VENDREDI 2 AVRIL 1954 CHRONIQUE

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1 Ea Chaux-de-Fonda N 77 65*année Vendredi 2 avril 1954 N i la Grande-Bretagne, ni les autres plus petites nations ne peuvent se ontenter de se tenir à l éart et d attendre que les Russes et les Amériains détruisent la terre. Bureaux rue du Par 13 Téléphones : Rédation , Administration, annones Chèques postaux IV b 313 Le numéro : 2 entimes Abonnements: 1 an, 3 fr.- 6 mois, 15 fr.: 3 mois, 7.5: 1 mois, 2.5. Annones, le mm.: Ville, anton et Jura bernois, 14e t ; Suisse, 19 e t Rélame, 6 et. le mm. Ils étaient quatre......qui ne voulaient pas se b a ttre, o n trairem en t à la vieille hanson. Q uatre q u on.appelle les «Q u atre G rands» non point, il e s t presque superflu de le dire, pare qu on les onsidère, eux, omme des grands, mais pare q u ils rep résen ten t es puissanes politiques de to u t prem ier plan su r l éhiquier international, les E tats-u n is, la G rande-b retagne, la F ran e et l URSS. Cependant les q u atre qui ont rep résen té es puissanes au ours de la Conférene de Berlin, ont pris aussi fig u re de G rands, John F o sterd u lle s, Georges B idault, A nthony E den e t Sriabine, dit Molotov. Il vau t la peine, dès lors, de voir le hemin parouru au ours des tem ps e t en dehors de toutes les fores de to u t genre, dont on les en toura au ours de la onférene, fores qui fu re n t telles qu il e st diffiile d a ttrib u e r telle a ttitu d e, telle délaration, telle proposition, à l un de es quatre, alors q u elles ont été le ré su lta t d in fluenes e t de pressions e t d in trig u es ines santes. Cependant, su r la sène politique, e sont es quatre qui sont ap parus et qui ont agi et ela leur donne u n lu stre de to u t p rem ier ordre. Ils sont devenus des personnages historiques. John Foster-D ulles a de qui ten ir. Son grandpère, John-W atson F o ste r fu t serétaire d E ta t en 1892, sous lia présidene de H arrison. Quand, jeune étu d ian t, il dut hoisir sa voie, il n hésita pas e t hoisit le droit. Il en o b tin t le brevet en 199 e t suivit alors des ours à la Sorbonne. C est alors q u il passa des vaanes en Suisse. Toutes ses études term inées, il s in sriv it au barreau de New-York. Il se spéialisa dans le droit in tern atio n al qui le passionnait. P uis il en tra plus n ettem en t dans la voie de la diplom a tie en devenant serétaire privé de son grandpère à la Conférene de L a H aye, en 197. V int la guerre. Il servit, m ais en 1917 fu t réform é m aladie des yeux. Il s engage omme volontaire dans les servies d espionnage. De tout tem ps, il su t e qu il voulait; ta n t e t si bien, qu en l envoyant à Berlin, le président des E tats-u nis sav ait bien e q u il fa isa it et, d ail leurs, ne fu t pas déçu par l a ttitu d e q u y observa Dulles. Georges B idault ne prom it pas en sa jeunesse, au ours de laquelle il aim ait à jo u er les petits, m essieurs distingués, le «her p e tit hom m e». Le destin semble l avoir bien favorisé, à tel point qu il passa de professeur d h isto ire dans un lyée de provine à m in istre fran çais des A ffaires étrangères. A l âge de 19 ans, lors de la prem ière guerre mondiale, il e st mobilisé, m ais ne p a rt pour le front qu en 1918, soit quelques sem aines av a n t l arm istie. A vingt ans, il e n tra dans le Mou vement de la jeunesse atholique et e st reçu à l agrégation en En août 1944, il en tre dans P a ris libéré, au ôté de De Gaulle, e t est elui-i qui en fit son m inistre des A ffaires étrangères. En soiété, il brille p a r son ironie inglante et ses m anières de gran d seigneur, et son goût proverbial pour le bon vin, et ela ne sem blait pas partiulièrem ent propre à le fa ire devenir à- deux reprises président du Conseil e t l un des Quatre. A nthony Eden, lui, type de l élégane, e st né le 12 juin 1897, à W indlestone. «Les fées, dit l un de ses biographes, l ont omblé au bereau. Elles ont fa it de lui e séduteur nonhalant, e p er pétuel Adonis de la diplom atie mondiale. Il dé onerte p ar sa tim idité d adolesent.» T out sem blait faire de lui un esthète, un d ilettante. Sa mère, une des beautés de l époque vito rienne, a p p a rte n a it à une fam ille politique puis sante. Il fit ses éudes à E ton, où il passe pour un élève médiore, e t à Oxford, et ses m aîtres ne disernent en lui auune indiation de aratère. Mais la guerre vint et hangea tout, même sa destinée, e t il devint l un des Q uatre. Vlaheslav-M ikhailovith Sriabine é ta it un petit homme au large fro n t bombé. Son père é ta it un modeste ommis. A quinze ans, il adhère au ommunisme; à seize, il onspire; à vingt, il est un des hefs du parti. Il fit des études à l In s titu t polytehnique où, en 1912, il avait 22 ans, il renontra Staline. H fut à plusieurs reprises ondamné, puis dé porté; e qui ne fit qu aro ître son zèle poli tique. Il fa it preuve, dès l âge de seize ans, d un véritable talen t ora.toire. Un ouvrier qui l av ait entendu p arler délara: «I l fa it e n tre r ses pa roles dans nos erveaux omme un m arteau des lous dans un m ur. C est un v éritable «molo tov» (m a rte a u ).» E t e m arteau ontinue à frapper! E.-Paul G raber. A haque jour 5a (WUW fiufoiïb... Votre Rhin allemand E ri von Stroheim se rend hez le oiffeur: Les heveux. Dois-je o u v rir mon ol? Alors, le garçon oiffeur, énervé p a r e ton assant: Si vous voulez. M ais vous pouvez g ard er votre hapeau! Le,F QUOTIDIEN SOCIALISTE a De vives inquiétudes se m a n ifesten t partout dans le m onde au su jet des dernières explosions de la bombe H. L e «N ew Statesm an et N ation», l hebdom adaire travailliste indépendant de L on dres, s en est fa it l expression dans son dernier éditorial que nous avons traduit et que nous publions i-dessous: Lorsque, le prem ier jo u r du mois de m ars,t es au to rités m ilitaires am ériaines ont fa it exploser une bombe à hydrogène dans leur rayon d expé rienes de Bikini et que, p a r suite, une pluie de endres radioatives se m it à tom ber su r le bateau de pêhe «F u k u ry u M aru», elles se sont rendues responsables d un faux alul d im por tane historique. Il est assez terrib le déjà que des pêheurs qui tendaient leurs filets à quelque tre n te kilom ètres de la zone in te rd ite se soient trouvés touhés p a r la radioativité et que leur pêhe en a it été ontam inée. M ais s il n y avait que ça, on p o u rra it adm ettre qu une légère aug m entation du rayon reonnu omme dangereux en as d expériene atom ique su ffira it à résou dre le problèm e pour l avenir. Mais deux au tres élém ents donnent un aspet to u t différent à to u te la question. Prem ièrem ent, un seond ba teau de pêhe japonais, le «Shunyo M aru», est lui aussi re n tré au port, où l on a déouvert qu il é ta it ainsi que sa argaison de poisson légèrem ent radioatif aussi. Or, le 1 " m ars, le «Shunyo M aru» se tro u v a it à 16 km. de Bi k ini: le point le plus prohe du rayon d essai atom ique qu il a it touhé est à 32 km. et il y a passé six jo u rs après l explosion. Deuxième m ent, les A m ériains ont annoné de nouvelles explosions pour le mois prohain dans le rayon de Bikini, l une de es explosions devant ê tre en to u t as q u atre fois plus fo rte que elle du 1 " m ars 1. Le monde ivilisé doit se dem ander, pendant q u il est enore tem ps, à quoi rim ent des expé rienes aussi effrayantes. L invention de la bombe dite «à fusion» (qui, p a r un proédé sim ilaire à elui qui se produit dans le soleil, fa it devenir hélium des atom es d hydrogène) n a auun ave n ir prévisible,' horm is elui de la destrution : son explosion, au o n traire de elle du proédé bien onnu dit «à fission», ne peut pas ê tre réglée ou ontrôlée à des fins industrielles. Il n y a pas de lim ite supérieure à ses dimensions. L explo sion qui a ausé des dommages au «F u k u ry u M aru» é ta it déjà six ents fois plus fo rte que elle de la bombe «à fission» qui a d étru it H iroshim a. Si son point d im pat av ait été quel que p a rt dans le entre de la G rande-b retagne, le rayon dangereux a u ra it englobé toutes les îles B ritanniques, la Belgique e t la Hollande, ave le nord de la F rane et les onfins nord-ouest de l Allem agne. U ne bombe assez fo rte pour étendre frn lm ïw u â Âjoii d it ses effets d estruteurs su r to u te l E urope est m ain ten an t une éventualité trè s prohe peutêtre aussi prohe que la prohaine explosion de Bikini, l affa ire de quelques sem aines au plus. Y a-t-il une quelonque parelle de raison ou de onsiene pour ju stifie r e genre de destru tion insensée non de l homme seulem ent et de sa ivilisation, m ais, omme ela semble trè s probable, de l équilibre même de la n a tu re? Nous ne pouvons ertainem ent onevoir auun a rg u m ent m ilitaire valable qui ju stifie l investisse m ent de nouvelles et préieuses ressoures dans e te rrifia n t ul-de-sa de la siene. Il a p p a ra ît probable que les hom m es de siene des E ta tsu nis sont to ujours quelque peu en avane sur leurs riv aux soviétiques, ta n t en e qui onerne le nom bre des explosions qu il peuvent provoquer qu en e qui onerne leur im portane. M ais il y a toutes les raisons de penser que la m arge n est pas grande et que les deux am ps sont, en fait, m ain ten an t apables de fa ire exploser des bombes à hydrogène. Comme le professeur B lakett le d isait si pertinem m ent dans nos o lonnes le 13 février, les santions m ilitaires sont m aintenant si prodigieuses (et si tatiquem ent inutiles) qu un ertain point m ort p o u rra it bien avoir été a tte in t en tre les puissanes. De toute m anière, la dernière explosion de Bikini renfore grandem ent n o tre opinion que la G rande-b retagne ne peut pas se risq u er à gaspiller sa substane en e n tra n t, pour des raisons de prestige su ran nées, en om pétition ave des puissanes plu sieurs fois plus grandes que nous dans une ourse aux arm es atom iques... qui n a ni fin, ni objetif m ilitaire sensé. M ais ni la G rande-b retagne, ni les a u tres plus petites nations ne peuvent se ontenter, de se te n ir à l éart et d a tte n d re que les Russes et les A m ériains détruisent la te rre e t l on n exlut pas les ironstanes où ils le feraient sans même onsulter les innoentes vitimes, leurs alliés en fa isa n t usage omme piège de la diablerie même qu ils herhent à prendre au piège. Si. l on est au point m ort, en vérité, 14 si Ton e st prohe du point m o rt en tre les géants m ilitaires, alors l heure a sonné de prendre l ini tiativ e pour les puissanes moins grandes. L hu m anité est un to u t et où qu elle soit p a r ra p p o rt au rideau de fer, il lui fa u t apprendre de l a f fa ire du «F u k u ry u M aru» qu il ne peut pas y avoir de vitoire dans la guerre à l hydrogène. Cela devient la véritable m arque de l hum anité de ré siste r à son délenhement, quoi qu il puisse en oûter aux politiques et aux préjugés long tem ps admis. 1 Le numéro du «N ew Statesm an», d où et artile est traduit, est daté du 27 mars. Or, on sait m aintenant qu une seonde explosion a eu lieu "à Bikini, le 26 mars. On a fa it plus d une allusion au m aarthysm e dans la salle d audiene du Tribunal fédéral qui a v u se dérouler es jours derniers le proès Bonnard. Les journaux, de leur ôté, à propos de ette m êm e affaire, ont parlé aussi de maar thysm e. Je rois que e n est pas à to rt, ar, en e ffe t, quel que soit le jugem ent de la our qui est annoné pour e soir à 17 heures, et quelque désagréables que soient les fa its dont M. Bon nard avait à rendre om pte, on ne peut pas se défendre d une im pression de malaise. C ette im pression provient, non pas du proès lui-m êm e, qui m e sem ble avoir été très dignem ent m ené, m ais des origines et de l instrution de l affaire. V isiblem ent, e sont des poliiers d une extrêm e lourdeur, d une absene om plète du sens des nuanes qui s en sont pris au professeur lau sannois et, une fois que la m ahine a été m ise en branle, il a fa llu qu elle fasse jusqu au bout sa besogne. C est et aspet grossièrem ent poliier des dé buts de toute i histoire que le proès n a pas réussi à dissiper, to u t au ontraire. E t est e m êm e aspet qui rée une analogie inquiétante entre l a ffa ire Bonnard et les proédés du m a arthysm e aux U SA. N otre journal a publié hier une page am usante si l on peut dire! d une étude publiée à Paris dans les «Tem ps m oder n e s» (num éros de février et m a rs), sur l avène m e n t du m aarthysm e. Dans la m êm e étude, je trouve le passage suivant qui se rapporte à l arrestation des hefs du P arti om m uniste am ériain à fin 19Jf8 : U ne fois les onze leaders arrêtés, il fa lla it les juger. Ce n é ta it pas hose faile. L A m éri que est une dém oratie et les dém oraties n in terdisent pas les p a rtis politiques. Les ju ristes du M inistère de la justie fu re n t don hargés de tro u v er un biais. Ils allèrent d é te rre r de leurs arhives une loi appelée le «Sm ith A t» qui prévoyait la peine de prison pour les personnes qui onspirent en vue de renverser le gouverne m ent ou de hanger p a r la fore la C onstitution des E tats-u nis. C ette loi a v a it été adoptée en 194 pour lu tte r ontre les m em bres du «B und», m ouvem ent nazi am ériain... P eu im portait. Les term es en étaien t assez vagues e t on pouvait s en servir ontre les ommunistes. N est-e pas rigoureusem ent, m o t pour m ot, e qui s est passé hez nous à partir de l arres tation de Zurih, en ju in 1952? Craignons la suite, ar est du proès des onze hefs om m unistes qu est sorti le m aarthysm e tel qu il se déploie aujourd hui aux U SA, régim e de déla tion, de fihes, de suspiion et de terreur indi gne d une démoratie. Damien. la nrse n la pins grande Me «I» enire les Eints-llnis ni l Uninn souietnun Merredi, à la onférene de presse du pré sident Eisenliow er, de nouveaux renseignem ents ont été donnés sur les explosions de B ikini. Voii e qu en d it une dépêhe B euter, publiée m erredi par l A gene télégraphique suisse: M. Lewis S trauss, président de la Commission de l énergie atom ique, a délaré m erredi, à la onférene de presse du président Eisenhow er, que les deux réentes explosions de bombes à hydrogène ont perm is de fa ire de nouvelles expé rienes et de nouveaux aluls. Il a nié toutefois qu elles aien t éhappé au ontrôle des experts. M. S trau ss a ajo u té qu il est im possible qu une explosion om prise dans le adre des expérienes du Paifique éhappe au ontrôle sientifique des spéialistes et des experts. U ne ertaine p a rt d e rreu rs dans le alul des explosions n e st pas inom patible ave une arm e totalem ent nouvelle. R épondant aux questions, M. Lewis a d it: «L a n a tu re de la bombe à hydrogène est telle que et engin peut, dans ses effets, s a d a p te r à n im porte quelle proportion fixée ou envisagée et répondre ainsi à toutes les exigenes m ili taires. Elle peut, ette bombe, avoir une puis sane et une gran d eu r telle qu elle p o u rra it dé tru ire n im porte quelle ville.» R épondant à la question de savoir si les E ta tsu nis sont arrivés à la phase ultim e de l évolution de la puissane entière de la bombe à hydrogène, M. Lewis S tra u ss a dit : «Le ré su lta t de es expérienes dans le Paifique nous a onsidéra blem ent rapprohé du jo u r p e rm e tta n t de sa tis fa ire aux besoins m ilitaires, de sorte que nous voyons m ain ten an t la possibilité de nous enga ger dans la voie d une utilisation de ette énergie pour des buts de paix dans une proportion que nous ne pouvions envisager av an t es expé rienes.» Le président Eisenhow er a délaré lui-même qu il ex ista it quelque possibilité de voir les So viets se délarer p rê ts à négoier su r un plan ten d an t à l utilisation paifique de l énergie a to mique. Le président a fa it ette délaration après qu on lui eut posé la question de savoir si le gouvernem ent a tta h a it de l im portane au fa it que l URSS av ait publié réem m ent des détails su r sa prodution de bombes atom iques et de bom bes à hydrogène. Le président a ajouté que de nom breuses on versations ont eu lieu, m ais le ré su lta t n est pas onluant. D auuns roient ependant qu un hangem ent s e st produit dans la politique sovié tique et qu il existe le désir de m ener des pour p arlers sérieux e t honnêtes. Le président E isen how er ajo u te que l on s en féliiterait e t que l on salu erait la onlusion d un arran g em en t en tre les puissanes oidentales et la R ussie en vue de l utilisation paifique de l énergie a to mique. M. S trau ss a souligné que les E tats-u nis ne fo n t pas des expérienes sans un but déterm iné et sans viser à un ré su lta t final d une grande im portane pour leur potentiel m ilitaire. Ces essais d arm es sont im portants égalem ent afin de reueillir des expérienes su r les moyens d a t taque d un ennemi, ar, a-t-il dit; nous sommes pleinem ent onsients que nous ne disposons pas d un monopole dans e dom aine te rrifia n t. M. S trau ss délare que les om ptes rendus fa its sur l essai du 1 " m a rs ont été exagérés et souvent erronés. M. W ilson, serétaire à la défense, a dit, m ardi, que ette expériene av ait été «in royable». M. S trau ss estim e que e m ot du m inistre a été fortem ent am plifié dans les jo u r naux et, d une m anière bien plus large que ne le d ésirait M. W ilson. L a plus grande p a rtie des délarations de M. S tra u ss a été onsarée en suite aux détails de l explosion e t aux effets de elle-i. Le président de la Commission de l éner gie atom ique a parlé égalem ent de la dispersion p ar le vent des rayons radioatifs. C est pour ette raison que les E tats-u nis, pour l essai de es arm es, ont hoisi un endroit isolé du Pai fique. D a u tre p a rt, toutes les préautions avaient été prises pour l évauation des êtres hum ains dans e seteur. Des avions, lors de l expériene du 1 " m ars, ont rayonné au-dessus de es terres et de es m ers et n ont aperçu auun bateau. Il semble que es appareils n ont pas vu les bateaux de pêhe japonais. A un ertain mom ent, le vent se dirigea vers un lieu où se trouvaient 236 in digènes, qui n ont pas souffert des effets radio atifs. Il n y a nullem ent lieu de s alarm er à pro pos des effets radioatifs de es expérienes. L affirm atio n qu un atoll om plet ou de grosses îles o n t d isparu est fausse. Il serait plus juste de dire qu une grande langue de te rre et de sable a été engloutie. Préisons égalem ent, a dit M. Strauss, que les vingt-trois pêheurs japonais n ont pas été a tte in ts p a r la radioativité, m ais p a r l ation him ique de m atières pulvérisées et diffusées p a r l effet de l explosion. M. S tra u ss a enore délaré : «Nous avons rem arqué les essais atom ique fa its p a r les R us ses en ao û t Du m om ent que n o tre avane dans e domaine é ta it m ise en question e t que nous n avions plus le monopole de la bombe a to mique, il devenait évident que n o tre supériorité à et égard n é ta it plus désorm ais que relative et dépendait de la possession d un nom bre plus élevé de es arm es. Il y av a it ependant un a u tre moyen de re ste r les prem iers: la onstrution de bombes plus effiaes enore. L e q u a lita tif au lieu du q u a n tita tif. Nos hom m es de siene on naissaient la m éthode à suivre pour augm enter la puissane explosive des arm es atom iques. G râe à l esp rit inventif de es sav an ts e t de nos tehniiens, nous avons pu essayer, en no vem bre 1952, dans l île d Eniw etok, une bombe dont l explosion fu t d une puissane sans préé dent. Depuis lors, nous avons ontinué sans a rrê t à développer ette arm e.» E n août dernier, les Russes ont aussi effetué des essais ave une bombe d une puissane on sidérablem ent plus grande que elle des bombes atom iques ordinaires. N ous avons de bonnes ra i sons de penser qu ils ont travaillé à ette arm e bien plus tô t que nous à la nôtre.» Les essais atuels étaien t en préparation depuis longtem ps. N ous n en faisons auun qui n a it un but préis. N ous avons a tte in t à tous points de vue les ré su lta ts espérés p a r les ingé nieurs de Los-Alam os e t de Liverm ore. Les expé rienes réalisées ont singulièrem ent aru n o tre potentiel m ilitaire. Il fa u t savoir aussi que es essais nous p erm ettent enore de ju g e r des dan gers auxquels nous pourrions ê tre exposés si l on '.ous a tta q u a it, puisque nous savons que nous n avons plus le monopole des arm es atom iques.» M. S trau ss a affirm é en term in an t que les hom m es de siene hargés de es essais ont toujours été m aîtres de la situation e t que l on ne sa u ra it don évoquer à leu r propos l «ap p re n ti so r ie r»,

2 lumbit. VENDREDI 2 AVRIL 1954 CHRONIQUE ADAftSON V A L -D E -T R A V E R S FLEURIER. Retraite de deux institutries. Jeudi matin, au ollège, des membres du bureau et de la Commission solaire, ainsi que M. L. Berner, inspeteur, ont pris offiiellement ongé de deux institutries qui, atteintes depuis une année déjà par la limite d âge, seront mises au bénéfie de la retraite dès demain samedi. H s agit de Mlles Gertrude Reymond et Rose Zurlinden, la première enseignant depuis 42 ans et la seonde depuis 39 ans et demi dans les éoles primaires du anton. Les deux ont aompli presque toute leur arrière pédago gique à Fleurier. *, Elles furent remeriées et féliitées par MM. Jaques Kobel, président de la Commission solaire, et Léopold Berner, inspeteur, lesquels formèrent également des vœux pour favenir de es deux retraitées, auxquelles des fleurs fu rent offertes. Les élèves hantèrent aussi au ours de es deux érémonies, (r.) NOIRAIGUE. Aident à la Clusette. Avant-hier soir, un aident s est produit, dans les ironstanes suivantes, au haut de la ôte de la Clusette: Un train routier de Fleurier venait d effetuer une manœuvre pour remettre d aplomb son hargement. Près de la remorque se trouvait un aide-hauffeur, M. Marel Fighetti, de Fleurier, qui, les deux pieds lui ayant soudainement manqué, tomba sur la route au moment où survenait une automobile pilotée par C. D., de Travers. Bien que le onduteur de l auto ait brus quement freiné, il ne put empêher que sa voi ture passât sur M. Fighetti, qui fut relevé ave la jambe gauhe brisée et qui dut être trans porté à l Hôpital de Fleurier. (r.) O FOOTBALL Le hampionnat interrégional des juniors Après trois mois de repos, nos juniors inter régionaux vont reprendre le hampionnat qui désignera la meilleure équipe romande. Les mathes suivants sont prévus pour di manhe prohain: à Genève, Servette reevra l équipe du FC Fribourg, Ire du groupe VII, de vant Etoile-Sporting et Chaux-de-Fonds. Les Genevois partent favoris. A Lausanne, l Etoile-Sportive de Malley a ueillera les «Meuqueux». Il semble que les visi teurs doivent l emporter. NEUCHÂTEL A Vevey, les juniors loaux "ffriront l hospi Un bateau rompt ses amarres et vient se fra bénéfiie des asser ontre le quai. Le vent a soufflé ave talité à Urania de Genève, i une telle violene, dans la journée de jeudi, que faveurs de la ote. Aux Eplatures, Etoile-Sporting attend et bat le bateau de M. Pierre Niolier, amarré à proxi mité du garage nautique, a rompu ses haînes tra vraisemblablement les Genevois du Club et est venu se fraasser ontre le quai Godet. sportif hênois. Un agent et un employé de M. Kôlliker se sont La neuvième équipe qualifiée, soit le FC Monapprohés ave un anot moteur, mais le la était they, entrera en lie le dimanhe suivant. si démonté qu ils n ont pu sauver le bateau en ( Cantonal s étant lassé quatrième de son dérive. groupe, il prendra part à des mathes dits de L hôtel au bord du la. La ommission du relégation ontre Lausanne-Sports, à Neuhâtel, Conseil général à laquelle avait été renvoyé le et ontre Sierre, à Sierre. Copyright R I. B. Bo» 6 Au frigo! En tournant LE BOUTON Vpus entendrez vendredi: SOTTENS : 7.15, Dern. nouv. 7.2, Propos du matin. 11., Em. ommune , Le mémento sportif. 12.2, L'Orh. Philharmonla. 12.3, Chants' populaires russes , Dern, nouv , Au musi-hall, 13.15, «La Tosa», Pulnl , Le femme hez elle. 16.3, L'Universi té radiophonlque internationale. 16.5, «Bararolle en fadièse majeur», Chopin. 17., Le magazine des jeunes. 17.2, La renontre des isolés , «Chants du Rhin», Georges Blzet. 18.1, L'agenda de l entraide et des institu tions humanitaires, 18.2, Les Jeunesses musiales suisses , «Benvenuto Cellini», Berlioz , Les inq minu tes du tourisme. 18.5, Miro-Partout , Dern. nouv , La situation internationale , Instants du monde , Deux solistes de l OSR. 2., Questionnez, on vous répondra. 2.2, Marie Panthès, planiste. 2.5, «Quitte pour la Peur», A. de Vigny , Le Duo Viala. 22.5, Nouvelles du monde des lettres , Heinz Rehfuss, basse, et Maroussia Le Mar Hadour, pianiste. 22.3, Dern. nouv. 22.4, La ronde autour du monde (I) , Pour faire de jolis rêves. BEROMUNSTÊR : 6.15 et 7., Dernières nouvelles. 7.5, Danses hongroises», Brahms. 11., Conert sym phonique , Communiqués touristiques. 12.3, Dern. nouv. 12.4, Le Radio-Orhestre , Musique nordique. 14., Pour madame. 16.3, Pour les malades. 17., Mu sique d opéras de Weber. 17.3, Pour les enfants. 18., Orh. réréatif bâlols. 18.5, Piste et stade. 19.1, Chro nique-mondiale. 19.3,.DpTit nouv. -21.Q, Em. jpp.ijp,les Rhéto-Romanhes ," Dérn. nouv. 22.2, Variétés. > Vous entendrez samedi : SOTTENS : 7., Radlo-Lausanne vous dit bonjour. 7.15, Dern. nouv. 7.2, Conert matinal. 11., Em. ommune , Variétés populaires. 12.3, Les Compagnons du Jourdain , Dern. nouv , Douhe éossaise , Vient de paraître. 14., Ar-en-iel. 14.3, Et hantons en hoeur , Le magazine de la télévision , Les enregistrements nouveaux. 16., Jazz authenti que. 16.3, Grandes œuvres, grands interprètes La disothèque du urieux , Moments musiaux. 17.3, Swing-Sérénade. 18., Clohes du pays. 18.5, Le Club des petits amis de Radlo-Lausanne. 18.4, Le ourrier du Seours aux enfants , Le miro dans la vie , Dern. nouv , Le miroir du temps. 19.5, Le quart d heure vaudois. 2.1, Six hansons en quête d éditeur. 2.3, «L a Guerre dans l Ombre» (XII), 21.3, JazzPartout , Dern. nouv , Entrons dans la danse. BEROMUNSTER : 6.15 et 7.. Dernières nouvelles. 7.5, Musique réréative. 11., Musique de Beethoven. 11.3, Beauoup de plaisir! 12.15, Prévisions sportives. 12.3, Dern. nouv. 12.4, Con. Joh. et Jos Strauss Orh. réréatif bâlols Chronique de politique In térieure. 14., «Pelléas et Mélisande», Debussy Musique populaire. 16.2, Chronique de la Suisse en trale. 17., Conert. 18., Une sonate de von Dohnanyl. 19., Clohes du pays. 19.3, Dern. nouv. 2., Orh. ré. réatif bâlols. 21.3, Jazz-Club USA , Dern. nouv. 22.2, Une antate de Bah. ( Extrait de «Radlo-Je vois tout».) projet d aorder un droit de superfiie pour la onstrution d un hôtel au quai Léopold-Robert arrive ave les propositions suivantes: L hôtel aura un étage de moins que le projet primitif; il sera déplaé de 3 m. 5 à l est, afin de sau vegarder le trottoir à l ouest; il sera avané de 1 m. 2 en diretion du la; le droit de passage sur la terrasse est supprimé et remplaé par un passage au nord sous des arades; une trentaine de abines de bain sont prévues au niveau du la et seront exploitées par le propriétaire de l hôtel. Elles seront aessibles au publi moyen nant paiement. Le restaurant et les grandes sal les sont supprimées. La surfae du terrain oupé est ainsi réduite de moitié, mais le prix de 8. fr, payés immédiatement, pour une durée de 75 ans, est maintenu. La ommission exprime en outre le vœu que le Conseil ommunal se saisisse immédiatement de la question de l aménagement des bains pu blis, afin de remédier à la suppression des bains du port. C est à l unanimité des membres que la om mission propose le projet d arrêté., Cette église uitramoderne provoque, des disussions NOTRE PETIT FEUILLETON 36 La Chair des Sables par Magda Contino Je vais les faire travailler, déida Youssef, logique. Ça, ils omprendront. H fit fae aux ouvriers et se mit à leur parler en arabe. Au village, le mal ne semblait pas aussi im portant que l affolement de Faroud le faisait re douter. Deux autres malades s étaient révélés pendant la nuit, plus Constane. Son mari l avait empêhée de téléphoner à Mlle Aimeri, pare qu il estimait que des vapeurs de femmes ne valaient pas un dérangement en pleine nuit. Maintenant, Constane était perdue et elle le savait. Etendue sur un divan, elle haletait au entre de oussins trempés de sueur. Elle reon nut Alix et lui dit d une bizarre voix rauque et basse: Meri d être venue... Besoin de vos he veux blonds parmi es moriauds... Plus jamais je ne verrai une prairie verte, ave de beaux arbres autour, des arbres bien verts... Elle essa de parler, ferma les yeux. Alix lui fit une injetion intramusulaire omme le lui avait indiqué Bernard. Celui-i, ave Faroud, parait au plus pressé, marquait les huttes onta-, 8 personnes manifestent ontre le renhérissement à Zurih Zurih, 2. La manifestation de protesta tion ontre le renhérissement, onvoquée par le Cartel syndial et le Parti soialiste de Zurih, qui a eu lieu sur l Helvetiaplatz, a souffert, au début, du mauvais temps. M. Steinmann, on seiller national, s est élevé ontre l augmenta tion envisagée des loyers. M. Otto Shutz, on seiller national, a parlé plus spéialement de l augmentation du prix du pain et de la situa tion de l éonomie laitière. Il a annoné que l augmentation des loyers provoquera des luttes de salaires. L assemblée a voté une résolution protestant ontre les hausses de prix envisagées. La réunion a groupé 8 personnes. Inendie à la gare de Zurih Zurih, 2. Jeudi soir, peu après 21 heures, un inendie a élaté dans le loal des abines téléphoniques de la gare entrale de Zurih. En raison des nuages de fumée, les salles de restau ration du buffet de 2e lasse et les hambres de onférenes situées au 2e étage ont dû être éva uées. La fumée a pénétré également dans les hambres du personnel, situées aux ombles. Plu sieurs employés ont été intoxiqués par la fumée. La garde d inendie a pu pénétrer sur les lieux par un loal de la Swissair. Les dégâts dépas seraient 5. fr. Le train allemand le plus rapide l Helvetia-Express Hambourg, 1er. (DPA.) Le train le plus rapide de la République fédérale allemande, l Helvetia-Express, ouvrira en 11 heures et 6 minutes la distane de Hambourg à Zurih, via Franfort et Bâle, dès l entrée en vigueur de l horaire d été, le 23 mai. Le rapide HambourgZurih ne s arrêtera plus désormais entre Ha novre et Franfort-sur-le-Main. C est là le plus long trajet sans auun arrêt que ouvre un train allemand. En outre, l Helvetia-Express m ettra environ une heure de moins pour transporter les voyageurs de Hambourg à Zurih. Un employé fidèle Morat, 1er. Il y a eu 6 ans, e 1er avril, que M. Werner Werro, âgé de 76 ans, travaille dans la même imprimerie, à Morat (la). X e anniversaire du bombardement de Shaffhouse Shaffhouse, 1er. Il y a 1 ans, le 1er avril, la ville die Shaffhouse a été l objet d une atta que aérienne amériaine. 4 bombes furent alors lanées, par erreur, sur la ville, ausant la mort de 4 personnes. 45 vitimes furent sans abri et 7 bâtiments subirent de gros dégâts. Une érémonie ommémorative a été élébrée au imetière, où 27 morts reposent dans une tombe ommune. Le Gouvernement antonal et le Con seil de ville de Shaffhouse y partiipaient. Une ouronne a été déposée au pied du monument. Glissement de rohers Stamsstad, 1er. Un glissement de rohers s est produit dans la nuit de merredi, peu avant 1 h. 3, dans une arrière au lieudit Lopper. Environ 1. m3 de rohers se sont détahés à mi-hauteur de la arrière et ont reouvert le fond de elle-i et obstrué la route de Lopper. Par mirale, personne ne se trouvait sur les lieux au moment de Féboulement. La route a pu être déblayée. VARIÉTÉ Un Japonais offre de se vendre Le temps qu il fera aujourd hui Nord des Alpes, jusqu à e soir: D abord ou vert, quelques préipitations, neige au-dessus de 13 m. environ. Ensuite élairie. Diminution diu vent d ouest. Hausse de la température À TRAVERS LE PAYS La nouvelle église de Saint-Albert a été inaugurée à Saarbrüken. L arhitete, Dominikus Bôhm, de Cologne, a onçu ette onstrution dans les lignes les plus modernes et qui provoquent des disussions dans les milieux elésiastiques. minées, inspetait les autres, essayait d obtenir un minimum de préautions des habitants. Heureusement, la voiture du servie sanitaire arriva dans un temps reord ave un oamion hargé de soldats sous les ordres d un sousoffiier. En un tournemain, les deux huttes fu rent interdites, une sentinelle gardant l eintrée. Les personnes «douteuses» furent isolées dans un baraquement de l entrepôt et tout le village reçut une injetion de sérum malgré les protesta tions véhémentes des fellahs et de leurs familles qui royaient qu on en voulait à leur vie. Chez Faroud, Constane s affaiblissait d ins tant en instant. Elle reonnaissait enore Alix et lui parlait par saades, réunissant ses derniè res fores: Défiez-vous du désert... plus terrible que le holéra. Et attention à... La bouhe ouverte, l air- entrant péniblement dans sa gorge enflée, Constane resta un moment ainsi, plissant le front, ne sahant plus e qu elle voulait dire, puis elle aheva: Assoum, est u r fou... Brusquement, la malade s endormit. Alix rut à une amélioration. Elle erra dans le bungalow vide, herhant les domestiques, mais tous avaient disparu. A la uisine, elle plaça une bas sine d eau sur le feu pour nettoyer la malheu reuse que son mari avait abandonnée à ses sueurs et à ses vomissements pendant toute une nuit. Après ela, Mlle Aimeri se demanda e qu elle pourrait bien faire, quand ses yeux se.posèrent sur une natte qui ouvrait un oin de la pièe prinipale. La teinte verte qui domi nait dans les dessins lui rappela ette prairie que Constane désirait tant revoir. Alix aroha la natte au mur, en fae du divan, puis elle herha dans le bungalow tout e qui pouvait être de ouleur verte: oussins, petits tapis et, même, un déshabillé de voile vert d eau. Elles les épar pilla autour de la ouhe. Puis elle déniha sur un meuble bas, près d'une ouverture, une plante rahitique qu elle orna d un ruban vert pour revigorer sa mine. Soudain, Constane se remit à parler, les yeux vagues et légèrement fixes. Elle ne reonnut pas Alix, ette fois, et ne vit pas l aumulation d ob jets verts autour d elle. Elle semblait suivre toujours le hemin de son idée préédente: Capable de rimes, e fou!... Je sais... je sais bien des hoses. Il y a des prisonniers dans son palais. Mlle Aimeri ne pouvait douter qu il s agissait d Assoum. Des prisonniers blans, reprit la malade, des eslaves pour le pharaon! (Elle eut un rire qui leva des gargouillis dans sa gorge.) Le pha raon? est un négro... un négro enrihi! Elle marmonna enore quelques phrases inau dibles, puis ses yeux devinrent fixes. Alix se penha, le regard était joyeux, attahé au vert laineux du tapis suspendu et aux tiges maigri honnes agrémentées d un nœud de soie. Deux mots passèrent entre les lèvres enflées: Un Japonais de 28 ans, élégamment vêtu, se promenait dans les rues de Tokio, portant, atta hée au ou, une panarte sur laquelle on pou vait lire ette annone: «A vendre: 5. yen (environ 475 fr.). Qui désire m aheter? J ai un besoin pressant d argent. Celui qui m ahè tera aura droit à ma reonnaissane éternelle.» Prairie... arbre... Mme Faroud souleva ses bras omme pour étreindre sur son œur un her paysage retrou vé... Quand Bernard revint ave le médein et ses aides, Constane était morte. Tout de suite, il fit rouler le orps dans ses draps et ses ouver tures et on le porta vers le trou préparé où la haux attendait de faire son œuvre purifiatrie. Bernard emporta des médiaments pour ses hommes et pour les habitants de la Datteraie, ainsi que des vivres, afin de ne pas revenir au village d ii plusieurs jours. Les sanitaires s ins tallèrent hez Faroud, à proximité de l unique téléphone. Les soldats ampèrent dans un han gar. Tous affihaient le visage de l optimisme. En passant à proximité du hantier, Bernard eut la satisfation de trouver ses hommes au travail. Il les rassura quant à la santé de leurs familles. Pour les retenir, Youssef proposa de leur aorder une prime. Le prétexte? la galerie mise à jour demandait à être onsolidée et les blos de fermeture transportés à l extérieur pour ne pas gêner les travaux. Bernard aepta. Ave Alix, il gagna la Datteraie. Aziza, babillant omme une perruhe, servit des boissons glaées. Elle reçut l ordre de ne pas aller au village, pas plus que son mari, tant que demeurait le danger de ontagion. Puis Bernard et Alix prirent un bain dfeinfetant. (A suivre.)

3 MAISOn DU PEUPLE La Chaux-de-Fonds samedi soir 3 airil à 2 h. 3 i i n i i de Carlo Jeanrenaud Loation ouverte hez M. Girard tabas, av. Léopold-Robert 68, tél et à l entrée Après le spetale, grande soirée dansante, ave l Orhestfre REX «le Besanon UN FILM SYMPA... FORMID... ave la élèbre équipe de la radio et du Cabaret de L'AMIRAL à Paris I Jean-Mar Thibault G eneviève Kervine Roger Pierre line Vie de Garçon Réalisation de JEAN BOYER Musique'de Misraki ave la hanson à suès VIVE LA VIE" VENEZ VOIR Lily la Stryhnine", est une marrante I Celui qui rit tout seul, 'est elui qui se souvient du film UNE VIE DE GARÇON * John LUND - Jeff CHANDLER Susan CABOT Au dans mépris un film d'aventures EN des COULEURS Lois Pour un Indien : «être assujetti», 'est mourir déshonoré 1 Les Apahes se fâhent... leur furie ontre les BLANCS est indesriptible I S» Parlé français Le ourage de COCHISE! La traîtrise de GERONIMO! La vaillane de l'u. S. CAVALRY! Des sènes à grand spetale: Attaques d'élaireurs - Duel Cohise-Geronimo Guet-apens et batailles rangées Matinées: Samedi et dimanhe, & 15 h. 3 Téléphone K E \ Matinée: Dimanhe, à 15 h. 3 Téléphone CLAUDINE DUPUIS LOUIS SEIGNER JANE MARKEN ave l'orhestre ALFRED RODE dans Moins de 18 ans pas admis Matinée: dimanhe, & 15 h. 3 Téléphone Botte de Nuit Un très bon FILM POLICIER Au Royal-Montmartre, la boîte" à la mode, GINA soulève, par sa beauté étrange et sauvage, un enthousiasme général... tandis qu au sous-sol, LE DRAME SE PRÉPARE! 24 ans vendeuse sportive» 28 ans employé grand; brun Heureux fianés, ils vont se mettre en ménage à Pâques, ar ils ont enfin un logement en vue, mais... COOPÉRATIVE DU MEUBLE BIENNE - R U :Ë 'M.' a A R B E R G A bonnés et leteurs, favorisez les négoiants qui insèrent des annones dans votre journal. AU THEATRE Sam edi 3 avril à 2 h. 15 lome (et dernière) soirée théfttrale LES NOUVEAUX DU 6 ETAGE Comédie en 3 ates d Alfred GEHRI Gartes d entrée numérotées à Fr..5, 1.1 et 1 6 (taxe et vestiaire ompris) en vente à la loation du Théâtre et aux portes C iném a LUX LE LOCLE J Dès ee soir et jusqu à dimanhe soir ainsi que dimanhe en matinée, à 15 h. 15 Une somptueuse superprodution en tehniolor illustrant, ave une mise en sène éblouissante, une période dramatique et fastueuse de la Renaissane italienne La vie, le m ouvem ent et l élat d une époque troublante Une grandiose réalisation de Christian-Jaque LUCRÈCE BORGIA inarnée par la fasinante Nl/IRTIIC CAROL av. Pedro Armendariz, Massimo Serato, Valentine Tessier, Louis Seigner et une formidable distribution. Un film d'une splendeur visuelle inouïe et d'un harme extraordinaire Jeunes gens au dessous de 18 ans pas admis Retenez vos plaes bien à l avane, tél La salle en vogue DANSE Dimanhe 4 avril dès 14 h. 3 Orhestre Sonora Tous les jours à toute heure, le menu petit oq, pour Fr. 6.. Repas de famille, noes et soiétés. Salle réservée sur demande Hôtel de la Paix CERNIER D. DAGLIA, tél. (38) 7,11.43 Piano A vendre, magnifique piano de première marque, brun, noyer poli, ordes roisées, adre fer, très bonne sonorité méanique à l état de neuf, vendu 95 frans, pour manque de plae, pressant. S adresser Progrès 13-a, Constant GENTIL. 495 LIVRES d'oasion tous genres, aniens et modernes. Ahat, vente, éhange. Librairie plae du Marhé, téléph. Hôtel de la Gare CORCELLES (N euhâteo T él. (38) REPAS DE NOCES Bonne uisine Bonne ave Grandes et petites salles pour soiétés Se reommande, E. LAUBSCHER Fils, hef de uisine E DU LOCLE Mise au onours Un poste d'ag en t de polie loale est à re pourvoir. Conditions requises : 2 ans au moins, 35 ans au plus (artile 4 du règlem ent de la garde om m unale).... Taille : 1 m. 7 au moins, onstitution robuste, bonne réputation. Un ertifiat médial sera exigé. E n tré e en fontion : to u t de suite. Pour renseignem ents, s adresser au poste de polie. A dresser postulation érite à la Diretion de polie, jusqu'au 1 avril P rière d'indiquer su r l'enveloppe «P ostulation». Diretion de polie. Les lunettes de soleil, protégeant effiaement les yeux, ne se trouvent pas n importe où! elles s ahètent hez l optiien ï Jum elles omminot NEUCH AT EI» nui ot t'hflntmf» Longues-vues Télesopes LA CHAIÎX-DE FQRQ SAMELEGffiR T LES G E K E m S -j SAIKT-BRAfS ' 1 6 SAGNE LE j MOflTFAUCCK I LES BAUTS- i$ U 8AX-DE-FÜ SA Ïtm SG IE H J M ite s mm K LES BR LES BOIS X-D&FMt BR-COF ENETS LA CHS S LA F -DU-MIL REVl A i JEU LA BI TS-BEMA W : i f a s* UTS-GEH <y x t?rt «LA BR Une boîte de «SIDA» vous est distribuée gratuitem ent pour -tout ahat de deux paquets de «FOX». «FOX», détergent moderne, le paquet: F r. 1.25, et la ristourne. Pour Pâques! N otre hoix de sujets de Pâques en hoolat est au omplet. Ne tardez pas à faire vos ahats, vous n en serez que mieux servis. Pensez à la ristourne! Un bon nessert......est toujours bien aueilli. Nous avons à votre disposition dans tous nos m agasins: de la rème fraîhe, d exellents brielets et de bons ornets. Un bon hors-d'œuvre......fait toujours plaisir! Mais pour ela, seul le meilleur est assez bon... Voyez ii un petit aperçu de notre grand hoix! Sardines le Plaisir et Ciné, 125 gr..75 Sardines sans arêtes Nie, 15 gr. 1.4 Sardines sans arêtes et sans peau Super Omnia 1. Filets d anhois plats et roulés.8 Filets de maquereaux 1. Thon du Pérou 1.5 Crevettes 1.75 et la ristourne Olives vertes, olives faries, fonds d'artihauts, mousse de foie gras, quenelles de volailles, rabes, ornihons, hanterelles, hampignons de Paris, garniture de bouhées à la reine. Un bon CRU......aompagne bien un menu de fête! Dole rouge la bout. 4.5 St-Georges i la bout. 1.9 Côtes-du-Rhône la bout Rosé d Anjou Cabemet la bout. 2.5 Mâon la bout. 2.5 Beaujolais la bout. 3.3 Santenay la bout Fleurie la bout. 3.8 St-Emilion la bout. 3.5 St-Emilion La Rose Pourret la bout. 4.5 verres en plus Où préférez-vous : Henniez la bout..4 Cidre doux Coop le litre.7 Jus de raisin Coop rouge ou blan le litre 1.6 verres en plus AVEC RISTOURNE

4 VENDREDI 2 AVRIL 1954 l... LA C H A U X - Un malaise H ier après midi, une dame qui p assait près des Six-Pompes a été vitim e d un m alaise et s est légèrem ent blessée au visage en tom bant. Elle a reçu des soins au poste de polie, puis a pu regagner son domiile p a r ses propres moyens. Un arohage A 12 h. 5, un aident de la irulation s est produit près du G arage des M ontagnes, e n tre une moto et un yliste. Ce dernier est indemne, m ais le motoyliste, domiilié à Renan, a été blessé à la tête. H a été onduit hez le D r M athez pour y reevoir des soins. Il y a des dégâts aux deux véhiules. Une hute A 13 h. 5, un yliste a fa it une hute à la rue Neuve, une pédale de sa m ahine s é ta n t brisée. Blessé à la tê te e t so u ffran t de ontusions internes, il a été onduit hez le D r M athez, puis reonduit à son domiile. Une épaule brisée A 21 h. 25, au Collège de l Ouest, un m em bre du Club des lu tte u rs s est fra tu ré l épaule à l entraînem ent. Il a été tra n sp o rté à l hôpital. QUARANTE ANS DE SERVICE A LA POSTE C ette adm in istratio n vient de tém oigner sa g ra titu d e à l un de ses fontionnaires, M. F rédéri Zahnd, om m is-aissier en n o tre ville, pour q u a ra n te ans d ativ ité e t loyaux servies. Une étape qui m érite urne m ention to u te spéiale. Nos féliitations p our ette fidélité au servie de ette adm inistratio n, dont nous appréions to u t le rouage. U N GRAND EVENEMENT MUSICAL Bernhard Paum gartner-clara Haskil Grâe à l initiative de la Soiété de musique de notre ville, le publi haux-de-fonnier au ra pro hainement le grand privilège d entendre l orhes tre du Mozarteum de Salzbourg, dans un beau programme onsaré entièrem ent aux œuvres de Mozart. Formé deux ou trois ans avant la guerre, dans le adre de la Cam erata aademia du Mozarteum, et ensemble extraordinaire s est pro posé omme bijt prinipal l interprétation, dans les onditions les plus authentiques, de l œuvre du m aître. Pour e faire, il a fallu de longues années de travail, et on sait ave quel enthou siasme d éminents savants, aidés p ar plusieurs générations d étudiants, ont fouillé les douments historiques, ainsi que les partitions musiales, pour redéouvrir l a rt de l exéution que l on a pratiqué au XVIIÏe sièle. Aujourd hui, l orhestre du Mo zarteum est omposé de musiiens qui sont non seulement des exéutants parfaits, mais en même temps des spéialistes qui ont eux-mêmes p a rti ipé aux reherhes que nous venons de mention- l'anton de Neurhatel Tempête sur le la de Neuhâtel N euhâtel, 2. U ne violente tem pête a souf flé jeudi su r la région de N euhâtel. P a r m o m ents, le vent a tte ig n a it la vitesse de 1 km. à l heure. S ur le la, la Soiété de navigation a dû interro m p re des ourses en raiso n des hau tes vagues. LE LOCLE Soirée des sam aritain s. L a Soiété des sa m aritains est, au Lole, une des plus soutenues qui soit. Le publi le lui m o n tre bien, qui se pressait, m erredi soir, à la prem ière soirée et qui se pressera enore dem ain soir, à la seonde. L a séane s ouvre p a r les paroles ourtoises de Mme H. P erret-b arb ezat, p résidente aussi ative que distinguée. Puis, p our le re s ta n t de la soirée, est Comœdia qui oupera le plateau. C ette troupe, que dirige ave bonheur M. L. D u bois, joue un 4 ates de Sam. Chevallier: «L In endie», pièe tirée d une nouvelle bien peu onnue d Ed. Rod. Cet oublié est à oup sû r im m érité e t Chevallier eut une trè s heureuse inspiration de la p o rte r à la sène. Jouée p a r Comœdia, elle é ta it prom ue au suès. L a salle ré a g it ave haleur au jeu p a rfa it des ateurs. Tous ont ontribué à la réu ssite de l œ uvre, est pourquoi nous ne nom m erons personne. D a u tre p a rt, omme la pièe se donne enore demain, nous nous garderons bien d en révéler la tram e. Bravo pour les sam aritain s qui, to u jo u rs liés à leur dévouement, peuvent bien, deux soirs p a r an, se délivrer, eux e t leurs am is, des préou pations haritables qui sont leu r ligne de on duite. Conseil général. Présene indispensable. Pharmaie d offie. P h arm aie B reguet. Me voilà de nouveau. Comme haque année, au mo ment où la nature se prépare à vous o lfrir son spetale printanier, je reviens vous apporter du nouveau. Dans mon album, j apporte tout e qui plaît aux am ateurs de beau. Vous qui aimez la nature, vous qui aimez la poé sie, venez don me faire une petite visite. Nul doute, vous m'avez déjà reonnu. Eh bien! oui, est moi l exposi tion du Photo-Club du Lole qui vous attend tous, same di, de 14 à 19 heures et dimanhe, de 9 à 18 heures, à la salle du Tribunal. E t omme toujours, l entrée est gra tuite et les projetions en ouleurs sont de toute beauté. (Comm.) Au Cinéma l ux : M artine Carol dans «Lurèe Borgia». L 'am pleur de «Lurèe Bnrgia», sa rihesse, sa beauté, l Ingéniosité qu'y déploie son auteur ChristianJaque et, prodige des prodiges, la onstane de l intérêt qu'il éveille (il n 'y a, dans toute l œuvre, pas un flotte ment, pas un seul relâhement, pas une sène superflue ni de longueurs), le désigne omme un des plus beaux et des plus grands films de notre époque. Cette somp tueuse superprodution en tehniolor Illustre, ave une mise en sène éblouissante, une période dram atique et fas tueuse de la Renaissane Italienne. «Lurèe Borgia» est Inarnée par la fasinante M artine Carol ave Pedro Armendariz, Massimo Serato, Georges Lannes, Valentine Tessler et Louis Seigner. Un film d une splendeur visuelle inouïe et d un harmp extraordinaire. Jeunes gens de moins de 18 ans, pas admis. Dès e soir et jusqu à diman he soir, ainsi que dimanhe en m atinée à 15 h 15. Lo ation & l avane, téléphone (Comm.) DE-FONDSZZZZZZZZI ner. C'est-à-dire que leurs interprétations sont d une exellene inomparable. Mais, pour mener à hef un travail de ette envergure, il fau t un direteur aux qualités les plus diverses. Or, M. B ernhard Paum gartner, qui a réé et orhestre, les possède dans une mesure extraordinaire. Né en 1887 d une famille de musi iens, il étudie d abord ave Bruno W alter, puis il dirige le Wiener Tonkünstlerorhester et de vient professeur à l Aadémie de musique de Vienne. En 1917, il est nommé direteur du Mozar teum de Salzbourg et partiipe ativement à l or ganisation des élèbres festivals Mozart. En ta n t que savant, il prépare une très belle édition des sonates pour violon de Mozart et publie de très rem arquables biographies de Mozart et de Shu bert, ainsi que la orrespondane éhangée entre Léopold Mozart et sa fille Nannerl. Il fait aussi quelques opéras, un divertimento sur une série de vieilles danses anglaises, une suite pour orhestre, de la musique de sène pour «Le Roi L ear» et pour «La N uit des Rois», et des œuvres horales. Au pupitre de diretion, Paum gartner m ontre des talents exeptionnels, qui lui perm ettent de om m uniquer à ses musiiens une bonne p a rt de sa rihe personnalité. Il est inontestablement l un des meilleurs, sinon le meilleur, interprètes mozartiens de notre époque. Le programme que M. P aum gartner va nous présenter est d une tenue remarquable. Il débute p ar «Divertimento», en mi bémol m ajeur (K. 313), omposé en Italie par et étonnant garçon de 16 ans qui jouit déjà d une renommée interna tionale. Puis e sera un des plus beaux onertos pour piano, elui en la m ajeur, qui porte le nu méro K. 488 et qui date de 1786, l année des «No es de Figaro». L œuvre sera interprétée par C lara Haskil, qui est elle aussi une grande spé ialiste de Mozart, dont les qualités sont si bien onnues qu il serait im pertinent de les énumérer. L exellente pianiste roumaine jouera ensuite le «Rondo de Conert», en la m ajeur (K. 386), pour piano et orhestre. Pour term iner e beau on ert, M. P aum gartner jouera la «Symphonie No 33», en si bémol m ajeur (K. 319), qui est relati vement peu entendue à nos onerts, mais qui èst pleine de harme et d animation. Ce dernier onert d abonnement de ette sai son sera sans auun doute l un des meilleurs, et nous sommes ertains qu un publi fort nombreux voudra y assister. Ajoutons qu il aura lieu le m ardi 6 avril, à 2 h. 15, au Temple indépendant. Communiqués (Cette rubrique n engage pas la rédation qui n'en assume pas la responsabilité) IIoureB d ouverture et de ferm eture du Cimetière de la Charrière. Les personnes et familles intéressées sont rendues attentives à l annone paraissant e jour. Cinéma Sala. Un film sympa... form ld... ave la é!èbre équipe de la radio et du Cabaret de l Amiral, à P a ris: Jean-M ar T hibault, Geneviève Kervine, Roger Pierre, «Une Vie de Garçon». Réalisation de Jean Boyer. Musi que de MIsraki, ave la hanson à suès «Vive la Vie!». Venez voir «I.lly-Ia-Stryhrlne», est une m arrante! Celui qui r it tout seul, 'est elui qui se souvient du film «Une Vie de Garçon». Matinées, samedi et dimanhe à 15 h. 3. Téléphone Cinéma Capitole. John Lund, Je ff Chandler, Susan C^bot, et.^ dans un film ^ d aveniure en. ouleurs, " Mêb'fis r8ès ''Cols», parlé "en français'. P our un Indien': «ê tre assujetti», est m ourir.,déshonoré! Les Apalies fie fflehent... leur furie ontre les Blans est indesriptible]! Le ourage de Cohise, la traîtrise de Geronlmo, la vail lane de l US Cavalry ; des sènes à grand spetale : attaques d'élpirurs. duel Cohise Geromino, gnet-apens et bataille rangée. Matinée, dimanhe, à 15 h 3 t é l é phone Cinéma Eex. Claudine Dupuls, Louis Seigner. Jane Marken, et,, dans «Boîte de Nuit», ave l'o rhestre tzi gane d'alfred Rode. Un très bon film poliier. Au Royal-M ontmartre, la «boîte» à la mode, Gina soulève, par sa beauté étrange et sauvage, un enthousiasm e géné ral... tandis qu au sous-sol, le dram e se p ré p a re! Jeunes gens de moins de 18 ans. pas admis. Matinée, dimanhe à 15 h. 3. Téléphone Jean Gabin dans «ï.a Vierge du Rhin», bu Cinéma Corso. Voii un grand film frarçnis d aventures, de m ystères, où l'am our, la passion et la haine se donnent rendez-vous sur un haland qui passe... «L a Vierge du Rhin», tourné d'après le élèbre rom an de P ierre Nord se déroule dans un des plus beaux déors du monde, le Rhin, de Dusseldorf à Strasbourg. «L a Vierge du R hin»... poliier... passionné... mouvementé... nous onte un onflit puissant où des êtres se déhirent pour retrouver la paix du œur. Qui l em portera de la haine ou de l am our? Le proès Marie Besnard est renvoyé L ausée mise en liberté provisoire sous aution B ordeaux, 1er. (A F P.) Le proès de M arie Besrmrd e st renvoyé. L ausée a été m ise en lib erté provisoire sous aution de 1.2. frans, e t trois nouveaux experts m em bres de l A adém ie des sienes ont été désignés p a r la Cour d assises de B ordeaux: u n professeur de toxiologie à la F au lté de pharm aie de P aris, un professeur de him ie e t de biologie, e t un pro fesseur de géophysique. Ce suès pour la défense e st dû à la déposi tion de M. Louis T ru ffe rt, «l ex pert su rp rise» qui, en quelques m inutes, a renversé tous les «dogmes» bien établis su r lesquels, ju sq u à p résent, s appuyait l expertise arseniale. M. Louis T ru ffe rt, ex pert auprès des trib u naux de P aris, s e st défendu de vouloir om bat tre l expertise offiielle. «Je vais essayer de vous dém ontrer, délare-t-il, que les heveux peuvent fix er des quan tités onsidérables d arseni exo gène, des q u an tités bien plus élevées que la ten eu r du m ilieu dans lequel ils ont été plongés.» L expert explique qu il a vérifié la théorie exposée p a r le professeur K eilling. Il a rem arqué qu au ours de la putréfation, les mèhes sou m ises à son tra ite m e n t m arquaient un enrihis sem ent im p o rtan t en arseni. Ces expérienes ont été fa ite s su r des heveux vivants et s u r les heveux d un m ort exhum é deux ans après le déès: les ré su lta ts ont été identiques. M. T ru f fe rt préise que même après lavage dans un bain d aide hlorhydrique onentré, l arseni exogène re ste dans les heveux. C ette délaration provoque une vive sensation e t la défense ne ahe pas sa satisfation. C est dans un silene im pressionnant, qu après une suspension d'audiene, le président lit son CHRONIQUE SPORTIVE FOOTBALL Les vétérans d Etoile renontreront Stade-Lausanne pour la oupe suisse Stade-Lausanne, déten teu r de la oupe suisse des vétérans, a défendu brillam m ent son trophée fae à son rival, le L ausanne-sports, qui a été n ettem ent b a ttu p a r 4 buts à. A fin d'essayer de ra v ir ette fam euse oupe, différentes équipes se sont mises im m édiate m ent su r les ran g s pour défier les «vieux» Stadistes. Au tira g e au sort, e sont les vétérans du F.-C. E toile qui ont été désignés omme hallengers. C ette renontre se déroulera sam edi 1 avril, su r le te rra in de Vidy, à Lausanne. Les vieux de l Etoile, qui n ont pas rehaussé les souliers à ram pons depuis l autom ne der nier, sont un peu pris de ourt q u an t à l e n tra î nem ent, d a u ta n t plus que le m auvais tem ps, la pluie e t la neige fau ssen t tous leurs p rojets d entraînem ent. E spérons néanm oins que les Dubois, Amez-Droz, Ludwig, G irard, M athys, Méroz, Carani, Shum aher e t a u tre Boggio fero n t honneur à leur titre de ham pion neuhâtelois. PA T IN A G E Sylvia et Mihel Grandjean sont partis pour l Amérique Le fa it de se prom ener, des p atins à la main, un 31 m ars, exite quelque peu la uriosité, même à C ointrin... A la veille du 1er avril, la hose p ren ait les allures d un défi. E t p o u rtant, 11 n en é ta it rien, puisque es voyageurs n é ta ie n t a u tre s que les ham pions d E urope de patinage a rtistiq u e Sylvia e t Mihel G randjean, quelques in sta n ts a v a n t leur envol pour les A m ériques. Invités p a r le Club des patin eu rs de Boston à venir se produire outre-a tlantique ju ste après l obtention de leur seonde plae aux derniers ham pionnats du monde, Mihel e t Sylvia n ont pas m anqué ette oasion de fa ire leur prem ier bond transoéanique. A près Boston, ils se ren dront suessivem ent à San-Franiso, Cleveland, Chiago et New-York. L a durée de leur déplaem ent sera peut-être de tro is sem aines omme de tro is mois. Tout dépendra des propositions, qui leur seront faites s u r plae, dont peut dépendre leur avenir im m é d ia t et plus lointain. E n atten d an t, nous souhaitons plein suès dans leur tournée à nos deux sym pathiques ham pions de patinage. IIOXE Avant le ombat Olson-Gavilan Suesseur' de "Sugaf-'Raÿ R obiitèon,' lè ham pion du m onde des poids moyens C ari «Bono» Oison m e ttra pour la prem ière fois son titre en je u à Chiago. Son adversaire sera Kid Gavilan, ham pion du m onde des poids w elters, qui va don essayer, to u t omme Robinson, de s a t trib u e r aussi le titre dans une atégorie supé rieure. Comme toujours, les deux boxeurs affihent une grande onfiane et haun assu re qu il va b a ttre l a u tre. Oison, qui e st u n boxeur adroit et ré sista n t, a les faveurs de la ote, m ais une su rprise est to u jo u rs possible ave le Cubain. Le b ru it a ouru qu en s e n tra în a n t, Kid Gavilan s é ta it blessé à la m ain droite. Ce b ru it a été dém enti p a r le m anager de G avilan e t p a r un médein qui, a y a n t exam iné le hallenger, n a rien trouvé d anorm al. A u d ernier m om ent, la ote en faveur d Olson s e st modifiée et a passé de 9-5 à 7-5. Les deux boxeurs n au ro n t auune diffiulté à fa ire le poids. L étreinte viet se resserre autour de Dien-Bien-Phu H anoï, 2. (A F P.) A utour du trian g le de tro is kilom ètres de ôté qu est devenu le amp re tra n h é de Dien-Bien-Phu, toutes les fores disponibles du général Giap sont onentrées. Le olonel de C astries et les m illiers de défen seurs du amp a tten d en t d un m om ent à l a u tre de nouveaux assauts. L ennem i a enore ra p prohé le réseau des étroites tranhées qui er nen t désorm ais toutes les positions frano-viet nam iennes. Les p ré p a ra tifs du V ietm inh sem blent p artiulièrem ent poussés a u to u r du point d appui sud. Le olonel de C astries a indiqué, jeudi soir, que le m oral des défenseurs de DienB ien-phu é ta it «exellent». De furieux assauts H anoï, 2. (A F P.) Jeudi, vers 18 heures, les rebelles poursuivaient leurs assauts aharnés ontre l une des positions du point d appui est du am p re tra n h é de Dien-Bien-Phu. A e m o m ent, les F rançais étaient toujours m aîtres de la position, m ais l ennemi, sans se souier des pertes, lançait sans relâhe de nouveaux assauts. M algré les m illiers de litres de N apalm et les bombes de m ille livres des B-26, les soldats ennem is te n te n t toujours de subm erger la po sition. a rrê t. Il indique que «la C our e t le ju ry n éta n t pas suffisam m ent inform és, il onvient de faire droit à la requête de la défense». Les trois experts au ro n t un délai de tro is mois pour dé poser leur rapport. P endant la leture de l a rrê t, le visage de M arie B esnard s est épanoui e t est ave un la rg e sourire que la «bonne dam e de L oudun» se je tte dans les b ras de ses avoats. PO ID S ET HALTÈRES Un math international renvoyé Le m ath in tern atio n al Suisse Hollande, qui devait avoir lieu au Lole le 1 avril, a été renvoyé, la fédération néerlandaise n ay an t pu prendre d engagem ents form els pour le m ath retour. Des pourparlers sont en ours pour tro u ver une nouvelle date en autom ne. CYCLISME Début des Six Jours de Paris H ier, à 22 h. 3, a été donné le départ des Six jours de P aris. D ix-huit équipes étaient engagées pour ette ourse, qui va a ttire r, au V él d hiv la foule sportive parisienne, soit Shulte-Peters (H ollande), Okers-Van Steenbergen (B elgique), V an V liet-patterson (HollandeA u stra lie ), Gillen-Teruzzi (L uxem bourg-italie), Roth-B uher (Suisse), Piazza-De Rossi (Ita lie ), Espin-Tim oner (E spagne), Plattner-H assenforder (Suisse-Frane), C arrara-f o rlin i (F ran e), Godeau-Senftleben (F ra n e ), B ellanger-a ndrieux (F ra n e ), G érardin-g uerini (F ra n e ), GoussotBlusson (F ra n e ), Reynnes-Le N izerhy (F ran e), B ouvard-lognay (F ra n e ), C aput-b areth (F ra n e), M ahé-pasquier (F ra n e ), C hapatte-surbatis (F ran e). A près deux heures de ourse, Plattner-H assenforder en tête A près deux heures de ourse, à h. 3, était l équipe frano-suisse P lattner-h assenforder qui se tro u v a it en tête, ave un to u r d avane sur Gillen-Teruzzi, C arrara-f o rlin i et Godeau-Senft leben. R oth-b uher avaient un re ta rd de deux tours, de même qu O kers-van Steenbergen, Van V liet-patterson, et. HOCKEY SDH tàlace Les pros anadiens iront-ils en URSS? Selon un.âble reçu de Toronto, la Diretion soviétique des sports a délaré ê tre disposée à disuter, au début de l an prohain, l organisa tion, en URSS, de m athes ave la partiipation des «Toronto Maple L eafs», ham pions ana diens professionnels. L e prinipe d un voyage des Toronto Maple L eafs a v a it été exam iné à Stokholm, lors des derniers ham pionnats du monde. M. Allen L am port, m aire de Toronto, a délaré que, person nellem ent, il é ta it pour la réalisation de e pro je t e t qu il fe ra it to u t pour que le p ro je t abou tisse. SKI Belle vitoire de Zeno Colo Le trophée du M ont-vervin, ourse de des ente disputée jeudi, su r une distane de 8 km., ave une dénivellation de 15 m., a été gagnée p a r Zeno Colo, qui a abaissé à le reord de 5 4 établi l an dernier p a r H ans F o rrer, de W ildhaus. Le ham pion du m onde Stein E riksen, qui a ommis une e rre u r de parours, a term iné en C lassem ent: 1. Zeno Colo, Italie, ; 2. R alph Miller, E tats-u nis, ; 3. Je a n V uarnet, Frane, ; 4. E rn e st H interseer, A utrihe, ; 5. E. O beraigner, A utrihe, ; 6. Bruno B urrini, Italie, ; 7. D avide David, Italie, Nouveaux suès autrihiens à Méribel-les-Allues V ainqueur, m erredi, dans le slalom géant, l A utrihien C hristian P rav d a s est imposé éga lem ent, jeudi, dans le slalom spéial. Voii les lassem ents: 1. C hristian P ravda, Kitzbuhel, ; 2. B ern ard P erret, Chamonix, ; 3. Jam es C outtet, Cham onix, ; 4. Guy de H uertas, S tade-f rançais; 5. A ndré Simond, Les Contam ines, ; 6. M artin Julen, Zerm att, ; 7. G érard Pasquier, Mégève, ; 8. Georges Panisset, Mégève, ; 9. F ernand G rosjean, Genève, 1 2 4; 1. H enri Oreiller, V al-d Isère, ; 57. J.-C. Boillat, L a Chauxde-Fonds. D am es: 1. R egina Shopf, Seefeld, ; 2. R u th Friedlin, Zoug, ; 3. M arianne Seltsam, Allem agne, ; 4. F ernande Paget, Alpes-Provene, ; 5. Madeleine Benier, V al-d Isère, ; 6. A. B asler, A llem a gne, ; 7. M uriel Lip, Stade-Français, ; 8. F ried a D aenzer, Adelboden, 2 4 2; 9. Paule E rny, V al-d Isère, 2 11 ; 1. Jeanine Rambosson, Genève, C hristian P rav d a gagne le ombiné des m es sieurs devant Jam es Couttet. M artin Julen est 6e, ave 4,97, et F ernand G rosjean 8e, ave 6,42. Chez les dames, R egina Shopf se lasse p re m ière du ombiné. A l interlubs, la vitoire revient à Chamonix, devant K itzbuhel et Mégève. DIVERS L a valeur n atten d pas... Un Biennois va tenter le raid Bienne Paris en trottinette U n sp o rtif biennois de 25 ans va tenter, dè: sam edi, une en treprise qui, si elle réussit, lu: a ttire ra ertainem ent une grande popularité. E n effet, il s est mis dans la tê te de se rendre de Bienne à Paris... en tro ttin e tte! Le départ e st prévu à 11 heures et, de la Ville de l Avenir, il rem ontera le vallon de Saint-Im ier, passera p a r L a C haux-de-fonds où son passage est prévu aux environs de 16 h. 4 pour rejoindre Le Lole, term e de sa prem ière étape. Le lende m ain, il fra n h ira la fro n tiè re française et, p ar Besançon, Dole, Dijon, Troyes, il om pte a rriv e r à P a ris dim anhe 11 avril, en neuf étapes, sans auun jo u r de repos. Souhaitons bon voyage et bonne hane à e m ordu de la tro ttin e tte!

5 LA S E N T I N E L L E N année BIENNE Collaboration diffiile. Nous n avons pas parlé enore de e qui s est passé lors de la dernière séane du Conseil de ville, mais il n est pas trop tard pour revenir sur le sujet. Et, plus partiulièrement, est de ertains déomptes de onstrution que nous pourrions nous entretenir aujourd hui. Nous avons dit, ii, de quoi, en fait, il s agissait. Le muniipal Rauber, qui tente de mettre de l ordre dans ertains dossiers de son département, proposait l aeptation de 14 déomptes de onstrution au Conseil de ville. A e propos, notre presse loale «neutre» nous a appris que M. Berberat (so.) avait quitté pour un moment son siège présidentiel afin de faire une délaration. Toujours selon la presse «neutre», le amarade Berberat aurait délaré que les itoyens biennois ne voient pas les dé passements de rédit d un bon œil. Or, à qui onnaît le amarade Berberat, il a dû paraître surprenant qu il se soit borné à faire une délaration aussi platonique. En fait, et on s en doute, est de tout autre hose qu il a été question. Ce qu a fait remarquer le amarade Berberat, est la situation désagréa ble dans laquelle se trouvent les soialistes for mant la majorité du Conseil muniipal. De par leur fontion même, es itoyens sont appelés à défendre la position d un adversaire politique qui n a pas fait son travail ave toute la élérité qu on était en droit d attendre. Ils sont amenés à proposer au législatif l aeptation de rédits qui furent dépensés voii près de dix ans. Cela, les journaux «neutres» ne l ont pas dit. Pas plus, du reste, qu ils n ont voulu retenir l apos trophe adressée au maire et lui demandant si le rôle d un hef d équipe n est pas de faire ativer les travaux de tous ses oéquipiers. Ce sont là, en effet, deux points où le bât nous blesse, nous autres soialistes. Quand il s agit de faire de belles promesses et de belles phrases, les radiaux sont là, et même un peu là. Dès C H R O N I Q U E ^ÿnfaj bsûuwia qu il s agit, par ontre, d endosser ertaines res ponsabilités, alors, vite on appelle les soialistes à la resousse. Est-e là e qu on appelle la ollaboration par faite? Pas trop, n est-e pas? Il est ertains jeux qu on se lasse de jouer, à la longue. E t on ne saurait toujours laisser passer le flot! A e même propos, et dans un autre domaine, le amarade Graf s est plaint de e que le tra vail de la Commission de gestion soit rendu dif fiile, voire impossible dans ertains as. La Commission de gestion, on le sait, a le devoir de ontrôler tous les ates dans la plupart des affaires qui viennent au Conseil de ville. C est le as, entre autres, dès qu il s agit de questions finanières. Cette ommission avait don pour tâhe d étudier tout le dossier onernant les 14 déomptes dont nous avons parlé plus haut. Or, sait-on que, pour effetuer e travail de ontrôle, ertains membres de la Commission de gestion n ont pu avoir les ates en main que durant quatre petites heures? E t est après un examen aussi sommaire qu il faudrait présenter un rapport sérieux, porter un jugement et motiver une déision? E t penset-on réellement qu une hanellerie qui prépare le travail de ette façon travaille ave tout le sérieux requis? Quant à nous, nous nous per mettons d en douter... et vous? VICQUES La vie du parti. Notre setion a tenu son assemblée samedi 27 mars, pour prendre onnais sane des débats du ongrès jurassien et du on grès antonal. Les rapporteurs étaient Mar Fri he et Paul Chevalier, que nous remerions sin èrement. Le président a annoné que le Comité de distrit nous a réservé une ligne sur la liste pour les életions au Grand Conseil ; est dans l enthousiasme que notre amarade Mar Frihe est désigné. Par le même enthousiasme, nous avons déidé de présenter notre amarade André Willemain, député et maire de Courroux, pour le poste de préposé aux poursuites. DISTRICT DE DELÉMONT Pour être bien servi au prix le plus Juste, ahetez vos meubles, ham bres à ouher, salles à m an ger, studios, lits doubles, entourages de ouhes, rideaux, tapis, et., hez A. VOEGELI & Fils ' ^ Quai Ph.-Godet 4, NEUCHATEL Failités de paiem ent su r demande NOTRE GRAND Assemblée de la Fédération soialiste du distrit. Demain soir, samedi, à 19 h. 15, à l Hôtel Vitoria, à Delémont, aura lieu une assemblée extraordinaire des délégués de dis trit. L ordre du jour prévoit notamment la désignation des andidats au Grand Conseil. Nous prendrons également position au sujet des életions des autorités de distrit qui se dérou leront l été prohain. Toutes les setions sont instamment priées de se faire représenter par le nombre de délé gués auxquelles elles -ont droit,- selon la iru laire envoyée aux présidents. Nous rappelons que tous les membres du parti ont la possibilité d assister, ave voix onsul tative, aux débats de l assemblée i-dessus. Le omité. FEUILLETON IL* J )! ) ] N O IR E par ÈVE PAUL-MARGUERITTE Ma foi, j ai dégringolé l esalier sans m o uper d elle. Vous pensez, il était tard et j avais hâte de rendre la reette. A qui ressemblait-elle, ette dame? Je ne l ai pas détaillée, vous savez... Ma légitime est jalouse, elle n aime guère que je reluque les autres femmes. Au début, ça me oûtait, mais est une habitude à prendre. Ce pendant, il m a semblé que ette dame était un peu votre type... en plus petit ependant, et les joues plus rouges, très peintes. Cette délaration ausa un ho à la mère. Lisette n avait don pas rêvé. Il y avait vrai ment une dame blonde en noir, fardée, dans l af faire, qui avait voulu se faire ouvrir la porte de l appartement par la petite. Marie-Rose paya l employé, émue par et inident bizarre, inompréhensible... Cette fem me était-elle une ambrioleuse ou une visiteuse banale? Marie-Rose se sentit mal à l aise: Aimerais-tu quitter Paris et aller à la ampagne? demanda soudain la mère à la petite.. Elle songeait aux paroles d Arnold, lui on seillant de voir son beau-frère, et à Georges d Azyl, qui habitait l Auvergne. Ave toi, maman? Naturellement, affirma la mère. Oh! bien sûr, alors!... Je n aime pas beau oup Paris, tu sais, est triste les rues. A la ampagne, il y a des fleurs, des oiseaux, du grand iel... Seulement, il faudra me permettre d emmener Rosette et l oiseau bleu que tu m as promis de m aheter pour Noël. m L oiseau bleu Réveillon de Noël!... Ces mots qui évoquent pour les gens heureux, autour de la nappe blan HEBDOMADAIRE he, un gai repas de famille, sous le gui, la dinde truffée aux marrons, es mots qui évo quent aussi les petits souliers des enfants dans les heminées, le sapin givré et sintillant, har gé de jouets et de friandises, la rèhe ave un petit Jésus de sure rose entre l âne et le bœuf, tout un ortège de joies doues... es mots n ap portent à eux qui sont dans l afflition qu un redoublement de hagrin. A eux qui pleurent, omme Marie-Rose, un époux adoré, la gaieté ambiante fait plus ruellement sentir la perte irréparable. On se sent doublement seul dans la joie de tous. Depuis le matin, e n étaient, dans la maison, qu allées et venues joyeuses. Amélie, informée par Mme Crolle, ommen tait ave passion le programme des réjouis sanes. La vieille uisinière de Mme de la Pommeraye était partie aux halles dès l aurore faire son marhé. Songez! Mme la marquise réunissait à dîner ses trois filles et ses deux fils, ses gen dres et ses brus, ses quinze petits-enfants!... Les Vijaut, qui ne roulaient pas sur l or, se ontenteraient d un simple repas de famille, où étaient onviés les grands-parents. Il y aurait un bel arbre de Noël pour les petits Vijaut. M Barlay et sa femme devaient passer la soirée ave un ménage ami à l Opéra et souper ensuite, en partie fine, au abaret. Quant à M. le référendaire, il était invité, omme haque année à pareille époque, hez son onle de Sonnieuse, un vieux monsieur de qua tre-vingt-dix ans, dont il espérait hériter. Seule, Marie-Rose n avait auun préparatif à faire... Elle avait refusé l invitation des Brakford, ne voulant pas attrister de son deuil leur joyeuse réunion. Elle restait seule ave sa fille. La petite se ouherait, omme d habitude, à huit heures, et m ettrait auparavant dans la heminée ses souliers vernis noirs, ses plus beaux souliers. Où trouver l oiseau bleu promis? Ayant laissé sa fille au jardin des Tuileries sous la garde d Amélie, Marie-Rose se dirigea vers les quais de la Mégisserie, où sont instal lés des oiseleurs, des marhands de graines et de poissons japonais aux molles nageoires pa reilles à des éharpes de mousseline. Ce spe tale pittoresque l égaya un instant: devant les boutiques s étalait la gent emplumée. Des ages grillagées enfermaient des oqs, au plumage bariolé, des poules de Houdan grises, des Leghorn blanhes, à rêtes rouges, des fai sans dorés, des pigeons mauves. Les kakatoès à DELÉMONT C o n seil m n n i ip a l Les andidats aux examens d admission du Progymnase et de l Eole seondaire ont été ex eptionnellement élevés e printemps. Cette si tuation, qui risque de se maintenir à l avenir, pose divers problèmes à la Muniipalité. Il est inonevable, en effet, que les élèves susseptibles de suivre une éole seondaire ne puissent le faire faute de plae. Il résulte d une enquête à laquelle l autorité ommunale a proédé que les élèves admis à l Eole seondaire dans les ommunes de Porrentruy, Moutier, Saint-Imier, Langenthal et Berthoud représentent le 45 jus qu au 55 %, selon les années et les loalités, de l ensemble de l effetif de la 4e année. Cette proportion était identique à Delémont jusqu en Mais, dès 1954, elle est extrêmement défa vorable, puisqu un peu plus de 3 % seulement des élèves de 4e année ont pu être admis dans nos éoles moyennes. Cette question mérite d être étudiée d une ma nière très approfondie. C est pourquoi le Conseil muniipal a déidé de réer une ommission spéiale pour trouver une solution équitable à et important problème. Sur proposition des partis politiques, le Conseil muniipal a désigné les membres du bureau de vote pour les életions antonales des 1er et 2 mai prohains. Ont été nommés: en ville: MM. Paul Bovée, dessinateur; Otto Danz, monteur FMB; Marel Turberg, instituteur; Mar el Graf, représentant; Pierre Meury, professeur; René Christen, fondé de pouvoir; Paul Frihe, industriel, et Osar Rohrer, employé FMB; à la gare: MM. Roland Bœgli, employé; Arthur Ter rier, anien serétaire; Jaques Vultier, employé; Roger Jardin, maître à l Eole professionnelle; Franz Ehrsam, employé FMB; Franis Donzé, ommis-greffier, et Jean Crevoisier, employé. M. Marel Graf, représentant, fontionnera om me président du bureau de vote. Les opérations de vote auront lieu le samedi 1er mai, de 18 à 2 heures, et le dimanhe 2 mai, de 1 à 14 heures, dans le hall de l Hôtel de Ville et au loal de manœuvre des CFF, à la gare. Ce dernier bureau de vote sera en outre ouvert le samedi 1er mai, de 11 h. à 12 h. 3, pour permettre aux itoyens d exerer leur droit de vote en as d absene de la loa lité, dès le samedi après midi. M, Marel Graf, représentant, a été nommé hef de loalité du servie des gardes d immeu bles, en remplaement de M. P. Meury, profes seur, démissionnaire. MM. V. Airoldi et E. Stadelmann, onseil lers, représenteront la muniipalité à l assemblée de l arrondissement I de la Fédération suisse1 des heminots, qui aura lieu à Delémont le di manhe 25 avril. La Commission du idre doux a déidé de suspendre son ativité, attendu qu il n est plus néessaire d organiser des journées de stérili Vendredi 2 avril 1954 sation. L atif de 1 fr. sera distribué aux œuvres suivantes : Croix-Bleue, 15 fr.; Croixd Or, 15 fr.; Ligue antialoolique, 15 fr.; Dis pensaire antialoolique du Jura, 15 fr., et Soupes solaires, 4 fr. Le solde de la fortune sera utilisé pour l entretien du matériel ou pour une reprise future de l ativité. Dans sa dernière séane, le Conseil muniipal en a pris ate et a déidé d adresser de vifs remeriements à la Commission du idre doux pour es gestes à l égard d institutions méri tantes. La halle de gymnastique sera mise à la disposition de l Union touristique Les Amis de la Nature, le samedi 22 mai, pour l organisation d une soirée. Durant le mois de mars, le bureau des objets trouvés à l Hôtel de Ville (No 16) a reçu en dépôt des lés, des gants, des montres, de l argent, un outeau et un manteau d enfant. Les bureaux de l Hôtel de Ville seront fer més samedi 3 et lundi 5 avril 1954, pour ause de nettoyages. VARIÉTÉ Comme de bien entendu... est Popov qui a inventé la mahine à vapeur, en 1763 Les «Izvestia» ont fait une déouverte: e n est par Watt qui a inventé la mahine à vapeur, est Popov! Un Popov qui, à l époque, s appelait Polsunov. C est en 1763 vingt-et-un ans avant James Watt et en pleine Sibérie, que l universel Po pov eut l idée (peut-être pour se réhauffer!) de ette mahine et la réalisa. Par la même oasion, les «Izvestia» déou vrent que est également Popov sous le mas que de Polikarp Zalesov qui a inventé la tur bine à vapeur, en 186. Juste un an avant urieuse oïnidene que Fulton lançât sur l Hudson son fameux bateau. Ne ontrarions pas les «Izvestia». Mais, du train (à vapeur) où ils y vont, il sera bientôt plus simple de dresser une liste de e que le grand Popov n a pas inventé! Ville de La Chaux-de-Fonds Cimetière du la Citarrière Nous informons les familles intéressées que le Cimetière de la Charrière sera ouvert au publi, du 1er avril au 3 septembre, haque jour de 8 à 2 heures La vente de fleurs, plantes, ouronnes, et., aura lieu omme suit : Du lundi au vendredi : de 7 h. 3 à 12 h. et de 13 h. 3 à 19 h. 3 ; samedi': d<t7 h. 3 à 12 fi. et de 13 h. 3 à 17 heures ; Le dimanhe : de 9 à 12 heures. Les dimanhes de fêtes, la vente de fleurs,' et., s r fera toute la journée. 496E Diretion de la polie sanitaire. huppe blanhe, les perroquets à dos vert de Pourvu que le olibri ne trahit point sa pré l Amérique, les perroquets gris à tête rouge du sene par son hant! Mais il devait être silen Sénégal, d énormes aras multiolores, faisaient ieux de nature, ar auun son n était enore entendre une rumeur nasillarde. sorti de son gosier. Il y avait même des petits ohons d Inde, Marie-Rose, du balon, guettait maintenant le des tortues et des lapins broutant de la salade, retour de sa fille. Depuis la mort de son mari de la salade. et la visite de la mystérieuse dame en noir, MarieDes poissons rouges évoluaient graieusement Rose tremblait pour son enfant, son seul bien en des boaux transluides. désormais. Il y avait aussi les marhands de graines, En dépit des sages remontranes de Nelly d oignons de fleurs, de annes à pêhe. Toute Brakford: «Votre nervosité ne vaut rien pour une évoation de vie rustique, hampêtre, repo votre fille», Marie-Rose ne parvenait pas à se sante dans le tourbillon parisien. rassurer. Toujours elle avait l impression que En des ages, arohées au mur, s alignait Lisette, après son mari, pouvait lui être enlevée. une rangée de vertes perruhes; là rououlaient Voilà Lisette au bout de la rue, tenant bien des olombes poignardées, toutes blanhes, la sagement la main d Amélie. La mère ouvrit la poitrine barrée d une petite ligne sanglante. Des porte et, penhée sur la rampe, entendit monter anaris hantaient à tue-tête. Des serins s égo la voix hérie: sillaient. Un merle noir solitaire regardait les Tu rois, Amélie, que le père Noël m ap urieux d un air méhant et des oiseaux des portera mon oiseau bleu? îles de toutes nuanes: orange, rouge, jaune, Bien sûr, puisque vous avez été sage, il vert, aux noms barbares, se pressaient frileuse n oubliera pas de visiter votre heminée. Votre ment les uns ontre les autres. maman a dû lui érire. Marie-Rose aperçut un olibri au plumage Servi par Amélie, pressée de rentrer hez turquin. elle, le dîner fut vite expédié. Voilà mon affaire, pensa-t-elle. Amélie devait passer ette soirée de Noël hez Mais le prix l effraya. un sien ousin, un pays auvergnat qui tenait un Cent frans pour ette petite bestiole? afé à Ménilmontant. C est bien her! On mangerait des hâtaignes bouillies, arro Non, madame, affirma le marhand. C est un oiseau des plus rares: un pétasophore bleu, sées de vin blan, après avoir été entendre la de l Amérique tropiale. Je devrais même le messe de minuit à Notre-Dame-de-la-Croix. vendre ent inquante frans, mais je préfère Marie-Rose et sa fille restèrent seules. Le mo vous le éder à perte pour renouveler mon ment qui préédait le ouher de Lisette était stok. pour la mère un moment harmant, grâe aux Il n ajouta pas que es oiseaux, habitués à petites mines et aux ravissantes simagrées de l enfant. la haleur, mouraient rapidement. D abord déshabillage, puis toilette, e qui n al Marie-Rose hésita. Cette dépense, extrava gante dans son préaire état de fortune, n était lait pas sans ris, sans protestations et sans guère raisonnable. Mais Lisette avait rélamé rires. L eau était ou trop froide ou trop haude. A demi vêtue, Lisette s éhappait en pantalon un oiseau bleu, et e olibri était le seul de son espèe. Il ressemblait vraiment à un joyau et pieds nus, pour danser une gigue éhevelée préieux ave son plumage étinelant, ouleur au milieu de la hambre ave Rosette, sa pou pée. Rappels à l ordre, doues gronderies entre turquoise. Je vous laisserai la age dorée par-dessus mêlées de baisers et de aresses. Ce soir-là, Lisette semblait songeuse et moins le marhé, délara le marhand, pour la déi der, et je vous donnerai même un sa de hè- gamine que d habitude. Elle délara tout à oup, après avoir déposé nevis. Marie-Rose se laissa tenter. Elle paya l oise ses souliers vernis dans la heminée: J aime mieux être à e soir-i qu à elui leur et emporta l oiseau bleu, bien loin de soup çonner le sort tragique réservé à ette jolie de l année dernière. Marie-Rose tressaillit, désagréablement sur bestiole, ni que le pétasophore pût être englobé dans l étrange et sombre drame qui se jouait prise: Pourquoi dis-tu ela? demanda-t-elle. pour la mère et la fille. De retour à la maison, elle aroha la age Pare que, au dernier réveillon, tu étais à la fenêtre de la uisine pour que Lisette ne allée au théâtre ave papa, pendant que je res la vît pas enore et eût, le lendemain, la sur tais seule à la maison ave Amélie. Tandis que prise de l oiseau bleu dans la heminée. ette année, je t ai tout à moi.

6 Stade deseplatures Dimanhe 4 avril à 14 h. 3 PRIX DES PLACES s M essieurs.. Fr. 1.5 Dames...» 1. Enfants gratuit En ouverture: C.-S. C h ên o is I - Etoile I Comme femme, avril souvent varie, Les beaux jours suèdent aux jours [de pluie. Vous trouverez dans notre olletion de m anteaux de pluie des m odèles qui allient le hi au pratique de la saison niiütam dt pme pr dam es et jeunes filles raglan et trenh, depuis Fr à Pèlerines pr enlanls rouge, iel, jaune, grandeur 5 Fr Pour hommes: jolis trenhes vert, olive, anelle, depuis Fr I CHAUX-OE- FONDS V ftt /ÎC > Plae de l Hôtel-de-Ville Faites vos ahats hez les négoiants qui nous donnent leurs annones Oui, mais papa n est plus là, murmura la mère, attristée par l ingénu égoïsme de i enfant. C est vrai, dit Lisette, en entourant despo tiquement de ses petits bras le ou de sa mère. Mais je t aime pour deux, et tu m aimes pour deux. Touhée malgré tout, Marie-Rose ne sut que répondre. Sa pensée se reportait au Noël de l année préédente. Comme elle était inons iemment heureuse alors! Elle se rappelait si bien la soirée à laquelle sa petite venait de faire allusion. Pierre et Marie-Rose avaient été entendre à l Opéra-Comique «Carmen». Us avaient les mê mes goûts en musique, omme en tout, d allleurs... Cher Pierre!... Ensuite, ils avaient été. souper dans une drôle de petite boîte: «Le Camélia», et ils avaient dansé jusqu à l aube... Quel abîme entre hier et aujourd hui! Bonsoir, maman, dit Lisette en se glissant dans son petit lit. Couhe-toi vite et laisse la porte ouverte... Elle élata de rire : Que je suis bête, il n y a plus de porte entre nous. Je suis maintenant dans la même hambre que toi et j en suis si ontente. Sur tout, rappelle au père Noël de m envoyer un oiseau bleu. Je te promets. Dors vite. Bonsoir, mon amour. Marie-Rose éteignit l életriité et revint dans le salon. Elle prit un ouvrage, une robe à bro der pour Lisette, et s installa sous la lampe, perdue dans ses souvenirs. Le timbre d entrée, longuement pressé, la fit sursauter. Qui pouvait bien venir à ette heure? Depuis la mort de Pierre, Marie-Rose était si nerveuse que les inidents les plus futiles avaient sur elle une réperussion inattendue. Cette sonnerie, à ette heure insolite, la trou bla étrangement. Elle vint dans le vestibule: Qui est là? demanda-t-elle. C est, la onierge ave le ourrier! ria une bonne voix rude. Rassurée, Marie-Rose tira le verrou et ouvrit la porte. C est vrai, elle avait dîné plus tôt, e soir; il était à peine neuf heures. La bonne Mme Crolle tendit à la jeune femme une lettre et un atalogue de grand magasin. Bonne nuit, madame! dit-elle. Rentrée dans le salon, Marie-Rose tourna et retourna la lettre sous la lampe entre ses doigts. C était une longue enveloppe blanhe. Qui pou vait bien lui érire? Elle ne onnaissait pas ette ériture aux longs jambages.., Une rainte superstitieuse lui fàisait hésiter Eole supérieure de nnmrm LA CHAUX-DE-FONDS But : Préparation théorique et pratique aux arrières ommeriales et administratives. Branhes d'études : Langues modernes : fran çais, allemand, anglais, italien, espagnol. Sté nographie, datylographie, mathématiques, géo graphie éonomique, omptabilité, études des marhandises, sienes, expéditions, orrespon dane, et. Age d entrée : 15 ans. Les élèves ayant terminé leur solarité obli gatoire sont admis diretement en 2e année, s ils ont aompli deux années d éole seondaire à l Eole de ommere ou au Gymnase ou s ils prouvent avoir les onnaissanes préalables in dispensables. A défaut, ils sont admis en F*5 année. - C ham pionnat interrégional juniors SGrVÎCB db l)us M. et M m e P hilippe Thom i-g indraux D om in iqu e et Olivier ont la gran de jo ie d'an n on er la n a issa n e de Langues de bœuf Jgf ÿÿÿÿ 1 fraîhes JEAN-PHILIPPE s a n s g o r g e e t s. d é h e ts Fr La Chaux-de-Fonds le 31 mars 1954 Signal 1 le dem i-kilo TRAINING F1ACOIIN L a marqoe d'on travail éqü'rtabtomen» rémunéra CHAMBRE A COUCHER Un de nos nombreux modèles à des prix avantageux Eolage : l re année : Les élèves de la ville ne! paient pas d éolage. Les livres et les ours le u r, sont prêtés. Années supérieures : Fr. 6. l an pour lesj élèves de la ville. Gratuité du matériel : Les livres et ours de i l éole sont prêtés aux élèves de la ville qui en font la demande, reonnue motivée. Bourses : Des bourses en espèes peuvent être aordées aux élèves intelligents et travailleurs dont les parents sont de ondition modeste. Depuis Fr. 9.- à vous trouverez hez nous la hambre onvenant à votre goût et à votre bourse. Visitez nos vastes expositions permanentes de plus de 6 hambres Titres délivrés : Diplôme, ertifiat de màtu*1 rité ommeriale. Classes seondaires : Des lasses seondaires sont rattahées à l Eole de Commere. Les en-, fants qui se destinent à une arrière ommeriale, aompliront de préférene-leurs 8e et 9e années solaires dans es lasses, situées dans le bâti-1 ment même de l Eole de Commere. Enseigne ment gratuit. Commenement des ours : ~lundi 2B?* 1954, à 8 heures. Renseignements et insriptions : au Seréta riat de l éole, téléphone ( LA DIRECTION.*' " à fendre l enveloppe. N allait-elle pas enore [ apprendre un malheur? Elle se déida ependant et déplia les feuillets. La lettre portait omme en-tête: «Château de Longpré, Puy-de-Dôme.» Le hâteau de Longpré était elui des d Azyl, en Auvergne! Elle lut: ' f «Ma hère Marie-Rose,» Vous devez avoir une piètre opinion de moi. i Cependant, ma onduite en apparene indigne a quelque exuse. Rentré depuis peu en Frane, j apprends aujourd hui seulement l affreux mal heur qui vous frappe. Vous voii seule et sans fortune, ave urfe petite fille à élever... Mon hagrin personnel se double de remords. Car, quoique vous puissiez en douter, j ai tendrement aimé mon frère.» Une brouille absurde, dont notre père fut responsable, nous avait séparés depuis six ans, Pierre et moi. Je ne m en onsole pas... Nous avions été jusqu alors, malgré mes longues ab senes, des frères unis! De quinze ans son aîné, j éprouvais pour Pierre, des sentiments presque paternels...» Pourquoi a-t-il fallu qu une misérable ques tion d argent nous séparât?» Notre père a été trop intransigeant et j ai été faible en embrassant sa olère; ar, enfin, Pierre était bien libre de se marier selon son œur et je suis sûr que son œur avait raison de vous aimer... Quand je pense que je ne re verrai plus mon pauvre frère, qu il est parti pour toujours, en me maudissant, peut-être, mon çur se serre douloureusement. Evidemment, rien ne peut raheter le passé, ni, hélas! effaer e qui a été.» Permettez-moi seulement de réparer, dans la mesure du possible, les torts que j eus envers mon frère. Je sais, par M Baulu, que vous restez dans une situation d argent préaire. Au torisez-moi à vous délivrer de es pénibles sou is matériels, si angoissants pour une jeune mère, et aeptez l hospitalité que nous vous offrons de grand œur au hâteau de Longpré. En at tendant de prendre des déisions pour votre avenir, vous retrouverez, parmi nous, une fa mille toute prête à vous entourer d affetion et de soins. Ma femme joint ses instanes aux miennes.» Aeptez, hère sœur, pour vous et pour Lisette, ette offre toute simple que nous vous faisons du fond du œur et vous nous remplirez de joie. Envoyez-moi, sans retard, une bonne réponse et arrivez-nous pour le jour de l An, les fêtes sont si tristes quand on est seule!..; S. FABRIQUE DE MEUBLES, PESEUX Veuillez m adresser votre atalogue : Nom Rue 141 Loealité Lire notre journal, r e sl s y abonner, r esl bien mieux. Nous tâherons d en atténuer pour vous l amer tume.» Exusez-moi de ne pas venir vous herher' moi-même à Paris, mais je suis loué à la ham bre par une rise aiguë de rhumatisme, suite de mes séjours en pays étrangers. Ma pauvre femme est garde-malade. Je tâherai d être gué ri pour vous aueillir le 31 déembre au plus tard. Le rapide de 21 h. 5 est le plus pratique. Il arrive à Clermont-Ferrand à 7 h. 4 du matin et à Pontgibaud à 8 heures. Desendez plutôt à Pontgibaud. L auto ira vous prendre à la gare.» Nous attendons votre aeptation ave une grande impatiene et une grande émotion. Ma femme a la folie des enfants. L idée de reevoir votre petite Lisette l enhante. Ne la déevez pas.» E t permettez à votre dévoué et repentant beau-frère de vous prouver à l avenir son dé vouement sinère.» Georges d Azyl.» Marie-Rose laissa retomber la lettre sur ses genoux. Quelle urieuse oïnidene!... Préi sément, omme elle allait se déider à érire à Georges. Elle ne onnaissait pas e beau-frère dont Pierre lui avait vaguement parlé. Elle sa vait qu il appartenait à la arrière onsulaire, à moins qu il ne fût administrateur olonial; qu il avait toujours véu hors de Frane, en Afrique, à Madagasar, en Afrique tropiale... et qu il était marié. «Un bon garçon, disait Pierre de son frère, mais trop sous la oupe de notre père. J étais l indépendant de la famille. C est e qu on ne m a jamais pardonné.» Le pauvre Pierre avait payé her son indé pendane. Mais, enfin, ette lettre venait à son heure, quand Marie-Rose, aablée de souis et de dou leur, gémissait dans une solitude morale af freuse. Pourquoi, dans son désarroi, n aepterait-elle pas l offre qui lui était faite? Georges avait été singulièrement avantagé dans la suession paternelle. Il avait hérité du hâteau familial et de presque toute la fortune paternelle. Si elle-i s élevait, omme le pré tendait Arnold, à plus de dix millions, Pierre n avait touhé, à la mort de son père, qu une somme dérisoire. Il était don assez juste que Georges, si favorisé par le sort, vînt en aide à la veuve et à l orpheline. Auprès de son beau-frère, qu elle apprendrait à onnaître, Marie-Rose verrait e qu elle pouvait espérer pour elle et sa fille. Enfin, elle s éloignerait de la dame en noir. Bien qu elle n osât plus parler de la singulière visiteuse, elle ontinuait à la redouter omme Arrangements d e te in te s très ré u ssies pour DAMES et MESSIEURS Fr LA CHAUX-DE-FONDS 2, ru e d e la B a la n e, 2 7, pl. d e l H ôtel-de-v ille. 7 un danger oulte menaçant l existene de sa fille. C était absurde, mais était ainsi. E t omment, seule et désarmée, Marie-Rose assurerait-elle l avenir de Lisette? Georges d Azyl, l onle et proteteur légal de l enfant, s attaherait à elle dès qu il la verrait, et, ainsi, les hoses s arrangeraient à l amiable, selon le onseil de M Baulu et des Brakford. Il fallait aepter, était la sagesse. Sans plus hésiter, la jeune femme prit son buvard et son stylo et répondit à son beaufrère une lettre d aeptation, qu elle aheta. Sur l enveloppe, elle érivit soigneusement l adresse : Comte Charles d Azyl, Château de Longpré par PONGIBAUD-LES-FOSSES (Puy-de-Dôme) S il est vrai que haun d entre nous a auprès de soi un ange gardien hargé de veiller sur lui, il est ertain que l ange gardien de Marie-Rose l avait abandonnée à ette minute... Mais prévoit-on jamais son destin?... Des for es inonnues nous mènent. Bien malins eux qui parviennent à les diriger... Onze heures sonnaient à l horloge paysanne du vestibule quand Marie-Rose se leva pour ga gner son ht. Pour être bien sûre que sa lettre partirait le lendemain de bonne heure, elle la posa sur le buffet de la uisine, afin qu Amélie la mît à la boîte en allant faire ses ommissions. Alors seulement Marie-Rose songea au pétasophore. L oiseau bleu dormait. Marie-Rose prit ave préaution la age dorée et l emporta vers la hambre pour la déposer près des petits sou liers vernis. Marie-Rose se souvint de tous les autres Noëls passés depuis la naissane de Lisette. Ils étaient deux alors, le père et la mère, à gâter leur fille et à se penher, enlaés, sur son bereau... Aujourd hui, Marie-Rose était seule, désespé rément... Elle ontempla dans l oreiller la doue petite tête blonde. Pauvre Lisette, qui n avait plus que sa mère pour veiller sur elle, l élever et la dé fendre dans l existene! Marie-Rose se réjouit de penser que, par sa réoniliation ave son beau-frère, elle allait donner un proteteur à sa fille. Quels dangers, dans l ombre, guettaient ette frêle proie blan he? La maladie? La misère? Le hagrin? (A suivre.)

7 Les sam edi et lundis e pullman onfortable vg œur de la plus grandiose e ^ M S H M P C b le m e n t d'e urope (Suhr/A ara«) P rése n tatio n des nouveaut MttiSi iw lî form e inédite Insriptrorij d a servit* pullman auprès de noim o ^ p ts d u pa Ù ihm pa / Complets ville en tissu peigné, teintes et dessins nouveaux, oupe lassique, oupe V, 1 3 8, - àf, , - Complets sport hom m es et jeunes gens. dep. Fr, 9, - pour enfants, de 4 à 14 ans, /y r- depuis Fr. *t O, V»- M iÿ.-v À-.-..,-.» («vestons sport depuis Fr. 7 5, - < * - - i j. ' v r f/rfsr Pour toute la famille, /es nouveautés printanières font leur apparition. Dans un grand hoix en oloris nouveaux aux prix les plus intéressants. Voyez régulièrement nos vitrines, les modèles nouveaux y sont exposés tout de suite. Sur désir, envoi d e y2 paires à hoix Chaussures J. KURTH S.A. La Chaux-de-Fonds l\ Daniel-JeanRihard 43 SW Abonnés et leteurs, favorisez les négoiants qui insèrent des annones dans votre journal. Téléphone nanier en n e il (voyez nos vitrines) aui iii E l VENDREDI 2 AVRIL 1954 COKO dès vendredi s 2 «i s «j a i o (D o JÇ ( r o ( <D S _ D - H* > ( D DO > N U C ^ g (D ( S O» a) C m d 4r ( M - T3 C i 8 ( O) D J r o => E J < ( Jean Gabin Elina Labourdette N ad ia G ray D inan O livier H ussenot A n d ré e C lé m e n t 8 A3 ( O * a k- S a o 5 a D d ap rès le élèbre rom an de Pierre Nord LOCATION OUVERTE TÉLÉPHONE Cause de départ A enlever tout de suite piano brun, ordes roisées, adre fer, Fr. 1. omptant. S adresser rue du Progrès 81, au rez-de-haussée, le soir après 18 h. Etat ivil -Neuhâtel Naissanes 25. H iltbrunner Bernard- André, fils de Charles-André, employé CFF, à Neuhâtel, et de ïrène-euane née Junod. 25. Bielser Daisy, fille de W alter-frledrih, ommis CFF, à Neuhâtel, et de Suzanne-Yvonne née Jeanloz. 25. Eggimann Pierre - Alain, fils de Osar-Constant, représentant, à Neuhâtel, et de Liselotte née J etzer 26. Favre Didier-Robert- Edouard, himiste, fils de Robert, à Sao-Paulo, et de Jaqueline née Piquet. 26. Quinhe Niole, fille de Jean-David, hronométreur-analyste, à Neuhâtel, et de Claudine-Madeleine née Treyvaud. 26 Déoppet Martine, fille de Charles-Henrl, menul. sier, à Neuhâtel, et de Anrla-Marla née Tilg. 28. Arnold Ruth, fille de Wilhelm - Hugo, ommerçant, à Colombier, et de Luis a-emma née Habermaher. Promesses de mariage 27. Droz Paul - Alphonse, dessinateur. arhitete, à Cornaux, et Eglantine - Blanhe Chabloz, à Neuhâtel. 27. Armand André - Raymond, hef de servie, à Genève, et Tétaz Claudlne- Denlse, à Neuhâtel. 27. Majeur Albert. André, empl. de banque, et Denise-Hélène Breguet, les deux à Genève. 29. Monnler Jaques - Henri, méaniien de préision, et Lina Hlrshl, les deux à Neuhâtel. 29. Eppner Max-Albert, maçon, et Ruth Umdorf, les deux à Neuhâtel. Mariages 27. Quadroni Livio-Elio, peintre en bâtiment, et Rlquita-Yvonne Fantoni, les deux à Neuhâtel. 27. Monnier Georges-Arthur, term ineur de boites, et Luigla-Severlna D'Orlando, les deux à Neuhâtel. 27. Maral Emilio-Luigl maçon, à Neuhâtel. et Eveline Egll, à St-Blaise. il. KaPP Roger. Maurie, horloger, et Elsa-Margaretha Grlmm, les deux à Neuhâtel. 27. Rossier Jean-Pierre, életrotehniien, et Marise-Josette Berner, les deux à Neuhâtel. 27. Dubois Jean-Louis, méaniien, et Edda Toffi. les deux à Neuhâtel. 27. Petter Alfred - Charles-Auguste, adm. de soiétés, à Lausanne, et Marle-Nelly Sandoz, à Neuhâtel. 27. Burger Jean-Daniel, professeur, et Françoise - Sophle-Marie Henriodti les doux à Neuhâtel. Déès 28. Arnold Ruth, née en 1954, fille de Wilhelm-Hugo, ommerçant, à Colombier, et de Luisa-Emma née Habermaher. Etat ivil de P. Ghx-de-Fonds du 31 mars Naissanes Tabahi Sylvia. Maryta, fille de Cleto, bouher, et de Gene née Tazzoll, Italienne. Abbet Claude. René, fils de René-Gratien, ouvrier de fabrlquei et de Irène-Agathe née Porret. Valalsan. Promesses de mariage Benoit Louls-Albert, agriulteur. Neuhâteloi's, et Barben Neliy. Antoinette, Bernoise. Stauffer Louis _ Henri, agriulteur, et Geissler Yvonne-Berthe, tous deux Bernois. Lienemann Jean-Charles- Auguste, bouher, Français 'e t Balossl Marie-Louise, Italienne. du 1er avril Naissane Thomi Jean - Philippe, fils de Frédéri-Philippe, radio-tehniien, et do Jaqueline née Gindraux, Bernois. N oubliez pas......de faire onnaître votre journal autour de vous T o u jo u rs à l a ffû t d e s DERNIÈRES NOUVEAUTÉS nous vous présentons une COLLECTION PRINTANIÈRE des plus selet I rjll»**»>i à des p rix alulés au plu s ju ste M aîtrise féd éra le Maison spéialisée \ y EXPOSITION * DU, PHOTO-CLUB Salle du Tribunal. LE LOCLE Samedi, de 14 à 19 heures Dimanhe, de 9 à 18 heures Le» avis mortuaires devant paraître dans LA S E N T IN E L L E 6ont reçus lusqu'â 1 heures du matin Par 13 Tél L es le ttr e s d e fa ir e p art 6ont exéutées soigneusement et rapidement par l'imprimerie Coopérative T éléphone ^ ^ in seul manusrit suffit s.e.guntertxfils Nnm3-ro7 6 Tél. joui et nuit I A rtiles moi m aires Cerueils T ransports au to Prix m odérés

8 Pourquoi ^ Comment D e m ilita ire, le as J u in déborde su r le plan politique. C é ta it é v id e m m e n t fa ta l. L e g o u ve r n em e n t, in terp ellé ta n t à V A ssem blée q u a u Con seil de la R épublique, sem b le vo u lo ir te n ir b on et M. L a n iel a répondu au g énéral K oenig, q u i p re n a it la défense de son sup érieu r, que son devoir é ta it de d éfen d re l a u to rité de l E ta t. L e pro b lèm e est bien là et le g o u v e rn e m e n t q u i on se n tira it de disu ter d égal à égal a ve u n éta tm a jo r quelonque, fû t- il elui d u n m arélial, a u ra it v ite perdu la partie. On a p p re n d d ailleurs que la B elgique et le D a n em a rk, ég a lem en t so u ieu x des propos d u m aréhal, e n te n d e n t o b te n ir des assuranes de l O T A N, e qui v a sin g u lière m e n t p a ra lyser les p a rtisa n s fra n ç a is de Juin. *L a F ra n e v it des h eu res d angoisse a u su je t de la g u erre d Indohine. L es d é fe n se u rs de D ienb ien -P h u, a u n o m b re de 12., d o iv e n t te n ir o n tre JfO.OOO V ie ts q u i a tta q u e n t, va g u e après va g u e, à la gren a d e e t a u outeau. L e o m m a n d em e n t fra n ç a is annone que lors du dern ier o m b a t, m ille V ie tm in h s o n t é té tu é s dans les p o sitio n s e t inq en ts dans les barbelés. L e o m m u n iq u é e s t m u e t su r les p e rte s françaises. L opinion fra n ç a ise ré a g it a ve v ig u e u r o n tre les dern iers propos de M. D ulles q u i e n tre v o y a it u n e ex te n sio n possible d u o n flit. G uy M ollet d em a n d e dans le «P opulaire» si le G ouverne m e n t a m éria in n a pas vo u lu, p a r la v o ix de M. D ulles, «exerer q u elque pressio n s u r le Gou v e rn e m e n t fra n ç a is, dans le sen s n o ta m m e n t djune so rte de «v e to» opposé à u n e négo ia tio n d irete de la F ra n e a ve H o-c hi-m inh». E t il rappelle à e su je t la p o sitio n d u P a rti soia liste, a rrê tée de longue d a te : «N otis pensons e t on tin u o n s de penser que to u te oasion d o it être saisie de n égoier ave l adversaire. A v e la g ra n d e m a jo r ité des F ra n çais, no u s so u h a ito n s q u u n a rm isti e aeptable p o u r les d eu x p a rties suspende le p lu s tô t pos sible des h o stilité s sa n g la n tes e t ruineuses.» H. J. les pour VENDREDI 2 AVRIL 1954 se Dis Me de W ashington, 1er. (A FP.) Le Gouverne ment des Etats-U nis proédera inessamment à des éhanges de vues ave les Gouvernements français et britannique sur la réponse à donner à la dernière note soviétique, a délaré jeudi un porte-parole du Département d E tat. L a réponse sera vraisem blablem ent identique e t tran sm ise p a r les voies diplom atiques no rm a les. On s a it que la position am ériaine exprim ée m erredi soir p a r le D épartem ent d E ta t équi v a u t à un re je t de la note soviétique, qui propo s a it un nouveau systèm e de séurité po u r l E u rope e t l entrée, sous onditions, de l URSS dans le P ate atlantique. M. Eden est opposé à la demande russe : seil,- à 19 heures. D ans m a lettre, je lui m ani festais m a su rprise qu il a it fa it ses délarations d A uxerre sans m en avoir dem andé l a u to risa tion, ainsi qu il a u ra it dû le fa ire en v e rtu du déret du 6 ju in 1939.» Le m aréhal me répondit que la presse avait donné une telle am pleur à ette visite «qu ^ij lui é ta it im possible de venir sans se h e u r t e r ^ un flo t de jo u rnalistes qui l a tte n d ra ie n t aÿe uriosité». Il dem andait à ê tre reçu un a u tre jour, e t s u rto u t qu on ne lui parle pas du déret du 6 ju in qu il ig n o rait». Il en ré su lta it qu il s estim ait exlu des règles de disipline et re fu sa it de venir. C est alors que le Conseil des m i n istres fu t onvoqué et que les déisions que vous onnaissez fu re n t prises. Il ne s a g it pas m ain te n a n t de se prononer pour ou ontre la CED. Il s a g it de savoir si un Et.at républiain existe ou non, et si tous ses serviteurs lui doivent défé rene et obéissane. Il n y av ait plus de hoix», a onlu le président du onseil. (1 Le budget militaire reste en arafe î Le disours présidentiel A près l intervention de M. Jaro sso n (républi ain-indépendant), qui dem ande au p résident du onseil d entendre le m aréhal e t de ne prendre une déision qu ensuite, M. Joseph L aniel a ré pondu aux interpellateurs. F aisan t brièvem ent l histo riq u e des événem ents qui l ont am ené à onvoquer le m aréhal Juin, le président du onseil a préisé qu à une p re m ière onvoation, le m aréhal lui a répondu qu il ne p o u rrait venir et se délarait «désagréa blem ent surpris d avoir appris p a r la presse que je l avais onvoqué pour lui dem ander des expli ations su r ses délaration d A uxerre. Il ne refu s a it pas de les donner, m ais il n entendait pas, disait-il, répondre à une onvoation présentée d une façon om m inatoire, omme s il se fû t agi d une trom pette.» Le m aréhal estim ait que ette onvoation av ait été fa ite «dans un m ouvem ent d hum eur ou de omplaisane pour des gens qui ne lui vou laient pas de bien». «M erredi, a poursuivi M. Laniel, j insistai à nouveau pour qu il vînt à la présidene du on- L avis de Clement Attlee Clement Attlee, hef de l opposition travail liste, a délaré qu il était d aord ave M. Eden, mais a estimé que la note soviétique pourrait peut-être servir de base à une disussion dans le sens des délarations que le premier ministre a faites en mai dernier sur une sorte de Loarno. Le film de la première explosion de la bombe H [novembre 1952) est présenté au publi amériain Londres, 1er. (Reuter.) M. Eden, ministre des affaires étrangères, a fait jeudi un exposé à la Chambre des ommunes sur la dernière note soviétique aux trois puissanes oiden tales proposant la partiipation de l URSS à l OTAN. M. Eden s est élevé ontre ette idée et a délaré qu une partiipation soviétique à l O ÏA N ne représenterait auune garantie su ffi sante pour les membres de ette organisation qui sont onsients que son maintien onstitue la plus sûre garantie d une vie libre. Le Gou vernement britannique examinera ette note ave les gouvernements des Etats-U nis et de Frane et ave les autres gouvernements dire tem ent intéressés. C ependant, M. E den relève qu il a, pour le m om ent, ertaines rem arques à faire. U ne g ra n de p a rtie de la note russe e st une ritique de la CED et de l OTAN, sous leu r form e atuelle. C ette ritique est form ulée p a r des expressions M Laniel explique devant l A ssem blée les raisons de la révoation du maréhal Juin P aris, 2. (A F P.) L A ssemblée nationale s est saisie de «l a ffa ire Ju in» dès l ouverture de la séane de n u it onsarée à la disussion en seonde leture des rédits m ilitaires. L e débat a été ouvert p a r M. Isorni (indépendant-paysan), qui fu t l avoat du m aréhal Pétain, e t qui a insisté su r la g rav ité de la déision prise. L o ra te u r s e st étonné aussi «de la ra p i dité de la m ise à exéution de es déisions, et de e que le gouvernem ent n a it pas pensé à l émotion qui allait s em p arer de l arm ée, dont il est le hef m oral, au m om ent même où se poursuivent les om bats d Indohine». Le général Kenig (ex-gaulliste) a évoqué, lui aussi, «l inident trè s grave, l inident m alheu reux» qui est intervenu dans la n u it de m erredi à jeudi. «Les hautes fontions onfiées à e hef légi tim aient ses délarations s il royait devoir les faire en son âm e et onsiene», a d it enore l orateur, qui a dem andé en onlusion : «P a r qui sera éventuellem ent rem plaé le m aréhal Juin au om m andem ent du seteu r C entre-europe, s il donne sa démission où s il y est on tra in t?» analogues à elles que M. Molotov a ém ises à B erlin. L a possibilité d une ontribution alle m ande à la CED e st ontestée et, en même tem ps, la note passe sous silene l existene de form ations m ilitaires allem andes dans la zone orientale. L e G ouvernem ent britannique, a poursuivi M. Eden, e st disposé à exam iner en to u t tem ps les propositions v isant à renforer la séurité euro péenne et in ternationale et il s est toujours pro noné pour un désarm em ent onerté. Il est onvainu que les N ations Unies représentent la m eilleure form e pour atte in d re les buts les plus étendus. Mais il n est pas ertain que les nouveaux liens qu on propose m aintenant puis sen t rem plaer, dans les ironstanes atuelles, la libre oopération d E ta ts aux mêmes a sp ira tions. A près l intervention d un om m uniste qui a lié les santions prises ontre le m aréhal Ju in au problèm e de la ra tifi a tio n de la CED, le groupe de l URAS (ex-gaulliste) a dem andé une sus pension de séane. On apprenait, peu après, que e groupe, qui a p p a rtie n t à la m ajorité, avait déidé de s'a b ste n ir dans le vote d ensem ble sur les rédits m ilitaires. C ette déision rend aléatoire l adoption du budget m ilitaire. E n effet, le Conseil de la Ré publique a voté p a r 244 voix, ontre 72,. jeudi m atin, l ensem ble des hapitres, e qui oblige onstitutionnellem ent l Assem blée nationale à se prononer à son to u r à la m ajo rité absolue, soit 314 voix, puisque les hiffres du Conseil n ont pas été intégralem ent adm is p a r elle. L URAS s abstenant, rien n assu re que les 314 voix pour ra ie n t ê tre réunies. D ans es onditions, une seonde leture du budget m ilitaire a été dem an dée e t la Commission des finanes s e s t réunie à 23 heures pour en délibérer. Les ommentaires de la presse parisienne de e matin L o rs de la d ern ière o n féren e de presse du p ré sid e n t E ise n h o w e r, M. L e w is S tra u ss, p résid en t de la C o m m issio n de l énergie a to m iq u e des U S A, a d onné des ex p li a tio n s su r les d ernières exp lo sio n s a to m iq u e s (v o ir le o m m u n iq u é R e u te r en p re m ière p a g e). On v o it ii M. S tra u ss m o n tr a n t a u x jo u rn a liste s l em p la em e n t des e x p érien es réen tes dans la région des îles M arshall. W ashington, 1er. (R euter.) Le Gouverne m ent am ériain a levé, jeudi, la ensure du film d e 'la prem ière explosion atom ique à l hydrogène, à laquelle les E tats-u nis proédèrent, en novem b re Ce film dévoile la façon dont l atoll d E nivetok, long d un kilom ètre et demi, fu t «effaé» p a r l explosion, qui reusa un ra tère trè s profond à l endroit où se tro u v ait l atoll. L a Commission de l énergie atom ique, qui a ommandé le film, a délaré que la ensure avait été levée pour «p erm ettre à l opinion publique de se rendre om pte de e qu é ta it la fore de destrution des arm es nuléaires». A la suite de l explosion, un im m ense nuage et une «boule de feu» énorm e éta ie n t apparus dans le iel, dépassant to u t e que l on av ait vu ju sq u ii, lors des q u a ra n te préédentes explo sions. Le président Eisenhow er av ait délaré à e su je t qu on n en é ta it qu à la prem ière étape «du program m e établi en vue des essais de la bombe à l hydrogène». L a «boule de feu» a tte ig n it un diam ètre de 5,2 km. Le nuage radio atif s éleva ju sq u à 13. m ètres, se déployant su r un diam ètre de 16 km. Depuis, les E tats-u n is annonèrent deux nouvelles explosions de la bombe à l hydrogène, plus violentes que la prem ière, elle du 1er m ars et la dernière en date, le 26 m ars éoulé. E n e qui onerne les essais de 1952, il ne s e st pas agi d une bombe à l hydrogène propre m ent dite, m ais d une onstrution serv an t à l utilisation de la réation nuléaire de l hydro gène. On a u ra it pu plaer un gratte-iel de 17 étages dans le ra tè re que l explosion form a après la disparition de l atoll. Le ham pignon de fum ée a tte ig n it des prop.d o n s telles que l ob je tif de la am éra ne p arv in t pas à le photo g rap h ier en entier. Selon les estim ations offi ielles, la haleur au entre de la «boule de feu» a u ra it a tte in t e lk du soleil. A 5 km. au entre de l explosion, tous les te rrito ire s a u ra ie n t été littéralem en t «soufflés». A 11 km., ils auraient subi des dégâts irréparables et, à 16 km., des dégâts légers, en a d m e tta n t que la bombe ait explosé s u r un te rra in ferm e. L explosion de 1952 fu t «onsidérablem ent plus faible» que elle du 1er m ars 1954, dont la fore de destru tion a tte n d ra it la proportion de 16 millions de tonnes de trinitrotoluol. P aris, 2. (A F P.) > L a déision de relever de ses fontions dans l arm ée française le m aréhal Ju in e st abondam m ent ommentée. Le «P arisien libéré» estim e que le as est extrêm em ent déliat e t tro u b lan t. Le gouverne Vers un grand débat aux Communes m ent av a it ertainem ent le droit d exiger, le respet de la disipline. «Com bat», soialiste, approuve les délara Londres, 1er. (R euter.) Les hefs du P a rti tions et l a ttitu d e du m aréhal. H trouve urieux trav ailliste ont demandé, jeudi soir, à leurs am is «que l énergie des m inistres fran çais se réveille politiques, d approuver une m otion générale re lorsqu est m ise en ause l absurde politique die om m andant au gouvernem ent C hurhill de tée p a r l é tra n g e r». prendre l initiative d engager, «au plus h a u t L «A urore» déplore un tel onflit. U ne expli éhelon», des pourparlers su r la bombe H. ation direte L aniel-juin p o u rra it détendre la situ atio n dans l in té rê t de l arm ée française qui Le groupe parlem entaire trav ailliste s est réuni, en tre tem ps, pour a rrê te r la tatique qu il suivra se b a t en Indohine. dans le débat su r la bombe H, qui a u ra lieu lundi L e «F ig aro» érit que toute rem ise en ques tion en 1954 du s ta tu t des p artiip an ts à la CED! prohain à la C ham bre des Communes. L a m o tion, que les hefs travaillistes voudraient voir ne p o u rra it ê tre que favorable aux Allem ands E n provine, la «T ribune de Saint-E tienne» signer p a r tous les députés du groupe, veut érit que les députés ont pour prem ier devoir i a ttire r l atten tio n sur les dangers atuels liés de défendre le pouvoir ivil ontre les em piéte aux réents essais atom iques. Les hefs tr a vaillistes voudraient em pêher que le gouverne m ents des m ilitaires e t ontre les aventures que peuvent m éditer eux auxquels l exès des étoi m ent soit en ontat trop é tro it ave les E tatsu nis dans les pourparlers qu il a engagés à les a tourné la tête. Une motion travailliste e sujet. On pense que la m otion est rédigée de telle façon que l on p o urra éviter un vote. Une m otion signée p a r 125 députés tra v a il listes invite le gouvernem ent à prendre l in itia tive d initer la suspension des essais de la bombe H aux E tats-u nis et l interdition des arm es atomiques. Une motion de la Chambre japonaise à l ONU Tokio, 1er. (A F P.) L a C ham bre des re présentants a voté, à l unanim ité, une motion dem andant à l ONU de prendre des m esures im m édiates afin d em pêher la répétition d un aident semblable à elui survenu au bateau de pêhe japonais «F u k u ry u M aru», lors de l explosion atom ique du 1er m ars. L a m otion reom m ande l interdition des a r mes atom iques, le ontrôle international de l énergie atom ique e t son utilisation à des fins paifiques. Le m inistre japonais n interviendra pas à Washington ' Tokio, 1er. (A FP.) «Je ne vois auune né essité de dem ander à l A m érique qu elle esse ses expérienes atom iques», a délaré aujour d hui, devant la Commission des affaires é tra n gères de la C ham bre haute, M. K atsuo Okazaki, m inistre nippon des affaires étrangères. «Le G ouvernem ent japonais, a ajouté M. Okazaki, estim e que la gêne ausée à la pêhe japonaise et les effets de radiations su r l eau et le pois son ne sont pas de n a tu re à ju stifie r une telle demande.» Le m inistre a prom is ependant qu il solliiterait la oopération du V atian et d au tre s autorités pour appuyer une am pagne vi san t au ontrôle de l énergie atom ique. Enore des endres radioatives Tokio, 1er. (A FP.) Des endres radioa tives sont tombées,.le 12 m ars, dans la région du ap Irako, près de N agoya, rap p o rten t les journaux. Soumises à l analyse, il a été établi que leur radioativité é ta it insuffisante pour auser des dommages à la population. Dernière minute Le maréhal Juin démissionne son ommandement de l OTAN Paris, 2. (A FP.) Seul, de toute la presse parisienne, le journal «L Aurore» annone e matin, en grosse manhette en première page, que le «maréhal Juin est démissionnaire ' de son ommandement atlantique et qu il serait prohainement remplaé par le général Guil laume, résident général de Frane au Maro *. Ce journal, qui ne ite auune soure, se borne à dire que «est dans la soirée d hier, au ours de son entrevue ave le général Grunther, que le maréhal Juin avait offert sa démission». Les autres journaux tiennent elle-i pour probable.

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