Corrigé du problème de Mathématiques générales Partie I

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Corrigé du problème de Mathématiques générales 2010. - Partie I - 0 0 0. 0."

Transcription

1 Corrgé du problème de Mathématques générales Parte I - 1(a. Sot X S A. La matrce A est un polynôme en X donc commute avec X. 1(b. On a : 0 = m A (A = m A (X n ; le polynôme m A (x n est annulateur de X donc est un multple de m X. 1(c. Le corps K est un sous-corps de C donc l est nn (l content Q. Il y a donc une nnté de matrces (p, p de la forme : 0 0 λ 0 0 0, λ K Ces matrces sont de carré nul (p 2 donc de pussance n-ème nulle (n 2. Donc S 0p est nn. 1(d. Supposons S λip non vde. S X S λip, X n = λi p mplque (det X n = det λi p = λ p, donc le polynôme x n λ p admet det X pour racne. Récproquement, sot μ une racne du polynôme x n λ p. Comme n et p sont supposés premers entre eux, d'après le théorème de Bezout, l exste des enters a et b tels que an + bp = 1. Ans λ = λ an+bp = λ an (λ p b = (λ a n (μ n b = (λ a μ b n, donc l'homothéte H de rapport λ a μ b vére H n = λi p. I2(a. Sot A semblable à A et sot P une matrce nversble telle que A = P AP 1. Sot X S A, alors (P XP 1 n = P X n P 1 = P AP 1 = A. donc P XP 1 S A. On a ans montré que {P XP 1, X S A } S A. Récproquement, s Y S A, Y = P (P 1 Y P P 1, avec P 1 Y P S A, pusque A = P 1 A P. Ce qu démontre l'égalté. 2(b. Supposons que A et P commutent. Alors, pour tout X dans S A, (P XP 1 n = P AP 1 = AP P 1 = A, donc P XP 1 S A. Récproquement, supposons X S A et P XP 1 S A. Alors, A = (P XP 1 n = P X n P 1 = P AP 1, donc A et P commutent. 3(a. On démontre cette proprété par récurrence sur le degré du polynôme. L'hypothèse de récurrence au rang n est: Pour tout corps k et tout polynôme P de degré n dans k[x], un corps de décomposton K de P sur k vére [K : k] n!. S n = 1, pour tout corps k et tout polynôme P de degré 1 dans k[x], P est scndé dans k donc un corps de décomposton de P sur k est égal à k et on a 1 = [k : k] 1!. Sot n un enter > 1. Supposons l'hypothèse vrae au rang n 1. Pour tout corps k et tout polynôme P de degré n dans k[x], sot K un corps de décomposton de P sur k et sot α une racne de P dans K. Alors [k(α : k] est le degré du polynôme mnmal de α sur k ; ce polynôme mnmal est un dvseur de P donc [k(α : k] n. Dans k(α[x], P se factorse sous la forme P = (X αq où Q est un polynôme de degré n 1. Le corps K est engendré sur k par les racnes de P, donc engendré sur k(α par les racnes de Q, c'est donc un corps de décomposton de Q sur k(α. Par hypothèse de récurrence [K : k(α] (n 1!. On nvoque ensute la multplcatvté des degrés : [K : k] = [K : k(α][k(α : k] (n 1!n = n!. Claudne Pcaronny 1 E.N.S. de Cachan

2 3(b. On démontre cette proprété par récurrence sur d. Sot P un polynôme dans C[X!,..., X d ] dont la foncton polynomale f est nulle sur K d. Montrons que P = 0 et par conséquent f est dentquement nulle sur C d. Consdérons le polynôme P dans C[X!,..., X d 1 ][X d ] : P = n =0 Q X d, avec les polynômes Q dans C[X!,..., X d 1 ]. Alors pour tout (a 1,..., a d 1 dans K d 1, la foncton polynomale assocée au polynôme n =0 Q (a 1,..., a d 1 X d est nulle sur K ; comme K est nn (l content Q, ce polynôme en une varable a une nnté de racnes et est donc nul, ce qu assure que Q (a 1,..., a d 1 = 0, pour tout dans {0,..., n}. Les polynômes Q ont donc des fonctons polynomales nulles sur K d 1 et sont donc par hypothèse de récurrence tous nuls. Ans P = 0. 3(c. Le polynôme m A = m A est scndé dans L, donc A (respectvement A est semblable à une rédute de Jordan sur L, sot J (respectvement J ; ces deux matrces sont unques à l'ordre de leurs blocs dagonaux près. Or les matrces A et A sont semblables sur C, donc les matrces J et J sont semblables sur C, ce qu mplque qu'elles sont égales à l'ordre des blocs dagonaux près (uncté de la réducton de Jordan dans C. Donc A et A sont semblables à une même rédute de Jordanet donc semblables sur L. 3(d. On peut ben sûr nvoquer le théorème des nvarants de smltude : L'uncté dans ce théorème assure que les nvarants de smltude de la matrce A consdérée dans M n (K sont égaux aux nvarants de smltude de la matrce A consdérée dans M n (L. Comme A et A sont semblables sur L, elles ont les mêmes nvarants de smltude sur L donc sur K et donc sont semblables sur K. La queston que pose cet argumentaton est pourquo être passé par L?, les nvarants de smltude étant auss ben les mêmes sur K et sur C. On peut auss prendre une matrce P nversble dans M n (L telle que A = P AP 1 ; sot (b 1,..., b n une base de L sur K. Soent P 1,..., P n des matrces dans M n (K telles que P = b P. Alors A P = P A mplque b A P = b P A, sot (b 1,..., b n étant une famlle lbre, A P = P A, pour tout. Par lnéarté, on a : β A P = β P A, pour tout (β 1,..., β n dans K n. Le polynôme det( X P a une foncton polynomale non nulle sur L (det( b P = det P = 0, donc est non nul, donc a une foncton polynomale non nulle sur K (K est nn. Donc l exste (β 1,..., β n dans K n tel que det( β P = 0 ; la matrce Q = β P dans M n (K est nversble et vére A = QAQ 1, ce qu démontre que A et A sont semblables sur K. 4(a. En applquant la queston 3, l sut de montrer qu'l exste un nombre n de rédutes de Jordan de polynôme mnmal m, dans M n (L, L étant un corps de décomposton de m. Dans L, notons α 1,..., α r les racnes de m, m 1,..., m r leurs multplctés respectves : m = (X α m. Une rédute de Jordan de polynôme mnmal m admet un bloc J m (α, pour tout comprs entre 1 et r ; ses autres blocs sont de la forme J n (α, avec n m. Il y en a au plus n. Le nombre de telles matrces est donc majoré très grossèrement par {1,...,r} n n = j {1,...,m } np m!. 4(b. Le sous-groupe C(A opère par conjugason sur S A (cf. I2(b, donc S A se parttonne selon les orbtes de cette opératon. Or d'après I2(b, l'orbte de la matrce X de S A sous cette opératon est la trace de la classe de smltude de X sur S A. Il sut donc de montrer que S A ne rencontre qu'un nombre n de classes de smltude ; or on sat depus la queston I1b qu'un élement de S A a un polynôme mnmal dans S et depus I4(a, qu'l n'y a qu'un nombre n de classes de smltudes de matrces dont le polynôme mnmal est xé. 5(a. Sot Y S A. Sot ω son orbte sous l'opératon de C(A. Alors ω est en bjecton avec le quotent de C(A par le stablsateur de Y qu est l'ensemble des matrces de C(A qu commutent avec Y, sot C(A C(Y. Donc s C(Y = C(A, l'orbte de Y est rédute à Y. L'hypothése de la queston assure que toutes les orbtes sont de cardnal 1, et comme l y en a un nombre n (I4(b, S A est n. 5(b. On démontre la contraposée. Supposons l'orbte de Y ne, sot {Y, Y 2,..., Y p }. Sot M dans C(A et sot α C tel que M + αid sot nversble (et donc dans C(A. Il exste α tel que (M + αidy (M + αid 1 = Y α. On peut trouver un vosnage V de 0 tel que α V vére M + αid sot nversble. Par le prncpe des trors, l exste deux valeurs α < β dans V telles que α = β =. Ans MY + αy = Y M + Y et MY + βy = Y M + βy ; on en dédut Y = Y et MY = Y M, sot C(A = C(Y. 6(a. On montre par récurrence sur d qu'l exste un polynôme Q d de coecent constant 1 et de degré au plus d 1 tel que Q n d 1 + X modulo xd. Claudne Pcaronny 2 E.N.S. de Cachan

3 S d = 1, Q 1 = 1 convent. Supposons d 2 et Q d 1 construt. Alors l exste un polynôme B tel que Q n d 1 = 1 + X + Xd 1 B. Ans (Q d 1 + a d X d 1 n = Q n d 1 + na dx d 1 Q n 1 d 1 + ( n k k 2 = 1 + X + X d 1 (B + na d + X d R. a k dx k(d 1 Q n k d 1 Il sut donc de chosr a d de façon à annuler le coecent constant du polynôme B + na d et le polynôme Q d = Q d 1 + a d X d 1 convent. On en dédut par récurrence l'exstence d'un polynôme Q p tel que Q n p 1 + X modulo x p. Alors, pusque N p p = 0, on obtent Q p (N p n = I p + N p. 6(b. Il sut de montrer que tout bloc de Jordan correspondant à une valeur propre non nulle est la pussance n-ème d'une matrce. Sot α = 0. Alors αi p + N p et α(i p + N p dont semblables (ce sont tous deux des endomorphsmes cyclques de polynôme mnmal (X α p. Or par 6(a, I p + N p est la pussance n-ème d'une matrce ; comme C est algèbrquement clos, α est la pussance n-ème d'un nombre complexe, et donc α(i p + N p est la pussance n-ème d'une matrce. Donc αi p + N p auss. - Parte II - 1. Toute norme d'opérateur assocée à une norme sur C p vére cette proprété : S est une norme sur C p, la norme d'opérateur assocée est déne par N(A = sup {x, x =1} Ax, pour A M p (C. S B, C M p (C, on a pour tout vecteur x de norme 1, BC(x = B(C(x N(B C(x N(BN(C; donc par passage à la borne supéreure : N(BC N(BN(C. 2(a. Par récurrence sur k, on obtent que X k est un polynôme en X 0, pour tout enter naturel k ; les polynômes en X 0 commutent entre eux, donc tous les termes de la sute (X k commutent entre eux. Par passage,à la lmte (le produt étant une applcaton blnéare donc contnue, on en dédut que tous les termes de la sute (X k commutent avec la lmte Y. Comme X 0 commute avec A, l en est de même de tous les polynômes en X 0. Et toujours avec passage à la lmte, on en dédut que Y commute avec A. 2(b. On a, pour tout enter naturel k, : X k+1 = ((1 + 1 n I p 1 n BXn k X k. Le produt étant contnu, on obtent par passage à la lmte : Y = ((1 + 1 n I p 1 n BY n Y. Comme Y est supposé nversble, on obtent : I p = (1 + 1 n I p 1 n BY n, donc BY n = I p,.e. Y n = A. 2(c. On peut écrre X k = (U k + I p Y, pour tout enter naturel k. On remarque de plus que pusque X k commute avec Y (cf. II1, l en est de même de U k et Y. Donc l'égalté X k+1 = (1 + 1 n X k 1 n BXn+1 k mplque l'égalté n(u k+1 + I p Y = (n + 1(U k + I p Y B(U k + I p n+1 Y n+1. On smple par Y, qu est nversble, et on utlse la commutattvté de U k et Y pour obtenr : n(u k+1 + I p = (n + 1(U k + I p BY n (U k + I p n+1. Or BY n = I p (cf. II2(b. On développe en utlsant la formule du bnôme (U k et I p commutent : n=1 ( n + 1 nu k+1 = I p + (n + 1U k =0 Après smplcaton, on obtent : Claudne Pcaronny 3 E.N.S. de Cachan U k.

4 n=1 ( n + 1 nu k+1 + =2 U k = 0. 3(a. Sot f la foncton polynômale déne sur R + par f(x = ( n+1 n + 1 =2 x nx = (x+1 n+1 (+1x 1. Alors sa foncton dérvée f (x = (n+1(x+1 n (+1 ne s'annule qu'en un seul pont α n = n ( + 1/(n > 0. L'étude du tableau de varatons montre que f décrot sur ]0, α n [, et comme sa valeur en 0 est négatve, elle est strctement négatve sur cet ntervalle ; pus f crot strctement sur l'ntervalle ]α n, + [ ; Comme elle tend vers + en +, elle admet donc une unque racne sur cet ntervalle, sot r. 3(b. Sot g la foncton polynomale déne par g(x = (1/n ( n+1 n + 1 j=2 Sa foncton dérvée g (x = ((n + 1/n((x + 1 n 1 est postve sur R + donc crossante, sur R +. x = (1/n((x+1 n+1 (n+1x 1. Comme g(0 = 0 et g(r = r (r étant dén en II3(a, g([0, r] < g([0, r]. La sute récurrente (x k déne par x 0 ]0, r[ et x k+1 = g(x K est donc une sute monotone bornée, donc elle converge. Sa lmte est un pont xe de g (g est contnue donc 0 ou r ; comme la foncton g est convexe ( g (x = (n + 1(x + 1 n 1 0, g est sous la dagonale entre 0 et r, donc la sute est décrossante. Elle converge donc vers Posons, ( pour un enter naturel k, y k = N(U k dén en II2(c. Supposons y k x k. Alors ( y k+1 = N(U k+1 = 1 n N( n=1 n + 1 =2 U k par II3(a. Donc l'négalté trangulare donne y k+1 1 n=1 n + 1 n =2 N(U k. La norme N vérant la proprété III1, on a, pour tout : N(Uk N(U k = yk donc y k+1 ( n=1 n + 1 =2 y k ( n=1 n + 1 =2 x k = x k+1. Posons α = r/n(y 1 > 0. Alors N(X 0 Y < α y 0 N(Y 1 N(X 0 Y < r. En ntalsant la sute (x k déne en II3(b avec x 0 = y 0, on obtent par récurrence, pour tout enter naturel k, y k x k et donc la sute de nombres postfs y k converge vers 0. La multplcaton par Y étant contnue, on obtent ans que la sute X k converge vers Y. - Parte III - Les hypothèses fates dans cette parte assurent que K p est un A-espace cyclque engendré par le vecteur v. 1(a. On remarque que pour tout vecteur y de K p, l exste un polynôme g e de degré < p tel que y = g(av ; en eet, comme la famlle (A j v 0 j<p est génératrce, l exste (α j 0 j<p dans K p tels que y = p 1 =0 α ja j v. Le polynôme g = p 1 =0 α X convent. Sot X S A. Sot h un polynôme de degré < p tel que h(av = X(v. Comme A et X commutent (A est un polynôme en X, tout polynôme en A commute avec X. Sot alors y K p ; l exste un polynôme g de degré < p tel que y = g(av. Donc X(y = X(g(av = g(axv = g(ah(av = h(a(g(av = h(ay ; Donc X = h(a. 1(b. Sot φ le morphsme d'algèbre de K[x] dans M p (K qu envoe un polynôme g sur la matrce g(a. Son noyau est l'déal (m A. Sot X S A. Sot h un polynôme de degré < p tel que h(a = X. Alors φ(h n = X n = A. Récproquement, s z K[X]/(m A vére z n = x, sot h dans K[X] tel que φ(h = z ; on a φ(h n = φ(h n = z n = x = φ(x, donc h n x annule A. Ans h n (A = A, donc z = h(a S A. On obtent donc cette bjecton par factorsaton du morphsme φ. 1(c. On suppose m A rréductble donc le quotent K[X]/(m A est un corps. L'équaton de degré n z n x admet au plus n solutons donc, va la bjecton φ, S A a au plus n éléments. Claudne Pcaronny 4 E.N.S. de Cachan

5 Dans le cas où m A est le produt de s polynômes rréductbles non assocés deux à deux, le lemme chnos assure que K[X]/(m A est un anneau somorphe au produt cartésen de s corps, donc l'équaton de degré n z n x admet au plus n s solutons et va la bjecton φ, S A a au plus n s éléments. 1(d. Par hypothèse (A nlpotente et A p 1 v = 0, la matrce A est nlpotente d'ndce de nlpotence exactement p (A p = 0 et A p 1 = 0. Son noyau est exactement de dmenson 1 (consdérer la sute des noyaux térés {0} ker A ker A 2 ker A p 1 ker A p = K p qu est strctement crossante. S X est une matrce telle que X n = A, alors X est nlpotente. En consdérant la sute des noyaux térés pour X, on obtent que ker X = ker X 2 = = ker X n = ker A (n 2, pusque tous ces sous-espaces vectorels sont non trvaux et contenus dans la drote ker A. Comme la sute des noyaux térés est strctement crossante jusqu'à l'ndce de nlpotence, on en dédut que cet ndce est égal à 1, sot X = 0 et donc A = 0. Cec contredt p 2. 1(e. Par hypothèse, l exste u dans K[x] tel que y n 1 = g + uf r. Sot q dans K[x] ; posons y 2 = y 1 + qf r. On a : y2 n = (y 1 + qf r n = y1 n + ( n n =1 q f r y1 n g + (u + nqf r, [f r+1 ]. Donc y 2 y 1 [f r ] et y n 2 g[f r+1 ] s et seulement s y 2 = y 1 uf r /n, ce qu démontre l'exstence d'une soluton et son uncté modulo f r+1 par récurrence sur r (s y 2 est une soluton modulo f r+1, c'est une soluton modulo f r.. 1(f. Sot f un polynôme rréductble non assocé à x dans K[x]. La queston III1(e permet d'armer que le morphsme surjectf de K[x]/(f r sur K[x]/(f (qu envoe la classe d'un polynôme modulo f r sur sa classe modulo f ndut une bjecton de l'ensemble des solutons de l'équaton y n x[f r ] sur l'ensemble des solutons de l'équaton y n x[f]. Et K[x]/(f étant un corps, cette dernère équaton a au plus n solutons. Pour trater le cas général, on utlse le lemme chnos comme en II1(c. Le polynôme m A se factorse en produt d'rréductbles f r1 rp 1...fP ; L'anneau K[x]/(m A est somorphe au produt cartésen p r =1 K[x]/(f. En notant S l'ensemble des solutons de l'équaton y n = x dans le quotent K[x]/(f r, on obtent que S A est en bjecton avec p =1 S. S f est non assocé à x, alors S est de cardnal au plus n (cf. c dessus. S f = x et r 2, alors S = (queston III1(d. S f = x et r = 1 alors K[x]/(x = K et S est l'ensemble des racnes d'un polynôme de degré n donc de cardnal au plus n (cf. III1(c. Donc S est au plus de cardnal n s. 2. S m A est un polynôme sans racnes réelles, sa décomposton en élements rréductbles P = f r1 rp 1...fP est telle que tous les f sont de degé 2. On a alors pour tout, R[x]/(f C, algébrquement clos, et donc l'équaton polynomale y n = x y admet une soluton. La queston III1(e montre alors que l équaton polynomale y n = x admet une soluton dans R[x]/(f r. Cec étant vra pour tout, le lemme chnos assure l'exstence d'une soluton dans R[x]/(m A, donc S A est non vde (par III1(b. 3(a. La relaton de récurrence est a n+1 = a n 2 2. Comme a 0 = 2 cos (rπ = 2s par hypothèse, a0 Q et la relaton de récurrence montre alors que les a n sont tous dans Q. Posons d le plus grand dvseur mpar du dénomnateur de r et sot m l'ordre de 2 modulo d (dans (Z/dZ. Alors a m+ = 2 cos (2 m+ rπ et (2 m+ r 2 m rπ est un multple enter de 2π pour m assez grand. Ce qu démontre que la sute est pérodque à partr d'un ceran rang. 3(b. Posons a n = p n /b n avec p n et b n premers entre eux. Alors a n+1 = a n 2 2 = (p n 2 2b n 2 /b n 2 et le p.g.c.d. de p n 2 2b n 2 et de b n 2 est le p.g.c.d. de p n 2 et de b n 2, sot 1 pusque p n et b n sont premers entre eux. Donc on a ans obtenu une forme rréductble pour a n+1 de dénomnateur b n 2. 3(c. S b 0 dénomnateur de 2s est > 1, alors la queston III3(b montre que la sute des dénomnateurs des a N est strctement crossante et la sute (a n ne peut être pérodque. Donc on a oblgatorement b 0 = 1 et 2s Z. Comme s [ 1, 1], les seules possbltés sont 1, 1/2, 0, 1/2, 1. Claudne Pcaronny 5 E.N.S. de Cachan

6 4(a. On remarque que A est matrce de rotaton d'angle π 2. La matrce A est telle que son premer vecteur colonne nést pas colnéare au vecteur (1, 0, donc elle vére l'hypothèse de la parte III. Par III1(a, un élément X dans S A est un polynôme de degré au plus 1 en A, donc l exste des réels a, b tels que X = aa + bi. On en dédut que X est une matrce de smltude, sot en chosssant θ correctement : ( b a X = a b = ( cos θ sn θ a 2 + b 2 sn θ cos θ Alors X n = A mpose a 2 + b 2 = 1. Et X n = A est alors équvalent à nθ = π 2, modulo 2π. S A est donc l'ensemble formé par les n rotatons d'angle (4k+1π, pour k {0,..., n 1}. 4(b. Lorsque K = Q, S A = SA R M 2(Q, SA R étant l'ensemble des solutons dans M 2(R calculé en III4(b. On est donc ramené à détermner les valeurs de k, k {0,..., n 1}, pour lesquelles cos( (4k+1π et sn( (4k+1π sont des nombres ratonnels. D'après II3(c, on a les possbltés : cos( (4k+1π = 0 ; dans ce cas, sn( (4k+1π = ±1 et c'est donc un enter, donc un ratonnel. sot (4k+1π = π 2 modulo p, ce qu mpose 4k + 1 = n ou 4k + 1 = 3n. Dans le cas où n est par, l n y a pas de telles valeurs. S n est mpar alors l y a exactement une valeur de k qu convent. cos( (4k+1π = 1 ; dans ce cas, sn( (4k+1π = 0 et c'est donc un enter, donc un ratonnel. Cec n'est pas possble, 0 (4k+1π < π 2. cos( (4k+1π cos( (4k+1π = 1 ; dans ce cas, sn( (4k+1π = 0 et c'est donc un enter, donc un ratonnel. = ±1/2 ; mas dans ce cas, sn( (4k+1π = ± 3/2, et donc n'est pas un ratonnel.. 4(c. Lorsque K = C, la matrce A est dagonalsable, de valeur propre et. Toute soluton X sera alors dagonalsable sur cette même base. Sur le premer vecteur, les valeurs possbles sont e (4k+1π pour k {0,..., n 1}. Sur le second vecteur, les valeurs possbles sont e (4l 1π, pour l {0,..., n 1}. Récproquement, sur une telle base et avec de telles valeurs propres, X n = A. Il sut ensute d'applquer le changement de base pour obtenr S A. - Parte IV - 1(a. Sot X dans S A. Le polynôme x nk annule X pusque X nk = A k = 0. Donc le polynôme mnmal de X est un dvseur de x nk donc de la forme x r avec r nk. De plus A k 1 = 0 par dénton de k, donc X n(k 1 = 0, ce qu démontre que r > n(k 1. 1(b. Supposons S A non vde : S X S A, X est une matrce nlpotente (cf. IV1(a, donc X p = 0 (cec s'obtent par exemple en constatant que les blocs d'une rédute de Jordan de X sont tous de talle p. En partculer l'ndce de nlpotence dce X vére r p donc p > n(k 1 (cf. IV1(a. 2(a. L hypothèse fate sur X assure que X est exactement d'ndce de nlpotence p. S n p, X n = 0. Snon, la matrce de de X n est de la forme ( 0 0. N p n+1 0 2(b. On suppose n < p, snon X n = 0. On eectue la dvson eucldenne de p par n : p = ln+r, avec 0 r < n. Une étude de l'acton de X n sur la base canonque e 1,..., e p montre qu'une réducton de Jordan de X n comporte n blocs, engendrés respectvement par les vecteurs e 1,..., e n. Le bloc engendré par le vecteur e est porté par Claudne Pcaronny 6 E.N.S. de Cachan

7 e, e n+,..., e tn+ où t est le plus grand enter tel que tn + p. On a donc t = l s r et t = (l 1 snon. Cette rédute de Jordan possède donc r blocs de talle l + 1 et n r blocs de talle l. 2(c. Sot n > 1 tel qu'l exste une matrce X dans S A. Alors le polynôme mnmal de X est x r avec n < r. Comme r 4, les seules possbltés sont n = 2 et r = 3, n = 2 et r = 4, n = 3 et r = 4. Alors : S r = 4,.e. une rédute de Jordan de X est un bloc de dmenson 4 ; la descrpton IV2(b montre que n = 2. Récproquement,le carré de N 4 est semblable à A. S r = 3, une rédute de Jordan de X comporte un bloc de talle 3 et un bloc de talle 1. Il est alors mpossble d'obtenr deux blocs de talle 2 dans une pussance de X (on obtendra un unque bloc de talle 2 et deux de talle 1. Cette étude de cas montre que S A est non vde s et seulement s n = 1 (trvalement ou n = 2. 3(a. Sot k p. Alors dm Nk = s < k et k s k. Donc dm N k 1 dm Nk = 1 s k et 0 s > k. Or la décomposton en blocs de la réducton de Jordan correspond à une décomposton en sousespaces A-stables de K p. Le noyau de A est alors la somme drecte des noyaux de Nkj. On en dédut que dm A dm A 1 = {j k 1 = Card({j k j } j }. 3(b. 3(c. Sot n > 1 tel qu'l exste une matrce X dans S A. Alors le polynôme mnmal de X est x r avec < r 3n. Comme r 7, les seules possbltés sont n = 2 et r = 5, n = 2 et r = 6, n = 2 et r = 7, n = 3 et r = 7. Alors : S r = 7,.e. une rédute de Jordan de X est un bloc de dmenson 7 ; Le carré de X a un bloc de dmenson 4 donc n = 2. Le cube de X a la bonne décmposton, n = 3 convent. S r = 6, une rédute de Jordan de X comporte un bloc de dmenson 6 et un bloc de dmenson 1. Le carré du bloc de dmenson 6 donne deux blocs de dmenson 3. Ce qu ne convent pas. S r = 5, une rédute de Jordan de X comporte un bloc de dmenson 5 dont le carré comporte un bloc de dmenson 3 et un bloc de dmenson 2. Mas l n'est pas possble d'obtenr l'autre bloc de dmenson 2 avec le ou les deux blocs restants, qu sont de carrés nuls. Cette étude de cas montre que S A est non vde s et seulement s n = 1 (trvalement ou n = 3. 3(d. 4. Sot k maxmal tel que x k dvse m A ; ans, m A = x k P ou P (0 = 0. Par le lemme de décomposton des noyaux, K p = ker A k ker P (A. Sur une base adaptée à cette décomposton, la matrce de A est de la forme ( B 0, 0 C avec B k = 0 (B est une matrce de la restrcton de A sur ker A k et donc B p = 0, et C est nversble : en eet,c étant une matrce de la restrcton de A sur ker P (A, C annule P qu n'admet pas 0 comme racne, donc C n'admet pas la valeur propre 0. Sot alors X dans S A. Comme X est un polynôme en A, X conserve les deux sous-espaces ker A k et ker P (A. Sur cette même base, sa matrce est donc auss de la forme ( U 0. 0 V Et U n = B, V n = C. On obtent ans une applcaton surjectve de S B S C sur S A. Elle est clarement njectve. Claudne Pcaronny 7 E.N.S. de Cachan

8 5. On eectue le résultat de la queston V4, ans que ses notatons. Pour toute valeur de n, S C est non vde par le résultat I6b. Donc S A est non vde s et seulement s S B est non vde. On applque la queston V3b à la matrce B. Enn, ker A = ker B (à conjugason près, donc les d ntervenant dans la parte II sont les mêmes pour la matrce A et la matrce B. Claudne Pcaronny 8 E.N.S. de Cachan

Q x2 = 1 2. est dans l ensemble plus grand des rationnels Q. Continuons ainsi, l équation x 2 = 1 2

Q x2 = 1 2. est dans l ensemble plus grand des rationnels Q. Continuons ainsi, l équation x 2 = 1 2 Exo7 Nombres complexes Vdéo parte. Les nombres complexes, défntons et opératons Vdéo parte. Racnes carrées, équaton du second degré Vdéo parte 3. Argument et trgonométre Vdéo parte 4. Nombres complexes

Plus en détail

Généralités sur les fonctions 1ES

Généralités sur les fonctions 1ES Généraltés sur les fonctons ES GENERALITES SUR LES FNCTINS I. RAPPELS a. Vocabulare Défnton Une foncton est un procédé qu permet d assocer à un nombre x appartenant à un ensemble D un nombre y n note :

Plus en détail

Remboursement d un emprunt par annuités constantes

Remboursement d un emprunt par annuités constantes Sére STG Journées de formaton Janver 2006 Remboursement d un emprunt par annutés constantes Le prncpe Utlsaton du tableur Un emprunteur s adresse à un prêteur pour obtenr une somme d argent (la dette)

Plus en détail

GEA I Mathématiques nancières Poly. de révision. Lionel Darondeau

GEA I Mathématiques nancières Poly. de révision. Lionel Darondeau GEA I Mathématques nancères Poly de révson Lonel Darondeau Intérêts smples et composés Voc la lste des exercces à révser, corrgés en cours : Exercce 2 Exercce 3 Exercce 5 Exercce 6 Exercce 7 Exercce 8

Plus en détail

Chapitre IV : Inductance propre, inductance mutuelle. Energie électromagnétique

Chapitre IV : Inductance propre, inductance mutuelle. Energie électromagnétique Spécale PSI - Cours "Electromagnétsme" 1 Inducton électromagnétque Chaptre IV : Inductance propre, nductance mutuelle. Energe électromagnétque Objectfs: Coecents d nductance propre L et mutuelle M Blan

Plus en détail

Les jeunes économistes

Les jeunes économistes Chaptre1 : les ntérêts smples 1. défnton et calcul pratque : Défnton : Dans le cas de l ntérêt smple, le captal reste nvarable pendant toute la durée du prêt. L emprunteur dot verser, à la fn de chaque

Plus en détail

Plan. Gestion des stocks. Les opérations de gestions des stocks. Les opérations de gestions des stocks

Plan. Gestion des stocks. Les opérations de gestions des stocks. Les opérations de gestions des stocks Plan Geston des stocks Abdellah El Fallah Ensa de Tétouan 2011 Les opératons de gestons des stocks Les coûts assocés à la geston des stocks Le rôle des stocks Modèle de la quantté économque Geston calendare

Plus en détail

Mesure avec une règle

Mesure avec une règle Mesure avec une règle par Matheu ROUAUD Professeur de Scences Physques en prépa, Dplômé en Physque Théorque. Lycée Alan-Fourner 8000 Bourges ecrre@ncerttudes.fr RÉSUMÉ La mesure d'une grandeur par un système

Plus en détail

BTS GPN 2EME ANNEE-MATHEMATIQUES-MATHS FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES

BTS GPN 2EME ANNEE-MATHEMATIQUES-MATHS FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES I. Concepts généraux. Le référentel précse : Cette parte du module M4 «Acquérr des outls mathématques de base nécessares à l'analyse de données économques» est en relaton avec

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

Exercices d Électrocinétique

Exercices d Électrocinétique ercces d Électrocnétque Intensté et densté de courant -1.1 Vtesse des porteurs de charges : On dssout une masse m = 20g de chlorure de sodum NaCl dans un bac électrolytque de longueur l = 20cm et de secton

Plus en détail

Structures algébriques

Structures algébriques Structures algébriques 1. Lois de composition s Soit E un ensemble. Une loi de composition interne sur E est une application de E E dans E. Soient E et F deux ensembles. Une loi de composition externe

Plus en détail

Assurance maladie et aléa de moralité ex-ante : L incidence de l hétérogénéité de la perte sanitaire

Assurance maladie et aléa de moralité ex-ante : L incidence de l hétérogénéité de la perte sanitaire Assurance malade et aléa de moralté ex-ante : L ncdence de l hétérogénété de la perte santare Davd Alary 1 et Franck Ben 2 Cet artcle examne l ncdence de l hétérogénété de la perte santare sur les contrats

Plus en détail

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES Pour le Jeudi 14 Octobre 2010 NOTATIONS Soit V un espace vectoriel réel ; l'espace vectoriel des endomorphismes de l'espace vectoriel V est désigné par L(V ). Soit f un endomorphisme de l'espace vectoriel

Plus en détail

Économétrie. Annexes : exercices et corrigés. 5 e édition. William Greene New York University

Économétrie. Annexes : exercices et corrigés. 5 e édition. William Greene New York University Économétre 5 e édton Annexes : exercces et corrgés Wllam Greene New York Unversty Édton françase drgée par Dder Schlacther, IEP Pars, unversté Pars II Traducton : Stéphane Monjon, unversté Pars I Panthéon-Sorbonne

Plus en détail

Montage émetteur commun

Montage émetteur commun tour au menu ontage émetteur commun Polarsaton d un transstor. ôle de la polarsaton La polarsaton a pour rôle de placer le pont de fonctonnement du transstor dans une zone où ses caractérstques sont lnéares.

Plus en détail

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015 Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k

Plus en détail

1 Introduction. 2 Définitions des sources de tension et de courant : Cours. Date : A2 Analyser le système Conversion statique de l énergie. 2 h.

1 Introduction. 2 Définitions des sources de tension et de courant : Cours. Date : A2 Analyser le système Conversion statique de l énergie. 2 h. A2 Analyser le système Converson statque de l énerge Date : Nom : Cours 2 h 1 Introducton Un ConVertsseur Statque d énerge (CVS) est un montage utlsant des nterrupteurs à semconducteurs permettant par

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

LE PRINCIPE DU RAISONNEMENT PAR RÉCURRENCE

LE PRINCIPE DU RAISONNEMENT PAR RÉCURRENCE LE PRINCIPE DU RAISONNEMENT PAR RÉCURRENCE. Exemple troductf (Les élèves qu coasset déà be le prcpe peuvet sauter ce paragraphe) Cosdéros la sute (u ), défe pour tout, par : u u u 0 0 Cette sute est défe

Plus en détail

Calcul de tableaux d amortissement

Calcul de tableaux d amortissement Calcul de tableaux d amortssement 1 Tableau d amortssement Un emprunt est caractérsé par : une somme empruntée notée ; un taux annuel, en %, noté ; une pérodcté qu correspond à la fréquence de remboursement,

Plus en détail

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin. Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

MODÈLE D ISING À UNE ET DEUX DIMENSIONS.

MODÈLE D ISING À UNE ET DEUX DIMENSIONS. Chapter MODÈLE DISIG À UE ET DEUX DIMESIOS.. ITRODUCTIO. ous commençons, dans ce chaptre, létude dun problème de mécanque statstque de la matère condensée où leffet des nteractons est mportant. Le modèle

Plus en détail

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =

Plus en détail

LE RÉGIME DE RETRAITE DU PERSONNEL CANADIEN DE LA CANADA-VIE (le «régime») INFORMATION IMPORTANTE CONCERNANT LE RECOURS COLLECTIF

LE RÉGIME DE RETRAITE DU PERSONNEL CANADIEN DE LA CANADA-VIE (le «régime») INFORMATION IMPORTANTE CONCERNANT LE RECOURS COLLECTIF 1 LE RÉGIME DE RETRAITE DU PERSONNEL CANADIEN DE LA CANADA-VIE (le «régme») INFORMATION IMPORTANTE CONCERNANT LE RECOURS COLLECTIF AVIS AUX RETRAITÉS ET AUX PARTICIPANTS AVEC DROITS ACQUIS DIFFÉRÉS Expédteurs

Plus en détail

Page 5 TABLE DES MATIÈRES

Page 5 TABLE DES MATIÈRES Page 5 TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE I LES POURCENTAGES 1. LES OBJECTIFS 12 2. LES DÉFINITIONS 14 1. La varaton absolue d'une grandeur 2. La varaton moyenne d'une grandeur (par unté de temps) 3. Le coeffcent

Plus en détail

CHAPITRE 14 : RAISONNEMENT DES SYSTÈMES DE COMMANDE

CHAPITRE 14 : RAISONNEMENT DES SYSTÈMES DE COMMANDE HAITRE 4 : RAISONNEMENT DES SYSTÈMES DE OMMANDE RAISONNEMENT DES SYSTÈMES DE OMMANDE... 2 INTRODUTION... 22 RAELS... 22 alcul de la valeur ntale de la répone à un échelon... 22 alcul du gan tatque... 22

Plus en détail

Fiche n 7 : Vérification du débit et de la vitesse par la méthode de traçage

Fiche n 7 : Vérification du débit et de la vitesse par la méthode de traçage Fche n 7 : Vérfcaton du débt et de la vtesse par la méthode de traçage 1. PRINCIPE La méthode de traçage permet de calculer le débt d un écoulement ndépendamment des mesurages de hauteur et de vtesse.

Plus en détail

ÉLÉMENTS DE THÉORIE DE L INFORMATION POUR LES COMMUNICATIONS.

ÉLÉMENTS DE THÉORIE DE L INFORMATION POUR LES COMMUNICATIONS. ÉLÉMETS DE THÉORIE DE L IFORMATIO POUR LES COMMUICATIOS. L a théore de l nformaton est une dscplne qu s appue non seulement sur les (télé-) communcatons, mas auss sur l nformatque, la statstque, la physque

Plus en détail

STATISTIQUE AVEC EXCEL

STATISTIQUE AVEC EXCEL STATISTIQUE AVEC EXCEL Excel offre d nnombrables possbltés de recuellr des données statstques, de les classer, de les analyser et de les représenter graphquement. Ce sont prncpalement les tros éléments

Plus en détail

Contrats prévoyance des TNS : Clarifier les règles pour sécuriser les prestations

Contrats prévoyance des TNS : Clarifier les règles pour sécuriser les prestations Contrats prévoyance des TNS : Clarfer les règles pour sécurser les prestatons Résumé de notre proposton : A - Amélorer l nformaton des souscrpteurs B Prévor plus de souplesse dans l apprécaton des revenus

Plus en détail

Calculer le coût amorti d une obligation sur chaque exercice et présenter les écritures dans les comptes individuels de la société Plumeria.

Calculer le coût amorti d une obligation sur chaque exercice et présenter les écritures dans les comptes individuels de la société Plumeria. 1 CAS nédt d applcaton sur les normes IAS/IFRS Coût amort sur oblgatons à taux varable ou révsable La socété Plumera présente ses comptes annuels dans le référentel IFRS. Elle détent dans son portefeulle

Plus en détail

Grandeur physique, chiffres significatifs

Grandeur physique, chiffres significatifs Grandeur physque, chffres sgnfcatfs I) Donner le résultat d une mesure en correspondance avec l nstrument utlsé : S avec un nstrument, ren n est ndqué sur l ncerttude absolue X d une mesure X, on consdère

Plus en détail

Continuité en un point

Continuité en un point DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à

Plus en détail

Interface OneNote 2013

Interface OneNote 2013 Interface OneNote 2013 Interface OneNote 2013 Offce 2013 - Fonctons avancées Lancer OneNote 2013 À partr de l'nterface Wndows 8, utlsez une des méthodes suvantes : - Clquez sur la vgnette OneNote 2013

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

CHAPITRE DEUX : FORMALISME GEOMETRIQUE

CHAPITRE DEUX : FORMALISME GEOMETRIQUE CHPITRE DEUX FORMLISME GEOMETRIQUE. CHPITRE DEUX : FORMLISME GEOMETRIQUE verson.3, -8 I. GEOMETRIE DNS L ESPCE-TEMPS ) Prncpe de relatvté Le prncpe de relatvté peut s exprmer ans : toutes les los physques

Plus en détail

GENESIS - Generalized System for Imputation Simulations (Système généralisé pour simuler l imputation)

GENESIS - Generalized System for Imputation Simulations (Système généralisé pour simuler l imputation) GENESS - Generalzed System for mputaton Smulatons (Système généralsé pour smuler l mputaton) GENESS est un système qu permet d exécuter des smulatons en présence d mputaton. L utlsateur fournt un ensemble

Plus en détail

Dirigeant de SAS : Laisser le choix du statut social

Dirigeant de SAS : Laisser le choix du statut social Drgeant de SAS : Lasser le chox du statut socal Résumé de notre proposton : Ouvrr le chox du statut socal du drgeant de SAS avec 2 solutons possbles : apprécer la stuaton socale des drgeants de SAS comme

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Raisonnement par récurrence Suites numériques

Raisonnement par récurrence Suites numériques Chapitre 1 Raisonnement par récurrence Suites numériques Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Raisonnement par récurrence. Limite finie ou infinie d une suite.

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Mathématiques Algèbre et géométrie

Mathématiques Algèbre et géométrie Daniel FREDON Myriam MAUMY-BERTRAND Frédéric BERTRAND Mathématiques Algèbre et géométrie en 30 fiches Daniel FREDON Myriam MAUMY-BERTRAND Frédéric BERTRAND Mathématiques Algèbre et géométrie en 30 fiches

Plus en détail

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions Formes quadratiques Imen BHOURI 1 Ce cours s adresse aux étudiants de niveau deuxième année de Licence et à ceux qui préparent le capes. Il combine d une façon indissociable l étude des concepts bilinéaires

Plus en détail

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence Chapitre 3 Mesures stationnaires et théorèmes de convergence Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée p.1 I. Mesures stationnaires Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

DES EFFETS PERVERS DU MORCELLEMENT DES STOCKS

DES EFFETS PERVERS DU MORCELLEMENT DES STOCKS DES EFFETS PERVERS DU MORCELLEMENT DES STOCKS Le cabnet Enetek nous démontre les mpacts négatfs de la multplcaton des stocks qu au leu d amélorer le taux de servce en se rapprochant du clent, le dégradent

Plus en détail

PROBABILITES ET STATISTIQUE I&II

PROBABILITES ET STATISTIQUE I&II PROBABILITES ET STATISTIQUE I&II TABLE DES MATIERES CHAPITRE I - COMBINATOIRE ELEMENTAIRE I.1. Rappel des notations de la théorie des ensemble I.1.a. Ensembles et sous-ensembles I.1.b. Diagrammes (dits

Plus en détail

www.h-k.fr/publications/objectif-agregation

www.h-k.fr/publications/objectif-agregation «Sur C, tout est connexe!» www.h-k.fr/publications/objectif-agregation L idée de cette note est de montrer que, contrairement à ce qui se passe sur R, «sur C, tout est connexe». Cet abus de langage se

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

BUREAU D'APPLICATION DES METHODES STATISTIQUES ET INFORMATIQUES

BUREAU D'APPLICATION DES METHODES STATISTIQUES ET INFORMATIQUES BUREAU DAPPLICATION DES METHODES STATISTIQUES ET INFORMATIQUES BAMSI REPRINT 04/2003 Introducton à l analyse des données Samuel AMBAPOUR BAMSSI I BAMSI B.P. 13734 Brazzavlle BAMSI REPRINT 04/2003 Introducton

Plus en détail

Cours d analyse numérique SMI-S4

Cours d analyse numérique SMI-S4 ours d analyse numérique SMI-S4 Introduction L objet de l analyse numérique est de concevoir et d étudier des méthodes de résolution de certains problèmes mathématiques, en général issus de problèmes réels,

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

Correction du baccalauréat S Liban juin 2007

Correction du baccalauréat S Liban juin 2007 Correction du baccalauréat S Liban juin 07 Exercice. a. Signe de lnx lnx) : on fait un tableau de signes : x 0 e + ln x 0 + + lnx + + 0 lnx lnx) 0 + 0 b. On afx) gx) lnx lnx) lnx lnx). On déduit du tableau

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

1.0 Probabilité vs statistique...1. 1.1 Expérience aléatoire et espace échantillonnal...1. 1.2 Événement...2

1.0 Probabilité vs statistique...1. 1.1 Expérience aléatoire et espace échantillonnal...1. 1.2 Événement...2 - robabltés - haptre : Introducton à la théore des probabltés.0 robablté vs statstque.... Expérence aléatore et espace échantllonnal.... Événement.... xomes défnton de probablté..... Quelques théorèmes

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Département de Mathématiques École polytechnique Remise en forme mathématique 2013 Suite de Cauchy Soit (X, d) un espace métrique. Une suite

Plus en détail

IDEI Report # 18. Transport. December 2010. Elasticités de la demande de transport ferroviaire: définitions et mesures

IDEI Report # 18. Transport. December 2010. Elasticités de la demande de transport ferroviaire: définitions et mesures IDEI Report # 18 Transport December 2010 Elastctés de la demande de transport ferrovare: défntons et mesures Elastctés de la demande de transport ferrovare : Défntons et mesures Marc Ivald Toulouse School

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue

Plus en détail

Commun à tous les candidats

Commun à tous les candidats EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle

Plus en détail

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte

Plus en détail

CREATION DE VALEUR EN ASSURANCE NON VIE : COMMENT FRANCHIR UNE NOUVELLE ETAPE?

CREATION DE VALEUR EN ASSURANCE NON VIE : COMMENT FRANCHIR UNE NOUVELLE ETAPE? CREATION DE VALEUR EN ASSURANCE NON VIE : COMMENT FRANCHIR UNE NOUVELLE ETAPE? Boulanger Frédérc Avanssur, Groupe AXA 163-167, Avenue Georges Clémenceau 92742 Nanterre Cedex France Tel: +33 1 46 14 43

Plus en détail

TD 1. Statistiques à une variable.

TD 1. Statistiques à une variable. Danel Abécasss. Année unverstare 2010/2011 Prépa-L1 TD de bostatstques. Exercce 1. On consdère la sére suvante : TD 1. Statstques à une varable. 1. Calculer la moyenne et l écart type. 2. Calculer la médane

Plus en détail

CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS

CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS ONSEVAOIE NAIONAL DES AS E MEIES ELEONIQUE ANALOGIQUE PH / ELE 4 / DU GEII ere année ------------------------- ------------------------- Dder LE UYE / Perre POVEN Janer ABLE DES MAIEES APPELS D ELEOINEIQUE...5.

Plus en détail

Cours de mathématiques

Cours de mathématiques DEUG MIAS premier niveau Cours de mathématiques année 2003/2004 Guillaume Legendre (version révisée du 3 avril 2015) Table des matières 1 Éléments de logique 1 1.1 Assertions...............................................

Plus en détail

Editions ENI. Project 2010. Collection Référence Bureautique. Extrait

Editions ENI. Project 2010. Collection Référence Bureautique. Extrait Edtons ENI Project 2010 Collecton Référence Bureautque Extrat Défnton des tâches Défnton des tâches Project 2010 Sasr les tâches d'un projet Les tâches représentent le traval à accomplr pour attendre l'objectf

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour

Plus en détail

III- Raisonnement par récurrence

III- Raisonnement par récurrence III- Raisonnement par récurrence Les raisonnements en mathématiques se font en général par une suite de déductions, du style : si alors, ou mieux encore si c est possible, par une suite d équivalences,

Plus en détail

Moments des variables aléatoires réelles

Moments des variables aléatoires réelles Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 :

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 : Exercice 1 : NOMBRES COMPLEXES On donne θ 0 un réel tel que : cos(θ 0 ) 5 et sin(θ 0 ) 1 5. Calculer le module et l'argument de chacun des nombres complexes suivants (en fonction de θ 0 ) : a i( )( )(1

Plus en détail

Projet de fin d études

Projet de fin d études Unversté Franços Rabelas Tours Ecole Polytechnque Unverstare de Tours Département Informatque Projet de fn d études Ordonnancement Juste à Temps avec geston des stocks Chopn Antone Mrault Arnaud 3ème année

Plus en détail

Chapitre 2. Matrices

Chapitre 2. Matrices Département de mathématiques et informatique L1S1, module A ou B Chapitre 2 Matrices Emmanuel Royer emmanuelroyer@mathuniv-bpclermontfr Ce texte mis gratuitement à votre disposition a été rédigé grâce

Plus en détail

hal-00409942, version 1-14 Aug 2009

hal-00409942, version 1-14 Aug 2009 Manuscrt auteur, publé dans "MOSIM' 008, Pars : France (008)" 7 e Conférence Francophone de MOdélsaton et SIMulaton - MOSIM 08 - du mars au avrl 008 - Pars - France «Modélsaton, Optmsaton et Smulaton des

Plus en détail

Corrections adiabatiques et nonadiabatiques dans les systèmes diatomiques par calculs ab-initio

Corrections adiabatiques et nonadiabatiques dans les systèmes diatomiques par calculs ab-initio Correctons adabatques et nonadabatques dans les systèmes datomques par calculs ab-nto Compte rendu du traval réalsé dans le cadre d un stage de quatre mos au sen du Groupe de Spectroscope Moléculare et

Plus en détail

Cours arithmétique et groupes. Licence première année, premier semestre

Cours arithmétique et groupes. Licence première année, premier semestre Cours arithmétique et groupes. Licence première année, premier semestre Raphaël Danchin, Rejeb Hadiji, Stéphane Jaffard, Eva Löcherbach, Jacques Printems, Stéphane Seuret Année 2006-2007 2 Table des matières

Plus en détail

Couples de variables aléatoires discrètes

Couples de variables aléatoires discrètes Couples de variables aléatoires discrètes ECE Lycée Carnot mai Dans ce dernier chapitre de probabilités de l'année, nous allons introduire l'étude de couples de variables aléatoires, c'est-à-dire l'étude

Plus en détail

Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles

Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Denis Vekemans R n est muni de l une des trois normes usuelles. 1,. 2 ou.. x 1 = i i n Toutes les normes de R n sont équivalentes. x i ; x 2

Plus en détail

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La licence Mathématiques et Economie-MASS de l Université des Sciences Sociales de Toulouse propose sur les trois

Plus en détail

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs Eo7 Limites de fonctions Théorie Eercice Montrer que toute fonction périodique et non constante n admet pas de ite en + Montrer que toute fonction croissante et majorée admet une ite finie en + Indication

Plus en détail

Prêt de groupe et sanction sociale Group lending and social fine

Prêt de groupe et sanction sociale Group lending and social fine Prêt de roupe et sancton socale Group lendn and socal fne Davd Alary Résumé Dans cet artcle, nous présentons un modèle d antsélecton sur un marché concurrentel du crédt. Nous consdérons l ntroducton de

Plus en détail

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites. Les pages qui suivent comportent, à titre d exemples, les questions d algèbre depuis juillet 003 jusqu à juillet 015, avec leurs solutions. Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Plus en détail

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion

Plus en détail

INTRODUCTION. Jean-Pierre MAGNAN Chef de la section des ouvrages en terre Département des sols et fondations Laboratoire central

INTRODUCTION. Jean-Pierre MAGNAN Chef de la section des ouvrages en terre Département des sols et fondations Laboratoire central Etude numérque de la consoldaton undmensonnelle en tenant compte des varatons de la perméablté et de la compressblté du sol, du fluage et de la non-saturaton Jean-Perre MAGNAN Chef de la secton des ouvrages

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

Carl-Louis-Ferdinand von Lindemann (1852-1939)

Carl-Louis-Ferdinand von Lindemann (1852-1939) Par Boris Gourévitch "L'univers de Pi" http://go.to/pi314 sai1042@ensai.fr Alors ça, c'est fort... Tranches de vie Autour de Carl-Louis-Ferdinand von Lindemann (1852-1939) est transcendant!!! Carl Louis

Plus en détail

Problème 1 : applications du plan affine

Problème 1 : applications du plan affine Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées

Plus en détail

Polynômes à plusieurs variables. Résultant

Polynômes à plusieurs variables. Résultant Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \

Plus en détail

Résumé du cours d algèbre 1, 2013-2014. Sandra Rozensztajn. UMPA, ENS de Lyon, sandra.rozensztajn@ens-lyon.fr

Résumé du cours d algèbre 1, 2013-2014. Sandra Rozensztajn. UMPA, ENS de Lyon, sandra.rozensztajn@ens-lyon.fr Résumé du cours d algèbre 1, 2013-2014 Sandra Rozensztajn UMPA, ENS de Lyon, sandra.rozensztajn@ens-lyon.fr CHAPITRE 0 Relations d équivalence et classes d équivalence 1. Relation d équivalence Définition

Plus en détail

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema.

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. Chapitre 5 Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. On s intéresse dans ce chapitre aux dérivées d ordre ou plus d une fonction de plusieurs variables. Comme pour une fonction d une

Plus en détail

Axiomatique de N, construction de Z

Axiomatique de N, construction de Z Axiomatique de N, construction de Z Table des matières 1 Axiomatique de N 2 1.1 Axiomatique ordinale.................................. 2 1.2 Propriété fondamentale : Le principe de récurrence.................

Plus en détail

Une forme générale de la conjecture abc

Une forme générale de la conjecture abc Une forme générale de la conjecture abc Nicolas Billerey avec l aide de Manuel Pégourié-Gonnard 6 août 2009 Dans [Lan99a], M Langevin montre que la conjecture abc est équivalente à la conjecture suivante

Plus en détail

Comment démontrer des formules sans effort? exposé de maîtrise

Comment démontrer des formules sans effort? exposé de maîtrise Comment démontrer des formules sans effort? exposé de maîtrise Marc Mezzarobba Sam Zoghaib Sujet proposé par François Loeser Résumé Nous exposons un ensemble de méthodes qui permettent d évaluer «en forme

Plus en détail

Thermodynamique statistique Master Chimie Université d Aix-Marseille. Bogdan Kuchta

Thermodynamique statistique Master Chimie Université d Aix-Marseille. Bogdan Kuchta hermodynamque statstque Master Chme Unversté d Ax-Marselle Bogdan Kuchta Plan: Rappel: thermodynamque phénoménologque (dscuter l entrope, l évoluton de gaz parfat,) Premer prncpe Deuxème prncpe (transformaton

Plus en détail