Aurélie Tixerand Charlotte Dettloff Abdelkarim Bennis Boris Clave Benoît de Place. XML et les Bases de Données

Transcription

1 Aurélie Tixerand Charlotte Dettloff Abdelkarim Bennis Boris Clave Benoît de Place XML et les Bases de Données

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3 I. Base de données XML native

4 I-1 XML est il une base de données? OUI : Collection de données : décrit les données sous la forme d un arbre ou d un graphe XML et les technologies qui lui sont associées constituent une BDD : stockage, langages de recherche, schémas de données NON : stockage efficace sécurité accès multi - utilisateurs

5 I-2 Présentation des BDD XML natives relations (tables) tuples (records) attributes (entries)

6 I-2 Présentation des BDD XML natives Stockage de collections de documents Plutôt que de stocker des informations de documents dans des tables, on garde les documents au format XML et on les stocke tels quels, en se servant de leur DTD pour rechercher ultérieurement l information qu ils contiennent. Le document peut ainsi servir de preuve légale, cf médecin avec ordonnances Structure arborescente de la BDD XML native Une DTD commune à tous les documents archivés dans la base conditionne l arborescence de la base. Ceci n est plus obligatoire si le SGBD (notamment Tamino) propose des outils d administration. Technique de stockage inconnue : boîte noire

7 I-3 Techniques de recherche Langages Langages propriétaires et ceux conseillés par le W3C Xquery pour les interrogations d un ensemble de documents, il est à XML ce que SQL est aux BDDR Xpath permet de retrouver un élément dans un document XQL (= XML Query) permettra d extraire des données d un document XML. C est la norme sur laquelle travaille actuellement le W3C.

8 I-3 Techniques de recherche Langages Xquery : For $1 in document ( biblio.xml )/biblio/livre, Where $1/auteur = E. Zola Return $1/titre SQL : une sélection et trois jointures Select v2.val From biblio.livre.titre A, Biblio.livre.auteur B, Biblio.livre.auteur.val V1 Biblio.livre.titre.val V2 Where A.par=B.par and A.Id=V1.Id and B.Id = V2.Id and V2.Val= E.Zola ;

9 I-3 Techniques de recherche Index Permet au moteur de recherche de naviguer facilement en tout point d un document XML quelconque Permet de retrouver le document entier en une seule lecture

10 I-4 Exemples de SGBD Tamino 3.1 de Software AG : base de données native XML ; fonctionne avec Windows NT, 2000 et la plupart des Unix du marché. Prix : euros ht par processeur. Utilisation À la différence des SGBDR traditionnels, Tamino est destiné aux applications faisant un large usage de documents, comme, par exemple, les progiciels de front office. Principaux concurrents Il n'existe pas encore de concurrent européen à Tamino. Outre-Atlantique, le canadien Ixiasoft propose TEXTML Server, un SGBD XML ciblant le marché OEM. Points forts Stockage de documents XML en natif. Manipulation des données assez aisée. Gestion de XML Query. Points faibles Manque un outil d'administration unique. Interface assez austère en anglais.

11 I-4 Exemples de SGBD XediX : système de base XML native développé par l INRIA qui permet de retrouver un document dans une base de 1 teraoctet en cinq secondes «quant aux fichiers images ou vidéo, ils sont stockés dans la base et répertoriés en XML sous forme de métadonnées décrivant le sujet, la date de tournage, les personnages ou tout autre critère fixé par le gestionnaire de la base. L utilisateur détermine librement les modèles de structuration de ses données et peut les faire évoluer, explique Didier Courtaud. Il ne subit pas les contraintes des bases de données objet ou relationnelles, dont les schémas sont figés.» exist : base xml native open source

12 II. Passage de XML à une BDD relationnelle

13 Contenus orientés données Données qui intéressent l utilisateur. Structure assez régulière du document XML. Ex : Site Amazon.com Données stockées dans une base relationnelle

14 Relationnel vers XML

15 Relationnel vers XML Langages de requête basés sur un modèle : Pas de correspondance prédéfinie entre le document et la base. Ordres SELECT englobés dans un modèle et les résultats traités par le logiciel de transfert de données.» Ex : Utilisation des éléments <SelectStmt> pour inclure les ordres SELECT et les valeurs $column-name pour placer les résultats Flexibles

16 Table AGENT anom aprenom idagent fonction service_id Dupond Pierre 1234 comptable 2 Durand Michael 1357 DRH 1 Requête Résultat <?xml version="1.0"?> <InformationsReunion> <Introduction>Liste des agents devant assister à la réunion: </Introduction> <SelectStmt>SELECT anom, aprenom, idagent, fonction, service_id FROM agent </SelectStmt> <Agent> <Nom>$anom</Nom> <Prenom>$aprenom</Prenom> <Code_agent>$idagent</Code_agent> <Fonction>$fonction</Fonction> <Service>$service_id</Service> </Agent> <Conclusion>Merci de contacter les agents concernés.</conclusion> </InformationsReunion> <?xml version="1.0"?> <InformationsReunion> <Introduction> Liste des agents devant assister à la réunion:</introduction> <Agent> <Nom>Dupond</Nom> <Prenom>Pierre</Prenom> <Code_agent>1234</Code_agent> <Fonction>comptable</Fonction> <Service>2</Service> </Agent> [ ] <Conclusion> Merci de contacter les agents concernés.</conclusion> </InformationsReunion>

17 Relationnel vers XML Langages de requête basés sur SQL: Ordres SELECT modifiés dont les résultats sont transformés en XML. Exemple : A partir de la table Agent: 1 SELECT XMLELEMENT ( 2 NAME "service", 3 XMLATTRIBUTES(agent.service_id as "Id"), 4 XMLAGG( 5 XMLELEMENT(NAME "agent", 6 XMLFOREST( 7 agent.anom as "nom", 8 agent.aprenom as "prenom" 9 ) 10 ) 11 ) 12 ) 13 FROM agent 14 GROUP BY agent.service_id;

18 XML vers Relationnel

19 XML vers le relationnel Correspondance basée sur un modèle objet relationnel : Données modélisées comme un arbre d objets spécifiques aux données. Exemple de document : <?xml version 1.0?> <Reunion> <Agent> <nom>dupont</nom> <projet>projet1</projet> <projet>projet2</projet> <responsable>toto</responsable> </Agent> <Agent> <nom>durand</nom> <projet>projet3</projet> </Agent> </Reunion>

20 XML vers le relationnel Représentation Arborescente

21 Modélisation basée sur les arcs parent / enfant Deux tables : R et S Par1 O0 O1 O1 O2 O2 O2 O2 O7 O7 Pos Lab Réunion Agent Agent Nom Projet Projet Responsable Nom Projet Id O1 O2 O7 O3 O4 O5 O6 O8 O9 Noeud O3 O4 O5 O6 O8 O9 Val Dupont Projet 1 Projet 2 Toto Durand Projet 3 Exemple de requête : Trouver le nom de l agent responsable du projet 3 Select V2.val from R A, R P, R N, S V1, S V2 where A.Lab = agent and P.lab = projet and N.Lab = nom and A.Id = P.Par and A.Id = N.Par and P.id = V1.noeud and N.id = V2.noeud And V1.Val = Projet 3 ; La réponse est alors Durand.

22 Le modèle MONET reunion.agent reunion.agent.nom Par Id Par Id O1 O1 O2 O7 reunion.agent.projet O2 O7 O3 O8 reunion.agent.responsable Exemple de requête : Trouver le nom de l agent responsable du projet 3 Par O2 O2 O7 Id O4 O5 O9 Par O2 O6 reunion.agent.nom.val Id Val Id Val O4 Projet 1 O3 O8 Dupont Durand O5 O9 Projet 2 Projet 3 Id reunion.agent.projet.val select V2.val from reunion.agent.nom N, reunion.agent.projet P, reunion.agent.nom.val V1, reunion.agent.projet.val V2 where N.par = P.par and P.id = V1.val and N.id = V2.val and V1.val = Projet 3 ; reunion.agent.responsable.val Id O6 Val Toto La réponse est Durand.

23 Avantages et Inconvénients Arcs Parents/Enfants : Générique et nécessite peu de place supplémentaire. Consultation difficile des données car beaucoup de jointures, opération sur une seule grande table qui peut devenir vite volumineuse. Modèle Monet : Requêtes se faites avec l expression de chemins. Nombre de tables qui augmente avec le nombre de relations.

24 Utilisation Industrielle Avis d un consultant ERP : XML, un add-on montré par les éditeurs : Exemple : dans une session BAAN, l'utilisateur affiche la requête SQL exécutée, et a le résultat sous forme de fichier XML qu'il peut envoyer par mail ou intégrer dans un document... Personne ne sait trop quoi en faire... N intervient pas au cœur des ERP» Applications bureautiques dont les formats de documents sont devenus des format XML (pour Microsoft Office comme pour OpenOffice). Dans les ERP et les bases de données : Le format reste relationnel, XML n'est utilisé que pour faciliter les échanges.» Dans 90% des cas, on n utilise pas XML

25 III. Bdd XML natives/sgbdr Avantages et inconvénients

26 Nature des données Dans la pratique, une base XML constitue un grand système de stockage hiérarchique ( structure arborescente). accès plus rapide à l information condition: la requête doit rechercher les données dans l ordre où elles sont stockées.

27 Nature des données Les Bdd XML natives renvoient des données XML. Nécessité d un traitement en amont pour l interprétation des documents XML Absence de mécanisme transactionnel pour effectuer des calculs ou des statistiques, d où la nécessité de recourir à un SGBDR.

28 Bases XML: Une autre vision des données Gestion complète du contenu (et non plus de la seule représentation logique d un contenu) Exemple: «ordre de ventes»

29 Exemple «ordres de ventes» <OrdreDeVentes NumeroOrdreDeVentes="12345"> <Client NumeroClient="543"> <NomClient>ABC Industries</NomClient> <Rue>123 Main St.</Rue> <Ville>Chicago</Ville> <Etat>IL</Etat> <CodePostal>60609</CodePostal> </Client> <DateOrdre>981215</DateOrdre> <Item NumeroItem="1"> <Lot NumeroLot="123"> <Description> <p><b>turkey wrench:</b><br /> Stainless steel, one-piece construction, lifetime guarantee.</p> </Description> <Prix>9.95</Prix> </Lot> <Quantite>10</Quantite> </Item> <Item NumeroItem="2"> <Lot NumeroLot="456"> <Description> <p><b>stuffing separator:<b><br /> Aluminum, one-year guarantee.</p> </Description> <Prix>13.27</Prix> </Lot> <Quantite>5</Quantite>

30 Exemple «ordres de ventes» Dans une Bdd relationnelle: nécessité de quatre tables (OrdreDeVentes, Items, Clients, Lots ) Quatre consultations pour obtenir le même résultat!!

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32 Aurélie Tixerand Charlotte Dettloff Abdelkarim Bennis Boris Clave Benoît de Place XML et les Bases de Données