CONTRÔLE DE LA QUALITE DES SOINS DANS L ÉTUDE D ÉFFICACITÉ ET TOLÉRANCE DANS LA TRYPANOSOMIASE HUMAINE AFRICAINE (THA)
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- Jean-Charles Guertin
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1 CONTRÔLE DE LA QUALITE DES SOINS DANS L ÉTUDE D ÉFFICACITÉ ET TOLÉRANCE DANS LA TRYPANOSOMIASE HUMAINE AFRICAINE (THA) PAR: o Patrice Kabangu o Pathou Nganzobo o Wilfried Mutombo o Arthur Bongo o Olaf Valverde 33eme conférence ISCTRC N Djamena, Tchad 15 Septembre 2015
2 PLAN OBJECTIF DE L ETUDE CONTEXTE DU TRAVAIL PREALABLES POUR IMPLEMENTATION DE L ETUDE CONTENU DE LA FORMATION SUPERVISIONS FORMATION SUR LA GESTION DES DECHETS HOSPITALIERS CONCLUSION
3 1.OBJECTIF DE L ETUDE Evaluer l efficacité et la sécurité de FEXINIDAZOLE administré par voie orale, comparées à celles de NECT dans le traitement de la Trypanosomiase Humaine Africaine
4 2.CONTEXTE DU TRAVAIL a. Sites de l étude Huit sites abrités dans des hôpitaux généraux de référence et Centres de diagnostic, traitement et contrôle de la THA (CDTC) en RDC: Masimanimba, Vanga, Bandundu, Dipumba, Katanda, Isangi, Bagata et Mushie b. Caracteristiques des sites En général, il s agit des formations sanitaires: Rurales (pour la plupart) Niveau d hygiène hospitalière précaire Sans bonne infrastructure Laboratoire de fortune (sans paillasses, chaine de froid ) Personnel qualifié mais non régulièrement recyclé
5 2.CONTEXTE DE TRAVAIL (suite 1) c. Conditions de travail Les conditions de travail sont difficiles et le personnel se débrouille: Il manque des matériels adéquats L eau est difficilement trouvable Sources d énergie précaires ou inexistantes Tenue de travail souvent absente Le personnel s adapte au terrain, perds de bons reflexes et la routine comme mode de fonctionnement, ce qui est dangereux
6 3.PREALABLES POUR IMPLEMENTATION DE L ETUDE Réhabilitation des infrastructures (y inclus le laboratoire, toilettes, douches ) Approvisionnement en eau Dotation de source d énergie (générateur et panneaux solaire ) Formation du personnel (bonnes pratiques cliniques et de laboratoire, précautions standard ) Dotation des matériels des soins nécessaires (chariot a soins, désinfectants, blouses, lunettes de protection, gants, poubelles )
7 Contenu de la formation La formation sur les précautions standard s articule sur: L hygiène des mains; le port des gants et autre matériel de protection; La gestion de matériels et surfaces souillées; le transport des linges et matériels souillés; la conduite à tenir en cas de contact avec du sang ou liquide biologique. La formation sur la gestion des déchets hospitaliers est axée sur: Les généralités (définitions, typologie et aspects légaux); risques et impacts de déchets sur la santé et l environnement; collecte et traitement des déchets.
8 4. SUPERVISIONS DES SITES a. Pourquoi la supervision? Le travail entraine une routine dont il est difficile pour le personnel de se démarquer En dépit de la formation reçue avant l étude, les écueils du passé poursuivent presque toujours les prestataires Il est essentiel d accompagner régulièrement les prestataires pour les aider à s habituer aux bonnes manières de travailler
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10 SUPERVISION (suite 1) résultats Une grille standardisée d évaluation permets de qualifier la progression et faire la comparaison entre les différents sites Il y a eu des sites : Qui avaient une mauvaise cotation au début de l étude et après la première supervision, ils ont commencé à améliorer leurs qualité des soins Qui avaient bien commencé et après, ils ont soit stagné, soit chuté. Ces derniers sites ont cédé à la loi de la routine. Sans supervision, le risque de perdre les acquis des différentes formations est grand.
11 SUPERVISION (suite 1) résultats (suite 1) Si dans l ensemble, il y a eu des efforts d amélioration de la qualité des soins, la gestion des déchets hospitaliers reste encore un grand défi, non seulement pour le personnel de l étude, mais aussi et surtout pour l ensemble du personnel de l hôpital qui ne preste pas pour l étude.
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13 5.FORMATION SUR LA GESTION DES DECHETS HOSPITALIERS A L HGR BANDUNDU OBJECTIF GENERAL DE LA FORMATION ETAT DE LIEU DE TOUS LES SERVICES DE L HÔPITAL EVALUATION DU NIVEAU DE GESTION DES DÉCHETS HOSPITALIERS PAR LES PRESTATAIRES (PARTICIPANTS) RÉSULTAT APRÈS FORMATION
14 5.FORMATION SUR LA GESTION DES DECHETS HOSPITALIERS (suite 1) 1.OBJECTIF GENERAL Contribuer à la réduction des infections nosocomiales dans les hôpitaux abritant l étude d efficacité et de tolérance dans le traitement de la Trypanosomiase Humaine Africaine. 2.ETAT DE LIEU Tous les services de l hôpital avaient un nombre insuffisant de poubelles et ainsi donc la gestion des déchets était précaire et aléatoire. 3.EVALUATION DE LA GESTION DES DECHETS PAR LES PARTICIPANTS Les participants ont évalué les différents services de l hôpital et aucun n a obtenu une côte dépassant 4 points sur un maximum de 13, hormis le service abritant l étude qui a obtenu 11 points sur 13.
15 5.FORMATION SUR LA GESTION DES DECHETS HOSPITALIERS (suite 2) 4.RESULTAT DE L EVALUATION POST FORMATION Avec la même fiche d évaluation utilisée lors de la formation, on a obtenu le résultat suivant: La côte moyenne pour 8 services évalués s élève à 9.5 points sur 13, soit une ascension de 5 points (43%) La côte la plus basse est de 7 points sur 13 La meilleur côte est de 11 points sur 13 LA GESTION DES DECHETS S EST BEAUCOUP AMELIOREE DANS CET HOPITAL. OBSERVATION: Il faut noter que la veille de la formation, DNDi avait doté cet hôpital de plus de 100 poubelles.
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17 CONCLUSION Les essais cliniques requièrent des soins de qualités de la part des prestataires. Pour y parvenir, aux vues des pratiques habituelles locales, il faut: Former les prestataires Assurer des supervisions régulières Evaluer périodiquement les acquis de la formation Corriger les écueils par un bon accompagnement Obtenir l appropriation de la qualité par l équipe
18 MERCI POUR VOTRE ATTENTION
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