Supply chain environmental uncertainties management : analysing the gap between theory and practice

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1 Supply chain environmental uncertainties management : analysing the gap between theory and practice Salomée Ruel To cite this version: Salomée Ruel. Supply chain environmental uncertainties management : analysing the gap between theory and practice. domain shs.gestion; shs.gestion. Array, <NNT : 2013GRENG007; 2013GRENG007>. <tel > HAL Id: tel Submitted on 26 May 2014 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

2 THÈSE Pour obtenir le grade de DOCTEUR DE L UNIVERSITÉ DE GRENOBLE Spécialité : Sciences de Gestion Arrêté ministériel : 7 août 2006 Présentée par Salomée RUEL Thèse dirigée par Pr. Karine EVRARD SAMUEL préparée au sein du Laboratoire CERAG dans l'école Doctorale Sciences de Gestion Maîtrise des incertitudes de l environnement de la chaîne logistique : une analyse au regard du décalage entre théorie et pratique Thèse soutenue publiquement le 29 août 2013, devant le jury composé de : Mme Nathalie FABBE-COSTES Professeur des Universités, Aix-Marseille Université, Rapporteur M. Jean-Fabrice LEBRATY Professeur des Universités, Université Lyon 3, Rapporteur Mme Marie-José AVENIER Directeur de Recherche CNRS, CERAG, Université Grenoble Alpes, Président de jury M. Christophe QUIQUEMPOIX Vice Président Purchasing, Schneider Electric, Grenoble, Suffragant

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4 L université n entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises dans les thèses : ces opinions doivent être considérées comme propres à leurs auteurs. 3

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6 Remerciements REMERCIEMENTS «L inconnu est autour de nous à chaque moment. C est là que tu dois rechercher la connaissance.» Frank Herbert Alors que je peinais, j ai souvent envisagé le moment où j esquisserais ces quelques remerciements. J y suis enfin parvenue, alors je savoure Mes remerciements les plus sincères s adressent, premièrement, à ma directrice de thèse, le Professeur Karine Evrard Samuel. Elle m a accompagnée durant ces longues, difficiles mais passionnantes années de labeur. Pendant ces cinq années de collaboration (en comptant l année de Master Recherche MSICL), Karine Evrard Samuel a expérimenté avec patience et humour l ensemble de mes humeurs : de l incompréhension à l enthousiasme, en passant par le désespoir, la joie et l attention. Ce travail de thèse résulte en grande partie de nos échanges stimulants et riches, des remises en question successives mais aussi de notre fructueuse collaboration avec trois articles publiés et un quatrième à paraître. Merci encore, et j espère que cette collaboration se poursuivra dans les années à venir Aux membres du jury, j adresse mes remerciements pour le temps et l attention accordés à mon travail de recherche. Professeurs Nathalie Fabbe-Costes et Jean-Fabrice Lebraty, je suis très honorée de pouvoir vous présenter ma thèse et que vous ayez accepté de la rapporter. Le Professeur Marie-José Avenier m a apportée durant ces années un soutien infaillible alors que très tôt j affrontais de lourds questionnements quant à la démarche de ma recherche loin d un habituel raisonnement hypothético-déductif qu aucun n aura réussi à m imposer! Enfin, le plaisir de retrouver, après tant d années, Christophe Quiquempoix, jadis mon manager chez Hewlett-Packard. Les années de travail doctoral apportent de nombreuses occasions de présenter ses recherches auprès des membres de son laboratoire. J exprime ici ma reconnaissance envers les membres du CERAG qui ont commenté les articles et les avancements de thèse avec un regard critique me permettant ainsi d éviter des pièges, franchir des barrières pour afin atteindre des voies plus clémentes. Mes remerciements également au personnel du CERAG pour leur soutien lors de mes brefs passages au laboratoire. Un clin d œil à ma «co-doctorante», Dorsaf, pour la bonne humeur et les discussions passionnées lors de mes venues, pour cette communication et ce premier article ensemble et pour ceux à venir Je dois au Groupe Sup de Co La Rochelle le financement de ma thèse. Je remercie la direction de m avoir soutenue dès ma première année de thèse. Ce soutien s est, au fil du temps, transformé en confiance avec un nombre grandissant de responsabilités accordées au sein de l école. Je livre ici une pensée à tous ceux avec qui je collabore au quotidien et qui m ont adressé régulièrement des messages de motivation. Enfin, je n oublierai pas mes étudiants qui me suivent et m interrogent sur l évolution de mon travail doctoral, qui ont la curiosité de lire certaines de mes publications et qui font preuve d une grande

7 Remerciements empathie alors qu eux-mêmes rédigent leur mémoire de recherche appliquée! Ils sont nombreux à m avoir ouvert leur «réseau» pour la partie empirique de ma thèse. Cette thèse n aurait pas été possible sans les nombreux professionnels qui se sont rendus disponibles pour répondre à mes questions et me faire visiter leurs entreprises, qui m ont envoyée des documents internes et qui ont accepté de relire mes synthèses des cas. Ma reconnaissance est immense. Une thèse c est aussi l opportunité d effectuer une multitude de rencontres. Parmi les plus marquantes sont celles des séminaires de formation du CEFAG de la FNEGE. La promotion 2011 aura tenu ses promesses tant en termes de travail que de franches rigolades! Je vous salue tous, ceux qui ont déjà soutenu et ceux qui s y apprêtent. A Camille, Olga et Julie : quel bonheur que de vous connaître! Je remercie les organisateurs, les Professeurs Xavier Lecocq et Cédric Lesage, et la FNEGE de m avoir sélectionnée bien que n étant qu une simple «pousse-palettes». Le CEFAG m a permis de m envoler pour passer cinq semaines au sein de l «agility center» de l Université de Liverpool où j ai pu profiter d un environnement propice à la réflexion au côté du Dr. Andrew A.C. Lyons. Certains n auront pas hésité à mettre la main à la pâte et à relire ma thèse. Mes sincères remerciements à Stéphane, Julie, Majdi, Mathieu, Cécile, Julien, Mahdi, Nathalie, Cyril et Jérémy pour le temps consacré à traquer les erreurs de syntaxe et d orthographe. Le plus grand relecteur fut mon papa avec qui nous avons organisé les 2*8 : moi en équipe de jour pour la rédaction, lui en équipe de nuit pour la relecture! Merci papapou! Je n oublierai jamais mes amis dont la présence et la bonne humeur furent indispensables pour compenser les moments solitaires à travailler sur la thèse. Aux amis grenoblois, Kadeja, Franceline, Lucie, Stéphane, Cyril : merci pour tout et en particulier pour vos canapés! Aux amis rochelais les plus proches, Cyril, Damien, David, Delphine, Jérôme, Mathieu, Pierre, Sara, merci de m avoir épaulée et divertie! Il serait trop long de tous vous mentionner, mais en pensée je n oublie aucun d entre vous. A ma petite sœur, Fiona, dont l éclatante intelligence fut depuis mon plus jeune âge un de mes moteurs : il s agissait d être «au niveau»! Je lui souhaite de soutenir une brillante thèse au printemps A mes parents, ma vie, mon tout. Je souhaite leur témoigner toute ma reconnaissance pour leur soutien plein d amour. Ils m ont donné le goût de la persévérance, du challenge et de la justice. Savaient-ils qu un jour j entreprendrai une thèse? J en doute tant ce monde leur est apparu mystérieux au départ! Cependant, ils m ont appris une chose essentielle qui m a été utile tous les jours lors de ces années de thèse : penser par moimême. Il n existe pas suffisamment de mots pour décrire ce qu ils m apportent au quotidien alors je leur dédie cette thèse de près de mots! A mes parents

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9 Sommaire SOMMAIRE REMERCIEMENTS... 5 SOMMAIRE... 8 INTRODUCTION GENERALE L incertitude en sciences de gestion Un environnement des chaînes logistiques incertain Positionnement épistémologique et mode de raisonnement Du problème empirique à la question de recherche Organisation et chronologie de la recherche principale Enoncé des enjeux et des intérêts de la recherche Principaux résultats Enoncé de la structure de la thèse...30 PARTIE 1 : DE L EMERGENCE DE LA QUESTION DE RECHERCHE A LA REVUE DE LA LITTERATURE ASSOCIEE CHAPITRE 1 : ETUDE EXPLORATOIRE SUR LES IMPACTS D UNE CRISE SUR DES CHAÎNES LOGISTIQUES Hewlett-Packard : une étude de cas exploratoire concernant l impact d une crise sur une chaîne logistique Etude de cas exploratoire chez Hewlett-Packard...47 CHAPITRE 2 : DES CAPACITES DYNAMIQUES POUR REPONDRE AUX INCERTITUDES DE L ENVIRONNEMENT DES CHAINES LOGISTIQUES Stratégie d entreprise : approche basée sur les ressources et capacités dynamiques Manager la chaîne logistique pour gérer les incertitudes de l environnement...96 PARTIE 2 : DE LA METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE AUX RESULTATS EMPIRIQUES CHAPITRE 3 : DEMARCHE METHODOLOGIQUE Protocole de recherche Méthodologie Mise en œuvre de la méthodologie CHAPITRE 4 : PRESENTATION DES ETUDES DE CAS Alpha, PME du secteur de la chimie Bêta, PME du secteur de la papeterie Gamma, entreprise internationale du secteur de l électricité Delta, entreprise internationale du secteur de l électricité Epsilon, groupe du secteur de l agroalimentaire Iota, groupe du secteur des emballages PARTIE 3 : VARIATIONS AUTOUR DE LA CONNAISSANCE THEORIQUE ET EMPIRIQUE EN MANAGEMENT DE LA CHAINE LOGISTIQUE CHAPITRE

10 Sommaire ANALYSES AUTOUR DU MANQUE DE CONNAISSANCE EN MANAGEMENT DE LA CHAÎNE LOGISTIQUE EN ENTREPRISE Analyse intra cas : barrières au développement des capacités dynamiques Résultats et discussion de l analyse inter cas : focalisation sur le manque de connaissance272 CHAPITRE L INCERTITUDE, MOTEUR D EFFETS DE MODE Ecart entre littérature et pratique De l existence d effets de mode en management de la chaîne logistique Synthèse sur l objet «incertitude» CONCLUSION GENERALE Rappels des objectifs de la recherche Synthèse des résultats Apports de la recherche Limites Voies de recherche futures REFERENCES TABLE DES ANNEXES ANNEXES TABLE DES FIGURES TABLE DES TABLEAUX LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES TABLE DES MATIERES

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12 Introduction générale INTRODUCTION GENERALE «Chacun a ses philosophies, qu il soit ou non conscient du fait, et nos philosophies ne valent pas grand-chose. Cependant l impact de nos philosophies sur nos actions et nos vies est souvent dévastateur. Ainsi, tenter d améliorer par la critique nos philosophies devient une nécessité.» Karl Popper 1. L incertitude en sciences de gestion «La rhétorique de la crise empêche de saisir les recompositions à l'œuvre au sein de la société française. En filigrane des mutations contemporaines, on peut pourtant saisir le modèle d'une société incertaine, prise entre la généralisation d'un principe d'autonomie et une demande de sécurité accrue.» (Kokoreff et Rodriguez, 2004) L incertitude pour les entreprises présente de multiples facettes. Elle génère des questionnements au quotidien et remet perpétuellement en cause la manière de gérer, de diriger l entreprise afin de garantir sa pérennité dans un contexte de compétition globalisée. L incertitude affecte les entreprises en touchant à leurs résultats (Chenhall et Morris, 1986), à leurs processus de prise de décision (Duncan, 1972) ou à leur structure (Lawrence et Lorsch, 1967). Plusieurs définitions de l incertitude ont été apportées. Il faut distinguer trois catégories de définitions : celle qui différencie l incertitude du risque, celle qui rend ces deux notions synonymes, et enfin celle qui considère l incertitude comme un manque d informations. Knight (1921) conçoit l incertitude comme l incapacité d affecter une probabilité à l occurrence d un évènement. Le risque, quant à lui, existe lorsque les hommes sont capables d accorder une probabilité à un évènement. Dans cette même lignée, Govindarajan (1984) et Hartman (2000) estiment que l incertitude représente une

13 Introduction générale situation dans laquelle l exercice de prévision des évènements est impossible. Une seconde définition n accorde pas une telle différence entre l incertitude et le risque. Herring (1983) considère même ces deux notions comme étant synonymes pour des questions pratiques. L incertitude est la résultante d une difficulté à prévoir. La troisième catégorie de définitions se dresse autour du manque d information : le manque d information est générateur d incertitude (Daft et Lengel, 1986 ; Galbraith, 1973), la non fiabilité des informations est également un facteur d incertitude (Atkinson et al., 2006). Notre thèse s intéresse au domaine de l incertain et non pas du risque. Les risques dans les chaînes logistiques ont été plus fréquemment étudiés que l incertitude. En effet, le domaine du tactique rend possible des recherches plus proches du terrain : elles furent les préoccupations premières dans ce domaine de recherche. Les préoccupations stratégiques ne sont que plus récentes. Enfin, puisque l incertitude est la résultante d une difficulté à prévoir, nous différencions également l incertitude de l imprévisibilité. Notre thèse n étudie pas des variables telles que l éclatement d un conflit ou d une guerre, ni même qu une catastrophe météorologique. 2. Un environnement des chaînes logistiques incertain Selon Rices (1963) l environnement d une organisation est composé de dimensions internes et externes. Parmi les dimensions internes se trouve par exemple l influence que peuvent exercer certains groupes de salariés d une organisation sur cette même organisation. Duncan (1972) définit l environnement d une organisation en s appuyant sur les facteurs externes et internes comme Rices (1963). Pour Duncan (1972) l environnement est «l ensemble des facteurs physiques et sociaux qui sont directement pris en compte dans les processus de décision des individus dans l organisation». L environnement externe peut être considéré comme l ensemble des facteurs pertinents qui n appartiennent pas à l organisation. Certains auteurs ne s appuient que sur les facteurs externes pour appréhender l environnement (Govindarajan, 1984 ; Atkinson et al., 2006), alors que d autres intègrent les facteurs internes et externes (Kren et Kerr, 1993 ; Manolis et al., 1997).

14 Introduction générale L environnement des entreprises est une source d incertitude. En effet, la multitude des dimensions composant l environnement des organisations implique un nombre important de facteurs à analyser pour espérer prévoir les évènements qui peuvent s y produire. Otley (1978) voit l environnement à partir de son hostilité, c est-à-dire par la difficulté de l entreprise à atteindre les objectifs qu elle s était fixée dans celui-ci. L incertitude environnementale représente donc l incertitude à atteindre ses objectifs dans un environnement imprécis. Selon Duncan (1972), l environnement peut être simple ou complexe selon le nombre de facteurs pris en compte lors d une prise de décision. Il précise également que l environnement peut être vu comme statique ou dynamique selon le degré de variation des facteurs à prendre en compte entre deux cycles de prise de décision. Plus il est complexe et dynamique, plus il est incertain. Les incertitudes ont des conséquences néfastes sur les entreprises. Par exemple, lorsque l incertitude augmente, des augmentations de coûts de transaction ou des comportements opportunistes peuvent apparaître (Manolis et al., 1997). Les entreprises doivent ainsi essayer de limiter l incertitude qui les entoure afin d être moins vulnérables. Par conséquent elles doivent essayer d obtenir plus d informations (Daft et Lengel, 1986). Notre thèse s intéresse à la gestion des incertitudes de l environnement des chaînes logistiques et s articule dans le champ de recherche en science de gestion nommé management de la chaîne logistique (supply chain management). Celui-ci est défini comme étant le management des relations en amont et en aval, avec des fournisseurs et des clients, dans le but de délivrer une valeur supérieure au client aux moindres coûts pour l ensemble des entreprises membres de la chaîne logistique (supply chain) (Christopher, 1992). Aitken (1998) décrit la chaîne logistique comme un réseau d organisations connectées et mutuellement interdépendantes qui travaillent ensemble de manière coopérative dans le but de contrôler, gérer et améliorer les flux physiques et informationnels des fournisseurs jusqu aux clients finaux. Les travaux de Simchi-Levi et al. (2007) définissent le management de la chaîne logistique comme un éventail d approches utilisées pour intégrer efficacement les fournisseurs, les fabricants, les entrepôts et les magasins dans le but que la marchandise soit produite et distribuée dans les bonnes quantités, aux bons endroits, au moment voulu, afin de minimiser les coûts globaux pour cette chaîne tout en répondant au taux de service requis.

15 Introduction générale Depuis de nombreux mois, le monde occidental fait face à une succession de crises (financière, économique, sociale) sans précédent qui se combine à un environnement qui reste hautement compétitif, notamment sous la pression d une croissance constante de la demande dans les pays émergents, comme les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine). Cette situation renforce le manque de visibilité de la demande à une échelle internationale et la raréfaction de certaines matières premières provoquant ainsi de fortes incertitudes. Dans ce contexte, les entreprises sont non seulement en compétition, mais le nouvel enjeu réside dans la confrontation des chaînes logistiques (Christopher, 1992). La définition du management de la chaîne logistique de Simchi-Levi et al. (2007) soulève de nombreux problèmes étudiés par les auteurs ; ceux-ci abordent les risques et incertitudes existant dans toutes les chaînes logistiques (prévisions non fiables de la demande des consommateurs ; ponctualité des temps de transport, temps d indisponibilité des machines et des véhicules, etc ). Simchi-Levi et al. (2007) précisent que dans l industrie, les tendances récentes sont l externalisation, les achats dans les pays à bas coûts et le lean manufacturing. Le tout ayant pour unique but de minimiser les coûts de la chaîne logistique, les risques et les incertitudes ne font qu augmenter. Notre thèse s intéresse aux incertitudes et leur impact sur la gestion des chaînes logistiques. Van der Vorst et Beulens (2002) définissent le concept d incertitude de la chaîne logistique comme se référant aux situations de prise de décision, dans lesquelles le preneur de décision ne sait pas exactement quoi décider dans la mesure où il n est pas conscient des objectifs, soit par manque d informations (ou de compréhension) sur la chaîne logistique ou son environnement, soit par manque d informations sur les capacités du processus. Évidemment, l environnement incertain des chaînes logistiques explique que la gestion de l incertitude dans les chaînes logistiques soit un objet de recherche fréquemment abordé dans la littérature académique, par exemple : Wilding (1998), Mason-Jones et Towill (1998 et 2000), Prater et al. (2001), Tsiakis et al. (2001), Lee (2002), Van der Vorst et Beulens (2002), Gupta et Maranas (2003), Santoso et al. (2005) ou encore Guillen et al. (2005). Le monde professionnel s intéresse également à l incertitude dans les chaînes logistiques avec des articles ou encore des dossiers spéciaux publiés dans des magazines. Par exemple, sur le site internet de Supply Chain Magazine, en tapant «incertitude» dans le moteur de recherche, 109 articles liés apparaissent. L édition de janvier/février 2013 de Supply Chain Magazine présente une tribune de Stéphane Crosnier, responsable de l activité transformation des opérations chez Accenture France,

16 Introduction générale intitulée «Préparer ses Supply Chains à l imprévisible». Stéphane Crosnier y revient sur plusieurs facteurs rendant l environnement incertain comme la volatilité des marchés (et son impact notamment sur les cours des matières premières), le raccourcissement des cycles de vie des produits, la vulnérabilité de certains maillons de la chaîne logistique ou encore les fluctuations sur les devises. Stéphane Crosnier conclut sa chronique en remettant en cause l intégration des chaînes logistiques, qui, par le passé, était vue comme la manière d optimiser les chaînes logistiques : «l intégration, maître mot des dernières années, et qui faisait hier la force des Supply Chains, n est aujourd hui plus suffisante pour répondre aux contraintes d un environnement en constante évolution et peut même devenir un point faible. Et les entreprises peuvent se demander dans quelle mesure précisément elles sont vulnérables à cette volatilité devenue maintenant permanente et de quelle manière la structure de leurs chaînes logistiques leur permet d y faire face». 3. Positionnement épistémologique et mode de raisonnement 3.1.Positionnement épistémologique L épistémologie exerce un regard critique sur la démarche générale de recherche. Elle s interroge sur ce qu est la science en discutant de la nature, de la méthode ou de la valeur de la connaissance (Girod-Séville et Perret, 1999). Le nombre de paradigmes épistémologiques augmente lorsque l on passe des sciences de la nature aux sciences de l artificiel. En effet, dans les matières de recherche scientifiques, la tradition empiriste implique que l étude d un phénomène soit réalisée par un chercheur qui se veut totalement indépendant. Ses observations visent à établir des lois universelles qui ellesmêmes rendront la prédiction d évènements possible. Un seul paradigme existe : le paradigme épistémologique positiviste. L augmentation du nombre de paradigmes correspond également à une séparation de moins en moins claire entre le chercheur et l objet de ces sciences. Les trois paradigmes les plus souvent énoncés en sciences de gestion sont : le positivisme, l interprétativisme et le constructivisme. De nombreux chercheurs actuels en sciences de gestion s interrogent sur l intérêt à rendre compte d un positionnement épistémologique lorsqu un chercheur entreprend une

17 Introduction générale recherche en sciences de gestion. Ainsi, entre 2010 et 2011, le Libellio d Aegis a été le lieu d un débat entre Hervé Dumez et Marie-José Avenier quant à l intérêt de ce positionnement. En s appuyant principalement sur les travaux de Popper (1969 et 1979), Dumez (2010) critique les raccourcis empruntés pour définir des paradigmes et ceux effectués par les chercheurs lors de l énoncé du positionnement. Il estime que dans une recherche qualitative, il faut combiner des éléments avancés dans les différents paradigmes. Il suggère aux doctorants de répondre ainsi à la question «quelle est votre posture épistémologique?» : «Je ne pense pas que l on puisse identifier trois postures épistémologiques qui seraient le positivisme, le constructivisme et l interprétativisme, qui auraient le statut de paradigmes, et qui seraient donc antinomiques entre elles. J ai adopté une approche épistémologique qui retient différents éléments relevant de ces traditions philosophiques : Je suis constructiviste au sens de Bachelard et Popper, c est-à-dire que j ai cherché à construire un problème scientifique en tant que tension entre savoir et non-savoir. Pour cela, je me suis appuyé(e) sur une revue de littérature afin de dresser l état de ce savoir et de ce non-savoir, en relation avec la recherche et la construction de données permettant de résoudre cette tension. Je suis positiviste mais il serait plus juste de dire empiriste logique au sens où je retiens du Cercle de Vienne deux choses : 1. J ai cherché à éliminer de ma démarche les propositions, expressions, concepts, dénués de signification, c està-dire non susceptibles d être vrais ou faux. [ ] 2. J ai cherché à être empiriste logique en un second sens, dans la mesure où j ai tenté d élaborer un réel cadre analytique, rigoureux et cohérent [ ] qui soit susceptible [ ] d être confronté à un matériau empirique. J ai recherché obstinément cette imbrication étroite du cadre théorique et du matériau empirique permettant une réelle discussion scientifique. Je suis interprétativiste au sens de Popper (et dans la lignée de Dilthey et Weber), dans la mesure où je m intéresse au sens donné par les acteurs à la situation dans laquelle ils se trouvent, à leurs interprétations. [ ]». En réponse à ce premier article, Avenier (2011) argumente que «méthodologie sans épistémologie n est que ruine de la réflexion». Dans la critique de cet article, Avenier (2011) explique tout d abord, avec des illustrations, que «la question de la posture épistémologique n est pas dénuée de sens» mais aussi que le seul cadre Poppérien de Dumez (2010) peut être critiqué au regard de l existence d un éventail plus large de

18 Introduction générale référentiels. Elle défend ainsi l idée de l existence des paradigmes épistémologiques. Un troisième article a ensuite été publié par Dumez (2011) revenant sur des points d accords et de désaccords avec la réponse d Avenier (2011). Le point de désaccord principal est pour Dumez (2011) : «un chercheur, pour moi, n a pas à se positionner dans un paradigme épistémologique reposant sur des hypothèses fondamentales sur l origine des connaissances qu il faudrait expliciter. Je considère que la notion de paradigme est ici utilisée hors de son champ d application légitime (s il y en a un, c est celui de l analyse de la science par Kuhn, or on est très loin de Kuhn lorsqu on parle de paradigme épistémologique, comme j ai essayé de le montrer). Si l on m explique que je ne m intéresse qu à des questions épistémiques, très en deçà des questions fondamentales de l épistémologie, cette remarque réchauffe mon cœur de chercheur étant donné ma méfiance toute wittgensteinienne pour les questions dites fondamentales. Bien plus, je revendique le fait de n avoir pas à me poser de questions épistémologiques en termes de paradigmes, parce que ces questions m apparaissent conduire à des nœuds philosophiques dont Wittgenstein a essayé de nous faire sortir. Et je revendique la même chose pour les doctorants à mon sens, il faut qu ils se posent des questions épistém(olog)iques sur leur démarche, mais pas plus [ ]». À la lecture de ce débat, nous comprenons tout d abord que le questionnement autour de l intérêt de la justification d une posture épistémologique est de haut vol («haute épistémologie» pour Dumez, 2011) et qu il «brouille plutôt les cartes» (selon les termes de Avenier, 2011). Ce débat, certainement inachevable, a d ailleurs repris lors de la conférence de l AIMS en 2012 entre Hervé Dumez et Véronique Perret et a été retranscrit par Bastianutti et Perezts (2012) dans le Libellio D Aegis. Il a donné lieu à une réponse de Avenier et Thomas (2012) dans cette même revue et une nouvelle réponse de Dumez (2012) dans le même numéro. Ensuite, au regard des diverses interrogations que nous avons rencontrées pendant notre travail de thèse, nous décidons de suivre le conseil de Dumez (2011) qu il formule à destination des doctorants : «si vous avez besoin de cohérence dans votre démarche, besoin de vous interroger sur les fondements de votre approche, vous avez compris qu il y a des chercheurs, spécialistes d épistémologie qui estiment qu il existe des paradigmes cohérents et fermés par rapport auxquels vous pouvez vous positionner». Nous ressentons, en effet, ce besoin.

19 Introduction générale Nous justifions le positionnement épistémologique de notre recherche en nous appuyant principalement sur les travaux de Avenier (2012). Avenier (2012) explique la justification des connaissances dans quatre paradigmes épistémologiques : le positivisme et le post positivisme, regroupé sous le sigle «PEP» : paradigme épistémologique positiviste, le réalisme critique (PERC), le constructivisme, nommé «PECP» : paradigme épistémologique constructiviste pragmatique, et l interprétativisme (PEI). Selon Avenier (2012) il s agit d examiner les questions de méthodologie de recherche dans un cadre épistémologique afin d être capable d établir des «connaissances valables» (Piaget, 1967). Notre thèse s inscrit dans le paradigme réaliste critique tel que décrit par Avenier (2012). Les travaux de Bhaskar (1978, 1979, 1998a, 1998b, 1998c et 1998d) sont à l origine de ce paradigme épistémologique. De nombreux auteurs ont ensuite contribué à développer ce paradigme, comme par exemple Tsoukas (1989 et 2000) en management. Pour Avenier (2012) il y a trois traits majeurs au PERC : la priorité est donnée aux hypothèses ontologiques, c est-à-dire concernant la nature des situations à connaître (sachant que les paradigmes épistémologiques ne contiennent pas nécessairement d hypothèses d ordre ontologique) : «Il existe un réel en soi indépendant de l attention que peut lui porter un humain qui l observe. Le réel est organisé en trois domaines stratifiés» (Avenier et Gavard-Perret, 2012). Les phénomènes sociaux diffèrent des phénomènes naturels, ils sont difficiles à mesurer ; il existe une séparation entre les objets de la connaissance (le monde réel) et la connaissance qui est un construit social ; la réalité est organisée de manière verticale en trois niveaux ontologiques : le réel (un monde composé d objets complexes dont des structures et des mécanismes générateurs), l effectif (les évènements se produisant) et l empirique (niveau observable directement, et non pas objectivement, par les individus). Le connaissable est l observation des évènements qui se produisent dans l effectif. Le connaissable appartient donc au domaine de l empirique. L analyse

20 Introduction générale scientifique cherche à comprendre le réel à travers deux niveaux préalables. Ainsi, les compréhensions du réel sont empreintes de l imagination que le chercheur se fait des liens entre les trois niveaux de la réalité (hypothèse d ordre épistémique). Ainsi, dans le PERC tout comme dans le PEP, on pose qu il existe un réel tel qu il est luimême (hypothèse ontologique). Cependant, dans le PERC le réel n est pas considéré comme observable directement et objectivement contrairement à la vision du réel dans le PEP. En effet, l hypothèse d ordre ontologique du PEP est : «l existence d un réel stable et indépendant de l attention que peut lui porter un observateur qui le décrit» et l hypothèse épistémique est que ce réel est connaissable (Avenier, 2012). Notre thèse, inscrite dans le PERC, suppose donc qu un réel existe mais que le chercheur ne puisse observer que le domaine empirique de la réalité et non pas le réel en lui-même. Ainsi, toute conclusion formulée sur le réel sera emprunte d une forme de subjectivité et il n est pas possible d établir de règles de causalité fermes comme dans le PEP. Ainsi, dans le PERC «à chaque fois que A se produit, B tend à survenir» (Avenier, 2012). Selon David (2004), Mingers (2006), Locke (2010) et Avenier (2012) le raisonnement abductif est bien adapté au PERC dans la mesure où l abduction permet d émettre des conjonctures possibles sur les phénomènes observés. Les conjonctures doivent ensuite être soumises aux tests empiriques (Bahskar, 1998d). Ainsi, une boucle induction/abduction/déduction est formée : tout d abord, comme dans le PEP, il s agit d identifier des régularités sur le terrain en comparant les données empiriques (induction) ; puis, le chercheur, en mobilisant les informations dont il dispose (même si elles sont hétérogènes), peut énoncer les conjonctures sur les causes possibles (abduction, cf. 3.2), notamment en prenant appui sur des allers-retours entre terrain et théorie ; enfin, tout comme dans le PEP, un test empirique de type expérimentation permet de clore le système (déduction). Avenier (2012) précise que «la phase déductive ne consiste pas à déduire de façon automatique des évènements à observer, mais à s assurer que les mécanismes générateurs imaginés sont bien explicatifs de l ensemble des évènements observés». Les trois phases de la boucle sont enchâssées dans des boucles itératives : les allersretours de la théorie au terrain.

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