MOT DE BIENVENUE DU PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL MONSIEUR ANDRÉ MÉNARD

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Aurélie Jean
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1 Dans le cadre de la première rencontre des membres du Consortium pour la mise en œuvre d un centre de formation professionnelle pour Autochtones dans les métiers de la construction MOT DE BIENVENUE DU PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL MONSIEUR ANDRÉ MÉNARD Le lundi 22 septembre 2008

Autochtones dans les métiers de la construction MOT DE BIENVENUE DU

2 Kué Kué, Good afternoon, Bonjour. Mesdames et messieurs, C'est avec plaisir et fierté que nous vous accueillons à la Commission de la construction du Québec. Aujourd'hui est un jour particulier : il s'agit d'une première rencontre pour la mise en œuvre d'un centre de formation professionnelle pour les Autochtones dans les métiers de la construction. En misant sur la formation professionnelle de la main-d'œuvre de l'industrie de la construction, la CCQ, ses partenaires patronaux et syndicaux, ainsi que le ministère de l'éducation, du Loisir et du Sport ont créé un modèle unique de partenariat pour assurer une main-d'œuvre compétente sur les chantiers de construction du Québec. Cette compétence, c'est le résultat de programmes de formation initiale adaptés aux besoins de l'industrie dans nos centres de formation professionnelle, d'un apprentissage encadré en chantier et d'activités soutenues de perfectionnement durant la vie active. Ce modèle exclusif aura permis de mettre en place les mécanismes nécessaires pour offrir aux entreprises une plus grande qualité de main-d'œuvre et les conditions propices à leur compétitivité; pour assurer aux travailleurs et aux travailleuses, une plus grande employabilité et le soutien nécessaire pour qu'ils acquièrent et améliorent leurs connaissances, intègrent les comportements attendus lors de la réalisation des travaux, ainsi que les habiletés nécessaires pour accéder aux chantiers et faire carrière dans l'industrie. 2

En misant sur la formation professionnelle de la main-d'œuvre de l'industrie de la construction, la CCQ, ses partenaires patronaux et syndicaux, ainsi que le ministère de l'éducation, du Loisir et du

3 En ce sens, la création d'un centre de formation professionnelle dédié aux Autochtones représente un outil d'inclusion crucial pour toutes les communautés. C'est un outil qui mise sur leur avenir et un soutien au développement de leurs compétences qui facilitera leur intégration dans l'industrie de la construction. Déjà, les partenariats entre les communautés autochtones et les entreprises régionales se forment. Le partenariat, c'est la pierre angulaire pour relever des défis aussi importants! Je constate que le virage formation est déjà bien engagé dans plusieurs communautés et entreprises autochtones. Le récent succès de 5 étudiants innus formé pour devenir opérateur de machinerie lourde ainsi que le travail de préparation et de recrutement mis en place par les conseillers en emploi des communautés innues pour la création d'autres cohortes de formation sont des exemples excitants. D'autres vont suivre dans l'ensemble des communautés. Vous ne pouvez imaginer combien ma joie est grande lorsque je rencontre de nouvelles cohortes de diplômés autochtones! Lors du Forum socio-économique des Premières Nations d'octobre 2006 tenu à Mashteuiatsh, et forte de l'appui d'une résolution votée à l'unanimité par les chefs de l'assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, la CCQ et ses partenaires patronaux et syndicaux, en partenariat avec des communautés des Premières Nations (Mashteuiatsh, Kahnawake, Ekuanitshit), a pris l'engagement d'étudier la faisabilité de créer avec le ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, un centre de formation professionnelle pour Autochtones dans les métiers de la construction. Nous sommes d avis que la création de ce centre de formation professionnelle répondra, en partie, aux besoins en formation des Premières Nations du Québec. Il s'agit d'un projet unique de coordination de cohortes autochtones qui seront dirigées vers les écoles de métiers existantes. 3

Déjà, les partenariats entre les communautés autochtones et les entreprises régionales se forment. Le partenariat, c'est la pierre angulaire pour relever des défis aussi importants!

4 Il s'agit d'un projet pertinent, innovateur et rassembleur. La preuve, vous êtes ici et nous en sommes très fiers. Récemment, la CCQ a participé au développement de l'entente Québec-France, de même qu'à une entente sur la mobilité nationale (au Canada) de la maind'œuvre dans l'industrie de la construction. Alors, je ne vois pas pourquoi aujourd'hui, il nous serait impossible de travailler avec les communautés autochtones d'ici, au Québec. Qui aurait dit il y a 5 ans qu'une Table de concertation sur les affaires autochtones dans l'industrie de la construction, regroupant représentants patronaux, syndicaux et autochtones, serait créée à la CCQ pour contribuer à la mise en commun des préoccupations et des solutions de chacun afin de favoriser l'intégration des Autochtones sur les chantiers québécois? Ici actuellement, une équipe structurée et organisée, composée de cinq personnes, est totalement dédiée aux affaires autochtones pour mieux travailler avec les communautés concernées, les soutenir, pour mieux comprendre leurs réalités et proposer des solutions adaptées. Nous souhaitons que les Autochtones participent au développement économique du Québec. Pour y participer, il faut avoir accès aux chantiers, et plus encore, il faut les écoles permettant d'acquérir les compétences nécessaires ouvrant les portes de ces chantiers. Si vous êtes ici, c'est que tout comme nous, vous partagez ce même intérêt de former des travailleurs autochtones qualifiés. Je tiens à remercier les communautés d Ekuanitshit, Kahnawake et Mashteuiatsh de leur présence aujourd'hui. Merci au conseil tribal de Mamit Innuat et au Conseil de la nation atikamekw. Merci également au secteur public : la Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations du Québec, l association Femmes autochtones du Québec, la Commission scolaire de Montréal et le ministère des Transports du Québec. 4

Alors, je ne vois pas pourquoi aujourd'hui, il nous serait impossible de travailler avec les communautés autochtones d'ici, au Québec.

5 Merci au secteur privé : la Compagnie de construction et développement crie et TransCanada. Merci aussi à tous les observateurs présents qui suivent de près le projet, je pense à Madame Lapalme et Monsieur Langlois du projet PCEA du ministère des Ressources humaines et Développement social Canada, à Madame Poudrier du Secrétariat aux affaires autochtones du Conseil exécutif du gouvernement du Québec et au ministère de l Éducation du Loisir et du Sport qui, malheureusement, ne pouvait être représenté aujourd hui. L'avenir, c'est la formation de la main-d'œuvre. Travailleurs, employeurs, communautés autochtones, société québécoise; tous y gagnent! Merci de votre attention et je vous souhaite une bonne rencontre. 5

Développement social Canada, à Madame Poudrier du Secrétariat aux affaires autochtones du Conseil exécutif du gouvernement du Québec et au ministère de l Éducation du Loisir et du

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