LE MOT DU PRESIDENT. «La technique pour le défi de la qualité»

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2 LE MOT DU PRESIDENT Le Colloque Viticole et Œnologique Régional 2012, organisé par la Chambre d Agriculture de Loir-et-Cher aura pour thème cette année : «La technique pour le défi de la qualité» 2012 aura été une année difficile à gérer pour les vignerons suite à un enchainement d aléas climatiques : gel d hiver, gel de printemps le 17 avril, millerandage et coulure à la fleur de la vigne qui vont fortement hypothéquer le potentiel de récolte De plus, depuis quelques années de nouveaux enjeux pour la Viticulture sont apparus avec : une concurrence commerciale nationale et internationale de plus en plus forte d où l importance de mettre en valeur la Qualité et l appui aux vignerons à la commercialisation notamment à l export. un besoin d anticiper sur les évènements, d être en veille et d être précurseur de Nouveautés une recherche du consommateur à la préservation de son cadre de vie et de son Environnement. Le thème de ce colloque sera axé sur la «Technique pour le défi de la Qualité» qui a une résonance forte pour notre Viticulture ligérienne. Les précédentes éditions de ce colloque ont démontré l importance d une telle manifestation et l intérêt qu en attendent les vignerons. Nous avons reconduit la même organisation que l an dernier à savoir de concentrer l ensemble des interventions œnologiques et viticoles sur la matinée. La première partie de ce colloque sera consacrée aux interventions Œnologiques sur les thématiques «L élevage des Rosé et la conservation des vins en bouteilles». Cette partie sera animée par Mme A BUCHET de la Chambre d Agriculture de Loir-et-Cher, La seconde partie sera elle, consacrée à la visite de parcelles d essais viticoles sous forme d un rallye notamment sur les thématiques : «Optidose, Pod Mildium» qui ont pour objectifs l amélioration de la Qualité, des Techniques Nouvelles et le respect de l Environnement. Ces visites seront animées par M. M. BADIER de la Chambre d Agriculture de Loir-et-Cher, La fin de la matinée sera consacrée la dégustation d essais 2011 de vinification en Sauvignon réalisés par IFV Tours. Ce colloque est un rendez-vous important à la veille de cette nouvelle vendange mais il ne doit pas éclipser les difficultés que rencontre la Viticulture de notre département, en particulier sur la mise en marché. Cependant, la Viticulture de par ses nombreux projets, croit en son avenir et nous ne pouvons que la soutenir et l appuyer. Je suis persuadé que le travail de chacun permettra à la Viticulture d aborder cette période perturbée sous de meilleurs auspices avec l appui de la Chambre d Agriculture. Le Président de la Chambre d Agriculture de Loir-et-Cher et de l Assemblée Permanente des Chambres d Agriculture, Guy VASSEUR

3 Colloque Viticole et Œnologique Régional Vendredi 7 septembre 2012 Salle des fêtes de Pouillé - 41 «La Technique pour le défi de la Qualité» Monsieur Guy VASSEUR Président de la Chambre d Agriculture de Loir-et-Cher Monsieur Jérôme SAUVETE Président du Comité d Orientation Viticole de la Chambre d Agriculture de Loir-et-Cher Président de l Assemblée Permanente des Chambres d Agriculture Ont l honneur de vous inviter au Colloque Viticole et Œnologique Régional Programme 8 H 45 Le mot du Président de la Chambre d Agriculture de Loir-et-Cher 9 H 00 La conservation des vins rosés : éléments à maîtriser, perspectives d études Laure CAYLA IFV Pôle national Rosé Philippe CHRETIEN IFV Val de Loire 9 H H 15 Etude de la conservation des vins en bouteille et étude comparative d obturateurs Vincent GERBAUX - IFV Bourgogne Evolution de la maturité des raisins 2012 Incidences pour les vinifications 2012 Anne BUCHET - CA H H 30 Visite des essais dans le vignoble : Dans le cadre du plan Ecophyto 2018, visite des programmes d expérimentations liées aux leviers de la diminution des produits phytos : POD Mildium, la confusion sexuelle contre tordeuses Alice REUMAUX - Sandrine DELOBEL - Michel BADIER - CA41 Dégustation d essais Essais thermovinification sur sauvignon, azote foliaire., Pascal POUPAULT - IFV Tours La matinée se terminera par une dégustation de produits du Terroir offerte par la Chambre d Agriculture de Loir-et-Cher et des vins Ambassadeurs Sauvignon - millésime 2011 Siège Social CS rue Louis Joseph Philippe BLOIS Tél. : Fax : accueil@loir-et-cher.chambagri.fr

4 OENO-PASS Passeport qualité de vos vins SUIVIS ŒNOLOGIQUES Un millésime difficile s annonce. Un œnologue peut vous accompagner. Un conseil personnalisé et indépendant Le suivi œnologique, qu est-ce que c est? Une définition de votre stratégie de vinification Des visites programmées en fonction de vos besoins par semaine Un conseil écrit pour chaque cuve Nous contacter : Chambre d Agriculture de BLOIS - Tél Antenne Viticole et Œnologique de Noyers/Cher - Tél Courriel : anne.buchet@loir-et-cher.chambagri.fr

5 La conservation des vins Rosés ; Bilan des études en cours et perspectives de travail Laure CAYLA, Gilles MASSON présenté par Philippe CHRETIEN de l IFV Val de Loire Institut Français de la Vigne et du Vin Centre de Recherche et d Expérimentation sur le Vin Rosé 70, avenue Wilson Vidauban Laure.cayla@vignevin.com ; gmasson@centredurose.fr Le vin Rosé est apprécié par le consommateur pour sa fraicheur aromatique et sa robe vive. Il est reconnu qu à la fin des fermentations et après les premiers soutirages, les vins Rosés sont bien souvent à leur optimum aromatique Les traitements œnologiques et les conditions auxquelles ils sont exposés jusqu à la table du consommateur vont entrainer une évolution inexorable des arômes et de la couleur, pour les paramètres les plus sensibles. Les étapes d élevage, de conditionnement, de stockage et de distribution peuvent entrainer une dépréciation de la qualité, une oxydation plus ou moins poussée des vins. La température de conservation est le facteur qui a le plus d incidence sur l évolution négative du produit. Les apports non maitrisés d oxygène, le niveau des sulfitages mais aussi les intrants, les opérations de clarification et stabilisation peuvent jouer un rôle également. Les références spécifiques aux vins Rosés sont encore peu nombreuses dans ce domaine. Des expérimentations seront prochainement mises en place au niveau national, afin de permettre une meilleure maitrise de ces étapes. Qu est ce que l on entend par conservation des vins? La conservation comprend la période qui va de la fin des fermentations à la table du consommateur. L élevage en vrac avec les opérations de collage, stabilisation, clarification et de transfert (assemblage, d un lieu à l autre ) La préparation au conditionnement et le tirage Le stockage après conditionnement (différents modes de conditionnement, verre, poche, BIB, PET, volumes variés) Les conditions de mise en marché et la distribution Les pratiques diffèrent énormément d une zone géographique à l autre, selon le circuit de distribution, le type de produit et l opérateur. Un vin évolué : qu est ce que c est? Les interprofessions, dans le cadre du suivi aval de la qualité, prélèvent des vins sur les linéaires et un collège de professionnels apprécie leur qualité. Dans les régions interrogées, les

6 problèmes d évolution correspondent à plus de 70% des défauts rencontrés, donc largement devant les soucis de bouchon pourtant régulièrement incriminés. A notre connaissance, il n existe pas d étude sur la perception de l évolution par les consommateurs. On peut supposer que leur exigence en la matière est moindre que celle de professionnels, aguerris à la dégustation et à la typicité. Afin de donner un premier élément de réponse, trois vins Rosés des millésimes 2008, 2009 et 2010 sont proposés à 25 consommateurs. Ces vins sont élaborés par un metteur en marché qui souhaite assurer une continuité de qualité malgré les millésimes et ont été conservés dans une vinothèque. Le vin de 2010 a été mis en bouteille quelques jours seulement avant la dégustation (on sait que cette étape peut altérer momentanément les qualités organoleptiques des vins). En parallèle, ces 3 mêmes vins sont dégustés par le jury de professionnels du Centre du Rosé. Les consommateurs attribuent une meilleure note au vin du millésime 2010 qu à celui de 2009, lui-même étant plus apprécié que le vin élaboré en Globalement les consommateurs préfèrent les vins jeunes. De manière exacerbée par rapport aux consommateurs, le jury de techniciens trouve des différences plus marquées entre les vins. La figure 1 présente les descripteurs qui les distinguent le plus. Figure 1. Analyse sensorielle effectuée par le jury de professionnels du Centre du Rosé sur 3 vins Rosés de 3 millésimes différents. Comment mesurer l évolution d un vin Rosé? Nous venons de voir que l approche sensorielle est essentielle. D un point de vue analytique, il n existe pas à ce jour un marqueur de l évolution (un composé facilement mesurable qui évoluerait en fonction des conditions de conservation). Toutefois plusieurs paramètres physico-chimiques témoignent de l évolution du vin au cours du temps: SO 2, CO 2, trouble, acidité volatile, anthocyanes et couleur Sur la couleur, les phénomènes sont complexes, puisque le rouge et le jaune peuvent augmenter, le premier sous l effet de la disparition du SO 2 libre et le second consécutivement aux oxydations. En ce qui concerne les composés aromatiques qui jouent un rôle majeur sur le profil organoleptique des vins Rosés (composés fermentaires, thiols variétaux et composés en 13, pour les principaux), leur concentration diminue dés l achèvement des fermentations

7 alcooliques ; les conditions d élevage et de conservation intervenant dans la vitesse de disparition. Des altérations microbiologiques? Les déviations microbiologiques, en particulier sur les vins à sucres résiduels, peuvent être une source de problèmes non négligeables. Les causes sont généralement connues et peuvent trouver des solutions assez simplement (filtration plus drastique, gestion du sulfitage). Les contaminations par Brettanomyces semblent relativement rares. Dans le cas des vins Rosés, l évolution physico-chimique (et enzymatique) semble jouer un rôle plus important que le facteur microbiologique. La température de conservation est le facteur le plus influant Le même vin Rosé est conservé en cuve 3 mois à 2 gradients de température L augmentation de la température et probablement sa variation au cours de la journée conduit à l apparition de notes aromatiques évoluées, à une diminution des notes d agrumes et à une couleur plus orangée. L évolution du vin initiée en cuve se poursuit après conditionnement en bouteille. La température a une incidence sur la consommation de l oxygène La vitesse de consommation de l oxygène augmente avec la température et varie selon le cépage et les vins. Les effets de l oxygène sont globalement connus mais les références sont rares sur vin Rosé. Outre les conséquences d une oxygénation, c est l effet cumulatif de plusieurs apports qu il faut mesurer. La désoxygénation par injection en ligne ou en statique de gaz neutre et par contacteur membranaire (technique à l étude) est parfois pratiquée pour remédier à une dissolution exceptionnelle. Cette pratique entraine toutefois une perte significative de gaz carbonique (qui influence la fraîcheur du vin) et pourrait altérer l expression olfactive. Conditionnement des vins Dans l ouvrage Le Vin Rosé, un chapitre détaille l ensemble des facteurs conduisant à l oxydation prématurée des vins Rosés et est illustré de nombreux exemples et cas concrets. Le choix de l obturateur et en particulier son OTR (taux de transfert d oxygène) reste un facteur déterminant pour l évolution future du vin. De nouvelles générations de tireuse proposent un inertage des bouteilles avant remplissage et de l espace de tête avant bouchage. Ces options engendrent un investissement supplémentaire, un personnel qualifié et représentent des surcoûts en consommable. Des bouteilles ont été prélevées sur une chaîne offrant cette possibilité. La mesure de l oxygène dans les bouteilles montre l efficacité du traitement (figure 2). Après 6 mois de conservation à 20 C, le vin conditionné sans inertage est trouvé significativement plus évolué. Il paraît moins expressif et moins équilibré en bouche. Aussi, le jury professionnel du Centre du Rosé lui préfère le vin inerté au moment du tirage.

8 Figure 2. Évolution de l oxygène dissous et dans l espace de tête dans des bouteilles de vin Rosé après conditionnement sur une chaîne inertée ou pas conservation debout à 20 C - Centre du Rosé, Conservation en bouteille Il est communément admis que la température, l obturateur, la position et la couleur de la bouteille influencent l évolution du produit. La température de conservation puis le type d obturateur sont les facteurs qui conduisent aux plus fortes variations sur les teneurs en oxygène, SO 2 libre, couleur et aspects organoleptiques des vins. Conservation en bag in box. Les ventes de vin Rosés en outre à vin progressent et représentent 30% des volumes en grande distribution, au niveau national. L évolution à 20 C d un vin Rosé en BIB de 5L a été suivie au Centre du Rosé sur 12 semaines après conditionnement. Pour chaque analyse, un nouveau bag in box est ouvert. Après 3 semaines de conservation, le vin conserve ses caractéristiques analytiques et organoleptiques. Par contre, la qualité ne cesse de diminuer par la suite. Ce qu il faut retenir Le vin est vivant, il évolue donc immanquablement. La non-maitrise des températures, quel que soit le stade de vie du produit (à la cave, en tiré bouché, lors du transport ou de la distribution) a les conséquences les plus néfastes sur l évolution prématurée du vin. L oxygène est sans doute le deuxième facteur essentiel à maitriser pour la bonne conservation du vin Rosé. Une bonne gestion des intrants et des opérations physiques appropriées devraient pouvoir assurer le maintien des arômes et de la couleur dans le temps.

9 Les mauvaises conditions d élevage, de conditionnement ou de stockage conduisent immanquablement à des vins Rosés à défaut, même si les opérateurs accordent de plus en plus d attention à ces étapes. Il est par contre encore bien délicat de préciser quelles sont les conditions optimales de conservation. D autant plus que les préconisations doivent intégrer des pratiques économiques et environnementales viables (difficile de garder tous les vins à basse température). Même si quelques expérimentations ont été conduites sur cette problématique, des références spécifiques aux vins Rosés manquent cruellement. Un groupe de travail, soutenu par FranceAgrimer et coordonné par l équipe de vidauban, regroupe les bassins de production autour de protocoles communs, va se mettre en place prochainement. A consulter : P. Poupault (IFV), Guide pratique de la mise en bouteilles. Éd Dunod.199 pages. ICV et CIVL, Conditionnement en caisses-outre. Plaquette technique. 16 pages ICV et CIVL, Maitrise de l influence du bouchon. Plaquette technique. 16 pages Collectif service technique d Inter Rhône, Charte sur les bonnes pratiques de conservation des vins de la vallée du Rhône. C.Flanzy, G. Masson, F. Millo, Le Vin Rosé, Ed. Féret. 334 pages. centredurose.fr

10 Création Anne-Lise Dermenghem - ACTIA - 02/07/2008 En résumé : Cette étude montre que l évolution de la qualité des vins en bouteille est liée au cépage : Chardonnay ou Pinot Noir. La température de conservation en bouteille : elle influence notablement l évolution des vins de Pinot Noir et peu l évolution des vins de Chardonnay. Attention : l effet de la température de conservation sur les vins de Pinot Noir peut être accru en cas de déviations microbiennes en bouteille. Le choix de l obturateur : il a un impact significatif sur l évolution des vins de Chardonnay et peu d impact sur l évolution des vins de Pinot Noir (avec une gamme de bouchons utilisés pour les vins de garde). Temps de conservation : les vins blancs issus de Chardonnay connaissent une perte de qualité régulière au cours du temps, associée à une évolution oxydative. Aussi, ce type de produit demande un bouchage hermétique pour la préservation de son niveau qualitatif. Ces résultats portent sur 5 ans et il est difficile de tirer des conclusions sur l influence de ces facteurs au-delà de cette durée. Les conséquences sont également liées aux conditions de bouchage, des précautions spécifiques pour la mise en place des obturateurs et de la préservation vis-à-vis des apports d oxygène. Les résultats présentés concernent des vins en Appellations Régionales et Villages. L évolution qualitative des Premiers et Grands Crus peut être différente. Remerciements Le programme Au Cœur du Vignoble est réalisé avec le soutien financier du BIVB. Pôle Technique et Qualité du BIVB CITVB 6 rue du 16 e chasseurs Beaune Tél Fax technique@bivb.com Site extranet (réservé aux adhérents du BIVB ) : htpps://extranet.bivb.com RCS B Document imprimé avec encres végetales, sur papier contenant 60 % de fibres recyclées, produit selon une gestion responsable des forêts, chez un imprimeur RCS B Document imprimé avec encres végetales, sur papier contenant 60 % de fibres recyclées, produit selon une gestion responsable des forêts, chez un imprimeur Étude de la conservation des vins en bouteille Ce qu il faut savoir Vincent Gerbaux Jérôme Thomas (IFV, Unité de Beaune)

11 La conservation des vins en bouteille : influence du temps, de la température et du type d obturateur Pourquoi étudier la conservation des vins en bouteille? Lors de la préparation de la mise en bouteille, le vigneron stabilise ses vins en vue de leur conservation après embouteillage. Cette stabilisation peut être plus ou moins importante selon l itinéraire technique choisi. Certains vins peuvent connaître une détérioration organoleptique si la protection n est pas suffisante. Connaître les risques, c est pouvoir les limiter! Expérimentation Les résultats présentés sont issus des travaux réalisés entre 2003 et Ils ont été menés sur des vins d Appellations Régionales et Villages issus de Chardonay (millésimes 2003, 2004 et 2005) et de Pinot Noir (millésimes 2004 et 2006). Ces travaux ont été conduits en cuverie expérimentale. Les différents types d obturateurs utilisés sont : le liège naturel, le bouchon technique (à base de granulat de liège), le bouchon synthétique et la capsule à vis. Ils sont tous préconisés pour des vins de garde. Pour chaque lot expérimental et chaque type de bouchage, les bouteilles ont été conservées en cave, dans des conditions différentes : à une température Résultats Un traitement mathématique des données permet de représenter l influence de ces paramètres sous forme de graphiques. Les résultats concernant la température de conservation sont représentés sous forme de droites (4 premiers graphiques) et ceux concernant les obturateurs sont représentés sous forme d un faisceau Influence de la température : SO 2 Total (mg/l) Chardonnay 11 C 11 à 21 C 11 C 11 à 21 C 0,16 0,14 0,12 0,10 0, , Année SO 2 total DO 420 ou teinte Couleur (DO 420) Ainsi, l IFV Unité de Beaune, dans le cadre du programme «Au Cœur du Vignoble» mené en partenariat avec le BIVB, a mesuré durant plusieurs années l incidence de la température de conservation et du type d obturateur utilisé sur des vins en bouteille de Chardonnay et de Pinot Noir de Bourgogne. constante de 11 C et à température variable avec une alternance mensuelle 11 C / 21 C. Les vins ont été dégustés annuellement sur une période de 3 ans et demi à 4 ans et demi selon les cas, par un jury expert, et les résultats sont traités de façon statistique. Les paramètres présentés sont : La concentration en SO 2 total. La couleur des vins blancs, par mesure de la densité optique (DO) à 420 nm (jaune) et de la teinte sur les vins rouges par rapport des densités optiques à 420 et 520 nm (jaune et rouge). La qualité globale du vin jugée par dégustation. Le niveau d oxydation estimé par dégustation. correspondant à la moyenne de l ensemble des lots plus ou moins l écart-type (deuxième série de graphiques). Le cas particulier du bouchage avec du liège naturel est matérialisé par une droite (rouge) apparaissant dans le faisceau. SO 2 Total (mg/l) Pinot Noir 11 C 11 à 21 C 11 C 11 à 21 C 1,00 0,95 0,90 0,85 0, , Année SO 2 total DO 420 ou teinte Teinte (DO420/520) Influence du type d obturateur : SO 2 Total (mg/l) Note globale (/10) ,0 7,0 6,0 5,0 4,0 3,0 2,0 Chardonnay Année SO2 total SO 2 : total moyenne : moyenne +/- écart-type +/- DO 420 ou teinte : moyenne +/- écart-type Cas particulier Chardonnay du bouchage liège (droite) Année 0,16 0,14 0,12 0,10 0,08 0,06 Couleur (DO 420 /1mm) SO 2 Total (mg/l) DO 420 ou teinte : moyenne +/- écart-type 6,0 5,0 4,0 3,0 2,0 1,0 0,0 Oxydation (/10) Pinot Noir Année SO2 Cas total particulier : moyenne du bouchage +/- écart-type liège (droite) DO 420 ou teinte : moyenne +/- écart-type Cas particulier Pinot du bouchage Noir liège (droite) Année Note Note qualité qualité globale globale : moyenne : +/- écart-type niveau d'oxydation : moyenne +/- écart-type Note qualité Cas globale particulier : moyenne du bouchage +/- liège écart-type (droite) niveau oxydation : moyenne +/- écart-type niveau oxydation : moyenne +/- écart-type Cas particulier du bouchage liège (droite) Cas particulier du bouchage liège (droite) L influence de ces deux paramètres sur l évolution du vin peut être résumée dans un tableau récapitulatif : + : influence sur la variable suivie - : peu ou pas d influence sur la variable suivie CHARDONNAY PINOT NOIR SO 2 total - + Influence de la température de conservation Influence du type d obturateur Influence du temps de conservation Note globale (/10) 8,0 7,0 6,0 5,0 4,0 3,0 2,0 Couleur - + Qualité globale - + Niveau d oxydation - + SO 2 total + - Couleur + - Qualité globale + - Niveau d oxydation + - SO 2 total Couleur Qualité globale Niveau d oxydation 1,00 0,95 0,90 0,85 0,80 0,75 6,0 5,0 4,0 3,0 2,0 1,0 0,0 Oxydation (/10) Teinte (DO 420/520) Note globale (/10) Chardonnay 6,0 4,0 5,5 3,5 5,0 3,0 4,5 2,5 4,0 2,0 3,5 1,5 3,0 1, Année Note qualité globale Niveau oxydation Oxydation (/10) Note globale (/10) Pinot Noir 6,0 3,5 5,5 3,0 5,0 2,5 4,5 2,0 4,0 1,5 3,5 1,0 3,0 0, Année Note qualité globale Niveau oxydation Oxydation (/10) Plusieurs tendances se dégagent de ces résultats : Le temps est le facteur qui a le plus d impact sur les vins lors de la conservation. Mais les effets du temps peuvent être accentués par le type d obturateur ou la température de conservation. Pour les vins de Chardonnay : si la température n impacte que peu ou pas l évolution des vins, le choix de l obturateur a des conséquences importantes sur leur capacité de conservation. Pour les vins de Pinot Noir : c est l inverse! Si le type d obturateur n a qu un impact relatif, une élévation de la température de conservation a une incidence sur les caractéristiques analytiques et organoleptiques des vins : augmentation de la perte de SO 2 total, teinte plus orangée ainsi qu une diminution de la qualité globale liée à une augmentation du niveau d oxydation. Remarque : les suivis expérimentaux concernent les 5 premières années de conservation en bouteilles. L évolution ultérieure reste à préciser. IFV - BIVB - CONSERVATION DES VINS EN BOUTEILLES - avril 2012

12 Colloque Viticole et Œnologique Régional Vendredi 7 Septembre 2012 Réduction des traitements par MILDIUM Alice REUMAUX Chambre d'agriculture de Loir-et-Cher D après le protocole de l Irstea et de l INRA L objectif du plan Ecophyto est de réduire l usage des produits phytosanitaires de 50 % d ici 2018, si possible. De nombreux outils aident les viticulteurs dans cette baisse comme la modélisation des risques ou l adaptation des volumes par Optidose de l IFV qui sont maintenant utilisés à l échelle des exploitations. L INRA propose un autre raisonnement pour limiter le nombre de passages anti-mildiou et anti-oïdium : le Processus Opérationnel de Décision «Mildium» qui a été testé pour la 2 ème année sur Pouillé. Les principes de MILDIUM Mildium est un modèle de raisonnement basé sur des traitements obligatoires à certains stades phénologiques clés : 2 anti-mildious obligatoires à la floraison et à la véraison, 2 anti-oïdiums obligatoires au stade 8 feuilles étalées et à la floraison. Le mildiou et surtout l oïdium sont difficiles à détecter précocement donc ces traitements obligatoires permettent de limiter le développement des épidémies. Des traitements optionnels sont décidés aux autres stades clés :

13 Ces traitements optionnels sont décidés en fonction de la pression sanitaire donnée par les modèles ainsi qu en fonction des pluies annoncées. 3 observations viennent compléter le raisonnement par la détection des symptômes. Lorsqu elles sont nécessaires, les applications contre le mildiou et l oïdium doivent être couplées au maximum afin de réduire le nombre de passages. La réduction est ici recherchée par la limitation du nombre de passages et non par une réduction de la dose appliquée à chaque traitement comme c est le cas avec Optidose. Quelques symptômes de maladies sur le feuillage ou sur les grappes sont tolérés dans la mesure où ils n impactent ni la quantité, ni la qualité de la vendange récoltée par le viticulteur. Le risque black-rot n est pas pris en compte dans Mildium, il est géré par le choix des matières actives uniquement. L objectif est donc un compromis entre la limitation des traitements et la sécurité des performances. - Le choix des produits : Contrairement à Optidose où le programme du viticulteur est inchangé, le protocole Mildium conseille certaines familles de fongicides à certains stades en respectant le principe d alternance : une seule application annuelle par famille de fongicides ayant des risques de résistance. Les fongicides préconisés contre l Oïdium sont les IDM en traitement 1 à base de tébuconazole ou penconazole et en traitement 3 une strobilurine à base de trifloxystrobine ou krésoximméthyl. Contre le Mildiou sont conseillés en traitement 3 du folpel associé à des Fosétyl-A, diméthomorphe, mandipropamid ou pyraclostrobine. En traitement 6, c est un cuivre. Tous les produits sont appliqués à leur dose homologuée. Les jets du haut peuvent être fermés en début de végétation mais en gardant la même concentration de bouillie. L essai MILDIUM de Pouillé En 2011, Mildium avait été testé par Fabrice Delaunay sur une parcelle de sauvignon et avait donné de bons résultats : L IFT Mildium 2011 était de 0.75 anti-mildiou et de 2 anti-oïdium. L IFT Viticulteur 2011 était de 2.9 anti-mildiou et de 2 anti-oïdium. Les notations n ont pas montré de différences en 2011 entre les modalités : pas de mildiou, ni d oïdium sur les 2programmes. Le feuillage était même mieux protégé sur Mildium par le dernier cuivre obligatoire qui avait limité les attaques de mildiou tardives en En 2012, la pression sanitaire a été bien plus élevée que celle de 2011 et l essai a été reconduit sur une parcelle de gamay ayant un historique de contamination oïdium pour tester Mildium. Si la partie Mildium, les 4 traitements obligatoires ont été faits plus 4 autres optionnels à cause des pluies annoncées et de la pression : un anti-mildiou à 5 feuilles étalées, un antimildiou et anti-oïdium à nouaison et enfin un cuivre à fermeture.

14 L IFT sur la modalité Mildium est donc de 7.6 et sur la partie viticulteur de 14.2, les traitements ayant été faits à pleine dose sur Mildium et à dose réduite sur la modalité viticulteur en début de campagne. Il y a eu 5 passages sur Mildium et 9 sur la partie viticulteur. Le 6 août 2012, la notation des 2 modalités a été comparée à celle d un témoin non traité qui illustre bien la pression très élevée en 2012 : Fréquence de grappes atteintes Mildiou sur grappes Oïdium sur grappes Black-rot sur grappes Mildium 0% 1% 0% Viticulteur 0% 0% 0% Témoin non traité 34% 26% 30% Le feuillage présente une sortie de mildiou en pointes sur la modalité viticulteur supérieure à celle de la modalité viticulteur sans impacter sur la maturation. Il n y a pas eu de perte de récolte malgré la pression mildiou élevée cette année et l oïdium a touché 1% des grappes en fréquence, l intensité étant de 0,02%. Mildium ne gère pas la pression black-rot qui a été maîtrisée par le choix de produits efficaces. Des bons résultats pour une année difficile La stratégie POD Mildium a permis une réduction des IFT de 53% par rapport à la modalité viticulteur sans perte de récolte ni perte qualitative malgré une pression sanitaire très élevée et un historique de contamination oïdium de la parcelle. La bonne qualité de pulvérisation et le choix de produits non lessivables participent à cette réussite. La stratégie Mildium expérimentée dans le Val de Loire depuis 2011 doit encore être testée avant de pouvoir être étendue même si ses résultats sont très encourageants. Les expérimentations conduites en France depuis 2005 donnent aussi un nombre de traitements toujours inférieur aux pratiques habituelles sans perte qualitative ni quantitative. Le travail de modélisation va par ailleurs être approfondi par l INRA pour adapter le modèle à la viticulture biologique.

15 Colloque Viticole et Œnologique Régional Vendredi 7 Septembre 2012 Gestion raisonnée des tordeuses de la vigne Alice REUMAUX Chambre d'agriculture de Loir-et-Cher Comme dans beaucoup de vignobles, la lutte contre les tordeuses est encore faite trop systématiquement sur beaucoup d exploitations avec un impact négatif des insecticides chimiques sur la faune environnante et sur la faune auxiliaire. Le raisonnement par les seuils d intervention, la lutte par confusion sexuelle ou la préservation de la biodiversité sont des leviers pour éviter l utilisation systématique de ces insecticides. L observation des tordeuses Dans le vignoble de Touraine, l espèce la plus répandue est la Cochylis qui se caractérise par sa tête noire à l état larvaire et la bande marron foncée sur les ailes antérieures du papillon pour la forme adulte. L Eudémis, plus présente dans l Orléanais est reconnaissable par sa tête couleur miel et par ses ailes marbrées à l âge adulte. Les tordeuses font généralement 2 générations pour Cochylis voire 3 en année chaude et précoce. Il y a 3 générations d Eudémis par an. Cochylis adulte Le réseau de piégeages mis en place dans le cadre du Bulletin de Santé du Végétal permet de suivre les vols de cochylis et d eudémis par un relevé tous les jours des captures. Les mâles sont attirés par des capsules micro-dosées de phéromones et viennent se coller sur des plaques engluées. La première génération est observée par les cocons qu elle tisse entre les boutons floraux : les glomérules. On considère qu il y a une petite perte de récolte au-delà de 2 glomérules par inflorescence mais ce seuil est rarement atteint. Le vol de deuxième génération débute après la fleur de la vigne pour les zones précoces et dure trois à cinq semaines suivant les régions. Les chenilles creusent alors une galerie dans les jeunes baies. Au cours de son développement, une chenille peut endommager de 3 à 5 baies. Elle va ensuite migrer vers le cep de vigne pour hiberner. Siège Social CS rue Louis Joseph Philippe BLOIS Tél. : Fax : Antenne Beauce-Gâtine 6 rue de la Bascule OUCQUES Tél. : Fax : Antenne Perche 38 place du Marché MONDOUBLEAU Tél. : Fax : Antenne Légumes Le Riou TOUR-EN-SOLOGNE Tél. : Fax : Antenne Viticole et Oenologique 4 rue Gutenberg - Z.A NOYERS/CHER Tél. : Fax : Laboratoire Départemental Agronomique et Œnologique Adresse du siège social Tél. : Fax :

16 Certains facteurs extérieurs peuvent influer sur les populations de tordeuses : L humidité relative la nuit pendant les pontes et la température lors de l incubation des œufs déterminent l importance des populations. Le vent est défavorable aux tordeuses. L environnement de la parcelle a une incidence sur les populations de ravageurs comme l ont montrés les travaux de Marteen Van Helden : la population d eudémis est corrélée positivement avec la proportion de vignes : plus il y a de vignes autour des parcelles, plus il y a d eudémis. Les eudémis sont donc plus présentes en grand îlot de monoculture. Les populations de Cochylis n ont pas de lien démontré avec le paysage. Le raisonnement des traitements En 1 ère génération, les insecticides sont rarement nécessaires. Le seuil de décision pour une éventuelle intervention va dépendre du nombre de glomérules présents et de la charge de la parcelle. En 2012, le déficit de charge a fait baisser le seuil de traitement à 30 glomérules pour 100 inflorescences. En année normale, le seuil d intervention est de 50 glomérules pour 100 inflorescences. Ce seuil n est jamais atteint et c est pourquoi on peut se dispenser d une intervention en première génération. En 2 ème génération, la lutte ne doit s envisager que si le niveau du ravageur devient élevé et s il risque d affecter le rendement et la qualité de la vendange. La décision de traiter est liée à l intensité des vols et aux dégâts que peuvent faire les tordeuses : les perforations occasionnent la pourriture des grains touchés d autant plus que les conditions sont humides. En conditions sèches, le grain percé va se dessécher occasionnant une légère perte de récolte. Mais aucune étude n a démontré précisément le lien entre les prises de papillons (mâles), la présence d œufs, le nombre de perforations et l incidence précise sur la récolte en volume et en qualité. Dans certains vignobles, la règle de décision en 2 ème génération est basée sur la 1ère génération en lien avec la sensibilité des parcelles au botrytis : sur parcelle peu sensible au botrytis, si le seuil de 10 glomérules pour 100 grappes n a pas été atteint en 1ère génération, l intervention en 2 ème génération ne se justifie pas. sur parcelles sensibles au botrytis, avec moins de 5 glomérules pour 100 inflorescences, l intervention n est pas justifiée non plus. Dans le cas où le seuil de 5 glomérules est dépassé, le traitement en 2 ème génération évitera les perforations en 2ème génération. La lutte par confusion sexuelle La confusion sexuelle permet de perturber la phase de rapprochement des papillons mâles et femelles en émettant dans l air de fortes quantités de phéromones synthétiques. Les mâles vont être incapables de localiser les femelles et les accouplements sont donc beaucoup moins nombreux. Il existe 2 marques de capsules homologuées pour la confusion les Rak de Basf et les Isonet LE de Terra Fructi. Seuls les Rak sont commercialisés en Val de Loire. La confusion par les Rak est utilisée sur ha de vignes soit 3 % de part des surfaces de vigne en France.

17 La mise en œuvre de la confusion Pour être efficace, la confusion nécessite des îlots de 5 ha minimum ce qui oblige souvent à une lutte collective avec une entente entre viticulteurs voisins. Il faut appliquer 500 diffuseurs par ha en doublant les bordures. La pose de diffuseurs se fait dès le début du 1 er vol soit début avril et les phéromones vont diffuser jusqu en août. La pose se fait manuellement en parcourant les parcelles, on peut évaluer à moins de 2 heures le temps de pose pour 1 hectare. La confusion n a pas d incidence sur les cicadelles ce qui peut obliger à une intervention spécifique en cas de dépassement du seuil en juillet. A noter : les capsules ne sont pas biodégradables, elles seront donc ramassées à la taille ou à la pose des nouvelles capsules en année n+1 La lutte par confusion sur le vignoble du Loir-et-Cher En 2012, la confusion a été pratiquée sur un îlot de 40 ha sur Pouillé ce qui a nécessité une entente entre viticulteurs et sur une exploitation de Rilly sur un îlot de vignes de 15 ha très groupé. Les capsules Rak 1 choisies ici visent uniquement les cochylis, il existe des Rak qui perturbent les cochylis et les eudémis. Carte de localisation des parcelles suivies sur le vignoble confusé de Pouillé en rouge

18 Des comptages de glomérules ont été effectués en 1 ère génération à Pouillé et Rilly-sur-Loire les 11 et 15 juin. Les 6 parcelles confusées ne présentaient pas de glomérules sur 200 inflorescences sauf la parcelle CONF6 qui était à 3 glomérules pour 200. Les 4 parcelles non confusées et non traitées à proximité présentaient de 2 à 10 glomérules pour 200 inflorescences ce qui est inférieur au seuil de traitement. Le comptage de perforations en 2 ème génération montre l absence de dégâts sur 100 grappes sur la zone confusée. Les 2 témoins sans traitement qui ont été suivis montrent de 0 à 10 perforations sur 100 grappes. La confusion a donc été efficace même si la pression tordeuses en 2012 n était pas très importante mais à la date de mise en place des capsules début avril, il est impossible de l évaluer. - Le coût économique de la confusion : Les Rak 1 utilisés contre les cochylis couvrent l ensemble des générations de tordeuses. Le coût de ces capsules est de 165 euros par ha auquel s ajoute le temps de pose évalué à 2 heures pour un hectare. Des insecticides classiques faits en 2 applications ont un coût de 65 euros (prix d un ovicide plus celui d un larvicide) auxquels s ajoute le coût de l application. Conclusion Le coût de la confusion est un frein à son développement malgré son intérêt indéniable pour l environnement et son efficacité pour contenir les populations de tordeuses. La confusion permet d arrêter l utilisation systématique des insecticides et de faire revenir sur les parcelles une population diversifiée d insectes. Cette biodiversité, bien que moins efficace que les populations de typhlodromes contre les acariens, va participer à l équilibre des populations et limiter la pullulation des tordeuses. Les larves de chrysopes et les syrphes présents sur les parcelles ainsi que les auxiliaires plus généralistes comme les chauves-souris et les oiseaux permettent alors de maintenir les tordeuses sous un seuil de nuisibilité grâce à la biodiversité.

19 Colloque Viticole et Œnologique Régional Vendredi 7 Septembre 2012 Essais de thermovinification sur sauvignon en Loir-et-Cher- millésime 2011 Anne BUCHET Chef de Pôle Laboratoire - Chambre d'agriculture de Loir-et-Cher La thermovinification est une technique de chauffage des jus avant fermentation qui se pratique depuis plusieurs années sur les rouges de notre département et qui commence à se développer sur les blancs et rosés. Afin d affiner les protocoles de température de chauffage ainsi que les durées de maintien à température, un essai a été mis en place sur sauvignon pour le millésime 2011, en partenariat avec l IFV, Thermoloire et le Conseil général de Loir-et-Cher. Protocole expérimental et résultats avant micro-vinifications Sucres réducteurs (g/l) TAV probable (%) ph Acidité totale (g/l H2SO4) Ac Malique (g/l) Ac tartrique (g/l) Azote assimilable (mg/l) Témoin M1 : 4h à 60 C M4 : 5h à 70 C Pas de différence significative entre les modalités chauffées. Par contre, par rapport au témoin, on observe une concentration en sucres fermentescibles (environ +0.6% vol d alcool) certainement liée à un phénomène d évaporation. Les micro-vinifications ont été réalisées en bonbonnes de 30 litres. Siège Social CS rue Louis Joseph Philippe BLOIS Tél. : Fax : Antenne Beauce-Gâtine 6 rue de la Bascule OUCQUES Tél. : Fax : Antenne Perche 38 place du Marché MONDOUBLEAU Tél. : Fax : Antenne Légumes Le Riou TOUR-EN-SOLOGNE Tél. : Fax : Antenne Viticole et Oenologique 4 rue Gutenberg - Z.A NOYERS/CHER Tél. : Fax : Laboratoire Départemental Agronomique et Œnologique Adresse du siège social Tél. : Fax :

20 Synthèse des essais : analyses et dégustations Cette synthèse est la résultante d une dégustation de juin 2012 avec 19 dégustateurs. TAV (%) Glucose/fruct (g/l) ph Acidité totale g/l H2SO4 Acidité volatile g/lh2so4 SO2 total mg/l SO2 libre mg/l Témoin M1 :4h à 60 C M4 :5h à 70 C Intensité aromatique Qualité globale Persistance Intensité olfactive 6 Note végétale 5 4 Note florale Note fruitée 0 Thermo_1: 4h à 60 C Thermo_témoin : non chauffé Amertume Agrumes Thermo_4: 5h à 70 C Equilibre Réduction Acidité Complexité des odeurs Sur les descripteurs «agrumes, note fruitée, note florale, intensité olfactive et complexité des odeurs», le témoin, non chauffé est préféré aux modalités thermovinifiées. Les modalités chauffées sont notées moins végétales et moins réduites que le témoin. La modalité chauffée à 60 C pendant 4 h est notée moins amère. En cas de thermovinification, il semble que la modalité à 60 C soit préférée pour la qualité globale, intensité aromatique et note florale. Une chauffe plus importante à 70 C réduit un peu plus les notes végétales mais déprécie les autres paramètres. Projet d expérimentation pour 2012 Afin d affiner les résultats du millésime 2011 sur sauvignon, un nouveau protocole est prévu faisant varier les durées de chauffe à environ 60 C. La technique se développant sur rosé, un protocole sera également mis en place à une température de 70 C sur plusieurs durées de chauffe. Les essais sur le millésime 2012 seront réalisés par la Chambre d Agriculture 41, l IFV de Tours et Thermoloire avec les financements de FranceAgrimer, InterLoire et le Conseil Général 41.

21 Copyright IFV Azote foliaire à la vigne : bilan de 5 années d essais PREAMBULE Pascal Poupault et Cécile Foissy, IFV Val de Loire-Centre, Michel Badier CA41 Les carences azotées des moûts sont de plus en plus régulières, en particulier sur Sauvignon. Les travaux menés par l unité IFV de Tours, en collaboration avec la Chambre d Agriculture du Loir-et-Cher et avec le soutien financier de la Région Centre et d Interloire, depuis 2007, confirment l intérêt de la pulvérisation foliaire d azote - sous forme d urée - pour compenser les carences azotées, sans augmenter la vigueur et la sensibilité aux maladies cryptogamiques (voir conditions d apport). Nous avons par ailleurs observé, avec cette pratique, une augmentation significative des précurseurs d arômes et des thiols variétaux et des arômes issus de la fermentation alcoolique, en plus de l intérêt sur le bon déroulement de la cinétique fermentaire. La levure semble utiliser l augmentation des fractions azotées et des acides aminés pour élever le niveau qualitatif du vin dans le respect de la typicité et du terroir. Les travaux de ces deux dernières années, qui motivent la réactualisation de cette fiche, apportent de nouveaux éléments quant aux surfaces pulvérisées et au délai d application avant récolte. POURQUOI? L apport d azote par voie foliaire n est qu un des différents moyens d agir sur la nutrition azotée de la vigne, pour compenser une carence qui se dessine. Elle n est pas incompatible avec l enherbement au vignoble, qui permet une meilleure gestion de la vigueur et son état sanitaire. Apporté à hauteur de 15 unités d azote minimum - sur l ensemble du feuillage après l arrêt de croissance (mi-véraison), l azote est dirigé vers le fruit. Il en résulte surtout une augmentation de l azote assimilable dans le moût, et de meilleures conditions de dégradation complète des sucres. DES RESULTATS SIGNIFICATIFS L apport d azote par pulvérisation foliaire à hauteur de 15 à 20 unités - sous forme d urée (produit utilisé : FOLUR - Tradecorp) conduit à un gain en azote assimilable sur les moûts (figure 1). Les effets sont significatifs, mais on observe un effet millésime et parcellaire. L effet est plus important quand l azote est associée à du soufre Il se confirme qu il en résulte aussi une augmentation du potentiel aromatique des vins par des valeurs de précurseurs variétaux (thiols) plus élevées, qui se traduit par une augmentation des thiols variétaux dans les vins (figure 2). La pulvérisation d azote par voie foliaire à la vigne est plus efficace que l ajout au moût de sels ammoniacaux à la cave (Figure 3). La plus grande fermentescibilité est probablement la conséquence de leur plus grande variété en formes d azote assimilable disponibles, notamment les acides aminés, pour la levure. 0 Ecart par rapport au Témoin (en %) Pulvérisation foliaire N Sels ammoniacaux Figure 3 : durée de la fermentation alcoolique des moûts : comparaison entre pulvérisation d azote foliaire à la vigne et ajout de sels ammoniacaux au moût en cave Les vins issus des modalités intégrant un apport d azote, que ce soit à la vigne ou au chai, sont plus riches en acétates d alcools supérieurs. Sur ce point, la pulvérisation foliaire a un impact plus significatif que l ajout de sels ammoniacaux. Institut Français de la Vigne et du Vin Pôle Val de Loire-Centre / Chambre d Agriculture du Loir-et-Cher Juillet 2012

22 Copyright IFV Les apports d azote ou azote-soufre en foliaire sur vigne et de sulfate d ammonium sur moût en cuve peuvent être complémentaires et doivent être raisonnés comme une étape de l itinéraire de production. Les choix doivent s effectuer en fonction du produit recherché. COUT : ACTUALISATION Exemple : Pour un apport de 15 u/ha appliqué en 2 passages spécifiques : - Produits : 150 de produit type Folur (2 x 30 l/ha x 2.5 /l*) - Matériel : 86 - Main d œuvre : 42 - Total : 278 /ha Les autres spécialités commerciales du marché ont un coût qui peut varier de 2 (perlurée 46%) à 10 HT par unité d azote et par hectare. *source : coûts des fournitures 2012 QUELLES SURFACES, QUAND? La dose à apporter est fonction du niveau de vigueur de la vigne et de la teneur en azote des moûts sur les années précédentes. Elle est en général de 15 à 20 unités/ha/an. Il est fortement conseillé de ne pas dépasser 20 unités/ha/an, sous peine de provoquer une augmentation de vigueur préjudiciable et une sensibilité accrue à la pourriture grise. L apport peut être fait en 2 applications foliaires. Les essais 2010 (figure 4) et 2011 conduisent aux observations suivantes : Un apport de 15 unités d azote sur la totalité de la surface foliaire (modalités 15N) mène à un meilleur rendement en azote assimilable par rapport à un apport de 8 unités sur la moitié de la surface (modalités 8N) : +105% contre +25% Un apport de 15 unités d azote 30 jours avant récolte (modalités J-30) mène à un meilleur enrichissement par rapport à un apport de 15 unités 20 jours avant récolte (modalités J-20) : +75% contre +33% Un apport de 20 unités d azote sur la totalité du feuillage mène à un meilleur enrichissement par rapport à un apport de 20 unités pulvérisées majoritairement sur les grappes : +144% contre +94%. Pour un apport de 15 à 20 unités d azote, l enrichissement final sur moût en azote assimilable est optimisé quand la pulvérisation est dirigée vers toute la surface végétale et quand l application n est pas trop rapprochée de la date de récolte. RAPPELS Effets indésirables et ce qu il ne faut pas faire - Risques de brûlures du feuillage : du fait de la présence de biuret - Risques d augmentation de vigueur si l apport est trop précoce, si la vigne est encore en croissance ou si la dose apportée est trop importante - Risques d augmentation du niveau de pourriture - Risques de formation de carbamate d éthyle dans les vins - Ne jamais associer de cuivre à un apport d azote foliaire Le respect des préconisations données ci-dessus, doit permettre d'éviter ces effets indésirables. Brûlures observées sur feuillage CONTACTS : Pascal POUPAULT IFV Pôle Val de Loire- Centre - Tél : pascal.poupault@vignevin.com Michel BADIER - Chambre d Agriculture du Loir et Cher Tel : michel.badier@loir-et-cher.chambagri.fr Fiche réalisée avec la collaboration de Frédéric Charrier, unité IFV de Nantes Institut Français de la Vigne et du Vin Pôle Val de Loire-Centre / Chambre d Agriculture du Loir-et-Cher Juillet 2012

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