Lésions du segment postérieur de l œil associées à la cataracte : étude échographique chez 106 chiens ( )

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1 Lésions du segment postérieur de l œil associées à la cataracte : étude échographique chez 106 chiens ( ) A. PONCHET, B. CANTALOUBE, G. CAZALOT et A. RÉGNIER* Département des Sciences Cliniques, Ecole Nationale Vétérinaire, 23 chemin des Capelles, B.P , Toulouse Cedex 3, France * Auteur chargé de la correspondance : a.regnier@envt.fr RÉSUMÉ L objectif de cette étude était d évaluer la prévalence des lésions du segment postérieur de l œil pouvant être présentes lors de cataracte chez le chien. Les dossiers cliniques de 106 chiens ayant une cataracte immature, mûre ou hypermûre (n = 175 yeux) et qui avaient fait l objet d une échographie oculaire lors de la consultation, ont été retenus pour cette étude. Ces animaux avaient été présentés à la clinique d ophtalmologie de l Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse entre septembre 1999 et mars 2003 pour être opérés de leur cataracte. Avant décision opératoire, des échographies des globes oculaires ont été réalisées en mode B avec une sonde de 10 MHz, après anesthésie locale de la cornée, et selon des plans sagittaux et horizontaux. Au total, des modifications échographiques du segment postérieur de l oeil ont été décelées chez 34,8% (61/175) des yeux atteints de cataracte. Ces images échographiques anormales ont caractérisé un décollement de rétine dans 16,6% (29/175) des cas, une dégénérescence du vitré dans 16,6% (29/175) des cas, un vitré primitif hyperplasique dans deux cas (1,1%), et un lenticône postérieur dans un cas (0,6%). Aucune corrélation significative (P > 0,05) n a été trouvée entre le stade d évolution de la cataracte et l incidence du décollement de rétine. La dégénérescence du vitré s est matérialisée par des corps flottants vitréens (13,7% des cas = 24/175), ou un décollement postérieur du vitré (2,8% des cas = 5/175). Le décollement de rétine et la dégénérescence vitréenne étaient associés dans 3 cas (1,7%). Ces résultats confirment que des lésions vitréo-rétiniennes, constituant des contre-indications ou des risques potentiels d échec pour la phacoexérèse, peuvent être présentes lors de cataracte chez le chien. Ils soulignent de ce fait, la place majeure de l échographie oculaire dans le bilan décisionnel à la chirurgie de la cataracte chez le chien. Mots-clés : échographie - cataracte - décollement de rétine - dégénérescence du vitré - chien. SUMMARY Ultrasonographic findings in the posterior segment of canine eyes with cataracts : 106 cases ( ). By A. PONCHET, B. CANTA- LOUBE, G. CAZALOT and A. RÉGNIER. The present study was aimed at evaluating the incidence of echographic abnormalities in the posterior segment of canine eyes with cataracts. Data were collected from medical records of 106 dogs with immature, mature or hypermature cataract, representing 175 eyes. These animals were seen for potential cataract surgery at the Ophthalmology Clinic of the National Veterinary School of Toulouse between September 1999 and March Prior to surgical decision, ocular ultrasonography was peformed on each eye using a real-time, B-mode ultrasound system and a 10 MHz mechanical sector scanner, under topical anesthaesia. Overall, ultrasonographic abnormalities were identified in 34.8% (61/175) of the eyes with cataracts. Retinal detachment was observed in 16.6% (29/175) of the eyes, and was bilateral in 10 cases. No significant relationship (P > 0.05) was found between the stage of cataract maturation and the incidence of retinal detachment. Vitreous degeneration was also present in 16.6% (29/175) of the eyes examined. The vitreous degeneration appeared as vitreous opacities (13.7 % = 24/175) or posterior vitreous detachment (2.8 % = 5/175). Retinal detachment and vitreous degeneration were both present in three cases (1.7%). Persistent hyperplasic primary vitreous was observed in two cases of congenital cataract (1.1 %) and posterior lenticonus was identified in one case (0.6 %). These results confirm that vitreoretinal abnormalities, which can complicate or obviate the need for cataract surgery, may be present in canine eyes with cataracts. Thus, they emphasize the role of ultrasonography to evaluate the posterior segment of the eye prior to cataract surgery. Keywords : ultrasonography - cataract - retinal detachment - vitreous degeneration - dog. Introduction Certaines affections oculaires représentent une contreindication relative ou absolue à la chirurgie de la cataracte chez le chien. Les affections du segment antérieur de l œil, telles les kératites ou les iridocyclites, ainsi que le glaucome peuvent être aisément identifiées lors de l examen ophtalmologique [1]. En revanche les affections du vitré ou de la rétine ne peuvent être observées cliniquement lorsque le fond d œil est totalement masqué par l opacité du cristallin [1,9]. Deux examens complémentaires s avèrent alors nécessaires : l échographie oculaire, qui visualise l état du vitré ainsi que la position de la rétine, et l électrorétinographie, qui évalue la fonction rétinienne [9, 10]. Etablir un bilan complet, par l examen ophtalmologique et les examens complémentaires, est donc indispensable à une décision opératoire raisonnée et offrant les meilleures chances de réussite pour la chirurgie du cristallin. Lorsque ces règles sont suivies, le taux de réussite de l opération de la cataracte chez le chien est de 80-95% à un an et de l ordre de 70% après un an [2,9]. Le but de cette étude était d une part, d évaluer l incidence des modifications du segment postérieur de l œil détectées à l échographie chez des chiens à cataracte présentés pour être opérés de cette affection, et d autre part d étudier les liens possibles entre ces modifications et le stade d évolution de la cataracte ainsi que leur potentielle association avec l uvéite phacolytique, c est-à-dire induite par la cataracte [16, 18]. Matériel et méthodes Les dossiers des chiens présentés pour une cataracte à la clinique d ophtalmologie de l Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse de septembre 1999 à mars 2003, ont été analysés. Seuls ont été retenus, les dossiers des animaux présen-

2 ECHOGRAPHIE DE L ŒIL À CATARACTE CHEZ LE CHIEN 387 tant une cataracte suffisamment évoluée pour justifier une intervention chirurgicale et chez lesquels une échographie oculaire avait été réalisée. Pour chaque chien, les yeux ont été examinés à la lampe à fente (portable slit lamp SL-14 TM, Kowa Company), avant et après dilatation de la pupille, et la pression intraoculaire a été mesurée par tonométrie à aplanissement (Tonopen XL TM, Mentor), après anesthésie locale de la cornée (Novésine, MSD-Chibret). Les cataractes retenues pour cette étude étaient suffisamment denses pour empêcher l observation du fond d œil par ophtalmoscopie indirecte, et elles appartenaient à l un des stades d évolution suivants : cataracte immature, cataracte mûre et cataracte hypermûre, incluant celle de Morgagni. Ces stades ont été caractérisés selon les standards habituels [1, 10, 11]. L examen ophtalmologique s est également attaché à rechercher la présence d une éventuelle uvéite phaco-antigénique. Son diagnostic était basé sur l existence d un ou plusieurs des signes suivants : injection cilaire, myosis, effet Tyndall, pression intraoculaire (P.I.O.) inférieure à 10 mmhg, retard à la mydriase pharmacologique, et pigmentation de l iris [10, 16, 18]. L anesthésie de surface effectuée préalablement pour la mesure de la P.I.O. a servi également pour l échographie oculaire, réalisée sur l animal vigile dont la tête était maintenue immobile par un aide. L examen échographique a été fait avec une sonde de 10 MHz, en mode B, et réglée à 40 mm (B-Scan Compact 201 TM, Quantel Médical). La sonde, enduite d un gel échographique stérile, était placée directement sur la cornée. Le globe oculaire était exploré selon des coupes verticales puis horizontales. Un cliché de chaque coupe était imprimé et classé dans le dossier de l animal. L interprétation des images échographiques a été faite selon les standards définis dans la littérature [4, 6, 7, 12]. L analyse statistique des données a été réalisée avec le logiciel SAS software version 8.1. Le test d association du χ 2 a été utilisé pour étudier la corrélation entre les différents stades de la cataracte, la présence d uvéite phaco-antigénique, et l existence d un décollement rétinien ou d une dégénérescence vitréenne. Le seuil de signification a été fixé à P <0,05. cas. Des symptômes d uvéite phacolytique ont été observés sur 44% (77/175) de l ensemble des yeux examinés, et selon une fréquence de 41,7% (15/36) pour les cataractes immatures, 41,3% (45/109) pour les cataractes mûres, et 56,7% (17/30) pour l ensemble des cataractes hypermûres et de Morgagni. Il n a pas été trouvé de différence significative (P>0,05) entre ces différents fréquences. Des images échographiques anormales ont été identifiées dans le segment postérieur de 34,8% (61/175) des yeux à cataracte inclus dans l étude. Ces images correspondaient à un décollement de rétine dans 16,6% (29/175) des cas. Parmi ceux-ci, 10 décollements étaient bilatéraux et 19 unilatéraux. Ils se présentaient sous forme de décollement partiel (Figure 1) ou total (Figure 2). Un décollement de rétine existait avec 11,1% (4/36) des cataractes immatures, 14,7% (16/109) des cataractes mûres, et 30,0% (9/30) des cataractes hypermûres incluant celles de Morgagni. Malgré l augmentation de fréquence du décollement rétinien avec les stades d évolution de la cataracte, il n a été trouvé de relation statistiquement significative (P = 0,01) entre ces deux paramètres que pour le stade de cataracte hypermûre. La dégénérescence vitréenne a été observée avec la même incidence globale que le décollement de rétine (16,6% = 29/175), et elle était associée à ce dernier dans 3 cas (1,7%). Elle s est matérialisée dans 5 cas (2,8%) par un décollement postérieur du vitré apparaissant comme une ligne fine en avant de, et parallèle à la rétine (figure 3), et dans 24 cas (13,7%) par une organisation vitréenne sous forme d échos ponctiformes régulièrement répartis ou en amas (figure 4). La dégénérescence du vitré était présente chez 13,9% (5/36) des cataractes immatures, 16,5% (18/109) des cataractes mûres, et 20,0% (6/30) des cataractes hypermûres, incluant celles de Morgagni. Il n a pas été trouvé de corrélation significative (P > 0,05) entre le stade d évolution de la cataracte et l existence d une dégénérescence vitréenne. Une image de vitré primitif hyperplasique a été observée dans deux cas de cataracte congénitale (1,1% = 2/175). Dans un cas, la cataracte était immature et dans l autre elle était hypermûre et associée à un décollement de rétine. Enfin, un lenticône postérieur (0,6% = 1/175) a été diagnostiqué dans un cas de cataracte juvénile. Une uvéite phacolytique a été diagnostiquée chez 44,1 % Résultats (graphe 1) Sur 157 dossiers analysés, seuls 106 cas correspondaient aux critères d inclusion définis pour cette étude. Vingt-sept races canines étaient représentées dans l échantillon de population sélectionné. Les caniches (27,4%), les chiens croisés (16%) et les cockers anglais (8,5%) étaient les races les plus représentées. L échantillon étudié comprenait 52 femelles et 54 mâles. L âge des chiens s échelonnait de 1,5 à 15 ans, avec une moyenne de 7,7 ans, et une médiane de 8 ans. Onze animaux (soit 10,4%) avaient un diabète sucré. Les 106 chiens retenus dans l étude, représentaient 175 yeux atteints de cataracte justifiant une échographie. Ces cataractes se répartissaient en 36 cataractes immatures (20,6%), 109 cataractes mûres (62,3%) et 30 cataractes hypermûres comprenant celles de Morgagni (17,1%). La cataracte était bilatérale dans 80 cas et unilatérale dans 15 GRAPHE 1. Incidence (en pourcentage) du décollement de rétine et de la dégénérescence du vitré en fonction du stade d évolution de la cataracte (nombre total = 175 yeux).

3 388 PONCHET (A.) ET COLLABORATEURS FIGURE 1. Echographie en mode B d une cataracte avec un décollement partiel de la rétine. FIGURE 2. Echographie en mode B d une cataracte avec un décollement total de la rétine. FIGURE 3. Echographie en mode B d une cataracte avec un décollement postérieur du vitré se traduisant par une fine ligne hyperéchogène en avant de, et parallèle à la rétine. (64/114) des yeux à cataracte sans anomalie du segment postérieur, 37,9% (11/29) des cas de cataracte avec décollement de rétine et 34,5% (10/29) des cataractes avec dégénérescence vitréenne. Il n y avait pas de différence significative (P > 0,05) entre les fréquences de l uvéite phaco-antigénique observées dans ces différents groupes. Discussion FIGURE 4. Echographie en mode B d une cataracte avec une organisation vitréenne matérialisée par des échos multiples punctiformes. L échantillon des cataractes sélectionnées pour notre étude comprenait 20,6 % de cataractes immatures, 62,3 % de cataractes mûres et 17,2 % de cataractes hypermûres. Seuls ces stades évolutifs de l opacité cristallinienne avaient nécessité un examen échographique du segment postérieur de l œil puisque ce dernier ne pouvait être examiné correctement par ophtalmoscopie. Cet échantillonnage correspond à ceux publiés dans deux précédentes études ayant le même objectif que le notre, et pour lesquelles la cataracte mûre était également le stade d évolution le plus représenté, avec respectivement 51 % [5] et 44 % [14] des cas. Dans notre échantillon, 44% de l ensemble des yeux à cataracte présentaient des symptômes d uvéite phacolytique, et cette complication a été observée avec une fréquence équivalente pour les trois stades d évolution de l opacité du cristallin. Cette constatation est en accord avec les données de la littérature [16, 18]. La prévalence globale de l uvéite phacolytique au sein de notre échantillon est proche de la valeur de 39,6% observée dans une étude américaine portant sur l examen échographique de 277 yeux à cataracte [17]. Dans la présente étude, une anomalie échographique siégeant dans le segment postérieur de l œil a été observée dans 34,8% des 175 yeux à cataracte. Cette évaluation est identique à celle de 34% publiée dans l étude américaine précédemment citée [17]. Les modifications du segment postérieur qui ont été identifiées sont principalement le décollement de rétine et la dégénérescence du vitré. La prévalence

4 ECHOGRAPHIE DE L ŒIL À CATARACTE CHEZ LE CHIEN 389 de 16,6 % (29/176) estimée pour le décollement de rétine est légèrement supérieure à celle de 11 % précédemment rapportée dans l étude portant sur 277 cas [17]. A l image de cette étude [17], nous avons observé que l incidence du décollement de rétine a augmenté avec les stades évolutifs de la cataracte. Toutefois, l analyse statistique de nos résultats a montré que la relation entre stade évolutif et décollement de rétine était seulement significative pour la cataracte hypermûre. Une dégénérescence du vitré a été vue à l échographie chez 16,6% (29/176) des yeux étudiés. Elle était présente chez 13,9%, 16,5% et 20,0% des yeux avec respectivement une cataracte immature, mûre et hypermûre. Cette apparente augmentation de l incidence de la transformation vitréenne avec le stade d évolution de la cataracte n a toutefois pas été confirmée statistiquement. Dans l étude portant sur 277 cas, précédemment citée [17], la prévalence de la dégénérescence du vitré a été évaluée à 23 % (63/277). De même que dans notre étude, l incidence de la dégénérescence du vitré n a pas été statistiquement corrélée à l évolution de la maturation de la cataracte. Dans une étude menée à Zurich [5], et associant l examen échographique en modes A et B de 124 yeux à cataracte, la présence d une dégénérescence du vitré a été diagnostiquée dans 77% (95/124) des cas. Cette différence avec nos résultats et ceux de l étude américaine [17] est probablement liée à l utilisation du mode A qui, de par son mode de représentation graphique sous forme de pics, peut plus aisément distinguer les modifications de l organisation du gel vitréen. Dans l étude susnommée [5], il a également été trouvé que l incidence de la dégénérescence du vitré augmentait significativement avec le stade d évolution de la cataracte, pour atteindre 100% avec les cataractes hypermûres. Nos observations concernant la coexistence possible d une cataracte et d un décollement de rétine ou d une dégénérescence vitréenne chez le chien, sont en accord avec des études cliniques précédemment publiées [3, 5, 17]. D un point de vue pratique, il est difficile, voire impossible, de déterminer la genèse et la chronologie de ces associations, mais plusieurs hypothèses pathogéniques existent. La plupart mettent en avant le rôle déterminant de la dégénérescence du vitré qui peut être physiologiquement lié à l âge ou secondaire à une inflammation, ou hyalite [15]. Cette dernière pourrait être une complication de l uvéite phacolytique, et elle pourrait avoir pour conséquence de créer des brides de traction vitréorétiniennes ou d entraîner une synérèse, c est-à-dire une liquéfaction, du vitré. Dans le premier cas, la hyalite pourrait être responsable de décollement de rétine par traction, et dans le second de décollement rhegmatogène [13, 14]. En effet, la synérèse liée à la dégradation de l acide hyaluronique et des fibrilles de collagène constituant le vitré, crée des espaces remplis d un liquide proche de l humeur aqueuse. [13,15]. Les déplacements du vitré liquéfié, provoqués par des mouvements brusques de l oeil ou de la tête, entraînent des tractions sur la rétine qui peuvent aboutir à sa déchirure. La liquéfaction du vitré peut aussi conduire à sa rétraction, qui permet à la membrane hyaloïde qui limite le vitré de se détacher de la rétine (décollement postérieur du vitré). Celle-ci n étant plus attachée qu à la base du vitré, il s exerce dans cette zone des tractions telles que la neurorétine peut se déchirer lors des mouvements du vitré [13]. Dans les deux cas, la déchirure rétinienne va aboutir à un décollement rhegmatogène si le vitré liquéfié s engouffre dans l espace sous-rétinien et décolle la neurorétine [13, 15]. Dans la présente étude, nous n avons pas observé de déchirure rétinienne associée aux décollements. Cette lésion a pu toutefois échapper à l examen échographique si elle se trouvait en périphérie de la rétine. Même si l on n a jamais mis en évidence de corrélation statistiquement significative entre l existence d une uvéite phacolytique et la présence d un décollement de rétine ou une dégénérescence du vitré lors de cataracte chez le chien [5, 17], on peut faire l hypothèse que si la cataracte est primitive et s accompagne d une uvéite phacolytique, cette dernière pourrrait favoriser la dégénérescence du vitré qui pourrait ensuite créer un décollement de rétine rhegmatogène ou par traction. A l inverse, il est également envisageable qu un décollement de rétine, qu elle qu en soit l origine, puisse se compliquer secondairement de cataracte [15]. Dans un cas comme dans l autre, l important pour le clinicien est d identifier par l échographie le décollement de rétine car il constitue une contre-indication à la chirurgie de la cataracte, qu il soit partiel ou total [1, 9]. La contre-indication à la chirurgie de la cataracte devient relative si l échographie oculaire identifie une dégénérescence de vitré sans décollement de rétine. En effet, cette modification du vitré peut, par les mécanismes précédemment évoqués, favoriser l apparition du décollement de rétine après la phaco-exérèse, surtout s il existe une uvéite post-chirurgicale. Si l opération de la cataracte est décidée pour un chien ayant une dégénérescence vitréenne, la chirurgie doit être accompagnée d une rétinopexie transclérale au laser diode ou à la cryode afin de prévenir les déchirures rétiniennes périphériques [14]. Notre étude a également montré que l échographie a permis de visualiser des anomalies congénitales, comme le vitré primitif hyperplasique ou le lenticône postérieur qui représentent des situations particulières si la chirurgie de la cataracte est décidée, car le chirurgien doit systématiquement prévoir de réaliser un capsulorhexis postérieur et une vitrectomie [8]. En conclusion, ces résultats montrent que des lésions acquises ou congénitales du segment postérieur de l œil peuvent être présentes sur les yeux à cataracte. L échographie oculaire faite en phase de décision pré-opératoire permet de les identifier et de déterminer la pertinence d une intervention chirurgicale ou les conditions de sa réalisation. Remerciements Les auteurs remercient Xavier Lescure, Société Dioptrix (31240 l Union) pour son aide matérielle. Références bibliographiques 1. ADKINS E.A., HENDRIX D.V. : Cataract evaluation and treatment in dogs. Compend. Cont. Educ. Pract. 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