«Les situations de handicap en milieu carcéral» Exploitation de l enquête HID Prison

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "«Les situations de handicap en milieu carcéral» Exploitation de l enquête HID Prison"

Transcription

1 «Les situations de handicap en milieu carcéral» Exploitation de l enquête HID Prison Jean-Yves BARREYRE, Clotilde BOUQUET, Carole PEINTRE INTRODUCTION Première enquête de grande envergure sur les détenus handicapés, l enquête HID-prison permet de montrer que les situations de handicap se posent aussi en milieu carcéral, et même de façon plus fréquente encore qu en milieu ordinaire, si l on en croît la prévalence plus forte des déficiences et incapacités dans cet environnement spécifique 1. Cependant, les détenus déclarant des «limitations d activités dans leur vie quotidienne en raison de leur santé» ou une déficience n ont pas, pour une grande majorité d entre eux, une reconnaissance officielle d un handicap (alors que deux détenus sur trois présentent une déficience, seul 8% de la population carcérale s est vu attribuer un taux d incapacité 2 ). Ce constat souligne ainsi la difficulté de qualifier la population dite «handicapée» en raison de l absence de consensus autour de sa définition. La loi de 1975, fondatrice du secteur médico-social, n avait pas tranché mais déplacé le questionnement en considérant comme handicapée toute personne reconnue par les commissions départementales (CDES et COTOREP) 3. Trente ans plus tard, la loi du 11 février 2005 propose quant à elle une définition extrêmement large du handicap, qui ne rompt pas avec l approche biomédicale 4 qui prévalait jusqu ici (que ce soit dans les critères d obtention des allocations ou d admission dans les structures spécialisées) mais qui reconnaît cependant l impact important de l environnement dans la situation de handicap, dans l esprit de la nouvelle classification de l OMS (Classification Internationale du Fonctionnement, du handicap et de la santé). 1 Aline Désesquelles, «Le handicap est plus fréquent en prison qu à l extérieur», INSEE PREMIERE n 854 juin Accordé par la CDES, la COTOREP, la sécurité sociale, l armée, les assurances, etc. 3 Sachant que jusqu en 1993, cette évaluation du handicap chez les adultes s appuyait sur le barème d invalidité du code des pensions militaires d invalidité et des victimes de guerre. 4 Le handicap est défini «comme une limitation d activité ou une restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne» mais dont l origine est en lien avec une difficulté fonctionnelle ou un problème de santé («en raison d une altération substantielle, durable ou définitive d une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d un polyhandicap ou d un trouble de santé invalidant»).

2 L enquête HID, s étant largement inspirée des principes et des indicateurs de la classification internationale du handicap (y compris des débats portant sur sa révision et qui ont abouti au vote de la CIF), a ainsi pour intérêt de fournir des données de cadrage sur l ensemble des personnes présentant des difficultés dans la réalisation des activités de la vie quotidienne, qu elles soient reconnues ou non comme handicapées par les instances officielles, que ces difficultés soient permanentes ou temporaires, et quels que soient les événements ou facteurs à l origine de ces difficultés. Mais si cette enquête permet de recenser des limitations de capacités pouvant aboutir à des «situations de handicap» inconnues des commissions d orientation, en raison de la volonté des personnes à rester à l écart d un dispositif stigmatisant et plus certainement, pour les détenus, en raison de problèmes d accès à leurs droits ou en raison d un handicap insuffisant pour justifier l accès à des aides spécifiques, elle discrimine en revanche une population extrêmement hétérogène pour laquelle il est difficile de déterminer des profils spécifiques. Or l hétérogénéité de la population carcérale en situation de handicap, qui évolue dans un environnement spécifique, nécessite, avant toute tentative de comparaison avec d autres publics (ex : détenus non handicapés) ou avec d autres cadres de vie (ex : personnes handicapées en institution ou à domicile), de cerner précisément les profils de ces personnes tels que permet de les décrire l enquête HID-Prison (à partir des variables proposées). Aussi, pour mieux connaître les détenus en «situation de handicap», nous avons choisi de considérer simultanément cette question au travers des trois dimensions, pouvant, à notre avis, constituer ou révéler une situation de handicap : - le fonctionnement humain et ses répercussions sur l accomplissement des gestes de la vie courante (déficiences et incapacités) ; - les modes de reconnaissance officiels du handicap, actuels ou par le passé (reconnaissance COTOREP, aides techniques, etc.) ; - et la reconnaissance du handicap par le système pénitentiaire (aménagement de la cellule, formation adaptée, aménagement du poste de travail en prison). Il reste que l analyse des données de l enquête «HID Prisons» doit tenir compte du mode et des conditions de collecte des données en milieu carcéral. La particularité des relations entre un prisonnier et une personne extérieure à la prison est bien connue des sociologues et des travailleurs sanitaires et sociaux en contacts physiques ou épistolaires avec cette population. L enfermement imposé comme peine, la restriction des activités et la contrainte d une vie quotidienne dans un espace restreint avec des individus non choisis influent sur le mode de relations et surtout sur le contenu informatif des échanges avec des personnes extérieures à la prison. L enquête HID Prison comportera de ce fait un biais qui limitera toute étude comparative à partir d un déclaratif par questionnaire, mais elle fournit des indications d une part sur les troubles, déficiences et difficultés exprimés par les détenus et d autre part sur les demandes d aide et les modes de reconnaissance du handicap en prison. 2

3 OBJECTIF DE L ÉTUDE L objectif de cette étude est de dégager une typologie permettant de mieux connaître les détenus en «situation de handicap» et de les classer en groupes homogènes présentant des caractéristiques similaires en terme de déficiences, d'incapacités, d'aides techniques, de reconnaissance administrative de leur handicap, et de mesurer le poids respectif de ces groupes dans la population carcérale française. 82% DE LA POPULATION CARCÉRALE EST IDENTIFIÉE COMME VIVANT UNE SITUATION DE HANDICAP Si les choix méthodologiques retenus pour l étude (à partir des variables contenues par l enquête HID et le mode déclaratif de ces informations) conduisent à considérer que la très grande majorité des détenus des prisons françaises sont en situation de handicap (82%), les difficultés déclarées altèrent rarement la réalisation des activités quotidiennes et ne nécessitent quasiment jamais le recours à l aide d un tiers. En effet, les réponses «beaucoup de difficultés» et «aide partielle ou totale» ne concernent, pour chaque activité, qu un ou 2% des détenus. Ce sont les difficultés dans les relations sociales qui apparaissent au premier plan. Ainsi, 41% des détenus déclarent une déficience du psychisme (dont 14% correspondant à des troubles mentaux graves) et près de la moitié des détenus (environ ) auraient ainsi des comportements agressifs et/ou se mettraient en danger et/ou feraient preuve d un comportement «critiquable» ou encore présenteraient des difficultés pour communiquer 5. 30% d entre eux (environ ) étant régulièrement suivis par un psychiatre ou un psychologue. Hormis la déficience du psychisme, les déficiences graves semblent quasiabsentes des prisons. En effet, l enquête HID prison ne recense aucun détenu présentant un retard mental moyen, grave, profond ou sévère. Les déficiences intellectuelles observées ne concernent que des limitations ou des dysfonctionnements légers de la fonction intellectuelle (retard mental léger, troubles de l acquisition et des apprentissages, troubles de la mémoire, désorientation spatio-temporelle). De même, aucun détenu sourd et/ou mutique n a été recensé. La cécité semble également concerner des situations très rares (2 individus qui représenteraient une vingtaine de détenus sur l ensemble des prisons françaises). La déficience motrice, qui toucherait environ un détenu sur quatre (près de détenus), constitue la déficience la plus fréquemment citée après celle du psychisme et correspond essentiellement à des problèmes de dos (déficience du tronc) et à des déficiences motrices concernant un seul membre ou des fonctions motrices spécifiques (déficience motrice autre que la paraplégie, la tétraplégie ou l hémiplégie). Si ces atteintes motrices compromettent très rarement les déplacements (en dehors 5 On reproche ainsi à plus d un quart des détenus d être trop agressifs ou impulsifs. Par ailleurs, 24% d'entre eux auraient un comportement critiquable pour d'autres raisons que l'agressivité ou l'impulsivité. 18% se mettraient parfois ou souvent en danger par leur comportement. Enfin, 7% rencontreraient des problèmes de communication (autres que ceux liés à des problèmes de surdité). 6 14% des détenus français (prévalence) 3

4 de monter un escalier) et la préhension des objets, elles occasionnent un peu plus souvent quelques difficultés pour changer de posture (15% pour se pencher et ramasser un objet posé au sol et 11% pour se lever du lit). Les incapacités déclarées par les détenus concernent généralement plusieurs domaines d incapacité. Ainsi, les difficultés rencontrées pour assurer seul son hygiène s accompagnent souvent d autres incapacités, dans les différentes tâches relatives à l entretien personnel (s habiller, assurer l élimination de son urine et de ses selles, prendre son repas), mais aussi dans des activités de déplacement ou de manipulation. Seuls les problèmes de comportement apparaissent fréquemment de façon isolée sans générer d autres incapacités dans les activités de la vie courante. Près d un détenu sur cinq serait dans ce cas. UNE RECONNAISSANCE PEU FRÉQUENTE DES DIFFICULTÉS DÉCLARÉES Pour un quart seulement des détenus en «situation de handicap», les difficultés déclarées (déficiences et incapacités) ont donné lieu, dans leur parcours de vie, à une forme de reconnaissance officielle de leur handicap (26%) [Tableau 1]. 67% 26% Tableau 1 Répartition des détenus en situation de handicap selon les différentes dimensions associées qui composent leur situation de handicap. LES DÉTENUS EN SITUATION DE HANDICAP Déclaration uniquement de déficiences et/ou d incapacités Déclaration de déficiences et/ou d incapacités + déclaration d un suivi psychologique régulier Déclaration de déficiences et/ou d incapacités donnant lieu à une forme de reconnaissance officielle du handicap actuelle ou passée (aides techniques, reconnaissance CDES ou COTOREP, scolarité aménagée, emploi protégé, etc.) Déclaration de déficiences et/ou d incapacités donnant lieu à une forme de reconnaissance officielle du handicap actuelle ou passée (aides techniques, reconnaissance CDES ou COTOREP, scolarité aménagée, emploi protégé, etc.) + déclaration d un suivi psychologique régulier Déclaration de déficiences et/ou d incapacités donnant lieu à une forme de reconnaissance officielle du handicap actuelle ou passée (aides techniques, reconnaissance CDES ou COTOREP, scolarité aménagée, emploi protégé, etc.) + Dispositions particulières mises en œuvre par l administration pénitentiaire (avec ou sans suivi psychologique régulier) Déclaration uniquement d un suivi psychologique ou psychiatrique régulier) Effectif réel Effectif pondéré %* , Autres associations Total Source : HID-Prison Délégation ANCREAI Ile-de-France * les % sont calculés à partir des effectifs pondérés : détenus en situation de handicap 4

5 Cette reconnaissance s est traduite, selon les personnes, par l attribution d un taux d incapacité (8% de l ensemble des détenus dont 3% bénéficient au moment de l enquête d une allocation pour adulte handicapé), par la mise à disposition d aides techniques et matériels adaptés (8% de l ensemble des détenus), ou encore par la mise en place d une mesure de protection juridique (2% de l ensemble des détenus). La mise à disposition par l administration pénitentiaire de dispositions particulières pour compenser le handicap concernerait une proportion très restreinte de détenus. Ainsi, une centaine seulement de détenus (sur l ensemble des prisons françaises) bénéficierait d'une cellule aménagée en raison de problèmes de santé ou d'un handicap (WC adaptés, douche individuelle, lit ou siège adapté, des dispositifs de soutien ). Une soixantaine de détenus (0,3% de l ensemble des détenus) bénéficierait de matériel spécial ou d'une aide individuelle pour leur scolarité en raison d'un handicap ou d'un problème de santé. Enfin, ils seraient environ 250 (0,6%) à voir leurs conditions de travail dans le bâtiment pénitentiaire aménagées avec des aides telles que l'aide d'un tiers, du matériel spécial, des fonctions modifiées, (etc.). SEPT GROUPES DE DÉTENUS EN SITUATION DE HANDICAP La classification hiérarchique mise en œuvre sur les détenus ayant déclaré «une situation de handicap» (82% de l ensemble des détenus) a permis de dégager sept groupes homogènes de détenus, essentiellement en termes d incapacités et de modes de reconnaissance du handicap (les déficiences ne venant qu a posteriori caractériser ces groupes variables illustratives). Répartition des différents profils en terme d autonomie au sein de l ensemble de la population carcérale Effectifs redressés % Détenus «sans handicap» Classe 1 les plus autonomes Classe Classe Classe Classe Classe Classe TOTAL % des détenus présentant une bonne autonomie Des difficultés du langage et/ou psychologiques avec des répercussions sur les relations sociales (7%) Des difficultés motrices ayant des répercussions légères sur la plupart des activités quotidiennes (7%) Des détenus âgés avec des difficultés visuelles (5%) Des détenus vieillissants au handicap reconnu par la COTOREP (4%) Les détenus les + dépendants dans les actes de la vie quotidienne (2%) La première classe, rassemblant la majorité des détenus identifiés comme vivant une situation de handicap (et représentant 59% de l ensemble des détenus des prisons françaises), le sont essentiellement en raison d un problème de comportement (donnant lieu à un suivi psychologique régulier pour plus d un quart d entre eux) et/ou de difficultés fonctionnelles légères isolées (notamment de vision ou motrice). Ce groupe de détenus ne semble pas nécessiter des aides humaines, des aides techniques ou des aménagements spécifiques. 5

6 Les classes 2 et 3 regroupent des détenus souffrant de difficultés de langage et/ou psychologiques qui ont essentiellement des répercussions sur la communication et les comportements. Ils représentent 7% de l ensemble des détenus. Pour ces deux classes, les aides éventuelles pourraient concerner d abord les relations avec autrui et la communication, ces deux types d activités semblant être intriqués pour ce groupe dans les réalisations problématiques. Outre les contrôles sensoriels et les appareillages liés à la vue et à l ouïe, il serait utile de mieux connaître les problèmes de langage et leurs origines et d analyser dans quelles mesures les problèmes de communication sont ou non en lien avec les problèmes de cohérence (impulsivité, agressivité, mise en danger, etc.). De plus, compte tenu des problèmes déclarés en termes de déficience du psychisme, le suivi psychologique et psychiatrique semble particulièrement important, de même que pourrait l être une pédagogie scolaire adaptée pour la population la plus jeune. Les classes 4, 5, 6 et 7 concernent plutôt des détenus vieillissants (âges moyens : 39, 41, 43 et 47 ans) dont les difficultés (et les déficiences) sont plutôt liées à des dysfonctionnements (moteur, visuel, etc.) ou des problèmes corporels (vieillissement, accident, etc.). En effet, comme le souligne le rapport de l IGAS de , nous assistons à un fait nouveau dans les prisons : «la présence en prison d un nombre croissant de personnes âgées, fruit de différents facteurs allongement des peines, impact de la délinquance sexuelle responsable d une entrée plus tardive en détention - rend plus fréquents la survenue de maladies chroniques et les phénomènes de perte d autonomie». Cependant ces quatre classes présentent des profils relativement différenciés : La classe 4 regroupe des détenus souffrant de difficultés motrices variées ayant des répercussions légères sur la plupart des activités quotidiennes, qui ne donnent pas lieu à une reconnaissance officielle du handicap (7% de l ensemble des détenus). Ce premier groupe des détenus vieillissants pose la question de l accessibilité des prisons : escaliers, lits superposés, sanitaires, lieux d activités, de travail et de loisirs. Une enquête globale sur cette question dans les prisons françaises appuyée sur les difficultés des groupes 4, 6 et 7, soit 13% des détenus ou 1 détenu sur 7, pourrait être proposée. La classe 5, qui rassemble des détenus vieillissants atteints essentiellement d une déficience visuelle mais faisant preuve d une bonne autonomie pour l ensemble des activités et participations sociales (5% de l ensemble des détenus), met essentiellement en évidence l insuffisance des contrôles sensoriels et des appareillages liés à la vue et à l ouïe pour les détenus, et d une façon plus large pointe la nécessité d une prévention sanitaire du vieillissement au sein des prisons. La classe 6 se caractérise par des détenus vieillissants dont les déficiences variées et les incapacités légères (en lien probablement avec des problèmes somatiques) ont pourtant donné lieu à une reconnaissance officielle de leur handicap pour la plupart d entre eux (les deux-tiers détenant la carte d invalidité). Cette petite classe de détenus (4% de l ensemble de la population carcérale) correspond également à celle pour laquelle la proportion de prothèse / appareillage est la plus élevée (17%) et les mesures de protection juridique les plus fréquentes (22%). De plus, au moins la moitié des 7 IGAS, IGSJ «L organisation des soins aux détenus» Rapport d évaluation - Juin

7 détenus appartenant à cette classe ont bénéficié de cette reconnaissance COTOREP avant leur incarcération (50% sur les 94%). Compte tenu de ces caractéristiques, on peut poser l hypothèse que ce groupe rassemble des personnes aux incapacités modérées pour lesquelles des droits ont été ouverts avant leur incarcération, concernant plutôt la reconnaissance d une difficulté en terme d emploi (48% des détenus appartenant à cette classe ont déclaré par le passé avoir bénéficié d une reconnaissance comme travailleur handicapé), et que cette ouverture préalable des droits a facilité, en cours d incarcération, l attribution d allocations et l obtention de la carte d invalidité. Cette classe pourrait ainsi représenter des populations handicapées dites «limites» ou définies souvent par les équipes des COTOREP comme souffrant avant tout de «handicap social». Par ailleurs, la prison est peut-être venue, pour ces détenus, aggraver les difficultés fonctionnelles initiales. Des problèmes somatiques liés au vieillissement ont pu aussi intervenir en cours d incarcération et se surajouter ainsi aux difficultés préexistantes. Les données disponibles dans l enquête HID ne permettent pas de vérifier ces hypothèses. Enfin, la classe 7 regroupe les détenus les plus dépendants dans la mesure où leurs difficultés importantes, en particulier sur le plan moteur, ont des répercussions sur les actes les plus essentiels de la vie courante (se laver, s habiller, aller aux toilettes, manger). Cette classe la plus petite en terme d effectifs (elle représenterait environ 700 détenus dans l ensemble des prisons françaises) est également la plus âgée (en moyenne 47 ans et 20% ont 60 ans et plus). Malgré des incapacités déclarées bien plus lourdes que les détenus appartenant à la classe précédente (classe 6), la reconnaissance par la COTOREP n est pas toujours effective (59%) et moins de la moitié d entre eux perçoivent, au moment de l enquête, une allocation ou un revenu en lien avec le handicap (45%). Seuls 30% détiennent une carte d invalidité. La présence de détenus présentant ce type de profil pose la question de l aide professionnelle à la personne au sein de la prison, pour la réalisation des actes indispensables de la vie quotidienne, qu elles soient consécutives à une maladie ou qu elles résultent d une perte d autonomie liée à l avancée en âge. L âge moyen élevé et l association fréquente de problèmes somatiques (déficiences respiratoires, cardiaques, etc.) pour ces détenus interrogent sur la nécessité de proposer un accompagnement qui traverserait le découpage actuel des professionnels sanitaires et sociaux. Par ailleurs, la comparaison des détenus appartenant aux classes 6 et 7 questionne également l accès aux droits communs, en terme de reconnaissance officielle du handicap, des personnes incarcérées (les plus lourdement handicapées n étant pas les plus nombreuses à bénéficier d une allocation ou d une carte d invalidité). EN CONCLUSION Si 70% des détenus déclarent des incapacités, seule une très petite minorité d entre eux évoquent des incapacités majeures dans les gestes élémentaires de la vie quotidienne (manger, faire sa toilette, se rendre aux WC, s habiller, se lever de son lit). De même, 3% seulement de la population carcérale est confrontée à des problèmes d accessibilité physique aux différents espaces de la prison. Si cette proportion de détenus ayant besoin d aide dans leurs activités 7

8 quotidiennes et/ou privés de promenade pour des raisons d accessibilité semble relativement faible, on peut supposer qu elle recouvre, en revanche, des situations humaines dramatiques. Peut-on parler pour les prisonniers handicapés d une double peine? L application de la nouvelle loi sur le Handicap du 11 février 2005 ne suffira certainement pas à garantir une «égalité des droits et des chances» entre détenus (handicapés et valides). Le projet de décret relatif à «l accessibilité des établissements recevant du public et des bâtiments d habitation modifiant le code de la construction et de l habitation» 8 laisse même plutôt penser le contraire. En effet, ce texte législatif prévoit un traitement différencié des règles d accessibilité pour les prisons («le ministre intéressé et le ministre chargé de la construction fixent par arrêté les règles d accessibilité applicables aux établissements pénitentiaires», de même que pour les établissements militaires, les hôtels restaurants d altitude, les chapiteaux et tentes, etc.). Compte tenu des enjeux financiers présents dans les mesures relatives à l accessibilité du bâti, il est à craindre que les dispositions spécifiques retenues pour les prisons seront moins contraignantes que pour les autres bâtiments recevant du public, d autant plus que les détenus et leurs familles ne constituent pas des lobby influents. En dehors de cette minorité de détenus nécessitant de l aide pour la vie quotidienne, le traitement de l enquête HID met en évidence des besoins spécifiques en terme de soins et de prévention sanitaire pour ces détenus déclarant des déficiences et des incapacités, liés en particulier au vieillissement et aux troubles psychiques. En revanche, si l enquête HID permet de définir des grands profils de détenus au regard des caractéristiques de leur «situation de handicap», et d estimer leur poids respectif dans la population carcérale, elle ne contient pas d informations suffisamment précises pour connaître les répercussions concrètes du handicap sur leurs conditions de vie en prison et les éventuelles stratégies de compensation qu ils ont mis en place (aide du co-détenu ou du surveillant, renoncement à certaines activités, etc.). En effet, contrairement à l enquête HID en milieu ordinaire, il n est pas possible ici d observer l effet du handicap sur leur participation sociale (loisirs, activité professionnelle, relations familiales et amicales, etc.). C est pourquoi, il aurait été déterminant, de façon plus forte encore que pour les deux autres volets de l enquête HID (institutions et ménages ordinaires), de compléter cette enquête par questionnaire par des entretiens semi directifs auprès d un panel de détenus. Il reste que l enquête HID-Prison, plus encore que les deux autres volets de l enquête INSEE, constitue une avancée considérable pour la recherche appliquée aux sciences sociales, tant dans la méthodologie de l observation qu elle propose (approche multidimensionnelle du handicap, avec une prise en compte des facteurs environnementaux) qu en terme de connaissance du public concerné. En effet, si les statistiques sur les personnes handicapées en France font d une façon générale considérablement défaut, que dire de la situation des personnes handicapées incarcérées Dans la perspective du renouvellement d une telle enquête, il est certain que des entretiens menés de façon complémentaire viendraient éclairer les déclarations et propos des détenus, et mettraient ainsi en valeur toute la pertinence et la richesse de l enquête HID-Prison. 8 Ce projet de décret a reçu un avis favorable au CNCPH le 13 décembre

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999)

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999) Délégation ANCREAI Ile-de-France CEDIAS - 5 rue Las-Cases 75007 PARIS Tél : 01 45 51 66 10 Fax : 01 44 18 01 81 E-mail : creai.idf@9online.fr Contact : Carole PEINTRE LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION

Plus en détail

Les adultes souffrant d autisme ou de syndromes apparentés pris en charge par les établissements médico-sociaux

Les adultes souffrant d autisme ou de syndromes apparentés pris en charge par les établissements médico-sociaux Ministère de l emploi, du travail et de la cohésion sociale Ministère de la santé et de la protection sociale L enquête ES 2001 recensait environ 5 000 personnes atteintes d autisme ou de syndromes apparentés,

Plus en détail

PRESENTATION DE LA MDPH

PRESENTATION DE LA MDPH PRESENTATION DE LA MDPH 1) LA LOI HANDICAP DU 11/02/2005 La loi handicap de 2005 (la précédente remonte à 1975) a révolutionné tant les institutions dans leur fonctionnement, que l accueil des élèves dans

Plus en détail

Le handicap est plus fréquent en prison qu à l extérieur

Le handicap est plus fréquent en prison qu à l extérieur N 854 - JUIN 2002 Prix : 2,20 Le handicap est plus fréquent en prison qu à l extérieur Aline Désesquelles, Institut National d Études Démographiques et le groupe de projet HID-prisons Plus de trois personnes

Plus en détail

questions/réponses sur les DYS

questions/réponses sur les DYS D Y S L E X I E, D Y S P H A S I E, D Y S P R A X I E, Les DYS, un handicap émergeant? La Dysphasie trouble du langage oral? La Dyspraxie, trouble de la coordination du geste? La Dyslexie, trouble du langage

Plus en détail

Le décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V.

Le décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V. Siège social : 9 bis, rue Armand Chabrier 47400 TONNEINS Tél. : 05.53.64.61.57 Fax : 05.53.64.63.12 e-mail : adestonneins@yahoo.fr Site : www.adesformations.fr Antenne de Bazas 7 chemin Larriou 33430 BAZAS

Plus en détail

c[jjedi#bw [d fbwy[ fekh gk[ Y^WYkd LOI jhekl[ iw fbwy[ HANDICAP Contact > Le guide de la loi www.handicap.gouv.fr vril 2006 A

c[jjedi#bw [d fbwy[ fekh gk[ Y^WYkd LOI jhekl[ iw fbwy[ HANDICAP Contact > Le guide de la loi www.handicap.gouv.fr vril 2006 A > Le guide de la loi > Sommaire La loi du 11 février 2005 - les grandes avancées 3 Le droit à compensation - le financement du projet de vie 4 La scolarité - l insertion en milieu ordinaire 6 L emploi

Plus en détail

Vivre à domicile ou en institution : effets d âge, de santé, mais aussi d entourage familial

Vivre à domicile ou en institution : effets d âge, de santé, mais aussi d entourage familial Vivre à domicile ou en institution : effets d âge, de santé, mais aussi d entourage familial Gérard Bouvier, Liliane Lincot, Chantal Rebiscoul* En 2009, un peu plus de 600 000 personnes sont hébergées

Plus en détail

LES AIDES DU FONDS POUR L INSERTION DES PERSONNES HANDICAPEES DANS LA FONCTION PUBLIQUE (FIPHFP)

LES AIDES DU FONDS POUR L INSERTION DES PERSONNES HANDICAPEES DANS LA FONCTION PUBLIQUE (FIPHFP) LES AIDES DU FONDS POUR L INSERTION DES PERSONNES HANDICAPEES DANS LA FONCTION PUBLIQUE (FIPHFP) Colloque sur la prévention des risques professionnels Mardi 9 décembre 2014 LE CADRE REGLEMENTAIRE LE STATUT

Plus en détail

ANNUAIRE SANTE. Structures Missions Site Internet Téléphone Domaines Secteurs Informations complémentaires

ANNUAIRE SANTE. Structures Missions Site Internet Téléphone Domaines Secteurs Informations complémentaires ANNUAIRE SANTE Structures Missions Site Internet Téléphone Domaines Secteurs Informations complémentaires IREPS : Instance Régionale d Education et de Promotion de la Santé Poitou-Charentes (4 antennes

Plus en détail

de hanche Votre chirurgien vous a posé une prothèse de hanche...

de hanche Votre chirurgien vous a posé une prothèse de hanche... Prothèse de hanche Votre chirurgien vous a posé une prothèse de hanche... Afin de limiter les risques de luxation de prothèse, vous devez éviter certains gestes, pendant une durée minimum de trois mois.

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE LE HANDICAP

MIEUX COMPRENDRE LE HANDICAP MIEUX COMPRENDRE LE HANDICAP CONTEXTE Selon la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées «Art. L. 114. - Constitue un

Plus en détail

PROJET VIVRE, HABITER ET TRAVAILLER DANS LYON ET LE GRAND LYON

PROJET VIVRE, HABITER ET TRAVAILLER DANS LYON ET LE GRAND LYON PROJET VIVRE, HABITER ET TRAVAILLER DANS LYON ET LE GRAND LYON Pourquoi une structure innovante pour jeunes adultes autistes dits «évolués»? L association Sésame-Autisme Rhône-Alpes souhaite offrir aux

Plus en détail

Livret. Maison. handicapées. Maison. de prestations. des personnes. départementale

Livret. Maison. handicapées. Maison. de prestations. des personnes. départementale Livret de prestations Maison départementale des personnes handicapées Vous informer, vous orienter, évaluer vos besoins, suivre vos prestations Maison départementale des personnes handicapées PYRÉNÉES-ATLANTIQUES

Plus en détail

NOTE D INFORMATION sur la formation sociale préparatoire au Diplôme d Etat d AIDE MEDICO-PSYCHOLOGIQUE

NOTE D INFORMATION sur la formation sociale préparatoire au Diplôme d Etat d AIDE MEDICO-PSYCHOLOGIQUE Ce.F Centre de Formation au Travail Sanitaire et Social Place du Marché Couvert - BP 414-24104 BERGERAC CEDEX Tél : 05 53 22 23 00 Fax : 05 53 23 93 05 Email : cef@johnbost.fr Site : www.johnbost.org/cef

Plus en détail

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION L auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance

Plus en détail

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION L auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance

Plus en détail

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme

Plus en détail

crèche les petits lutins Exemple d une action pluridisciplinaire: Evaluation du risque TMS dans une crèche collective et familiale

crèche les petits lutins Exemple d une action pluridisciplinaire: Evaluation du risque TMS dans une crèche collective et familiale crèche les petits lutins Exemple d une action pluridisciplinaire: Evaluation du risque TMS dans une crèche collective et familiale 1 Origine de la demande Crèche : Nombreuses plaintes Nombreux petits arrêts

Plus en détail

FICHE PRATIQUE Les obligations liées à l emploi de travailleurs handicapés

FICHE PRATIQUE Les obligations liées à l emploi de travailleurs handicapés FICHE PRATIQUE Les obligations liées à l emploi de travailleurs handicapés I. QUELLES OBLIGATIONS? UNE OBLIGATION A PARTIR DE 20 SALARIES Tous les employeurs occupant au moins 20 salariés (l effectif s

Plus en détail

Données de catalogage avant publication (Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Manitoba) ISBN 0-7711-3999-9

Données de catalogage avant publication (Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Manitoba) ISBN 0-7711-3999-9 Données de catalogage avant publication (Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Manitoba) 371.9 Un travail collectif : Renseignements aux parents d élèves ayant des besoins spéciaux ISBN 0-7711-3999-9 1. Éducation

Plus en détail

Fiche résumée : AIDE À DOMICILE

Fiche résumée : AIDE À DOMICILE Fiche résumée : AIDE À DOMICILE Aide ménagère Auxiliaire de vie Auxiliaire de vie sociale Auxiliaire familiale Employé familial Assistant de vie aux familles Assistant de vie dépendance Aide aux personnes

Plus en détail

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales.

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. 1 Les outils de mesure existants et description du handicap épileptique Il ne s agit pas ici de mesurer

Plus en détail

Les Cahiers du DESS MRH

Les Cahiers du DESS MRH DESS Management des Ressources Humaines http://www.dessmrh.org ➎ Les Cahiers du DESS MRH Les travailleurs handicapés dans L entreprise 6 - L accompagnement du travailleur handicapé http://www.e-rh.org

Plus en détail

Qu est-ce que le handicap?

Qu est-ce que le handicap? Qu est-ce que le handicap? Définition de la situation de handicap 85 % des déficiences sont acquises après 15 ans Le handicap reste aujourd hui encore une notion très subjective, souvent mal utilisée et

Plus en détail

Formulaire de demande(s) auprès de la MDPH Enfants/Jeunes (0-20 ans)

Formulaire de demande(s) auprès de la MDPH Enfants/Jeunes (0-20 ans) Tampon dateur de la Formulaire de demande(s) auprès de la Enfants/Jeunes (0-20 ans) Vous formulez une demande auprès de la pour votre enfant Nom de naissance : I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I

Plus en détail

Mieux connaître les publics en situation de handicap

Mieux connaître les publics en situation de handicap Mieux connaître les publics en situation de handicap Plus de 40 % des Français déclarent souffrir d une déficience 80 Comment définit-on le handicap? au moins une fois au cours de leur vie et 10 % indiquent

Plus en détail

S ONDAGE SUR LA SCOLARIS ATION E N MILIE U ORDINAIRE DES ENFANTS E N S ITUATION DE HANDICAP EN ELEMENTAIRE ET AU COLLEGE

S ONDAGE SUR LA SCOLARIS ATION E N MILIE U ORDINAIRE DES ENFANTS E N S ITUATION DE HANDICAP EN ELEMENTAIRE ET AU COLLEGE S ONDAGE SUR LA SCOLARIS ATION E N MILIE U ORDINAIRE DES ENFANTS E N S ITUATION DE HANDICAP EN ELEMENTAIRE ET AU COLLEGE - Sondage de l'institut CSA - - Note des principaux enseignements - N 1001198 Février

Plus en détail

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents :

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents : MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION Le moniteur-éducateur participe à l'action éducative, à l'animation et à l'organisation

Plus en détail

FORMULAIRE D AUTO-EVALUATION POUR PATIENTS SLA

FORMULAIRE D AUTO-EVALUATION POUR PATIENTS SLA 1 FORMULAIRE D AUTO-EVALUATION POUR PATIENTS SLA Afin de donner un bon aperçu de mes possibilités et mes limitations à la DG Personnes handicapés, je coche ce que je peux faire ou ne plus faire. Ci-dessous

Plus en détail

Mieux comprendre l assurance avec Generali

Mieux comprendre l assurance avec Generali Mieux comprendre l assurance avec Generali Prévoyance : mieux comprendre ce qu il se passe en cas d invalidité Dans une précédente parution, nous avons abordé le thème de la prévoyance individuelle en

Plus en détail

QUESTIONNAIRE DE DIAGNOSTIC RAPIDE DES NIVEAUX DE CPO ET TMS EN ETABLISSEMENTS DE SOIN

QUESTIONNAIRE DE DIAGNOSTIC RAPIDE DES NIVEAUX DE CPO ET TMS EN ETABLISSEMENTS DE SOIN NOTE EXPLICATIVE ORSOSA QUESTIONNAIRE DE DIAGNOSTIC RAPIDE DES NIVEAUX DE CPO ET TMS EN ETABLISSEMENTS DE SOIN Ce document détaille le contenu des questionnaires établis lors de la cohorte ORSOSA 1 et

Plus en détail

L'EXEMPLE BELGE. Comme le note Valérie Létard, dans son rapport sur l'évaluation du plan autisme 2008-2010 remis au Gouvernement en décembre dernier1:

L'EXEMPLE BELGE. Comme le note Valérie Létard, dans son rapport sur l'évaluation du plan autisme 2008-2010 remis au Gouvernement en décembre dernier1: L'EXEMPLE BELGE La scolarisation des enfants autistes en Belgique Grande Cause Nationale 2012, l'autisme touche près de 440 000 personnes en France. Chaque année, ce sont 5 000 à 8 000 enfants qui naissent

Plus en détail

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés IEN/CTR ASH 2011-2012 Comportements inappropriés / Troubles de la conduite et du comportement

Plus en détail

Pour la création d une maison d assistants maternels

Pour la création d une maison d assistants maternels CHARTE DÉPARTEMENTALE Pour la création d une maison d assistants maternels Mars 2011 CHARTE DÉPARTEMENTALE Pour la création d une maison d assistants maternels Le Code de l Action Sociale et des Familles

Plus en détail

Travaux d adaptation du logement pour les personnes âgées

Travaux d adaptation du logement pour les personnes âgées Fiche pratique Personnes âgées Travaux d adaptation du logement pour les personnes âgées Accéder à son logement - utiliser les escaliers - prendre l ascenseur - accéder aux équipements Profiter de son

Plus en détail

Autisme Questions/Réponses

Autisme Questions/Réponses Autisme Questions/Réponses 1. Quelle est la définition de l autisme et des autres troubles envahissants du développement établie dans l état des connaissances élaboré et publié par la HAS? Les définitions

Plus en détail

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004 Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004 Objectifs : indiquer les objectifs de prévention du Service départemental de Protection Maternelle et

Plus en détail

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008 Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation Septembre 2008 Louis Plamondon Centre de recherche de l institut universitaire de gériatrie

Plus en détail

1. Procédure d admission

1. Procédure d admission Direction générale de l action sociale SD2/SD3 Document de travail MESURE 18 : HEBERGEMENT DES MALADES JEUNES ADMISSION D UNE PERSONNE AGEE DE MOINS DE 60 ANS DANS UN ETABLISSEMENT POUR PERSONNES HANDICAPEES

Plus en détail

- Evaluation de la situation sur dossier ou à domicile (vous pouvez être amené à rencontrer différents professionnels)

- Evaluation de la situation sur dossier ou à domicile (vous pouvez être amené à rencontrer différents professionnels) Maison Départementale des Personnes Handicapées du Haut-Rhin CG 68 - Direction de la Communication - Dessins réalisés par des usagers des établissements pour personnes handicapées du Haut-Rhin Qu est-ce

Plus en détail

Bien vieillir à domicile : accompagner les seniors

Bien vieillir à domicile : accompagner les seniors Bien vieillir à domicile : accompagner les seniors Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays. Afin d élaborer des

Plus en détail

Dossier de candidature - Certification de personnes Opérateurs en diagnostic immobilier Procédure de

Dossier de candidature - Certification de personnes Opérateurs en diagnostic immobilier Procédure de DC- SMQ- 010 03/03/2013 V3 Page 1 sur 10 Dossier de candidature à retourner signé et accompagné des pièces demandées. Merci d en parapher chaque page. Joindre votre photo LE CANDIDAT : (Veuillez renseigner

Plus en détail

NOTE JURIDIQUE - ASSURANCE

NOTE JURIDIQUE - ASSURANCE Conseil Technique National Service juridique droit des personnes et des familles NOTE JURIDIQUE - ASSURANCE - OBJET : Contrat Epargne Handicap Base juridique Art.199 septies I 2 du code général des impôts

Plus en détail

Demande de prestations AI pour adultes: Allocation pour impotent AI

Demande de prestations AI pour adultes: Allocation pour impotent AI Demande de prestations AI pour adultes: Allocation pour impotent AI 1. Renseignements personnels 1.1 Indications personnelles Nom indiquer aussi le nom de célibataire Prénoms tous les prénoms, prière d

Plus en détail

Direction des Services Techniques. Phase I : DIAGNOSTIC. de type «R, X, L» : Ile Fanac

Direction des Services Techniques. Phase I : DIAGNOSTIC. de type «R, X, L» : Ile Fanac Direction des Services Techniques Phase I : DIAGNOSTIC de type «R, X, L» : Ile Fanac Commission Communale d Accessibilité pour les Personnes Handicapées (CCAPH) Réunion n 4 du 13 février 2008 1 ère partie

Plus en détail

A - Nomenclature des préjudices de la victime directe

A - Nomenclature des préjudices de la victime directe ANNEXE NOMENCLATURE DES PREJUDICES RESULTANT D UNE ATTEINTE A LA PERSONNE A - Nomenclature des préjudices de la victime directe 1 ) Préjudices patrimoniaux a) Préjudices patrimoniaux temporaires (avant

Plus en détail

2013-2014. psychologie. UFR des Sciences de l Homme

2013-2014. psychologie. UFR des Sciences de l Homme 2013-2014 DU LYCÉE À L UNIVERSITÉ psychologie UFR des Sciences de l Homme OBJECTIFS de la formation Vous êtes intéressé par les études de psychologie? A l Université Bordeaux Segalen, cette formation s

Plus en détail

HARCÈLEMENT CRIMINEL. Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer!

HARCÈLEMENT CRIMINEL. Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer! HARCÈLEMENT CRIMINEL Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer! Qu est-ce que c est? Le harcèlement criminel est un crime. Généralement, il s agit d une conduite répétée durant une période de temps qui

Plus en détail

Règlement de l action solidaire et sociale

Règlement de l action solidaire et sociale Règlement de l action solidaire et sociale Applicable au 1 er janvier 2014 Titre premier : Dispositions générales Article 1 : Objet Le présent règlement définit le contenu des engagements existants entre

Plus en détail

Financer les travaux d adaptation des logements

Financer les travaux d adaptation des logements 1ère Journée de l accessibilité des bâtiments et de leurs abords Maison de l Artisanat Financer les travaux d adaptation des logements 1 1er journée de l accessibilité des bâtiments et de leurs abords

Plus en détail

L ACCESSIBILITÉ DU CADRE BÂTI

L ACCESSIBILITÉ DU CADRE BÂTI L ACCESSIBILITÉ DU CADRE BÂTI Les ERP «ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC» Le nouveau dispositif réglementaire Première partie CONTEXTE ET POLITIQUES PUBLIQUES Le contexte Le point de départ L accessibilité

Plus en détail

La hernie discale Votre dos au jour le jour...

La hernie discale Votre dos au jour le jour... La hernie discale Votre dos au jour le jour... Votre dos est fragile. Ce document va vous aider à le préserver au jour le jour. Si vous venez de vous faire opérer, certaines activités vous sont déconseillées

Plus en détail

II.3 - AIDES TECHNIQUES (Fiche 3)

II.3 - AIDES TECHNIQUES (Fiche 3) II.3 - AIDES TECHNIQUES () SITES DE VIE AUTONOME (SIVA) Les sites de vie autonome sont des lieux uniques d accueil et de traitement des demandes de personnes handicapées portant sur les aides techniques

Plus en détail

Comprendre les troubles spécifiques du langage écrit

Comprendre les troubles spécifiques du langage écrit Livret de suivi de l élève l élève l é ve... né(e) le..... /..... /..... C o n t a c t s L inspection académique de votre département IA 22 6 et 8 place du Champs de Mars - BP 2369-22023 St-Brieuc IA 29

Plus en détail

en région bruxelloise

en région bruxelloise AFrAHM Section de Bruxelles Association de Parents de La Clairière Etat des lieux Centres de jour Centres d hébergement pour travailleurs et non travailleurs en région bruxelloise 2 Table des matières

Plus en détail

Centre Régional de soins Psychiatriques «Les Marronniers» MSP

Centre Régional de soins Psychiatriques «Les Marronniers» MSP Centre Régional de soins Psychiatriques «Les Marronniers» EDS CHS MSP MSP «La Traversée» Anémones 1 - Anémones 2-45 lits 30 lits Chênes - 45 lits Dont - Circuits de soins internés 25 lits - Circuit de

Plus en détail

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire?

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? L épilepsie concerne plus de 500 000 personnes en France, dont la moitié sont des enfants ou des adolescents.

Plus en détail

Françoise TRUFFY, Présidente de la CDAPH 94. Bonjour,

Françoise TRUFFY, Présidente de la CDAPH 94. Bonjour, Françoise TRUFFY, Présidente de la CDAPH 94 Bonjour, Je me présente : J ai une formation de base d ergothérapeute et d infirmièreassistante sociale spécialisée en psychiatrie et comme pour faire, j ai

Plus en détail

Loi pour l Égalité des Droits et des Chances, la Participation et la Citoyenneté des Personnes Handicapées (EDCPCPH)

Loi pour l Égalité des Droits et des Chances, la Participation et la Citoyenneté des Personnes Handicapées (EDCPCPH) 1 Loi pour l Égalité des Droits et des Chances, la Participation et la Citoyenneté des Personnes Handicapées (EDCPCPH) NOUVEAU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE ERP Principales nouveautés du décret : «ERP NEUFS»

Plus en détail

ACCUEIL DE JOUR ET HEBERGEMENT TEMPORAIRE POUR PERSONNES AGEES EN POITOU-CHARENTES

ACCUEIL DE JOUR ET HEBERGEMENT TEMPORAIRE POUR PERSONNES AGEES EN POITOU-CHARENTES OBSERVATOIRE REGIONAL DE LA SANTE Poitou-Charentes ACCUEIL DE JOUR ET HEBERGEMENT TEMPORAIRE POUR PERSONNES AGEES EN POITOU-CHARENTES Enquête auprès des établissements de Poitou-Charentes Etude commanditée

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Une nouvelle activité vient de voir le jour. «Le BTP Gériatrique»

DOSSIER DE PRESSE. Une nouvelle activité vient de voir le jour. «Le BTP Gériatrique» DOSSIER DE PRESSE Une nouvelle activité vient de voir le jour «Le BTP Gériatrique» Adapt 06 est une société de travaux tout corps d état, spécialisée dans l adaptation des logements pour les personnes

Plus en détail

La présente note vise à expliciter de façon synthétique le contexte de lancement et le contenu du Projet ITEP coordonné et piloté par la CNSA.

La présente note vise à expliciter de façon synthétique le contexte de lancement et le contenu du Projet ITEP coordonné et piloté par la CNSA. Projet ITEP La présente note vise à expliciter de façon synthétique le contexte de lancement et le contenu du Projet ITEP coordonné et piloté par la CNSA. I. LE CADRE JURIDIQUE Les Instituts Thérapeutiques,

Plus en détail

L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s

L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s Stéphane Safin Psychologue - Ergonome Lucid Group -

Plus en détail

Demande de logement social

Demande de logement social Ministère chargé du logement Cadre réservé au service Demande de logement social Article R. 441-2-2 du code de la construction et de l habitation Numéro de dossier : N 14069*02 Avez-vous déjà déposé une

Plus en détail

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition 09-0749 1 WHO/EMP/MAR/2009.3 Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition Synthèse des résultats des études publiées entre 1990 et 2006 Organisation

Plus en détail

3 ème plan autisme : Point d étape, un an après son annonce

3 ème plan autisme : Point d étape, un an après son annonce 3 ème plan autisme : Point d étape, un an après son annonce «Le 3 ème plan autisme vise à répondre à la faiblesse criante de la prise en charge de l autisme en France tout en laissant le choix aux familles

Plus en détail

Association La vie pour Christie Section «On devient moins petit» Les chemins de L Isle-84800 Lagnes

Association La vie pour Christie Section «On devient moins petit» Les chemins de L Isle-84800 Lagnes Association La vie pour Christie Section «On devient moins petit» Les chemins de L Isle-84800 Lagnes QUESTIONNAIRE D ENQUETE SUR LES BESOINS RELATIFS A L ACCUEIL DES ENFANTS DEFICIENTS INTELLECTUELS Ce

Plus en détail

Mémento LAA Guide pratique de l assurance-accidents

Mémento LAA Guide pratique de l assurance-accidents Mémento LAA Guide pratique de l assurance-accidents Vue d ensemble Bases légales de l assurance 1. Bases légales Personnes assurées 2. Personnes assurées obligatoirement 3. Personnes assurées à titre facultatif

Plus en détail

asdf Deuxième Assemblée mondiale sur le vieillissement Madrid (Espagne) 8-12 avril 2002 madrid

asdf Deuxième Assemblée mondiale sur le vieillissement Madrid (Espagne) 8-12 avril 2002 madrid Madrid (Espagne) 8-12 avril 2002 Promouvoir la santé et le bien-être des personnes âgées : actif «Nous sommes témoins d une révolution silencieuse qui bien au-delà de la sphère démographique a des incidences

Plus en détail

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT INSTITUT DE FORMATION DES CADRES DE SANTE ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS ACTIVITE PROFESSIONNELLE N 8 : LE CADRE GERE LES RISQUES CONCERNANT LES PRESTATIONS, LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES PERSONNELS,

Plus en détail

B ESOINS ET ATTENTES D ENFANTS,

B ESOINS ET ATTENTES D ENFANTS, B ESOINS ET ATTENTES D ENFANTS, ADOLESCENTS ET ADULTES HANDICAPÉS VIVANT À DOMICILE Mission de préfiguration du Site pour la Vie Autonome de la Dordogne Espace Rodesse 103 ter rue de Belleville 33063 BORDEAUX

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

Qu est ce que le handicap psychique?

Qu est ce que le handicap psychique? Qu est ce que le handicap psychique? 21 La première question qui se pose aux professionnels de l entreprise et des politiques du handicap est celle de la définition du handicap psychique. Cet effort de

Plus en détail

Pour tester vos connaissances, répondez correctement aux questions suivantes. Bonne chance!

Pour tester vos connaissances, répondez correctement aux questions suivantes. Bonne chance! NOM durée contexte contenu objectif cibles: QUIZZ 5 à 15 minutes formation / mise à disposition des artisans de passage à la CMAR / entreprise 8 quizz thématiques tester la connaissance des participants

Plus en détail

Les troubles spécifiques des apprentissages

Les troubles spécifiques des apprentissages Les troubles spécifiques des apprentissages www.apedys78-meabilis.fr En collaboration avec L. Denariaz, psychologue cognitiviste Points clefs Définitions et repérage Quelle est l origine du trouble? Vers

Plus en détail

Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être

Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être CONFERENCE DE HAUT-NIVEAU DE L UE ENSEMBLE POUR LA SANTÉ MENTALE ET LE BIEN-ÊTRE Bruxelles, 12-13 juin 2008 Slovensko predsedstvo EU 2008 Slovenian

Plus en détail

La Mutualité en chiffres

La Mutualité en chiffres La Mutualité en chiffres Édition 2012 La Mutualité en chiffres Édition 2012 La Mutualité, acteur principal de la complémentaire santé page 5 La complémentaire santé dans l activité des mutuelles Les prestations

Plus en détail

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit J ai droit, tu as droit, il/elle a droit Une introduction aux droits de l enfant Toutes les personnes ont des droits. Fille ou garçon de moins de 18 ans, tu possèdes, en plus, certains droits spécifiques.

Plus en détail

Dares Analyses L ACCÈS À L EMPLOI DES PERSONNES HANDICAPÉES EN 2011

Dares Analyses L ACCÈS À L EMPLOI DES PERSONNES HANDICAPÉES EN 2011 Dares Analyses OCTOBRE 2013 n 066 publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques L ACCÈS À L EMPLOI DES PERSONNES HANDICAPÉES EN 2011 En 2011, 2 millions de

Plus en détail

Manutentions manuelles Statistique nationale / Ile de France 1992

Manutentions manuelles Statistique nationale / Ile de France 1992 Unité d Ergonomie Faculté de Médecine Pitié-Salpêtrière 91, bd de l Hôpital 75 634 Paris cedex 13 www.ergonomie.chups.jussieu.fr DIPLÔME D ERGONOMIE ET DE PHYSIOLOGIE DU TRAVAIL option1 Ergonomie du travail

Plus en détail

Formulaire de demande(s) auprès de la MDPH

Formulaire de demande(s) auprès de la MDPH Tampon dateur de la MDPH Formulaire de demande(s) auprès de la MDPH N 13788*01 A - Identification de l enfant ou de l adulte concerné par la demande Nom de naissance : Nom d épouse ou nom d usage : Prénom(s)

Plus en détail

Pistes d intervention pour les enfants présentant un retard global de développement

Pistes d intervention pour les enfants présentant un retard global de développement Pistes d intervention pour les enfants présentant un retard global de développement Pistes d intervention pour les enfants présentant un retard global de développement, MELS, novembre 2011 Page 1 Document

Plus en détail

DOSSIER : TOURISME ET HANDICAP

DOSSIER : TOURISME ET HANDICAP DOSSIER : TOURISME ET HANDICAP Dossier à l intention des professionnels souhaitant s améliorer dans l accueil des personnes handicapées. Réaliser les aménagements fondamentaux pour l accueil des personnes

Plus en détail

accessibilité des maisons individuelles neuves

accessibilité des maisons individuelles neuves accessibilité des maisons individuelles neuves Conseil d Architecture, d urbanisme et de l environnement du Gard 2012 Depuis la loi de Février 2005, toutes les constructions neuves de type logement individuel

Plus en détail

GROUPE DE PAROLE SUR L HYGIENE ET LA PRESENTATION

GROUPE DE PAROLE SUR L HYGIENE ET LA PRESENTATION GROUPE DE PAROLE SUR L HYGIENE ET LA PRESENTATION Programme d éducation et de motivation à l hygiène pour les patients en psychiatrie Cécile GABRIEL-BORDENAVE C.H. St Egrève (38) Problèmes d hygiène corporelle

Plus en détail

[FORMAT AGRANDI DE LA POLITIQUE D ACCESSIBILITÉ POUR LES PERSONNES HANDICAPÉES]

[FORMAT AGRANDI DE LA POLITIQUE D ACCESSIBILITÉ POUR LES PERSONNES HANDICAPÉES] Type de doc. Politique Section Administration Prochain examen Décembre 2016 [FORMAT AGRANDI DE LA ] 1. Portée La présente politique s applique à tous les services et programmes fournis par le Centre de

Plus en détail

Synthèse. Emploi et chômage des personnes handicapées. Nadia Amrous. Numéro 01 Novembre 2012

Synthèse. Emploi et chômage des personnes handicapées. Nadia Amrous. Numéro 01 Novembre 2012 Synthèse Direction de l animation de la recherche, des études et des statistiques Numéro 01 Novembre 2012 Emploi et chômage des personnes handicapées Nadia Amrous Meriam Barhoumi Numéro 01 - novembre 2012

Plus en détail

dernier avis d imposition du foyer ; justificatifs des ressources des 3 derniers mois du foyer ; factures acquittées. Aide unique.

dernier avis d imposition du foyer ; justificatifs des ressources des 3 derniers mois du foyer ; factures acquittées. Aide unique. Placement en établissement médicalisé ou spécialisé Cette aide permet de faire face à la charge financière importante que représente le placement en établissement spécialisé de l adhérent ou de l ayant

Plus en détail

COMMUNE DE DE SAINT-DENIS-D AUTHOU 1, rue Principale 28480 Saint-Denis-d Authou

COMMUNE DE DE SAINT-DENIS-D AUTHOU 1, rue Principale 28480 Saint-Denis-d Authou COMMUNE DE DE SAINT-DENIS-D AUTHOU 1, rue Principale 28480 Saint-Denis-d Authou AMENAGEMENT D UN GITE RURAL Rue des Tilleuls 28480 Saint-Denis-d Authou DOSSIER DE DEMANDE DE PERMIS DE CONSTRUIRE MAÎTRISE

Plus en détail

Consulter le Modèle d Accessibilité de référence. Le modèle a considéré quatre types de diversité fonctionnelle :

Consulter le Modèle d Accessibilité de référence. Le modèle a considéré quatre types de diversité fonctionnelle : Consulter le Modèle d Accessibilité de référence. Le modèle a considéré quatre types de diversité fonctionnelle : Personnes ayant une diversité fonctionnelle physique Personnes ayant une diversité fonctionnelle

Plus en détail

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires 1 Volet 4 : Ainé-e-s Table des matières À retenir... 1 Ce qu en disent les acteurs communautaires... 1 1. Un portrait des aîné e s du quartier... 2 1.1 Répartition des personnes âgées de 65 ans et plus...

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE déplacements professionnels temporaires en France et à l étranger

GUIDE PRATIQUE déplacements professionnels temporaires en France et à l étranger GUIDE PRATIQUE déplacements professionnels temporaires en France et à l étranger SOMMAIRE GUIDE PRATIQUE déplacements professionnels temporaires en France et à l étranger o o o o o o o o o o o o

Plus en détail

ACCUEIL EN CENTRE DE LOISIRS ENFANT PORTEUR DE HANDICAP

ACCUEIL EN CENTRE DE LOISIRS ENFANT PORTEUR DE HANDICAP ASSOCIATION DES CENTRES DE LOISIRS 11 avenue Jean Perrot - 38100 GRENOBLE Tél. : 04 76 87 76 41 - Fax : 04 76 47 52 92 E-mail : secretariat@acl-grenoble.org Site Internet : http://www.acl-grenoble.org

Plus en détail

L'Obésité : une épidémie?

L'Obésité : une épidémie? Communiqué de presse 5 mars 2014 L'Obésité : une épidémie? Résultats de l'étude MGEN «Habitudes de vie et surpoids» 3 Français sur 4 se jugent en bonne santé, 1 sur 2 est en surpoids, 16% sont obèses 2/3

Plus en détail

Assurance soins de longue durée

Assurance soins de longue durée Assurance soins de longue durée Protection Temporelle Guide de l assuré GUIDE DE L ASSURÉ 1 Et si vous ne pouviez plus prendre soin de vous-même? Les progrès de la médecine et les meilleures conditions

Plus en détail

ACCORD NATIONAL DE BON USAGE DES SOINS SUR LES PRESCRIPTIONS DE TRANSPORTS

ACCORD NATIONAL DE BON USAGE DES SOINS SUR LES PRESCRIPTIONS DE TRANSPORTS ACCORD NATIONAL DE BON USAGE DES SOINS SUR LES PRESCRIPTIONS DE TRANSPORTS Entre, d une part, Au titre des généralistes : La Confédération des Syndicats Médicaux Français, Le Syndicat des Médecins Libéraux.

Plus en détail

Rapport du Conseil d Etat au Grand Conseil sur la pétition pour rendre accessibles les écoles aux personnes à mobilité réduite

Rapport du Conseil d Etat au Grand Conseil sur la pétition pour rendre accessibles les écoles aux personnes à mobilité réduite Secrétariat du Grand Conseil P 1798-B Date de dépôt : 11 janvier 2013 Rapport du Conseil d Etat au Grand Conseil sur la pétition pour rendre accessibles les écoles aux personnes à mobilité réduite Mesdames

Plus en détail

L Assemblée Nationale a délibéré et adopté en sa séance du 14 décembre 1996 1995 ;

L Assemblée Nationale a délibéré et adopté en sa séance du 14 décembre 1996 1995 ; Loi n 96-022/ Régissant la mutualité en République du Mali. L Assemblée Nationale a délibéré et adopté en sa séance du 14 décembre 1996 1995 ; Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur

Plus en détail

Service Hainchamps de mise en autonomie en logement communautaire

Service Hainchamps de mise en autonomie en logement communautaire Service Hainchamps de mise en autonomie en logement communautaire Pour adultes handicapés mentaux de la Meuse serésienne rue Hainchamps 77 siège social: a.s.b.l. Cesahm 4100 Seraing rue du Sewage 9 à 4100

Plus en détail