La création d un environnement propice aux organisations de la société civile au Canada

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La création d un environnement propice aux organisations de la société civile au Canada"

Transcription

1 La création d un environnement propice aux organisations de la société civile au Canada Les principaux problèmes qui touchent les organisations de développement international et d aide humanitaire canadiennes Une analyse des résultats d un sondage Un rapport préparé pour

2 Remerciements Ce rapport a été produit par le Conseil canadien pour la coopération internationale (CCCI) et le Réseau de coordination des conseils provinciaux et régionaux pour la coopération internationale (RCC). Le RCC comprend le Conseil de l'alberta pour la coopération internationale, l Association québécoise des organismes de coopération internationale, le Conseil de l Atlantique pour la coopération internationale, le British Columbia Council for International Cooperation, le Manitoba Council for International Cooperation, l Ontario Council for International Cooperation et le Saskatchewan Council for International Cooperation. Ensemble, le CCCI et les membres du RCC représentent près de 400 organisations de la société civile (OSC). Le CCCI et le RCC remercient Brian Tomlinson d AidWatch Canada pour la préparation de ce rapport et pour son aide dans le développement et la réalisation d un sondage qui a mené à une compréhension nuancée des tendances actuelles pour les OSC canadiennes impliquées dans la coopération pour le développement. Le CCCI et le RCC ont révisé et commenté le rapport. Brian Tomlinson assume l entière responsabilité pour toute erreur de calcul ou d interprétation des données. Les propos tenus dans ce rapport sont ceux du CCCI et du RCC et ne représentent pas nécessairement les points de vue de leurs membres respectifs. Juin 2014 Conseil canadien pour la coopération internationale 450 rue Rideau, bureau 200 Ottawa, ON K1N 5Z4 Tél. : (613) Courriel : info@ccic.ca Site web : Le Conseil canadien pour la coopération internationale (CCCI) et le Réseau de coordination des conseils (RCC). La reproduction de toutes les parties de ce rapport est permise à des fins éducatives en autant que la source soit citée et que le CCCI et le RCN en soient avisés. ii

3 Résumé 1.0 Introduction En février 2012, le Conseil canadien pour la coopération internationale (CCCI), en collaboration avec le Réseau de coordination des conseils provinciaux et régionaux pour la coopération internationale (RCC), a publié un rapport intitulé «Remettre le partenariat au cœur du développement : L expérience de la société civile canadienne avec le mécanisme d appel de propositions de la Direction générale des partenariats avec les Canadiens de l ACDI» 1. Le rapport évaluait l expérience des organisations de la société civile (OSC) canadienne avec le nouveau mécanisme de financement basé sur les appels de propositions, offrait une analyse très détaillée de l expérience des organisations avec chacun des huit appels de propositions, identifiait plusieurs effets immédiats et émergents sur les organisations et proposait 12 recommandations pour faire face à ces effets. Il s est écoulé trois ans depuis les derniers appels de propositions majeurs, pour les projets inférieurs et supérieurs à 2 millions de dollars, lancés par la Direction générale du partenariat canadien (DGPC) en avril Il y a maintenant très peu d organisations canadiennes qui n ont pas vu leur travail et leur organisation affectés. Ce rapport construit sur le rapport de 2012, utilisant plusieurs des résultats initiaux comme points de comparaison afin d évaluer les enjeux et les effets importants liés au changement des modalités de financement à la DGPC (maintenant la Direction générale des partenariats pour l innovation). Le sondage sur lequel s appuie ce rapport avait quatre objectifs : 1. Mettre à jour l information sur les effets de la réduction du financement de l ACDI/MAÉCD sur les organisations de notre secteur (par rapport aux résultats de 2012); 2. Identifier d autres enjeux qui empêchent les OSC de remplir pleinement leur rôle d acteurs indépendants du développement, tel qu établi dans l Agenda d action d Accra et réaffirmé lors de rencontres à Busan et Mexico 2 ; 3. Déterminer comment les organisations ont réagi à ces effets; et, 4. Identifier des organisations qui seraient disposées à partager leur expérience avec d autres. L analyse de ce sondage mené en 2014 montre que le manque de financement important et prévisible pour le secteur de la part de l Agence canadienne de développement international (ACDI)/Ministère des affaires étrangères, du commerce et du développement (MAÉCD) depuis 2011, a des conséquences profondes et néfastes sur la capacité des OSC canadiennes à mettre en 1 Remettre le partenariat au cœur du développement : L expérience de la société civile canadienne avec le mécanisme d appel de propositions de la Direction générale des partenariats avec les Canadiens de l ACDI, le CCCI et le RCC, février Disponible en ligne : 2 Pour plus d informations, voir l Agenda d action d Accra, Troisième Forum de haut niveau sur l efficacité de l aide, septembre Disponible en ligne : Partenariat de Busan pour une coopération efficace au service du développement, Forum de haut niveau sur l efficacité de l aide, décembre Disponible en ligne : ent.htm. Première réunion de haut-niveau du Partenariat mondial pour l'efficacité de la coopération pour le développement, communiqué de la Réunion de haut niveau à Mexico : vers un programme de développement post-2015 inclusif, 16 avril Disponible en ligne :

4 œuvre leurs programmes sur le terrain en termes de réduction de personnel, des partenariats et des activités. Ceci a également eu un effet d entraînement sur les millions d individus avec lesquels ces organisations travaillent, tant à titre de partenaires que de bénéficiaires. Et au final, cela représente une perte pour le Canada en termes d engagement à l international et une incroyable opportunité ratée pour le MAÉCD de travailler avec une communauté qui cumule des décennies d expérience, d expertise et de succès dans la création de partenariats à long terme et dans l atteinte de résultats de développement à l étranger. Les conclusions et les recommandations de ce rapport soulignent la nécessité d un nouveau partenariat stratégique entre le gouvernement canadien et les OSC canadiennes qui travaillent dans les domaines du développement et de l aide humanitaire. Ultimement, un tel partenariat doit renforcer la capacité des diverses OSC à s impliquer efficacement dans la coopération pour le développement en tant qu acteurs indépendants et à contribuer à l atteinte de résultats positifs et durables pour les plus pauvres et marginalisés un résultat qui profite tant au gouvernement du Canada qu aux Canadiens eux-mêmes. 2.0 Faits saillants du sondage de A. Survol des organisations participantes Le sondage couvre un échantillon représentatif de 138 OSC impliquées dans la coopération au développement en termes d échelle (revenus), de capacité (personnel), d approche et de diversité régionale. B. Changements dans les revenus totaux des organisations depuis 2010 Le sondage a identifié d importants changements sur le plan des revenus parmi les OSC canadiennes depuis 2010 : Un très grand nombre d entre elles (57, soit 44 %) ont enregistré depuis 2010 une baisse de leurs revenus totaux, ce qui a affecté leur capacité à maintenir leurs programmes de développement. Cette diminution touche les petites et moyennes organisations beaucoup plus durement que les grandes. 4 Plus de la moitié des organisations (55 %) ont identifié la perte du financement de l ACDI/MAECD comme étant la principale cause de cette diminution; si on combine ces baisses et le recul des dons, le pourcentage atteint les 60 %. Les plus grandes augmentations de revenus ont été constatées chez dix des 16 organisations ayant des recettes totales supérieures à 10 millions $. Parmi les organisations dont les revenus ont augmenté, 48 % ont cité l augmentation des 3 Comme pour le rapport de 2012, ce rapport se base sur un sondage exhaustif comprenant 69 questions (voir Annexe 1) réalisé via Survey Monkey en janvier et février 2014, et complété par 138 organisations participantes. Les participants étaient membres du CCCI, des conseils provinciaux et régionaux ou encore avaient participé à un sondage similaire en Un effort particulier a été fait pour rejoindre les organisations qui avaient complété le sondage de Cette analyse définit les petites organisations comme celles ayant des recettes totales inférieures à $; les organisations de taille moyenne comme celles ayant des recettes totales se situant entre $ et 5 millions $; et les grandes organisations comme celles ayant des recettes supérieures à 5 millions $. ii

5 dons privés et 30 % ont identifié la hausse des subventions de l ACDI/MAECD comme étant le principal facteur de cette hausse de revenu. C. Part relative des différentes sources de revenus des organisations Les organisations participantes étaient invitées à décomposer la provenance de leurs revenus en trois catégories : Contributions privées, non gouvernementales (particuliers, fondations et entreprises); Subventions du gouvernement provincial; et Subventions de l ACDI/MAECD. Quelle est l importance relative de chacune de ces sources de revenus? Le financement non gouvernemental (privé) représente une proportion de plus en plus importante du budget pour plus de 90 % des organisations sondées. Presque la moitié d entre elles tirent plus de 50 % de leurs revenus totaux de cette source de financement. Seules les organisations de taille moyenne ont tiré moins de la moitié de leurs revenus (43%) de sources privées. Les chiffres varient considérablement lorsqu on observe le financement que les organisations reçoivent du MAECD 5. Pour environ 60 % des organisations participantes, les revenus provenant du MAÉCD comptent pour moins de 25 % de leurs revenus actuels; pour moins du tiers des organisations participantes, elles constituent plus de 50 % de leurs revenus. Répartis en fonction de la taille des organisations (voir note de bas page 4), où le financement du MAÉCD représente plus de 50 % des revenus : o petites organisations : 18 % (21 % en 2012) o organisations de taille moyenne: 43 % (37 % en 2012) o grandes organisations : 32% (27 % en 2012); et o très grandes organisations, avec des recettes supérieures à 10 millions $ : 42 % (28 % en 2012) Très peu d organisations (9) attribuent plus de 25 % de leurs revenus actuels à des sources provinciales. Les grandes organisations sont légèrement plus susceptibles de recevoir du financement de source provinciale (43 % des grandes organisations, contre 36 % et 35 %, respectivement, chez les moyennes et petites organisations). 6 D. Analyse des tendances en matière de financement des OSC canadiennes par l ACDI/MAECD Quelle est l expérience des OSC canadiennes dans leur relation de financement avec l ACDI/MAÉCD? Plus de 80% (ou 112) des organisations participantes ont indiqué qu elles avaient déjà reçu du financement de l ACDI/MAÉCD par le passé (mais elles ne reçoivent pas nécessairement de financement à l heure actuelle). 5 Bien que le CCCI et le RCC encouragent leurs membres à diversifier leur sources de financement, la part des revenus provenant de l ACDI/MAECD (même lorsque supérieure à 50 %) ne devraient pas nécessairement être perçues comme étant signes d une relation de «dépendance». Jusqu à 2010, la relation entre le secteur canadien du développement international et l ACDI représentait un partenariat qui, parmi plusieurs autres dimensions, comprenait un financement régulier et à long-terme provenant de l ACDI pour une variété de partenaires auxquels on faisait confiance, en se basant sur une expérience de longue durée et une bonne performance. 6 Ces résultats ne représentent qu un petit bassin d organisations ayant répondu à cette question. En réalité, il y a davantage de membres des conseils provinciaux et régionaux qui sont dépendants du financement provincial. iii

6 Les grandes et moyennes organisations ont beaucoup plus de chance que les petites d entretenir une longue relation de financement avec l ACDI/MAECD, et ces relations de financement sont demeurées relativement stables pendant longtemps pour plusieurs OSC. Cette stabilité a cependant été mise à l épreuve ces dernières années. De manière générale, pas moins de 40 % des OSC ayant un historique de financement avec l ACDI/MAECD ne reçoivent plus de financement à l heure actuelle. Dans le cas des petites organisations, cette proportion s élève même à 70 %. L état actuel du financement par le MAECD est un indicateur indéniable des tendances en matière de revenus depuis Parmi les OSC ayant déjà reçu des fonds de l ACDI et ayant enregistré une baisse des revenus depuis 2010, plus de la moitié ne reçoivent pas de financement du MAECD. De l autre côté du spectre, 70 % des OSC ayant un historique de financement avec l ACDI et ayant enregistré une augmentation des revenus depuis 2010 reçoivent des fonds du MAECD à l heure actuelle. Le financement de la DGPC est également devenu moins important (mais toujours significatif) dans le profil actuel de financement du MAÉCD pour les OSC canadiennes par rapport à 2012, avec une baisse du nombre d organisations recevant du financement de la DGPC (de 63 % en 2012 à 56 % en 2014) ce qui est probablement le résultat de l absence d appels de propositions et de l expiration des accords de contribution. Des 25 organisations recevant du financement de la part des programmes multilatéraux ou des programmes géographiques, 20 sont grandes, seulement quatre sont de taille moyenne et une est petite. E. Répercussions des changements dans les modalités de financement de la Direction générale des partenariats avec les Canadiens (DGPC) de l ACDI/MAECD En juin 2010, le ministre de la Coopération internationale annonçait que l ACDI allait instaurer les appels de propositions comme modalité de financement exclusive de la DGPC pour les OSC canadiennes. Des appels de propositions généraux (inférieurs et supérieurs à 2 millions $) ont été lancés en avril 2011et il n y a eu aucun nouvel appel de propositions depuis. Les 28 organisations de l échantillon avec des accords de contribution avec la DGPC qui ont expiré depuis 2011 ont eu très peu d autres possibilités de financement avec l ACDI/MAÉCD. Plus de 40 % des organisations ayant connu une augmentation de leurs revenus depuis 2010 et ayant des accords de contribution en vigueur (non reliés aux appels de propositions depuis 2010) verront ces accords expirer en 2013 et en Étant donné le peu d alternatives de financement pour ces organisations au sein du MAÉCD, l expiration de ces accords pourrait inverser leur tendance de la croissance des revenus après Le délai de réponse aux propositions soumises au MAÉCD demeure un défi important. Plus de la moitié des organisations sondées ont rapporté des délais pour l évaluation de propositions soumises à l ACDI/MAÉCD de plus de 12 mois. Les propositions retenues lors des divers appels depuis 2010 montrent un parti pris en faveur des plus grandes organisations, au détriment des petites et moyennes organisations. Alors que plus de la moitié des grandes organisations et environ un tiers des organisations de taille moyenne ont vu leur proposition être acceptée, seulement six petites organisations ont vu la leur retenue dans le cadre d un appel de propositions. Près des deux tiers (61 %) des organisations ayant vu leurs revenus augmenter ont aussi indiqué avoir remporté un appel de proposition. Mais 46% des organisations ayant connu une baisse de recettes pendant cette période iv

7 ont également indiqué avoir remporté un appel de propositions. De toute évidence, les revenus provenant de ces appels n ont pas été suffisants pour permettre à ces organisations de combler la perte des recettes provenant de sources privées ou d accords antérieurs avec l ACDI/MAÉCD. Les accords ont été négociés dans des délais raisonnables pour deux tiers des organisations ayant remporté un appel de propositions. F. Mise en place du mécanisme d appels de propositions en 2010 : répercussions des changements dans les modalités de financement de l ACDI/MAECD sur les OSC Quelles ont été les principales répercussions sur la capacité et sur les activités de développement des OSC canadiennes depuis la mise en place des appels de propositions compétitifs par la DGPC? Le changement apporté aux modalités de financement de la DGPC, l absence d appels de propositions généraux et l expiration des accords de contribution en vigueur ont eu des répercussions négatives profondes pour de nombreuses OSC canadiennes. Cela a affecté la capacité des OSC à poursuivre des programmes existants, a mené à la réduction et à la modification artificielle de leurs activités dans plusieurs pays en développement où elles étaient établies depuis longtemps, et a mis à l épreuve des partenariats essentiels à leur travail. Comme le disait un des répondants, «ce nouveau système s est avéré un échec retentissant sur tous les plans pour le secteur du développement au Canada, et il a eu un effet dévastateur sur des partenariats avec la société civile à l étranger». Ces trois dernières années, les répercussions se sont particulièrement fait sentir sur trois plans : des compressions réelles ou prévues visant les partenariats de longue date, signalées par près de la moitié des organisations (46 %); une diminution majeure de la diversité des activités sur le terrain des OSC canadiennes, selon plus de la moitié (53 %) des organisations sondées; et, une réduction considérable des effectifs, signalée par 43 % des organisations. Même si les organisations de toutes tailles ont été touchées, ce sont celles de taille moyenne qui ont été les plus ébranlées par les changements apportés aux politiques et au financement de la DGPC, 54 % d entre elles ayant dû réduire leur taille, diminuer leurs activités sur le terrain et restreindre leurs partenariats. Les organisations de grande taille qui ont un meilleur accès à la diversité des mécanismes de financement du MAÉCD ont été moins touchées, mais un pourcentage significatif (40 %) a néanmoins indiqué avoir subi des répercussions négatives. Les répondants des petites organisations semblent avoir été les moins affectés, probablement en raison d un niveau de financement déjà relativement bas de la part de la DGPC avant les changements apportés en Les OSC canadiennes ont été affectées par de nombreux changements dans leur environnement de travail, tant à l étranger qu au Canada, mais il ne fait aucun doute que la principale cause de ces changements dramatiques depuis 2010 est le passage d un financement institutionnel à un mécanisme d appels de propositions et l absence de possibilités de financement opportunes et prévisibles pour les organisations afin de remplacer l ancien financement de l ACDI. Parmi toutes les organisations ayant rapporté des réductions de programmes et de personnel, ces différents types de réduction ont été attribués directement au passage au mécanisme d appels de propositions par : v

8 o 73 % des organisations qui ont réduit le nombre de leurs partenariats; o 62 % de celles qui ont réduit leurs activités sur le terrain; et o 48 % de celles qui ont réduit leurs effectifs. De nombreux répondants, qu ils aient été affectés directement ou non, ont fait référence à un éventail de répercussions sur la qualité de leurs programmes. Parmi ceux-ci : Incertitude accrue quant à la prévisibilité des possibilités de financement par le MAECD; Manque de collaboration et de dialogue directs avec le MAECD pour l élaboration de programmes conjoints; Hausse imprévue des coûts liés aux programmes et aux activités de financement, et nécessité de collaborer avec les partenaires pour trouver des solutions de rechange au soutien réduit ainsi que d autres sources de financement; Changements artificiels aux priorités organisationnelles et interruption progressive des partenariats, attribuables aux modifications des thèmes des appels de propositions de l ACDI/MAECD; Nécessité de revoir les projets à long terme avec une capacité réduite de planification des résultats, dans un contexte de développement complexe où les changements prennent effet au fil du temps; Plus de projets axés sur un seul pays, et moins de capacités et de ressources pour soutenir les programmes multinationaux et à mettre en commun les leçons apprises dans les divers pays; Difficulté à trouver de nouvelles sources de revenus pour soutenir l infrastructure de base des organisations canadiennes; et Difficulté à poursuivre le travail avec les partenaires, soit de mettre à profit les résultats positifs d une phase d un programme pour élaborer une suite des choses novatrice. G. Stratégies de diversification des revenus Le sondage de 2012 demandait aux répondants comment ils prévoyaient compenser la perte de revenus découlant de l adoption du modèle des appels de propositions. Trois ans plus tard, plus des deux tiers des répondants ont indiqué avoir développé une stratégie de diversification des revenus. Cependant, seulement la moitié des organisations qui tirent 50 % ou plus de leurs revenus de l ACDI/MAÉCD ont mis en place une stratégie de diversification des revenus. Les résultats de ces stratégies de diversification des revenus ont connu jusqu à présent un succès modéré (41 %) ou positif (22, 7%). Pour toutes les organisations, les principales sources de financement institutionnel autres que la DGPC ont été les suivantes depuis 2012 : 1) les fondations privées; 2) le secteur privé; 3) les gouvernements provinciaux; 4) d autres ONG. L accès à des revenus provenant du secteur privé a augmenté pendant la dernière décennie pour 60 % des répondants et a été réparti de manière égale entre les organisations de toutes tailles. H. Dépenses consacrées à l engagement du public Le rôle des organisations canadiennes dans l engagement du public est une dimension importante de la coopération internationale. Le sondage de 2014 demandait comment les organisations sondées travaillaient sur le plan de l engagement du public (EP) et examinait les répercussions des changements liés au financement sur l EP. vi

9 Le secteur a beaucoup d expérience en matière d EP; les trois quarts des 105 organisations ayant répondu à cette section ont indiqué qu elles mettaient en œuvre des initiatives d EP depuis plus de 20 ans, et plus de 90 % d entre elles, depuis plus de dix ans. Mais la majorité des organisations favorisant l engagement du public consacre moins de 10 % de leurs ressources à ces activités. Les petites organisations sont beaucoup plus portées à allouer une plus grande part de leurs recettes à l EP. Plus des deux tiers des organisations ont indiqué qu elles avaient remplacé le 10 % de l allocation de la DGPC qui pouvait autrefois être affecté à l EP en puisant dans leurs propres ressources. Les trois principales sources de financement pour les activités d EP sont 1) les dons individuels privés; 2) l ACDI/MAECD; 7 et 3) les dons d entreprises. Les dépenses consacrées à l EP ont été plutôt stables ces cinq dernières années, en particulier pour les 25 organisations qui consacrent plus de 20 % de leurs revenus à ces activités. Cependant, les ressources allouées aux activités d EP ont été moins stables pour les 80 organisations qui y consacrent moins de 20 % de leurs recettes (soit la majorité de celles qui se livrent à de telles activités); près de 40 % d entre elles ont d ailleurs réduit leur investissement. L engagement du public met toujours l emphase sur une panoplie d objectifs. Les objectifs de l EP les plus souvent mentionnés par les répondants sont «sensibiliser le public à un enjeu particulier», «communiquer des renseignements sur les programmes organisationnels» et «changer les attitudes en général». L objectif le moins souvent évoqué est «défendre des intérêts», suivi de «favoriser l autonomisation de populations ciblées». Parmi les répondants, environ un tiers (34%) a indiqué que la collecte de fonds était l un de leurs trois principaux objectifs avec l EP, et environ un tiers l a classé parmi les objectifs les moins importants. I. Dialogue avec le gouvernement depuis 2012 Parmi les éléments favorisant un environnement propice pour les OSC canadiennes, il faut noter des occasions régulières et institutionnalisées permettant d engager un dialogue sur les politiques avec le gouvernement. Le sondage évaluait l expérience des participants quant aux diverses formes de dialogue avec le gouvernement depuis 2012, y compris avec des ministères autres que l ACDI/MAECD. Très peu d OSC canadiennes (24% ou 33 répondants sur 138) ont eu l occasion de participer à un dialogue avec le gouvernement (fédéral ou provincial) depuis Mais les grandes organisations ont été beaucoup plus susceptibles d être invitées à prendre part à des processus de dialogue ad hoc avec le gouvernement que les organisations de moyenne et petite taille. La grande majorité des occasions de dialogue ont été offertes par l ACDI/MAECD lors de tables rondes officielles sur les politiques ou d autres événements de discussions et d apprentissage. Si certains membres des conseils provinciaux et régionaux autres que ceux de l Ontario et du Québec ont pris part à un événement de dialogue, il s agissait dans presque tous les cas d organisations nationales. 7 Il s agissait de deux questions séparées. Les répondants n ont pas déclaré avoir remplacé le 10 % par d autres sommes provenant de l ACDI/MAÉCD (puisque le 10 % attribuable au financement de l EP n était plus disponible). Cependant quand on leur a demandé de nommer les sources de financement utilisées pour remplacer l ancien financement pour l EP, ils ont identifié l ACDI/MAÉCD sans fournir plus d explication. vii

10 J. Répercussions des processus réglementaires sur les organisations canadiennes à but non lucratif Depuis 2012, les OSC canadiennes ont également été touchées par des mesures qui n étaient pas liées à leur financement. Toute organisation à but non lucratif constituée en vertu d une loi fédérale doit désormais demander une «prorogation», conformément à la nouvelle Loi canadienne sur les organisations à but non lucratif. Les organismes de bienfaisance constitués en vertu d une loi fédérale doivent également déposer de nouveaux règlements administratifs auprès de l Agence du revenu du Canada (ARC). Est-ce que le processus de «prorogation», et particulièrement le processus liés à l ARC, a eu des répercussions significatives sur les organisations? Quelle a été l expérience des organisations avec les vérifications de l ARC et les vérifications de l ACDI/MAÉCD? Les organisations constituées en vertu d une loi fédérale qui se sont conformées aux exigences de la nouvelle Loi canadienne sur les organisations à but non lucratif ont indiqué que l obtention du certificat de conformité auprès de Corporations Canada n avait pas posé problème. 8 Mais trois organisations sur huit ont dit que l ARC avait remis en question leurs objets de bienfaisance pendant le processus de conformité. Tous ces problèmes ont été résolus. Une proportion assez importante des organisations (un cinquième de l échantillon) ont dû se soumettre à une vérification de l ARC depuis Une plus grande proportion encore, soit 46 %, ont fait l objet d une vérification de l ACDI/MAÉCD dans le cadre de leur cycle de programme. Si un nombre restreint d organisations ayant été soumises à une vérification de l ARC ont parlé d un processus astreignant et demandant beaucoup de temps, la majorité a indiqué que la vérification avait été utile, ou qu elle était pointue, mais juste. Les vérifications de l ACDI/MAECD visaient surtout les moyennes organisations, et dans une moindre mesure, les grandes organisations. 3.0 Conclusion et recommandations La communauté des OSC de développement international et d aide humanitaire au Canada a subi une série de changements importants au cours des dernières années. Les effets sont directement attribuables au changement de contexte en matière de financement et de politique au niveau fédéral et au manque de financement. Ce sondage a permis de clarifier certaines des conséquences liées à ces changements. Pour remédier à ces conséquences et pour s assurer que les OSC canadiennes puissent réaliser leur plein potentiel en tant qu acteurs du développement indépendants et de plein droit, ce rapport a identifié une série de recommandations, qui devraient être suivies par les OSC canadiennes ellesmêmes, reflétées dans les politiques du gouvernement liées aux activités des organismes de bienfaisance et à but non lucratif, ainsi que dans la politique ou la stratégie du MAÉCD qui définit le cadre de ses relations avec les OSC pour la coopération au développement. 8 Veuillez noter que seulement 30 organisations sur les 138 répondants avaient complété le processus de conformité de l ARC, et seulement huit d entre elles ont répondu à la question sur l ARC. Il s agit d un développement assez récent et comme peu d organisations ont complété cette section, il est difficile d établir à quel point ces résultats sont représentatifs des impacts immédiats sur les OSC ou des impacts à plus long terme de ces changements. viii

11 A. Mécanismes de financement PRINCIPALES CONCLUSIONS La relation de financement institutionnel, autrefois stable, entre l ACDI/MAÉCD et la société civile a été gravement affaiblie pour l ensemble des organisations, incluant celles qui entretenaient des relations de longue date. Cela se voit clairement dans la diminution générale du nombre total d organisations recevant du financement du MAÉCD, dans l imprévisibilité des possibilités de financement, et dans l expiration des accords de contributions actuels - obtenus par les organisations sous l ancien système de financement jumelé à l absence de sources de financement alternatives au MAÉCD. Le temps de réponse aux propositions soumises au MAÉCD demeure aussi un enjeu majeur. La détérioration de la relation de financement a eu des répercussions négatives importantes sur l efficacité et l efficience des programmes de développement d un grand nombre d OSC canadiennes et sur leur capacité d engagement auprès du public canadien. Ces répercussions ont mené à des coupures importantes et généralisées, et ont affecté la capacité des organisations à maintenir leur personnel et à supporter des programmes et des partenariats de longue date sur le terrain RECOMMANDATIONS Le MAÉCD devrait appuyer une diversité d OSC, ce qui aurait pour effet de maximiser la contribution des OSC aux résultats du développement. Même si les grandes OSC bien établies offrent d importantes capacités stratégiques, il y a un grand nombre de petites et moyennes OSC qui ont développé des niches géographiques ou thématiques leur permettant d être hautement efficaces. Une feuille de route reconnue, peu importe la taille de l organisation, devrait être un élément déterminant dans l identification de futurs partenaires. La diversité des OSC est un atout précieux du Canada, qui devrait être appuyé et soutenu par les OSC elles-mêmes, ainsi que par le MAECD. Un appui à une pluralité d OSC requière des mécanismes de financement flexibles et prévisibles, qui sont à la fois directifs et réactifs et adaptés aux différents besoins organisationnels. Les différents types de programmes de la société civile, et les divers rôles joués par les OSC, incluant l engagement du public, nécessitent différents types de mécanismes de financement une bonne pratique reconnue par l Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). 9 Le MAECD pourrait faire des progrès significatifs en offrant un éventail de mécanismes de financement transparents pour répondre à différents types de relations programmatiques, tel qu indiqué ci-haut. Un mécanisme d appel de propositions amélioré pourrait être un mécanisme parmi d autres de financement des OSC. Pour être efficaces, ces mécanismes de financement doivent être prévisibles. La prévisibilité du financement est un principe fondamental de l efficacité de l aide et du développement. Tel que mentionné par l OCDE, des fonds imprévisibles, le manque de fonds pour la gestion et le suivi de projets, du financement limité à un seul projet, des directives non claires et des processus incohérents, tout comme des exigences trop complexes ou détaillées, 10 représentent de lourds défis pour les OSC, et ont un impact ultimement tant sur l efficacité des donateurs que des bénéficiaires. Être capable de prévoir quand les ressources seront disponibles, pour quoi, pour qui et à quelle fréquence, est une élément clé d une programmation efficace. Le MAECD devrait développer un calendrier clair des financements actuels et futures pour les OSC, pour chacun de leur mécanisme de financement. 9 Partnering with Civil Society: Twelve Lessons from DAC Peer Reviews, OECD DAC, Disponible en ligne : Lessons Partnering with Civil Society.pdf 10 Ibid, p. 31. ix

12 B. Diversification des revenus PRINICPALES CONCLUSIONS En réponse aux changements de modalités de financement à l ACDI/MAÉCD, plusieurs organisations ont développé des stratégies de diversification de leurs revenus. Cependant, les données indiquent que ces efforts ne font que commencer et qu ils sont insuffisants jusqu ici. Les résultats du sondage montrent que les organisations qui ont eu des sources de financement constantes depuis 2012, ou qui reçoivent 50 % ou plus de leur financement de l ACDI/MAÉCD, ont réagi plus lentement. Le financement privé de la part des individus, des fondations et du secteur privé sont une source majeure de support financier pour les OSC canadiennes. Bien que le financement direct du gouvernement ait été essentiel pour de nombreuses OSC, les organismes de bienfaisance qui travaillent sur l aide internationale et le développement ont rapporté un total de 1,2 milliards $ en reçus d impôts pour des dons en RECOMMANDATIONS Promouvoir une plus grande culture philanthropique au Canada. Le CCCI, en collaboration avec le RCC et le MAÉCD, devrait organiser une table-ronde avec les fondations philanthropiques canadiennes et les fondations internationales qui appuient le travail des organisations canadiennes en développement international, afin de voir comment on pourrait créer un environnement plus propice pour que les fondations appuient au Canada le travail de la communauté du développement international. Encourager le public canadien à donner davantage et à bénéficier de ses dons. Le gouvernement du Canada devrait adopter pleinement des initiatives comme le «Crédit d'impôt allongé pour dons de charité» qui encourage un public canadien déjà généreux à donner encore plus. Soutenir le développement de stratégies de diversification des revenus. Le CCCI et le RCC devraient appuyer leurs membres dans le développement de stratégies de diversification des revenus, à travers des initiatives comme la documentation et le partage des cas de réussite et des leçons retenues, et en proposant des opportunités de renforcement des capacités qui encouragent l apprentissage par les pairs et qui offrent une expertise pertinente à la communauté. Encourager l identification et le développement de sources de financement alternatives pour les OSC. Par exemple, le MAÉCD pourrait aider les OSC canadiennes à obtenir du financement de la part d autres donateurs bilatéraux et multilatéraux en facilitant les contacts, les références, le co-financement et autres activités promotionnelles. C. Engagement du public PRINCIPALES CONCLUSIONS Une majorité d organisations continuent de souligner l importance de l engagement du public, malgré la diminution des ressources allouées à ces activités. Même si la plupart des OSC dépensent moins de 10 % de leurs revenus en EP, cet investissement a été soutenu en dépit de l abandon par l ACDI de la règle du 10 % attribuable à l EP. Ceci souligne l importance que les groupes accordent encore à l EP et montre que l EP demeure une composante essentielle de l engagement des Canadiens dans la coopération au développement et de la formation de citoyens du monde qui comprennent le rôle du Canada dans le monde. 11 La force du nombre. Données sur le secteur du développement international au Canada, Un rapport préparé par Steven Ayer, Common Good Strategies, pour le CCCI, Octobre x

13 RECOMMANDATIONS Le MAECD devrait développer des mécanismes de financement réactifs afin d appuyer l engagement actif des Canadiens dans la coopération pour le développement, à travers le large éventail des possibilités d engagement du public, dont le plaidoyer pour des politiques et pratiques de développement efficaces. Au Canada, les OSC sont le principal véhicule d engagement des Canadiens comme citoyens du monde, pour combattre la pauvreté, apprendre sur des enjeux de développement et satisfaire leurs aspirations visant à améliorer le monde dans lequel nous vivons. La diversité des OSC au Canada signifie que chaque Canadien peut trouver une OSC qui embrasse sa vision du monde. Par conséquent, la politique sur la société civile qui sera dévoilée par le MAEDC prochainement devrait mettre de l avant une politique trans-départementale qui souligne les objectifs et directions pour le financement de l EP par le gouvernement, et devrait réinstaurer ou lancer des mécanismes de financement réactifs pour soutenir le travail des OSC dans ce domaine. D. Dialogue multipartite PRINCIPALES CONCLUSIONS Seules quelques grandes organisations, surtout nationales, ont pu entrer en dialogue avec le gouvernement ces dernières années, et de manière générale ce dialogue a été ad hoc, dicté par le programme du gouvernement et irrégulier. Depuis les années 1970, les politiques publiques ont été enrichies grâce à la participation des OSC aux débats politiques et au dialogue avec le gouvernement. Ceci a été possible notamment parce que le gouvernement a appuyé la création d une communauté de réseaux de recherche et de politiques dynamique, et a fait la promotion d un dialogue régulier sur des politiques publiques liées à des enjeux fondamentaux. Malheureusement, dans la dernière décennie, les processus de développement des politiques du gouvernement n ont pas tiré parti de l expertise des OSC, RECOMMANDATIONS Le gouvernement canadien devrait instaurer un dialogue régulier, institutionnalisé, régional et multipartite pour faire naître une coopération au développement plus efficace et plus inclusive pour les différentes OSC. Les dialogues multipartites offrent une opportunité de puiser dans la sagesse et l expérience collective de différents acteurs autour d objectifs communs. E. Enjeux règlementaires pour la société civile PRINCIPALES CONCLUSIONS Même si basé sur un petit échantillonnage, les nouvelles règles de l Agence du revenu du Canada demandant aux organismes de bienfaisance d enregistrer de nouveaux règlements ont été jugées généralement satisfaisantes. Certaines organisations ont toutefois identifié des problèmes liés à la révision de leurs objets de bienfaisance afin de refléter les défis actuels du développement. 12 Bien que le sondage n ait pas permis d identifier nécessairement des problèmes liés aux nouvelles règles de l ARC, il y a des règles émergentes qui posent un défi à la capacité des organisations à travailler de manière efficace à l étranger, tel qu indiqué par les nombreuses préoccupations soulevées par les organisations lors de formations spéciales et de discussions sur le sujet. 12 Bien que le nombre de répondants était très petit (seulement huit organisations ont répondu aux questions plus détaillées sur le processus de l ARC) nous savons à cause d événements rapportés que les organisations consacrent beaucoup de temps et de ressources au processus de réincorporation, et qu elles sont inquiètes de l emphase mise sur les activités politiques dans les dernières vérifications et interactions avec l ARC, et sur les nouvelles exigences liées aux mécanismes de reddition de comptes. xi

14 RECOMMANDATIONS Le gouvernement canadien devrait promouvoir des rencontres régulières entre le MAECD, le ministère des Finances, l Agence du revenu du Canada (ARC) et les organismes de bienfaisance canadiens qui travaillent à l étranger. Le développement et la mise en œuvre des règles de l ARC nécessitent une compréhension approfondie des réalités pratiques auxquelles font face les organisations qui travaillent dans les pays en développement, dans des contextes d urgence humanitaire et avec une diversité d organisations partenaires. Le CCCI devrait être à la tête d initiatives pour aider le secteur à identifier des occasions de renforcement des capacités et de dialogue avec le gouvernement, sur les règles et règlements qui s appliquent aux organismes de bienfaisance et à but non lucratif, et leur impact sur le travail des organisations de développement international. xii

15

16 ii

Utiliser le secteur privé comme levier?

Utiliser le secteur privé comme levier? Utiliser le secteur privé comme levier? Comprendre et analyser la collaboration des organisations canadiennes de développement international avec le secteur privé par le biais du plaidoyer, du dialogue,

Plus en détail

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances August 2014 ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances Résumé L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises membres

Plus en détail

Affaires autochtones et Développement du Nord Canada. Rapport de vérification interne

Affaires autochtones et Développement du Nord Canada. Rapport de vérification interne Affaires autochtones et Développement du Nord Canada Rapport de vérification interne Vérification du cadre de contrôle de gestion pour les subventions et contributions de 2012-2013 (Modes de financement)

Plus en détail

Actif et dons. des fondations donatrices du Canada SEPTEMBRE 2014

Actif et dons. des fondations donatrices du Canada SEPTEMBRE 2014 Actif et dons des fondations donatrices du Canada SEPTEMBRE 2014 Actif et dons des fondations donatrices du Canada Introduction...1 Objet et structure du rapport...1 Les fondations au Canada...2 Fondations

Plus en détail

Étapes suivantes du plan d action du Manitoba

Étapes suivantes du plan d action du Manitoba Juillet 2005 Pour aller de l avant : L apprentissage et la garde des jeunes enfants Étapes suivantes du plan d action du Manitoba Introduction En novembre 1999, le gouvernement du Manitoba a confirmé son

Plus en détail

Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE

Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE Préparé pour la Conférence économique 2005, Ottawa 10 mai 2005 Colleen Dempsey Recherche et statistiques stratégiques Citoyenneté et

Plus en détail

Une augmentation du taux d imposition sur les dividendes non admissibles 2,3 milliards de dollars.

Une augmentation du taux d imposition sur les dividendes non admissibles 2,3 milliards de dollars. BUDGET FÉDÉRAL 2015 Par Jerry S. Rubin, B.E.S., B.Comm.(Hons), CMA, TEP, CFP Points saillants fiscaux du budget fédéral 2015 Le ministre des Finances, Joe Oliver, a déposé le budget fédéral 2015, le 21

Plus en détail

LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS

LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS FÉVRIER 2002 DOSSIER 02-02 La dette publique du Québec et le fardeau fiscal des particuliers Le premier ministre du Québec se plaisait

Plus en détail

Appel à l action relativement au chômage, au sous-emploi et à la pénurie de main-d œuvre qualifiée

Appel à l action relativement au chômage, au sous-emploi et à la pénurie de main-d œuvre qualifiée Appel à l action relativement au chômage, au sous-emploi et à la pénurie de main-d œuvre qualifiée Introduction Les diplômés des universités et des collèges du Canada sont confrontés à des taux inacceptables

Plus en détail

Crédits d impôt pour la recherche scientifique et le développement expérimental («RS&DE»)

Crédits d impôt pour la recherche scientifique et le développement expérimental («RS&DE») Crédits d impôt pour la recherche scientifique et le développement expérimental («RS&DE») Aperçu du programme et occasions à saisir Pascal Martel Yara Bossé-Viola 8 octobre 2014 Objectifs Objectifs du

Plus en détail

ISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009

ISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009 REMERCIEMENTS AUX PARTENAIRES Cette étude a été réalisée grâce à la participation financière de la Commission des partenaires du marché du travail et du ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport.

Plus en détail

Info-commerce : Incertitude économique mondiale

Info-commerce : Incertitude économique mondiale Info-commerce : Incertitude économique mondiale avril 2012 Panel de recherche d EDC Résultats du sondage de février 2012 Faits saillants Même si les É.-U. restent une importante destination commerciale,

Plus en détail

LES ORGANISMES DE BIENFAISANCE, LES CITOYENS ET LE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL :

LES ORGANISMES DE BIENFAISANCE, LES CITOYENS ET LE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL : LES ORGANISMES DE BIENFAISANCE, LES CITOYENS ET LE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL : UN PARTENARIAT POUR BÂTIR DES COLLECTIVITÉS PLUS FORTES, PLUS PROSPÈRES ET PLUS DYNAMIQUES Mémoire prébudgétaire présenté par Imagine

Plus en détail

Document d information n o 1 sur les pensions

Document d information n o 1 sur les pensions Document d information n o 1 sur les pensions Importance des pensions Partie 1 de la série La série complète des documents d information sur les pensions se trouve dans Pensions Manual, 4 e édition, que

Plus en détail

Rapport du comité d experts du Québec sur les moyens de pérenniser le système de retraite

Rapport du comité d experts du Québec sur les moyens de pérenniser le système de retraite Le 19 avril 2013 Rapport du comité d experts du Québec sur les moyens de pérenniser le système de retraite Le comité d experts a été formé vers la fin de 2011, et on lui a donné le mandat de formuler des

Plus en détail

Vérification des procédures en fin d exercice

Vérification des procédures en fin d exercice Vérification des procédures en fin d exercice DIVERSIFICATION DE L ÉCONOMIE DE L OUEST CANADA Direction générale de la vérification et de l évaluation Décembre 2011 Table des matières 1.0 Résumé 1 2.0

Plus en détail

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 1211122 GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 RAPPORT SOMMAIRE Cette proposition présente les recommandations de Genworth Financial Canada («Genworth») au Comité permanent des

Plus en détail

BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ. Vérification de la gouvernance ministérielle. Rapport final

BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ. Vérification de la gouvernance ministérielle. Rapport final BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ Vérification de la gouvernance ministérielle Division de la vérification et de l évaluation Rapport final Le 27 juin 2012 Table des matières Sommaire... i Énoncé d assurance...iii

Plus en détail

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES Faits saillants du sondage 2 Contexte et méthode de sondage 3 Profil des répondants 3 Investissements

Plus en détail

PRÉPARER LA RELÈVE DANS LE MONDE DE L ÉVALUATION: LE CONCOURS DE SIMULATION DU POINT DE VUE DES COMMANDITAIRES

PRÉPARER LA RELÈVE DANS LE MONDE DE L ÉVALUATION: LE CONCOURS DE SIMULATION DU POINT DE VUE DES COMMANDITAIRES LA REVUE The Canadian CANADIENNE Journal of D'ÉVALUATION Program EvaluationDE Vol. PROGRAMME 18 No. 1 Pages 133 137 133 ISSN 0834-1516 Copyright 2003 Canadian Evaluation Society Research and Practice Note

Plus en détail

Gestionnaires. Parcoursd apprentissage

Gestionnaires. Parcoursd apprentissage Gestionnaires Parcoursd apprentissage V2 VOTRE PARTENAIRE EN APPRENTISSAGE L École de la fonction publique du Canada offre des produits d apprentissage et de formation qui contribuent au renouvellement

Plus en détail

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union

Plus en détail

En fonction de sa proposition, Hydro-Québec s attend à ce que la nouvelle tarification soit effective au début de l année 2007.

En fonction de sa proposition, Hydro-Québec s attend à ce que la nouvelle tarification soit effective au début de l année 2007. NOTE AU LECTEUR Fondée en 1961, l Association provinciale des constructeurs d habitations du Québec (APCHQ) est une référence en matière de construction et de rénovation résidentielles. Regroupant quelque

Plus en détail

Re c h e r c h e e t É v a l u a t i o n

Re c h e r c h e e t É v a l u a t i o n Portrait d un processus d intégration D i f f i c u l t é s r e n c o n t r é e s e t r e s s o u r c e s m i s e s à p r o f i t p a r l e s n o u v e a u x a r r i v a n t s a u c o u r s d e s q u a

Plus en détail

ENQUÊTE SUR LES ENTREPRISES DE L INDUSTRIE DE LA LANGUE AU CANADA

ENQUÊTE SUR LES ENTREPRISES DE L INDUSTRIE DE LA LANGUE AU CANADA ÉTUDE ÉCONOMIQUE ENQUÊTE SUR LES ENTREPRISES DE L INDUSTRIE DE LA LANGUE AU CANADA Traduction, interprétation et formation linguistique d après une enquête menée par Statistique Canada en 2005 Août 2006

Plus en détail

Une famille, deux pensions

Une famille, deux pensions famille, deux pensions Susan Poulin Au cours du dernier quart de siècle, la proportion de familles composées de deux conjoints mariés ayant tous deux un emploi a augmenté de façon phénoménale. En 1994,

Plus en détail

ÉTUDE DE L ARUCC ET DU CPCAT SUR LES NORMES EN MATIÈRE DE RELEVÉS DE NOTES ET DE NOMENCLATURE DES TRANSFERTS DE CRÉDITS

ÉTUDE DE L ARUCC ET DU CPCAT SUR LES NORMES EN MATIÈRE DE RELEVÉS DE NOTES ET DE NOMENCLATURE DES TRANSFERTS DE CRÉDITS SOMMAIRE ÉTUDE DE L ARUCC ET DU CPCAT SUR LES NORMES EN MATIÈRE DE RELEVÉS DE NOTES ET DE NOMENCLATURE DES TRANSFERTS DE CRÉDITS Examen des pratiques actuelles des établissements postsecondaires canadiens

Plus en détail

Service des arts visuels Consultations sur le soutien aux organismes artistiques

Service des arts visuels Consultations sur le soutien aux organismes artistiques Service des arts visuels Consultations sur le soutien aux organismes artistiques En 2013, le Conseil des arts du Canada a publié le Document d'information : Révision des programmes de subventions de fonctionnement

Plus en détail

Préoccupations en matière de retour au travail chez les personnes confrontées à un cancer et les personnes qui leur prodiguent des soins

Préoccupations en matière de retour au travail chez les personnes confrontées à un cancer et les personnes qui leur prodiguent des soins Préoccupations en matière de retour au travail chez les personnes confrontées à un cancer et les personnes qui leur prodiguent des soins Sommaire de gestion À la demande du Groupe de travail national sur

Plus en détail

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Déclaration finale de la Réunion mondiale sur l EPT 2014 Accord de Mascate Préambule 1. Nous, ministres, chefs de délégations,

Plus en détail

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ÉDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ÉDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE Distribution limitée IFAP-2008/COUNCIL.V/3 4 février 2008 Original anglais ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ÉDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE Conseil intergouvernemental du Programme Information

Plus en détail

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Le présent chapitre porte sur l endettement des ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE SERVICES

LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE SERVICES LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE SERVICES UN CONTEXTE PLEIN DE CONTRASTES Dans la plupart des pays analysés, un écart peut être observé entre les normes définies par les droits

Plus en détail

Les personnes handicapées ont les mêmes droits

Les personnes handicapées ont les mêmes droits Les personnes handicapées ont les mêmes droits La stratégie européenne 2010-2020 en faveur des personnes handicapées Commission européenne Égalité des droits, égalité des chances La valeur ajoutée européenne

Plus en détail

MÉMOIRE PRÉSENTÉ AU COMITÉ PERMANENT DES FINANCES SEPTEMBRE 2002 DE LA CHAMBRE DES COMMUNES

MÉMOIRE PRÉSENTÉ AU COMITÉ PERMANENT DES FINANCES SEPTEMBRE 2002 DE LA CHAMBRE DES COMMUNES MÉMOIRE PRÉSENTÉ AU COMITÉ PERMANENT DES FINANCES DE LA CHAMBRE DES COMMUNES SEPTEMBRE 2002 Société canadienne de la sclérose en plaques 250, rue Bloor Est, bureau 1000 Toronto (Ontario) M4W 3P9 Tél. :

Plus en détail

Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations gouvernementales Tél. : 613-688-2064 Téléc. : 613-852-9696 smith@electricity.

Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations gouvernementales Tél. : 613-688-2064 Téléc. : 613-852-9696 smith@electricity. Proposition prébudgétaire 2015 de l Association canadienne de l électricité (ACÉ) présentée au Comité permanent des finances de la Chambre des communes Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations

Plus en détail

Qu est-ce que l adaptation au changement climatique?

Qu est-ce que l adaptation au changement climatique? Note de position de CARE sur le changement climatique Qu est-ce que l adaptation au changement climatique? Le changement climatique représente une menace sans précédent pour les populations des pays en

Plus en détail

4 e SONDAGE SUR LA RESPONSABILITÉ MUTUELLE NATIONALE EN PRÉPARATION DU FORUM POUR LA COOPÉRATION EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT 2016

4 e SONDAGE SUR LA RESPONSABILITÉ MUTUELLE NATIONALE EN PRÉPARATION DU FORUM POUR LA COOPÉRATION EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT 2016 4 e SONDAGE SUR LA RESPONSABILITÉ MUTUELLE NATIONALE EN PRÉPARATION DU FORUM POUR LA COOPÉRATION EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT 2016 SONDAGE 2015 SUR LA RESPONSABILITÉ MUTUELLE NATIONALE Le quatrième sondage

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE

COMMENTAIRE. Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE COMMENTAIRE Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE Faits saillants Les ventes de véhicules au Canada ont atteint un sommet

Plus en détail

Annexe 1 L Agenda politique d Istikshaf

Annexe 1 L Agenda politique d Istikshaf This project is funded by The European Union Annexe 1 L Agenda politique d Istikshaf This project is funded by The European Union Istikshaf: explorer la mobilité Agenda politique régional pour la mobilité

Plus en détail

Le Québec, terre de traduction

Le Québec, terre de traduction Le Québec, terre de traduction S il est un endroit au monde où les traducteurs ont un marché établi, c est bien le Canada. Et le Québec, au sein du Canada, jouit d une situation encore plus privilégiée.

Plus en détail

SONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014

SONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014 1 SONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014 Document d information Le 2 décembre 2014. Le Sondage national des médecins est un important projet de recherche continu qui permet de recueillir les opinions de médecins,

Plus en détail

Contribuer de façon durable à l éducation et au succès de nos jeunes LE GUIDE DU DON PLANIFIÉ

Contribuer de façon durable à l éducation et au succès de nos jeunes LE GUIDE DU DON PLANIFIÉ Contribuer de façon durable à l éducation et au succès de nos jeunes LE GUIDE DU DON PLANIFIÉ Table des matières Le don planifié : Une contribution durable à l éducation de nos jeunes 3 Qu est-ce qu un

Plus en détail

Opérations entre apparentés

Opérations entre apparentés exposé-sondage CONSEIL SUR LA COMPTABILITÉ DANS LE SECTEUR PUBLIC PROJET DE NORMES COMPTABLES Opérations entre apparentés Septembre 2012 DATE LIMITE DE RÉCEPTION DES COMMENTAIRES : LE 21 NOVEMBRE 2012

Plus en détail

Document de réflexion - RACHETER OU NE PAS RACHETER?

Document de réflexion - RACHETER OU NE PAS RACHETER? Document de réflexion - RACHETER OU NE PAS RACHETER? Version fin mai 2012 Ce document est destiné aux personnes participantes du Régime et vise à les aider à déterminer si le rachat d une rente pour service

Plus en détail

Étude des tendances en matière de soins de santé au Canada

Étude des tendances en matière de soins de santé au Canada www.bucksurveys.com Étude des tendances en matière de soins de santé au Canada Résultats 2011 Introduction: Faibles augmentations à tous les niveaux Depuis que Buck a lancé, en 2001, sa première Étude

Plus en détail

NOVEMBRE 2014. Rapport annuel 2013-2014 du CPAC

NOVEMBRE 2014. Rapport annuel 2013-2014 du CPAC FOCUS Bulletin NOVEMBRE 2014 DANS CE NUMÉRO Activités du CPAC Affaires du CPAC Nouvelles du portefeuille Rapport annuel 2013-2014 du CPAC Le Conseil des produits agricoles du Canada (CPAC) est heureux

Plus en détail

Don ou commandite? Apprenez les règles et vous en serez récompensés

Don ou commandite? Apprenez les règles et vous en serez récompensés IMAGINE CANADA ET BÉNÉVOLES CANADA FORUM 2011 DES PARTENARIATS CANADIENS ENTRE LES ENTREPRISES ET LA COLLECTIVITÉ Montebello 9 juin 2011 Don ou commandite? Apprenez les règles et vous en serez récompensés

Plus en détail

Document de réflexion - RACHETER OU NE PAS RACHETER?

Document de réflexion - RACHETER OU NE PAS RACHETER? Document de réflexion - RACHETER OU NE PAS RACHETER? Version janvier 2015 Ce document est destiné aux personnes participantes du Régime et vise à les aider à déterminer si le rachat d une rente pour service

Plus en détail

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté 18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté

Plus en détail

Mémoire de la Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges portant sur le projet de Schéma d aménagement et de développement de l

Mémoire de la Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges portant sur le projet de Schéma d aménagement et de développement de l Mémoire de la Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges portant sur le projet de Schéma d aménagement et de développement de l agglomération de Montréal Novembre 2014 Mémoire sur le

Plus en détail

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A ONUSIDA/CCP (36)/15.12 Date de publication : 24 juin 2015 TRENTE-SIXIÈME RÉUNION Date : 30 juin - 2 juillet 2015 Lieu : Salle du conseil exécutif,

Plus en détail

6.0 Dépenses de santé et situation budgétaire des gouvernements provinciaux et territoriaux

6.0 Dépenses de santé et situation budgétaire des gouvernements provinciaux et territoriaux 6.0 Dépenses de santé et situation budgétaire des gouvernements provinciaux et territoriaux En 2013, on prévoit que les dépenses de santé des gouvernements provinciaux et territoriaux atteindront 138,3

Plus en détail

Magazine. Manion. Un mot sur les sociétés d assurance et la technologie des règlements. Dans ce numéro

Magazine. Manion. Un mot sur les sociétés d assurance et la technologie des règlements. Dans ce numéro Magazine Manion [Type text] VOLUME 1, NUMÉRO 2 AVRIL 2014 Dans ce numéro 1 Un mot sur les sociétés d assurance et la technologie des règlements 2 Comprendre les régimes d assurance pour urgences médicales

Plus en détail

Article. Bien-être économique. par Cara Williams. Décembre 2010

Article. Bien-être économique. par Cara Williams. Décembre 2010 Composante du produit no 89-503-X au catalogue de Statistique Canada Femmes au Canada : rapport statistique fondé sur le sexe Article Bien-être économique par Cara Williams Décembre 2010 Comment obtenir

Plus en détail

Données de catalogage avant publication (Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Manitoba) ISBN 0-7711-3999-9

Données de catalogage avant publication (Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Manitoba) ISBN 0-7711-3999-9 Données de catalogage avant publication (Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Manitoba) 371.9 Un travail collectif : Renseignements aux parents d élèves ayant des besoins spéciaux ISBN 0-7711-3999-9 1. Éducation

Plus en détail

Conseil de recherches en sciences humaines du Canada

Conseil de recherches en sciences humaines du Canada Conseil de recherches en sciences humaines du Canada Annexe à la Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers (non vérifiée) Exercice 2011-2012

Plus en détail

Conseil d administration de l Entité des Nations Unies pour l égalité des sexes et l autonomisation des femmes

Conseil d administration de l Entité des Nations Unies pour l égalité des sexes et l autonomisation des femmes Nations Unies UNW/2014/CRP.10 Conseil d administration de l Entité des Nations Unies pour l égalité des sexes et l autonomisation des femmes Deuxième session ordinaire de 2014 Septembre 2014 Point 2 de

Plus en détail

Rapport 2014 sur le financement des régimes de retraite à prestations déterminées en Ontario Survol et résultats choisis 2011-2014

Rapport 2014 sur le financement des régimes de retraite à prestations déterminées en Ontario Survol et résultats choisis 2011-2014 Rapport 2014 sur le financement des de retraite à prestations déterminées en Ontario Survol et résultats choisis 2011-2014 Commission des services financiers de l Ontario Mars 2015 Table des matières 1.0

Plus en détail

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser»

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Odile Quintin Directrice générale de la DG Education et Culture Commission européenne Bruxelles,

Plus en détail

E-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL

E-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL E-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL Bill Pattinson Division de la politique de l information, de l informatique et de la communication

Plus en détail

Étude nationale sur les besoins des clients

Étude nationale sur les besoins des clients Étude nationale sur les besoins des clients Rapport sommaire Canadian Legal Information Institute Institut canadien d information juridique Octobre 2012 CorbinPartners Inc. 2012 Contexte et méthodologie

Plus en détail

LE QUÉBEC ADOPTE LA LOI SUR LES RÉGIMES VOLONTAIRES D ÉPARGNE-RETRAITE

LE QUÉBEC ADOPTE LA LOI SUR LES RÉGIMES VOLONTAIRES D ÉPARGNE-RETRAITE Le 17 janvier 2014 LE QUÉBEC ADOPTE LA LOI SUR LES RÉGIMES VOLONTAIRES D ÉPARGNE-RETRAITE La Loi sur les régimes volontaires d'épargne-retraite (la «Loi») a été adoptée par l'assemblée nationale du Québec

Plus en détail

Étude de cas n o 2. L épargne-retraite de Maria produit un revenu à vie optimal et offre des possibilités de croissance. Des solutions qui cliquent

Étude de cas n o 2. L épargne-retraite de Maria produit un revenu à vie optimal et offre des possibilités de croissance. Des solutions qui cliquent Vers une meilleure Étude retraite de cas n o 2 Des solutions qui cliquent Étude de cas n o 2 L épargne-retraite de Maria produit un revenu à vie optimal et offre des possibilités de croissance À l intention

Plus en détail

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de

Plus en détail

LE GRAND ÉCART L INÉGALITÉ DE LA REDISTRIBUTION DES BÉNÉFICES PROVENANT DU FRACTIONNEMENT DU REVENU

LE GRAND ÉCART L INÉGALITÉ DE LA REDISTRIBUTION DES BÉNÉFICES PROVENANT DU FRACTIONNEMENT DU REVENU LE GRAND ÉCART L INÉGALITÉ DE LA REDISTRIBUTION DES BÉNÉFICES PROVENANT DU FRACTIONNEMENT DU REVENU RÉSUMÉ Une étude de Tristat Resources commandée par l Institut Broadbent démontre que la majorité des

Plus en détail

Introduction. Le Canada est un pays qui donne son plein rendement.

Introduction. Le Canada est un pays qui donne son plein rendement. le 23 mars 2004 «tout au long de notre histoire, les Canadiens ont été animés par une idée bien simple : que nous avons la responsabilité de faire en sorte que nos enfants et nos petits-enfants aient une

Plus en détail

Niveau de scolarité et emploi : le Canada dans un contexte international

Niveau de scolarité et emploi : le Canada dans un contexte international N o 81-599-X au catalogue Issue n o 008 ISSN : 1709-8661 ISBN : 978-1-100-98615-9 Feuillet d information Indicateurs de l éducation au Niveau de scolarité et emploi : le dans un contexte international

Plus en détail

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur

Plus en détail

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT SOMMAIRE Introduction... 2 I. Aperçu sur le fondement de la gestion axée sur les résultats... 3 1.1. De nouveaux

Plus en détail

Bulletin de service Bureaux d agents, de courtiers en immeubles et d évaluateurs de biens immobiliersetdes autres activités liées à l immobilier

Bulletin de service Bureaux d agents, de courtiers en immeubles et d évaluateurs de biens immobiliersetdes autres activités liées à l immobilier N o 63-238-X au catalogue. Bulletin de service Bureaux d agents, de courtiers en immeubles et d évaluateurs de biens immobiliersetdes autres activités liées à l immobilier 2012. Faits saillants Le revenu

Plus en détail

Votre guide 2015 Régime enregistré d épargne-retraite (REER)

Votre guide 2015 Régime enregistré d épargne-retraite (REER) Votre guide 2015 Régime enregistré d épargne-retraite (REER) en termes simples Présenté par ept notions simples pour mieux comprendre le REER : 1 2 3 4 5 6 7 Qu est-ce qu un REER? Combien pouvez-vous verser

Plus en détail

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Cet outil offre aux conseillers en orientation professionnelle : un processus étape par étape pour réaliser une évaluation informelle

Plus en détail

Sondage de référence 2005 sur la satisfaction des clients du CRSH

Sondage de référence 2005 sur la satisfaction des clients du CRSH Rapport Final Conseil de recherches en sciences humaines du Canada 1 Réseau C i r c u m I n c. Conseil en gestion et en recherche 74, rue du Val-Perché Gatineau (Québec) J8Z 2A6 (819)770-2423, (819)770-5196

Plus en détail

Pour la prospérité : investissons dans le développement social du Québec

Pour la prospérité : investissons dans le développement social du Québec Pour la prospérité : investissons dans le développement social du Québec Présentation à la ministre des Finances du Québec, Mme Monique Jérôme-Forget lors des consultations prébudgétaires le 14 février

Plus en détail

Livre Blanc Oracle Novembre 2010. Le Bureau des Projets (PMO) : un levier stratégique de création de valeur pour l industrie

Livre Blanc Oracle Novembre 2010. Le Bureau des Projets (PMO) : un levier stratégique de création de valeur pour l industrie Livre Blanc Oracle Novembre 2010 Le Bureau des Projets (PMO) : un levier stratégique de création de valeur pour l industrie Présentation générale Les entreprises industrielles sont confrontées à un environnement

Plus en détail

Coût des opérations bancaires

Coût des opérations bancaires Bureau de la consommation Coût des opérations bancaires Coût des opérations bancaires On peut obtenir cette publication sur demande en médias substituts. Communiquer avec le Centre de diffusion de l information

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

d évaluation Objectifs Processus d élaboration

d évaluation Objectifs Processus d élaboration Présentation du Programme pancanadien d évaluation Le Programme pancanadien d évaluation (PPCE) représente le plus récent engagement du Conseil des ministres de l Éducation du Canada (CMEC) pour renseigner

Plus en détail

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE European University Association Association Européenne de l'université Copyright 2008 par l Association Européenne de l Université

Plus en détail

MÉMOIRE CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE

MÉMOIRE CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE MÉMOIRE DU CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE PRÉSENTÉ À LA COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES AOÛT 2009

Plus en détail

LE NIVEAU ÉLEVÉ DE LA DETTE à la consommation

LE NIVEAU ÉLEVÉ DE LA DETTE à la consommation Wendy Pyper Prendre du retard dans ses paiements LE NIVEAU ÉLEVÉ DE LA DETTE à la consommation au Canada a suscité un certain nombre de préoccupations. En octobre 2001, quelque 44 millions de cartes de

Plus en détail

Présentation au Comité permanent des finances de la Chambre des communes Mémoire prébudgétaire 2015 31 juillet 2014

Présentation au Comité permanent des finances de la Chambre des communes Mémoire prébudgétaire 2015 31 juillet 2014 Présentation au Comité permanent des finances de la Chambre des communes Mémoire prébudgétaire 2015 31 juillet 2014 Ingénieurs Canada 1100-180, rue Elgin Ottawa (Ontario) K2P 2K3 Au sujet d Ingénieurs

Plus en détail

Introduction et sommaire

Introduction et sommaire Mémoire de l Association canadienne des professionnels de l insolvabilité et de la réorganisation Introduction et sommaire 277, rue Wellington Ouest Toronto (Ontario) M5V 3H2 Tél. : 416-204-3242 Téléc.

Plus en détail

Régime enregistré d épargne-études (REEE) Le REEE, un jeu d enfant

Régime enregistré d épargne-études (REEE) Le REEE, un jeu d enfant Régime enregistré d épargne-études (REEE) Le REEE, un jeu d enfant Pour un avenir de classe Conçu pour vous aider à financer des études postsecondaires à temps plein ou à temps partiel, le REEE vous donne

Plus en détail

Commentaire de la SCPCP concernant le projet de loi C-32

Commentaire de la SCPCP concernant le projet de loi C-32 CANADIAN PRIVATE COPYING COLLECTIVE SOCIÉTÉ CANADIENNE DE PERCEPTION DE LA COPIE PRIVÉE 150, avenue Eglinton Est, bureau 403 Toronto (Ontario) M4P 1E8 Tél. : 416 486-6832 Sans frais : 1 800 892-7235 Téléc.

Plus en détail

Étude nationale 2015 sur la rémunération des membres CFA. 11 août 2015

Étude nationale 2015 sur la rémunération des membres CFA. 11 août 2015 Étude nationale 2015 sur la rémunération des membres CFA 11 août 2015 Table des matières Profil des répondants sommaire 3 Mesures de rémunération sommaire 4 Profil d emploi sommaire 11 Méthodologie et

Plus en détail

Coup d œil sur les inégalités de revenus au

Coup d œil sur les inégalités de revenus au Coup d œil sur les inégalités de revenus au Québec L expression «nous les 99 %», qui avait servi de cri de ralliement des mouvements Occupy, résume les préoccupations que soulève la tendance mondiale à

Plus en détail

Le rôle du courtier principal

Le rôle du courtier principal AIMA CANADA SÉRIE DE DOCUMENTS STRATÉGIQUES Le rôle du courtier principal Le courtier principal (ou courtier de premier ordre) offre aux gestionnaires de fonds de couverture des services de base qui donnent

Plus en détail

Pour les Canadiens atteints d un handicap

Pour les Canadiens atteints d un handicap BMO Fonds d investissement Régime enregistré d épargne-invalidité (REEI) Pour les Canadiens atteints d un handicap Le REEI met à la disposition des personnes handicapées un instrument d épargne et de placement

Plus en détail

Le Plan libéral pour les soins familiaux

Le Plan libéral pour les soins familiaux Le Plan libéral pour les soins familiaux 1 Le Plan libéral pour les soins familiaux AUX CÔTÉS DES FAMILLES CANADIENNES Les membres d une famille s appuient entre eux. Les familles canadiennes veulent s

Plus en détail

Intervenir à l étranger Une revue des règlements canadiens ayant trait aux activités à l étranger

Intervenir à l étranger Une revue des règlements canadiens ayant trait aux activités à l étranger Intervenir à l étranger Une revue des règlements canadiens ayant trait aux activités à l étranger ORDRE DU JOUR 10 h Introduction 10 h 10 Aperçu des organismes de bienfaisance et des organismes sans but

Plus en détail

Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe

Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe Un cadre d action commun des partenaires sociaux européens du secteur de l électricité I. Introduction

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail

VOLET: GESTION FINANCIÈRE POUR LES COMMIS ET AGENTS ADMINISTRATIFS 25 NOVEMBRE 2011 13H30

VOLET: GESTION FINANCIÈRE POUR LES COMMIS ET AGENTS ADMINISTRATIFS 25 NOVEMBRE 2011 13H30 VOLET: GESTION FINANCIÈRE POUR LES COMMIS ET AGENTS ADMINISTRATIFS 25 NOVEMBRE 2011 13H30 COMPTABILITÉ 101 Les processus de l'exercice comptable de la fonction publique en abordant: - Le cycle des rapports

Plus en détail

PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS

PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS 2012 Indice BDC de la nouvelle activité entrepreneuriale PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS Résumé --------------------------------------------------------------------------------------------------

Plus en détail

Le réseau FADOQ plaide pour une réelle adaptation du Régime de rentes du Québec

Le réseau FADOQ plaide pour une réelle adaptation du Régime de rentes du Québec POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le réseau FADOQ plaide pour une réelle adaptation du Régime de rentes du Québec QUÉBEC, LE 3 SEPTEMBRE 2009 Le réseau FADOQ présente aujourd hui son mémoire dans le cadre de la

Plus en détail

Cadre de travail sur les relations avec les gouvernements et la défense des droits. Société canadienne de la sclérose en plaques

Cadre de travail sur les relations avec les gouvernements et la défense des droits. Société canadienne de la sclérose en plaques Cadre de travail sur les relations avec les gouvernements Société canadienne de la sclérose en plaques Juin 2009 Table des matières Contexte... 3 1.0 Mission de la Société canadienne de la sclérose en

Plus en détail