FICHES INFO THERAPIE. MIEUX COMPRENDRE VOTRE TRAITEMENT Version du 11/08/2009 LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DU. Rectum

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "FICHES INFO THERAPIE. MIEUX COMPRENDRE VOTRE TRAITEMENT Version du 11/08/2009 LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DU. Rectum"

Transcription

1 FICHES INFO THERAPIE MIEUX COMPRENDRE VOTRE TRAITEMENT Version du 11/08/2009 LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DU Rectum

2 Ce document a été élaboré avec l aide de cancérologues, médecins généralistes, infirmières, psychologues, aides soignantes, manipulatrices en radiothérapie, secrétaires médicales, patients en cours de traitement, patients après traitement, familles de patients, bénévoles. Document réalisé avec le soutien de Merck Serono est une division de Merck Coordination et rédaction : Docteurs Sofia Rivera, Alain Toledano, Professeur Françoise Mornex, Oncologues Radiothérapeutes, SFRO et SFjRO, Valérie Bonnet, Barbara Lapeyre, Psychologue clinicienne.

3 Sommaire Anatomie et localisation : ANATOMIE DU RECTUM 2 LES CANCERS SITUÉS AU NIVEAU DU RECTUM 4 DIAGNOSTIC 4 Les traitements des cancers du rectum : CHIRURGIE 7 CHIMIOTHÉRAPIE 7 RADIOTHÉRAPIE 7 Les effets secondaires : EFFETS SECONDAIRES PENDANT LE TRAITEMENT 10 EN COURS DE RADIOTHÉRAPIE 10 EN COURS DE CHIMIOTHÉRAPIE 11 Conseils pratiques : PENDANT LES TRAITEMENTS 12 L après traitement : EFFETS SECONDAIRES APRÈS TRAITEMENT 14 CONSEILS PRATIQUES APRÈS LE TRAITEMENT 15 MESURES DES RÉSULTATS ET SUIVI D APRÈS TRAITEMENT 16

4 2 Anatomie et localisation ANATOMIE DU RECTUM Schéma tube digestif et rectum (de face) Schéma du rectum (de profil) chez l homme Côlon et rectum (gros intestin) Avant Uretère Arrière Vessie Rectum Estomac Prostate Urète Intestin grêle Schéma du rectum (de profil) chez la femme Avant Arrière Côlon droit Côlon gauche Utérus Rectum Vessie Rectum Vagin Anus

5 Anatomie et localisation 3 LE RECTUM C est la dernière partie du gros intestin (côlon) qui fait suite à l œsophage, l estomac et l intestin grêle. Le rectum mesure environ 15 cm de long et est prolongé par l anus. Il se situe au niveau du petit bassin, en avant du sacrum et en arrière du pubis. Alors que c est l estomac qui effectue en partie la digestion des aliments, le côlon a pour rôle de concentrer les selles par réabsorption d eau et de sel et de transporter les aliments digérés vers l anus. La progression des aliments se fait grâce aux contractions du côlon. Le rectum a aussi le rôle d un réservoir. Au niveau de l anus, formé d un sphincter (muscle qui maintient l anus fermé), les aliments digérés sont évacués à l extérieur grâce au relâchement du sphincter, d une contraction du côlon ainsi que du rectum. LES CANCERS 4INFORMATIONS GÉNÉRALES Le corps est fait de différents types de cellules. Normalement, les cellules grandissent, se divisent et produisent autant de cellules que le corps a besoin pour bien fonctionner. Parfois, ce processus s enraye, le nombre de cellules de l organe n est plus contrôlé par l organisme. C est cette masse de cellules qui forme une tumeur. Les tumeurs peuvent être bénignes ou malignes. Les tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses, ce sont des cellules normales qui se développent sans contrôle. Les tumeurs malignes sont cancéreuses et contiennent des cellules anormales qui évoluent de façon incontrôlée. Ces cellules cancéreuses peuvent passer dans le sang, dans le système lymphatique. Une fois dans le sang, ces cellules peuvent aller coloniser d autres organes dans lesquels elles vont former de nouvelles tumeurs (des métastases). La radiothérapie des cancers du rectum

6 4 Anatomie et localisation DIAGNOSTIC LES CANCERS SITUES AU NIVEAU DU RECTUM Les cancers du colon et du rectum représentent environ nouveaux cas par an en France. Les risques de cancer du rectum sont plus importants à partir de cinquante ans et, majoritairement, après soixante-quinze ans. Certains polypes coliques ou rectaux sont à surveiller ainsi que certaines maladies inflammatoires intestinales pouvant favoriser la survenue d un cancer. 4LES SYMPTÔMES : Il n y en a pas toujours mais s ils existent, ils peuvent être variés. A l inverse, ils sont parfois présents sans qu il y ait de cancer. Vous pouvez avoir des changements récents au niveau du transit intestinal, une alternance de diarrhées et de constipation, des douleurs au niveau du ventre ou du bas ventre, du sang (plus ou moins rouge) dans les selles. Certaines personnes se plaignent parfois d amaigrissement important plus ou moins accompagné de fatigue. 4ETABLISSEMENT DU DIAGNOSTIC : Le médecin traitant peut d abord demander un examen de dépistage appelé test hémoccult. C est une analyse des selles qui permet de savoir s il y a du sang dans les selles. Il peut réaliser un toucher rectal (c est à dire introduire son doigt dans le rectum pour l examiner par le toucher). S il le juge nécessaire, il vous conseillera de rencontrer un spécialiste : le gastro-entérologue. Celui-ci, après un examen précis, pourra réaliser une recto-coloscopie ou endoscopie colorectale. Il s agit d un examen long, inconfortable qui permet de visualiser l intérieur du rectum et du colon à l aide d une caméra microscopique afin de faire des prélèvements et de les analyser. Cet examen nécessite le plus souvent de rencontrer un anesthésiste car une anesthésie locale ou générale est souvent pratiquée (afin de rendre cet examen indolore). Seule une biopsie permet de confirmer ou non la présence d un cancer.

7 Anatomie et localisation 5 Le spécialiste peut aussi réaliser ou faire réaliser une échographie endo-rectale (qui ne nécessite aucune anesthésie) afin de mieux visualiser la paroi du rectum ainsi que les aires ganglionnaires. Il s agit d un examen plus désagréable que douloureux qui consiste à introduire une petite sonde dans l anus pour visualiser la paroi du rectum. Vessie Avant L IRM peut aussi être réalisée pour permettre une visualisation de la tumeur et de son extension ou non en profondeur. L échographie du bas ventre et du ventre (abdomino-pelvienne) sont parfois demandées en complément, avec une radiographie des poumons, et/ou un scanner du ventre et des poumons, permettant ainsi de compléter le diagnostic, de rechercher des métastases et de délimiter la zone à traiter. Il existe différents stades de développement des cancers du rectum. Il peut s agir d un carcinome in situ c est-à-dire qu il est localisé au niveau de la muqueuse du rectum sans envahissement. A ce stade, il ne donne pas de symptômes et est découvert lors d une rectoscopie faite pour une autre raison. Dans d autres cas, le cancer est plus avancé, il peut même avoir dépassé les limites du rectum et envahir les organes voisins : sacrum, prostate, utérus ou vagin et les ganglions. Si la maladie est plus évoluée, elle peut se développer au niveau du foie, des poumons, des os, sous forme de métastases. La radiothérapie des cancers du rectum Rectum Appareil Anus d échographie Arrière

8 6 Anatomie et localisation LEXIQUE Rectoscopie : tube rigide que l on introduit dans le rectum pour voir la tumeur et faire des prélèvements. Coloscopie (ou endoscopie) : elle est réalisée par un gastro-entérologue. Il s agit d un tube souple muni d une caméra que l on introduit au niveau de l anus et qui explore l intérieur du colon et du rectum. Cet examen est souvent réalisé sous anesthésie locale ou générale. Biopsie : prélèvement d un fragment de rectum pour analyse sous le microscope. Echographie : technique indolore d examen (sorte de radiographie par ultrasons) de différents organes. L échographie endo-rectale : c est un examen qui consiste à introduire dans le rectum une petite sonde qui émet des ultrasons afin d obtenir des informations très précises sur la pénétration de la tumeur dans la paroi du rectum ainsi que la présence ou non de ganglions cancéreux. Scanner : sorte de radiographie détaillée (on peut injecter un produit dans les veines qui permet d observer un organe en détail). I R M ( I m a g e r i e p a r R é s o n a n c e Magnétique) : c est comme un scanner qui n utilise pas les rayons X et permet une vision détaillée des organes.

9 Les traitements des cancers du rectum 7 Il est difficile de présenter des généralités sur les traitements car ils sont spécifiques à chaque maladie cancéreuse mais aussi dépendent de la localisation, du stade de développement de la maladie, de l état général de la personne concernée ainsi que de son âge. Il est donc conseillé de ne pas comparer son propre traitement à celui d une autre personne car il existe forcément des éléments incomparables. 4LE TRAITEMENT DU CANCER DU RECTUM PAR LA CHIRURGIE : Il va dépendre de plusieurs facteurs : l endroit où se trouve la tumeur dans le rectum, le stade de la maladie, l état général tout en tenant compte de votre âge. Cependant la chirurgie est le principal traitement de ce type de cancer. Il est d ailleurs souvent associé à la radiothérapie, avec ou sans chimiothérapie. Le choix de l intervention dépend de la localisation exacte de la tumeur et de la distance entre la partie basse de celle-ci et l anus. Le chirurgien peut enlever une partie ou la totalité du rectum, là où se situe la tumeur tout en vous permettant de garder votre transit habituel (anastomose) avec évacuation des selles par l anus. Il est possible qu une colostomie, appelée aussi anus artificiel, (poche au niveau du ventre afin d évacuer les selles) soit effectuée de façon transitoire. Il est important de bien discuter avec le chirurgien de l opération et de prévoir de rencontrer une stomathérapeute (c est une infirmière spécialisée dans ce domaine) en cas de colostomie avant l opération et ensuite, pour un apprentissage et un suivi du bon fonctionnement de la poche. 4LE TRAITEMENT DU CANCER DU RECTUM PAR RADIOTHÉRAPIE : La radiothérapie des cancers du rectum Dans certains cas, l amputation du rectum va nécessiter une colostomie définitive (anus artificiel que l on garde toute sa vie). Ce type d opération peut engendrer chez l homme des troubles de l érection passagers ou définitifs. C est un traitement localisé c est-à-dire qu il traite uniquement la région du corps concernée. La radiothérapie est souvent associée à la chirurgie.

10 8 Les traitements des cancers du rectum On utilise les photons X qui traversent le corps humain afin de déposer leur énergie en profondeur, directement au niveau de la tumeur. Le traitement débute par une simulation ou un scanner qui permettent de délimiter la zone à traiter. Cette zone est dessinée sur la peau à l aide d un produit (fuschine). Il est important de prévoir que ce produit (souvent rose) peut tâcher les vêtements. Après installation sous l appareil de traitement, des points de tatouage seront effectués à la place des traces ou bien le patient conservera les traces de fuschine pour toute la durée du traitement. Les séances se déroulent de façon quotidienne en une à six semaines environ, selon le protocole thérapeutique. Vous êtes installé(e) sur la table de traitement, le plus souvent à plat ventre et restez seul(e) durant la séance qui dure entre quatre et quinze minutes selon les cas. Afin de protéger au mieux les organes voisins, les rayons sont délivrés par différents endroits (par-dessus, par-dessous et même par les côtés) pour se croiser et donc se concentrer sur la zone à traiter. L équipe reste en contact visuel et auditif permanent avec vous (caméras et micros). Les rayons sont invisibles et non douloureux. La radiothérapie est effectuée le plus souvent avant la chirurgie afin de stériliser la tumeur ou d en réduire la taille et de faciliter ainsi la chirurgie. Dans d autres cas, la radiothérapie intervient après la chirurgie afin de réduire le risque de récidive. La radiothérapie peut être le seul traitement avant ou après la chirurgie mais peut aussi se faire en même temps que la chimiothérapie. Dans certains cas, la radiothérapie peut être faite sans chirurgie par exemple lorsque la tumeur est localement évoluée et rend la chirurgie incomplète ou pour des personnes dont l état général ne permet pas d envisager une intervention chirurgicale.

11 Les traitements des cancers du rectum 9 4LE TRAITEMENT DU CANCER PAR LA CHIMIOTHÉRAPIE : Il est, le plus souvent, effectué en même temps que la radiothérapie, avant la chirurgie, ou parfois seul (en cas de métastases). La chimiothérapie agit sur tout l organisme. Son but est de détruire les cellules cancéreuses qu elle rencontre, dans les organes où elles se trouvent. Elle ne détruit pas les cellules normales mais peut les endommager provisoirement (notamment les globules rouges, globules blancs et plaquettes qui constituent le sang). Il existe de très nombreux produits (sous forme de perfusion veineuse et, de plus en plus, de comprimés), le cancérologue choisira celui ou ceux qui sont le(s) plus adapté(s) à votre cas. De nombreuses chimiothérapies ne provoquent plus de chute des cheveux (alopécie). La perte de cheveux, si elle advient, est temporaire, la repousse se fait dans les mois qui suivent la fin du traitement. La radiothérapie des cancers du rectum

12 10 Les effets secondaires pendant les traitements Les effets secondaires sont prévisibles mais ne surviennent pas obligatoirement car chaque cas est unique et chaque personne réagit différemment. Votre situation et votre vécu du traitement seront forcément différents d une autre personne. Cependant, certains effets secondaires sont assez courants et surveillés par l oncologue radiothérapeute qui vous conseillera les médicaments les mieux adaptés à vos besoins. L équipe médicale est là pour répondre à vos questions, pour vous écouter et trouver une solution aux problèmes rencontrés pendant le traitement. Il existe des traitements que l oncologue radiothérapeute peut vous proposer afin de faire face à ces effets secondaires. EN COURS DE RADIOTHÉRAPIE : La fatigue : L accumulation de fatigue n est pas signe d une aggravation de la maladie, elle n est pas non plus toujours présente. Elle est souvent due à la répétition quotidienne du traitement et aux déplacements pour venir dans le service plus qu au traitement luimême. C est aussi parfois un contrecoup de la maladie elle-même, de l opération préalable ou des chimiothérapies. Irritation ou inflammation du rectum : après quelques séances, une certaine gêne au niveau de l anus et du rectum peut être ressentie. Elle provoque parfois des douleurs, des crampes, des brûlures et le besoin d aller souvent à la selle sans y parvenir (plusieurs fois par jour). L anus peut être irrité, douloureux, avec une sensation qui est proche de celle ressentie lors d hémorroïdes. A la place des selles, il est possible d évacuer uniquement des glaires et/ ou du sang. Inflammation de la vessie : La vessie, proche de la zone irradiée, peut s irriter sous forme d envies subites d uriner ou de sensations de brûlures en urinant. Diarrhées : elles sont possibles et nécessitent un traitement rapide à demander à votre médecin. Les saignements : ils peuvent intervenir au niveau de l anus, en fin de traitement, mais sont rares. La peau : Au niveau du bas-ventre et aux endroits par où passent les rayons, la peau peut devenir rouge (érythème) au bout de trois ou quatre semaines de traitement, comme après un coup de soleil. Parfois la peau est sèche et peut, rarement, desquamer (comme quand on pèle après un coup de soleil). Il est important de noter que la peau retrouve sa couleur d origine au bout de deux à quatre mois après la fin du traitement. Nausées : Il peut y avoir quelques nausées mais c est assez rare. Les troubles de l érection : l association des traitements peut provoquer des difficultés d érection ou une impuissance passagère. N hésitez pas à en discuter avec votre médecin.

13 Les effets secondaires pendant les traitements 11 EN COURS DE CHIMIOTHÉRAPIE : Les effets secondaires vont dépendre des choix des médicaments et des doses qui sont nécessaires pour traiter la tumeur. Néanmoins, il est important de savoir que les nausées d après chimiothérapie sont de mieux en mieux contrôlées. En revanche, la fatigue est souvent ressentie. L association de la radiothérapie et de la chimiothérapie peut accroître les effets secondaires tels que la fatigue, les nausées, l irritation du rectum. Certains médicaments administrés par voie intraveineuse sont sensibles à la lumière et peuvent provoquer des réactions lors d expositions prolongées au soleil. Il faudra alors éviter le soleil si vous prenez un de ces médicaments. Sècheresse de la peau : la peau peut subir un certain desséchement et craindre l exposition au soleil. Les ongles peuvent se fragiliser : devenir cassants ou mous. Certaines chimiothérapies peuvent provoquer : Le syndrome mains-pieds : la peau peut peler sur les mains ou/et les pieds, une inflammation peut être ressentie. Certaines fois c est douloureux, parfois non. Ces symptômes disparaissent dans le temps. La radiothérapie des cancers du rectum

14 12 Les conseils pratiques pendant les traitements Selon le vécu du traitement et le niveau de fatigue, il est essentiel d être à l écoute des besoins de son corps. Outre les effets secondaires tels que la fatigue et les nausées, l inflammation de la vessie, du rectum, les diarrhées sont à surveiller. Pendant les traitements, vous pouvez avoir envie de continuer à travailler comme certains patients (le plus souvent partiellement), ou bien de prendre le temps de vous reposer, comme un bon nombre d autres patients. Il n y a pas de règle générale établie, il n y a pas d obligation, pas d interdit. EN COURS DE RADIOTHÉRAPIE : En cas de fatigue : Les siestes en après-midi et le besoin de se coucher tôt le soir sont courants. Se faire aider : faire appel à la famille, des amis, une aide ménagère pour : les soins aux enfants, le ménage, le linge, les courses, les repas, les démarches administratives (en parler avec une assistante sociale). Eviter les transports inutiles et chercher toujours la position la plus confortable pour se reposer. Eviter frottements et irritations : vêtements amples, souples, matières douces à la peau (coton, soie). Eviter les produits irritants : se laver à l eau tiède, éviter les savons et préférer les pains dermatologiques (en préservant les traces nécessaires au bon déroulement de votre traitement surtout si ce sont des marques au feutre et non des points de tatouage qui ont été réalisés). Sécher la peau sans frotter, en la tamponnant sur la zone traitée. Eviter tout produit alcoolisé sur la peau au niveau de la zone traitée. Hydrater la peau avec une crème nourrissante (selon les conseils de votre médecin) en évitant de la mettre juste avant une séance d irradiation. En cas de diarrhées ou de constipation : en parler de suite à l oncologue radiothérapeute pour trouver le traitement le mieux adapté. Ponctuellement, opter pour des garnitures afin de préserver sa vie sociale. En cas de douleurs anales ou rectales : en parler à l oncologue radiothérapeute afin d obtenir un traitement rapide. Les saignements peuvent être atténués par une alimentation qui évite les selles trop dures. En parler à l oncologue radiothérapeute. Il est recommandé de manger du son (pains spéciaux, céréales au petit déjeuner etc..).

15 Les conseils pratiques pendant les traitements 13 Adapter son alimentation en fonction des effets secondaires. Il est aussi possible de rencontrer une nutritionniste afin de modifier un peu le contenu des repas. Concernant la vie de couple et plus particulièrement la sexualité : La maladie (tout comme la fatigue) favorise le non-désir. Il n est pas rare que la libido (le désir sexuel) soit diminué ou même absent pendant la durée des traitements. Si cela perdure, il est bien d en parler avec le médecin. La radiothérapie en elle-même ne pose aucun problème pour avoir des rapports sexuels si vous avez conservé le désir et, pour les hommes, la capacité d avoir des érections. Il n y a aucun effet du traitement sur le partenaire, aucun risque pour les proches, aucune contamination possible de la maladie ou du traitement. Pour les femmes en cours de traitement, il est en revanche formellement déconseillé d avoir une grossesse pendant le traitement mais cela peut être envisagé plus tard. Durant le traitement, vous pouvez vous sentir déprimé(e) et devrez prendre le temps qui vous est nécessaire pour accepter la maladie et les traitements. Il y a parfois des vécus de repli sur soi, de dépression, de tristesse, de révolte, d agressivité passagère, d anxiété ce qui est tout à fait normal et doit être entendu par les proches et par l équipe soignante. Il est souhaitable de pouvoir exprimer en couple ses doutes, ses craintes, ses ressentis par rapport à la maladie et aux traitements. Il est aussi possible de rencontrer un(e) psychologue pour en discuter. L important est d apprendre à adapter les activités quotidiennes aux capacités du moment sans se forcer à être trop actif. La radiothérapie des cancers du rectum

16 14 Les effets secondaires d après traitement Il est important de noter que les rayons continuent d agir sur le corps pendant deux à trois semaines après la fin du traitement. Il est donc parfois constaté que la fatigue ainsi que certains effets secondaires continuent aussi quelques temps. C est normal mais il est nécessaire d en discuter avec votre médecin pour les traiter. Les diarrhées : elles s estompent normalement dès la fin du traitement mais peuvent nécessiter le port de garnitures pendant quelques temps. Les inflammations disparaissent en quelques semaines voire quelques mois Les douleurs au moment de l évacuation des selles peuvent durer quelques semaines et nécessiter une dilatation ou un traitement adapté. Les pertes au niveau de l anus (sorte de glaires) : si elles sont trop gênantes, il est possible de porter provisoirement des garnitures ou d envisager une rééducation. Elles s estompent et disparaissent le plus souvent. La peau demeure rouge (érythème): La peau peut rester ainsi plus brune ou plus rouge que le reste de votre corps et ce, pendant quelques mois. Mais ensuite, la peau retrouve sa couleur d origine. La peau peut peler (desquamer) : cela est dû au dessèchement durant le traitement. La sexualité : Le manque de désir sexuel, le manque de confiance en soi, en son corps, peuvent aussi persister longtemps avant de retrouver un certain équilibre. Si certains signes sont gênants et perdurent au-delà d un ou deux mois, il est important de contacter alors l oncologue radiothérapeute ou le médecin généraliste. Une consultation avec des médecins spécialistes de lutte contre la douleur peut vous être proposée à tout moment.

17 Conseils pratiques d après traitement 15 Il est avant tout recommandé de contacter l oncologue radiothérapeute ou le médecin généraliste en cas de symptôme persistant et/ou qui inquiète. Certains troubles digestifs peuvent perdurer, évoluer petit à petit pour disparaître finalement. En cas de colostomie (anus artificiel), une infirmière spécialisée peut vous accompagner durant quelques semaines après les traitements afin de vous aider à surmonter et à vivre au mieux votre handicap. Il faut du temps pour s habituer psychiquement mais aussi concrètement pour parvenir à faire soi-même les soins nécessaires et quotidiens. Au niveau du vécu d après traitement : La période d après traitement n est pas toujours simple à affronter. Au-delà de la satisfaction d en avoir terminé avec la radiothérapie, il va falloir apprendre à vivre l après maladie, sans l organisation quotidienne qu imposait le traitement, sans l équipe soignante dont la proximité était rassurante, intégrer, parfois difficilement, la mutilation corporelle. L entourage reprend ses habitudes d avant la maladie et vous aurez besoin de plus de temps pour trouver de nouveaux repères et vous adapter à l après traitement. Il peut persister des doutes, des angoisses. Quand à la vie familiale, sociale, professionnelle, il faut retrouver sa place, parfois différente de celle d avant. Cela est parfois rapide mais cela peut aussi prendre du temps. En cas de difficulté, en parler avec son médecin, rencontrer un(e) psychologue, un psychiatre ou un psychanalyste selon les besoins peut permettre de mettre des mots sur certains vécus traumatiques dus au cancer. Il est nécessaire, de façon générale, de pouvoir parler simplement mais sans gêne de sa maladie, de ses traitements et des angoisses d après traitement avec ses proches afin que chacun puisse s adapter à cette période particulière. Les associations de patients peuvent également être très utiles et vous fourniront de nombreuses informations pratiques. La radiothérapie des cancers du rectum

18 16 Suivi d après traitement Un suivi régulier va être mis en place, il est nécessaire et se fera tous les quatre à six mois, avec un examen clinique et parfois des examens complémentaires si besoin. La rectoscopie est parfois utilisée aussi comme examen de surveillance, cela dépend des cas. Même s il n existe plus de cellule cancéreuse décelable, il n est pas possible de vous garantir que vous n aurez jamais de récidive ou d autre cancer, personne ne peut le prédire. Ces visites de bilan deviendront annuelles, après quelques années. Il est important de savoir que l équipe soignante reste à votre disposition, même après le traitement, et qu il vaut mieux venir voir son médecin que de s inquiéter ou de s angoisser sur des questions auxquelles l équipe peut répondre.

19 La radiothérapie des cancers du rectum

20 Document réalisé avec le soutien de 1000???? - 07/2010 Merck Serono est une division de Merck

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie INFORMATION & PRÉVENTION Le cancer de la vessie G R A N D P U B L I C Ce à quoi sert la vessie La vessie est une poche qui reçoit l urine produite par les reins, via les uretères*. Elle est constituée

Plus en détail

Informations sur le cancer de l intestin

Informations sur le cancer de l intestin Informations sur le cancer de l intestin Le cancer de l intestin fait partie des affections malignes les plus fréquentes et représente la deuxième cause de mortalité par cancer en Suisse. Cette maladie

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge du cancer du rein Novembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le cancer du rein, son

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Chez l'adulte moyen, il fait 25 cm à 30 cm (10 po à 14 po) de long et environ 2 cm (moins d'un pouce) de large. L'œsophage est constitué

Plus en détail

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? Vous allez être opéré(e) à la clinique Saint-pierre d une fistule anale par l équipe chirurgicale des docteurs Bardou, Ben brahem

Plus en détail

INFORMATIONS AU PATIENT SUR LA COLOSCOPIE

INFORMATIONS AU PATIENT SUR LA COLOSCOPIE INFORMATIONS AU PATIENT SUR LA COLOSCOPIE Votre médecin vous a prescrit une coloscopie. Afin que vous soyez parfaitement informé(e) sur l examen, ses indications, sa préparation indispensable, etc., nous

Plus en détail

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge du cancer du foie Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

Les tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses. Elles ne se propagent pas à d autres parties du corps.

Les tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses. Elles ne se propagent pas à d autres parties du corps. Vivre avec le cancer Renseignements généraux à propos du cancer Le cancer apparaît lorsque des cellules deviennent anormales et prolifèrent de manière incontrôlée. Ces cellules empêchent les cellules saines

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Traitement chirurgical du reflux gastro-œsophagien et de la hernie hiatale

Traitement chirurgical du reflux gastro-œsophagien et de la hernie hiatale Relecture scientifique Société française Relecture juridique Médecins experts Relecture déontologique Médecins Conseil national de l ordre des médecins (CNOM) Relecture des patients Confédération interassociative

Plus en détail

Cancer de l'œsophage. Comprendre le diagnostic. Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca

Cancer de l'œsophage. Comprendre le diagnostic. Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca Cancer de l'œsophage Comprendre le diagnostic Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca Cancer de l'œsophage Comprendre le diagnostic Vous venez d apprendre que vous avez un cancer Une

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

À PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient

À PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient À PROPOS DU cancer colorectal Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient Table des matières Qu est-ce que le cancer colorectal?... 1 Les stades du cancer colorectal... 2 Quels sont

Plus en détail

Le dépistage des cancers

Le dépistage des cancers Le dépistage des cancers G R A N D P U B L I C Octobre 2009 Le dépistage des cancers Détecter tôt certains cancers permet de les traiter mieux, c'est-à-dire de proposer des traitements moins lourds, et

Plus en détail

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus JUIN 2011 Les traitements du cancer invasif du col de l utérus Nom du chapitre COLLECTION GUIDES PATIENTS LE COL DE L UTÉRUS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LA RADIOTHÉRAPIE LA CHIMIOTHÉRAPIE LES

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

Cancer de l œsophage. Comprendre le diagnostic

Cancer de l œsophage. Comprendre le diagnostic Cancer de l œsophage Comprendre le diagnostic Cancer de l œsophage Comprendre le diagnostic Lorsqu on lui annonce qu elle a un cancer, une personne peut se sentir seule, avoir peur et être dépassée par

Plus en détail

BIOPSIE PAR ASPIRATION Sous stéréotaxie

BIOPSIE PAR ASPIRATION Sous stéréotaxie Vous avez appris qu une anomalie a été détectée lors de votre mammographie. Afin d investiguer cette anomalie, le radiologue a pris la décision d effectuer une biopsie par aspiration sous stéréotaxie.

Plus en détail

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein? Qu est-ce que le cancer du rein? L adénocarcinome rénal est le type le plus fréquent de cancer du rein 1. Le rôle des reins consiste à filtrer le sang et à évacuer les déchets de l organisme dans l urine.

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Infections urinaires chez l enfant

Infections urinaires chez l enfant Infections urinaires chez l enfant Questions et réponses pour diminuer vos inquiétudes Chers parents, Cette brochure a pour but de faciliter votre compréhension et de diminuer vos inquiétudes en vous

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

Traitements topiques. Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames. Soulagent les démangeaisons.

Traitements topiques. Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames. Soulagent les démangeaisons. SANS ORDONNANCE Solutions pour le bain et la douche : Huiles Farine d avoine Sels d Epsom Sels de al Mer Morte Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames.

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

L opéré de PROSTATECTOMIE RADICALE TOTALE

L opéré de PROSTATECTOMIE RADICALE TOTALE 1 L opéré de PROSTATECTOMIE RADICALE TOTALE Informations concernant la chirurgie et la rééducation fonctionnelle destinées aux patients Yves CASTILLE Docteur en Réadaptation et Kinésithérapie Service de

Plus en détail

HEL-01298-de-0513-0001-21494. Des maladies dépistées grâce aux examens préventifs

HEL-01298-de-0513-0001-21494. Des maladies dépistées grâce aux examens préventifs HEL-01298-de-0513-0001-21494 Des maladies dépistées grâce aux examens préventifs Sommaire 1. Pourquoi des examens préventifs? 3 2. Examens préventifs pour le dépistage des facteurs de risque/maladies du

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés. Bisacodyl

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés. Bisacodyl NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

L ABC POUR SE PRÉPARER À UNE COLOSCOPIE

L ABC POUR SE PRÉPARER À UNE COLOSCOPIE L ABC POUR SE PRÉPARER À UNE COLOSCOPIE SOMMAIRE 1 La coloscopie, c est quoi?.......................... 4 2 Les objectifs de l examen........................... 5 3 Se préparer à l examen en toute securité...............

Plus en détail

Il importe de noter que ce guide émet des recommandations conformes aux informations scientifiques disponibles au moment de sa publication, soit au

Il importe de noter que ce guide émet des recommandations conformes aux informations scientifiques disponibles au moment de sa publication, soit au Il importe de noter que ce guide émet des recommandations conformes aux informations scientifiques disponibles au moment de sa publication, soit au 15 août 2011. Toutefois, ces recommandations n ont aucunement

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE VOTRE TRAITEMENT. LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Voies Aéro-Digestives Supérieures

MIEUX COMPRENDRE VOTRE TRAITEMENT. LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Voies Aéro-Digestives Supérieures FICHES INFO THERAPIE MIEUX COMPRENDRE VOTRE TRAITEMENT LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Voies Aéro-Digestives Supérieures Ce document a été élaboré par les membres du bureau de la SFjRO avec l'aide de

Plus en détail

Les cancers de la prostate

Les cancers de la prostate Vous cherchez de l aide ou d autres informations? Vous avez besoin de parler? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement? Vous voulez savoir comment faire appel

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament. Elle contient des informations importante s pour

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN Informations générales Pour vous, pour la vie Cette brochure vise à vous fournir des informations générales concernant l intervention chirurgicale que vous

Plus en détail

Incontinence anale du post-partum

Incontinence anale du post-partum Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop

Plus en détail

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles sommaire Qu est-ce qu une IST? p. 5 La blennorragie gonococcique p. 7 La chlamydiose p. 8 L hépatite B p. 9 L herpès génital p. 10 Les mycoplasmes et

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE Vincent de PARADES PARIS INTRODUCTION L incontinence anale du post-partum partum relève de deux mécanismes : la déchirure de l

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? Information pour les patients TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 LA TUBERCULOSE GÉNÉRALITÉS 1.1 Qu est-ce que la tuberculose? 1.2 La tuberculose est-elle toujours contagieuse?

Plus en détail

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Séquence maladie: insuffisance cardiaque Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Janvier 2012 Finalité de l atelier: Présentation de la séance Cette séance a pour buts de vous permettre

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

La prise en charge de votre épilepsie

La prise en charge de votre épilepsie G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre épilepsie Vivre avec une épilepsie sévère Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide

Plus en détail

INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE

INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE Informations générales pour la convalescence Pour vous, pour la vie Ce feuillet est destiné à mieux vous renseigner sur les points à observer après une opération

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Prostate Une petite glande de grande importance

Prostate Une petite glande de grande importance Prostate Une petite glande de grande importance Informations sur les maladies les plus fréquentes, à l intention des patients et des personnes intéressées Société Suisse d Urologie (SSU) Votre partenaire

Plus en détail

Brochure Patients. Les implants dentaires : Une solution naturelle et élégante pour retrouver confiance en soi.

Brochure Patients. Les implants dentaires : Une solution naturelle et élégante pour retrouver confiance en soi. Brochure Patients Les implants dentaires : Une solution naturelle et élégante pour retrouver confiance en soi. Les implants dentaires : la meilleure option de traitement. Qu est-ce qu un implant dentaire?

Plus en détail

Exercices pour renforcer les muscles abdominaux après l accouchement

Exercices pour renforcer les muscles abdominaux après l accouchement Exercices pour renforcer les muscles abdominaux après l accouchement Pendant la grossesse, les muscles du ventre, appelés abdominaux, s étirent beaucoup et perdent souvent de la force. Il est important

Plus en détail

LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport

LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport LES FEMMES ET LE SPORT LES FEMMES ONT LE CŒUR MOINS SENSIBLE Moins de maladie cardiovasculaire protection hormonale sauf tabac + pilule LES

Plus en détail

Le mélanome. Ce que vous devez savoir

Le mélanome. Ce que vous devez savoir Le mélanome Ce que vous devez savoir Table des matières À propos de ce livret... 2 La peau... 3 Importance de la peau...3 Couches de la peau...3 La croissance des cellules : les cellules normales et les

Plus en détail

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions L opération de la cataracte Des réponses à vos questions Qu est-ce que la cataracte? Quel objectif? Cette brochure vous donne toutes les informations utiles concernant l opération de la cataracte. Définition

Plus en détail

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013?

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Anti-agrégants, anticoagulants et Endoscopie digestive Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Christian Boustière, Marseille ANGIOPAS Essai de phase II randomisé multicentrique évaluant l efficacité

Plus en détail

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement.

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble

Plus en détail

La prise en charge de votre maladie de Parkinson

La prise en charge de votre maladie de Parkinson G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre maladie de Parkinson Vivre avec une maladie de Parkinson Octobre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous

Plus en détail

La recto-colite hémorragique

La recto-colite hémorragique La recto-colite hémorragique La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

La hernie discale Votre dos au jour le jour...

La hernie discale Votre dos au jour le jour... La hernie discale Votre dos au jour le jour... Votre dos est fragile. Ce document va vous aider à le préserver au jour le jour. Si vous venez de vous faire opérer, certaines activités vous sont déconseillées

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte Mars 2012 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour faciliter la discussion sur

Plus en détail

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Grandes lignes Pourquoi les soins en cancérologie sont-ils un enjeu de santé important? Les

Plus en détail

Les traitements du cancer du rein

Les traitements du cancer du rein MARS 2013 Les traitements du cancer du rein COLLECTION GUIDES PATIENTS LES REINS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LES MÉDICAMENTS ANTICANCÉREUX LES PROFESSIONNELS LA VIE QUOTIDIENNE www.e-cancer.fr

Plus en détail

Guide à l intention des patients et des familles. Le don d un rein. www.nshealth.ca

Guide à l intention des patients et des familles. Le don d un rein. www.nshealth.ca Guide à l intention des patients et des familles 2015 Le don d un rein www.nshealth.ca Le don d un rein Programme de transplantation rénale avec donneur vivant Il n y a jamais assez de dons de reins pour

Plus en détail

Les fistules obstétricales sont des communications anormales entre les voies urinaires ou digestives et l'appareil génital. ou d une manœuvre abortive

Les fistules obstétricales sont des communications anormales entre les voies urinaires ou digestives et l'appareil génital. ou d une manœuvre abortive ROLE DE LA SAGE FEMME DANS LA PREVENTION, LE DIAGNOSTIC ET ORIENTATION DES FISTULES Présenté par Mme Atchoumi Annie Hortense Sage-femme DU épidémiologie-bordeaux CHU de Yaoundé Introduction Définition

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

L anémie hémolytique auto-immune

L anémie hémolytique auto-immune L anémie hémolytique auto-immune La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à

Plus en détail

Bulletin n 10 2014. Cher adhérent, cher donateur,

Bulletin n 10 2014. Cher adhérent, cher donateur, Bulletin n 10 2014 Cher adhérent, cher donateur, La maladie crée souvent une situation de stress aussi il nous a semblé nécessaire de préciser les différentes étapes du parcours de soins afin de faciliter

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes Mais, que dois-je savoir? Pour rattraper un cours manquant, retrouve-le sur le site du collège dans la rubrique «enseignements» : http://colleges.acrouen.fr/courbet/spipuser/

Plus en détail

Le taux de cellules CD4, la charge virale et autres tests

Le taux de cellules CD4, la charge virale et autres tests www.aidsmap.com Le taux de cellules CD4, la charge virale et autres tests Français Première édition 2009 Remerciements Ecrit par Michael Carter Première édition française 2009 Adaptée de la première édition

Plus en détail

medical vision group

medical vision group medical vision group «Nos clients et partenaires sont pour nous des êtres humains, avec leurs attentes, concrètes et professionnelles, et leurs sentiments. Aller à leur rencontre est notre force.» medicalvision

Plus en détail

N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20

N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20 RÉVISION DE SURPRIME Nom : Prénom : Date de naissance : - - Année Mois Jour N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à

Plus en détail

Leucémie Lymphoïde Chronique

Leucémie Lymphoïde Chronique Sur la Leucémie Lymphoïde Chronique Coordination : Pierre Feugier, Nancy Avec le soutien de Sur la Leucémie Lymphoïde Chronique Sommaire Qu est-ce que la leucémie lymphoïde chronique?..........................

Plus en détail

Le cancer de l utérus

Le cancer de l utérus Le cancer de l utérus Carcinome de l endomètre, sarcome de l utérus Une information de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches Impressum _Editrice Ligue suisse contre le

Plus en détail

Comprendre la radiothérapie

Comprendre la radiothérapie OCTOBRE 2009 Comprendre la radiothérapie collection guides de référence La radiothérapie externe La curiethérapie les effets secondaires La surveillance Mieux vivre la radiothérapie La sécurité et la qualité

Plus en détail

LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE

LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE Une technique chirurgicale Pour vous, pour la vie Qu est-ce que la cholécystectomie? C est l intervention chirurgicale pratiquée pour enlever la vésicule biliaire.

Plus en détail

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Août 2014 l enfance aux enfants Organisation mondiale de la Santé 2014 Tous droits réservés. Les appellations employées dans la présente

Plus en détail

Comprendre la chimiothérapie

Comprendre la chimiothérapie Comprendre la chimiothérapie Réédition actualisée 2008 c o l l e c t i o n Guides d information Le déroulement d une chimiothérapie Son action Ses aspects pratiques Ses effets secondaires La surveillance

Plus en détail

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien : Module digestif Pathologie œsophagique I. Rappel anatomique : Etendu de 15 à 40 cm des arcades dentaires. D environ 25 cm de long. Constitué de 2 types de muscles. Recouvert par une muqueuse malpighienne

Plus en détail

Attention vague. de très grand froid

Attention vague. de très grand froid Attention vague VAGUE DE TRÈS GRAND FROID COMPRENDRE & AGIR de très grand froid Les conseils du Ministère de la Santé et de l Inpes Comprendre ce qui se passe dans mon corps en cas de vague de très grand

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer de l œsophage?

Qu est-ce que le cancer de l œsophage? Cancer de l œsophage Qu est-ce que le cancer de l œsophage? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

Maurene McQuestion, IA, BScN, MSc, CON(C) John Waldron, MD, FRCPC

Maurene McQuestion, IA, BScN, MSc, CON(C) John Waldron, MD, FRCPC Séance plénière 2 : La collaboration interprofessionnelle entre médecins et infirmières Nous examinerons durant cette séance les questions clés liées à la collaboration interprofessionnelle entre médecins

Plus en détail

Avecvous. Au 1er avril : vos remboursements en un clic. Décomptes santé par Internet. Quels sont les avantages de ce service?

Avecvous. Au 1er avril : vos remboursements en un clic. Décomptes santé par Internet. Quels sont les avantages de ce service? SALARIES Avecvous Toute l actualité Salariés de la MSA Beauce Coeur de Loire Mars/Avril 2012 Décomptes santé par Internet SOMMAIRE Au 1er avril : vos remboursements en un clic Quels sont les avantages

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

LE TRAVAIL SUR ÉCRAN DANS LA BRANCHE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS

LE TRAVAIL SUR ÉCRAN DANS LA BRANCHE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS LE TRAVAIL SUR ÉCRAN DANS LA BRANCHE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS DOCUMENT ÉTABLI PAR LA COMMISSION PARITAIRE SANTÉ ET PRÉVENTION DES RISQUES DES TÉLÉCOMMUNICATIONS LE CONTEXTE Quel que soit le secteur d activité,

Plus en détail

Apport de l IRM dans la

Apport de l IRM dans la Apport de l IRM dans la caractérisation tissulaire préopératoire des tumeurs rectales Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail