IUFM DE BOURGOGNE. Centre de Mâcon CONCOURS DE RECRUTEMENT : PROFESSEUR DES ECOLES. Lire l image

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1 IUFM DE BOURGOGNE Centre de Mâcon CONCOURS DE RECRUTEMENT : PROFESSEUR DES ECOLES Lire l image Pratique pédagogique en arts visuels, en géographie et en histoire au cycle 3 Marie-Lucie TIERSONNIER Directeur de mémoire : Monsieur Takis COSMAS ANNEE 2004/ STA00477

2 SOMMAIRE Introduction...3 I- Apports théoriques Pourquoi la lecture d image? Acceptations du mot image Lecture et image L activité de lecture L image dans l histoire Deux «écoles» pour classer les images Image et point de vue Quelques données sur l image Rôle et place de l image dans l enseignement : la construction d une grille de lecture... 9 II- Pratiques de classe Tentatives d actions pédagogiques en arts visuels, géographie et histoire au cycle Apprendre à lire et analyser une photographie d art : organisation et composition de l image Repérer le niveau de lecture des élèves...12 a- Commentaire sur l image...12 b- Description de la séance Sensibiliser à l organisation et à la composition de l image : observation et comparaison de croquis Lire et analyser une photographie de paysage en géographie : décrire et décomposer une image en plans Lire une image en géographie préparation Introduction de la notion de plans Lire et analyser un tableau en histoire : identifier, décrire pour interpréter une image Lire une image en histoire prémisses Description de la séquence Description et analyse de la séance Pourquoi une méthodologie de lecture de l image? Le recours à l affichage

3 4- Lecture d image et trace écrite : pour des compétences pratiques, techniques et notionnelles Description de la séance Analyse de la séance Bilan et analyse de ma pratique professionnelle Analyse des étapes d apprentissage dans la pratique de lecture d image Bilan de ma pratique...33 Conclusion...35 Bibliographie...36 Annexes Annexe Annexes 2, 2 bis, 2 ter...39 Annexes 3, 3 bis, 3 ter...42 Annexes 4, 4 bis, 4 ter...45 Annexes 5, 5 bis...47 Annexes 7, 7 bis...49 Annexes 8, 8 bis...51 Annexes 9, 9 bis...53 Annexe

4 INTRODUCTION Dans la rue, les journaux, les magazines, à la télévision, l image, quelle soit fixe ou animée, est présente partout. Pour autant, quelle est sa valeur pour un enfant de l école primaire? Que représente-t-elle pour lui? Quelle compréhension en a-t-il? Parfois élément décoratif, support publicitaire ou illustratif, la frontière est assez floue entre ces quelques fonctions de l image, la fonction d illustration primant souvent sur les autres. En effet, dans les manuels, l image n est-elle pas davantage perçue par les élèves comme une illustration que comme un réel support d information? Les enfants s interrogent-ils sur les signifiés possibles de l image et les informations qu elle véhicule? Ces premiers éléments de réflexion m ont amenée aux constats suivants : le regard porté sur l image est souvent furtif, rapide (phénomène de zapping). Pour peu que l enfant se trouve face à une image un peu plus complexe, le regard se charge alors d interrogations et fini une fois encore par zapper, par manque de pratiques de lecture. Il en résulte une lecture incomplète et insuffisante qui devient partielle et partiale. Les signifiants représentés mal repérés et mal analysés compromettent la bonne compréhension du message. Ainsi, il me semble primordial de porter une attention plus importante à la lecture d image. L objectif serait alors d aider l enfant à dépasser la simple phase de description. Pour cela, il s agit de trouver les moyens d éduquer le regard de l enfant à l image, lui apprendre à regarder et analyser ce qu il voit pour aller plus loin que le simple coup d œil appréciatif et le sensibiliser ainsi à une certaine forme de propagande ou de séduction par l image. Ceci me conduit à l hypothèse de travail suivante : par l élaboration d une méthodologie et d outils de lecture d image, l enseignant peut prétendre à élargir le champ de découverte des élèves, affiner leur regard, pour rendre leur œil plus intelligent. Après une réflexion théorique sur la notion d image et son évolution dans l histoire, je présenterai et analyserai les applications théoriques menées en classe. Les instructions officielles privilégiant l interdisciplinarité, j ai choisi d aborder la lecture d image à travers des séances d histoire, de géographie et d arts visuels. De plus, en lien avec la maîtrise de la langue, je reviendrai sur la place et le rôle de l image dans le domaine du dire, lire et écrire dans les séances présentées. 3

5 I- APPORTS THEORIQUES 4

6 1- Pourquoi la lecture d image? Dans mon cursus précédent, dans le cadre d un cours en sociologie, j ai pu réfléchir sur le rôle et la place de l illustration dans la littérature de jeunesse. L illustration, dans ce domaine, est un constituant de l image, destinée en priorité aux jeunes. Pour C.Reyt 1, elle est essentiellement destinée au livre, ou tout du moins, à une mise en images associée à l écrit. Pour autant, l illustration relève aussi en grande partie de l appréhension par le lecteur du texte et de l image. Du point de vue sociologique, elle est principalement vecteur et moyen d accès aux représentations culturelles et sociales de la société et du monde dans lequel il se trouve. Cependant, une certaine vigilance s impose car la littérature de jeunesse n échappe pas aux griffes de l idéologie. Elle a en effet parfois un rôle au profit d une certaine propagande idéologique : elle devient alors un moyen de véhiculer une forme de représentation familiale et sociale idéale (mode de vie, valeurs ); après plusieurs années d existence, l illustration dans la littérature de jeunesse prend un caractère historique fournissant de nombreuses informations sur les évolutions de notre époque. Ainsi, l illustration est une formidable source d ouverture et de connaissances sur le monde d hier et d aujourd hui, en France et à l étranger. En serait-il de même pour l image en général? En effet, l illustration ne représente qu une part infime de l ensemble des images à notre portée, qui nous entourent et nous convoitent. Ce mémoire s inscrit dans le prolongement de mes recherches en ciblant l image en pédagogie, source de connaissances et porte d accès sur le monde. Par ce choix, je pouvais ainsi approfondir ma réflexion sur un thème relativement récent dans l enseignement aujourd hui, encore en phase de nombreuses découvertes. D autre part, j ai recherché, par la problématique de la lecture d image, à passer de l analyse sociologique (point de départ de mes interrogations sur l illustration) à une analyse plus pédagogique et didactique : comment initier à la lecture d image? Par quel(s) biais et au moyen de quel(s) outil(s)? Quels avancées l enseignant peut-il atteindre avec ses élèves? 2- Acceptations du mot image Si le mot image a bien pour premier sens la représentation d un être ou d une chose par les arts graphiques, la photographie, le film etc., il a aussi pour sens dérivé la représentation mentale que l on se fait d une situation dans l expression «cette image me poursuit» par exemple ; cette image sera très certainement différente d une personne à l autre en fonction des connaissances de chacun, des expériences personnelles donc des représentations individuelles d un même état. 1 In Enseigner les arts visuels L image au cycle 3», C. Reyt, Bordas pédagogie, Evreux, janvier

7 L image n a-t-elle pas en outre la capacité de révéler une ressemblance, une imitation, une reproduction ou une évocation à travers l expression «cet enfant est à l image de son père» ; ou bien dans «il est à l image du désespoir»? L image a donc de nombreux pouvoirs, amplifiés par le fait qu en situation orale, elle va jusqu à devenir symbole, figure (image du bonheur) ou métaphore (langage rempli d images). Cet ensemble de définitions justifie l importance d amener les enfants à s interroger sur l image, sa place, son statut, les informations qu elle véhicule en lien avec l intention de son auteur. 3- Lecture et image 3-1 L activité de lecture : La lecture est souvent associée à l écrit et de fait à la littérature. Dans le Larousse de poche par exemple, on trouve dans l article «lire» les définitions suivantes : «apprendre à lire, énoncer à haute voix un texte écrit». Pour autant, lire signifie aussi «déchiffrer, comprendre». La lecture n est plus alors restreinte à des textes écrits. Il devient possible d ouvrir le champ de la lecture à la lecture d image qui implique, elle aussi, la notion de déchiffrage facilité par un apprentissage ciblé et précis. Il s agit bien en effet de découvrir, deviner, pénétrer, percer les informations transmises par l image (le message sous-jacent) par une lecture méthodique, le discernement et la reconnaissance des données stockées dans l image. 3-2 L image dans l histoire : «Première fresque de ces premiers hommes qui nous ont précédés, cette envie chez eux de laisser une trace, de penser le monde, de le représenter, de le traduire puis de l écrire, mais également l apparition du symbole partagé entre plusieurs êtres qui dépasse la question de l âge, la fameuse question de l écriture.» 2 2 In Les Cahier de l éveil, n 1, C.Attali et M.Caillard, Ed. Enfance et musique, p 42. 6

8 Les hommes ont eu très tôt envie de laisser une trace, penser le monde et le représenter à leur manière c est-à-dire avec les symboles qui étaient les leurs. Dans certains continents, des chercheurs ont même retrouvé des frises et des motifs artistiques à base de négatifs de mains. Quelle en était la signification? Pourquoi ont-ils reproduit ces mains? Etait-ce pour l effet artistique produit? Pour communiquer et transmettre un message? Quelle était la fonction de ces représentations? Quelle place avaient-elles dans leur quotidien? Progressivement, la peinture s est développée, essentiellement en tant qu objet esthétique. Mais n avait-elle pas aussi d autres fonctions? Lesquelles? En effet, chaque peinture est bien le résultat de multiples facteurs tels que les événements historiques par exemple, les phénomènes économiques ou bien sociaux, les recherches scientifiques comme les tendances philosophiques ou littéraires. Car, «le rôle de l artiste consiste à sélectionner, à choisir certains éléments afin de modeler l objet artistique au moyen de sa poétique qui donne à l œuvre une dimension personnelle et forge sa personnalité» 3. L artiste comme l auteur d image compose et scripte, en fonction de sa vision et de ses intentions. Il revient au lecteur d image de ne pas perdre de vue ce point important du message véhiculé par l image au moment de son analyse, qu il soit liseur ou lecteur apprenti. 3-3 Deux «écoles» pour classer les images : Les programmes de 2002 insistent sur la nécessité de distinguer les images à caractère artistique des images documentaires ou scientifiques ou à destination commerciale. Vaste programme pour C. Reyt qui en souligne aussi l ambiguïté : qu est-ce qui distingue une photographie d art? Les images documentaires, scientifiques, ou publicitaires ne sont-elles pas aussi parfois artistiques? Plutôt que de différencier les images par leur caractère, C.Reyt préfère, lui, classer celles-ci en catégories. Ainsi, il distingue sept types d images : l œuvre d art, l image (reproduction visuelle d une réalité), l affiche/la publicité, l illustration, la photographie, la bande dessinée et le cinéma ; chacune ayant ses caractéristiques propres, ses moyens de reconnaissance. 4- Image et point de vue Au cycle des apprentissages premiers, l'image joue un rôle important en tant qu'aide à la compréhension lorsque l'écrit n est pas encore maîtrisé. L'image joue le rôle de support, appui aux textes trop difficiles à décoder pour l'enfant. Une fois la barrière de la compréhension franchie, l'image est rapidement mise de côté, reléguée à l'arrière-bans ; ou bien, aux côtés d un texte, elle n'a plus qu'un rôle d'illustration pour le lecteur. 3 In Enseigner les arts visuels L image au cycle 3», C. Reyt, Bordas pédagogie, Evreux, janvier

9 Comment les auteurs de manuels justifient-ils leurs choix d illustration : comment sélectionnent-ils les images par exemple ou sur quel critère vont-ils juxtaposer sur une même page deux images contraires ou semblables mais appartenant à deux types différents (œuvre d art et bande dessinée par exemple)? Est-ce par souci didactique, pour solliciter l esprit critique des élèves face à des documents divergents sur un même thème? idéologique (communiquer la vision des événements défendue par l auteur)? Tout comme le rôle de l illustration dans la littérature de jeunesse, on pourrait s interroger sur le choix des images dans les manuels, leur apport vis-à-vis des thèmes travaillés et leur pertinence pédagogique, parfois de propagande. Quand bien même le choix d une image n est pas idéologique, la prise de vue par le photographe tout comme le texte l accompagnant, le cadrage, la composition et l angle de prise de vue représentent quant à eux un choix, plus ou moins conscient pour son auteur, mais qui aura pour effet de guider le regard du lecteur et orienter sa lecture d image. Il convient ainsi de montrer à l élève que les documents recueillis ne fournissent pas toujours les mêmes renseignements. Telle représentation soulignera plutôt des visées idéologiques, alors que telle autre soulignera plutôt la trace d une évolution (comme un paysage en géographie), de même que la présence ou l absence d image à une époque suscite une réflexion sur les raisons de ces manques. En effet, «communiquer par l image va nécessairement stimuler de la part du spectateur un type d attente spécifique et différent de celui que stimule un message verbal» 4. Ainsi, la fonction de communication de l image est très importante, à la fois pour son message explicite et implicite. Dans le cadre de ce mémoire, je centrerai mon analyse sur la notion d image fixe comme objet de représentation d une personne ou d une chose par la peinture, la photo, le dessin sur un support papier. Les documents iconographiques dans les manuels sont une autre source de découvertes quant à la lecture d image. 5- Quelques données sur l image Des ouvrages spécialisés donnent une définition et une analyse plus précise de l image 5. Ainsi, selon F. Deschamp, l image est composée de plusieurs signes. On peut distinguer : 4 In Enseigner les arts visuels L image au cycle 3», C. Reyt, Bordas pédagogie, Evreux, janvier In Lire l image au collège et au lycée en cours de français, F.Deschamp, Ed. Hatier, Paris, On trouvera une étude encore plus détaillée et précise de l image dans : Sémantique de l image, B.Cocula, C.Peyroutet, Ed. Delagrave, Poitiers, C.Reyt quant à lui, dans : Enseigner les arts visuels L image au cycle 3», fournit une définition de l image et ses composantes claire et concise, au regard des instructions officielles de 2002, sous forme de notions disciplinaires à l usage même des enseignants pour le cycle 3. 8

10 - les signes plastiques : les supports (le matériau et la matière), la ligne, la forme, la lumière et les couleurs, - les signes iconiques : le choix du sujet, la position, la dimension et les détails, - les signes linguistiques : le contenu sémantique (avec pour fonction l ancrage ou bien le relais), la typographie (manière dont le texte est imprimé). Dans les éléments et les composantes plastiques de l image, C.Reyt ajoute la notion d espace comme réalité sensible la profondeur que je perçois, esthétique espace donné à la production, une organisation la composition de l image, sa construction, sa structure- ainsi que toute forme de présentation ou de représentation cadrage, points de vue. De même, dans la seconde catégorie de signes qu il intitule modes d organisation et de composition, C.Reyt insiste sur trois points : la disposition c est-à-dire «la répartition des pleins et des vides, la répétition, l équilibre», l organisation générale (diagonale, concentrique, rayonnante ) ainsi que les effets produits par cette dernière (équilibre/déséquilibre, espace, profondeur, échelle, mouvement ). Au niveau pédagogique, en croisant les supports et les contenus, l enseignant peut arriver à un corpus très varié pour son enseignement. Les supports pourront ainsi aller de la carte de géographie aux plans, schémas, coupes, œuvres plastiques et graphiques, photographiques ainsi que les cartes postales ou diapositives. Les contenus quant à eux évolueront entre portraits, scènes, objets, paysage 6- - Rôle et place de l image dans l enseignement : la construction d une grille de lecture Les questions se rapportant à l image, son origine, sa nature, ses composantes, son fonctionnement et son sens sont posées aussi bien dans le cadre de leur production que de leur analyse en relation avec les autres disciplines l utilisant comme l histoire, la géographie, les sciences expérimentales, la technologie L objectif est de doter l élève d outils d observation et d analyse lui permettant de mieux comprendre le monde des images dans lequel il vit, et de mieux s y repérer. Ainsi, pour que l enfant acquiert une attitude de lecteur face à une image, il est nécessaire de mettre en place une grille de lecture. Les ouvrages spécialisés 6 fournissent des grilles d analyse de l image très précises, concentrant éléments graphiques et iconographiques. Néanmoins, ces grilles sont bien souvent fastidieuses et compliquées. 6 In Sémantique de l image de B.Cocula et C.Peyroutet par exemple, on pourra trouver une grille d analyse de l image très précise. 9

11 Mon objectif est donc, au fil du travail d analyse d image qui aura été fait dans les différents domaines abordés, d amener les élèves à concevoir une grille de lecture commune à la classe. Cet outil, lisible par tous, pourra par la suite être réinvesti dans d autres activités de lecture d image. Toutefois, pour mener un travail sur la lecture d image, il faut d abord en percevoir les caractéristiques. Ainsi, la décomposition de l image en plusieurs plans est un moyen d amener à une description verbale précise 7. Une lecture méthodique commence alors en distinguant les différents plans : moyen aussi de s intéresser aux détails, à la notion de profondeur et d organisation de l image. 7 In La découverte du monde à la géographie, M.Flonneau, Nathan pédagogie. 10

12 II- PRATIQUES DE CLASSE TENTATIVES D ACTIONS PEDAGOGIQUES EN ARTS VISUELS, GEOGRAPHIE ET HISTOIRE AU CYCLE 3 Comme précisé, mon objectif était d affiner le regard des élèves, leur apprendre à dépasser la première perception visuelle par la pratique de lectures d images et d élaborer avec eux une/des grille(s) d analyse de l image. En confrontant les élèves à différentes formes d images, il s agit de les amener à repérer et comprendre les signifiants inscrits dans celle-ci, dans le but d une recherche de sens. 11

13 1- Apprendre à lire et analyser une photographie d art: organisation et composition de l image In Enseigner les arts visuels, C.Reyt affirme : «Dans le schéma traditionnel, se distinguent essentiellement trois catégories [de plans]: premiers plans, plans intermédiaires, lointains. La photographie emprunte a priori le même schéma, et joue comme la peinture ou le dessin sur l échelonnement des plans, sur les contrastes de lumière, sur les oppositions de flou et de netteté, pour accentuer les effets de spatialité. La bande dessinée, proche de la photographie parce qu elle reproduit la réalité, proche aussi du cinéma, parce qu elle use comme lui d images séquentielles pour raconter, a très tôt rassemblé tous les éléments de son vocabulaire.». 1-1 Repérer le niveau de lecture des élèves Programmes : «Les démarches d enseignement artistique valorisent les liens interdisciplinaires et, en retour, elles donnent accès aux formes symboliques élaborées qui sont la clé de nombreux savoirs étudiés à l école.» «L image est introduite sous toutes ses formes, fixes et animées, et dans des domaines très divers. Elle est, chaque fois, abordée selon ses caractéristiques et ses fonctions spécifiques, et reconnue comme un vecteur de connaissance évalué et comparé à d autres [ ]. Une attention particulière est portée sur les notions d espace et de paysage, en lien avec la géographie [ ]. Les compositions plastiques mettent en œuvre des principes d organisation et d agencement explicites. Les notions d équilibre, d espace, de profondeur, de plan, de proportion, d échelle, de mouvement, de contraste et de lumière sont abordées.» Toutefois, ces points ne peuvent être abordés d un bloc en une séquence, d où le choix ici d aborder la composition plastique de l image par les plans, plus concret et plus simple d accès selon moi qu une étude précise des lignes de construction de l image. a- Commentaire sur l image Plusieurs éléments plastiques et de composition ont déterminé mes choix quant à l image (Cf. Annexe 1): - L angle de vue : en plongée par un plan rapproché il met en valeur les personnages et structure l image. - Le cadrage : centré et frontal, avec des lignes de constructions très repérables pour l équilibre de la photographie - La composition : l organisation très structurée en trois plans, souligne la notion de profondeur elle-même renforcée par la prise de vue en plongée : la serviette sur laquelle sont disposés les éléments du pique-nique, les personnages et la tente, l arrière-plan composé de la maison, d un arbre et d un arbuste.. 12

14 - Les lignes : alternance de lignes verticales et horizontales, notamment par la présence de la tente, cadre à l intérieur du cadre général de la photographie où s inscrivent les personnages. - Le chromatisme : photo en noir et blanc pour une lecture d image moins complexe, n impliquant pas pour cette séquence un travail sur les valeurs chromatiques de l image. b- Description de la séance But de la séance : évaluer le niveau de lecture graphique d une image, une photographie en l occurrence. Cette entrée en matière était un support indispensable pour adapter par la suite la séquence de lecture d image en fonction des besoins repérés des élèves. Objectifs : - lire une photographie : en repérer les éléments Déroulement : - réaliser un croquis à partir d une photographie - découverte. Des représentations de la même photographie sont affichées à différents endroits de la classe. Consigne : «Vous allez réaliser un croquis de l image au crayon et à la gomme». Au préalable, définition en collectif du mot «croquis» : réaliser un dessin rapide et grossier de la photographie affichée (supprimer les petits détails). - réalisation du croquis. Une feuille blanche par élève (format A4). Au cours de cette séance, les élèves avaient la possibilité de se lever vers l affiche la plus proche d eux afin de mieux voir l image. La séance 2 a été consacrée à l observation des croquis, après les avoir observés et rangés par niveaux de lecture. 1-2 Sensibiliser à l organisation et à la composition de l image : observation et analyse des croquis Suite aux croquis réalisés en séance 1 (Cf. annexes 2, 2 bis, 2 ter), il était intéressant de confronter les croquis entre eux afin d observer les différences et les ressemblances entre les uns et les autres puis en les comparant à la photographie. Observation des croquis : malgré une représentation partielle des éléments composant l image chez la plupart des élèves (croquis 1, 2, 3, 4, 6, 7, 8, 10, 11), on peut noter cependant que la tente est toujours présente: élément central, stable et stabilisant certainement pour les élèves et plus simple à représenter car au centre de la photographie. L occupation de l espace sur la feuille est très variable, révélant une difficulté dans la gestion parfois des plans, parfois du cadrage : certains ont divisé leur feuille en trois (croquis10) associant le premier plan (les personnages) au bas de la feuille en opposition avec l arrière plan (la maison et 13

15 les arbres) assimilé au haut de la feuille (effectivement plus haut sur la photographie), l espace central vide n appartient à rien; pour d autres, un premier essai de cadrage dans l espace feuille a été réalisé dans un coin de la feuille (croquis 5) ; d autres encore traduisent une difficulté à gérer l espace de la feuille (croquis 8 et 12) : sur la photo les personnages occupent la quasitotalité de la feuille, pourtant, sur ces croquis ils occupent un espace très réduit. Sur le croquis 7 à contrario il n y a plus d espace libre pour représenter l arrière plan. De même, les proportions des éléments ne sont pas toujours respectées : la tente occupe en général une place beaucoup plus importante que les personnages. Enfin, autre remarque un peu surprenante pour des élèves de CE2 : plusieurs élèves (croquis 2, 3, 4, 11) ont inversé la position des personnages. Ils ont représenté l homme à gauche alors que sur la photographie il n y a pas d ambiguïté possible. Ceci traduit ici un problème de lecture au niveau spatial. Ceci peut aussi donner une information sur la lecture de l élève qui a d abord vu l homme, le représentant en premier à gauche et représentant à droite (dans le sens de la lecture de gauche à droite) le deuxième élément vu. Le nombre d éléments représenté est aussi très variable: oublis pour certains; sur quelques croquis on observe même une surabondance de détails (croquis 9), l élève s étant autorisé quelques ajouts. On peut voir là comme la volonté de prolonger la photographie de départ. Objectifs de la séance: - observer, décrire et comparer les croquis (rechercher les ressemblances et les différences) - repérer l organisation spatiale des éléments de la photographie - participer à un échange collectif en donnant son avis et en respectant la parole de l autre. Déroulement de la séance: Les huit croquis, décrits précédemment, ont été photocopiés de manière à être utilisés au rétroprojecteur. Au fur et à mesure de la présentation des croquis, les élèves ont pu décrire et comparer les éléments représentés, oubliés ou ajoutés par chacun. Les échanges ont aussi porté sur l organisation et la disposition des éléments les uns par rapport aux autres ainsi que sur la gestion de l espace-feuille. Cette phase s est révélée très importante car elle a permis aux élèves de prendre conscience des éléments présents sur la photographie. De même, au niveau de l expression orale, la description des croquis a impliqué la recherche d un vocabulaire spécifique, surtout au niveau spatial : «devant, derrière, loin, au fond, éloigné, près, gros, petit», et parfois au niveau plastique pour la prise de vue : «un gros plan, on le voit de dessus». Mes hypothèses de départ selon lesquelles les enfants n ont pas encore une perception fine de l image se sont révélées positives, ajouté à un manque de vocabulaire précis pour décrire une image dans ses détails 14

16 plastiques. En effet, là encore j ai pu constater combien les élèves ont plus de facilités à accéder au niveau interprétatif de l image et combien il est en contrepartie difficile de centrer leur attention sur les caractéristiques plastiques d une image, premier niveau de lecture. Les croquis ont révélé des perceptions très différentes de la photographie. Ainsi, ce travail de comparaison a permis une étude plastique plus approfondie, tout en favorisant une analyse par les élèves eux-mêmes. Analyse : J ai préféré recourir au croquis plus qu au questionnaire pour évaluer le niveau de lecture graphique des élèves. Un questionnaire me semblait assez artificiel et n aurait pas permis les observations décrites précédemment : plans, cadrages, détails, composition (disposition des parties de l œuvre). La compréhension des plans par exemple aurait très certainement été induite par les questions, faussant ainsi une partie des constats. La réalisation du croquis a demandé un certain temps. En effet, certains élèves avaient le souci de tout dessiner. J ai ainsi dû repréciser qu il fallait prendre en compte essentiellement les formes des éléments importants de la photographie. Suite aux résultats décrits précédemment, il ressort des difficultés de lecture de la composition de l image. Les élèves ont dans l ensemble repéré les éléments les plus «visibles» ciblés par le photographe, à savoir la tente, le couple et le repas. Par contre, la mauvaise disposition des éléments indique le travail futur à réaliser au niveau de l organisation spatiale et le besoin de guider le regard des élèves au «fond» de la photographie, en arrière, dans le troisième tiers de l image. Enfin, un troisième point est à soulever : la notion de plan plus ou moins rapproché. Les élèves doivent arriver à percevoir les notions d éloignement ou de rapprochement en fonction de la place des personnages dans l espace-feuille (ou cadrage). Hypothèses et conclusions : par manque de temps ou d habitude à réaliser des croquis à partir d une image de départ, les élèves ont omis certains éléments de la photographie. les élèves ne savent pas décomposer une image afin d en faciliter la lecture. Quels moyens sont alors disponibles à l enseignant et accessibles à l élève pour accéder à ces notions, sans noyer les élèves dans des explications trop complexes? Cette photographie intégrant la notion de profondeur, une lecture en suivant les plans aiderait les élèves à repérer et comprendre l organisation spatiale des éléments les uns par rapport aux autres, sur l axe vertical. Pour la lecture de gauche à droite, sur l axe horizontal, la photographie ne présentait pas de difficultés (pas de juxtaposition complexe d éléments). En lien avec la lecture de paysage en géographie, cette hypothèse allait être le pilier des séances suivantes : le croquis et la notion de plan constitueront 15

17 deux outils pour guider l élève dans la lecture de l image et l amener à percevoir les notions de profondeur, composition spatiale et plastique de l image. En effet, contrairement à la lecture d un texte écrit, la lecture d image fait davantage intervenir la notion d organisation spatiale dans la disposition des éléments les uns par rapport aux autres. La décomposition d une image en plans favorisait l ensemble de ces points. Toutefois, la réalisation des croquis montre les difficultés rencontrées par les élèves à ne représenter que le contour des éléments. Ils semblaient plutôt soucieux de reproduire les éléments de manière assez fidèle. Le papier calque sera donc le troisième outil utilisé dans les séances suivantes afin de faciliter ce travail : appliqué sur l image, les élèves ont eu plus de facilités pour tracer seulement le contour des éléments clés, tout en respectant la disposition de ceux-ci (choisie par le photographe). Avec davantage de recul, cette activité me semble d autant plus intéressante qu en associant le tracé à la lecture visuelle, la composition spatiale se construit visuellement (les yeux suivant le tracé) et manuellement (la main qui trace se déplaçant sur la feuille). La lecture d image gagne alors en signification. Ainsi, il m a semblé important d aborder avec eux la notion de plans grâce au croquis, ce que j ai concrétisé lors d une séance de géographie. En effet, ayant comme objectif d aborder la lecture de paysages en géographie, le choix d une lecture de l image par les plans était intéressant pour la transversalité des apprentissages. 16

18 2- Lire et analyser une photographie de paysage en géographie : décrire et décomposer une image en plans 2-1 Lire une image en géographie préparation Certaines photographies de paysage semblent bien charmantes. Pour un peu, on se contenterait de les admirer. Pourtant, les paysages sont riches d informations et fournissent de nombreux indices sur la géographie d une région, son relief, son climat, sa végétation, la vie de ses habitants, son histoire pour cela, il s agit de bien l observer et bien le lire. Programmes : «Au cycle 3, l élève consolide ses connaissances sur la diversité des espaces en se familiarisant avec une approche disciplinaire spécifique, celle de la géographie, étude de l organisation de l espace par les sociétés, centrée à ce niveau sur la lecture de paysage et des représentations de l espace, en relation étroite avec la photographie, la peinture, les principaux supports visuels et écrits, la littérature et l histoire.», «les géographes cherchent à comprendre comment les hommes produisent, occupent, utilisent, aménagent, organisent et transforment leurs territoires, pour et par leurs activités», «le programme actuel est centré sur la mise en relation de la lecture des paysages et de l étude des cartes», «l objectif est de transmettre aux élèves les connaissances nécessaires pour nommer et commencer à comprendre les espaces dans lesquels ils vivent, et qu ils contribuent, à leur échelle, à transformer». Séances précédentes : Séance Objectif général Séance 1 «Qu est-ce qu un paysage?» Déroulement Réalisation de dessins en réponse à la question (Cf. annexes 3, 3 bis, 3ter). Description et comparaison des dessins ; réponse à la question : un paysage est ce que l on voit, ce qui est face à nous. Il existe différents types de paysages (de ville, de campagne, de montagne et autres). Analyse Cette séance a permis un réajustement des représentations des élèves sur la notion de paysage. La description des dessins a permis une première approche de la lecture de paysage avec quelques codes de couleur (jaune: blés,vert :verdure, marron:terre,labours ), graphiques(courbe:colline, pointes :montagnes, quadrillages :champs) et l utilisation du vocabulaire spatial:devant, à côté, au milieu 17

19 Séance 2 «Quels sont les différents types de paysages repérés?» Par groupes, décrire, observer chaque paysage et donner un titre à chacun. Mise en commun et classement des paysages par catégories : première distinction entre paysages ruraux/ urbains/ autres. Apprendre à observer des images en recherchant les ressemblances et les différences pour les classer par catégories. Repérage des premiers éléments d analyse de description d un paysage : habitations, industries, voies de communication, végétation, relief 2- Introduction de la notion de plans Cette séance, comme précisé ci-dessus, permettait d aborder la lecture et l analyse de l image à travers la notion de plan, dans l optique d une lecture méthodique de l image. Présentation La photographie de paysage proposée (Cf. annexe 4) a été choisie pour sa netteté au niveau du découpage en plans. De plus, la culture de la vigne (proche du vécu des élèves) favorise une meilleure implication tout en stimulant la comparaison entre les deux régions : malgré les ressemblances avec les paysages bourguignons, ce paysage diffère de par son relief ou l architecture des habitations. Ceci souligne un nouveau point dans la lecture d image à savoir la mise en relation des réalités observées avec le vécu des élèves (scolaire ou personnel), afin de permettre une observation plus fine de l image et conduire à une réflexion sur les informations transmises. Ces informations prendront tout leur poids lors de l interprétation de l image. Objectifs : - lire et analyser une photographie de paysage - Acquérir les premiers réflexes de lecture d un paysage : identifier l image et situer le paysage géographiquement sur une carte - décrire et analyser un paysage : découper un paysage en plans, repérer et nommer les principaux éléments d un paysage - interpréter : analyser les éléments repérés et en déduire les informations transmises au niveau géographique Déroulement La photographie est présentée au rétroprojecteur, accompagnée d une légende précisant le lieu et la région du paysage photographié. Une question devait 18

20 guider les recherches de la séance : qu est-ce qui caractérise cette région? Deux parties s opposent dans ce paysage : celle du terroir où les villageois cultivent la vigne et celle des montagnes boisées, difficiles d accès. Etapes de lecture Enseignant Elèves 1- Localisation retrouver et lire une légende relier le paysage à des connaissances extérieures 2- Description de la photographie, identification apprendre à repérer le maximum d éléments «Que représente la photographie?» «Où a été prise la photographie : quel est le village photographié? Dans quelle région se trouve-t-il?» «Où se situe l Alsace sur la carte? Quels indices nous donne la carte sur cette région?» «Que voit-on sur cette photographie de paysage?» repérage des éléments par des flèches ajoutées au rétroprojecteur (Cf. annexe 4 bis). «Un paysage rural.» «Hunawhir, en Alsace.» «A l est.» «C est une région montagneuse ; là se situent les Vosges.» «on voit des maisons, des champs, des vignes, une église, des montagnes» 3- Analyse : distinguer les plans et établir un croquis guider le regard de bas en haut. découper l image en parties repérables et savoir les nommer précisément (avec l aide de l enseignant). réaliser un croquis pour faciliter la lecture d image = délimiter les plans, «Qu est-ce qui se trouve devant? Au milieu? Au fond de la photographie?» repérage et liste des éléments, en commençant par les éléments les plus proches pour terminer par les éléments les plus éloignés. «Qu est-ce qui correspond au premier plan? au deuxième plan? au troisième plan?» Sous la dictée des élèves, l enseignant délimite les parties de chaque plan en «des vignes, un chemin, des maisons, une église, un mur/un village,des vignes/ des cultures/ des champs, des montagnes, la forêt. «Les vignes= les cultures ; le village =les habitations; les champs =les cultures ; la forêt= la végétation ; les montagnes = le relief.» «Cultures, habitations, cultures, relief.» 19

21 annoter le croquis. 4- Interprétation phase de recherche et de lecture plus fine de la photographie en lien avec les connaissances de chacun : travail d interprétation à partir des informations relevées. les différenciant par une couleur (Cf. annexe 4 ter). «Que nous apprend ce paysage sur la vie des habitants de cette région? Y a-t-il des traces ou des vestiges du passé?» Habitat : maisons assez particulières à colombage ; maisons typiquement alsaciennes, différentes des maisons bourguignonnes. Un ensemble de maisons regroupées autour d une église caractérise un village. L architecture des maisons et le vin attirent beaucoup de touristes. «Que peut-on dire sur les montagnes?» -les maisons sont particulières, avec des «morceaux» de bois : les maisons sont plutôt anciennes. -Il y a une église et des maisons, il n y a pas de route, seulement un chemin : c est un village. - on voit des vignes : c est une région où on produit du vin, comme en Bourgogne. -les montagnes sont arrondies : ce sont des montagnes anciennes ; Hunawir est près des montagnes ; on peu peutêtre faire du ski. Ce sont les Vosges. éléments plastiques : la couleur relever des indices qui permettent de dire à quelle période de l année la photographie a été prise. «Quelles sont les couleurs dominantes : de quelle couleur sont les cultures? de quelle couleur est le ciel? Qu est-ce que cela nous indique?» -les vignes sont vertes ; il y a des feuilles, on est au printemps ou en été. -les montagnes sont vertes, il n y a pas de neige ; le ciel est bleu : il faisait beau, la photo a été prise au printemps. 20

22 Note à propos de la notion de plan : Un paysage présente généralement plusieurs plans. Les plans d un paysage se distinguent en fonction du relief et de l aménagement effectué par les hommes (forêt, culture, bâtiments ). Pour mieux les distinguer et les analyser, on peut établir un croquis. Ceci a permis de mettre en place la notion de plan en précisant que le premier plan correspond aux éléments qui se trouvent devant, le plus près de soi (en bas de la photographie) puis le deuxième plan pour les éléments un peu plus lointains (en remontant sur la photographie) et ainsi de suite. Analyse Les questions orales ont permis de guider le regard des élèves au cours de la description de l image puis leur réflexion pour faciliter l interprétation de celle-ci. Comme cette séance le démontre, la lecture d image en géographie demande de la rigueur et des points de repère pour une analyse méthodique. Une question cependant reste en suspend : «les élèves auraient-ils pu découvrir tout ceci seuls?». En effet, au cours de cette séance sur la lecture de paysage, les élèves ont été très guidés par mes questionnements. Ainsi, si c était à refaire, le fil rouge de la séance serait : «est-ce la photographie d un paysage de la région?» en privilégiant une première étape en petits groupes pour favoriser les interactions entre les élèves avec l hypothèse suivante : une lecture à plusieurs augmente les possibilités de lecture de l image. Une telle question motiverait davantage la recherche d indices par une lecture en détail de l image et l analyse de ceux-ci. D autre part, comme précisé en introduction, mon objectif était bien de constituer une grille de lecture avec les élèves. Je n ai atteint cet objectif que partiellement par manque de temps. Nous avons pu simplement lister sur une affiche les différentes étapes qui avaient guidé notre lecture d image sans pouvoir la finaliser par une grille des significations recueillies au cours de cette lecture (couleur, formes, ). Une grille de lecture d image pourrait en effet être réalisée pour caractériser un type de relief, d habitat ou de végétation selon certaines formes comme les volumes, les surfaces, les lignes et les couleurs qui ont permis leur identification. Un travail d analyse de paysage sur affiche a permis de réinvestir les connaissances et la méthode découverte précédemment. Dans la perspective d une prochaine utilisation de cette séance, il serait préférable de dédoubler la séance comme ceci : - S1 : lecture, analyse ; - S2 : interprétation, grille de lecture. Au sujet de la séance elle-même, la partie «interprétation» a été la plus difficile d accès pour les élèves. En effet, ce travail d interprétation est une tâche difficile, comme le dit B.-M. Barth 8, d autant plus qu il s agissait ici d une première situation de lecture de paysage. 8 In L apprentissage de l abstraction, B.-M. BARTH explique que le passage à l abstraction s inscrit dans la durée, et demande un certain entraînement donc du temps. 21

23 Conclusions La lecture d image, comme on le voit, ne se cantonne pas uniquement au domaine des arts mais englobe bien d autres champs comme ici la géographie. Néanmoins, plusieurs croisements sont à souligner et surtout les aides transversales entre ces deux disciplines. On peut citer par exemple l approche des couleurs normalement abordée en arts visuels, réinvestie en géographie avec des codes bien spécifiques (indice pour une période de l année, un type de culture ) ; ou l organisation de l espace en termes de plans en géographie, aide non négligeable pour la lecture d image en arts visuels comme nous avons commencé de le constater. Un prolongement de ce travail de lecture de paysage serait intéressant, toujours en lien avec les arts visuels, au niveau perceptif car lire un paysage n est-ce pas aussi comprendre les sensations éprouvées devant celui-ci? En effet, la manière dont on observe un paysage détermine largement la lecture que l on en fait. Ainsi, la position de l observateur, l angle de prise de vue ou le cadrage par rapport au site déterminent la vision que l on a du paysage, pouvant provoquer différentes impressions pour le lecteur d image ; selon que le photographe se trouve sur un point duquel on a une impression de domination du paysage ou bien que l on se trouve dominé par lui. Un plan en plongée par exemple provoquera un sentiment de domination du paysage alors qu un plan en contre-plongée va moduler l émotion ressentie par le lecteur en un sentiment de crainte, celui-ci se trouvant cette fois-ci en position de dominé face à un paysage gigantesque. Réinvestissement Afin de reprendre le travail effectué en grand groupe et sous forme de trace écrite, chaque élève a pu reproduire le travail réalisé avec un papier calque. Les élèves ont pu fixer leur calque sur une photocopie de l image, puis à deux, ils ont reproduis la démarche de lecture d image, annotant avec des flèches les éléments identifiés précédemment. L étape suivante a consisté à déterminer les plans de l image, les colorier de différentes couleurs afin de mieux les distinguer puis les nommer. A l oral ensuite, les élèves ont repris la phase d interprétation permettant de définir ce que nous apprend cette image sur la vie des hommes dans cette région, leurs activités et les contraintes du milieu. Pour compléter la trace écrite, les élèves ont noté les informations découvertes suite à la lecture de l image, clôturant ainsi la séance. 22

24 3- Lire et analyser un tableau en histoire : identifier, décrire pour interpréter une image 3-1 Lire une image en histoire prémisses Programmes : «les supports actuels de l information rendent plus que jamais nécessaire l apprentissage de l interprétation des images, des codes qui leur sont spécifiques et du langage qui permet de les décrire.» Par ailleurs, dans les programmes officiels, une large part est consacrée à la maîtrise de la langue. La lecture d image permet-elle cette interdisciplinarité? est-il possible d allier lire, dire et écrire dans une activité de lecture d image? Prémisses sur la lecture d image en histoire : Lire une image en géographie ne pose pas trop de problèmes au niveau descriptif, les élèves évoluant dans des environnements variés, découvrant différents types de paysages au cours de voyages, la littérature faisant découvrir aussi une grande variété de paysages. En ce qui concerne l histoire au contraire, un certain nombre de connaissances sont nécessaires pour la lecture et la compréhension de l image composée d éléments anciens, issus d une autre époque, avec des codes et des représentations parfois très éloignés de ceux connus et rencontrés par l élève dans son vécu personnel. Comme le précisent les auteurs de Ecrits, images et pages, «plus le contenu est proche des attentes du lecteur, plus sa vitesse de lecture est élevée. [ ] Les possibilités d anticipation sur la suite d un texte favorisent la lecture. Or, ceci n est possible que si la quantité d inconnu du texte que l on découvre est réduite.» Ainsi, tout comme «plonger dans un écrit relatif à un domaine où l on ne possède que très peu de références demande beaucoup de concentration, d arrêts, de retours, [ ] le degré d incertitude est naturellement fonction aussi de la culture personnelle du lecteur, de son type de culture.» «Comprendre ce que représente une image, même figurative, même photographique, n est pas toujours aussi évident qu il y paraît. Certains éléments trop complexes ou trop peu familiers pour l observateur, ne sont parfois pas identifiés.» Ces citations soulignent bien le rôle de la culture et des connaissances personnelles de chacun en lien avec le niveau de compréhension d un texte ou d un tableau dans le cadre de notre séance. Ces auteurs ajoutent même la connaissance des règles de construction d une image «grâce [auxquelles], on peut espérer atteindre plus de rigueur et d acuité dans la lecture de l image ( )» En accord avec les points énoncés précédemment, j ai choisi d amorcer la lecture d une image historique avec la lecture de documents historiques, moyen de rappeler les points connus et de fournir aux élèves des éléments de compréhension sur l événement abordé : circonstances, personnages Voici la présentation d une séquence de lecture d image en histoire. 23

25 3-2- Description de la séquence Il s agit d une séquence d histoire axée sur la Gaule et la romanisation de la Gaule. L objectif ici est de rendre compte des circonstances de la reddition de Vercingétorix face à Jules César. Objectifs : - lire des documents historiques - lire une œuvre d art historique - retrouver des informations à partir d un document historique - confronter des informations pour les valider ou les invalider Déroulement : PHASE ÉTAPE COMMENTAIRES Phase 1 Phase 2 Phase 3 lecture d extraits de textes sur la reddition de Vercingétorix Découverte du tableau de L.Royer (1899) (Cf. annexe 5) Lecture détaillée du tableau Les élèves ont découvert quelques éléments clés de cet événement : personnages concernés, époque, Ils ont aussi pu confronter à l oral les informations, constater les différences entre les auteurs, notamment du fait que les textes n avaient pas tous été écrits à la même époque. Réponse à des questions par écrit (Cf. Annexe 5 bis) sur la lecture de l œuvre. Les élèves ayant précédemment recueilli plusieurs informations sur le sujet, je m attendais à ce que la compréhension en soit facilitée 9. Dans cette séance, après avoir pris connaissance des réponses des élèves, nous avons repris le travail de lecture du tableau pour une analyse plus fine et arriver à son interprétation. DIFFICULTÉS DES ÉLÈVES Interpréter les différences Relier les information s aux textes précédents Conduire son regard en profondeur; interpréter les indices. COMPÉTENCES Lire + Dire Regarder/ lire + écrire Repérer + dire 9 Cette première lecture visuelle du tableau était guidée par un questionnaire, auquel les élèves répondaient par écrit. Ce travail me permettait de vérifier le niveau de compréhension de l événement (suite et en lien aux textes découverts précédemment) et la capacité à lire une image dans un travail thématique. Ceci impliquait pour les élèves la transposition d informations des textes à l œuvre d art. 24

26 3-3- Description et analyse de la séance Objectifs : Déroulement - caractériser une œuvre et la situer historiquement - décrire une image - réinvestir les outils de lecture d image utilisés dans d autres domaines (croquis et décomposition en plans) - s exprimer oralement sur une œuvre : donner son point de vue, confronter ses informations à celles des autres afin d enrichir le travail de recherche La séance était divisée en 3 phases : 1- Rappel des événements 2- Entrée dans le tableau : lecture de premier niveau 3- Lecture approfondie Analyse de la séance Rappel de l événement étudié et des informations connues à ce sujet dans les textes lus lors de la séance précédente. recherche de l auteur, la date, le titre. Cette phase a été le moment de reprendre avec les élèves la notion de titre : son rôle, les moyens de le reconnaître, l importance de sa place Cette phase s est accompagnée d une description rapide du tableau : éléments repérés sur le tableau. différenciation des plans, lecture fine et analyse de chaque plan. Confrontation des informations données par le peintre avec les informations de départ. Au cours de la première séance (réponse écrite aux questions), je suis passée auprès de la plupart des élèves pour me rendre compte des difficultés et des facilités de chacun. Ce passage s est avéré plus important que je ne le pensais. En effet, j ai pu observer combien la lecture d image représentait de difficultés pour les uns et les autres à des niveaux très variés. Voici un aperçu des points qui me sont apparus comme les plus flagrants : DIFFICULTÉS Se repérer dans la page Date de réalisation du tableau/ date de l événement représenté Regard en profondeur ANALYSE difficultés à relever les informations se rapportant au tableau (titre, légende, date, auteur) au milieu de la page Beaucoup ont associé la date de réalisation du tableau à l évènement représenté par le peintre Les élèves ont peu eu le réflexe de porter leur regard jusqu aux éléments de l arrière plan, pourtant porteurs d informations supplémentaires sur le lieu de l évènement (recherché dans la question 5) Ce tableau semblait interpeller quelques élèves par l étrangeté certainement des personnages représentés avec leurs vêtements à la fois réels et si 25

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