeuvre de procédures strictes et rigoureuses INTRODUCTION H.A.C.C.P. ou A.R.M.P.C. L Analyse des risques et maîtrise des points critique La nouvelle réglementation en matière d hygiène (ar. 09 mai 1995 et ar. 29 septembre 1997) oblige les responsables

Plus en détail

DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RÉSUMÉ DE L'ANALYSE D'IMPACT. accompagnant le document:

DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RÉSUMÉ DE L'ANALYSE D'IMPACT. accompagnant le document: COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 22.4.2015 SWD(2015) 88 final DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RÉSUMÉ DE L'ANALYSE D'IMPACT accompagnant le document: Rapport de la Commission au Parlement

Plus en détail

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT BOAD en Bref Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT LA BANQUE OUEST AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT EN BREF 1. CRÉATION ET OBJET La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) est l institution

Plus en détail

Le rôle de la société civile

Le rôle de la société civile Le rôle de la société civile Bruxelles 15 décembre 2011 Les mutuelles de santé au Burkina Faso Inégalité d accès aux soins de santé au Burkina Faso La majorité de la population vit en dessous du seuil

Plus en détail

Appels à Investissement:

Appels à Investissement: Africa Label Group S.A Faire mieux. Donner plus. Appels à Investissement: ALG Academy (E-learning): $ 150,000 ImaginAfrica (Solutions TIC): $ 50, 000 Investir dans un groupe en pleine expansion. Des secteurs

Plus en détail

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009 Royaume du Maroc PLAN MAROC VERT Mai 2009 ENJEUX Enjeux économiques Contribue pour 19 % du PIB national 15% production 4% Agro industrie Rôle capital dans la stabilité macro économique Enjeux sociaux Emploie

Plus en détail

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 2 ème trimestre 2013 Repli accentué au 2 ème trimestre (-2%) du volume de travaux d entretienrénovation de logements Cette baisse d activité correspond à une baisse

Plus en détail

VERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional

VERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional VERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional Avril 2013 En 2011, pour la première fois, la Commission européenne parle d une

Plus en détail

AMbition éolien 2012. L énergie éolienne. renouvelable, compétitive et créatrice d emplois

AMbition éolien 2012. L énergie éolienne. renouvelable, compétitive et créatrice d emplois AMbition éolien 2012 L énergie éolienne renouvelable, compétitive et créatrice d emplois Sortons de la crise avec l énergie de l avenir La filière éolienne entend être demain un des fleurons de l industrie

Plus en détail

Harmonisation fiscale dans les pays de la Zone Franc

Harmonisation fiscale dans les pays de la Zone Franc Commission juridique et fiscale Harmonisation fiscale dans les pays de la Zone Franc Réunion du 3 février 2010 au Cabinet CMS Bureau Francis Lefebvre CEMAC = 40,11 millions habitants UEMOA = 92,087 millions

Plus en détail

Turquie. Date d adoption de la Loi : 9 novembre 2007 CHAPITRE 1. Objectif, Champ d application, Définitions et Abréviations

Turquie. Date d adoption de la Loi : 9 novembre 2007 CHAPITRE 1. Objectif, Champ d application, Définitions et Abréviations Turquie Traduction non officielle 1 de la Loi n o 5710 2 relative à la construction et à l exploitation de centrales nucléaires et à la vente de l énergie produite par ces centrales Date d adoption de

Plus en détail

CONVENTION PORTANT CREATION DE L'AGENCE PANAFRICAINE DE LA GRANDE MURAILLE VERTE

CONVENTION PORTANT CREATION DE L'AGENCE PANAFRICAINE DE LA GRANDE MURAILLE VERTE CONVENTION PORTANT CREATION DE L'AGENCE PANAFRICAINE DE LA GRANDE MURAILLE VERTE 1,._.1... _._~--~------ / Les Etats Africains Sahélo- sahariens soussignés, Burkina Faso; La République de Djibouti; L'Etat

Plus en détail

Comité national d évaluation du rsa Annexes

Comité national d évaluation du rsa Annexes Comité national d évaluation du rsa Annexes Annexe 11 La mise en place du Rsa dans les caisses d allocations familiales (*) Pauline Domingo, Stéphane Donné (Cnaf) Décembre 2011 Les documents d études sont

Plus en détail

Stratégie pour L approvisionnement

Stratégie pour L approvisionnement Stratégie pour L approvisionnement de la Suisse en électricité dans le contexte européen --------------------------------------------------- Urs Meister (Traduction : Jan Marejko) ---------------------------------------------------

Plus en détail

Fondation GoodPlanet Programme Action Carbone. Présentation des projets de compensation carbone

Fondation GoodPlanet Programme Action Carbone. Présentation des projets de compensation carbone Fondation GoodPlanet Programme Action Carbone Présentation des projets de compensation carbone Fondation GoodPlanet Mettre l écologie au cœur des consciences Fondée en juillet 2005 par Yann Arthus-Bertrand

Plus en détail

RAPPORT SOMMAIRE DE L ÉTUDE SUR LE MARCHÉ DU PROPANE. Prépare pour. l Association canadienne du gaz propane. Préparé par. Purvin & Gertz Inc.

RAPPORT SOMMAIRE DE L ÉTUDE SUR LE MARCHÉ DU PROPANE. Prépare pour. l Association canadienne du gaz propane. Préparé par. Purvin & Gertz Inc. RAPPORT SOMMAIRE DE L ÉTUDE SUR LE MARCHÉ DU PROPANE Prépare pour l Association canadienne du gaz propane Préparé par Buenos Aires ~ Calgary ~ Dubaï ~ Houston Londres ~ Los Angeles ~ Moscou ~ Singapour

Plus en détail

THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE

THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE RESEAU DES CAISSES POPULAIRES DU BURKINA ********************************* Fédération des Caisses Populaires du Burkina (F.C.P.B.) Tél.: 50.30.48.41, Fax : 50.30.49.10 ; E-mail : fcpb@fasonet.bf ; Adresse

Plus en détail

Bien vivre, dans les limites de notre planète

Bien vivre, dans les limites de notre planète isstock Bien vivre, dans les limites de notre planète 7e PAE le programme d action général de l Union pour l environnement à l horizon 2020 Depuis le milieu des années 70, la politique environnementale

Plus en détail

VoIP, Mobile Office & M2M Equipements et projets d équipements

VoIP, Mobile Office & M2M Equipements et projets d équipements VoIP, Mobile Office & M2M Equipements et projets d équipements Etude de marché réalisée par Novatris/Harris Interactive pour le compte de Tarsus Développement et diffusée sur le salon IP Convergence Expo

Plus en détail