Zakia JENHAOUI et Damien RACLOT

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Zakia JENHAOUI et Damien RACLOT"

Transcription

1 Le travail du sol à Kamech (Cliché : Zakia Jenhaoui, janvier 2009) Zakia JENHAOUI et Damien RACLOT IRD Tunis, 2011

2 2

3 Plan du rapport I. LE LABOUR PRIMAIRE... 6 I.1. Définition...6 I.2. Description du mode de labour primaire...6 I.2.1. Description du labour primaire en mode mécanique...6 a) Outils utilisés...6 b) Méthode utilisée...7 Les agriculteurs labourent le sol avec le tracteur en faisant des passages suivant des allers-retours. La profondeur de labour est généralement de 20 cm, elle ne dépasse jamais 30 cm. Ce mode de labour est essentiellement réalisé sur les parcelles de grandes et moyennes superficies présentant des pentes modérées (risque de renversement réduit) et une accessibilité par le tracteur....7 I.2.2. Description de labour primaire en mode traditionnel...7 a) Outils utilisés...7 b) Méthode utilisée...8 I.2.3. Répartition des différents modes de labour primaire sur Kamech pour I.3. Impact du labour primaire...9 I.3.1. Taille des mottes après le labour du sol...9 I.3.2. Création de sillons orientés...10 a) Description...10 b) Répartition des différents sens de labour primaire par rapport à la pente sur Kamech pour c) Impact du sens de labour sur le sol...12 I.3.3. Le tassement du sol...12 II. LE LABOUR SECONDAIRE (LIT DE SEMENCES) II.1. Définition...13 II.2. Description du mode de labour secondaire...13 II.2.1. Description du labour secondaire en mode mécanique...13 a) Outils utilisés...13 b) Méthode utilisée pour le recouvrement des semences...13 II.2.2. Description de labour secondaire en mode traditionnel...15 a) Outils utilisés...15 b) Méthode utilisée pour le recouvrement des semences...15 II.2.3. Répartition des différents modes de labour secondaire sur Kamech pour II.3. Impact du labour secondaire (lit de semence)...18 II.3.1. Taille des mottes...18 II.3.2. Création de sillons orientés...18 a) Description...18 b) Répartition des différents sens de labour secondaire par rapport à la pente sur Kamech pour II.3.3. Le tassement du sol...19 III. LE TRAVAIL DU SOL POST-SEMIS (SARCLAGE) III.1. Définition...21 III.2. Sarclage des fèves...21 III.2.1. Le passage de la herse attelée à un animal...21 III.2.2. Sarclage avec une charrue à soc attelé à un animal...21 III.2.3. Sarclage avec houe...22 III.3. Sarclage des pois chiches...22 III.3.1. Le passage de la herse attelé à un animal...22 III.3.2. Sarclage avec houe...22 IV. LE LABOUR APRES RECOLTE (CHAMSI) CONCLUSION

4 Liste des figures Fig 1. Tracteur...6 Fig 2. Charrue à trois socs...6 Fig 3. Charrue à trois disques...6 Charrue à traction mécanique...7 Fig 5. Charrue à soc attelé à un mulet...7 Fig 6. Mulet...7 Fig 7. Labour à traction animal...8 Fig 8. a) Cartographie du mode de travail du sol pour le labour primaire à Kamech en (Autres = parcelles non travaillées en ou lac ou habitations ou routes), b) représentation sous forme de camembert basé sur le nombre de parcelles travaillées et c) basé sur la superficie des parcelles travaillées.8 Fig 9. Taille des mottes >20 cm...9 Fig 10. Taille des mottes entre 5 et 10 cm...9 Fig 11. Mottes de grande taille constituant un abri aux animaux (lièvre)...10 Fig 12. Fermeture progressive des dépressions suites à des pluies Fig 13. Labour parallèle à la pente...10 Fig 14. Labour perpendiculaire à la pente...10 Fig 15. Orientation générale de la pente pour les parcelles agricoles du bassin versant du Kamech...11 Fig 16. a) Cartographie du du sens du travail du sol par rapport à la pente pour le labour primaire à Kamech en (Autres = parcelles non travaillées en ou lac ou habitations ou routes), b) représentation sous forme de camembert basé sur le nombre de parcelles travaillées et c) basé sur la superficie des parcelles travaillées Fig 17. Formation des rigoles après...12 un labour profond (novembre 2007)...12 Fig 18. Traces de tassement du sol visibles à la surface...12 Fig 19. Outil a dents et herse attelées à un tracteur (herse à pointe rigide)...13 Pulvérisateur rigide...13 Fig 20. Soc qui sert à préparer le sol pour la plantation des fèves et des pois chiches...13 Fig 21. Semis à la volée...14 Fig 22. Sol couvert de semences...14 Fig 23. Recouvrement des semences grâce à un outil à dents suivi d une herse...14 Fig 24. Sol nivelé après le passage de la herse...14 Fig 25. Charrue à soc...15 Fig 26. Herse à pointe rigide...15 Fig 27. Semis à la volée...15 Fig 28. Sol couvert de semences...15 Fig 29. Charrue à soc traditionnel...15 Fig 30. Herse à traction animale...15 Fig 31. Fèves...16 Fig 32. Femme en train de trier les pois chiches...16 Fig 33. labour (1) et semis et recouvrement des fèves (2)...16 Fig 34. a) Cartographie du mode de travail du sol pour le labour secondaire à Kamech en (Autres = parcelles non travaillées en ou lac ou habitations ou routes), b) représentation sous forme de camembert basé sur le nombre de parcelles travaillées et c) basé sur la superficie des parcelles travaillées Fig 35. mottes sur un sol hersé en mode traditionnel (2-5 cm)...18 Fig 36. mottes sur un sol travaillé mécaniquement puis hersé (5-10 cm)...18 Fig 37. Morphologie en billons-sillons sur une plantation de fève en mode mécanique...18 Fig 38. a) Cartographie du du sens du travail du sol par rapport à la pente pour le labour secondaire à Kamech en (Autres = parcelles non travaillées en ou lac ou habitations ou routes), b) représentation sous forme de camembert basé sur le nombre de parcelles travaillées et c) basé sur la superficie des parcelles travaillées Fig 39. Céréales arrachées...20 Fig 40. Fèves arrachées...20 Fig 41. Sarclage des fèves avec animal...21 Fig 42. Houe...22 Fig 43. Une femme est en train de sarcler les pois chiches avec une houe

5 Introduction Les agriculteurs travaillent le sol dans le monde entier et depuis l antiquité pour améliorer et augmenter le rendement, mais les méthodes et outils utilisés diffèrent d une région à l autre et même d un agriculteur à un autre. Le bassin versant de Kamech est un bassin de 263 ha situé dans la péninsule du Cap Bon (Gouvernorat de Nabeul, Tunisie). Ce bassin fait partie de l'observatoire de Recherche en Environnement OMERE : Observatoire Méditerranéen de l'eau et de l'environnement Rural. Une description complète du bassin et des données recueillies est disponible à l'adresse suivante : C est un bassin principalement agricole, avec des sols argilocalcaire. Dans ce rapport, nous présentons les différents modes de travail du sol qui sont utilisés sur ce bassin versant de Kamech en différenciant les opérations de travail du sol i) avant la mise en place des cultures (appelé labour primaire); ii) au moment des semis et plantations (appelé lit de semence ou labour secondaire) et iii) pendant sa croissance (travail post semis). Les différents outils utilisés pour chaque opération sont présentés. Une observation du travail du sol sur la totalité des parcelles de Kamech pour l année est utilisée pour illustrer le travail du sol sur Kamech. 5

6 I. Le labour primaire I.1. Définition Le labour primaire est le premier travail du sol de l'année culturale. Il s effectue donc sur un sol qui n'a pas été travaillé depuis l année agricole précédente (au minimum). Il se réalise généralement pendant les périodes pluvieuses (de septembre à octobre), bien avant la mise en culture, et concerne toutes les parcelles qui seront cultivées, quelles que soient leur taille et leur forme. Ce labour a pour objectif de retourner le sol sur 2 à 3 dizaines de cm de profondeur, ce qui permet notamment de casser les croûtes de surface, d'ameublir la terre et favoriser la recharge de l eau au sein du sol. I.2. Description du mode de labour primaire Le labour primaire se réalise selon deux grands modes, mécanique ou animal, chaque mode ayant ses spécificités en termes d outils utilisés et de méthode de travail. I.2.1. Description du labour primaire en mode mécanique a) Outils utilisés Les agriculteurs utilisent généralement un tracteur classique à roues (Fig1) associé à une charrue en métal attelée au tracteur (Fig 3). Fig 1. Tracteur Fig 2. Charrue à trois socs Fig 3. Charrue à trois disques Fig 4. Off-SET (pulvérisateur à disque) Le pulvérisateur à disque (Fig 4) n est utilisé que par deux grands agriculteurs. 6

7 A Kamech les agriculteurs utilisent rarement des charrues à socs (Fig 2), charrue à lame tranchante qui assure le découpage horizontal de la bande de terre rectangulaire et qui la retourne sur la bande de terre précédente. Ils ont le plus souvent recours à la charrue à disque (Fig 3) qui assure à la fois le travail de découpage horizontal et vertical de la bande de terre et présentent l'avantage par rapport aux charrues à socs de limiter les risques de casse sur sol difficile (présence de roches). Durant l année , seul ce type de charrue a été utilisé. Peu d agriculteurs possèdent leur propre matériel (tracteur+charrue), la majorité des agriculteurs doit donc recourir à la location. b) Méthode utilisée Les agriculteurs labourent le sol avec le tracteur en faisant des passages suivant des allers-retours. La profondeur de labour est généralement de 20 cm, elle ne dépasse jamais 30 cm. Ce mode de labour est essentiellement réalisé sur les parcelles de grandes et moyennes superficies présentant des pentes modérées (risque de renversement réduit) et une accessibilité par le tracteur. Charrue à traction mécanique I.2.2. Description de labour primaire en mode traditionnel a) Outils utilisés Le travail du sol traditionnel s effectue avec une charrue à soc en métal (Fig 5) attelée à un mulet avec des cordes (Fig 6) et rarement avec deux vaches (un seul cas à Kamech). Fig 5. Charrue à soc attelé à un mulet Fig 6. Mulet 7

8 A Kamech, le labour est souvent réalisé après une période de pluie, il s effectue donc sur un sol humide et souple, ce qui facilite le travail des agriculteurs. b) Méthode utilisée Fig 7. Labour à traction animal Ce labour est réalisé en faisant des allersretours avec un animal guidé par l agriculteur. Avec ce mode de labour, les profondeurs ne dépassent pas 15 à 20 cm. Ce labour est principalement utilisé sur les parcelles de fèves, pois chiches ou plus rarement en fourrage. Ce travail long et pénible, exige beaucoup d énergie de la part de l agriculteur I.2.3. Répartition des différents modes de labour primaire sur Kamech pour Le mode de travail du sol a été relevé pour l'ensemble des parcelles agricoles de Kamech pour l'année Mécanique Traditionnel 35% 65% Rq : Nombre total de parcelles travaillées = 364 b. En nombre de parcelles 22% Mécanique Traditionnel 78% a. c. En surface des parcelles Fig 8. a) Cartographie du mode de travail du sol pour le labour primaire à Kamech en (Autres = parcelles non travaillées en ou lac ou habitations ou routes), b) représentation sous forme de camembert basé sur le nombre de parcelles travaillées et c) basé sur la superficie des parcelles travaillées. 8

9 On regardant la Fig 8 (a), on remarque que l amont de la rive droite du bassin versant est marqué par des parcelles longues, étroites, de moyenne et grande superficie ce qui permet aux agriculteurs d utiliser le tracteur pour labourer le sol. Ce travail concerne aussi les parcelles de grande superficie qui se trouvent au sud de la rive gauche. Les parcelles situées en aval des ravines sont souvent de petite taille et d accès difficile, c est pourquoi elles sont labourées en mode traction animale. En regardant le camembert (Fig 8 : b), on remarque que les agriculteurs s orientent plus vers le travail du sol mécanisé qui représente, pour , 65% en nombre et 78% en superficie de parcelles travaillées. Du fait de son caractère pénible, le mode traditionnel tend à diminuer au profit du labour mécanisé, plus coûteux mais plus économe en termes de temps de travail. Malgré que le labour primaire ne soit pas indispensable et qu il dépend beaucoup de la disponibilité du matériel, il a quasiment toujours été réalisé à Kamech sur l année I.3. Impact du labour primaire Le labour primaire a des conséquences importantes sur le sol : sur sa structure, son faciès, la position des cailloux, la structure de la croûte, la disparition des fentes de retrait Il a donc un impact direct sur l hydrologie et l érosion. I.3.1. Taille des mottes après le labour du sol Les observations de terrain dans le bassin versant de Kamech ont permis de remarquer que le labour primaire conduisait à une grande diversité de formes et de tailles de mottes. Les labours primaires mécanisés conduisent généralement à des mottes de grande taille (10 à 30 cm de longueur, Fig 9) pouvant constituer un abri aux animaux (Fig. 11), alors que le labour primaire traditionnel conduisent à des tailles de mottes plus modestes (5 à 10 cm de longueur, Fig 10). Fig 9. Taille des mottes >20 cm Fig 10. Taille des mottes entre 5 et 10 cm 9

10 Fig 11. Mottes de grande taille constituant un abri aux animaux (lièvre) Fig 12. Fermeture progressive des dépressions suites à des pluies. Après le labour, les pluies vont faire évoluer la rugosité de surface. La superficie du sol va se refermer progressivement mais la rugosité aléatoire peut rester élevée (Fig 12). Cette rugosité permet alors le stockage de l eau dans les dépressions et ralentit le ruissellement qui se développe lorsque l intensité de la pluie dépasse la capacité d infiltration de la surface du sol. Elle va toutefois s'estomper avec la succession des pluies. Le stockage de l eau dans les sols travaillés à traction animale est nettement moins important. I.3.2. Création de sillons orientés a) Description Le travail du sol génère souvent des sillons qui peuvent être parallèles à la pente (Fig 13), perpendiculaires à la pente (Fig 14) et même parfois dans une direction diagonale à la pente (concerne surtout le travail à traction animale). Fig 13. Labour parallèle à la pente Fig 14. Labour perpendiculaire à la pente Différents facteurs semblent être à l'origine du sens du travail du sol par rapport à la pente. Dans le cas du travail mécanique, le principal facteur semble être lié à la forme et la taille de la parcelle (travail dans le sens de la plus grande dimension). Le second semble être d'ordre économique, les agriculteurs louant le matériel choisissent le sens de labour qui prend le moins de temps. Divers critères comme les risques d endommagement du matériel utilisé et les risques de pertes du sol par érosion semblent n apparaître qu en dernier lieu. Dans le cas du travail à traction animale, le critère de positionnement par rapport à la pente pour des aspects pratiques de circulation semble prendre le pas sur le critère de taille et de forme. 10

11 b) Répartition des différents sens de labour primaire par rapport à la pente sur Kamech pour Nous avons présenté une carte d orientation générale de la pente dans le bassin versant de Kamech (Fig 15). Fig 15. Orientation générale de la pente pour les parcelles agricoles du bassin versant du Kamech Sur la rive droite du bassin versant se trouvent des parcelles longues et étroites. Sur l amont de rive droite du bassin, on remarque que le labour s effectue dans le sens parallèle à la pente (Fig 16 a). L aval de cette rive est marqué par des grosses ravines, ce qui change la forme et la taille des parcelles et différencie l orientation du sens de travail du sol. 2% Parallèle Perpendiculaire En biais 42% 56% b. En nombre de parcelles 2% Rq : Nombre total de parcelles travaillées = 364 Parallèle Perpendiculaire En biais 36% 62% a. c. En surface des parcelles Fig 16. a) Cartographie du du sens du travail du sol par rapport à la pente pour le labour primaire à Kamech en (Autres = parcelles non travaillées en ou lac ou habitations ou routes), b) représentation sous forme de camembert basé sur le nombre de parcelles travaillées et c) basé sur la superficie des parcelles travaillées. 11

12 Dans la zone Sud-est du bassin, il y a des grandes parcelles qui sont de faible pente, la rive gauche du bassin versant (route de sidi Hassoune) est marquée par le morcellement des parcelles et par de fortes pentes au Nord-Est qu au Sud-Est. Reste à dire que la structure des parcelles est définie par les pentes et les formes du relief pour une grande partie du bassin. NB : Ces répartitions établies à partir des observations de l année nous semblent représentatives des répartitions observées sur Kamech depuis c) Impact du sens de labour sur le sol Le travail du sol parallèle au sens d écoulement constitue des sillons dans lesquels l'eau va circuler de manière préférentielle, pouvant alors conduire à l'initiation de rigoles (Fig 17). Le travail du sol mécanique favorise l apparition des sillons par rapport à un travail à traction animal. Fig 17. Formation des rigoles après un labour profond (novembre 2007) I.3.3. Le tassement du sol Fig 18. Traces de tassement du sol visibles à la surface En traction mécanique, il est fréquent d observer la présence d'une surface de tassement au niveau de l'horizon localisé à 20 à 30 cm de profondeur, constituant la semelle de labour. Ce tassement est le résultat de la pression exercée par le poids du tracteur (Fig 18). Au moment du labour, les passages d tracteurs se font en effet sur sol humide, ce qui accentue ce phénomène de compaction/tassement du sol en profondeur. Sur les parcelles travaillées traditionnellement avec un mulet, les tassements sont non significatifs. 12

13 II. Le labour secondaire (lit de semences) II.1. Définition Le labour secondaire, appelé ainsi car il s'effectue le plus souvent après un labour primaire, est un travail qui est associé à la mise en culture (semis ou plantation). Servant à enfouir les semences, il se réalise entre novembre et mars, les dates variant en fonction du type de culture et du calendrier des pluies. Comme pour le labour primaire, deux modes principaux de travail du sol coexistent sur Kamech : le travail du sol à traction mécanique ou le travail du sol à traction animale. II.2. Description du mode de labour secondaire Le labour secondaire se réalise selon deux grands modes, mécanique ou animal, chaque mode ayant ses spécificités d outil utilisé et de méthode de recouvrement du sol. II.2.1. Description du labour secondaire en mode mécanique a) Outils utilisés La réalisation d'un labour «lit de semence» de façon mécanisée se fait généralement en utilisant un tracteur associé à un outil à dents et une herse (Fig 19) pour les céréales ou une charrue à socs (Fig 20) pour la préparation du sol à la plantation des fèves et des pois chiches. Fig 19. Outil a dents et herse attelées à un tracteur (herse à pointe rigide) Pulvérisateur rigide Fig 20. Soc qui sert à préparer le sol pour la plantation des fèves et des pois chiches b) Méthode utilisée pour le recouvrement des semences Nous avons essayé de présenter les différentes étapes de recouvrement de semences par type de culture. * recouvrement des céréales : Le recouvrement des semences s effectue avec un tracteur attelé à un outil à dents couplé à une herse (Fig 19). La première opération réalisée est le recouvrement du sol par les semences de céréales, le plus souvent à la volée (Fig 21), et rarement à l épandeur mécanique (2 agriculteurs seulement le possèdent et l'utilisent). 13

14 Fig 21. Semis à la volée Fig 22. Sol couvert de semences La deuxième opération est le recouvrement des semences de céréales qui s effectue avec un soc ou un outil à dents attelé à un tracteur pour enfouir les céréales dans le sol à une profondeur de 2 à 5 cm. La troisième opération est le passage de la herse pour casser les mottes et recouvrir les semences (Fig 23), aérer le sol et permettre à l eau de bien s infiltrer. En général, la herse est attelée au tracteur derrière l'outil à dents, les deux dernières opérations se faisant donc lors du même passage. Fig 23. Recouvrement des semences grâce à un outil à dents suivi d une herse Fig 24. Sol nivelé après le passage de la herse * recouvrement des fèves et des pois chiches: Contrairement aux céréales, le semis des fèves et des pois chiches se fait après avoir labouré le sol. Une charrue à socs, attelée à un tracteur en mode mécanique (Fig 20), permet l ouverture d un sillon lors d un premier passage, une personne suit et dépose les graines dans le sillon qui sera refermé lors du passage retour de la charrue. Une fois les graines semées et recouvertes sur la totalité de la parcelle, et pour les pois-chiches seulement, les agriculteurs utilisent la herse pour niveler le sol. Pour les fèves, il n y a pas de passage de herse et une morphologie de type sillons-billons est maintenue. Ce mode mécanique de semis pour les fèves et les pois-chiches était peu courant mais commence à se généraliser depuis quelques années. Les raisons évoquées par les agriculteurs sont un travail moins pénible, et un sol parfois trop compact pour accepter un travail avec un animal. 14

15 II.2.2. Description de labour secondaire en mode traditionnel a) Outils utilisés Le travail du sol traditionnel nécessite deux passages, le premier est réalisé avec une charrue à soc (Fig. 25) et le second avec une herse (Fig. 26). Dimensions de la herse (Fig 26) 1= largeur (24 cm); 2= hauteur (24 cm); 3= largeur bande de fer (3.5 cm); 4= hauteur (14 cm) Fig 25. Charrue à soc Fig 26. Herse à pointe rigide b) Méthode utilisée pour le recouvrement des semences Nous avons essayé de présenter les différentes étapes de recouvrement de semences par type de culture. * céréales (éventuellement à vocation fourragère) : Ce travail se fait généralement en trois étapes, ensemencement à la volée (Fig 27) puis passage de la charrue traditionnelle attelée à l animal afin d'enfouir les semences (Fig 29), puis utilisation de la herse pour casser les mottes et recouvrir les semences avec de petits amas de terre (Fig 30). Fig 27. Semis à la volée Fig 28. Sol couvert de semences Fig 29. Charrue à soc traditionnel Fig 30. Herse à traction animale 15

16 * fèves et pois chiches: La réalisation de ce travail nécessite au minimum deux personnes (Fig 33). La première laboure le sol avec la charrue à soc attelée à l animal, la seconde dépose alors des fèves ou des pois chiches dans le sillon ainsi formé. En revenant l agriculteur laboure une deuxième rangée qui permet de recouvrir en même temps les fèves ou les pois chiches plantés dans le sillon précédent. Les parcelles de pois-chiches sont ensuite hersées (rugosité moyenne), ce qui n est pas le cas des parcelles de fèves qui sont maintenues en sillons-billons (rugosité forte). Fig 31. Fèves 2 1 Fig 32. Femme en train de trier les pois chiches Fig 33. labour (1) et semis et recouvrement des fèves (2) 16

17 pour II.2.3. Répartition des différents modes de labour secondaire sur Kamech Le mode de travail du sol a été relevé pour l'ensemble des parcelles agricoles de Kamech pour l'année Mécanique Traditionnel 47% 53% Rq : Nombre total de parcelles travaillées = 364 b. En nombre de parcelles Mécanique Traditionnel 32% 68% a. c. En surface des parcelles Fig 34. a) Cartographie du mode de travail du sol pour le labour secondaire à Kamech en (Autres = parcelles non travaillées en ou lac ou habitations ou routes), b) représentation sous forme de camembert basé sur le nombre de parcelles travaillées et c) basé sur la superficie des parcelles travaillées. Le mode mécanique est toujours majoritaire puisqu il représente 53% en nombre de parcelles et 68% en surface des parcelles. On remarque cependant que la proportion de labour mécanique a légèrement diminué par rapport au labour primaire (passage de 65 à 53 % en nombre de parcelle et 78 à 68 % en surface). Il est à noter que ce sont les parcelles de fèves et de pois chiches qui sont les plus concernées par ce changement de mode de labour entre le labour primaire et le labour secondaire. 17

18 II.3. Impact du labour secondaire (lit de semence) L'impact du labour secondaire est important sur la structure du sol pour les opérations impliquant le passage de la herse. II.3.1. Taille des mottes En mode mécanique, le travail du sol secondaire conduit à des mottes de grande taille (10-20 cm). Cependant, un passage de la herse est effectuée sur toutes les cultures de céréales et poischiches, la taille des mottes est alors réduites à 5-10 cm (Fig. 36). Pour les fèves, une morphologie en sillons-billons reste apparente (Fig. 37). En mode traditionnel, le travail du sol secondaire conduit à des mottes de taille moyenne, 5-10 cm. Après le hersage pour les céréales et les pois-chiches, la taille des mottes diminue entre 0-2 cm ou 2-5 cm (Fig. 35) selon l outil utilisé. Fig 35. mottes sur un sol hersé en mode traditionnel (2-5 cm) Fig 36. mottes sur un sol travaillé mécaniquement puis hersé (5-10 cm) Fig 37. Morphologie en billonssillons sur une plantation de fève en mode mécanique II.3.2. Création de sillons orientés a) Description Le labour secondaire (lit de semences), s effectue souvent dans le même sens que le labour primaire pour les parcelles, notamment à cause de déterminants de forme de la parcelle qui sont inchangés. Le labour de plantation des fèves est souvent fait perpendiculairement à la pente afin de garder l eau et favoriser la germination, ceci explique l augmentation du nombre des parcelles labourées perpendiculairement à la pente dans le labour secondaire. 18

19 b) Répartition des différents sens de labour secondaire par rapport à la pente sur Kamech pour % Parallèle Perpendiculaire En biais 46% 51% b. En nombre de parcelles Rq : Nombre total de parcelles travaillées = 364 3% Parallèle Perpendiculaire En biais 46% 51% a. c. En surface des parcelles Fig 38. a) Cartographie du du sens du travail du sol par rapport à la pente pour le labour secondaire à Kamech en (Autres = parcelles non travaillées en ou lac ou habitations ou routes), b) représentation sous forme de camembert basé sur le nombre de parcelles travaillées et c) basé sur la superficie des parcelles travaillées. En comparant avec la figure (Fig. 16) concernant le sens de labour lors du labour primaire, on remarque que les parcelles qui sont labourées parallèlement à la pente lors du labour secondaire sont toujours dominantes mais que leur proportion a diminué. En effet, plus de parcelles (parcelles de fèves principalement) sont labourées perpendiculairement à la pente lors du labour secondaire alors qu elles l étaient parallèlement lors du labour primaire. II.3.3. Le tassement du sol Après avoir planté et nivelé le sol, les traces des engins ont quasiment disparu, sauf pour quelque parcelle travaillée mécaniquement. Les traces des engins du tracteur peuvent dans ce cas constituer un obstacle au développement des racines, ces dernières pouvant être arrachées et transportées par l'eau ruisselant de manière concentrée dans les traces de passage de tracteur (Fig 40). C est pour cela que les zones marquées par les traces des engins ont souvent une plus faible densité de végétation. 19

20 Fig 39. Céréales arrachées Fig 40. Fèves arrachées 20

21 III. Le travail du sol post-semis (sarclage) III.1. Définition Le travail du sol post-semis est l opération de sarclage qui s effectue pendant le développement des cultures dans le but de désherber et de favoriser la croissance des cultures. III.2. Sarclage des fèves Le sarclage des fèves s effectue généralement lors des mois d avril et mai. Il s effectue en plusieurs temps, le plus souvent manuellement avec une houe. Le premier «sarclage» de l année est parfois réalisé avec une charrue à soc, ou plus rarement avec une herse. Le mode de sarclage des fèves dépend de la façon dont elles ont été plantées et aussi des moyens de l agriculteur. Il arrive qu aucun sarclage ne soit réalisé, principalement à cause de pluies répétées. Dans ce cas les parcelles sont toujours pleines de mauvaises herbes et croûtées (cas fréquents en ). III.2.1. Le passage de la herse attelée à un animal Quand les fèves poussent et atteignent à peu près 15 à 20 cm de hauteur, les agriculteurs passent parfois la herse attelée à l animal. Au dire des agriculteurs, le but est de casser le haut de la tige de fève, ce qui réduit la croissance verticale de la plante et favorise la densification des tiges et permet d obtenir un meilleur rendement. III.2.2. Sarclage avec une charrue à soc attelé à un animal Le sarclage s effectue parfois avec une charrue à soc attelée à l animal lorsque les fèves sont bien plantées linéairement (Fig. 41). Ce travail profond, s effectue une seule fois pendant l année agricole entre les rangs de fèves uniquement. Fig 41. Sarclage des fèves avec animal 21

22 III.2.3. Sarclage avec houe Le sarclage avec la houe (outil manuel de longueur de 35 à 40 cm, Fig 42) permet de bien travailler le sol sous les plants des fèves. L interrang est cependant souvent négligé du fait de la pénibilité de la tâche. Ce travail manuel est généralement réalisé par des femmes. Fig 42. Houe III.3. Sarclage des pois chiches Le sarclage des pois chiches s effectue généralement lors des mois de mai et juin. Il s effectue en plusieurs temps, le plus souvent manuellement avec une houe. Le premier «sarclage» de l année est parfois réalisé avec une herse. Le mode de sarclage des pois chiches dépend des moyens de l agriculteur. Il arrive rarement qu aucun sarclage ne soit réalisé. III.3.1. Le passage de la herse attelé à un animal Quand les pois chiches atteignent à peu près 5-10 cm de hauteur, les agriculteurs passent la herse attelée à l animal pour casser le haut de la tige en haut, densifié les plants dans le but d améliorer les rendements. III.3.2. Sarclage avec houe Le sarclage des pois chiches réalisé avec la houe est la méthode la plus pénible mais la plus efficace. Ce travail est généralement réalisé par des femmes (Fig 43). Fig 43. Une femme est en train de sarcler les pois chiches avec une houe IV. Le labour après récolte (Chamsi) En Tunisie, il existe parfois un labour du sol après la récolte. Ce travail est appelé «chamsi», et s effectue pendant les mois de juin, juillet et août. Ce mode de labour est négligeable sur Kamech (1 ou 2 parcelles par an uniquement) car les agriculteurs préfèrent exploiter les chaumes pour le pâturage des animaux (vaches et moutons) plutôt que de les enfouir en terre. 22

23 Conclusion A Kamech, le labour s effectue en moyenne deux fois par année agricole selon un labour primaire puis un labour secondaire lié à la plantation. Pour les légumineuses (fèves et pois chiches), un sarclage est souvent réalisé en plus de ces 2 labours. Les outils utilisés pour effectuer ce travail sont mécanisés (associé à un tracteur) ou traditionnels (tracté par un animal). La majorité des agriculteurs utilisent la même méthode et les mêmes outils pour cultiver leur parcelle. Après la récolte, les agriculteurs profitent au maximum des chaumes pour le pâturage des animaux. Reste à dire que le travail du sol (primaire) est souvent lié à la pluie et le travail (lit de semences) est lié à la fois au type de culture et à la pluie. 23

Cirrus Activ Cirrus Cirrus Ac A tiv cti

Cirrus Activ Cirrus Cirrus Ac A tiv cti Cirrus Activ 1 Le bon semoir de toutes les situations Le semis est une étape importante pour la réussite d une culture avec des rendements stables et élevés. L efficacité et la rentabilité d un matériel

Plus en détail

Un outil polyvalent pour vos champs FO, FO_L, FN, FN_L + ALFA DRILL

Un outil polyvalent pour vos champs FO, FO_L, FN, FN_L + ALFA DRILL Un outil polyvalent pour vos champs FO, FO_L, FN, FN_L + ALFA DRILL FENIX FO, FO_L Description générale PRINCIPAUX AVANTAGES DE LA MACHINE Un double châssis central (150 100 mm/120 120 mm) qui vous permettra

Plus en détail

ZA SUD - RUE PASCAL - 14700 FALAISE - Tél. 02 31 40 80 50 - Mobile 06 30 99 78 77 Mail : info@dynapneu.fr - Site : www.dynapneu.fr

ZA SUD - RUE PASCAL - 14700 FALAISE - Tél. 02 31 40 80 50 - Mobile 06 30 99 78 77 Mail : info@dynapneu.fr - Site : www.dynapneu.fr LeTélégonflage ZA SUD - RUE PASCAL - 14700 FALAISE - Tél. 02 31 40 80 50 - Mobile 06 30 99 78 77 Mail : info@dynapneu.fr - Site : www.dynapneu.fr LeTélégonflage Qu est est-ce que le TELEGONFLAGE? C est

Plus en détail

TCS, strip-till et semis direct

TCS, strip-till et semis direct Témoignage dethierry Lesvigne Polyculture Elevage Bovin Lait La Bernaudie 24 480 ALLES- SUR-DORDOGNE Depuis 2008, Thierry Lesvigne a choisi repenser l ensemble de son système agronomique et a arrêté définitivement

Plus en détail

LE PARC DE FIGUEROLLES

LE PARC DE FIGUEROLLES LE PARC DE FIGUEROLLES SUR LES RIVES DE L ETANG L DE BERRE A MARTIGUES LE PATRIMOINE RURAL DU SITE Vue aériennea du site de Figuerolles en limite Nord de la Commune de Martigues Le caractère re rural de

Plus en détail

SELLE Masse d'eau AR51

SELLE Masse d'eau AR51 SELLE Masse d'eau AR51 Présentation Générale : Superficie : 720 m² exutoire : Somme canalisée à Amiens longueur des cours d'eaux principaux : 63,27 km Population du bassin Versant 2006 : 28 211 hab Évolution

Plus en détail

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale Le développement du semis-direct sous couverture végétale pour les agriculteurs des exploitations familiales des biomes Cerrados (2005-2009) et Amazonia (2008-2013) Un expérience pluridisciplinaire de

Plus en détail

Annexe 2: Région des Savanes Caractéristiques et bas fonds identifiés

Annexe 2: Région des Savanes Caractéristiques et bas fonds identifiés Annexe 2: Région des Savanes Caractéristiques et bas fonds identifiés La mise en valeur des bas fonds en saison des pluies est intense et est l œuvre des femmes qui y pratiquent essentiellement la culture

Plus en détail

Semis direct du maïs

Semis direct du maïs Département fédéral de l'économie DFE Station de recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon ART Semis direct du maïs Etude comparative de différents semoirs pour semis direct Bernhard Streit Journée d information

Plus en détail

livrets les Lutter contre l érosion des terres Ministère de la Région wallonne Direction générale de l Agriculture

livrets les Lutter contre l érosion des terres Ministère de la Région wallonne Direction générale de l Agriculture Ministère de la Région wallonne Direction générale de l Agriculture livrets les D E L A G R I C U L T U R E N 12 Lutter contre l érosion des terres Présenté par : Pr Sylvia Dautrebande, Hélène Cordonnier,

Plus en détail

VII Escaliers et rampes

VII Escaliers et rampes VII Escaliers et rampes 1. Généralité et terminologie des escaliers Les escaliers permettent de franchir une dénivellation et de relier les différences de niveaux d une construction ou d un jardin. A son

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

Présenté par : Dr Asmae Nouira. Novembre Hanoi -2007. Journées Scientifiques Inter-Réseaux AUF

Présenté par : Dr Asmae Nouira. Novembre Hanoi -2007. Journées Scientifiques Inter-Réseaux AUF Efficacité du semis direct à contrer l érosion hydrique en milieu agricole : mise en évidence à l'aide des techniques de radioéléments, de modélisation et de mesures aux champs (MAROC-CANADA) Présenté

Plus en détail

Annexe 3 Captation d énergie

Annexe 3 Captation d énergie 1. DISPOSITIONS GENERALES 1.a. Captation d'énergie. Annexe 3 Captation Dans tous les cas, si l exploitation de la ressource naturelle est soumise à l octroi d un permis d urbanisme et/ou d environnement,

Plus en détail

Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA

Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA Séchage du foin en grange Séchage en grange Technique originaire des zones de montagnes Suisse Autriche Jura

Plus en détail

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE CONCEVOIR ET GÉRER DES AMAS DE FUMIER SOLIDE AU CHAMP UNE MEILLEURE CONNAISSANCE pour un meilleur environnement En 2002, le Règlement sur les exploitations agricoles (REA) prévoyait l échéance des dispositions

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

Fiche de renseignements accompagnant la demande de permis de construire en zone agricole dans le Haut-Rhin

Fiche de renseignements accompagnant la demande de permis de construire en zone agricole dans le Haut-Rhin Nom - Prénom (ou Nom de la société) : Adresse permanente : Téléphone : Email : Date de naissance: Statut juridique : s exploitation individuelle s GAEC s EARL s Autre (à préciser) Nom et Prénom du Chef

Plus en détail

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Adaptation Aux changements climatiques Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Sommaire Le Le contexte Notion Notion d adaptation Stratégies Stratégies et techniques d adaptation Les Les

Plus en détail

Changement de campagne

Changement de campagne Sommaire Identification... 3 Saisie de vos identifiants de connexion... 3 Choix du service... 4 1) Créer son nouveau parcellaire... 4 2) Visualiser l ancienne campagne... 5 3) Regrouper des parcelles...

Plus en détail

Gestionnaire de champs PRO

Gestionnaire de champs PRO Logiciel de gestion des cultures et des champs Guide de représentation cartographique Field Manager PRO 360 Gestionnaire de champs PRO 360 Guide de représentation cartographique de Gestionnaire de champs

Plus en détail

Savoir-faire. Décompte Champs Pâturages. -1 point 1 point 2. 2 points. 3 points. 4 points 5+ 4+ 8+ 4+ 8+ 7+ 6+ Céréales * Légumes *

Savoir-faire. Décompte Champs Pâturages. -1 point 1 point 2. 2 points. 3 points. 4 points 5+ 4+ 8+ 4+ 8+ 7+ 6+ Céréales * Légumes * Décompte Champs Pâturages Céréales * Légumes * Moutons Sangliers Bœufs * dans les champs et dans la réserve -1 point 0-1 0 0 0 0 0 0 1 point 2 1 1-3 1 1-3 1-2 1 2 points 3 2 4-5 2 4-5 3-4 2-3 -1 point

Plus en détail

Dr FOUGERAIS Guillaume, formateur Génération Implant, Nantes.

Dr FOUGERAIS Guillaume, formateur Génération Implant, Nantes. La photographie intra buccale : méthode de réalisation. Dr FOUGERAIS Guillaume, formateur Génération Implant, Nantes. La photographie numérique est un formidable outil de communication pour nos patients

Plus en détail

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis TITRE NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis Selon le règlement NOP de l USDA 205.406(a), un opérateur certifié doit transmettre chaque année à son

Plus en détail

Comment utiliser les graines de soja à la cuisine

Comment utiliser les graines de soja à la cuisine Comment utiliser les graines de soja à la cuisine Auteur : Renate Schemp Box 90612 Luanshya Zambie Traduction : SECAAR Service Chrétien d Appui à l Animation Rurale 06 BP 2037 Abidjan 06 Côte d Ivoire

Plus en détail

LA CHARPENTE. Les principales pièces des charpentes traditionnelles

LA CHARPENTE. Les principales pièces des charpentes traditionnelles Les principales pièces des charpentes traditionnelles La charpente (fig. 5.1 et 5.2) : ensemble de pièces en bois qui portent la couverture. Les charpentes présentent diverses formes et différentes pentes

Plus en détail

Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail!

Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail! Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail! Nous vous soutenons dans votre gestion de risques à l aide d une couverture d assurance globale contre les aléas climatiques. AU SERVICE

Plus en détail

Consulter le Modèle d Accessibilité de référence. Le modèle a considéré quatre types de diversité fonctionnelle :

Consulter le Modèle d Accessibilité de référence. Le modèle a considéré quatre types de diversité fonctionnelle : Consulter le Modèle d Accessibilité de référence. Le modèle a considéré quatre types de diversité fonctionnelle : Personnes ayant une diversité fonctionnelle physique Personnes ayant une diversité fonctionnelle

Plus en détail

APPROCHES SIMPLIFIÉES POUR L ÉVALUATION DES PARAMÈTRES DE CONCEPTION POUR LES BASSINS DE FAIBLES DIMENSIONS. Gilles Rivard, ing. M. Sc.

APPROCHES SIMPLIFIÉES POUR L ÉVALUATION DES PARAMÈTRES DE CONCEPTION POUR LES BASSINS DE FAIBLES DIMENSIONS. Gilles Rivard, ing. M. Sc. APPROCHES SIMPLIFIÉES POUR L ÉVALUATION DES PARAMÈTRES DE CONCEPTION POUR LES BASSINS DE FAIBLES DIMENSIONS Gilles Rivard, ing. M. Sc. Québec 15 mars 2012 PRÉSENTATION Particularités des petits bassins

Plus en détail

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose Le bac à graisses Schéma de principe Lorsqu on a une longueur de canalisation importante entre la sortie des eaux de cuisine et la fosse septique toutes eaux, il est fortement conseillé d intercaler un

Plus en détail

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun ou Phragmites australis Indigène vs exotique Il y a deux sous-espèces de Phragmites australis, L indigène: n envahit pas le milieu, cohabite avec les

Plus en détail

Bonus Bon Client 10 % Pack Modulis Agriculture Des garanties exclusives pour vous, vos activités et votre famille!

Bonus Bon Client 10 % Pack Modulis Agriculture Des garanties exclusives pour vous, vos activités et votre famille! Bonus Bon Client 10 % Pack Modulis Agriculture Des garanties exclusives pour vous, vos activités et votre famille! Modulis, pour une vision globale et une gestion simplifiée de vos assurances! L agriculture

Plus en détail

Guide de la documentation parcellaire

Guide de la documentation parcellaire Guide de la documentation parcellaire Agrar-Office AgroWIN Agrar-Office AgroWIN 0 200 m 0 200 m 40% 30% 20% 10% 0% Statistik gespeichert am 26.09.2007 Mittelwert 69,43 % 25% 20% 15% 10% 5% 0% Legende [%]

Plus en détail

Normes techniques d'accessibilité

Normes techniques d'accessibilité Normes techniques d'accessibilité Informations tirées du site de la CRIPH (Cellule de Recrutement et d Insertion des Personnes Handicapées) La notion d accessibilité intègre plusieurs composantes : l accès

Plus en détail

Fertiliser le maïs autrement

Fertiliser le maïs autrement Fertiliser le maïs autrement Dans un contexte de renchérissement des ressources en azote organique et de recherche de plus d autonomie, les agriculteurs biologiques picards et leurs conseillers au sein

Plus en détail

Fonctions linéaires et affines. 1 Fonctions linéaires. 1.1 Vocabulaire. 1.2 Représentation graphique. 3eme

Fonctions linéaires et affines. 1 Fonctions linéaires. 1.1 Vocabulaire. 1.2 Représentation graphique. 3eme Fonctions linéaires et affines 3eme 1 Fonctions linéaires 1.1 Vocabulaire Définition 1 Soit a un nombre quelconque «fixe». Une fonction linéaire associe à un nombre x quelconque le nombre a x. a s appelle

Plus en détail

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008 C.R.E.A.B. MIDI-PYRENEES CENTRE REGIONAL DE RECHERCHE ET D EXPERIMENTATION EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE MIDI-PYRENEES RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET SESSION 2011 France métropolitaine BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE ÉPREUVE N 2 DU PREMIER GROUPE ÉPREUVE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE Option : Génie des équipements agricoles Durée : 3 heures 30 Matériel(s)

Plus en détail

légumineuses, seigle, épeautre, pomme de terre, légumes de plein champ. orge, triticale, prairie temporaire, luzerne, oignons.

légumineuses, seigle, épeautre, pomme de terre, légumes de plein champ. orge, triticale, prairie temporaire, luzerne, oignons. Maïs Culture 4.5.11 Généralité Le maïs : est gourmand en éléments fertilisants; met bien en valeur l azote organique; est un fourrage de qualité. Type de sol, climat Sol Favorables Profond; bien structuré;

Plus en détail

INVENTAIRE DES BÂTIMENTS AGRICOLES DE LA MRC DE CHARLEVOIX-EST. Le positionnement des bâtiments

INVENTAIRE DES BÂTIMENTS AGRICOLES DE LA MRC DE CHARLEVOIX-EST. Le positionnement des bâtiments 23B Grange étable située au 18 21, rang des Lacs, Notre Dame des Monts. Patri Arch, 2011 INVENTAIRE DES BÂTIMENTS AGRICOLES DE LA MRC DE CHARLEVOIX-EST Le positionnement des bâtiments Décembre 2011 Le

Plus en détail

Demande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau

Demande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau Demande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau Les plans d'eau peuvent avoir des usages différents à savoir agrément, défense contre l'incendie, élevage de poissons, irrigation,

Plus en détail

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure :

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure : OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneu et autres végétau indésirables Sous-mesure : 10.1 Paiements au titre d'engagements agroenvironnementau et climatiques

Plus en détail

Semis direct: de l essai à la pratique

Semis direct: de l essai à la pratique Travail du sol - Semis direct 2.4.3 Semis direct: de l essai à la pratique Expériences acquises dans un système de semis direct en continu A. Chervet 1, L. Gubler 1, P. Hofer 1, C. Maurer-Troxler 1, M.

Plus en détail

LE TRAVAIL EN HAUTEUR

LE TRAVAIL EN HAUTEUR F I C H E P R E V E N T I O N N 0 2 «H Y G I E N E S E C U R I T E» LE TRAVAIL EN HAUTEUR STATISTIQUES Avec près d une centaine d agent victime de chutes de hauteur durant les 5 dernières années dans les

Plus en détail

[Signature]Essais réalisés en collaboration entre les Chambres d'agriculture de Bretagne, les fédérations de Cuma et Arvalis Institut du végétal.

[Signature]Essais réalisés en collaboration entre les Chambres d'agriculture de Bretagne, les fédérations de Cuma et Arvalis Institut du végétal. [Titre]Semis de maïs : 3 semoirs à l'épreuve de la vitesse [Commentaires sur la mise en forme : Le tableau des caractéristiques des matériels avec les photos des semoirs doit être placé en première page.

Plus en détail

Reussir. le passage au non-labour. Qu'est-ce que le non-labour? Il y a plusieurs types de non-labour... Reussir

Reussir. le passage au non-labour. Qu'est-ce que le non-labour? Il y a plusieurs types de non-labour... Reussir le passage au Qu'est-ce que le? C'est travailler le sol sans retournement (sans labour) sur tout ou partie des parcelles de l'exploitation, avec pour objectif à priori l'abandon définitif de la charrue.

Plus en détail

LES EAUX USÉES. L évacuation des eaux usées. Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC.

LES EAUX USÉES. L évacuation des eaux usées. Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC. L évacuation des eaux usées Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC. Les eaux ménagères (EM) : eaux provenant de la cuisine (évier, lave-vaisselle) et de la salle de bains (lavabo, baignoire,

Plus en détail

Ce guide se divise en six chapitres, dont quatre sont dédiés à une catégorie de bâtiment :

Ce guide se divise en six chapitres, dont quatre sont dédiés à une catégorie de bâtiment : INTRODUCTION Constructions de pointe et d usage courant, les escaliers métalliques doivent répondre à d autres exigences, que celle de pouvoir passer d un niveau à un autre. L un des principaux points

Plus en détail

COMMENT FAIRE DES ESCALIERS?

COMMENT FAIRE DES ESCALIERS? COMMENT FAIRE DES ESCALIERS? Conception et mise en œuvre GUIDE TECHNIQUE 2012 Union des Métalliers C O L L E CT I O N R E C H E R C H E D É V E LO P P E M E N T M É T I E R 4 INTRODUCTION 13 PARTIE I GÉNÉR

Plus en détail

Sciences de la vie et de la Terre

Sciences de la vie et de la Terre Sciences de la vie et de la Terre Thème 2 B Enjeux planétaires contemporains - La plante domestiquée Table des matières 1 : La plante cultivée : le Maïs...Erreur! Signet non défini. 2 : Les variétés de

Plus en détail

Comment concevoir son lit biologique

Comment concevoir son lit biologique santé - sécurité au travail > RISQUE PHYTOSANITAIRE Gestion des effluents phytosanitaires Comment concevoir son lit biologique > Choix du procédé > Méthode de conception > Construction du lit biologique

Plus en détail

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas»

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» Énergie «L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» La première fonction de l agriculture est la valorisation de l énergie solaire en énergie alimentaire par la photosynthèse.

Plus en détail

1. CONSTATATION DE DOMMAGES

1. CONSTATATION DE DOMMAGES Assurance récolte Générale Section 10,32 Expertise Page 1 1. CONSTATATION DE DOMMAGES 1.1. Formulaire Les constatations de dommages doivent être rédigées sur un formulaire spécifique (annexe XX). S'il

Plus en détail

Guide de l Accessibilité des ERP

Guide de l Accessibilité des ERP Guide de l Accessibilité des ERP Comment rendre votre établissement accessible aux handicapés et assurer la continuité de votre accueil du public pendant les travaux de mise aux normes. Sommaire 1. Introduction

Plus en détail

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER Laure Delaporte ConstruirAcier Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc SCHAFFNER des Ateliers SCHAFFNER chef de file du GT4 Jérémy TROUART de l Union des Métalliers

Plus en détail

LE LAVOIR DE LA MONTAGNE - RAPPORT DE PRESENTATION - DOSSIER PHOTOGRAPHIQUE

LE LAVOIR DE LA MONTAGNE - RAPPORT DE PRESENTATION - DOSSIER PHOTOGRAPHIQUE LE LAVOIR DE LA MONTAGNE - RAPPORT DE PRESENTATION - DOSSIER PHOTOGRAPHIQUE 1 La mairie de Ressons-le-Long souhaite restaurer le lavoir de la Montagne. L opération fait l objet d une souscription «Fondation

Plus en détail

Caisse Nationale de Mutualité Agricole

Caisse Nationale de Mutualité Agricole Séminaire national sur la vulgarisation, l appui-conseil et les bonnes pratiques agricoles Le rôle des Assurances Agricole dans le développement de la politique du renouveau Agricole et Rural Présentation

Plus en détail

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal GUIDE PRATIQUE DE L'ÉLEVEUR Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal avril 2011 BRETAGNE PAYS DE LA LOIRE SOMMAIRE Paroles d éleveurs 4 Quelle place donner à l herbe Le choix d un système fourrager 8

Plus en détail

Exemple et réflexion sur l utilisation de données satellitaires

Exemple et réflexion sur l utilisation de données satellitaires Exemple et réflexion sur l utilisation de données satellitaires Données Global Forest Change Détection des coupes rases non reboisées Importance et répartition des coupes définitives Le renouvellement

Plus en détail

Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne

Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne G. FALLON Energie Facteur 4 asbl - Chemin de Vieusart 175-1300 Wavre Tél: 010/23 70 00 - Site web: www.ef4.be email: ef4@ef4.be

Plus en détail

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Conception, rédaction, réalisation : Parménion/RFF - Crédit photos : Biotope, CREN Poitou-Charentes, Ecosphère, RFF Impression

Plus en détail

Equipe EPS 68 L athlétisme à l école primaire Page 56 sur 109

Equipe EPS 68 L athlétisme à l école primaire Page 56 sur 109 Equipe EPS 68 L athlétisme à l école primaire Page 56 sur 109 LANCER EN ROTATION lancer d anneaux FONDAMENTAUX Tenir l engin en pronation (paume vers le bas) Lancer avec tout le corps Les lancers en rotation

Plus en détail

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti .0 RISQUES GEOLOGIQUES DU SITE NOTES. LIQUÉFACTION : On ne doit pas trouver de sols granulaires liquéfiables, lâches, saturés, ou qui pourraient compromettre la performance sismique du bâtiment, dans des

Plus en détail

Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage

Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage Romain LEGERE- Arvalis(station de la Jaillière Collaboration Bruno Couilleau-CA44 (Ferme de Derval) Techniques agronomiques innovantes

Plus en détail

Pascale Biron, Thomas Buffin-Bélanger, Marie Larocque, Joanna Eyquem, Claude Desjarlais

Pascale Biron, Thomas Buffin-Bélanger, Marie Larocque, Joanna Eyquem, Claude Desjarlais Pascale Biron, Thomas Buffin-Bélanger, Marie Larocque, Joanna Eyquem, Claude Desjarlais Bandes riveraines restreintes, beaucoup de stabilisation Rivière Yamachiche: champ de maïs sans bande riveraine Rivière

Plus en détail

Observatoire des Métiers, Qualifications et Besoins de formation

Observatoire des Métiers, Qualifications et Besoins de formation Observatoire des Métiers, Qualifications et Besoins de formation Secteur Tertiaire 6 ème édition - 2003 Réali sé par la Chambre de Commerce et d Industrie Centre en partenariat avec le pôle ORFE du Groupement

Plus en détail

Appareils de transport mécanique 07 (ascenseur, escalier ou trottoir roulants)

Appareils de transport mécanique 07 (ascenseur, escalier ou trottoir roulants) transport mécanique 07 - Respecte les normes du Code de construction du Québec- Chapitre 1, Bâtiment et Code national du bâtiment-canada 1995 (modifié) - Résulte du vécu des personnes ayant une déficience

Plus en détail

RESERVOIR MONITORING A PARTIR D IMAGES SATELLITES APPLICATIONS POUR LES ACTIVITÉS AMONT DE SONATRACH EN ALGÉRIE

RESERVOIR MONITORING A PARTIR D IMAGES SATELLITES APPLICATIONS POUR LES ACTIVITÉS AMONT DE SONATRACH EN ALGÉRIE RESERVOIR MONITORING A PARTIR D IMAGES SATELLITES APPLICATIONS POUR LES ACTIVITÉS AMONT DE SONATRACH EN ALGÉRIE Johanna GRANDA (1), Alain ARNAUD (1) et Azzédine BOUDIAF (2) (1) ALTAMIRA INFORMATION S.L.,

Plus en détail

Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015

Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015 Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015 Mise en contexte Résultats des essais du CETAB+ Méthodologie; Biomasse et facteurs de variation; Rendements en maïs et corrélations avec l azote apporté;

Plus en détail

Moyens de production. Engrais

Moyens de production. Engrais Engrais Moyens de production Lors de la campagne 2012-2013, les tonnages d engrais livrés diminuent de près de 17% en et représentent à peine plus de 1% des livraisons françaises. Cette évolution est principalement

Plus en détail

Détermination des enjeux exposés

Détermination des enjeux exposés RAPPORTS CETE de LYON Centre d'études Techniques de LYON Département Laboratoire de Clermont-Ferrand Affaire 19526 Détermination des enjeux exposés au risque inondation de l'oeil à Cosne d'allier novembre

Plus en détail

KIT D AIDE A LA MISE EN ACCESSIBILITE DES ETABLISSEMENTS DE TOURISME ET DE COMMERCE Édition Janvier 2015 FICHE N 2D RENDRE MON COMMERCE ACCESSIBLE

KIT D AIDE A LA MISE EN ACCESSIBILITE DES ETABLISSEMENTS DE TOURISME ET DE COMMERCE Édition Janvier 2015 FICHE N 2D RENDRE MON COMMERCE ACCESSIBLE KIT D AIDE A LA MISE EN ACCESSIBILITE DES ETABLISSEMENTS DE TOURISME ET DE COMMERCE Édition Janvier 2015 FICHE N 2D RENDRE MON COMMERCE ACCESSIBLE RAPPEL : Pour les ERP classés 1, 2, 3, 4e catégorie :

Plus en détail

D où viennent nos semences. Visite virtuelle d un site de production de semences de maïs Monsanto

D où viennent nos semences. Visite virtuelle d un site de production de semences de maïs Monsanto D où viennent nos semences Visite virtuelle d un site de production de semences de maïs Monsanto Monsanto a pour objectif de permettre aux agriculteurs de petites et grandes exploitations de produire davantage

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DES TRANSPORTS, DE L ÉQUIPEMENT, DU TOURISME ET DE LA MER Arrêté du 15 janvier 2007 portant application du décret n o 2006-1658 du 21 décembre 2006

Plus en détail

Conseil d Architecture, d Urbanisme et d Environnement de la Seine-Maritime. Construire sa maison : les clefs du projet

Conseil d Architecture, d Urbanisme et d Environnement de la Seine-Maritime. Construire sa maison : les clefs du projet Conseil d Architecture, d Urbanisme et d Environnement de la Seine-Maritime Construire sa maison : les clefs du projet Conseil d Architecture, d Urbanisme et d Environnement de la Seine-Maritime Construire

Plus en détail

DOSSIER : TOURISME ET HANDICAP

DOSSIER : TOURISME ET HANDICAP DOSSIER : TOURISME ET HANDICAP Dossier à l intention des professionnels souhaitant s améliorer dans l accueil des personnes handicapées. Réaliser les aménagements fondamentaux pour l accueil des personnes

Plus en détail

Bibliothèque Royale Albert 1er

Bibliothèque Royale Albert 1er Bibliothèque Royale Albert 1er Description du projet Ce projet a pour but de valoriser des espaces plats et inutilisés (toit, terrasse ou autre) par la création de potagers écologique (sans pesticide,

Plus en détail

INTRO. Comment appliquer une peinture en façade? Caisse à outils. Matériaux nécessaires

INTRO. Comment appliquer une peinture en façade? Caisse à outils. Matériaux nécessaires Comment appliquer une peinture en façade? NIVEAU DE DIFFICULTÉ DÉBUTANT Confirmé EXPERT Caisse à outils Une combinaison ou tenue de travail adaptée Une bâche Des gants et lunettes de protection Une bande

Plus en détail

Partie V Convention d assurance des cultures légumières

Partie V Convention d assurance des cultures légumières Partie V Convention d assurance des cultures légumières Légumes de transformation Moyenne du rendement agricole A. Dispositions générales La présente partie s applique à la betterave à sucre, à la betterave

Plus en détail

Détail des cultures de l'exploitation en 2007

Détail des cultures de l'exploitation en 2007 République et Canton de Genève Département des finances Administration fiscale cantonale Formulaire annexe à la déclaration 2007 servant à déterminer le revenu et la fortune professionnels de l'agriculture

Plus en détail

Manutention et Levage

Manutention et Levage Manutention et Levage Manutentions Manuelles : la norme NF X35-109 La masse unitaire maximale acceptable est fixée à 15kg pour le soulever/ tirer Pour les hommes et les femmes. Et ce, dans des conditions

Plus en détail

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection,

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection, Ma vache, mon maïs fourrage, et moi 50 ans de progrès! Depuis maintenant 50 ans, le maïs fourrage a bénéficié avec succès du progrès génétique et de l innovation variétale. Il a su s inscrire durablement

Plus en détail

CONFÉRENCE. Grande culture biologique et semis direct. Les essais Rodale. Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013

CONFÉRENCE. Grande culture biologique et semis direct. Les essais Rodale. Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013 Club CDA CONFÉRENCE Grande culture biologique et semis direct Les essais Rodale Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013 Projet 12-INNO2-04 Jeff Moyer1, Denis La France 2, Fin

Plus en détail

GUIDE D UTILISATION DES PRODUITS DE MAÏS

GUIDE D UTILISATION DES PRODUITS DE MAÏS GUIDE D UTILISATION DES PRODUITS DE MAÏS Refuge Advanced MC SmartStax MC Herculex MC ÉDITION CANADIENNE Le présent guide d utilisation du produit (le guide) établit les exigences pour la culture des hybrides

Plus en détail

DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N

DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N CARACTERE DE LA ZONE Zone faisant l objet d une protection en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt notamment du

Plus en détail

Les bonnes pratiques, ça se partage! GUIDE D UTILISATION SEMIS DE MAÏS. Pendant semis Avant semis Sécurité. Après semis

Les bonnes pratiques, ça se partage! GUIDE D UTILISATION SEMIS DE MAÏS. Pendant semis Avant semis Sécurité. Après semis GUIDE D UTILISATION SEMIS DE MAÏS Les bonnes pratiques, ça se partage! Pendant semis Avant semis Sécurité Après semis PRODUITS POUR LES PROFESSIONNELS : UTILISEZ LES PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUES AVEC

Plus en détail

Évaluation du potentiel du semis direct en agriculture biologique au Québec : construction d un «rouleur-crêpeur de couvre-sols» et essais à la ferme

Évaluation du potentiel du semis direct en agriculture biologique au Québec : construction d un «rouleur-crêpeur de couvre-sols» et essais à la ferme Évaluation du potentiel du semis direct en agriculture biologique au Québec : construction d un «rouleur-crêpeur de couvre-sols» et essais à la ferme Projet du Syndicat des producteurs de grains biologiques

Plus en détail

Cours de tracés de Charpente, Le TRAIT

Cours de tracés de Charpente, Le TRAIT Page 1/5 Cours de tracés de Charpente, Le TRAIT Recherches de vraies grandeurs, angles de coupes, surfaces. Les Méthodes : Le tracé et les calculs Chaque chapitre ou fichier comportent une explication

Plus en détail

LES MENUISERIES INTÉRIEURES

LES MENUISERIES INTÉRIEURES Les portes intérieures Seuls les ouvrages relatifs aux portes intérieures sont décrits ci-après. Pour la description des pièces de bois (montant, traverse ) et des accessoires de quincaillerie (paumelle,

Plus en détail

PÖTTINGER VITASEM. Semoirs mécaniques 97+232.03.0311. Toutes les informations online

PÖTTINGER VITASEM. Semoirs mécaniques 97+232.03.0311. Toutes les informations online PÖTTINGER VITASEM Semoirs mécaniques Toutes les informations online 97+232.03.0311 VITASEM / classic / VITASEM A / Semoirs mécaniques portés ou intégrés à socs traînants, monodisques ou doubles disques

Plus en détail

BIEN CHOISIR VOTRE SYSTEME DE GUIDAGE PAR SATELLITES

BIEN CHOISIR VOTRE SYSTEME DE GUIDAGE PAR SATELLITES BIEN CHOISIR VOTRE SYSTEME DE GUIDAGE PAR SATELLITES Le guidage par GPS est un outil qui trouve maintenant sa place dans les structures de type polyculture-élevage. Avec des prix de plus en plus abordables,

Plus en détail

Série T modèle TES et TER

Série T modèle TES et TER 6-8 rue des Casernes Tél. : 03.84.29.55.55 F 90200 GIROMAGNY Fax : 03.84.29.09.91 E-mail : ultralu@ultralu.com http://www.ultralu.com NOTICE DE MONTAGE ET D UTILISATION ECHAFAUDAGE ROULANT ALUMINIUM Série

Plus en détail

Les sols, terreau fertile pour l EDD Fiche activité 3 Que contient un sol?

Les sols, terreau fertile pour l EDD Fiche activité 3 Que contient un sol? Les sols, terreau fertile pour l EDD Fiche activité 3 Que contient un sol? Introduction La vie végétale et animale, telle que nous la connaissons, n'existerait pas sans la terre fertile qui forme à la

Plus en détail

KIT D AIDE A LA MISE EN ACCESSIBILITE DES ETABLISSEMENTS DE TOURISME ET DE COMMERCE Édition Janvier 2015 FICHE N 2B RENDRE MON RESTAURANT ACCESSIBLE

KIT D AIDE A LA MISE EN ACCESSIBILITE DES ETABLISSEMENTS DE TOURISME ET DE COMMERCE Édition Janvier 2015 FICHE N 2B RENDRE MON RESTAURANT ACCESSIBLE KIT D AIDE A LA MISE EN ACCESSIBILITE DES ETABLISSEMENTS DE TOURISME ET DE COMMERCE Édition Janvier 2015 FICHE N 2B RENDRE MON RESTAURANT ACCESSIBLE RAPPEL : Pour les ERP classés 1, 2, 3, 4e catégorie

Plus en détail

PROGRAMME D HABILETÉS EN FAUTEUIL ROULANT (WSP-F)

PROGRAMME D HABILETÉS EN FAUTEUIL ROULANT (WSP-F) PROGRAMME D HABILETÉS EN FAUTEUIL ROULANT (WSP-F) LIGNES DIRECTRICES POUR LE PARCOURS À OBSTACLES VERSION 4.1 CANADIENNE-FRANÇAISE Les activités d entraînement et d évaluation du WSP-F 4.1 peuvent se dérouler

Plus en détail

Le travail réduit Module 2 Travail du sol FEUILLET 2-B

Le travail réduit Module 2 Travail du sol FEUILLET 2-B Le travail réduit Module 2 Travail du sol FEUILLET 2-B Qu entend-on par «travail réduit du sol»?................................. 1 Quels sont les principaux avantages et inconvénients associés au travail

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine «Capteur autonome eau chaude» Choix de la gamme ECOAUTONOME a retenu un capteur solaire

Plus en détail

CADRE BATI : ERP NEUFS ET EXISTANTS

CADRE BATI : ERP NEUFS ET EXISTANTS 3ème RENCONTRE TECHNIQUE DE L'ACCESSIBILITE CADRE BATI : ERP NEUFS ET EXISTANTS Patricia QUOY et Carole ROUGEOLLÉ DDT 91 - STANE 29/06/12 CADRE REGLEMENTAIRE Définition d'un ERP (R.123-2 du CCH) = lieu

Plus en détail

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif juillet 2009 Guide d entretien de votre assainissement non collectif Votre système d assainissement n est pas raccordé au «tout à l égout». Il est dit «non-collectif», «autonome» ou encore «individuel».

Plus en détail

ESCALIERS. passer des dénivellations supérieures à 7%

ESCALIERS. passer des dénivellations supérieures à 7% ESCALIERS passer des dénivellations supérieures à 7% 2 définitions essentielles : Contremarche et giron Le rapport H/G donne la pente d une volée de marches ex : 16 cm / 32 cm = 50% Emmarchement, emprise,

Plus en détail