La lutte biologique agricole UNE FUSION DES MÉTHODES CLASSIQUES, INONDANTES ET DE CONSERVATION
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- Alexis Audy
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1 La lutte biologique agricole UNE FUSION DES MÉTHODES CLASSIQUES, INONDANTES ET DE CONSERVATION
2 Que faisions-nous avant d avoir des pesticides chimiques? Nous morcelions un espace dans un écosystème naturel, cultivions des plantes indigènes ou adaptables à l environnement et cultivions des plantes supplémentaires à un ratio de 25%.
3 La lutte biologique classique Déterminer quel est l agent de contrôle biologique approprié, puis le relâcher sur la culture ciblée en anticipant comment le ravageur peut s implanter et comment le contrôler de manière durable; Dans cet exemple, le A. fallacis a été utilisé lors de la multiplication des plants afin d établir et de maintenir le contrôle des tétranyques.
4 La lutte biologique inondante Ce type de lutte biologique est la méthode commerciale habituelle; cette méthode est principalement utilisée dans des environnements protégés; C est la méthode de contrôle biologique la plus chère; On ne s attend pas à l établissement de la culture (d un point de vue commercial, on ne veut pas d établissement); Cette méthode a tendance à être «réactionnaire», puisqu elle suit un procédé similaire à l utilisation de produits chimiques afin de déterminer le seuil économique d intervention.
5 La lutte biologique de conservation Ce type de lutte est la principale méthode de contrôle biologique naturelle; Les haies et le compagnonnage en sont des exemples; Cette méthode était utilisée par les agriculteurs pour contrôler les ravageurs avant l arrivée des pesticides chimiques; Cette méthode implique de plus petites plantations, des cultures mixtes, des haies, l aménagement de zones de culture, l aménagement de sites pour les nids d oiseaux et la connaissance des zones riveraines.
6 Les tétranyques Observer les espèces végétales fragiles; Éviter les conditions environnementales négatives (irrigation par aspersion vs goutte-àgoutte); Faire attention aux réservoirs potentiels d infestation; Régler les mouvements des animaux et des humains; Utiliser des plantes pièges (sentinelles), comme les haricots; Surveiller les prévisions météorologiques.
7 Le contrôle des tétranyques Introduire le A. fallacis lors de la multiplication des végétaux à un taux de 2 acariens par mètre carré (méthode classique); Introduire le A. fallacis en champ au même taux (méthode classique); Introduire le A. fallacis et le Stratiolaelaps scimitus afin de contrôler les zones riveraines (méthode de conservation); Introduire le P. persimilis dans les zones où les tétranyques sont concentrés en grand nombre (méthode inondante); Créer des réserves de prédateurs avec des plantes hôtes (méthode de conservation); Introduire le Stethorus punctillum pour les arbustes (méthode classique); Contrôler physiquement avec l irrigation par aspersion
8 Les aphidés (pucerons) Le développement de la population est lié aux unités thermiques; Plusieurs aphidés passent l hiver sur d autres plantes hôtes (certaines sont spécifiques); Le taux d infestation est lié à la «mollesse» caractéristique des nouvelles pousses; Certains aphidés vivent sur le sol à certaines étapes de leur cycle de vie: ils sont des pucerons de racine; Les sécrétions et les dommages causés aux plantes produisent des odeurs qui attirent les prédateurs et les parasites.
9 Le contrôle des aphidés Inoculer les zones de haute concentration d aphidés avec des Aphidoletes aphidimyza avec un ratio de 1 par 500 aphidés (méthode classique); Planter et entretenir des plantes productrices de nectar arrangées en haies et placées autour des plates-bandes (méthode de conservation); Enlever ou repositionner les plantes en hivernage (méthode de conservation); Introduire des prédateurs tels que l Aphidoletes a., le micromus, le chrysoperla ou tout autre prédateur approprié directement dans les zones de haute concentration d aphidés (méthode inondante); Enlever physiquement les aphidés en utilisant de l eau.
10 Les thrips (thysanoptères) Les infestations initiales sont liées aux conditions climatiques et aux unités thermales; Les thrips ne volent pas bien, donc les infestations sont infléchies par les vents; Ils peuvent être détournés par des moustiquaires installés à la verticale; Ils peuvent parfois se révéler être des prédateurs des tétranyques; Ils se pupifient dans le sol (thrips des petits fruits); Ils n aiment pas la pluie.
11 Le contrôle des thrips Planter et entretenir des plantes productrices de nectar arrangées en haies et placées autour des plates-bandes (méthode de conservation); Introduire des acariens prédateurs comme le A. cucumeris dans les plantes infestées (méthode inondante); Introduire des acariens prédateurs qui vivent sur le sol comme le Stratiolaelaps scimitus (méthode classique); Installer des pièges comme des cultures de fleurs (en haies) ou des seaux d eau savonneuse à l odeur de vanille; Contrôler physiquement grâce à l irrigation par aspersion.
12 Les charançons des racines Les dégâts foliaires sont causés par les adultes; Les dégâts faits aux racines sont causés par les charançons immatures; Les adultes ont tendance à vivre «hors site» et reviennent dans les cultures pendant la nuit; Les adultes femelles peuvent vivre deux ans, mais ne pondent des œufs que la première année; Les larves ont tendance à se trouver dans le dessus du sol, près de la surface; Leur habitat favori est le mûrier, dans le périmètre du terrain.
13 Le contrôle des charançons des racines Introduire des Stratiolaelaps s. lors de la multiplication des plantes à risque à un taux de 250 acariens par mètre carré (méthode inondante pour les fongicoles et classique pour les charançons); Introduire des Stratiolaelaps s. à chaque transplant (méthode classique); Introduire des Stratiolaelaps s. au périmètre du terrain au taux de 1 litre par 300 mètres linéaires (dans les zones de racines d arbustes) (méthode de conservation); Introduire des nématodes quand la température du sol est appropriée (méthode inondante).
14 Les aleurodes (mouches blanches) Il existe différentes espèces; certaines sont plutôt spécifiques; Ils sont apparentés aux aphidés; La concentration des aleurodes est un système de défense, créant ainsi des zones collantes que les parasites évitent; La dynamique des populations est plutôt explosive; Elles restent normalement en dessous des feuilles, il est donc difficile de les dépister et de les asperger.
15 Le contrôle des aleurodes Introduire les Delphastus catalinae à un taux d un scarabée par mètre carré n importe quand après la gelée (méthodes inondante et classique); Introduire des Encarsia formosa de mai à septembre à un taux de 4 guêpes par mètre carré (méthodes inondante et classique); Planter et entretenir des plantes productrices de nectar arrangées en haies et placées autour des plates-bandes (méthode de conservation).
16 Le contrôle des nématodes pathogènes, des symphiles et des autres ravageurs du sol Leur présence arrive habituellement lorsque le sol a été «altéré», communément avec des pesticides chimiques ou des tentatives de stérilisation; Les Stratiolaelaps s. a été utilisé avec succès pour contrôler et éliminer la plupart de ces ravageurs; Des recherches sont en cours sur les Gaeolaelaps gillespiei.
17 Les agents de lutte biologique disponibles à l achat Une liste d agents de lutte biologique disponibles commercialement; Les taux d introduction et les stratégies; Les techniques de contrôle; Le potentiel d établissement des cultures (méthodes classique vs inondante); L interférence chimique.
18 Les agents de contrôle des tétranyques Le A. fallacis Le taux d introduction pour toute utilisation est de 2 acariens par mètre carré ( par acre); il est mieux de les introduire lors de la multiplication des plants; Le meilleur moment pour l introduction est la fin d août et septembre; Le A. fallacis permet le contrôle de toutes les espèces de tétranyques, incluant les phytoptes; La vérification peut se faire en observant les résultats ou en comptant de manière détaillée (les A. fallacis sont difficies à voir et à compter); La plupart des introductions ont été permanentes (plus de 19 ans pour certaines introductions originales); Résistant à l organophosphate et au pyréthroïde; Utilisez les produits à base de feuilles pour la plupart des applications; les produits à base de vermiculite ont un ratio sexuel inégal; Insectes indigènes (hivernent).
19 Les agents de contrôle des tétranyques Le P. persimilis Le taux d introduction varie (méthode inondante); La meilleure stratégie est d introduire 1 P. persimillis par 200 tétranyques, mais n importe quel taux fonctionne; Ne contrôle que les tétranyques à deux points; La vérification se fait directement par observation (facile à voir); Les P persimilis se déplacent sur le dessus des feuilles ou de la plante lorsqu ils ont mangé tous les tétranyques; C est un acarien tropical, donc il n hiverne pas, mais il fonctionne sous des conditions de gel; Un peu résistant aux acaricides plus vieux.
20 Les agents de contrôle des tétranyques Le Stethorus punctillum Le taux d introduction est en train d être déterminé (méthode classique); Il a été essayé avec succès dans des framboisiers, des bleuets, des rosiers, des buis, des cotonniers, des bananiers et des palmiers; Il mange et contrôle tous les types d acariens; Vérification par dépistage direct; Il s établit et se maintient sur place aussi longtemps que la population de tétranyques y reste; Tolerant by repelled by most Miticides Insecte indigène.
21 Les agents de contrôle des aphidés Les Aphidoletes aphidimyza La stratégie utilisée à l extérieur est différente de celle utilisée dans une aire protégée; Le taux d introduction est de 1 pour 200 aphidés, lâchés près de zones à haute concentration (méthode classique); Aphidoletes a. produiront individus deux semaines plus tard; Le dépistage est facile (asticots rouges brillants); Les Aphidoletes a. se répandent dans toute l aire, incluant les limites périphériques (méthode de conservation); Une application dure habituellement environ 5 ans ; Extrêmement sensible aux produits chimiques Insectes indigènes (hivernent)
22 Agents de contrôle des thrips Le A. cucumeris Taux d introduction de 5 à 500 acariens par mètre carré (méthode inondante); Acarien généraliste, se nourrit de tétranyques et d autres acariens; Peut aussi se nourrir de pollen; Insecte tropical (n hiverne pas) Difficile à dépister, similaire au A. fallacis.
23 Agents de contrôle des thrips, des charançons des racines, des symphiles et des nématodes Le Stratiolaelaps scimitus Introduction à un taux de 20 à 40 litres par acre (méthodes inondante et classique); La meilleure pratique est de l introduire lors de la multiplication des plants (250 acariens par mètre carré); fonctionne aussi pour le contrôle des fongicoles lors de la multiplication; Presque impossible à dépister à cause de leur basse densité; Mange les pupes de thrips, les charançons et les symphiles au premier et au deuxième stades de leur développement larvaire; mange aussi les nématodes; Non-affecté par les produits chimiques à l exception des stérilisants de sol; Insectes indigènes (hivernent et s établit de manière permanente).
24 Agents de contrôle des aleurodes Le Delphastus catalinae Le taux d introduction est variable et est basé sur le nombre d aleurodes; Méthode de lutte biologique classique à n importe quel taux; Insecte tropical, ne survit donc pas aux hivers très froids, mais survit toute l année dans la côte sud de la C-B. Mange toutes les espèces d aleurodes; A été utilisé pour le cotonnier, l azalée, l eucalyptus et le bananier; Résiste de manière modérée à la plupart des acaricides.
25 Agents de contrôle pour la lutte biologique de conservation Les «bénévoles» Les punaises, comme l orius, le dicyphus et le pentatome, sont attirées par les haies et s y développent; Les haies agissent comme des habitats naturels pour les oiseaux; la plupart des mésanges et des petits oiseaux indigènes sont d importants prédateurs d insectes; Les haies abritent les acariens prédateurs et les guêpes parasites, comme les Aphidius et les Aphelinus. Les haies attirent la plupart des ravageurs, atténuant ainsi leur présence dans les cultures.
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