UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL. Différences sexuelles en lien avec la mémoire positive et ses corrélats THÈSE DE SPÉCIALISATION

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL. Différences sexuelles en lien avec la mémoire positive et ses corrélats THÈSE DE SPÉCIALISATION"

Transcription

1 UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL Différences sexuelles en lien avec la mémoire positive et ses corrélats THÈSE DE SPÉCIALISATION PRÉSENTÉE COMME EXIGENCE PARTIELLE DU BACCALAURÉAT EN PSYCHOLOGIE PROFIL HONOURS PAR Lisa-Marie Davignon SOUS LA SUPERVISION DE Marie-France Marin Le 7 mai 2020

2 RÉSUMÉ Bien que les mémoires positives soient sous-étudiées, la littérature suggère qu elles jouent un rôle central dans le développement et le maintien de certaines psychopathologies. De façon intéressante, des contributions théoriques et empiriques indiquent que les hommes et les femmes pourraient différer quant à la mémoire de stimuli positifs et ses corrélats, soit la valence émotionnelle, l arousal subjectif et la réactivité physiologique. L objectif de ce projet était donc de documenter ces différences sexuelles lorsque des stimuli émotionnels positifs et neutres sont en cause. Nous avons recruté 20 hommes et 20 femmes en santé âgés entre 18 et 35 ans. Ils ont visionné une suite randomisée d images ayant comme thématique les vacances et le bureau, et ont évalué la valence et l arousal subjectifs induits par les images sur des échelles de Likert en 9 points. Leur réponse électrodermale fut enregistrée en guise de mesure de réactivité physiologique aux images. Une séance de rappel libre suivait le visionnement des images afin de coter leur performance mnésique. Des analyses de variance suggèrent que les hommes et les femmes ne diffèrent pas quant à la valence et à l arousal subjectif perçus, alors que les hommes ont montré une réactivité physiologique accrue par rapport à celle des femmes. Selon les régressions conduites, ce sont précisément les variables de valence et d arousal qui prédisent la mémoire chez les deux sexes. Nos résultats soulignent donc le rôle majeur de la subjectivité des participants lorsqu on s intéresse aux mécanismes sous-tendant les mémoires positives. Mots-clés : Mémoire positive; Valence; Arousal; Réactivité physiologique; Activité électrodermale; Différences sexuelles; Mémoire émotionnelle

3 TABLE DES MATIÈRES RÉSUMÉ... i TABLE DES MATIÈRES... ii LISTE DES TABLEAUX... iv LISTE DES FIGURES... v REMERCIEMENTS... vi 1. INTRODUCTION Les émotions Différences sexuelles dans la subjectivité émotionnelle Différences sexuelles en lien avec les réactions émotionnelles Différences sexuelles en lien avec les mémoires émotionnelles OBJECTIFS ET HYPOTHÈSES DE RECHERCHE MÉTHODE Participants Procédure Beck Depression Inventory et Stait and Trait Anxiety Inventory Réactivité physiologique, évaluation subjective et mémoire Analyses RÉSULTATS DISCUSSION Limites et pistes futures CONCLUSION RÉFÉRENCES ANNEXE A APPROBATION ÉTHIQUE ANNEXE B SCRIPT TÉLÉPHONIQUE ANNEXE C QUESTIONNAIRE TÉLÉPHONIQUE... 26

4 iii ANNEXE D FORMULAIRE DE CONSENTEMENT ANNEXE E CONSIGNES DE L ÉTUDE ANNEXE F BECK DEPRESSION INVENTORY - II ANNEXE G STAIT AND TRAIT ANXIETY INVENTORY... 42

5 LISTE DES TABLEAUX 1. Interprétation de l effet de la valence d une image sur la mémoire... 11

6 LISTE DES FIGURES 1. Relation quadratique entre la valence des stimuli et la fréquence moyenne à laquelle ils ont été rappelés Relation linéaire entre l arousal des stimuli et la fréquence moyenne à laquelle ils ont été rappelés Réponse électrodermale moyenne des images rappelées et non rappelées en fonction du sexe... 13

7 REMERCIEMENTS La réalisation et la rédaction d une thèse de spécialisation n est pas une mince tâche. C est le constat auquel mes pairs et moi faisons face au terme de cette année. Ainsi, le soutien et l expertise de plusieurs personnes se sont avérés non seulement grandement appréciés, mais nécessaires à la complétion de ce travail d envergure. D abord, je tiens à souligner la qualité exceptionnelle de la supervision que j ai reçue de Marie- France Marin. Je souhaite la remercier de m avoir fait confiance, bien que ce projet ait marqué le début de mon expérience en recherche, ainsi qu en rédaction scientifique. Également, merci Marie-France d avoir investi temps et énergie à me fournir de la rétroaction rapide et ciblée, de m avoir fait bénéficier de ta rigueur scientifique et méthodologique ainsi que de tes connaissances, et de m avoir permis d intégrer la chaleureuse équipe du STEAM Lab. J ai beaucoup de plaisir à te côtoyer, et j ai énormément progressé grâce à ton expertise cette année. Je désire également remercier mes collègues du STEAM Lab pour leurs conseils et leur soutien. Un merci particulier à Maryse qui m a permis de me joindre à son projet, d utiliser ses données, et qui m a patiemment initiée à la collecte de données. Je souhaite exprimer toute ma reconnaissance à Hugues Leduc pour sa patience, sa grande compétence et ses précieux conseils statistiques. Merci à tous ceux et celles qui ont participé au projet. Ce fut un plaisir de vous rencontrer. Je remercie également les organismes subventionnaires qui nous ont offert un soutien financier : les Fonds de recherche du Québec en santé (FRQS) et la Fondation canadienne pour l innovation (FCI). Je me dois finalement de souligner le support de tous mes amis et collègues étudiants pour leur soutien moral et instrumental. Merci également à mon copain, mes amis et ma famille qui m encourageaient déjà bien avant le début de cette aventure. Je n y serais pas arrivée sans vous.

8 Introduction Alors que les mémoires négatives ont été le sujet de nombreuses recherches puisqu elles sont associées au développement et au maintien de plusieurs psychopathologies en lien avec les émotions, les mémoires positives ont été très peu documentées (Dalgleish & Watts, 1990). Par exemple, les individus dépressifs auraient un biais mnésique favorable aux éléments négatifs (Bradley & Mathews, 1983), ce qui expliquerait, en partie, le maintien de leur condition. Toutefois, des recherches récentes indiquent que les mémoires positives pourraient aussi avoir une implication considérable dans le développement et le maintien de diverses psychopathologies (Joormann, Siemer, & Gotlib, 2007). Notamment, les individus atteints d un trouble dépressif majeur auraient certains déficits quant à leur mémoire positive (Clark & Teasdale, 1982). Ils auraient du mal, entre autres, à rappeler des événements positifs lorsqu ils seraient particulièrement déprimés, ce qui, conjointement à leur mémoire particulièrement étoffée de souvenirs négatifs, contribue à la perpétuation de leurs symptômes (Clark & Teasdale, 1982). Ces recherches soulignent la nécessité d'enrichir la littérature scientifique sur les mémoires positives, puisqu il semble qu une meilleure compréhension de leur fonctionnement pourrait avoir des retombées cliniques pertinentes. Les émotions Les mémoires positives se définissent comme les mémoires de stimuli ayant suscité des émotions positives. Selon Fredrickson (2001), une émotion est un phénomène multidimensionnel relativement bref qui engendre une succession de réactions quant à l expérience subjective, aux expressions faciales, ainsi qu aux réactions physiologiques et cognitives. Un débat demeure à savoir comment une émotion peut être mesurée. À cet effet, Russell (1980) propose le modèle «circomplexe» de l affect. Ce modèle suggère qu une émotion peut être mesurée par deux dimensions continues : la valence et l arousal (Russell, 1980). La valence est décrite comme le niveau de plaisir ressenti lors de l encodage d un stimulus (Gomes, Breinerd, & Stein, 2013). Lorsqu on parle d émotions positives, il est implicitement entendu que ce sont des émotions à valence positive. Quant à l arousal, il se définit comme le niveau d excitation ou d éveil ressenti alors qu un stimulus est encodé, et peut se mesurer subjectivement par des mesures autorapportées, ou objectivement par des mesures d activation physiologique. Les dimensions de valence et d arousal ont été utilisées à maintes reprises dans la recherche sur les émotions (Bradley, Greenwald, Petry, & Lang, 1992; Kensinger, 2004). Dans le contexte de ce projet de

9 2 recherche, il sera question de stimuli émotionnels, qui se définissent comme des causes externes pouvant provoquer une émotion. L interprétation d un stimulus provoquant une émotion positive, négative ou neutre relève d une évaluation subjective de valence et d arousal qui peut varier d une personne à l autre. C est dans cette optique que nous parlerons de subjectivité émotionnelle, un concept qui réfère à la façon dont une personne ressent et expérimente une émotion en fonction de ses caractéristiques personnelles (Luhrmann, 2006). Différences sexuelles dans la subjectivité émotionnelle La psychologie évolutionniste soutient une hypothèse selon laquelle il y aurait des différences sexuelles dans la subjectivité émotionnelle, c est-à-dire que les hommes et les femmes percevraient certains stimuli émotionnels de façon différente. L approche évolutionniste postule que les caractéristiques de l espèce humaine actuelle sont celles qui lui ont permis de survivre et de se reproduire à travers les années. Donc, par exemple, puisque les femmes sont généralement de plus petite stature que les hommes, elles auraient eu avantage, au cours de leur évolution, à être plus sensibles aux stimuli menaçants. De cette façon, elles ont pu combler leur désavantage morphologique par une réactivité accrue les mettant plus rapidement en position de combattre ou de fuir, et ainsi, de survivre (Bradley, Codispoti, Sabatinelli, & Lang, 2001). Effectivement, Marks (1969) rapporte qu il y a à peine quelques psychopathologies liées à la peur qui sont plus prévalentes chez les hommes que chez les femmes, si même il y en a. Une étude de Bradley et al. (2001) corrobore cette affirmation et rapporte une plus grande réactivité à des stimuli menaçants de la part des femmes. Tel qu attendu, les femmes ont ressenti davantage de sentiments de peur en réaction à des images menaçantes par rapport à leurs homologues masculins (Bradley et al., 2001). Marks (1969) explique ces résultats par le fait que des facteurs biologiques, sociaux et hormonaux ont historiquement placé les hommes dans une position où ils sont plus souvent agresseurs qu agressés, alors que les femmes occupent généralement l autre rôle, ce qui donne appui à l explication fournie par Bradley et al. (2001). La psychologie évolutionniste permet également de prédire une sensibilité émotionnelle accrue chez les femmes. En effet, le rôle de mère et de donneuse de soins a été historiquement occupé par des femmes. Dans le but d assumer cette fonction, celles-ci devaient être sensibles aux émotions de leur enfant, qui traduisent ses besoins (Oatley & Jenkins, 1992). De ce fait, il ne serait pas étonnant que les femmes soient plus réactives que les hommes à des stimuli émotionnels (Grossman & Wood, 1993). La théorie de la socialisation anticipe aussi des différences sexuelles dans le vécu

10 3 émotionnel. Cette théorie réfère au fait que les femmes et les hommes sont socialement encouragés à afficher ou non certaines émotions ainsi qu à adopter ou inhiber des comportements sur la base de leur sexe. LaFrance et Banaji (1992) ont noté qu à travers la littérature, les auteurs s entendent pour dire que les femmes sont plus facialement expressives que les hommes, sauf pour quelques émotions bien ciblées telles que la colère, où le phénomène inverse est observé. Ces différences seraient issues de l éducation différenciée que reçoivent les deux sexes. En effet, Chaplin, Cole et Zahn-Waxler (2005) ont observé que les pères encouragent des émotions de tristesse émises par leurs filles et des émotions de colère émises par leurs garçons, ce qui a probablement renforcé l expression de ces émotions respectives chez les deux sexes au cours de leur développement. LaFrance et Banaji (1992) rapportent également un consensus selon lequel les femmes sont plus émotives que les hommes et se reconnaissent des émotions plus intenses que les hommes. Les théories évolutionnistes et de la socialisation mettent en évidence des différences sexuelles dans le vécu émotionnel. Considérant que les deux sexes ne vivent pas leurs émotions de la même manière, il importe d aborder la question des mémoires émotionnelles positives dans une perspective de différences sexuelles. Différences sexuelles en lien avec les réactions émotionnelles Tel que mentionné précédemment, l émotion que définit Fredrickson (2001) initie une série de réactions psychologiques et physiologiques qui pourraient théoriquement différer en fonction du sexe. Quant à la dimension psychologique, les hommes et les femmes devraient montrer des différences en lien avec la subjectivité émotionnelle. Leurs perceptions subjectives de stimuli positifs, telles que décrites par la valence et l arousal, devraient donc également varier en fonction de leur sexe. En ce qui concerne la valence, la plupart des études recensées ne rapportaient pas de différences entre les sexes quant au niveau de plaisir induit par des stimuli positifs (Deng, Chang, Yang, Huo, & Zhou, 2016; Kring & Gordon, 1998; Šolcová & Lačev, 2017), bien que ce ne soit pas un résultat unanime (Wilhelm et al., 2017). C est donc dire que les hommes et les femmes évaluaient ces stimuli comme autant positifs ou plaisants. Une étude de Bianchin et Angrilli (2012) souligne que les hommes ont perçu certains stimuli plus positivement que les femmes. Toutefois, ce résultat semble être attribuable aux catégories sémantiques desdits stimuli, soit le sport et l érotisme. Il est donc probable que, moyennant une modification des catégories de stimuli présentées, cette différence entre les sexes disparaisse. Finalement, à noter que Kring et Gordon (1998) soulignent la plus grande expressivité des femmes lorsque leur sont

11 4 présentés des stimuli positifs, notamment en ce qui concerne leur expression faciale. Toutefois, cette expressivité accrue n est pas nécessairement tributaire d une plus grande valence perçue. En somme, les hommes et les femmes ne semblent pas percevoir des stimuli positifs différemment quant à leur valence. Toutefois, tel que mentionné ci-haut, certaines nuances sont de mise, notamment quant aux catégories de stimuli pour lesquelles les différences sexuelles peuvent émerger. Lorsqu on s intéresse à la perception subjective d arousal chez les deux sexes, la littérature s avère moins cohérente. D abord, certaines études recensées suggèrent que les hommes et les femmes perçoivent des niveaux équivalents d excitation lorsqu on leur présente des stimuli positifs (Bianchin & Angrilli, 2012; Kring & Gordon, 1998). Toutefois, des études indiquent que ce sont les femmes qui ressentent le plus d activation dans ces circonstances (Deng et al., 2016; Šolcová & Lačev, 2017), alors que Wilhelm et al. (2017) suggèrent que ce sont les hommes. On peut donc difficilement se faire une idée cohérente sur la question. La définition de l émotion proposée par Fredrickson (2001) implique qu elle suscite également des réactions physiologiques, une mesure plus objective de l arousal, qui a été opérationnalisée d une variété de façons à travers les études. Une recherche de Herz (1998) suggère que les mesures d arousal subjectives et objectives ne corrèlent pas et ce, pour des stimuli émotionnels visuels, auditifs et olfactifs. La divergence entre ces deux mesures d arousal souligne l importance de considérer des mesures subjectives et objectives, plutôt que d inférer l une à partir de l autre. À noter que les mesures de réactivité physiologique sont très variées, donc difficilement comparables. Certains mesurent le rythme cardiaque, afin d observer les effets combinés des systèmes sympathiques et parasympathiques (Zhong, Jan, Ju, & Chon, 2006), et d autres, la réponse électrodermale qui reflète davantage la réactivité du système nerveux sympathique (Gutrecht, 1994). Selon les résultats recensés, l activation physiologique des hommes et des femmes en réaction à des stimuli positifs, telle que mesurée par la réponse électrodermale, est similaire (Bianchin & Angrilli, 2012; Bradley et al., 2001; Kring & Gordon, 1998; Šolcová & Lačev, 2017). En somme, la littérature n offre pas de réponse cohérente sur les différences sexuelles lors de la perception subjective et objective de stimuli émotionnels positifs. Les différences entre les hommes et les femmes semblent toutefois dépendre de la nature des stimuli utilisés, ou de la façon d opérationnaliser les différentes variables. Ainsi, il s agit d une littérature relativement

12 5 récente autour de laquelle plusieurs précisions s imposent. Différences sexuelles en lien avec les mémoires émotionnelles Le lien entre les émotions et la mémoire est bien documenté. L intensité d une réaction émotionnelle donnée serait liée à l encodage et à la consolidation du stimulus qui l a causée. L encodage d un stimulus correspond à la formation d une trace mnésique temporaire en lien avec celui-ci, alors que la consolidation de ce même stimulus mène à une trace mnésique plus stable et permanente en mémoire (Richer, 2018). L intensité d un stimulus émotionnel corrélerait donc avec l activité dans l amygdale (Hamann, Ely, Grafton, & Kilts, 1999), une région cérébrale qui est importante dans la coordination des réactions émotionnelles (Richer, 2018). Une augmentation de l activité dans l amygdale prédirait à son tour un meilleur encodage et une consolidation plus permanente du stimulus (Hamann et al., 1999). En somme, ces résultats indiquent que les stimuli associés à des valences positives ou négatives sont mieux remémorés que les stimuli neutres, puisqu ils activent davantage les régions cérébrales en lien avec les émotions. Dans le même ordre d idées, des stimuli associés à des niveaux élevés d arousal devrait être mieux remémorés que des stimuli n induisant aucune excitation subjective. Donc, la subjectivité émotionnelle telle que décrite par la valence et l arousal permettrait de prédire la mémoire. Toutefois, la littérature ne fait pas état de l effet relatif de la valence et de l arousal sur la mémoire chez les hommes et les femmes, à savoir si la mémoire peut être prédite par les mêmes variables chez les deux sexes. À ce propos, le lien entre les émotions et la mémoire peut permettre d inférer l existence de différences sexuelles en lien avec les mémoires émotionnelles, bien que cet effet reste à démontrer de façon cohérente entre les études. En effet, bien que Bianchin et Angrilli (2012) soulignent que les hommes et les femmes encodent des stimuli positifs de façon similaire, des différences éventuelles entre les sexes en lien avec les dimensions de valence et d arousal perçus pourraient permettre d anticiper une performance mnésique accrue chez les hommes ou les femmes. En somme, les mémoires positives, quoique sous-étudiées, semblent être une avenue de recherche prometteuse et pertinente. Afin de les documenter, il apparaît naturel de considérer les différences sexuelles par rapport aux mesures subjectives de stimuli émotionnels, soit la valence et l arousal, ainsi qu en lien avec une mesure objective de l arousal, soit la réactivité physiologique. Ultimement, les différences sexuelles de la performance mnésique en lien avec

13 6 les stimuli émotionnels présentés seront explorées Objectifs et hypothèses de recherche Ce projet de recherche a pour objectif de documenter les différences sexuelles dans les processus mnésiques en s attardant aux facteurs qui influent sur ces processus, soit la valence émotionnelle, l arousal subjectif et la réactivité physiologique en lien avec des stimuli positifs et neutres. D abord, nous posons l hypothèse que les images de vacances seront cotées comme plus positives et plus excitantes que les images de bureau. Nous croyons également que les images de vacances provoqueront une plus grande réactivité physiologique et qu elles seront mieux remémorées que les images de bureau. Étant donné que les différences entre les sexes en lien avec la valence et l arousal subjectif et objectif, ainsi qu avec la mémoire de stimuli positifs ne sont pas clairement établies, nous posons l hypothèse selon laquelle les stimuli émotionnels positifs et neutres seront perçus subjectivement différemment par les hommes et les femmes. Toutefois, l absence de consensus dans la littérature ne nous permet pas de statuer sur la direction de cet effet. Nous croyons également que les stimuli émotionnels positifs et neutres susciteront des réponses électrodermales similaires chez les deux sexes. Également, considérant les précédentes hypothèses et le lien positif entre l intensité d une réaction émotionnelle et la mémoire (Hamann et al., 1999), nous anticipons que les mémoires émotionnelles positives et neutres pourraient être prédites par des variables différentes chez les hommes et les femmes. Méthode Participants Comme l objectif du présent projet était d évaluer les différences sexuelles quant aux mémoires positives, nous avons effectué une analyse de puissance statistique G-Power qui a indiqué qu'un nombre de 38 participants serait adéquat pour effectuer toutes les analyses en lien avec nos questions de recherche. Nous proposions donc de recruter 40 participants (20 hommes et 20 femmes). Les participants étaient recrutés par échantillonnage empirique accidentel via des affiches posées dans des institutions d enseignement, centres d achat, épiceries et sur des sites Internet. Lorsqu ils répondaient à notre annonce, nous leur administrions une entrevue téléphonique structurée afin de s assurer qu ils respectaient nos critères d inclusion et

14 7 d exclusion. D abord, afin d homogénéiser notre échantillon, les participants recrutés devaient être de jeunes adultes âgés entre 18 et 35 ans, et être en bonne santé physique et mentale. Nous excluions les participants qui ne parlent ni français, ni anglais, puisque nos formulaires, questionnaires et instructions sont formulées dans ces langues. Si nous incluions des participants qui ne parlent aucune de ces langues, nous aurions dû douter de leur bonne compréhension du formulaire de consentement et des différentes procédures auxquelles ils ont participé. Puisque nous souhaitions recruter un échantillon de participants en santé et que plusieurs psychopathologies sont liées à des problématiques atteignant l humeur, les émotions et la mémoire, nous excluions les personnes qui souffrent de troubles de santé mentale. De plus, les participants qui avaient des enjeux de consommation (tabac, drogues, alcool, etc.), de prise de médication ou de santé physique étaient exclus puisque ces éléments peuvent tous avoir une influence sur les variables d intérêt, tout particulièrement sur la réactivité physiologique. Lorsque les participants rencontraient tous nos critères, nous planifiions une rencontre en personne avec eux. Procédure Ce projet de recherche a été approuvé par le comité d éthique du CIUSSS de l Est-de- Montréal. La participation à ce projet requérait une rencontre de 60 à 90 minutes. À leur arrivée au pavillon Fernand-Séguin du Centre de recherche de l Institut en santé mentale de Montréal, après avoir reçu des explications sur la procédure expérimentale, les participants étaient invités à lire et signer le formulaire d informations et de consentement. Suite à leur participation, dans l objectif de couvrir les frais relatifs à leur déplacement et au temps de participation à notre étude, les participants se sont vus remettre une compensation financière de 20$. Beck Depression Inventory et State and Trait Anxiety Inventory. La première tâche qui était demandée aux participants consistait à répondre au Beck Depression Inventory II (BDI-II) qui permet d évaluer la sévérité de la symptomatologie dépressive selon deux sous-construits : les symptômes psychologiques et physiologiques (Beck, Steer, & Brown, 1996). Le questionnaire inclut 21 items auxquels le participant peut répondre sur une échelle de Likert de 4 points, qui permet de grader la sévérité des symptômes dépressifs. Un score élevé suggère une plus forte symptomatologie dépressive, sans que cela ne corresponde nécessairement à un diagnostic de dépression. Dans une population générale, le coefficient de fiabilité du BDI-II est de 0.92 (Beck et al., 1996).

15 8 Suite à la passation du BDI-II, les participants étaient invités à remplir un second questionnaire, soit la forme T du Stait and Trait Anxiety Inventory (STAI-T) (Spielberger, 1983). Le STAI-T mesure l anxiété en tant que trait de personnalité. Il inclut 20 items auxquels on peut répondre sur une échelle de Likert de 4 points. Un score élevé indique un plus haut trait d anxiété. Le coefficient de fiabilité du STAI-T est de 0.86 (Spielberger, 1983). La dépression étant considérée comme un trouble de l humeur (American Psychiatric Association, 2013), et l anxiété comme une réaction émotionnelle complexe (Spielberger, 1966), il va sans dire que ces variables peuvent avoir un impact sur le vécu émotionnel, qui à son tour est central aux phénomènes d intérêt de ce projet de recherche. Les symptomatologies dépressive et anxieuse seront donc, au besoin, considérées comme covariables. Réactivité physiologique, évaluation subjective et mémoire. Suite à la passation de ces tests, des électrodes servant à mesurer l activité électrodermale des participants ont été posées sur la face interne de leur main non dominante. Quatre blocs de 15 images furent montrés aux participants sur ordinateur. Les blocs étaient présentés dans un ordre aléatoire et contrebalancé afin de s assurer que l ordre de présentation des images n avait pas d impact sur la performance mnésique. Les blocs contenaient un mélange randomisé d images ayant comme thématique le bureau, ainsi que d images qui représentaient les vacances récupérées dans la banque d images istock. Les images de bureau et de vacances ont été appariées en fonction de leurs caractéristiques (luminosité, contrastes, détails, composition de l image, etc.). Elles n étaient toutefois pas validées, puisque le présent projet s inscrit dans le contexte d une étude de validation de la banque d images utilisée. Un écran noir était présenté avant chaque stimulus de façon à ce que l activité électrodermale retrouve son niveau basal. Ainsi, lors de la présentation d une image, l activité électrodermale augmente proportionnellement à l intensité de l émotion vécue. La différence entre la valeur d activité électrodermale la plus élevée dans les 6 secondes suivant la présentation du stimulus et le niveau de base moyen dans les 2 secondes précédant la présentation du stimulus nous permettait donc d obtenir une mesure objective de l arousal provoqué par le stimulus émotionnel et correspondait à la réponse électrodermale. Après chacune des images du premier bloc, deux questions apparaissaient sur l écran. D abord, on demandait aux participants de noter la valence de l image qu ils venaient de voir sur une échelle de type Likert de 9 points. Une valeur de -4 indiquait une image très négative et une valeur de 4 traduisait une image très positive, alors qu une valeur de 0 s appliquait pour une image de

16 9 valence neutre. Ensuite, les participants étaient invités à indiquer le niveau d arousal ressenti à la vue du stimulus émotionnel sur une échelle de Likert en 9 points. Dans ce cas, une valeur de 1 correspondait à un état calme, alors qu une valeur de 9 se rapportait à un état d excitation. Ces deux questions apparaissaient tour à tour sur l écran de l ordinateur et les participants y répondaient à l aide de touches identifiées à cet effet sur le clavier. À la fin de la présentation du premier bloc d images, les participants disposaient de 10 minutes pour rappeler oralement autant d images qu ils le pouvaient, de la façon la plus détaillée possible. Ce segment était enregistré. Les enregistrements étaient écoutés par deux juges indépendants. Si les juges arrivaient à reconnaître l image à laquelle le participant faisait référence, elle était considérée comme rappelée. Autrement, elle était considérée comme nonrappelée. Les juges comparaient leurs évaluations sous la forme d un accord inter-juges afin de voir si les rappels ont été interprétés de la même façon. Les observations des juges concordaient dans 98% des cas. Cette procédure était reprise en entier pour les trois autres blocs. Analyses D abord, afin de vérifier si les niveaux moyens de valence, d arousal subjectif, de réponse électrodermale et de mémoire diffèrent dans les sous-groupes de sexe (hommes, femmes) et dans les sous-groupes du type d image (vacances, bureau), nous avons conduit quatre ANOVA factorielles mixtes. Le type d image constitue la variable intra-sujets, soit la mesure répétée, le sexe est la variable inter-sujets, et la variable dépendante, pour chacune des quatre analyses, est respectivement la valence, l arousal, la réponse électrodermale et la mémoire. Ensuite, afin de vérifier si la valence, l arousal et la réponse électrodermale interagissent avec le sexe et le type d image (vacances, bureau) pour prédire la performance mnésique qui est une variable dichotomique (image rappelée, image non rappelée), nous avons conduit trois régressions logistiques à mesures répétées. La variable dépendante est donc la mémoire, et les variables indépendantes pour chacune des trois analyses étaient le sexe, le type d image et respectivement la valence, l arousal et la réponse électrodermale. Nous avons utilisé une méthode d entrée simultanée des données puisqu aucune considération théorique ne permettait de croire qu une de ces variables constituait un meilleur prédicteur de la performance mnésique.

17 10 Résultats D abord, nous cherchions à savoir si les hommes et les femmes évaluaient la valence et l arousal de stimuli positifs et neutres de la même façon, et s il existait des différences quant à leur réponse électrodermale suite à la présentation de ces images et quant à leur mémoire des stimuli. La première analyse de variance a été effectuée dans l objectif de savoir si le niveau moyen de valence varie selon le sexe et selon le type d image en cause. Les moyennes de valence ne différaient pas en fonction du sexe, F(1,38) = 0.19, p =.66. Toutefois, l analyse a montré un effet significatif du type d image, F(1,2357) = , p.001, selon lequel les images de vacances (M = 2.21, ET = 0.05) ont été cotées comme significativement plus positives que les images de bureau (M = 0.26, ET = 0.04). L interaction sexe type d image ne s est pas avérée significative, F(1,2357) = 3.47, p =.06. La deuxième analyse de variance visait à vérifier si le niveau moyen d arousal subjectif changeait selon le sexe et le type d image. Les moyennes d arousal ne différaient pas en fonction du sexe, F(1,38) = 0.00, p =.99. L analyse a cependant montré un effet significatif du type d image, F(1,2357) = , p.001, avec les images de vacances (M = 3.97, ET = 0.07) provoquant des niveaux d excitation subjectifs supérieurs à ceux induits par les images de bureau (M = 3.03, ET = 0.06). L interaction sexe type d image n était pas significative, F(1,2358) = 0.04, p =.85. La troisième analyse de variance visait à documenter les variations dans la réponse électrodermale chez les deux sexes, et selon les types d image. L analyse a montré un effet significatif du sexe, F(1,38) = 5.99, p =.02, qui s expliquait par des réponses électrodermales plus élevées chez les hommes (M = 0.22, ET = 0.02) que chez les femmes (M = 0.08, ET = 0.02) Par contre, l effet simple du type d image, F(1,2357) = 1.02, p =.31, et l interaction sexe type d image, F(1,2343) = 0.34, p =.56, se sont avérés non significatifs. Finalement, la dernière analyse de variance avait comme objectif de documenter les variations dans la performance mnésique des hommes et des femmes selon le type d image. Les performances mnésiques ne différaient pas en fonction du sexe, F(1,38) = 0.38, p =.54. L analyse a montré un effet significatif du type d image, F(1,2358) = 26.64, p.001, avec un rappel supérieur pour les images de vacances (M = 0.54, ET = 0.01) comparativement aux images de bureau (M = 0.43, ET = 0.01). Toutefois, l interaction sexe type d image ne s est pas avérée significative, F(1,2358) = 0.51, p =.48.

18 11 Puis, nous souhaitions savoir si les variables de valence, d arousal et de réponse électrodermale interagissaient avec le sexe des participants et le type d image qui leur était présenté pour prédire la mémoire. L analyse impliquant la valence a été conduite selon un modèle de régression quadratique. En effet, les valeurs de valence s étendaient de -4 à 4 et, selon Hamann et al. (1999), la performance mnésique devait s améliorer à mesure que la valence des stimuli s éloignait d une valence neutre, dans un sens ou dans l autre, soit à mesure que les stimuli augmentent en intensité et en saillance. La régression quadratique indique donc que l effet principal de la valence était significatif, F(1,2386) = 7.18, p =.01, suggérant que la valence a un effet prédicteur sur la mémoire. Également, l effet principal du type d image s est avéré significatif, F(1,2387) = 5.50, p =.02. Tous les autres effets principaux et interactions n ont pas atteint le seuil de significativité, et, ainsi, ne permettaient pas de prédire la performance mnésique, p.24. La figure 1 représente la relation quadratique entre les valeurs de valence et la performance mnésique. Les rapports de cotes, des statistiques exprimant le degré de dépendance entre les variables, ont été analysés et l interprétation qu on peut en faire est rapportée dans le tableau 1. On s aperçoit donc que les valences s éloignant de 0 augmentaient la performance mnésique de façon exponentielle : plus on s éloigne d une valence neutre, plus l effet de la valence sur la mémoire est fort. Tableau 1 Interprétation de l effet de la valence d une image sur la mémoire Valence RC Interprétation Un individu qui rapportait une valence de -2 avait 6% plus de chances de se rappeler de l'image qu'un individu qui rapportait une valence de Un individu qui rapportait une valence de -1 avait autant de chances de se rappeler de l'image qu'un individu qui rapportait une valence de Un individu qui rapportait une valence de 1 avait 6% plus de chances de se rappeler de l'image qu'un individu qui rapportait une valence de Un individu qui rapportait une valence de 2 avait 13% plus de chances de se rappeler de l'image qu'un individu qui rapportait une valence de Un individu qui rapportait une valence de 3 avait 19% plus de chances de se rappeler de l'image qu'un individu qui rapportait une valence de 2.

19 Fréquence de rappel Un individu qui rapportait une valence de 4 avait 26% plus de chances de se rappeler de l'image qu'un individu qui rapportait une valence de 3. Note. RC = Rapports de cotes. Les valeurs -3 et -4 ne représentaient que 2% des valences attribuées par les participants, ce qui explique qu elles soient absentes du tableau 1. 0,8 0,6 0,4 0, Valence Hommes Femmes Poly. (Hommes) Poly. (Femmes) Figure 1 Relation quadratique entre la valence des stimuli et la fréquence moyenne à laquelle ils ont été rappelés L analyse de l arousal a été conduite selon un modèle de régression linéaire. En effet, l arousal ayant été mesuré sur une échelle de 1 à 9, l étude de Hamann et al. (1999) nous permettait de supposer que la mémoire des stimuli augmenterait dans la même direction que l arousal. La régression a montré un effet principal de l arousal significatif, F(1,2392) = 15.25, p.001, indiquant que l arousal a constitué un prédicteur de la mémoire. L effet principal du type d image s est également avéré significatif, F(1,2392) = 4.92, p =.03. Tous les autres effets principaux et interactions n ont pas atteint le seuil de significativité, p.40, indiquant qu ils n ont pas prédit la performance mnésique. L analyse de l effet principal de l arousal a suggéré qu il prédit la mémoire de manière linéaire, tel qu illustré par la figure 2. L analyse des rapports de cotes a indiqué qu une augmentation d un point d arousal augmenterait les chances de se rappeler d un stimulus de 9%.

20 Réponse électrodermale (μs) Fréquence de rappel 13 0,75 0,65 0,55 0,45 Hommes Femmes Linéaire (Hommes) Linéaire (Femmes) 0, Arousal Figure 2 Relation linéaire entre l arousal des stimuli et la fréquence moyenne à laquelle ils ont été rappelés Dans le même ordre d idées, l analyse de la réponse électrodermale a été conduite selon un modèle de régression linéaire. L analyse a indiqué que la réponse électrodermale à elle seule ne constituait pas un prédicteur de la mémoire, F(1,2377) = 0.55, p =.48, tel qu illustré par la figure 3. Toutefois, l effet principal du type d image était toujours significatif, F(1,2377) = 24.03, p.001. Tous les autres effets principaux et interactions n ont pas atteint le seuil de significativité, p.24. 0,3 0,2 0,1 Rappelée Non rappelée 0 Hommes Sexe Femmes Figure 3 Réponse électrodermale moyenne des images rappelées et non rappelées en fonction du sexe Discussion Peu d études s étaient préalablement intéressées aux différences sexuelles quant à la mémoire de stimuli émotionnels positifs. Bianchin & Angrilli (2012) avaient toutefois souligné des performances mnésiques équivalentes chez les hommes et les femmes pour des stimuli

21 14 positifs. Ce résultat concorde avec le nôtre : les performances mnésiques des deux sexes sont similaires et ce, peu importe le type d image en cause. Par contre, les images de vacances étaient mieux rappelées que les images de bureau et ce, peu importe le sexe des participants. Les résultats de ce projet suggèrent qu il n existe pas de différences sexuelles en lien avec la valence attribuée à des stimuli émotionnels neutres et positifs. Rappelons que selon le modèle «circomplexe» de l affect de Russell (1980), la valence et l arousal constituent les deux dimensions subjectives d une émotion. Chez les deux sexes, les images de vacances ont été perçues comme plus positives. Ce résultat concorde avec les études recensées initialement. En effet, la plupart d entre elles indiquent que la valence perçue de stimuli positifs est équivalente entre les sexes (Bianchin & Angrilli, 2012; Deng et al., 2016; Kring & Gordon, 1998; Šolcová & Lačev, 2017). Une étude de Bianchin et Angrilli (2012) souligne que les hommes semblent rapporter des niveaux de valence supérieurs aux femmes pour des stimuli positifs. Toutefois, cet effet paraît dépendre de la catégorie d images présentées, puisqu il n est significatif que dans le cas d images présentant des scènes érotiques ou sportives. Dans le cas présent des catégories sémantiques de vacances et de bureau, elles n avaient pas été spécifiquement explorées précédemment. Le résultat selon lequel ces catégories n ont pas été évaluées différemment par les hommes et les femmes se greffe donc à une littérature peu garnie, mais toutefois relativement cohérente. De plus, notre résultat selon lequel les images de vacances ont été évaluées plus positivement que les images de bureau est cohérent avec nos présomptions. Également, de façon intéressante, la valence telle que perçue subjectivement par les participants constitue un prédicteur significatif de la performance mnésique. La relation observée est cohérente avec la théorie. En effet, il a été suggéré que l intensité d un stimulus émotionnel était positivement associée à l activité dans l amygdale, et ainsi, à la performance mnésique (Hamann et al., 1999). En ce qui concerne la valence, on peut déduire qu un stimulus intense en est un dont la valence s éloigne de la neutralité, que ce soit positivement ou négativement. Par exemple, considérant l échelle de la présente étude, un stimulus dont la valence est -4 ou 4 serait plus intense qu un stimulus associé à une valence de 0. Les stimuli de valences -4 ou 4 devraient donc être mieux remémorés que ceux dont la valence est neutre. En accord avec cette prédiction et tel que l illustre la figure 1, la relation entre la valence et la mémoire est quadratique. Il s agit également d une relation exponentielle : plus la valence s éloigne de 0, positivement ou négativement, plus l effet de la valence sur la mémoire s accentue, tel que dépeint dans le tableau 1. La figure 1

22 15 montre une légère irrégularité au niveau des valences -3 et -4, qui ne semblent pas suivre le patron quadratique de la relation. Toutefois, seules 2% des cotes de valence sont de -3 et -4, ce qui permet difficilement de juger de la fidélité de la relation dans cette section de la courbe. Puisque les images de vacances et de bureau étaient considérées à priori comme positives et neutres, il s agit d un résultat qui était anticipé. Les hommes et les femmes ont également perçu l arousal des images présentées de façon similaire : les deux sexes ont perçu les images de vacances comme plus excitantes que les images de bureau. La littérature recensée sur le sujet ne permettait pas d anticiper ce résultat, puisqu elle est plutôt inconsistante. D abord, en accord avec notre résultat, certaines études évaluées indiquent que les hommes et les femmes ressentaient des niveaux comparables d arousal en réaction à des stimuli positifs (Bianchin & Angrilli, 2012; Kring & Gordon, 1998). Toutefois, d autres recherches rapportent des degrés d arousal subjectif plus élevés pour les femmes (Deng et al., 2016; Šolcová & Lačev, 2017) ou pour les hommes (Wilhelm et al., 2017). Notre résultat en faveur d une absence de différences entre les sexes s explique probablement partiellement par le fait que la banque d images utilisée ne provoquait pas des niveaux particulièrement élevés d arousal. Une analyse de fréquences permet effectivement de constater que les valeurs d arousal entre 6 et 9 n ont été utilisées que dans 20% des occasions. Les images utilisées n ont donc pas généré beaucoup de variabilité dans les cotes d arousal attribuées, ce qui pourrait masquer une éventuelle différence entre les sexes. Somme toute, le fait que les images de vacances aient provoqué davantage d éveil ou d excitation subjectifs chez les participants est tributaire de la validité de notre mesure. En incluant des stimuli induisant davantage d excitation, nous aurions probablement généré plus de variabilité dans les cotes d arousal, et ainsi, des différences sexuelles auraient pu émerger. Également, on comprend qu un stimulus émotionnel associé à un arousal de 9 est perçu par le participant comme plus intense qu un stimulus dont l arousal est 1. Donc, selon Hamann et al. (1999), un stimulus excitant devrait être davantage ancré en mémoire qu un stimulus n induisant aucun état d excitation ou d éveil. C est précisément l effet que nous obtenons, alors que l arousal prédit la mémoire de façon linéaire, comme le dépeint la figure 2. La possibilité de prédire la performance mnésique par la valence et l arousal subjectif s ajoute à l importante littérature sur le lien étroit et positif entre l intensité d un stimulus et la force de sa trace mnésique.

23 16 Notre résultat est cohérent avec l étude d Hamann et al. (1999) qui suggère que des stimuli saillants, c est-à-dire associés à des valeurs élevées de valence et d arousal, activent davantage l amygdale, ce qui conduit à une consolidation plus permanente des stimuli en question. Donc, puisqu il ne semble pas exister de différences entre les sexes en lien avec les valeurs subjectives de valence et d arousal, il est possible de supposer que l activation de l amygdale face aux différents stimuli était similaire chez les hommes et les femmes, ce qui a mené à une consolidation mnésique équivalente. En ce qui a trait à la mesure objective d activation du système nerveux, soit la réponse électrodermale, nos résultats suggèrent qu elle est plus élevée chez les hommes que chez les femmes, peu importe le type d image (vacances, bureau) en cause. Ce résultat se place en opposition avec ceux des études recensées, qui rapportaient globalement que la réponse électrodermale des hommes et des femmes est équivalente lorsque des stimuli positifs sont en cause (Bianchin & Angrilli, 2012; Bradley et al., 2001; Kring & Gordon, 1998; Šolcová & Lačev, 2017). Cette différence entre les sexes pourrait s expliquer en partie par les résultats d une étude de Fisher et Kotses (1974). En effet, cette étude s est intéressée à l effet du sexe de l expérimentateur et du participant sur l activité et la réponse électrodermale à des stimuli auditifs de bruit blanc. De façon intéressante, les chercheurs ont trouvé que l activité et la réponse électrodermale de participants hommes pairés à une expérimentatrice étaient significativement supérieures à celles de toutes les autres dyades (participant homme et expérimentateur, participante femme et expérimentatrice, participante femme et expérimentateur), qui ne diffèrent pas entre elles. Dans le contexte de la présente étude, seules des expérimentatrices ont participé à la collecte de données : les 20 participants masculins ont donc été testés par des femmes, ce qui peut avoir eu un effet à la hausse sur leurs réponses électrodermales, indépendamment de la nature des images. Il s agit donc d un facteur qu il serait important de contrôler dans de futures expérimentations, afin de déterminer si la réactivité physiologique accrue des hommes est induite par les stimuli ou par la présence d une expérimentatrice du sexe opposé. Également, on note que la réponse électrodermale, en interaction avec le sexe, le type d image ou les deux, ainsi qu en elle-même, ne permet pas de prédire la performance mnésique. Tel que mentionné précédemment, il se pourrait que la relation entre la réponse électrodermale et la performance mnésique émerge lorsque les stimuli présentés provoquent des niveaux d arousal extrêmes, comme dans les cas d images érotiques ou

24 17 sanglantes. Dans le contexte présent, les images présentées ont provoqué des réponses électrodermales relativement faibles et similaires. Il serait possible d argumenter que, bien que les images de vacances et de bureau ne soient pas très excitantes, les participants ont tout de même coté l arousal subjectif de 20% d entre elles entre 6 et 9. Toutefois, voyant le niveau d arousal que leur provoquaient les images, les participants ont dû se faire une échelle relative de ce que représentait un arousal de 1 et un arousal de 9 dans le contexte. Si nous avions inclus des images plus excitantes, les images de vacances et de bureau auraient probablement représenté des valeurs d arousal plus basses, et les images plus excitantes (par exemple, érotiques ou sanglantes) auraient occupé les valeurs d arousal plus élevées. L arousal subjectif tel qu évalué sur une échelle de 1 à 9 semble être un concept relatif, alors que la réponse électrodermale constitue un absolu. Les réponses électrodermales obtenues, bien que normalement distribuées, sont donc en majorité basses et similaires entre elles, ce qui explique probablement en partie l absence de lien entre la réponse électrodermale et la performance mnésique. Il est possible de croire que ce lien aurait émergé si les stimuli utilisés avaient provoqué des réponses électrodermales plus variables. Finalement, nos résultats favorisent globalement une absence de différences entre les sexes en lien avec le vécu émotionnel. Pourtant, rappelons que les théories évolutionniste et de la socialisation permettaient d anticiper certaines différences. Notamment, les femmes, historiquement donneuses de soins, auraient dû montrer une plus grande sensibilité aux stimuli émotionnels que les hommes (Grossman & Wood, 1993; Oatley & Jenkins, 1992). Ainsi, nous aurions pu nous attendre à ce que leurs mesures autorapportées de valence et d arousal soient plus élevées que celles des hommes. Aussi, une étude de Chaplin et al. (2005) suggère que l émotivité est généralement renforcée chez les filles, excepté pour la colère, qui est plutôt encouragée chez les jeunes garçons. En ce sens, nous aurions également pu croire que les femmes auraient été davantage sensibles à des stimuli positifs par rapport aux hommes. Une partie de l explication se trouve probablement dans la nature des images utilisée, soit des images de vacances et de bureau. Les études qui trouvent des différences marquées entre hommes et femmes quant au vécu émotionnel utilisent des stimuli soit plus intenses ou plus genrés. Par exemple, Bianchin et Angrilli (2012) suggèrent que les hommes rapportent des valences subjectives supérieures à celles des femmes, mais seulement pour des images représentant des scènes érotiques ou de sport. La nature des images que nous avons sélectionnées ne permettaient

25 18 pas d anticiper une telle différence entre les sexes. Une autre partie de la discordance entre nos résultats et ces théories est probablement due à la confusion entre l expression et la perception des émotions. En effet, les résultats de Kring et Gordon (1998) illustrent bien que malgré que les femmes soient plus facialement expressives, leurs cotes autorapportées de valence et d arousal ne diffèrent pas de celles des hommes. Cette plus grande expressivité est probablement le produit d un processus de socialisation tel que celui décrit par Chaplin et al. (2005). La mesure de l expressivité émotionnelle pourrait certes bonifier les résultats de futurs projets, clarifier le lien entre ces théories et le vécu émotionnel et faire émerger des différences notables entre les sexes. Limites et pistes futures Notre devis présente certaines limites qui auraient avantage à être adressées dans de futures études sur les mémoires émotionnelles positives. D abord, il est important de noter que le rappel de stimuli émotionnels est meilleur lorsque différé (Kensinger & Corkin, 2003). Toutefois, dans cette étude, la tâche de rappel était immédiate : elle suivait directement l encodage des stimuli. Un rappel différé, par exemple, une semaine plus tard, permettrait de voir si le patron de résultat diffère lorsqu on évalue la mémoire émotionnelle à long terme plutôt qu à court terme. Également, de façon évidente, il serait nécessaire d élargir les catégories sémantiques de stimuli, dans une optique de généralisation des résultats. Des stimuli validés dont les niveaux d arousal anticipés seraient relativement élevés permettraient d adresser plusieurs questionnements soulevés par nos résultats. Une gamme plus large de stimuli permettrait d abord de vérifier si la perception subjective d images positives demeure similaire entre les sexes. Une éventuelle relation de prédiction de la mémoire par la réponse électrodermale pourrait également émerger, moyennant l utilisation de stimuli plus excitants. Aussi, l étude de Fisher & Kotses (1974) soulève un questionnement quant au pairage des sujets avec des expérimentateurs d un seul sexe, lorsque des mesures d activation physiologique sont en cause. Nous pourrions pallier à cette lacune en associant aléatoirement les sujets à des expérimentateurs de sexe différent. Finalement, il serait intéressant de conduire des études similaires en considérant les phases du cycle menstruel. En effet, une étude récente a suggéré que les profils hormonaux occasionnés par les différentes phases du cycle menstruel seraient à l origine de différences dans

26 19 la perception et l expérience d émotions positives et négatives (Dan et al., 2019). C est donc une variable qui gagnerait à être prise en considération dans de futurs projets sur cette thématique. Conclusion L intégration de ces éléments permet donc de mettre l accent sur l importance de considérer une diversité de mesures. En effet, les dimensions autorapportées de la perception des images, soit la valence et l arousal, se sont avérées des prédicteurs significatifs de la mémoire, alors que la réponse électrodermale, mesure objective de la réactivité aux images, ne prédisait pas la mémoire. Ce résultat, qui souligne l importance de la subjectivité individuelle dans la mémorisation de stimuli émotionnels, remet en perspective l utilisation de banques d images validées. En effet, il semble que, même lorsqu on utilise des images validées, on ne peut pas prétendre qu elles seront perçues et ainsi, encodées uniformément par les participants. Les études futures sur le sujet, même si elles se prévalent de stimuli émotionnels validés, devraient donc impérativement inclure des mesures subjectives et objectives. Cette inclusion de mesures diversifiées permettra sans doute de mieux comprendre et documenter les différences individuelles quant à la mémoire émotionnelle. À la lumière de nos résultats, les différences individuelles dans les mémoires positives semblent largement prévaloir sur les différences sexuelles. Toutefois, il importe de poursuivre les recherches sur le sujet puisqu il semble que la généralisation de ces résultats se limite à des stimuli sémantiquement similaires.

27 RÉFÉRENCES American Psychiatric Association. (2013). Diagnostic and statistical manual of mental disorders (5th ed.). Arlington, VA: Author. Beck, A. T., Steer, R. A., & Brown, G. K. (1996). Beck depression inventory-ii. San Antonio, 78(2), Bianchin, M., & Angrilli, A. (2012). Gender differences in emotional responses: A psychophysiological study. Physiology & behavior, 105(4), Bradley, M. M., Codispoti, M., Sabatinelli, D., & Lang, P. J. (2001). Emotion and motivation II: sex differences in picture processing. Emotion, 1(3), 300. Bradley, M. M., Greenwald, M. K., Petry, M. C., & Lang, P. J. (1992). Remembering pictures: pleasure and arousal in memory. Journal of experimental psychology: Learning, Memory, and Cognition, 18(2), 379. Bradley, B., & Mathews, A. (1983). Negative self schemata in clinical depression. British Journal of Clinical Psychology, 22(3), Chaplin, T. M., Cole, P. M., & Zahn-Waxler, C. (2005). Parental socialization of emotion expression: gender differences and relations to child adjustment. Emotion, 5(1), 80. Clark, D. M., & Teasdale, J. D. (1982). Diurnal variation in clinical depression and accessibility of memories of positive and negative experiences. Journal of abnormal psychology, 91(2), 87. Dalgleish, T., & Watts, F. N. (1990). Biases of attention and memory in disorders of anxiety and depression. Clinical Psychology Review, 10(5), Dan, R., Canetti, L., Keadan, T., Segman, R., Weinstock, M., Bonne, O.,... Goelman, G. (2019). Sex differences during emotion processing are dependent on the menstrual cycle phase. Psychoneuroendocrinology, 100, Deng, Y., Chang, L., Yang, M., Huo, M., & Zhou, R. (2016). Gender differences in emotional response: Inconsistency between experience and expressivity. PloS one, 11(6). Fredrickson, B. L. (2001). The role of positive emotions in positive psychology: The broadenand-build theory of positive emotions. American psychologist, 56(3), 218. Gomes, C. F., Brainerd, C. J., & Stein, L. M. (2013). Effects of emotional valence and arousal on recollective and nonrecollective recall. Journal of Experimental Psychology: Learning,

28 21 Memory, and Cognition, 39(3), 663. Grossman, M., & Wood, W. (1993). Sex differences in intensity of emotional experience: a social role interpretation. Journal of personality and social psychology, 65(5), Gutrecht, J. A. (1994). Sympathetic skin response. Journal of clinical neurophysiology: official publication of the American Electroencephalographic Society, 11(5), Hamann, S. B., Ely, T. D., Grafton, S. T., & Kilts, C. D. (1999). Amygdala activity related to enhanced memory for pleasant and aversive stimuli. Nature neuroscience, 2(3), 289. Herz, R. S. (1998). An examination of objective and subjective measures of experience associated to odors, music, and paintings. Empirical Studies of the Arts, 16(2), Joormann, J., Siemer, M., & Gotlib, I. H. (2007). Mood regulation in depression: Differential effects of distraction and recall of happy memories on sad mood. Journal of abnormal psychology, 116(3), 484. Kensinger, E. A. (2004). Remembering emotional experiences: The contribution of valence and arousal. Reviews in the Neurosciences, 15(4), Kring, A. M., & Gordon, A. H. (1998). Sex differences in emotion: expression, experience, and physiology. Journal of personality and social psychology, 74(3), 686. LaFrance, M., & Banaji, M. (1992). Toward a reconsideration of the gender-emotion relationship. Emotion and social behavior, 14, Luhrmann, T. M. (2006). Subjectivity. Anthropological Theory, 6(3), Marks, I. M. (1969) Fears and Phobias. London: Heinemann. Oatley, K., & Jenkins, J. M. (1992). Human emotions: Function and dysfunction. Annual review of psychology, 43(1), Prokasy, W. (Ed.). (2012). Electrodermal activity in psychological research. Elsevier. Richer, F. (2018). Neuropsychologie. Montréal. Russell, J. A. (1980). A circumplex model of affect. Journal of personality and social psychology, 39(6), Šolcová, I. P., & Lačev, A. (2017). Differences in male and female subjective experience and physiological reactions to emotional stimuli. International Journal of Psychophysiology, 117, Spielberger, C. D. (1966). Theory and research on anxiety. Anxiety and behavior, 1(3). Spielberger, C. D. (1983). State-trait anxiety inventory for adults.

29 22 Wilhelm, F. H., Rattel, J. A., Wegerer, M., Liedlgruber, M., Schweighofer, S., Kreibig, S. D.,... Blechert, J. (2017). Attend or defend? Sex differences in behavioral, autonomic, and respiratory response patterns to emotion eliciting films. Biological psychology, 130, Zhong, Y., Jan, K. M., Ju, K. H., & Chon, K. H. (2006). Quantifying cardiac sympathetic and parasympathetic nervous activities using principal dynamic modes analysis of heart rate variability. American Journal of Physiology-Heart and Circulatory Physiology, 291(3), H1475-H1483.

30 ANNEXE A APPROBATION ÉTHIQUE

31 ANNEXE B SCRIPT TÉLÉPHONIQUE

32 25

33 ANNEXE C QUESTIONNAIRE TÉLÉPHONIQUE

34 27

35 28

36 29

37 30

38 31

39 32

40 ANNEXE D FORMULAIRE DE CONSENTEMENT

41 34

42 35

43 36

44 37

45 ANNEXE E CONSIGNES DE L ÉTUDE

46 ANNEXE F BECK DEPRESSION INVENTORY II

47 40

48 41

49 ANNEXE G STAIT AND TRAIT ANXIETY INVENTORY

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Introduction L attention est une fonction de base dont l intégrité est nécessaire au bon fonctionnement cognitif

Plus en détail

Rédiger et administrer un questionnaire

Rédiger et administrer un questionnaire Rédiger et administrer un questionnaire Ce document constitue une adaptation, en traduction libre, de deux brochures distinctes : l une produite par l American Statistical Association (Designing a Questionnaire),

Plus en détail

RAPPORT SYNTHÈSE. En santé après 50 ans. Évaluation des effets du programme Les médicaments :

RAPPORT SYNTHÈSE. En santé après 50 ans. Évaluation des effets du programme Les médicaments : S A N T É P U B L I Q U E RAPPORT SYNTHÈSE Évaluation des effets du programme Les médicaments : Oui Non Mais! En santé après 50 ans Depuis janvier 1997, la Direction de santé publique s est associée à

Plus en détail

FORMATION THÉORIQUE. Trait d Union TM

FORMATION THÉORIQUE. Trait d Union TM TM FORMATION THÉORIQUE Laurier Fortin, titulaire de la chaire CSRS Marie-France Bradley, Amélie Plante et Marielle Thibaudeau, psychoéducatrices et professionnelles de recherche PLAN DE LA PRÉSENTATION

Plus en détail

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS:

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: Infirmier(e)s et aides soignant(e)s ETUDE ORSOSA État de santé, conditions de travail

Plus en détail

ISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009

ISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009 REMERCIEMENTS AUX PARTENAIRES Cette étude a été réalisée grâce à la participation financière de la Commission des partenaires du marché du travail et du ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport.

Plus en détail

Repérage de la perte d autonomie

Repérage de la perte d autonomie Repérage de la perte d autonomie France Morissette, MSc. Inf Directrice, Opérations soins 24 novembre 2014 LE GROUPE MAURICE PROFIL CORPORATIF, EN BREF Fondé en 1998 Un seul créneau : l habitation pour

Plus en détail

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique DOMAINE P3.C3.D1. Pratiquer une démarche scientifique et technologique, résoudre des

Plus en détail

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6 Lignes directrices Pour l expertise en matière de garde d enfants et des droits d accès février 2oo6 INTRODUCTION................. 3 PRÉAMBULE.................. 3 I. AMORCE DU PROCESSUS........... 4 A.

Plus en détail

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008 Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation Septembre 2008 Louis Plamondon Centre de recherche de l institut universitaire de gériatrie

Plus en détail

POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS?

POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS? POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS? Pourquoi vivons-nous des émotions? Voilà une excellente question! Avez-vous pensé: «Les émotions nous rendent humains» ou : «Elles nous permettent de sentir ce qui

Plus en détail

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite Guide à l intention des familles AU COEUR du trouble de personnalité limite À propos du trouble de personnalité limite Ce document a été élaboré en 2001 par madame France Boucher, infirmière bachelière,

Plus en détail

FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc)

FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc) 87 FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc) Dans le cadre de la réforme pédagogique et de l intérêt que porte le Ministère de l Éducation

Plus en détail

De la détresse émotionnelle à l actualisation du potentiel des membres de l entourage. La vision familiale. Série 1, numéro 1

De la détresse émotionnelle à l actualisation du potentiel des membres de l entourage. La vision familiale. Série 1, numéro 1 De la détresse émotionnelle à l actualisation du potentiel des membres de l entourage La vision familiale Série 1, numéro 1 En l espace de 25 ans, le profil de la famille québécoise s est transformé de

Plus en détail

LA CIBLE Ce que nous savons des 9-13 ans

LA CIBLE Ce que nous savons des 9-13 ans FAIREBOUGERLES9-13.org 1 LA CIBLE Ce que nous savons des 9-13 ans TABLE DES MATIÈRES 3 4 5 DONNÉES SOCIO- DÉMOGRAPHIQUES HABITUDES MÉDIATIQUES ET DE CONSOMMATION EN MATIÈRE DE MODE DE VIE PHYSIQUEMENT

Plus en détail

Comparaison des différentes versions des cadres du PAAS ACTION

Comparaison des différentes versions des cadres du PAAS ACTION Comparaison des différentes versions des cadres du PAAS ACTION Au cours de l année 2014-2015, Emploi Québec a modifié deux fois le chapitre du Programme d aide et d accompagnement social (PAAS) ACTION

Plus en détail

squelettique Importance pressentie des troubles de santé psychologique Sollicitation par les centres d urgence d

squelettique Importance pressentie des troubles de santé psychologique Sollicitation par les centres d urgence d Étude chez les prépos posés s des centres d appels d d urgence : la première phase d une d démarche de prévention des troubles de santé psychologique et musculo-squelettique squelettique Présenté par Louise

Plus en détail

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL 1 REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d un mandat

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A ONUSIDA/CCP (36)/15.12 Date de publication : 24 juin 2015 TRENTE-SIXIÈME RÉUNION Date : 30 juin - 2 juillet 2015 Lieu : Salle du conseil exécutif,

Plus en détail

Guide de rédaction d un protocole de recherche clinique à. l intention des chercheurs évoluant en recherche fondamentale

Guide de rédaction d un protocole de recherche clinique à. l intention des chercheurs évoluant en recherche fondamentale V E R S I O N A V R I L 2 0 1 2 C E N T R E D E R E C H E R C H E C L I N I Q U E É T I E N N E - L E B E L D U C H U S Guide de rédaction d un protocole de recherche clinique à l intention des chercheurs

Plus en détail

Comprendre les différentes formes de communication

Comprendre les différentes formes de communication Chapitre 2 Communiquer de façon professionnelle 2. Lisez la mise en situation ci-dessous. Ensuite, nommez les attitudes favorisant la communication qui n ont pas été mises en pratique et expliquez votre

Plus en détail

4720.5560.46 (septembre 2009) 30 %

4720.5560.46 (septembre 2009) 30 % 4720.5560.46 (septembre 2009) 30 % Prévenir le jeu excessif chez les adolescents C est toujours gagnant! Pourquoi ce dépliant? [ ] Le rôle des parents est déterminant dans la prévention du jeu excessif

Plus en détail

LES DIFFERENTS TYPES DE MESURE

LES DIFFERENTS TYPES DE MESURE LES DIFFERENTS TYPES DE MESURE Licence - Statistiques 2004/2005 REALITE ET DONNEES CHIFFREES Recherche = - mesure. - traduction d une réalité en chiffre - abouti à des tableaux, des calculs 1) Qu est-ce

Plus en détail

MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC

MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC Québec, le 21 février 2000 2. PRÉAMBULE La Fédération des médecins

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

SPORT ET PERSONNALITE

SPORT ET PERSONNALITE BILAN DES RECHERCHES MICHEL LE HER Le concept de personnalité et son DEFINITIONS DE DEPART évolution Guilford : «le patron de traits d une personne» Maddi : «Une série de caractéristiques et de tendances

Plus en détail

L obligation de négocier sur la pénibilité dans les entreprises. Premiers éléments de bilan. Direction générale du travail

L obligation de négocier sur la pénibilité dans les entreprises. Premiers éléments de bilan. Direction générale du travail CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 21 novembre 2012 à 14 h 30 «Pénibilité. Transition emploi-retraite. Elaboration de cas-types pour les projections.» Document N 6 Document de travail,

Plus en détail

Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance?

Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance? Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance? Ajaccio 12 mai 2012 F. Carré Université Rennes 1 Hopital Pontchaillou Inserm UMR 1099 Les «tests» chez le sportif Exploration performance

Plus en détail

Gestion éthique des banques de recherche

Gestion éthique des banques de recherche Gestion éthique des banques de recherche Jean-Marie Therrien, Ph.D. Président du Comité d éthique de la recherche, CHU Sainte-Justine 30 octobre 2012 Plan Justification éthique et scientifique Principes

Plus en détail

Commentaires. Michael Narayan. Les taux de change à terme

Commentaires. Michael Narayan. Les taux de change à terme Commentaires Michael Narayan L étude de Levin, Mc Manus et Watt est un intéressant exercice théorique qui vise à extraire l information contenue dans les prix des options sur contrats à terme sur le dollar

Plus en détail

ÉNONCÉ DE PRINCIPES LE COMMERCE ÉLECTRONIQUE DES PRODUITS D ASSURANCE

ÉNONCÉ DE PRINCIPES LE COMMERCE ÉLECTRONIQUE DES PRODUITS D ASSURANCE ÉNONCÉ DE PRINCIPES LE COMMERCE ÉLECTRONIQUE DES PRODUITS D ASSURANCE Le présent document reflète le travail d organismes de réglementation membres du CCRRA. Les opinions qui y sont exprimées ne doivent

Plus en détail

Biostatistiques Biologie- Vétérinaire FUNDP Eric Depiereux, Benoît DeHertogh, Grégoire Vincke

Biostatistiques Biologie- Vétérinaire FUNDP Eric Depiereux, Benoît DeHertogh, Grégoire Vincke www.fundp.ac.be/biostats Module 140 140 ANOVA A UN CRITERE DE CLASSIFICATION FIXE...2 140.1 UTILITE...2 140.2 COMPARAISON DE VARIANCES...2 140.2.1 Calcul de la variance...2 140.2.2 Distributions de référence...3

Plus en détail

MÉMOIRE CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE

MÉMOIRE CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE MÉMOIRE DU CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE PRÉSENTÉ À LA COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES AOÛT 2009

Plus en détail

les télésoins à domicile

les télésoins à domicile Hiver 2013 Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Au Canada comme ailleurs dans

Plus en détail

Le Focus Group. - Bases de données, personnes ayant déjà participé à des expériences et acceptant de participer à des études ultérieures.

Le Focus Group. - Bases de données, personnes ayant déjà participé à des expériences et acceptant de participer à des études ultérieures. Le Focus Group I. Définition «Le Focus groupe est une discussion de groupe ouverte, organisée dans le but de cerner un sujet ou une série de questions pertinents (Kitzinger, Markova, & Kalampalikis, 2004).

Plus en détail

C est quoi un centre d apprentissage Les centres d apprentissage sont des lieux d exploration et de manipulation qui visent l acquisition de

C est quoi un centre d apprentissage Les centres d apprentissage sont des lieux d exploration et de manipulation qui visent l acquisition de C est quoi un centre d apprentissage Les centres d apprentissage sont des lieux d exploration et de manipulation qui visent l acquisition de connaissances, la pratique d habilités ou le développement d

Plus en détail

Préparer la formation

Préparer la formation Préparer Profédus propose des exemples variés de contenus d enseignement en éducation à la santé. Les fiches ne sont pas conçues en «prêt à penser» ; elles restent largement enracinées dans le contexte

Plus en détail

Objet : Radiofréquences émises par les compteurs intelligents : position des directeurs régionaux de santé publique du Québec

Objet : Radiofréquences émises par les compteurs intelligents : position des directeurs régionaux de santé publique du Québec Le 5 décembre 2013 Objet : Radiofréquences émises par les compteurs intelligents : position des directeurs régionaux de santé publique du Québec Vous retrouverez ci-dessous la position des directeurs régionaux

Plus en détail

Structure typique d un protocole de recherche. Préparé par Johanne Desrosiers dans le cadre d une formation au réseau FORMSAV

Structure typique d un protocole de recherche. Préparé par Johanne Desrosiers dans le cadre d une formation au réseau FORMSAV Structure typique d un protocole de recherche Préparé par Johanne Desrosiers dans le cadre d une formation au réseau FORMSAV Introduction Planification et développement d une proposition de recherche Étape

Plus en détail

Tâche complexe produite par l académie de Clermont-Ferrand. Mai 2012 LE TIR A L ARC. (d après une idée du collège des Portes du Midi de Maurs)

Tâche complexe produite par l académie de Clermont-Ferrand. Mai 2012 LE TIR A L ARC. (d après une idée du collège des Portes du Midi de Maurs) (d après une idée du collège des Portes du Midi de Maurs) Table des matières Fiche professeur... 2 Fiche élève... 5 1 Fiche professeur Niveaux et objectifs pédagogiques 5 e : introduction ou utilisation

Plus en détail

Efficacité de la réalité virtuelle pour faciliter la prévention de la rechute auprès de joueurs en traitement

Efficacité de la réalité virtuelle pour faciliter la prévention de la rechute auprès de joueurs en traitement Efficacité de la réalité virtuelle pour faciliter la prévention de la rechute auprès de joueurs en traitement Stéphane Bouchard*, Ph.D. Département de Psychoéducation et de Psychologie Université du Québec

Plus en détail

Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012

Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012 Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012 Des tendances d évolution différenciées pour les femmes

Plus en détail

La Menace du Stéréotype

La Menace du Stéréotype La Menace du Stéréotype Fabrice GABARROT Bureau M6158 - Uni Mail Université de Genève 40, Bld du Pont d'arve CH-1205 Genève SUISSE Courriel : Fabrice.Gabarrot@pse.unige.ch Les stéréotypes sont, pour simplifier,

Plus en détail

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l Éducation nationale NOR : MENE1007267A ARRÊTÉ du Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de générale et technologique Le Ministre

Plus en détail

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction OFDT Note n 2010-12 Saint-Denis, le 09/08/2010 Introduction Les premières structures

Plus en détail

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT Sommaire Comment se fait la recherche sur un nouveau médicament? (page 1) A quoi sert la recherche sur un nouveau médicament? (page

Plus en détail

Articulation entre mesures sociales du casino et lieux d aide spécialisés lors des mesures de limitation et d exclusion Lisiane SCHÜRMANN

Articulation entre mesures sociales du casino et lieux d aide spécialisés lors des mesures de limitation et d exclusion Lisiane SCHÜRMANN Articulation entre mesures sociales du casino et lieux d aide spécialisés lors des mesures de limitation et d exclusion Lisiane SCHÜRMANN Neuchâtel, 17.01.2014 Introduction Vote populaire de 1993 sur les

Plus en détail

La chronique de Katherine Lussier, psychoéducatrice M.Sc. Psychoéducation.

La chronique de Katherine Lussier, psychoéducatrice M.Sc. Psychoéducation. 1 La chronique de Katherine Lussier, psychoéducatrice M.Sc. Psychoéducation. Édition d avril 2009 Thème : Le trouble déficitaire de l attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) Références : www.comportement.net

Plus en détail

L INTÉGRATION DE PAIRS AIDANTS DANS DES ÉQUIPES DE SUIVI ET DE SOUTIEN DANS LA COMMUNAUTÉ: POINTS DE VUE DE DIVERS ACTEURS

L INTÉGRATION DE PAIRS AIDANTS DANS DES ÉQUIPES DE SUIVI ET DE SOUTIEN DANS LA COMMUNAUTÉ: POINTS DE VUE DE DIVERS ACTEURS L INTÉGRATION DE PAIRS AIDANTS DANS DES ÉQUIPES DE SUIVI ET DE SOUTIEN DANS LA COMMUNAUTÉ: POINTS DE VUE DE DIVERS ACTEURS Synthèse des résultats de l étude Hélène Provencher, PhD, Université Laval, Québec

Plus en détail

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie Les Français et les nuisances sonores Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie RB/MCP N 112427 Contacts Ifop : Romain Bendavid / Marion Chasles-Parot Département Opinion

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

Il y a trois types principaux d analyse des résultats : l analyse descriptive, l analyse explicative et l analyse compréhensive.

Il y a trois types principaux d analyse des résultats : l analyse descriptive, l analyse explicative et l analyse compréhensive. L ANALYSE ET L INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS Une fois les résultats d une investigation recueillis, on doit les mettre en perspective en les reliant au problème étudié et à l hypothèse formulée au départ:

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

Information, confiance et cohésion sociale dans un conflit environnemental lié à un projet de parc éolien au Québec

Information, confiance et cohésion sociale dans un conflit environnemental lié à un projet de parc éolien au Québec Information, confiance et cohésion sociale dans un conflit environnemental lié à un projet de parc éolien au Québec Résumé des résultats et conclusions de la recherche Marie-Ève Maillé, Ph. D. Centre de

Plus en détail

Analyses de Variance à un ou plusieurs facteurs Régressions Analyse de Covariance Modèles Linéaires Généralisés

Analyses de Variance à un ou plusieurs facteurs Régressions Analyse de Covariance Modèles Linéaires Généralisés Analyses de Variance à un ou plusieurs facteurs Régressions Analyse de Covariance Modèles Linéaires Généralisés Professeur Patrice Francour francour@unice.fr Une grande partie des illustrations viennent

Plus en détail

Services Techniques de Boston Scientific - Tél. : 0 800 08 2000

Services Techniques de Boston Scientific - Tél. : 0 800 08 2000 Boston Scientific S.A.S 14, place Georges Pompidou BP 32 78184 Saint Quentin en Yvelines Cedex France Tel 33 (0)1 39 30 49 00 Fax 33 (0)1 39 30 49 01 www.bostonscientific.com Objet : Information sur les

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

Analyse des bruits de clavier d ordinateur

Analyse des bruits de clavier d ordinateur Analyse des bruits de clavier d ordinateur Introduction 1 Enregistrement des bruits de clavier 2 Analyse des bruits de clavier 3 Analyse du niveau de pression acoustique vs. temps 4 Sonie vs. temps 4 Acuité

Plus en détail

Les représentations sociales des juges et des experts concernant le meilleur intérêt de l enfant dont la garde est contestée

Les représentations sociales des juges et des experts concernant le meilleur intérêt de l enfant dont la garde est contestée Les représentations sociales des juges et des experts concernant le meilleur intérêt de l enfant dont la garde est contestée Elisabeth Godbout Doctorante en service social Université Laval Colloque Autour

Plus en détail

PROJET VIVRE, HABITER ET TRAVAILLER DANS LYON ET LE GRAND LYON

PROJET VIVRE, HABITER ET TRAVAILLER DANS LYON ET LE GRAND LYON PROJET VIVRE, HABITER ET TRAVAILLER DANS LYON ET LE GRAND LYON Pourquoi une structure innovante pour jeunes adultes autistes dits «évolués»? L association Sésame-Autisme Rhône-Alpes souhaite offrir aux

Plus en détail

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents :

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents : MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION Le moniteur-éducateur participe à l'action éducative, à l'animation et à l'organisation

Plus en détail

Laurier Fortin, Ph. D., professeur, Université de Sherbrooke Titulaire de la Chaire de recherche de la Commission Scolaire de la Région de Sherbrooke.

Laurier Fortin, Ph. D., professeur, Université de Sherbrooke Titulaire de la Chaire de recherche de la Commission Scolaire de la Région de Sherbrooke. Engagement scolaire et persévérance rance au secondaire : Modèle théorique, types, évaluation et intervention Laurier Fortin, Ph. D., professeur, Université de Sherbrooke Titulaire de la Chaire de recherche

Plus en détail

DEMANDE DE SOUTIEN POUR L ENTRETIEN D UNE INFRASTRUCTURE COMMUNE RÉSEAU DE RECHERCHE EN SANTÉ DE LA VISION DU FRQS Concours 2015-2016

DEMANDE DE SOUTIEN POUR L ENTRETIEN D UNE INFRASTRUCTURE COMMUNE RÉSEAU DE RECHERCHE EN SANTÉ DE LA VISION DU FRQS Concours 2015-2016 DEMANDE DE SOUTIEN POUR L ENTRETIEN D UNE INFRASTRUCTURE COMMUNE RÉSEAU DE RECHERCHE EN SANTÉ DE LA VISION DU FRQS Concours 2015-2016 Objectif Le but du programme des infrastructures communes est d offrir

Plus en détail

GUIDE DE SOUMISSION D UN PROJET DE RECHERCHE

GUIDE DE SOUMISSION D UN PROJET DE RECHERCHE Direction générale adjointe Planification, qualité et mission universitaire Coordination de l enseignement et de la recherche 1250, rue Sanguinet, Montréal, QC H2X 3E7 Tél. : (514) 527-9565 / Téléc. :

Plus en détail

INF6304 Interfaces Intelligentes

INF6304 Interfaces Intelligentes INF6304 Interfaces Intelligentes filtres collaboratifs 1/42 INF6304 Interfaces Intelligentes Systèmes de recommandations, Approches filtres collaboratifs Michel C. Desmarais Génie informatique et génie

Plus en détail

PREUVE D ASSURABILITÉ DESCRIPTION DE LA PROTECTION

PREUVE D ASSURABILITÉ DESCRIPTION DE LA PROTECTION PREUVE D ASSURABILITÉ DESCRIPTION DE LA PROTECTION La présente demande d assurance comprend deux formulaires : Preuve d assurabilité Description de la protection et Questionnaire relatif aux renseignements

Plus en détail

Cours 9 : Plans à plusieurs facteurs

Cours 9 : Plans à plusieurs facteurs Cours 9 : Plans à plusieurs facteurs Table des matières Section 1. Diviser pour regner, rassembler pour saisir... 3 Section 2. Définitions et notations... 3 2.1. Définitions... 3 2.2. Notations... 4 Section

Plus en détail

FICHE D IMPACT PROJET DE TEXTE REGLEMENTAIRE

FICHE D IMPACT PROJET DE TEXTE REGLEMENTAIRE FICHE D IMPACT PROJET DE TEXTE REGLEMENTAIRE NOR : FCPB1511507D Intitulé du texte : Décret modifiant les décrets n 2010-509 et n 2010-518 Ministère à l origine de la mesure : Finances et comptes publics

Plus en détail

Théorie des Jeux Et ses Applications

Théorie des Jeux Et ses Applications Théorie des Jeux Et ses Applications De la Guerre Froide au Poker Clément Sire Laboratoire de Physique Théorique CNRS & Université Paul Sabatier www.lpt.ups-tlse.fr Quelques Définitions de la Théorie des

Plus en détail

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie Etudes cliniques dans l autisme Marie-Christine Picot Congrès Epsylon 5 avril 2013 Introduction Mesurer la Qualité de Vie liée à la Santé : Evaluer les

Plus en détail

Bureau : 238 Tel : 04 76 82 58 90 Email : dominique.muller@upmf-grenoble.fr

Bureau : 238 Tel : 04 76 82 58 90 Email : dominique.muller@upmf-grenoble.fr Dominique Muller Laboratoire Inter-universitaire de Psychologie Bureau : 238 Tel : 04 76 82 58 90 Email : dominique.muller@upmf-grenoble.fr Supports de cours : webcom.upmf-grenoble.fr/lip/perso/dmuller/m2r/acm/

Plus en détail

Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée?

Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée? Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée? Hélène Le Brun, conseillère septembre 2007 D-11815 Centrale des syndicats du Québec

Plus en détail

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR?

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? Source: DUMONT, Nicole. Femmes d aujourd hui, Vol. 1 No. 8., janvier 1996. On dit de certaines personnes qu elles n ont pas de tête ou qu elles n ont pas de

Plus en détail

7. Exemples de tests pour détecter les différents troubles de la vision.

7. Exemples de tests pour détecter les différents troubles de la vision. 7. Exemples de tests pour détecter les différents troubles de la vision. 7.1 Pour la myopie (mauvaise vue de loin) : Test de vision de loin Sur le mur d un pièce, fixez l illustration ci-dessous que vous

Plus en détail

Consensus Scientifique sur. les. Champs statiques

Consensus Scientifique sur. les. Champs statiques page 1/8 Consensus Scientifique sur Source : OMS (2006) les Champs statiques Résumé & Détails: GreenFacts Contexte - Les équipements d imagerie médicale par résonance magnétique (IRM), les trains et les

Plus en détail

Format de l avis d efficience

Format de l avis d efficience AVIS D EFFICIENCE Format de l avis d efficience Juillet 2013 Commission évaluation économique et de santé publique Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service documentation

Plus en détail

RECO. Définition des bonnes pratiques de prévention dans les centres d appels téléphoniques R.470

RECO. Définition des bonnes pratiques de prévention dans les centres d appels téléphoniques R.470 RECO DU COMITE TECHNIQUE NATIONAL DES ACTIVITES DE SERVICES 1 Définition des bonnes pratiques de prévention dans les centres d appels téléphoniques Yves Cousson - INRS Pour vous aider à : réduire le bruit

Plus en détail

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Classe de terminale de la série Sciences et Technologie du Management et de la Gestion Préambule Présentation Les technologies de l information

Plus en détail

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS)

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) dmt Risques psychosociaux : out ils d é va lua t ion FRPS 13 CATÉGORIE ATTEINTE À LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) LANGEVIN V.*, FRANÇOIS M.**, BOINI S.***, RIOU

Plus en détail

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans. Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,

Plus en détail

Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine

Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine 14. La collecte de données sur la violence envers les enfants Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine Introduction

Plus en détail

Auteure : Natalie Poulin-Lehoux

Auteure : Natalie Poulin-Lehoux Édition Centre FORA 432, avenue Westmount, unité H Sudbury (Ontario) P3A 5Z8 Information : 705-524-3672 Télécopieur : 705-524-8535 Commandes : cranger@centrefora.on.ca Site Web : www.centrefora.on.ca Auteure

Plus en détail

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires 1 Volet 4 : Ainé-e-s Table des matières À retenir... 1 Ce qu en disent les acteurs communautaires... 1 1. Un portrait des aîné e s du quartier... 2 1.1 Répartition des personnes âgées de 65 ans et plus...

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s

L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s Stéphane Safin Psychologue - Ergonome Lucid Group -

Plus en détail

PLAN DE COURS. Département de sociologie Université du Québec à Montréal

PLAN DE COURS. Département de sociologie Université du Québec à Montréal PLAN DE COURS Département de sociologie Université du Québec à Montréal Sigle : SOC 1011 Groupe : 10 Titre : Méthodes de recherche en sociologie I Session : Hiver 2015 Enseignant : Romain Paumier Téléphone

Plus en détail

LES ACCIDENTS DE TRAJET

LES ACCIDENTS DE TRAJET Bien que la Sécurité Sociale assimile l accident de trajet aux accidents du travail en matière d indemnisation, il existe des différences. C est pourquoi il convient de déterminer le régime des accidents

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES. PRINCIPES D EXPÉRIMENTATION Planification des expériences et analyse de leurs résultats. Pierre Dagnelie

TABLE DES MATIÈRES. PRINCIPES D EXPÉRIMENTATION Planification des expériences et analyse de leurs résultats. Pierre Dagnelie PRINCIPES D EXPÉRIMENTATION Planification des expériences et analyse de leurs résultats Pierre Dagnelie TABLE DES MATIÈRES 2012 Presses agronomiques de Gembloux pressesagro.gembloux@ulg.ac.be www.pressesagro.be

Plus en détail

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ ET DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS 1. Introduction Placer la «bonne personne au bon endroit» représente

Plus en détail

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23.1. Critères de jugement binaires Plusieurs mesures (indices) sont utilisables pour quantifier l effet traitement lors de l utilisation d

Plus en détail

UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL DÉPARTEMENT DE SOCIOLOGIE ************* Cours de niveau gradué en méthodes quantitatives *************

UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL DÉPARTEMENT DE SOCIOLOGIE ************* Cours de niveau gradué en méthodes quantitatives ************* ************* Cours de niveau gradué en méthodes quantitatives ************* SOL 6210 - Analyse quantitative avancée Le séminaire d analyse quantitative avancée se donne en classe une fois par année. Chaque

Plus en détail

DIRECTION DES SERVICES PROFESSIONNELS GESTION DES STUPÉFIANTS ET DES DROGUES CONTRÔLÉES EN PHARMACIE COMMUNAUTAIRE

DIRECTION DES SERVICES PROFESSIONNELS GESTION DES STUPÉFIANTS ET DES DROGUES CONTRÔLÉES EN PHARMACIE COMMUNAUTAIRE NUMÉRO 152 : JUIN 2005 DIRECTION DES SERVICES PROFESSIONNELS GESTION DES STUPÉFIANTS ET DES DROGUES CONTRÔLÉES EN PHARMACIE COMMUNAUTAIRE Depuis quelques années, le Bureau des substances contrôlés (BSC)

Plus en détail

Le trouble oppositionnel avec. provocation ou par réaction?

Le trouble oppositionnel avec. provocation ou par réaction? Le trouble oppositionnel avec provocation ou par réaction? Emmanuelle Pelletier, M.Ps., L.Psych. Psychologue scolaire Octobre 2004 Trouble oppositionnel avec provocation ou par réaction? La personne oppositionnelle

Plus en détail

Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise*

Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise* INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise* Denis Hamel, statisticien Unité Connaissance-surveillance MISE

Plus en détail

Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire

Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire Type d outil : Outil pour favoriser la mise en mémoire et développer des démarches propres à la gestion mentale. Auteur(s) : Sarah Vercruysse,

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

ETUDE SUR LES STAGIAIRES AYANT SUIVI UNE FORMATION DIPLOMANTE DANS LA BRANCHE DES ACTEURS DU LIEN SOCIAL ET FAMILIAL

ETUDE SUR LES STAGIAIRES AYANT SUIVI UNE FORMATION DIPLOMANTE DANS LA BRANCHE DES ACTEURS DU LIEN SOCIAL ET FAMILIAL ETUDE SUR LES STAGIAIRES AYANT SUIVI UNE FORMATION DIPLOMANTE DANS LA BRANCHE DES ACTEURS DU LIEN SOCIAL ET FAMILIAL LA SYNTHESE L Observatoire de la branche des acteurs du lien social et familial - centres

Plus en détail