Projet de lotissement «Le Pré Vert» GAILLAC
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- Edgar Duquette
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1 Projet de lotissement «Le Pré Vert» GAILLAC ETUDE GEOTECHNIQUE D'AVANT PROJET (mission G12) -ooo- RAPPORT CLIENT SARAMITE APL N DOSSIER A-08-FM C B A 25 Février ère émission Monsieur MARATUECH Monsieur MANCET 52 Ind Dates Modifications Etabli Vérifié Nb. de pages Tout acquéreur d'un lot devra effectuer une étude de sol spécifique à son projet sans se prévaloir de ce document
2 ETUDE : Projet de lotissement «Le Pré Vert» GAILLAC (81600) SOMMAIRE I - CONTENU DE LA MISSION... 3 I. 1 - CADRE DE L INTERVENTION...3 I. 2 - MISSION...3 I. 3 - SITUATION GEOGRAPHIQUE - CONTEXTE TOPOGRAPHIQUE - DESCRIPTION DU SITE...4 I. 4 - CONTEXTE GEOLOGIQUE...4 I. 5 - MOYENS MIS EN OEUVRE...5 II - RESULTATS DES INVESTIGATIONS GEOTECHNIQUES... 6 II. 1 - COUPE VERTICALE DES SOLS...6 II. 2 - L EAU DANS LE SOL...6 II.2.1. Niveau d'eau...6 II. 3 - ESSAIS D IDENTIFICATIONS EN LABORATOIRE...7 III - APPLICATIONS AU PROJET - MISSION G III. 1 - LE PROJET...8 III. 2 - DONNEES GEOTECHNIQUES...8 III.2.1. Caractéristiques des sols...8 III.2.2. L'eau dans le sol...9 III.2.3. Synthèse des essais de laboratoire...9 III. 3 - PRINCIPE DE FONDATIONS...10 III. 4 - FONDATIONS SUPERFICIELLES OU SEMI-PROFONDES...11 III.4.1. Type de fondations...11 III.4.2. Nature du sol d assise...11 III.4.3. Profondeur d assise...11 III.4.4. Contraintes admissibles...11 III.4.5. Tassements...11 III.4.6. Sujétions d'exécution...11 III. 5 - DALLAGES...12 III.5.1. Support de dallage...12 III. 6 - DISPOSITIONS VIS A VIS DE L'EAU...13 III. 7 - TERRASSEMENTS...13 ANNEXES SOLS et EAUX A-08-FM Tout acquéreur d'un lot devra effectuer une étude de sol spécifique à son projet sans se prévaloir de ce document
3 I - CONTENU DE LA MISSION I. 1 - CADRE DE L INTERVENTION A la demande et pour le compte de SARAMITE APL, SOLS ET EAUX a réalisé une reconnaissance des sols préalable à la construction d un lotissement sur la commune de GAILLAC (81). Elle fait suite à l'acceptation de notre devis n D-07-FM du 26/12/2007 (commande reçue par courrier, le 07/02/2008). I. 2 - MISSION Dans le cadre d'une mission de type G12, selon la norme NF P de décembre 2006 (Missions d'ingénierie géotechniques Classification et spécifications), étude géotechnique d'avant projet, telle que demandée par le Maître d'ouvrage, le présent rapport définit : - la description géologique du site ; - les caractéristiques et coupes de sondages ; - les résultats des essais ; - le contexte géotechnique ; - la faisabilité des ouvrages géotechniques ; - les types de fondations associées ; - la faisabilité des dallages ; Rappel : classification des missions géotechniques types (norme NF P de décembre 2006) : L enchaînement des missions d'ingénierie géotechnique doit suivre les étapes d'élaboration et de réalisation de tout projet pour contribuer à la maîtrise des risques géologiques. Chaque mission s'appuie sur des investigations géotechniques spécifiques. Il appartient au maître d'ouvrage ou à son mandataire de veiller à la réalisation successive de toutes ces missions par une ingénierie géotechnique. ETAPE 1 : ETUDE GEOTECHNIQUE PREALABLE (G1) Ces missions excluent toute approche des quantités, délais et coûts d'exécution des ouvrages géotechniques qui entre dans le cadre d'une mission d'étude géotechnique de projet (étape 2). Elles sont normalement à la charge du maître d'ouvrage. ETUDE GEOTECHNIQUE D'AVANT PROJET (G12) Elle est réalisée au stade de l'avant projet et permet de réduire les conséquences des risques géologiques majeurs identifiés : - Définir un programme d'investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats. - Fournir un rapport donnant les hypothèses géotechniques à prendre en compte au stade de l'avant projet, certains principes généraux de construction (notamment terrassements, soutènements, fondations, risques de déformation des terrains, dispositions générales vis-à-vis des nappes et avoisinants). Cette étude sera obligatoirement complétée lors de l'étude géotechnique de projet (étape 2). SOLS et EAUX A-08-FM Tout acquéreur d'un lot devra effectuer une étude de sol spécifique à son projet sans se prévaloir de ce document
4 ETAPE 2 : ETUDE GEOTECHNIQUE DE PROJET (G2) Elle est réalisée pour définir le projet des études géotechniques et permet de réduire les conséquences des risques géologiques importants identifiés. Elle est normalement à la charge du maître d'ouvrage et peut être intégrée à la mission de maîtrise d'œuvre générale. Phase Projet - Définir un programme d'investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats. - Fournir une synthèse actualisée dus site et les notes techniques donnant les méthodes d'exécution proposées pour les ouvrages géotechniques (notamment terrassements, soutènements, fondations, dispositions vis-à-vis des nappes et avoisinants) et les valeurs seuils associées, certaines notes de calcul de dimensionnement niveau projet. - Fournir une approche des quantités / délias / coût d'exécution de ces ouvrages géotechniques et une identification des conséquences des risques géologiques résiduels. Phase Assistance aux Contrats de Travaux - Etablir les documents nécessaires à la consultation des entreprises pour l'exécution des ouvrages géotechniques (plans, notices techniques, cadre de bordereau des prix et d'estimatif, planning prévisionnel). - Assister le client pour la sélection des entreprises et l'analyse technique des offres. I. 3 - SITUATION GEOGRAPHIQUE - CONTEXTE TOPOGRAPHIQUE - DESCRIPTION DU SITE La zone étudiée se situe au lotissement «Le Pré Vert», à l Ouest de la ville de GAILLAC (voir plan de situation en annexe). Du point de vue topographique, le terrain se situe aux environs de la cote altimétrique 143 NGF. La parcelle concernée par le projet est pratiquement plane et horizontale. Elle correspond à une parcelle enherbée. On notera sur ce site, la présence d un puits situé en partie centrale de la parcelle, ainsi que de grands platanes présents en bordure Nord du site, le long de la route départementale. I. 4 - CONTEXTE GEOLOGIQUE D'après la carte géologique de la France n 958 au 1/ ème, feuille de GAILLAC, émise par le BRGM, le terrain est inscrit au sein des formations alluvionnaires d un palier supérieur des basses plaines du Tarn, notées Fz1. A la date de rédaction de cette étude : - 7 arrêtés de catastrophe naturelle (mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols), ont été pris sur la commune étudiée. - Selon le Ministère de l'écologie et du développement durable, le site étudié se trouve en zone de sensibilité faible vis-à-vis du phénomène d inondabilité. - Un Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) majeurs prévisibles (mouvement différentiel de sols liés au phénomène de retrait gonflement des argiles) a été rédigé sur le département étudié. Ce règlement s'applique depuis le 10/12/1999 à l'ensemble des communes de ce département et SOLS et EAUX A-08-FM Tout acquéreur d'un lot devra effectuer une étude de sol spécifique à son projet sans se prévaloir de ce document
5 détermine les mesures de prévention des risques naturels prévisibles de mouvements de terrain différentiels liés au phénomène de retrait gonflement des sols argileux. I. 5 - MOYENS MIS EN OEUVRE Dans l état actuel du projet, nous avons procédé à : - 5 sondages à la tarière mécanique (TM1 à TM5) descendus entre 4 m et 5 m de profondeur par rapport à la surface du terrain actuel. Ces sondages sont destinés à identifier visuellement la nature des sols et prélever des échantillons remaniés pour analyses et essais en laboratoire. La précision des limites de couches pour ce type de sondage est de 30 à 40 cm ; - 25 essais de pénétration dynamique (Norme DIN 4094 : mouton de 30 kg, hauteur de chute de 0,50 m, pointe de 10 cm²), notés PD1 à PD25, descendus au refus. Ces essais permettent de mesurer en continu, la compacité des terrains traversés, exprimée par la résistance à la pénétration dynamique «Rd» calculée par la formule dite des Hollandais ; - des essais d identification en laboratoire :. 8 mesures de teneurs en eau selon la norme NF P ;. 4 mesures des limites d Atterberg selon la norme NF P ; Les résultats et l implantation des sondages figurent en annexes, tout comme les résultats des essais de laboratoire. Les sondages ont été implantés selon le plan du lotissement qui nous a été transmis préalablement à notre intervention. Le toit des sondages, correspond au terrain naturel (TN) au droit de ces derniers, lors de leur réalisation. Il conviendra d'effectuer un relevé topographique du terrain naturel et des sondages préalablement à tous travaux de terrassement, afin de caler les cotes du projet avec celles relevées en sondages. SOLS et EAUX A-08-FM Tout acquéreur d'un lot devra effectuer une étude de sol spécifique à son projet sans se prévaloir de ce document
6 II - RESULTATS DES INVESTIGATIONS GEOTECHNIQUES II. 1 - COUPE VERTICALE DES SOLS Les sondages ont mis en évidence la succession suivante, de haut en bas : - De 0,00 m à 0,40 / 0,70 m de profondeur / Terrain Naturel (TN) : des limons plus ou moins argilosableux, de couleur brun ocre à jaunâtre, dans un état de consistance plastique et dans un état hydrique humide ; - De 0,40 / 0,70 m à 2,40 / 3,50 m de profondeur / TN : des argiles à petits cailloutis à alternance d argiles limoneuses à petits cailloutis, de couleur brun ocre jaune à rougeâtre, dans un état de consistance plastique à ferme et dans un état hydrique humide. Notons que le diamètre moyen des cailloutis reconnus est de l ordre de 5 mm ; - De 2,40 / 3,50 m à 3,90 / 6,00 m de profondeur / TN : des argiles à graviers localement à tendance limoneuses et sableuses, de couleur brun rougeâtre, dans un état de consistance ferme à très ferme et dans un état hydrique humide. Les graviers ont un diamètre moyen d environ 1 cm ; - De 3,90 / 6,00 m à 6,10 / 8,60 m de profondeur / TN : des sables à graviers, de couleur brun grisâtre, dans un état de compacité moyennement dense à très dense et dans un état hydrique humide à saturé ; - Au-delà de 6,10 / 8,60 m de profondeur / TN : des molasse sablo-argileuses, vraisemblablement dans un état de compacité dure à très dure ; II. 2 - L EAU DANS LE SOL II.2.1. Niveau d'eau Des arrivées d'eau ont été observées à 4,50 m de profondeur/ TN, le 18/02/2008, dans le sondage TM2. Il s agit de niveaux non stabilisés. Aussi, notons que des traces d'humidité ont été observés sur les tiges pénétrométriques lors de leur remontée entre 4 m et 6 m de profondeur / TN au droit de certains sondages pénétrométriques, le 19/02/2008. Un puits est présent sur le site. Compte tenu de la plaque en béton qui recouvre ce puits, le niveau d eau dans ce dernier n a pas pu être mesuré. SOLS et EAUX A-08-FM Tout acquéreur d'un lot devra effectuer une étude de sol spécifique à son projet sans se prévaloir de ce document
7 II. 3 - ESSAIS D IDENTIFICATIONS EN LABORATOIRE Les résultats des analyses et essais de laboratoire sont présentés dans le tableau ci-après. Sondages Prof. (m) Nature du sol Wn (%) Limites d Atterberg Wl Wp Ip Ic Classe GTR 0,50 Limons ,22 A1 TM2 TM4 TM5 1,20 Argiles ,10 A3m 3,50 Argiles à graviers 19, ,20 Argiles 23, ,08 A3m 3,00 Argiles limoneuses 19, ,50 Limons 17, ,50 Argiles 22, ,94 A1 4,50 Sables à graviers 16, SOLS et EAUX A-08-FM Tout acquéreur d'un lot devra effectuer une étude de sol spécifique à son projet sans se prévaloir de ce document
8 III - APPLICATIONS AU PROJET - MISSION G12 III. 1 - LE PROJET Le projet consistera en la réalisation d un lotissement comportant 29 lots. Seulement 25 de ces lots sont concernés par l étude. Il s agit de tous les lots excepté les lots n 4 / 7 / 15 / 17. Concernant les projets de constructions et en l absence d information concernant leur type (RDC, R+1, avec ou sans sous-sol), nous considérerons qu il s agit de projets de maisons individuelles de type RDC sans niveau de sous-sol. Le niveau moyen du RDC des projets se situera vers la cote moyenne du terrain naturel. Les charges ne nous ont pas été communiquées. III. 2 - DONNEES GEOTECHNIQUES III.2.1. Caractéristiques des sols Les sondages destructifs réalisés à la tarière mécanique ont mis en évidence un sous-sol relativement homogène d un point de vue lithologique. Ce sous-sol se compose d une couche de surface de nature limoneuse, recouvrant une couche d alluvions constituée d argiles à cailloutis, localement à tendance limoneuses. Cette couche repose sur une couche alluvionnaire d argiles à graviers, sous laquelle nous avons recoupé localement des lentilles alluvionnaires plus grossières, constituées de sables à graviers. La couche sous-jacente, qui n a pas été recoupée dans ces sondages, correspond vraisemblablement au substratum molassique local de nature sablo-argileuse. Selon les résultats des sondages pénétrométriques, le toit du substratum sain se situe entre 6,10 m et 8,60 m de profondeur / TN. Enfin, un niveau d eau a été observé dans le sondage TM2, vers 4,50 m de profondeur / TN. Les essais de pénétration dynamique permettent la détermination de la résistance dynamique à la rupture «Rd», dont les variations en fonction de la profondeur et pour chaque point de sondage sont données sur les pénétrogrammes figurant en annexes. On obtient les valeurs suivantes : Profondeurs moyennes (m/tn) Formations Nature du sol Rd moyenne (MPa) Consistance / Compacité De 0,00 à 0,40 / 0,80 Couche superficielle Limons 0,7 < Rd < 5 Très hétérogène : molle à ferme De 0,40 / 0,80 à 2,40 / 3,80 Argiles à cailloutis à alternance limoneuses 1,2 < Rd < 8 Hétérogène : plastique à très ferme De 2,40 / 3,80 à 3,90 / 5,80 Alluvions Argiles à graviers Rd > 3 (*) Globalement ferme à très ferme De 3,90 / 5,80 à 6,00 / 8,60 Sables à graviers Rd > 4 (**) Globalement moyennement dense à dense Au-delà de 6,00 / 8,60 Substratum Molasse sablo-argileuse Rd > 15 Dure SOLS et EAUX A-08-FM Tout acquéreur d'un lot devra effectuer une étude de sol spécifique à son projet sans se prévaloir de ce document
9 (*) Les fortes résistances dynamiques de pointe observées dans cette couche pour certains sondages, sont à mettre en relation avec la présence vraisemblable d hétérogénéités de fortes dimensions ou de niveaux plus indurés présents dans le sous-sol. Notons aussi que certains refus ont été obtenus dans cette couche (cf. PD4, PD7, PD19, PD20, PD22, PD23 et PD25). (**) Cette couche se compose de niveaux plus ou moins indurés ainsi que d hétérogénéités de tailles conséquentes, qui expliquent la présence des pics de la résistance dynamique de pointe. Comme pour la couche sous-jacente, certains sondages ont rencontré le refus dans cet horizon (cf. PD13 à PD18, PD21 et PD26). Les résultats des sondages pénétrométriques permettent de définir plus précisément les limites des diverses couches reconnues dans les sondages destructifs. On constate que les épaisseurs de ces couches varient sensiblement dans l emprise du site. D un point de vue géotechnique, on s aperçoit que la couche superficielle est de consistance très hétérogène, que la couche alluvionnaire sous-jacente présente des consistances moyennes. Les couches alluvionnaires situées au dessous sont dans un état de consistance homogène et meilleure. Les refus obtenus les plus en profondeur sont attribués à la présence du substratum molassique local, dont le toit a été recoupé à partir de 6,00 / 8,60 m de profondeur / TN. Enfin, des traces d humidité ont été repérées le long des tiges pénétrométriques entre 4 m et 6 m de profondeur / TN, dans les sondagespd1 à PD3, PD5, PD6, PD8 à PD12, PD17, PD21 et PD24). III.2.2. L'eau dans le sol Des arrivées d'eau ont été observées à 4,50 m de profondeur/ TN, le 18/02/2008, dans le sondage TM2. Il s agit de niveaux non stabilisés. Aussi, des traces d'humidité ont été observés sur les tiges pénétrométriques lors de leur remontée entre 4 m et 6 m de profondeur / TN au droit de certains sondages pénétrométriques, le 19/02/2008. Ces relevés ayant un caractère ponctuel et instantané, ils ne permettent pas de préciser l'amplitude des variations du niveau d'eau qui peut remonter fortement en période pluvieuse. En première approximation, on pourra considérer que le niveau des basses eaux (EB) se situera vers 4,00 m de profondeur / TN, que celui des eaux hautes (EH) se trouvera vers 3,00 m de profondeur / TN et que celui des eaux exceptionnelles se situera vers 2,50 m de profondeur / TN. Enfin, des infiltrations d'eau superficielles peuvent se produire en période pluvieuse et une saturation des sols superficiels est possible en conditions climatiques défavorables, entraînant des difficultés de circulation. III.2.3. Synthèse des essais de laboratoire Les diverses mesures de teneur en eau naturelle indiquent que les couches situées en sub-surface sont normalement humides et que les sols tendent à se déshydrater avec la profondeur. * Echantillon prélevé dans la couche de limons superficiels en TM2 à 0,5 m de profondeur / TN La valeur de teneur en eau naturelle (Wn) est de 17 % environ, alors qu elle devrait atteindre dans le cas d un sol normalement humide la valeur de la limite de plasticité (Wp), soit 19 %. Les sols sont très légèrement déshydratés, au moment des sondages. Selon la classification AFNOR-GTR, ce sol est de classe A1, au moment des sondages. D après la classification de Casagrande, ces valeurs classent le sol analysé dans les argiles peu plastiques (point A) à proximité de la zone des limons et sols organiques moyennement plastiques. SOLS et EAUX A-08-FM Tout acquéreur d'un lot devra effectuer une étude de sol spécifique à son projet sans se prévaloir de ce document
10 Il s agit d un sol sensible aux faibles variations de teneur en eau d'un point de vue consistance vis-à-vis des terrassements, mais peu sensible aux changements importants de teneurs en eau du point de vue du retrait et gonflement par déshydratation et réhydratation. * Echantillon prélevé dans la couche alluvionnaire d argiles en TM2 et TM4 à 1,20 m de profondeur / TN La valeur de teneur en eau naturelle moyenne (Wn) est de 23 % environ, alors qu elle devrait atteindre dans le cas d un sol normalement humide la valeur de la limite de plasticité moyenne (Wp), soit 25,5 %. Les sols sont très légèrement déshydratés, au moment des sondages. Selon la classification AFNOR-GTR, ce sol est de classe A3, dans un état hydrique moyen au moment des sondages. D après la classification de Casagrande, ces valeurs classent le sol analysé dans les argiles très plastiques (point B et C). Il s agit d un sol peu sensible aux faibles variations de teneur en eau d'un point de vue consistance visà-vis des terrassements, mais très sensible aux changements importants de teneurs en eau du point de vue du retrait et gonflement par déshydratation et réhydratation. * Echantillon prélevé dans la couche alluvionnaire d argiles en TM5 à 1,50 m de profondeur / TN La valeur de teneur en eau naturelle moyenne (Wn) de 22,6 %, atteint la limite de plasticité moyenne (Wp), soit 22 %. Les sols sont normalement hydratés au moment des sondages. Selon la classification AFNOR-GTR, ce sol est de classe A1. D après la classification de Casagrande, ces valeurs classent le sol analysé dans les argiles moyennement plastiques (point A) en limite de la zone des limons et sols organiques moyennement plastiques. Il s agit d un sol sensible aux faibles variations de teneur en eau d'un point de vue consistance vis-à-vis des terrassements, mais peu sensible aux changements importants de teneurs en eau du point de vue du retrait et gonflement par déshydratation et réhydratation. III. 3 - PRINCIPE DE FONDATIONS Toute solution de fondations devra permettre : - de se fonder dans un sol homogène et présentant des caractéristiques géotechniques suffisantes ; - d éviter les tassements différentiels de consolidation ; - d éviter également les risques de tassements différentiels dus à un phénomène localisé de dessiccation, phénomène chronique depuis quelques années dans la région en contexte de sécheresse climatique et qui pourrait être d autant plus aggravé par la présence d arbres qu il conviendra d éloigner du projet de 1,5 fois leur taille atteinte à maturité. Compte tenu du contexte géotechnique évoqué ci-dessus et des éléments connus du projet, on peut envisager une solution générale par fondations superficielles à semi-profondes ancrées dans la couche alluvionnaire d argiles située en sub-surface. Le choix d'un encastrement minimum des fondations de 1,80 m est obligatoire ici en raison des risques de variations volumétriques sous déséquilibre hydrique de ces formations. Remarque importante : il conviendra d'effectuer une vérification concernant la présence de réseaux enterrés dans l'emprise du projet pour valider définitivement les systèmes de fondations définis dans le présent rapport (lotissement en cours de viabilisation). SOLS et EAUX A-08-FM Tout acquéreur d'un lot devra effectuer une étude de sol spécifique à son projet sans se prévaloir de ce document
11 III. 4 - FONDATIONS SUPERFICIELLES OU SEMI-PROFONDES Les principales caractéristiques des fondations seraient les suivantes : III.4.1. Type de fondations Il s'agira de fondations superficielles de type semelles filantes ou isolées ou semi profondes de type puits ou plots. III.4.2. Nature du sol d assise Le sol d'assise des fondations devra être homogène et constitué par les argiles brun jaunâtre. III.4.3. Profondeur d assise La profondeur d'assise minimale moyenne par rapport au terrain naturel actuel sera de 1,80 m. III.4.4. Contraintes admissibles La contrainte admissible dans le sol d'assise défini ci-dessus, est définie à partir des essais pénétromètriques (selon le D.T.U ) et pour une résistance dynamique de pointe moyenne Rd supérieure à 3 MPa : - contrainte de calcul en pointe supérieure à : q = 3 / 7 = 0,42 MPa, - contrainte à l état limite ultime : q a (E.L.U.) = q/2 = 0,24 MPa, - contrainte à l état limite de service : q a (ELS) = q/3 = 0,14 MPa. III.4.5. Tassements Les tassements ne peuvent être calculés à partir des seuls essais pénétrométriques mais seulement évalués empiriquement. Ils devraient cependant rester faibles, sous réserve de l'homogénéité du sol d'assise, pour la contrainte à l'els définie ci-dessus. III.4.6. Sujétions d'exécution Les travaux seront réalisés selon les règles de l'art. Toute poche médiocre ou de moindre consistance devra être purgée. Afin d'éviter une décompression du fond des fouilles, celui-ci devra être protégé immédiatement par un béton de propreté. Les éventuelles anciennes souches et racines devront être extraites. Les gros éléments devront être purgés afin d'éviter la création de points durs. Les arbres devront être éloignés du projet, de 1,5 fois leur taille atteinte à maturité. Il est prescrit, la mise en place d'un dispositif d'une largeur minimale de 1,5 m, s'opposant à l'évaporation sur toute la périphérie de la construction, sous la forme d'un écran imperméable sous terre végétale (géomembrane) ou d'un revêtement étanche (terrasse), dont les eaux de ruissellement seront récupérées par un dispositif d'évacuation de type caniveau. SOLS et EAUX A-08-FM Tout acquéreur d'un lot devra effectuer une étude de sol spécifique à son projet sans se prévaloir de ce document
12 Si les recommandations précédentes ne peuvent pas être respectées, il conviendra afin de s opposer à une éventuelle dessiccation des sols, de tenir compte des recommandations suivantes : - Mise en place d un écran anti racine qui pourrait être réalisé et qui consistera en une membrane traitée disposée sur les parois dans une tranchée qui sera ensuite remplie avec un ciment bentonite ou un limon sableux peu argileux soigneusement compacté. L'écran devra descendre sous le niveau maximal d'encastrement des racines (environ 4 m de profondeur / TN) et sera réalisé en périphérie de la maison à 5 m de distance des murs ; Ou - Approfondissement de l assise des fondations ; Dans tous les cas, il conviendra de nous tenir informé des solutions envisagées, ainsi que des éventuels projets qui nécessiteraient une étude complémentaire ou une adaptation des systèmes de fondations (projet de bâtiment avec sous-sol par exemple). III. 5 - DALLAGES Selon toute vraisemblance, le niveau supposé fini des dallages se situera vers la cote du terrain naturel moyen actuel. III.5.1. Support de dallage La réalisation de planchers sur vide sanitaires, ou de planchers portés par les fondations après mise en place d'un matériau putrescible de type BIOCOFRA ou paille, ne sont pas exclus. Toutefois, compte tenu des résultats des sondages, les sols seront constitués par des limons plus ou moins argileux qui permettent d'envisager la réalisation de dallages sur terre-plein, à condition toutefois de respecter les modalités de réalisation suivantes : υ υ υ υ υ Décapage de la terre végétale et purge des remblais existants, des anciens éléments de maçonnerie, des éventuelles poches médiocres, des formations contenant des matériaux évolutifs et des sols détériorés par les engins de terrassement ou par les eaux de pluie. Compactage de la plate-forme à 95 % de l'optimum Proctor Normal (O.P.N.). Cette opération ne sera réalisable que si le fond de forme ne présente qu'une teneur en eau normale. Mise en oeuvre en fond de forme d un géotextile assurant à la fois une fonction anti-contaminante et de renforcement. Mise en place d un hérisson en matériaux granulaires nobles insensibles à l eau de type concassé de carrière, GNT 0 / 20. Ce hérisson, d une épaisseur minimale de 0,30 m, sera mis en place par couches successives de 0,30 m maximum, soigneusement compactées avec des engins appropriés. Contrôle de la qualité géotechnique de la plate-forme à l'aide d'essais de plaque type Westergaard. A titre indicatif, la valeur minimale du module de déformation Kw devra être de 50 MPa/m, pour une plaque de diamètre égale à 75 cm. Le bureau d'études SOLS et EAUX se tient à la disposition du Maître d'ouvrage pour réaliser ce contrôle (essais à la plaque). SOLS et EAUX A-08-FM Tout acquéreur d'un lot devra effectuer une étude de sol spécifique à son projet sans se prévaloir de ce document
13 Dans le cas ou le fond de forme présenterait une teneur en eau élevée, (à la suite d'intempéries par exemple ou pour des travaux en période climatique défavorable), on devra envisager l'une des solutions ci-dessous : υ Ou υ Cloutage : incorporation par compactage et jusqu'au refus d'éléments 80/150 mm ou équivalents. Traitement du sol support au liant hydraulique éventuellement associé à de la chaux. Le pourcentage, l'épaisseur et le type de traitement devront être définis par des essais spécifiques en laboratoire. L'entreprise devra s'assurer au moment des travaux, de la compatibilité de la solution de traitement retenue, avec l'état hydrique des matériaux. Dans tous les cas, nous conseillons de réaliser les travaux en période climatique favorable. De plus, il est impératif de respecter les règles énoncées au paragraphe III.4.6, relatives à la dessiccation des sols (éloignement des arbres, écran imperméable ). III. 6 - DISPOSITIONS VIS A VIS DE L'EAU En fonction de la date de réalisation des terrassements et des éventuelles arrivées d'eau dans les fouilles, un pompage provisoire pourra être nécessaire afin d'épuiser les venues d'eau et d'assécher les fouilles. III. 7 - TERRASSEMENTS Ils devront être réalisés suivant les règles de l'art et selon les recommandations du DTU 12. Les travaux de terrassement ne poseront pas de problèmes particuliers d'exécution (à l'exception des probables problèmes de traficabilité). Les déblais pourront être extraits à l'aide d'engins à lame ou à godet. - ooo - Le Bureau d'etudes SOLS et EAUX reste à la disposition des constructeurs pour tout renseignement complémentaire. Fait à Lacroisille le 25 Février 2008 L Ingénieur Géotechnicien Monsieur Frédéric MARATUECH Contrôle externe Monsieur Jean Claude MANCET SOLS et EAUX A-08-FM Tout acquéreur d'un lot devra effectuer une étude de sol spécifique à son projet sans se prévaloir de ce document
14 ANNEXES - PLAN DE SITUATION GENERALE - PLAN D IMPLANTATION DES SONDAGES - SONDAGES PENETROMETRIQUES PD1 A PD25 - SONDAGES A LA TARIERE MECANIQUE TM1 A TM5 - MESURES DES LIMITES D ATTERBERG - CONDITIONS GENERALES D'EXPLOITATION D'UN RAPPORT D'ETUDES DES SOLS SOLS et EAUX A-08-FM Tout acquéreur d'un lot devra effectuer une étude de sol spécifique à son projet sans se prévaloir de ce document
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Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers
Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER Laure Delaporte ConstruirAcier Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc SCHAFFNER des Ateliers SCHAFFNER chef de file du GT4 Jérémy TROUART de l Union des Métalliers
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