MALADIES TRANSMISSIBLES EN MILIEU SCOLAIRE

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1 MALADIES TRANSMISSIBLES EN MILIEU SCOLAIRE Guide à destination des écoles et des établissements scolaires Service médical en faveur des élèves Septembre 2015

2 PREVENTION DES MALADIES TRANSMISSIBLES PROTOCOLE DEPARTEMENTAL Secret professionnel et gestion de l information Toute information concernant l état de santé d un enfant doit être traitée d une façon respectueuse et confidentielle. Tout élément permettant d identifier un enfant atteint d une maladie doit être limité aux personnes impliquées dans la prise en charge de l élève ainsi qu à la direction de l école ou au chef d établissement pour instaurer les mesures de contrôle et la protection des personnes. Protocole départemental Il a pour objet les maladies transmissibles en milieu scolaire. Présenté sous forme d un guide, il s adresse aux Inspecteurs de l Education Nationale, aux directeurs d école du premier degré et aux chefs d établissement du second degré. Ce protocole et ses outils uniformisés répondent aux exigences de l institution pour une meilleure prise en charge et un meilleur suivi de ces maladies. Il se compose de : 1. Une fiche de recueil de la première information : - Elle doit être remplie chaque fois qu une direction aura connaissance d un élève ou d un personnel susceptible d être porteur d une maladie transmissible. - Cette fiche sera remise au Médecin Education Nationale de secteur et 92 : SMIS 92 Centre administratif départemental Docteur Jany Veg 167/177 avenue Joliot - Curie Nanterre Cedex Téléphone : Fax : ce.ia92.sps@ac-versailles.fr 2. Un guide des maladies transmissibles : - Il présente les maladies les plus courantes avec un risque pour la santé publique et pour lesquelles vous serez amenés à prendre des mesures particulières. - Pour chaque pathologie il existe une fiche récapitulative de la conduite à tenir. - Si une maladie non décrite dans le guide se manifeste, nous vous recommandons d en informer le Médecin de l Education Nationale de secteur, ou du service SMIS, qui pourra vous apporter un complément d information. 3. Des modèles d affiches et des courriers d information à destination des familles : Ces modèles et ces courriers vous seront fournis par le Médecin de l Education Nationale de votre secteur ou par le service SMIS. Les affiches sont à usage des directions des écoles maternelles et élémentaires. L information et la surveillance de l apparition de nouveaux cas font l objet d un courrier. 4. Quand cela concerne le personnel de l éducation nationale : S adresser au Médecin de la santé des personnels : Docteur Agnès Apicella Téléphone : Fax : ce.ia92.medecindespersonnels@ac-versailles.fr 1

3 RECOMMANDATIONS RELATIVES A TOUT SUJET, ENFANT OU ADULTE, MALADE EN COLLECTIVITE Les collectivités d enfants ou d adultes mettant habituellement en contact de nombreux individus dans un espace restreint, favorisent la transmission des agents infectieux. C est pourquoi la prévention en collectivité des maladies transmissibles vise à lutter contre les sources de contamination et à réduire la transmission. Fiche de recueil d information en cas de suspicion de maladie transmissible : fiche p. 29 Le signalement d une maladie transmissible vise à prendre les mesures nécessaires pour réduire la transmission et protéger les élèves et le personnel. Mesures adaptées selon la maladie infectieuses : - Renforcement des mesures d hygiène : page 6 - Information simple au sein de la collectivité, en accord avec le service médical. - Information ciblée d une population à risque, en accord avec le service médical. - Enquête au sein de la collectivité La fréquentation de la collectivité à la phase aigüe de la maladie : La fréquentation de la collectivité à la phase aigüe de la maladie infectieuse (fièvre, vomissement, diarrhée profuse ) n est ni souhaitable ni recommandée pour le mieux-être de la personne. Et ce, même si l agent pathogène responsable de l infection ne justifie pas une éviction temporaire de la collectivité. Certaines situations nécessitent une éviction scolaire, période pendant laquelle l élève malade présente un risque pour la santé des autres personnes de la collectivité. Dans d autres cas, l éviction scolaire n est pas nécessaire (tableau récapitulatif des évictions scolaires p. 27). Retour ou levée d isolement d un sujet malade en collectivité : - Dans de rares cas (coqueluche, streptocoque du groupe A, shigelles ), il est sous-tendu à la prescription d antibiotiques adaptés. C est uniquement dans ces cas que la collectivité demande légitimement, via une copie de l ordonnance, la preuve que cet antibiotique a bien été prescrit. - Dans de très rares cas (tuberculose, ) les examens microbiologiques négatifs conditionneront le retour en collectivité. En aucun cas, la collectivité ne peut demander la présentation d un certificat de non contagion. 2

4 Suspicion d'une maladie transmissible chez un élève Suspicion d'une maladie transmissible chez un personnel Remplir la fiche de recueil Remplir la fiche de recueil Médecin de secteur et SMIS Médecin des personnels Après accord du médecin Application des consignes en suivant le guide Distribution des lettres d'information aux familles Pose d'affichette (salle des maitres, porte d'entrée de l'établissement) Surveillance des nouveaux cas 3

5 MESURES D HYGIENE EN COLLECTIVITE L application des règles d hygiène tient une place essentielle dans la prévention des maladies transmissibles en collectivité pour lutter contre les sources de contamination et réduire la transmission. Un rappel régulier de la bonne pratique des règles d hygiène est nécessaire. Les mesures d hygiène portent sur l hygiène des mains, l hygiène alimentaire, l hygiène des locaux, du matériel, du linge et l hygiène individuelle. Une application rigoureuse de ces mesures permet de prévenir la propagation des agents infectieux. Elles doivent s appliquer au quotidien même en dehors d infection déclarée. Les mesures d hygiène sont d autant plus importantes que l établissement accueille des jeunes enfants ou des personnes fragiles. La survenue d une maladie transmissible dans la collectivité doit faire l objet d une alerte, et être l occasion de revoir ces mesures et leur application pour prévenir des cas secondaires ou une épidémie. Une bonne compréhension de la propagation d une maladie transmissible permet d avoir une action plus efficace sur la mise en place des mesures d hygiène à appliquer. La contamination 1 - Les réservoirs d agents infectieux Les réservoirs d agents infectieux sont : - Le sujet asymptomatique «sain», porteur d une flore commensale (par exemple certains germes pathogènes comme les staphylocoques dorés, les entérobactéries comme Escherichia coli...) - Le sujet malade, qui constitue le principal réservoir du germe responsable de l infection en cause (grippe, rougeole, méningite...). - l environnement - terre, air, eau, objets - qui peuvent aussi être réservoirs d agents pathogènes (Clostridium, Légionnelle, Aspergillus...). - les animaux sont également porteurs de germes pathogènes, néanmoins rarement source de contamination l homme : Escherichia coli producteurs de Shigatoxines chez les bovins, ovins 2 - Les sources de contamination La source dépend du lieu de vie de l agent infectieux chez l Homme. Ce sont : - Les produits biologiques : sécrétions oro-pharyngées émises lors de la toux, des éternuements, de la parole, le sang, les matières fécales. - La peau infectée : plaie, liquide de vésicules, croûtes de lésions bactériennes, les cheveux infectés ou parasités. 4

6 3 - Mode de contamination Le mode de contamination peut être : - Direct : la contamination se fait du réservoir vers l hôte - Indirect : la contamination se fait par l intermédiaire d un vecteur tel que les mains (manu-portage), un produit, un support inerte ou un matériel contaminé. Les voies de transmission sont : - la voie cutanée par contact direct avec les secrétions ou la peau contaminée ou par contact indirect avec des objets contaminés - la voie digestive dite oro-fécale en ingérant un produit contaminé ou en portant à la bouche les mains ou un objet contaminé - la voie respiratoire dite aérienne (inhalation d aérosols contaminés) ou gouttelettes (projection de gouttelettes infectantes sur les muqueuses par la toux et les éternuements). Mesures préventives d hygiène Elles doivent faire l objet de procédures écrites, voire affichées, de façon simple et accessible (par ex. l hygiène des mains Mesures d hygiène au quotidien : Ces mesures doivent être appliquées au quotidien par les adultes et les enfants dans toute collectivité d enfants ou d adultes. 1a. Hygiène des locaux, du matériel, du linge, de l alimentation - Nettoyage quotidien des surfaces lavables en insistant sur les surfaces les plus souvent touchées : poignées de porte, téléphone, clavier, digicode... - Nettoyage pluriquotidien des sanitaires en insistant sur les robinets, chasse d eau, loquets..., selon les méthodes préconisées et à l approvisionnement en continu de papier de toilette. - Vidage quotidien des poubelles et réceptacles de déchets. Dans les maternelles s occupant de jeunes enfants : - Changement du linge dès que nécessaire : les bavettes ou serviettes sont individuelles et lavées dès qu elles sont visiblement souillées ; - lavage quotidien des matériels et des jouets ; - lavage régulier des peluches. Respect scrupuleux des règles d hygiène alimentaire : dans la préparation et la distribution des repas. 5

7 1b. Hygiène individuelle - Le lavage des mains est un temps essentiel car la contamination manuportée est responsable de nombreuses infections pour les enfants et les adultes dans les collectivités. - Le lavage des mains doit être pratiqué avant chaque repas, après chaque passage aux toilettes, après manipulation des objets possiblement contaminés (terre, animal...), après s être mouché. - Le lavage des mains est à renouveler chaque fois qu il y a un contact avec un produit biologique (selles, urines, sang). - Le lavage se fait avec un savon liquide et de l eau. Le séchage des mains doit être soigneux, par tamponnement, de préférence avec des serviettes en papier jetables ou par un système automatique d air chaud fonctionnant correctement. Les torchons ou serviettes à usage partagé sont à proscrire. - Les ongles doivent être coupés courts et brossés régulièrement avec une brosse nettoyée et rincée. - En l absence d accès immédiat à un point d eau, les produits hydro-alcooliques peuvent être utilisés. L éducation des enfants à l importance de l hygiène corporelle individuelle est essentielle. 2 - Mesures renforcées d hygiène en cas de maladies contagieuses dans la collectivité La survenue d une maladie transmissible dans la collectivité doit inciter à vérifier que ces mesures sont bien respectées, voire à les renforcer. L application des mesures usuelles d hygiène doit être renforcée et parfois adaptée en cas de maladie contagieuse identifiée dans l établissement en fonction de la source et du mode de contamination afin d en interrompre la chaîne de transmission. 2a. Mesures d hygiène pour les pathologies dues à une contamination digestive - Hygiène des mains par lavage simple au savon, ou par friction avec une solution hydro-alcoolique si les mains ne sont pas souillées visuellement ni humides. - Manipuler tout objet ou matériel souillé par les selles et les vomissements avec des gants jetables. - Placer dans des sacs hermétiques fermés le linge souillé ou les déchets afin qu ils soient lavés, désinfectés ou jetés. Les gants doivent être retirés dès que possible, et une hygiène des mains doit être réalisée immédiatement après le retrait des gants (lavage des mains au savon ou friction avec une solution hydroalcoolique si les mains ne sont pas souillées visuellement ni humides). - Protéger sa tenue avec un tablier en plastique à usage unique pour effectuer les changes d un malade présentant des diarrhées et des vomissements. Si la tenue ne peut être protégée, se changer après les soins. - Dans les écoles maternelles, nettoyer soigneusement les matelas de change ou de 6

8 lit souillés entre chaque change avec un produit détergent- désinfectant. Si des surfaces sont contaminées par des liquides biologiques (selles, vomissements), il est conseillé d absorber les fluides avec du papier à usage unique qui sera jeté ; puis immédiatement de décontaminer la surface avec de l eau de javel diluée à 10%. Il est nécessaire de porter des gants pour effectuer cette opération. Les gants doivent être retirés dès que possible, et une hygiène des mains doit être réalisée immédiatement après le retrait des gants (lavage des mains au savon ou friction avec une solution hydro-alcoolique si les mains ne sont pas souillées visuellement ni humides). 2b. Mesures d hygiène pour les pathologies dues à une contamination par les sécrétions respiratoires - Hygiène des mains par lavage simple au savon, ou par friction avec une solution hydro-alcoolique si les mains ne sont pas souillées visuellement ni humides. - Nettoyer soigneusement les sécrétions nasales avec des mouchoirs en papier à usage unique jetés dans une poubelle recouverte d un couvercle. Se laver immédiatement les mains ensuite. - Mettre un mouchoir en papier devant son nez et/ou sa bouche en cas de toux ou d éternuement. 2c. Mesures d hygiène pour les pathologies dûes à une contamination à partir de lésions cutanéo-muqueuses - Hygiène des mains par lavage par lavage simple au savon, ou par friction avec une solution hydro-alcoolique si les mains ne sont pas souillées visuellement ni humides. - Utiliser des gants jetables à usage unique pour effectuer les soins d une lésion cutanée ou muqueuse. Les gants doivent être retirés et jetés avant de toucher tout autre objet (cahier, crayon, téléphone...). La lésion doit être protégée par un pansement. Un lavage des mains juste après le soin et le retrait des gants est requis. mesures - En cas de conjonctivite, nettoyage de chaque œil avec une nouvelle compresse. 3- Mesures d hygiène en cas d exposition à du sang Lors d une exposition accidentelle lors de soins dispensés en cas de plaie : - Lavage des mains nettoyage immédiat des lésions à l eau et au savon, rinçage puis désinfection avec un dérivé chloré (ex : solution de dakin) ou un autre antiseptique en cas de contact avec une muqueuse, rinçage abondant au sérum physiologique ou avec de l eau. - Lors d une blessure accidentelle avec un objet potentiellement contaminé, une consultation spécialisée est nécessaire le plus rapidement possible auprès d un service référent. En cas de contamination d une surface inerte par du sang : absorber les fluides avec du papier à usage unique qui sera jeté. 7

9 PATHOLOGIES NECESSITANT DES MESURES PARTICULIERES - LA CONJONCTIVITE P.9 - LA COQUELUCHE P.10 - LA GALE P.11 - LA GRIPPE P.12 - L HEPATITE A P.13 - L HERPES P.14 - L IMPETIGO P.15 - LE MEGALERYTHEME EPIDEMIQUE (5 ème maladie) P.16 - LA MENINGITE VIRALE P.17 - LA MONONUCLEOSE INFECTIEUSE P.18 - LA PEDICULOSE DU CUIR CHEVELU P.19 - LA ROUGEOLE P.20 - LA SCARLATINE P.21 - LA TEIGNE DU CUIR CHEVELU P.22 - LES TOXI-INFECTIONS-ALIMENTAIRES TIAC P.23 - LA TUBERCULOSE P.24 - LA VARICELLE P.25 - LES VERRUES P.26 8

10 CONJONCTIVITE Personne infectée Par contact direct : sécrétions lacrymales et respiratoires Par contact indirect parfois Mesures d hygiène Renforcement des mesures d hygiène simples (cf pages 5,6 et 7) : lavage des mains Recommander au sujet malade de consulter son médecin traitant NON 9

11 COQUELUCHE L homme malade Transmission aérienne directe : éternuement, toux, postillons Mesures d hygiène Simples (cf.pages 5,6 et 7) : lavage des mains, utiliser les mouchoirs papiers, poubelles avec couvercle Informer le personnel de la collectivité d enfants (affiche salle des maîtres) et les parents de l existence de cas (affiche et lettre aux familles) OUI, pendant 3 ou 5 jours en fonction de l antibiothérapie choisie 10

12 GALE Renseigner et envoyer la fiche de recueil au médecin de l éducation national et L homme malade Par contact direct (peau à peau) prolongé ou partage de la literie/vêtements/linge. Mesures d hygiène Application stricte des mesures d hygiène : lavage des draps, serviettes en machine à 60 C +/- acaricide. Port de gants jetables pour manipuler les objets potentiellement contaminés. Désinfection des locaux : se référer au service Hygiène et Sécurité de la collectivité territoriale concernée. Informer le personnel de la collectivité d enfants (affiche salle des maîtres) et les parents de l existence de cas (affiche et lettre aux familles). Recommander aux sujets contacts de consulter leur médecin pour la mise en place d un éventuel traitement. OUI, 3 jours après début du traitement. Retour avec présentation au médecin de l Education Nationale d un justificatif (copie de l ordonnance ) attestant du traitement. 11

13 GRIPPE Personne contaminée Animaux Par contact direct : sécrétions respiratoires des personnes infectées Transmission à partir d une surface souillée Mesures d hygiène Renforcement des mesures d hygiène simples (cf pages 5,6 et 7) : lavage des mains Informer le personnel de la collectivité d enfants (affiche salle des maîtres) et les parents de l existence de cas ( lettre aux familles). NON mais la fréquentation de la collectivité à la phase aigüe de la maladie n est pas souhaitable 12

14 HEPATITE A L homme malade et porteur sain Contact direct : mains souillées. Contact indirect : aliments et eaux souillées. Mesures d hygiène Renforcement des mesures d hygiène simples (cf pages 5,6 et 7) : lavage des mains Informer le personnel de la collectivité d enfants (affiche salle des maîtres) et les parents de l existence de cas (affiche et lettre aux familles). OUI, jusqu à guérison clinique. 13

15 HERPES Personne infectée Par contact direct avec sécrétions orales et lésions cutanées Mesures d hygiène Renforcement des mesures d hygiène simples (cf pages 5,6 et 7) : lavage des mains Les lésions cutanées doivent être protégées. Eviter les contacts directs (baisers ) indirects (objets portés à la bouche) avec les sécrétions orales et les lésions cutanées du sujet atteint. NON 14

16 IMPETIGO Personne contaminée Par contact direct avec une lésion cutanée Par contact indirect avec du matériel contaminé (linge ) Transmission possible par des mains souillées Mesures d hygiène Renforcement des mesures d hygiène simples (cf pages 5,6 et 7) : lavage des mains Couverture des lésions par pansement NON si lésions protégées OUI pendant 72h après début de l antibiothérapie si les lésions sont trop étendues et ne peuvent être protégées 15

17 MEGALERYTHEME EPIDEMIQUE (5 ème maladie) Personne infectée Par contact direct avec des sécrétions respiratoires (transmission aérienne) Par contact direct avec du sang infecté. Mesures d hygiène Renforcement des mesures d hygiène simples (cf pages 5,6 et 7) : lavage des mains Informer le personnel de la collectivité d enfants (affiche salle des maîtres) et les parents de l existence de cas (affiche et lettre aux familles). Recommander (risque) aux femmes enceintes et aux personnes atteintes d anémie hémolytique de consulter leur médecin traitant. NON Toutefois, la fréquentation de la collectivité à la phase aigüe de la maladie infectieuse n est pas souhaitable. 16

18 MENINGITE VIRALE Humain Par contact aérien (sécrétions respiratoires) Mesures d hygiène Application stricte des mesures d hygiène : lavage des mains Informer le personnel de la collectivité d enfants (affiche salle des maîtres) et les parents de l existence de cas (affiche et lettre aux familles). NON, toutefois la fréquentation de la collectivité à la phase aigüe de la maladie n est pas souhaitable. 17

19 MONONUCLEOSE INFECTIEUSE Humain Par contact direct avec la salive Mesures d hygiène Renforcement des mesures d hygiène simples (cf pages 5,6 et 7) : lavage des mains Informer le personnel de la collectivité d enfants (affiche salle des maîtres) et les parents de l existence de cas (affiche et lettre aux familles). Rappeler le mode de contamination en vue de limiter la transmission NON 18

20 PEDICULOSE Personne parasité Contact direct de cheveu à cheveu Parfois par l intermédiaire d objets infectés(peigne, brosse, bonnet, peluche) Mesures d hygiène Ne pas coiffer les enfants avec la même brosse ou le même peigne Ne pas échanger bonnet, écharpe Espacement suffisant des porte-manteaux Informer le personnel de la collectivité d enfants (affiche salle des maîtres) et les parents de l existence de cas (affiche et lettre aux familles). Recommander aux parents d un enfant parasité : 1- D appliquer un traitement efficace 2- D examiner tous les membres de la famille 3- De ne traiter que ceux qui sont parasités NON 19

21 ROUGEOLE L homme malade Contact direct : transmission aérienne par les sécrétions respiratoires. Mesures d hygiène Renforcement des mesures d hygiène simples (cf pages 5,6 et 7): lavage des mains Informer le personnel de la collectivité d enfants (affiche salle des maîtres) et les parents de l existence de cas (affiche et lettre aux familles). OUI, pendant 5 jours à partir du début de l éruption. 20

22 SCARLATINE Homme malade et porteur sain Contact direct : transmission aérienne par les sécrétions oro-pharyngées. Mesures d hygiène Renforcement des mesures d hygiène simples (cf pages 5,6 et 7) : lavage des mains Informer le personnel de la collectivité d enfants (affiche salle des maîtres) et les parents de l existence de cas (affiche et lettre aux familles). OUI, jusqu à 2 jours après le début du traitement. 21

23 TEIGNE DU CUIR CHEVELU L homme parasité Animal parasité Sol Par contact direct avec la lésion cutanée et cheveux ou poils infectés Par contact indirect avec des objets contaminés (peigne, brosse, vêtement, bonnet ) Mesures d hygiène Application stricte des mesures d hygiène, surtout pour les objets contaminés (peigne, brosse, vêtement, bonnet ) Informer le personnel de la collectivité d enfants (affiche salle des maîtres) et les parents de l existence de cas (affiche et lettre aux familles). Le diagnostic repose sur les résultats de l examen mycologique. OUI, jusqu à présentation d un certificat médical attestant de la consultation et de la prescription d un traitement adapté. 22

24 TOXI-INFECTIONS ALIMENTAIRES COLLECTIVES (TIAC) (au moins 2 cas d une symptomatologie gastro-intestinale de même origine alimentaire) Aliments Portage cutané Aliment et eau contaminée par voie fécale Aliment contaminé lors de la préparation Mesures d hygiène Renforcement des mesures d hygiène simples (cf. pages 5,6 et 7) : lavage des mains Informer le personnel de la collectivité d enfants (affiche salle des maîtres) et les parents de l existence de cas (affiche et lettre aux familles). Agence régionale de santé sera prévenue pour la prise en charge. Oui jusqu'à présentation d un certificat médical attestant de la guérison 23

25 TUBERCULOSE Homme malade Contact direct : transmission aérienne par les sécrétions respiratoires. Mesures d hygiène Renforcement des mesures d hygiène simples (cf. pages 5,6 et 7) : lavage des mains Informer le personnel de la collectivité d enfants (affiche salle des maîtres) et les parents de l existence de cas (affiche et lettre aux familles). Action menée par le Centre de Lutte Anti-Tuberculeuse en lien avec le médecin de la collectivité. OUI, jusqu à présentation d un certificat médical. 24

26 VARICELLE Personne malade Transmission aérienne par gouttelettes de salive Transmission par contact direct avec les vésicules Mesures d hygiène Renforcement des mesures d hygiène simples (cf. pages 5,6 et 7) : lavage des mains Informer le personnel de la collectivité d enfants (affiche salle des maîtres) et les parents de l existence de cas (affiche et lettre aux familles). NON, toutefois la fréquentation de la collectivité à la phase aigüe de la maladie infectieuse n est pas souhaitable. 25

27 VERRUES Personne infectée Par contact direct avec une lésion cutanée Par contact indirect par sol contaminé Mesures d hygiène Renforcement des mesures d hygiène simples (cf. pages 5,6 et 7) : lavage des mains Conseiller aux sujets porteurs de verrues de consulter leur médecin traitant NON 26

28 TABLEAU RECAPITULATIF DES EVICTIONS SCOLAIRES Tableau reprenant les maladies pour lesquelles : une éviction est prévue la fréquentation de la collectivité à la phase aigüe de la maladie infectieuse n est pas souhaitable MALADIE EVICTION FREQUENTATION NON SOUHAITABLE OUI COQUELUCHE 3 à 5 jours après le début d une antibiothérapie GALE OUI 3 jours après un traitement adapté GRIPPE NON X HÉPATITE VIRALE A OUI 10 jours à partir du début des signes cliniques HEPATITE VIRALE B, VIH NON X HERPES NON Protéger les lésions X IMPETIGO OUI 3 jours après le début du traitement NON si lésions protégées MÉGALÉRYTHÈME 5 ÈME MALADIE NON X MENINGITE À MÉNINGOCOQUE OUI jusqu'à guérison clinique MENINGITE VIRALE NON X MONONUCLÉOSE INFECTIEUSE NON X PÉDICULOSE NON ROUGEOLE OUI 5 jours à partir du début de l éruption SCARLATINE OUI jusqu à 2 jours après le début du traitement TEIGNE OUI jusqu'à présentation d un certificat attestant d un traitement TUBERCULOSE OUI jusqu'à présentation d'un certificat médical attestant un traitement et la négativation de l'expectoration. VARICELLE NON X 27

29 BIBLIOGRAPHIE ET ANNEXES - Survenue de maladies infectieuses dans une collectivité, Conduite à tenir, Haut Conseil de Santé Publique (Rapport du 28 septembre 2012) - Document du 14 mars 2003 «Guide des conduites à tenir en cas de maladies transmissibles dans une collectivité d enfants» Conseil Supérieur d Hygiène Publique de France - Guide pratique pour les maladies transmissibles à destination des établissements scolaires de l Académie de Besançon. - Institut National de Veille Sanitaire INVS : - Haut comité de santé publique : - Ministère de la santé : - INPES, Institut National de prévention et d éducation à la santé Hygiène des mains simple et facile : Circulaires actualisées, Conseil Supérieur d Hygiène Publique de France : - N DGS/RI1/2014/310 du 7 novembre 2014 relative à la conduite à tenir devant un ou plusieurs cas de coqueluche - N DGS/RI1/2009/334 du 4 novembre 2009 relative à la transmission obligatoire de données individuelles à l autorité sanitaire en cas de rougeole et la mise en œuvre de mesures préventives autour d un cas ou de cas groupés - N DGS/RI1/2011/33 du 27 janvier 2011 relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoque 28

30 Fiche de recueil d informations à transmettre au médecin de l éducation nationale en cas de SUSPICION DE MALADIE TRANSMISSIBLE Promotion de la santé en faveur des élèves SMIS avenue Joliot Curie Nanterre Cedex Tel: Fax: Mél ce.i92.sps@ac-versailles.fr Etablissement scolaire : Commune :. L établissement scolaire a reçu l information médicale le: De : La famille... :. Médecin Hôpital ARS... :. Autre (préciser) :. Pathologie suspectée : Est-elle confirmée : OUI NON Si oui, nom et téléphone du médecin /service hospitalier: IDENTIFICATION DU CAS : Elève Personnel (préciser) :. Autre (préciser) : Nom :.. Date de Naissance : Prénom : Sexe : M F Classe : Demi-pensionnaire externe Interne Composition de la fratrie : Nom du référent légal :.. : Cas présent dans l établissement OUI NON Si non, absent depuis le Est à domicile Est hospitalisé (préciser le service) : Avez-vous connaissance d autres cas? OUI NON Si oui : nombre de cas :.. Classe(s)concernée(s) : Fiche transmise le : Par : Chef d établissement : M Mme.. : IEN : M Mme.. : Infirmier : M Mme.. : Autre (préciser) : Au : Médecin Education Nationale de l établissement : Docteur Autre (préciser) : Transmission obligatoire au service médical départemental SMIS Fax: Mel: ce.i92.sps@ac-versailles.fr 29

31 Sommaire Prévention des maladies transmissibles p. 1 - Secret professionnel et gestion de l information p.1 - Protocole départemental p.1 Recommandations relatives à tout sujet malade en collectivité p. 2 - Maladies transmissibles : conduite à tenir p. 3 Mesures d hygiène en collectivité p. 4 - Contamination p. 4 - Mesures préventives d hygiène p. 5 Mesures d hygiène au quotidien p. 5 Mesures renforcées en cas de maladies contagieuses p. 6 Mesures en cas d exposition au sang p. 7 Pathologies nécessitant des mesures particulières p.8 - Conjonctivite p. 9 - La coqueluche p.10 - La gale p.11 - La grippe p.12 - L hépatite A p.13 - L herpès p.14 - L impétigo p.15 - Le mégalérythème épidémique (5 ème maladie) p.16 - La méningite virale p.17 - La mononucléose infectieuse p.18 - La pédiculose du cuir chevelu p.19 - La rougeole p.20 - La scarlatine p.21 - La teigne du cuir chevelu p.22 - Les toxi-infections-alimentaires (TIAC) p.23 - La tuberculose p.24 - La varicelle p.25 - Les verrues p.26 - Tableau récapitulatif des évictions scolaires p.27 Bibliographie et annexes p Bibliographie p.28 - Fiche de recueil d informations p.29 30

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