LA GUERRE DE L ABSINTHE EST DÉCLARÉE

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1 Les SHOES Le mensuel d information du Haut-Doubs OCTOBRE 2012 N 156 2, 50 64, rue de la République - PONTARLIER AFFAIRE DE L I.G.P. ABSINTHE, VERS L INCIDENT DIPLOMATIQUE? FRANCE - SUISSE : LA GUERRE DE L ABSINTHE EST DÉCLARÉE Le distillateur pontissalien François Guy monte au créneau. L ÉVÉNEMENT p. 6 à 8 CAHIER SPÉCIAL LE DOSSIER p. 17 à 25 LES PRIX DE L IMMOBILIER, SECTEUR PAR SECTEUR L heure est à l attentisme dans le secteur immobilier. Le Haut-Doubs reste une exception, pas de crise en vue. POLÉMIQUE p. 5 Le restaurant du Gounefay sous le feu des critiques Rédaction : Les Éditions de la Presse Pontissalienne - B.P , rue de la Brasserie MORTEAU CEDEX - Tél Fax : redaction@groupe-publipresse.com

2 2 La Presse Pontissalienne n Octobre 2012 Éditorial Indiscipline On fait un pari : dans moins de deux mois, plusieurs journaux nationaux titreront en une : Reviens Sarko! Encensé il y a encore deux mois, vénéré par les médias et donc par les électeurs, loué dans les sondages, François Hollande est en passe de devenir le président de la plus impopulaire de la V ème République en à peine quatre mois de pouvoir. Ne nous leurrons pas pour autant : Nicolas Sarkozy aurait été réélu, il serait confronté à la même impopularité, peut-être pire encore. Quand le général De Gaulle affirmait en son temps que les Français étaient des veaux, il ne se trompait pas. Bien plus loin de nous, César affirmait déjà que les Gaulois étaient vite découragés et jamais contents. Une fois de plus, force est de constater que le peuple français dans sa grande majorité ne sait pas ce qu il veut et n a, au final, que ce qu il mérite. Ce n est pas Hollande et son équipe qui sont à blâmer, ce n était pas non plus Sarkozy et son gouvernement dont on s apercevra peut-être qu ils n ont pas si mal navigué que cela dans la tempête, c est bien l indiscipline et le pessimisme chroniques des Français qui sont à blâmer. Manifester plutôt que tenter de trouver des compromis, pleurnicher plutôt qu agir, se morfondre plutôt que rebondir. Mais diable! Jetons un œil de l autre côté de l Atlantique pour constater la manière dont les Américains ont abordé la crise. Un seul exemple qu on peut rapporter ici localement : ils ont su redresser de manière spectaculaire leur industrie automobile qui était pourtant moribonde il y a encore quatre ans et c est General Motors, alors au bord du naufrage et redevenu un des trois leaders mondiaux, qui aujourd hui est quasiment en passe de racheter Peugeot. Mais là-bas, l État, actif et soutenu par le peuple américain, a agi en responsable. En France, on n a su pour l instant que jeter aux orties la réputation de la famille Peugeot, vilipendée à longueur de discours par un ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg plus à l aise dans l agitation que dans l action. Cette indiscipline chronique des Français est sans doute une des explications majeures du lent déclin de notre pays et de sa rétrogradation impitoyable dans tous les classements internationaux, notamment celui de la compétitivité. Car ce n est pas en détricotant systématiquement ce que le prédécesseur a fait que le pays pourra renouer avec la croissance et, plus capital encore, avec cette nécessité d union et de combat collectif qui semble avoir quitté l esprit français. Jean-François Hauser est éditée par Les Éditions de la Presse Pontissalienne - 1, rue de la Brasserie B.P MORTEAU CEDEX Tél. : Fax : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré : David Aubry. Agence publicitaire : S.A.R.L. BMD - Tél. : François ROUYER - Portable : Imprimé à I.P.S. - ISSN : Dépôt légal : Octobre 2012 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, C.G. 25., Extrême-sur-Loue, F. Vuillemin. L actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique Retour sur info. Flocon nordique et ribambelle animée Les Pontissaliens ont tranché. Les nouvelles illuminations de Noël ont été créées par la société Blachère Illuminations installée dans le Vaucluse. Cʼest le motif Flocon nordique et ribambelle animée qui a été préféré aux autres par les habitants, les commerçants et les élus pontissaliens qui étaient amenés à se prononcer début septembre sur les nouvelles illuminations qui décoreront les rues du centre-ville dès cette année en remplacement des historiques boules vieillissantes. Ces nouveaux décors de fête en forme de voûte haute plutôt gracieuse soulignent et mettent en valeur lʼenvironnement et la perspective des rues. Ses proportions harmonieuses, très agréables à lʼœil, sont particulièrement bien adaptées à lʼarchitecture pontissalienne assurent les services de la Ville. La Ville de Pontarlier avait décidé de renouveler dès cette année les 27 traversées lumineuses du centre-ville qui disposait encore dʼampoules à incandescence, donc plus énergivores, tout cela afin de répondre à la réglementation mais aussi à lʼagenda 21 sur le développement durable voté par les élus locaux. Les illuminations concernées se situent dans les rues de la République (18 traversées), de Besançon (2 traversées), de Salins (2 traversées), de la Halle (1 traversée) et faubourg Saint-Étienne (4 traversées). Un motif plus léger en former de voûte décorera les rues du centre-ville dès cette année. Construite en 1910 aux Grangettes, La Monte au Lever est lʼancienne villégiature dʼété de la famille de Louis Neyron, industriel lyonnais qui avait prospéré dans la bonneterie. La ligne de sous-vêtements de marque Rasurel, cʼest lui. Cette superbe demeure aux allures de ferme comtoise est inscrite depuis 2003 aux monuments historiques. On a entrepris une première phase de restauration en 2008 avec la création dʼun gîte dans la maison dʼhabitation et lʼinstallation dʼune chaufferie à plaquettes bois dans la dépendance, explique Catherine Gindre, dont lʼépoux Rémi est lʼarrière petit-fils des Neyron. Le couple qui sʼest établi sur place a patienté quelques années avant de restaurer la toiture de la dépendance qui fait partie intégrante du monument historique privé. Cette dépendance abritait autrefois le bûcher et lʼécurie des chevaux aménagés dans la partie nord. Lʼautre moitié servait de garage, précise la propriétaire des lieux. Un tel chantier ne sʼimprovise pas. Il doit être mené dans le respect des règles de restauration des monuments historiques. On essaie de conserver tous les éléments dʼorigine du moment quʼils sont encore en état. Ici, les tuiles étaient trop abîmées pour quʼon puisse les garder. On a utilisé trois types de tuiles écailles de couleurs différentes. Ceci pour éviter dʼavoir une teinte trop régulière, explique Claude Dole, lʼarchitecte qui a supervisé cette restauration. Toutes ces contraintes se répercutent forcément sur le coût final. Comme il sʼagit dʼun monument historique, on a bénéficié dʼune subvention qui correspond à 30 % du montant des travaux, conclut Catherine Gindre en signalant que la Monte au lever est toujours ouverte aux visites mais sur rendezvous hors vacances scolaires. ( O n n est malheureusement pas tous égaux devant le haut débit. Si Jougne se distingue dans sa volonté d anticiper l arrivée de la fibre optique, il reste encore des petites zones d ombre sur la commune. Nous habitons au lieu-dit les Échampés. Voilà au moins dix ans que nous nous battons pour avoir le haut débit. Une solution alternative a été mise en place depuis un an avec une antenne hertzienne pour un soi-disant haut débit qui fonctionne très mal. Cela coupe sans arrêt. Il faut parfois dix minutes pour envoyer un simple mail, explique Christelle Jacquemet en précisant aussi que ces problèmes d accès à l A.D.S.L. touchent seulement une quinzaine de foyers situés en haut des Échampés. Pour son mari artisan, c est un vrai handicap professionnel. Même constat pour les jeunes quand il s agit d effectuer des recherches à finalité scolaire. On se rend RETOUR SUR INFO Jougne : les oubliés du haut débit Le haut débit pour tous, encore un rêve. compte à quel point l Internet haut débit est devenu indispensable au développement économique et social des territoires. Le cas des Échampés n est pas isolé. En zone rurale, les habitants des hameaux ou quartiers les plus éloignés des répartiteurs téléphoniques sont souvent confrontés aux mêmes difficultés. Histoire d enfoncer le clou, les oubliés du haut débit n ont pas le choix des opérateurs, ne bénéficient d aucune offre promotionnelle et payent souvent plus cher que les autres pour un service moindre. On paie en moyenne 40 euros par mois pour le téléphone fixe et autant pour l A.D.S.L. Est-ce le fait d être peu nombreux, mais on a l impression de n avoir aucun poids face à la commune et la communauté de communes qui sont informées de la situation. Nous payons évidemment les mêmes impôts que les autres, conclut Christelle Jacquemet plutôt en colère. Restauration historique à la Monte au Lever Catherine Gindre, la propriétaire des lieux et Claude Dole qui a supervisé la restauration de la couverture de la dépendance située au second plan

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4 4 La Presse Pontissalienne n Octobre 2012 ENVIRONNEMENT L INTERVIEW DU MOIS Il pousse un coup de gueule L épuration de la station de Pontarlier est critiquable Parce qu il en a marre de constater la dégradation de nos cours d eau, Alexandre Cheval le garde fédéral dénonce sans langue de bois les sources de pollution sur le Haut-Doubs. Au pluriel dans le texte. L a Presse Pontissalienne : La situation est-elle à ce point préoccupante sur le Haut-Doubs? Alexandre Cheval : On focalise l attention sur la pollution de la Loue en oubliant parfois que cette rivière est aussi une résurgence du Doubs. À ce titre, le Haut-Doubs fait partie du bassin-versant de la Loue. Allez voir dans quel état est le Doubs à l aval de la station d épuration de Pontarlier! L eau est claire mais le fond est beaucoup trop colmaté. L.P.P. : Comment expliquez-vous ce phénomène? A.C. : Le manque d eau estival met en évidence le problème de la gestion du barrage à Oye-et-Pallet et la question du remplacement de l agent chargé de tourner les vannes. Il serait bon que le projet d automatiser cet ouvrage aboutisse enfin. On observe déjà des dégâts considérables dans une rivière asséchée ne serait-ce qu un quart d heure. L.P.P. : Quel est le niveau d eau à respecter? A.C. : Une étude a été lancée en 2010 sur le sujet. Elle met en évidence les dysfonctionnements d un réseau d adduction d eau de plus en plus démesuré. Il semblerait peut-être pertinent de revenir à des captages communaux. Jusqu à quel niveau peut-on pomper de l eau de consommation dans le Doubs sans compromettre la vie des milieux aquatiques? On doit aussi se poser ces questions. Pour certains professionnels dans la Loue, c est la c atastrophe. L.P.P. : La dégradation des milieux halieutiques se répercute de quelle manière sur l activité économique? A.C. : Tout ce qui gravite autour du tourisme pêche est pénalisé. Actuellement pour certains professionnels dans la Loue, c est la catastrophe. On sait pourtant que cela représente un formidable gisement d emplois dans le Doubs. L.P.P. : Quel bilan de santé peut-on dresser sur l état du Doubs à partir de sa source? A.C. : C est encore acceptable, voire bon du côté de Mouthe. L attrait du corégone reste d actualité au lac Saint- Point même si on sait que la qualité de ses eaux s est fortement dégradée depuis une quinzaine d années. Lors des pêches au filet effectuées en août dernier, j étais surpris de la rareté des gros géniteurs sur des espèces comme la perche. On en saura davantage quand seront publiées les conclusions de ce recensement piscicole. L.P.P. : La situation se dégrade donc à l aval de Pontarlier? A.C. : Dans le Saugeais, le lit du Doubs est entièrement tapissé par des algues qui se développent pour consommer les excès d azote. On ne peut ignorer la part de responsabilité du monde agricole sur la question de l azote tout comme des stations d épuration sont aussi pointées du doigt pour expliquer la présence de phosphore. Le rapport azote-phosphore est très important. Il ne cesse d augmenter depuis dix ans. La quantité d invertébrés susceptibles de consommer ces algues tend à diminuer. N y a-t-il pas eu de grosses pollutions toxiques qui ont peut-être décimé ces populations d invertébrés? Toujours est-il que l épuration de la station de Pontarlier est critiquable même si des efforts ont été consentis par le Conseil général. Toutes les stations sont plus ou moins confrontées au problème récurrent de l élimination des lingettes. En privilégiant l assainissement collectif au détriment de l assainissement individuel, on a aussi déresponsabilisé les gens. On est beaucoup plus vigilant à ne pas mettre n importe quoi quand il s agit de sa propre fosse septique. Sans les pêcheurs, on est borgne. On peut aussi pointer les aberrations de la directive-cadre sur l eau. Comme elle n intègre pas la problématique azote, la Loue se retrouve en bon état écologique sur le papier. L.P.P. : Les agriculteurs ont quand même fait des efforts? A.C. : Oui, mais ils dénigrent encore trop les problématiques agro-environnementales. On ne devrait plus voir ces composts en plein champ d où s écoulent des jus qui partent directement dans les cours d eau. Je suis désolé de le dire mais l A.O.C. comté ne prend pas assez en compte les rejets dans son cahier des charges. Ce n est pas une attaque frontale contre les agriculteurs mais contre une politique agricole. Il y a quand même quelques avancées positives avec la révision des plans d épandage ou l augmentation des capacités de stockage des effluents. L.P.P. : Que souhaite le monde de la pêche face à ces menaces? A.C. : Les pêcheurs réclament que chacun se responsabilise. Ils ne doivent pas non plus s endormir devant la dégradation des milieux aquatiques. D autant plus que les effectifs sont en chute libre. Le département comptait à pêcheurs dans les années quatre-vingt. Ils sont à peine aujourd hui. Les pêcheurs doivent être solidaires. Les sociétés de pêche sont les dernières sentinelles de l état des rivières. Sans les pêcheurs, on est borgne. L.P.P. : Vous parlez de solidarité. On peut s interroger quand on voit la multiplicité de sociétés? A.C. : C est vrai. Une partie des élus de la fédération se bat pour mettre en place une grande réciprocité pour pêcher sur tout le département. L.P.P. : Que vous inspire le projet d enneigement artificiel de la station de Métabief? A.C. : Cela ne va pas dans le sens de renforcer la santé des cours d eau. Propos recueillis par F.C. Jusqu à quel niveau peut-on pomper de l eau de consommation dans le Doubs sans compromettre la vie des milieux aquatiques?, s interroge Alexandre Cheval, le garde de la fédération de pêche sur le Haut-Doubs.

5 PONTARLIER La Presse Pontissalienne n Octobre POLÉMIQUE Des incompréhensions Le restaurant du Gounefay sous le feu des critiques Le chaud et le froid soufflent sur ce nouveau restaurant qui a ouvert en février dernier. Rien à dire sur la restauration mais beaucoup d interrogations sur l organisation et la qualité du service. Les restaurateurs du Gounefay se voient reprocher une organisation qu ils ont ajustée peu à peu au potentiel du site. Le Haut-Doubs reste un gros village où les critiques fondées ou infondées circulent très vite. Le moindre faux pas et c est la mauvaise réputation qui vous tombe dessus. D autant plus quand vous exploitez un restaurant flambant neuf qui appartient à la collectivité, comme c est le cas au Gounefay. Sur la qualité de la cuisine, il n y a rien à dire. C est vraiment super. On a trop de retours sur les jours de fermeture et beaucoup de plaintes des personnes qui se voient refuser l accès en prétextant que c est complet, indique Nathalie Bertin. La responsable de la commission tourisme à la C.C.L. reconnaît que les relations sont assez tendues avec le couple de restaurateurs retenu pour s occuper de cette affaire. Elle estime navrant d investir 1,3 million d euros dans un outil à destination privée qui soit sousutilisé. Cet établissement devrait fonctionner tous les jours en saison touristique mais ce n est pas le cas. On a des difficultés à se comprendre. Des négociations sont en cours. Du côté de Christophe et Alice Carel, on ne nie pas avoir fermé quelquefois de façon inopinée mais pour cause de réparation de machine en panne ou faute de personnel. Le couple regrette l amalgame qui est fait entre le restaurant et la C.C.L. propriétaire des lieux. On est d abord une société privée avec l obligation de La frustration de ceux qui se voient refuser l accès. faire tourner la boutique. Le chiffre d affaires est deux fois supérieur au prévisionnel. C est quand même une preuve que ce restaurant ne tourne pas si mal, confie Christophe Carel qui emploie trois personnes, sans compter les extras. L exploitant déplore que la cuisine ait été conçue pour 40 couverts dans un restaurant censé en compter 20 de plus. La seconde salle n était pas destinée à la restauration mais à l accueil de séminaires. Ce qui ne nous empêche pas de la remplir le dimanche. Sans référence de fréquentation, les gestionnaires ont optimisé le fonctionnement au fur et à mesure. On a finalement adopté des horaires fixes toute l année alors qu au départ on avait annoncé ouvrir plus souvent en période de vacances scolaires. Sauf qu on s est aperçu qu il n y avait pas plus d activité. On travaille essentiellement avec une clientèle locale. Le couple accueille souvent des groupes qui mobilisent tout l effectif sans forcément occuper toutes les tables. D où la frustration de ceux qui se voient refuser l accès à la terrasse par exemple. On n est pas figé. Je ne pense pas qu on se soit trompé. Le restaurant tourne plein pot. On dit juste : faites-nous confiance, conclut Christophe Carel. Le Gounefay dispose pourtant de tous les atouts pour bien faire.

6 6 La Presse Pontissalienne n Octobre 2012 APPELLATION La bataille juridique fait rage L ÉVÉNEMENT I.G.P. absinthe : hold-up ou protection légitime? La confirmation en août dernier par l office fédéral de l agriculture de l I.G.P. Absinthe au bénéfice des seuls producteurs du Val de Travers a soulevé une vague de protestations sans précédent. Les recours et les critiques se multiplient à l encontre des grands méchants suisses. FRANCE - SUISSE VERS UNE GUERRE DE L ABSINTHE? Avec cette Indication Géographique Protégée (I.G.P.) absinthe revendiquée par les producteurs du Val de Travers, la Fée verte se fait Carabosse et se met à dos les distillateurs du monde entier, y compris dans son propre pays. Nos amis suisses estiment qu il s agit d une revendication légitime engagée en toute transparence. En France, on voit plutôt cela comme un holdup, une confiscation sur un terme générique. Pontarlier qui fut en son temps capitale mondiale de l absinthe se sent véritablement blessée dans une histoire qu elle croyait partagée en commun avec le Val de Travers. Du coup, la Route de l absinthe dont on se plaisait à rêver qu elle soit inscrite patrimoine mondial de l Unesco se retrouve à faire du vol stationnaire en attendant qu on déguste l absinthe de la paix. Enquête. côté, on crie au scandale et de l autre on estime que cette D un I.G.P. Absinthe est la seule manière de protéger une production historique et artisanale. François Guy, le distillateur pontissalien, ne comprend pas que l on puisse ainsi s approprier ce qu il considère comme un générique au même titre que le whisky : Il s agit d une I.G.P. usurpatoire et confiscatoire. Le Val de Travers n a pas plus de prérogatives que nous de se prévaloir de ce breuvage. Pour moi, c est une aberration de protéger le nom d une plante. Je suis surpris que les Suisses puissent se permettre un tel coup, même si cela peut se comprendre. Le Val de Travers a réussi là où Pontarlier a échoué en 2003 faute de solidarité. Les trois distillateurs encore en activité à l époque dans la capitale du Haut-Doubs avaient déposé ensemble une demande d Appellation d Origine Réglementée. La démarche imposait aux moins deux producteurs. La tentative a échoué quand François Guy s est retrouvé seul, faute de s entendre avec le repreneur des deux autres distilleries. Le dossier serait réglé, en convient François Guy qui n est pas resté les bras croisés. Il a créé l association de défense de l absinthe de Pontarlier qui réunit aussi des producteurs de plantes d absinthe de la plaine de l Arlier. Cette association a déposé en 2008 le dossier I.G. Absinthe de Pontarlier dont le cahier des charges a été approuvé en février 2012 par l I.N.A.O. Le projet devrait aboutir avant la fin de l année et à défaut d opposition, il pourrait être ensuite présenté à l Union Européenne. Moi, je ne vole personne. Pendant ce temps, les producteurs du Val de Travers constitués aussi en association ont déposé le 31 mars 2010 à l O.F.A.G. (office fédéral de l agriculture), équivalent suisse de l I.N.A.O., leur propre I.G.P. sous trois dénominations : la Fée verte, La Bleue et l Absinthe. L opération a soulevé une première vague de protestation avec 42 recours venus du monde entier. Le 16 août dernier, l O.F.A.G. a rendu son verdict en confirmant l I.G.P. dans son intégralité. Ce jugement a déclenché un vrai tsunami d indignation et 16 recours au tribunal administratif fédéral. S ils sont retoqués, les recourants auront encore la possibilité de porter l affaire au tribunal fédéral. Tous protestent bien entendu sur le hold-up des producteurs du Val de Travers sur le générique absinthe. Tous craignent aussi une extension de cette Moi, je ne vole personne. fameuse I.G.P. à l échelle européenne qui interdirait aux producteurs hors du Val de Travers d apposer le mot absinthe sur leurs étiquettes. Les réponses des porteurs de l I.G.P. sont très ambiguës. Thierry Béguin, le président de l interprofession du Val de Travers, précise que ce n est pas d actualité même s il vise la protection maximale. Dans l émission On en parle diffusée le 11 septembre sur la chaîne suisse R.T.S., Paolo Digiorgi, le responsable du registre fédéral des A.O.P.-I.G.P. n écarte pas cette éventualité. Pour avoir une protection en France, on devra aussi le mettre dans l annexe huit de l accord bilatéral. Si l Union européenne accepte que cette dénomination soit listée, alors les producteurs français devront se soumettre. Ils ne pourront plus appeler absinthe tout court mais ajouter en localisant. Pour Jean-Nat Karakash, élu du Val de Travers, cette I.G.P. s inscrit d abord dans une démarche nationale et regrette qu elle ne puisse pas s étendre au Pays de l Absinthe donc à Pontarlier. Il tient aussi à relativiser l impact économique de cette protection litres d absinthe, et non litres Le distillateur pontissalien François Guy estime que l I.G.P. Absinthe portée par les producteurs du Val de Travers est usurpatoire et confiscatoire. comme on a pu le lire dans certains médias, sont exportés chaque année sur le marché suisse. Pour les producteurs pontissaliens, cela représente tout au plus quelques centaines de litres dont ils devraient modifier l étiquette. Le trouble persiste comme souvent avec ce mythique breuvage. T.C.

7 La Presse Pontissalienne n Octobre VAL DE TRAVERS Thierry Béguin, l ancien procureur général du canton de Neuchâtel qui pourchassait les distillateurs clandestins préside aujourd hui l association des producteurs d absinthe du Val de Travers. Une parenté évidente On est prêt à prendre Pontarlier avec nous Thierry Béguin, le président de l association des producteurs d absinthe du Val de Travers, s explique sur cette demande d I.G.P. qu il ne juge pas incompatible avec une démarche de protection transfrontalière. La Presse Pontissalienne : Peut-on rappeler la chronologie de cette procédure I.G.P. Côté suisse? Thierry Béguin : L association des producteurs d absinthe du Val de Travers a été constituée en Il fallait monter une interprofession si on voulait essayer de protéger notre produit. Puis on a déposé la demande d I.G.P. à l O.F.A.G. (Office fédéral de l agriculture) qui nous l a octroyé en Cette I.G.P. a été contestée avec 42 recours en provenance du monde entier, notamment de France, d Allemagne, des U.S.A., sans oublier des producteurs suisses implantés hors du Val de Travers. Fin août, l O.F.A.G. a confirmé l enregistrement de l I.G.P. Mais cette décision a aussi fait l objet d autres recours au tribunal administratif fédéral à Saint-Gall. L.P.P. : Êtes-vous confiant sur le verdict? T.B. : À mon avis, il faudra compter au moins un an pour statuer. En cas de rejet, les recourants auront encore la possibilité de saisir le tribunal fédéral. Notre I.G.P., on ne l a pas encore. On en a au moins pour deux ans avant d être définitivement fixé. Ce n est pas encore gagné. L.P.P. : Que répondez-vous à ceux qui vous reprochent de vous approprier le mot absinthe? T.B. : La généricité est le problème central dans cette affaire. Peut-on vraiment protéger le mot absinthe dans la mesure où c est devenu un générique au même titre que l eau de Cologne ou le savon de Marseille. L O.F.A.G. a considéré que ce n était pas un générique en s appuyant sur une jurisprudence liée à la feta.avant de déposer la demande I.G.P., notre interprofession était tenue d effectuer des enquêtes démoscopiques auprès d un échantillon représentatif de la population suisse. La majorité a répondu que le mot absinthe évoquait d abord une boisson plutôt qu une plante et en second lieu que cette boisson provenait d abord du Val de Travers. Des textes historiques attestent qu on parle d absinthe dans le Val de Travers. L.P.P. : Cette interprofession représente combien de producteurs et quel volume d absinthe? Ce n est pas encore gagné. T.B. : Elle compte une vingtaine de distillateurs légaux qui bénéficient d une concession de la régie fédérale des alcools. Deux sont professionnels, les autres sont des petits producteurs artisanaux. Le Val de Travers, c est entre et litres d absinthe distillés chaque année. L.P.P. : Qu est-ce qui unit Pontarlier au Val de Travers selon vous? T.B. : Face à l augmentation exponentielle des droits de douanes imposés par Napoléon III, Pernod a quitté le Val de Travers pour venir produire de l absinthe à Pontarlier. Il y a une parenté évidente entre les deux productions. Que les distillateurs français ne soient pas contents, j en conviens. Mais je suis surpris de la vivacité de la réaction du côté de chez vous. Dans notre esprit, cette I.G.P. n est pas du tout contre les Pontissaliens. Si c était possible, on serait tout à fait d accord pour une I.G.P. transfrontalière. Mais cela n existe pas dans les textes actuels. On ne souhaite pas du tout la guerre et on est prêt à prendre Pontarlier avec nous. L.P.P. : Par le jeu des accords bilatéraux, les Européens craignent un élargissement de cette I.G.P. à l Europe, qu en est-il? T.B. : On vise la protection maximale. Pour l instant, on ne peut rien faire contre des quantités de soi-disant absinthes qui sont en fait de vagues macérations en provenance des pays de l Est et qui inondent les marchés. On cherche avant tout à protéger la qualité d un produit. Propos recueillis par F.C. COOPÉRATION Des interférences politiques La route de l absinthe entre parenthèses Le développement de cet itinéraire touristique francosuisse est mis entre parenthèses et ne reprendra qu une fois le conflit apaisé. Suspension de séance. Cette route de l absinthe est la première victime des dégâts collatéraux générés par l I.G.P. Absinthe. Dans un communiqué, Nicolas Giger et Philippe Chapon de Pontarlier qui président l association Pays de l Absinthe expliquent en substance qu il en est ainsi de tous les vieux couples unis pour le meilleur et pour le pire. Ils parlent ainsi de mariage problématique en imaginant la réaction des habitants de Couvet quand Henri- Louis Pernod vient ouvrir sa propre distillerie à Pontarlier. De mariage réussi au temps de la prospérité des distilleries qui ont pied à la fois à Pontarlier et au Val de Travers. De mariage difficile quand la Suisse bannit la fée verte avant la France. Cette union se transcende ensuite en bonheur parfait à la création de la route de l absinthe. Aujourd hui, les difficultés passagères entre distillateurs et élus, à propos d une I.G.P., sèment le trouble dans l esprit du public. Troubles qui seront obligatoirement suivis - comme nous l enseigne l Histoire - d une période plus faste, voire glorieuse pour les deux époux. Les élus de part et d autre de la frontière sont loin de partager ce discours très consensuel. Du moins du côté de Pontarlier. On n arrête pas mais on suspend toute nouvelle action. Politiquement, on ne remettra pas un euro de plus dans ce qui a été mis. Aujourd hui, les conditions ne sont pas réunies pour avancer sereinement, confirme Patrick Genre qui souhaite avant tout s investir pour faire avancer le plus rapidement plus l I.G. Absinthe de Pontarlier. Il ne croit pas une seconde à la faisabilité d une I.G.P. transfrontalière. Du pipeau, estime-t-il. Les élus du Val de Travers ne comprennent pas l attitude de la ville de Pontarlier. Dans un communiqué, c est très tendance actuellement, ils estiment que disposer d une I.G.P. ou d une A.O.C. est un plus indéniable pour valoriser touristiquement le Pays franco-suisse de l Absinthe Ils regrettent aussi que cette I.G.P. ne couvre pas l entier du territoire du Pays de l Absinthe. Cette situation est regrettable mais les inconvénients concrets qu elle engendre restent mineurs en regard des gains que l I.G.P. procure pour l ensemble des acteurs du pays de l Absinthe. Pour eux, cette protection n a aucune portée internationale et pourrait n être qu un premier pas vers une protection transfrontalière. Ceci n était malheureusement pas possible aussi longtemps que l absinthe n était pas légalisée côté français, ce qui est désormais chose faite depuis peu.à ce sujet, le conseil communal du Val de Travers s étonne des réactions virulentes de certains acteurs français qui qualifient la démarche I.G.P. de coup dans le dos. Pas faux, car cette demande de l interprofession du Val de Travers a été déposée bien Philippe Chapon (photo) et son homologue Nicolas Giger jouent la carte de l apaisement. avant qu il ne soit possible d utiliser la dénomination absinthe en France. Pourquoi attendre finalement 2012 pour s en offusquer? Si cette demande d I.G.P. dérange tant que ça, pourquoi s être engagé en connaissance de cause dans la Route de l absinthe. C est tout aussi hypocrite. Le conseil communal du Val de Travers a la sincère conviction que la confirmation de cette I.G.P. par le tribunal administratif fédéral serait non seulement une excellente nouvelle pour tous les artisans distillateurs du Val de Travers mais également pour le Pays de l absinthe dans son ensemble.

8 8 L ÉVÉNEMENT La Presse Pontissalienne n Octobre 2012 Quelques gouttes de vérité Tout et son contraire circulent sur cette I.G.P. absinthe dont on mesure difficilement l impact réel. Éclairages. La réglementation Au niveau de lʼunion européenne, les indications géographiques spiritueuses sont encadrées par le règlement communautaire 110/2008 relatif aux spiritueux. La Suisse qui est un pays tiers, a son propre système de reconnaissance de ses produits dʼorigine. Il existe un accord bilatéral entre lʼunion européenne et la Suisse qui vise notamment à une protection mutuelle de produits propres à chacune des parties. À ce jour, le nom Absinthe nʼest pas inclus dans la liste des I.G. incluses dans cet accord. En lʼoccurrence pour que lʼi.g.p. absinthe soit protégée par lʼunion européenne, il faut que la Suisse, dans le cadre de son accord bilatéral avec lʼunion Européenne demande à ce que ce produit rentre dans la liste des produits suisses protégés par lʼunion européenne. La commercialisation Si lʼi.g.p. absinthe aboutit, les absinthes françaises pourront toujours être commercialisées en Suisse sous des dénominations proches de celles utilisées jusquʼau 18 mai 2011, date depuis laquelle les producteurs français peuvent à nouveau utiliser la dénomination de vente absinthe. La seule contrainte pour les producteurs pontissaliens et des environs sera de continuer à produire des étiquettes adaptées au marché suisse. La circulation Les touristes pourraient circuler librement sur la route de lʼabsinthe avec les bouteilles quʼils auraient acquises de part et dʼautre de la frontière. Les seules restrictions portent sur la distribution commerciale dʼabsinthe en Suisse. UNION EUROPÉENNE La Presse Pontissalienne : N étant pas membres de l Union Européenne, les Suisses auraient-ils la possibilité de faire reconnaître cette sulfureuse I.G.P. Absinthe au niveau européen? Michel Dantin : La Suisse est liée avec l Union européenne par un certain nombre d accords bilatéraux. L un d entre eux porte entre autres sur les indications géographiques et les appellations d origine de la provenance. Rappelez-vous, nous avons déjà eu des difficultés avec le terme gruyère pour la dénomination de nos pâtes pressées cuites. Il convient donc d être vigilant sur de telles démarches de protection de noms. Je travaille sur ce dossier en lien avec Annie Genevard, député du Doubs et Arnaud Danjean, euro-député de votre euro-circonscription. L.P.P. : Si la requête suisse aboutit, quelles seraient les conséquences pour les distillateurs non suisses? Est-ce que cela pourrait aussi compromettre d autres procédures en cours de traitement comme celle de La vigilance est de mise Les eurodéputés avertis du danger La sphère politique s est mise en veille absinthe pour éviter que l I.G.P. suisse obtienne une reconnaissance européenne en toute discrétion. Entretien avec Michel Dantin, euro-député membre de la commission agriculture et développement rural. l I.G. Absinthe de Pontarlier? M.D. : Le danger serait aggravé en cas de reconnaissance européenne de cette I.G.P. puisqu il réserverait le nom aux seuls produits fabriqués dans cette région suisse. Les producteurs d absinthe de votre région se verraient pénalisés alors même qu ils ont entrepris depuis plusieurs années de faire reconnaître en I.G.P. l Absinthe de Pontarlier. Ce dossier est selon les informations que j'ai déjà obtenu en cours d'instruction à l I.N.A.O. avec un accueil plutôt positif de la démarche. L.P.P. : Combien de temps faudra-t-il au Parlement européen pour régler ce type d affaire? M.D. :Le Parlement européen n'a pas à se prononcer sur le dossier, pas plus d ailleurs que le parlement français ne se prononce sur le dossier du comté par exemple. C est la commission européenne présidée par Jose-Manuel Baroso qui a à se prononcer en tant qu exécutif, L euro-député français Michel Dantin a alerté le commissaire Ciolos en charge de l agriculture. comme le fait le gouvernement au plan français. C est la raison pour laquelle avec Arnaud Danjean, nous interpellons et alertons le commissaire Ciolos, en charge de l agriculture. La commission ne doit pas laisser passer les délais qui lui sont impartis pour réagir. L année 2013 devrait permettre de solutionner ce mauvais dossier. Propos recueillis par F.C. État civil de septembre 2012 NAISSANCES 24/08/12 Alyssa de Younes CHARID, agent de sécurité et de Nadia MOUTARLIER, opératrice. 25/08/12 Louise de Laurent VUILLEMIN, agriculteur et de Apolline MICHEL, infirmière. 25/08/12 Enola de Olivier ROY, boulanger et de Aurore JEANGUENIN, vendeuse en animalerie. 26/08/12 Maël de Jean-Michel GIRARD, agriculteur et de Alexina BULLIARD, esthéticienne. 26/08/12 Enzo de Nicolas GOURDAIN, pâtissier et de Marie DARGNIER, caissière. 26/08/12 Ambre de Michel CHOUN, serrurier et de Carole OLLIVIER, horlogère. 24/08/12 Sévan de Cyril POIRIER, formateur et de Nathalie WENGER, contrôleuse qualité. 27/08/12 Chahine de Ali MOHAMEDI, cariste et de Sherazade HAMANI, sans profession. 27/08/12 Johan de Christophe BILLOD-LAILLET, régleur en plasturgie et de Muriel FAIVRE-PIER- RET, psychomotricienne. 27/08/12 Adam de Romain BELKHYATE, automaticien et de Hanane BENNANI, expert comptable. 27/08/12 Lola de Loïc THOREL, menuisier et de Laetitia MARTINS, sans profession. 27/08/12 Agathe de Joël BOMPARD, gendarme et de Laëtitia DUBOZ, ouvrière horlogère. 27/08/12 Alicia de Carlos TEIXEIRA-RODRIGUES, ouvrier et de Charlène FLOQUET, sans profession. 27/08/12 Raphaël de Cédric MARTIN, plombier et de Laetitia BAUDET, clerc de notaire. 28/08/12 Timéo de Yannick MICHEL, horloger et de Emilie CUENOT, auxiliaire de puériculture. 28/08/12 Mathis de Jérôme MAIROT, électricien et de Cindy WALLAERT, opératrice. 29/08/12 Maëlie de Nicolas BOUTET, frigoriste et de Kristelle MENETREY, cuisinière. 29/08/12 Myron de Nicolas CORNU, mécanicienautomobile et de Amélie ROUSSET, infirmière. 29/08/12 Soline de Jérôme VERMOT-DES- ROCHES, ouvrier et de Claire VAUTHEROT, professeur des écoles. 30/08/12 Jason de Simen JOUQUIN, chauffeur routier et de Elodie MAIBACH, déclarante des douanes. 30/08/12 Amira de Morade ANBAR, employé de restauration et de Laura MICHELIN, horlogère. 30/08/12 Timothée de Jonathan TOURNEMINE, manutentionnaire et de Jessy DEMEULEMEES- TER, assistante maternelle. 30/08/12 Théo et Mathis de Anthony DOUBLE- MART, magasinier et de Aurélie CHOPARD-LAL- LIER, aide-soignante. 17/08/12 Léna de Cyril VANDAMME, commercial et de Carine KEAT, sans profession. 17/08/12 Isaac de Fabrice BOLE, technicien et de Estelle PICHETTI, professeur d'anglais. 17/08/12 Mathilde et Manon de Christophe PARIS, contrôleur laitier et de Mélanie DORNIER, infirmière. 18/08/12 Lisandro de Jorge BULAS, ingénieur en développement informatique et de Marielle BOURDIN, assistante maternelle. 18/08/12 Egemen de Engin BASUTCU, employé de banque et de Gülay FINDIK, vendeuse. 19/08/12 Naély de Yoann BOURDIN, responsable informatique et de Valérie BERGEROT, aidesoignante. 19/08/12 Ismail de Adrien MUNOS, étancheur et de Zahra IAAZOUZEN, sans profession. 20/08/12 Léane de Pascal FREI, agent de détention et de Isabelle SIMONET, éducateur territorial. 19/08/12 Maxime de Jonathan KORDZI, sans profession et de Stéphanie MICHAUX. 21/08/12 Léo de Cyril VAN DEN BROECKE, employé de banque et de Mélanie DEVILLERS, coiffeuse. 21/08/12 Alan de Vincent ELOY, sapeur pompier et de Stéphanie PETITE, encadrante technique d'insertion. 21/08/12 Lana de Rusmir DEDIC, carreleur et de Sonia BOURDENET, agent de service. 22/08/12 Camille de Guillaume PROST, ingénieur et de Joanna LIBERATI, ingénieur. 22/08/12 Tom de Philippe RACINE, boulanger et de Nathalie DETOUILLON, vendeuse. 23/08/12 Calie de Raphaël BILLEREY, ambulancier et de Sophie THIERCELIN, aide-soignante. 23/08/12 Nisa de Olcay DEMIREL, vendeur et de Pinar GÜREL, sans profession. 31/08/12 Anna de Jérôme CHABOD, artisan et de Alena HARBACHOVA, comptable 31/08/12 Louca de Luciano MAURO, cuisinier et de Mathilde BESSANT, vendeuse. 31/08/12 Julia de Louis SERBOURDIN, infirmier et de Mathilde WACQUET, infirmière. 01/09/12 Yohann de Jérôme VOYNNET, menuisier et de Kathia NICOUD, assistante commerciale. 01/09/12 Léo de Thomas CRETENET, cuisinier et de Salomé CLERC, serveuse. 01/09/12 Sacha de Mickaël BESANÇON, commercial et de Audrey PETITHUGUENIN, professeur des écoles. 01/09/12 Benoit de Cédric JACQUET, conducteur d'engins et de Isabelle RUFENACHT, aide soignante. 02/09/12 Elia de Romain DUCA, carrossier peintre et de Rekïa KHMAISSE, vendeuse. 02/09/12 Nathan de Mickaël PEREIRA MAR- TINS, ingénieur et de Karine GARCIN, ingénieur. 02/09/12 Zoélie de Stéphane TOSSERI, conseiller en gestion de trésorerie et de Valérie FAIVRE, employée administrative. 02/09/12 Kaïsy de Cédric GHINI, manager dans l'événementiel et de Anne-Sophie NOIROT, aide soignante. 02/09/12 Mathis de Christophe JARDOT, chauffeur livreur et de Sarah PERREY, assistante dentaire. 03/09/12 Sacha de Vincent RUGGERI, automaticien et de Cécile BULLIARD, collaboratrice assurance. 03/09/12 Noé de Régis PATTON, caviste et de Fanchon BROUILLET, infirmière. 04/09/12 Meriam de Krim SADAOUI, peintre en bâtiment et de Karima IHADDADENE, comptable. 03/09/12 Léna de Andrii SHULIKO, cadre commercial et de Oksana PLETNOVA, comptable. 04/09/12 Louan de Cyril PIERRE, chauffeur livreur et de Sabrina DURAND, contrôleuse en horlogerie. 04/09/12 Egehan de Serkan DEGERLI, charpentier et de Jessica DURAK, comptable. 05/09/12 Ylhan de Nouredine TAHRI, chauffeur poids lourds et de Minouna HADOUR, auxiliaire de vie. 05/09/12 Arthur de Hervé BILLOD-LAILLET, chauffeur routier et de Marie GUIBELIN, vendeuse. 05/09/12 Théo de Ludovic DHOTE, banquier et de Marine BONNARD, responsable magasin. 05/09/12 Qaïs de Driss EL MACHHOUR, électronicien et de Imen MEGDICHE, sans profession. 05/09/12 Diego de Samuel VUITTENEZ, employé de banque et de Mélanie DE MAS, employée de banque. 05/09/12 Violette de Tony PESSOA, sans profession et de Stéphanie LEVEL, infirmière. 06/09/12 Aylin de Christophe TASKIN, ouvrier et de Stéphanie KÖSE, agent de production. 06/09/12 Ashley de Mickael CUENAT, mécanicien automobile et de Fanny RENAUD, cuisinière. 06/09/12 Lana de Etienne MIGNOT, horloger et de Sonia VALINAS CASTRO, décoratrice en magasin. 07/09/12 Alix de Gilles LAURENCOT, agent qualité et de Sandrine PAULIN, assistante commerciale. 07/09/12 Noé de Olivier BARTHELET, dessinateur industriel et de Géraldine MAUGAIN, conseillère en économie sociale et familiale. 08/09/12 Gabin de Vincent CATTET, agriculteur et de Marie-Laure CHABOD, guichetière. 09/09/12 Sofien de Zouhir MECHTA, ingénieur et de Naïma CHARAH, assistante exportation. 09/09/12 Lorenzo de Alexis RAULET, cadre commercial et de Aurélie DELOURME, assistante maternelle. 09/09/12 Quentin de Stéphane DORNIER, opérateur horloger et de Corinne CANNELLA, aidesoignante. 09/09/12 Baptiste de Thierry POURCELOT, chauffeur mécanicien et de Hélène MICHEL, ingénieur agronome. 10/09/12 Loan de Jérôme POURCHET, dessinateur et de Magali BOURNEZ, aide-soignante. 10/09/12 Benjamin de Stéphane DÉBOIS, chauffeur poids lourds et de Anne-Lise REGNIER, préparatrice en pharmacie. 10/09/12 Capucine de Benoit TOURNIER, agriculteur et de Céline DORNIER, employée de commerce. 10/09/12 Younes de Housin SALHI, chauffeur et de Samia LAOUAR, sans profession. 11/09/12 Naëly de Hamidou BACO, jointeur plaquiste et de Céline POIMBOEUF, réceptionniste polyvalente. 11/09/12 Céleste de Clément MERCIER, médecin généraliste et de Céline BERTHAUD, sagefemme. 11/09/12 Amélia de Pascal GRILLET, maçon et de Mélanie QUERRY, enseignante. 11/09/12 Louis de Johan JAVAUX, agriculteur et de Charlène CUCHE, salariée agricole. 11/09/12 Alix de François DECHASSEY, mécanicien travaux publics et de Coralie PERRIGUEY, opératrice contrôleuse. 11/09/12 Rose de Quentin CARDOT, kinésithérapeute et de Aude BAWEJSKI, kinésithérapeute. 12/09/12 Tristan de Vincent CHOPARD, vendeur et de Marie-France BAUD, infirmière en pédiatrie. 12/09/12 Lohan de Jean SZYMURA, agent d'expédition et de Cindy BURRI, aide comptable 14/09/12 Lenny de Eddy KÖGLER, commercial et de Cindy RONDELLI, coiffeuse. 16/09/12 Lucie de Vincent HAEGELIN, ingénieur et de Lise MARGUET, enseignante. 13/09/12 Iliana de Jamel MARZAK, enseignant et de Zohra LAMRIS, couturière. 14/09/12 Kynan de Aurélien BRON, technicien de production et de Yvette ALLAZ, infirmière. 14/09/12 Marian de Olivier BOURGEOIS-ARMU- RIER, agriculteur et de Virginie CHAUVIN, comptable. 15/09/12 Paul de Régis GROS, chef de culture et de Céline PANOT, conseillère d'insertion et de probation. 15/09/12 Nurten de Ali KUTSAY, maçon et de Sibel KABAK, sans profession. 16/09/12 Noëline de Stéphane ARNAUD, horloger et de Christelle BARRAND, horlogère. 16/09/12 Léane de Sumith ROESSINGER, régleur et de Vanessa DOS SANTOS, sans profession. 16/09/12 Nina de Vincent GILLIOT, magasinier et de Sabrina GIRARD, professeur des écoles. 17/09/12 Lilou de Cyril GUY, cuisinier-traiteur et de Jennifer THEVOZ, vendeuse. 17/09/12 Kléa de Adrien PICAUD, ouvrier de scierie et de Angélique CRETIN, aide-soignante. 17/09/12 Jules de Jérémy POURCELOT, charpentier et de Delphine ROUX, vendeuse. 18/09/12 Axel de Lionel BOUCHET, pisciculteur et de Christelle TRABON, infirmière. 18/09/12 Louka de Mickael VERGUET, agriculteur et de Marie-Laure BULLE, opératrice. 19/09/12 Anaïs de Johan MAIRE, agriculteur et de Karine DEVAUX, aide-soignante. 19/09/12 Noa de Fabrice PARRIAUX, ambulancier et de Séverine BURGUNDER, assistante maternelle. 20/09/12 Wendy de Julien PERRIN, opérateur et de Céline POUX-BERTHE, sans profession. 19/09/12 Anastassya de Konstantyn TATRANOV, ouvrier et de Natalya YESYPENKO, cadre technique. 20/09/12 Julia de Mickaël SALVI, infographiste et de Angéline GIRARDET, professeur des écoles. 20/09/12 Dorian de Jérôme SAGE, responsable adjoint et de Gaëlle MIRGAIN, sans profession. 21/09/12 Lilian de Denis BROCARD, conducteur d'engins et de Vanessa BOURGON, agent d'exploitation. MARIAGES 25/08/12 Julien JEANGIRARD, entraîneur de natation et Julie CORBET, responsable développement secteur. 25/08/12 François JOUILLEROT, opérateur de production et Florence CALLIER, comptable. 25/08/12 Johan SAINT-AUBERT, ouvrier de scierie et Mélanie WEINBERGER, sans profession. 08/09/12 Dan BAHY, agent de métrologie et Caroline BOURIOT, assistante de production. Alexandre HORVATH, électricien et Déborah WAG- NIERES, employée commerciale. Christopher GARNERI, menuisier et Elodie LAVA- LETTE, ouvrière en horlogerie. Ferruh OZKARACA, formateur et de Marie DA COL, conseillère de vente. Jean-Philippe THOMAS, magasinier cariste et Heidi NEUTE, assistante maternelle. 22/09/12 Adrien NATALE, maçon et Aïda IMA- MOVIC, sans profession. DÉCÈS 31/08/12 Jean-Claude LEGUAY, 65 ans retraité, domicilié à Gennevillers (Hauts-de-Seine) époux de Adel MANTANIRINA. 22/08/12 Simone GLORIOD, 82 ans, retraitée, domiciliée à la Cluse-et-Mijoux (Doubs), veuve de Pierre CÔTE-COLISSON. 31/08/12 Patrick VALLON, 49 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs), divorcé de France MONNET. 31/08/12 Denise DORNIER, 95 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 03/09/12 Marius COMTE, 92 ans, retraité, domicilié à Levier (Doubs), célibataire. 04/09/12 Thérèse VIENNET, 80 ans, retraitée, domiciliée à Nods (Doubs), veuve de Roger COUR- TOIS. 05/09/12 Barbara SIGILLO, 67 ans, ouvrière retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Michel MARGUET. 05/09/12 Jacqueline BONNEAU, 77 ans, secrétaire retraitée, domiciliée à Roissy en Brie (Seine et Marne), veuve de André JACQUES. 06/09/12 Gabriel LAMBERT, 84 ans, retraité, domicilié à Montlebon (Doubs), époux de Jacqueline BLONDEAU-COULET. 06/09/12 Claude LANVERS, 79 ans, retraité, domicilié à La Cluse et Mijoux (Doubs), célibataire. 07/09/12 Henri BOBILLIER-MONNOT, 89 ans, scieur retraité, domicilié à Grand Combe Châteleu (Doubs), veuf de Marguerite BETTINELLI. 07/09/12 Bernard OUDOT, 75 ans, retraité expert comptable, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Monique AMYOT. 08/09/12 Andrée TRÉAND, 63 ans, employée retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Robert GENRE. 10/09/12 Robert ACINAS, 88 ans, retraité, domicilié à Ornans (Doubs), célibataire. 10/09/12 Marie-Thérèse PETIT, 66 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 11/09/12 Simone BARASSI, 99 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), veuve de Maurice ROGNON. 12/09/12 Henri FERREUX, 93 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Marie-Louise BLONDEAU. 13/09/12 Michel BÖLE du CHÖMONT, 57 ans, bûcheron, domicilié à Evillers (Doubs), époux de Dominique FAIVRE. 15/09/12 Georges ANTONY, 75 ans, retraité, domicilié à Bouverans (Doubs) époux de Marthe UHRING. 17/09/12 Raymonde DEMONTROND, 89 ans, retraitée, domiciliée à Gilley (Doubs) veuve de Francis PRUNET. 18/09/12 Jean DHOTE, 79 ans, retraité, domicilié à Avoudrey (Doubs) époux de Simone POUR- CELOT. 18/09/12 René FERRARI, 94 ans, entrepreneur retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) veuf de Marcelle PAILLARD. 20/09/12 Patrick TARBY, 62 ans, retraité, domicilié à Gellin (Doubs). 20/09/12 Marie POURCHET, 92 ans, retraitée, domciliée à La Chaux (Doubs) veuve de Louis BOL- LE-REDDAT.

9 La Presse Pontissalienne n Octobre 2012 PONTARLIER 9 POLITIQUE La maison de l intercommunalité La C.C.L. prête à s installer dans le bâtiment Sbarro La Communauté de communes du Larmont étudie depuis plusieurs mois l intérêt de procéder à l acquisition du bâtiment Sbarro pour en faire une maison de l intercommunalité qui permettrait de centraliser les services sous un même toit. une opportunité qui se présente et je C est pense qu on ne la retrouvera pas de sitôt, expliquait Patrick Genre aux élus communautaires réunis en conseil le 25 septembre à Houtaud. Le président de la C.C.L. a pesé de tout son poids pour que l assemblée valide la délibération de principe qui lui était présentée. À savoir, autoriser le maire à entamer des négociations avec la société Immosur propriétaire des lieux. Rien n est fait mais il s avérait urgent de se positionner sur ce dossier. Au printemps dernier, la C.C.L avait choisi de bloquer le projet qui prévoyait de transformer le bâtiment Sbarro en surfaces commerciales. Il était prévu de réaliser 22 cellules d une surface allant de 61 à 724 m2, proposés à la vente ou à la location. Mais comme ce bâtiment était situé en zone industrielle, le propriétaire était contraint de procéder à un changement d affection en avisant le maire de Pontarlier qui avait la possibilité de geler la situation pendant 6 mois. Ce dont il ne s est pas privé, privilégiant d abord la recherche d autres pistes d occupation. Le sursis arrive à échéance et plusieurs solutions sont envisageables. Retour à la case départ en laissant au propriétaire la possibilité de mener à bien son projet commercial. Deuxième hypothèse : trouver des industriels pour occuper les locaux. On a essayé. Ce bâtiment particulièrement haut nécessiterait des Entre 7 et 8 millions d euros. travaux qui ne peuvent pas être subventionnés car il ne s agit pas d une friche industrielle, argumente Patrick Genre. La troisième et dernière solution consistait à étudier la faisabilité d une acquisition par la collectivité pour y inclure un ensemble de services jusqu alors dispersés sur plusieurs sites. Une idée plutôt pertinente en ce temps d économies et de mutualisation des moyens. Le projet qui pourrait être validé dans les semaines à venir serait de créer dans ce bâtiment une maison de l intercommunalité où seraient transférés l ensemble des services mutualisés entre la ville de Pontarlier et la C.C.L. On y regrouperait aussi les centres techniques des deux collectivités sans pour autant les mutualiser. D une surface de m2 au sol, le bâtiment Sbarro est situé sur une parcelle de 2 hectares. De quoi se projeter sereinement vers l avenir. Il serait envisagé un portage C.C.L complet avec un montage juridique et financier entre la Ville et la C.C.L. Le principe de centralisation n a soulevé aucune protestation. Ce projet annulerait aussi le transfert de l administration de la C.C.L. dans la maison Chevalier. Se pose alors la question du coût. Entre 7 et 8 millions d euros sachant que l opération s étalera sur une durée de 2 à 7 ans. Pour une construction neuve, comptez entre 10 et 11 millions d euros sans le terrain. Il ne faut pas non plus que cela obère la capacité d investissement de la C.C.L. Le film à multiples rebondissements de l histoire du bâtiment Sbarro pourrait se conclure avec la création de la maison de l intercommunalité. et remette en cause la réalisation de la chambre funéraire, de la médiathèque ou de la piscine, poursuit Patrick Genre qui compte bien tirer profit de la libération du foncier bâti induit par la création de cette maison de l intercommunalité. On pense bien sûr à la Belle Vie et au Centre Technique Municipal. Autant de biens à louer ou à vendre dans la perspective de réduire la facture. F.C.

10 10 La Presse Pontissalienne n Octobre 2012 PONTARLIER COMMERCE Une surface multipliée par deux Feu vert pour l extension de City Avenue Le jeune pôle commercial aménagé sur l ancien site F.C.I. poursuit son développement et accueillera une dizaine de cellules supplémentaires pour constituer au final un ensemble de m 2. Àeux l industrie, à nous le commerce (et les lotissements). On pourrait sans trop se tromper mettre en évidence une forte corrélation entre l évolution des surfaces industrielles chez nos voisins suisses et les demandes d extension ou de créations de nouvelles enseignes sur la place pontissalienne. Les résultats de la Commission Départementale d Aménagement Commercial du jeudi 13 septembre le confirment. Puisque le commerce semble se porter toujours aussi bien sur la bande frontalière alors, allons-y gaiement. Et pas de demi-mesure dans les demandes d extension puisqu on passe tout simplement du simple au double, voire plus.à City Avenue, la surface de vente demandée était de 974 m 2 pour la création de dix cellules commerciales de 92,27 m 2 à 104 m 2 dévolues à des activités relevant du secteur alimentaire (petite restauration), de l équipement de la personne, de l équipement de la maison ou de celui de la culture et des loisirs. Ce projet a été initié dans le sens d avoir une continuité architecturale bonifiant l entrée de ville, note Jean-Paul Robinet. Le gérant de Citypark, la société à l origine de cette demande d extension, va ainsi pouvoir répondre aux demandes de petits commerçants locaux sans doute à la recherche de nouveaux locaux bien placés. Comme on n avait pas de précommercialisation, c est encore trop tôt pour annoncer des noms, précise ce spécialiste de l immobilier d entreprise. Sur le plan du bâti, cette extension se traduira par le pro- Des demandes de petits commerçants locaux. longement de l existant en direction du centre-ville. Les choses évoluent toujours derrière City Avenue. La réhabilitation des anciens locaux F.C.I. se poursuit. Il reste encore m 2 disponibles, divisibles à partir de 300 m 2 pour des activités de service ou du commerce de gros. HOUTAUD On croyait avoir tout vu avec Hyper U. C est sous-estimer la concurrence. Leclerc vient d obtenir le feu vert de la C.D.A.C. pour créer près de m 2 de surface commerciale supplémentaire. Siçacontinue,ilfaudrasongerà motoriser les caddies pour se déplacer danscesgiga-supermarchés.après la zone de Doubs, cʼest au tour de celle dʼhoutaud de passer à lʼoffensive. La surface actuelle du Leclerc couvre m 2. Le projet passé en C.D.A.C. le 13 septembre comprend lʼextension de m 2 de lʼhypermarché et de 669 m 2 de la galerie marchande attenante. À cela sʼajoute Grande distribution Leclerc voit grand, très grand L extension se traduira par le prolongement de l ensemble City Avenue en direction du centre-ville. la création de cinq moyennes surfaces de : 2 x 760 m 2, 2 x 780 m 2 et 1 x 800 m 2. Soit au final une surface de vente totale après extension de m 2. Heureusement, la zone dʼhoutaud nʼest pas comprimée dans lʼurbanisation contrairement peut-être au Géant Casino dont on voit mal comment il pourrait sʼagrandir davantage. Pour rester chez Leclerc, les travaux dʼaménagement dʼun Drive dans les anciens locaux Delacroix sont déjà engagés. Puisse le contexte économique se maintenir avec ce franc suisse toujours aussi fort qui attire nos amis helvètes dans les magasins du grand Pontarlier. Les Suisses représentent entre 10 et 15 % de la clientèle, estime Denis Gérôme, le président de la Fédération Commerce et Artisanat Grand Pontarlier. Les frontaliers toujours en croissance complètent largement cette clientèle à fort pouvoir dʼachat. Ce développement commercial constitue un signe positif indéniable mais ma grande crainte cʼest quʼil ne soit pas à lʼorigine de friches et quʼil nʼaille pas déstabiliser lʼéquilibre entre les quatre zones, commente Patrick Genre. Le maire de Pontarlier nʼa pas changé dʼavis. Il déplore toujours que les élus nʼaient plus aucun moyen de contrôle sur les créations ou extensions dʼenseignes. Dʼautres surfaces commerciales pourraient sortir de terre aux Grands-Planchants dans lʼancien bâtiment Streit où le propriétaire est autorisé à réaliser des locaux commerciaux. La situation semble figée depuis plusieurs mois. Cela prouverait peut-être quʼon ne réussit pas à tous les coups. La poule aux œufs dʼor a peut-être montré des signes de faiblesse.

11 PONTARLIER La Presse Pontissalienne n Octobre TOURISME Chapelle de l Espérance Des lieux et des noms La table d orientation installée à la Chapelle de l Espérance permet de repérer les principaux éléments géographiques, monuments et sites remarquables du paysage pontissalien. Sobre et utile. Une table en lave émaillée. But de promenade dominicale très prisée des Pontissaliens, la chapelle de l Espérance offre sans doute l un des plus complets et agréables points de vue sur la ville. Plantée à 852 mètres d altitude au sud de la ville sur les premiers contreforts du Laveron, l édifice domine avantageusement le débat panoramique. Les visiteurs apprécieront certainement cette table d orientation qui constitue le dernier élément des circuits touristiques en centreville. Le projet piloté par la commission tourisme a été mis en œuvre par la Ville et la Région de Franche-Comté avec le relais de l office de tourisme. De forme semi-circulaire, la table embrasse un territoire qui s étend de la vallée du Drugeon à l ouest au Larmont à l est. On découvre la série de sommets familiers aux Pontissaliens : Mont Pelé, crêt Monniot et le Grand Taureau, point culminant de la commune (1 323 m). Les villages de la plaine d Arlier : Houtaud, Dommartin, Chaffois, Doubs, Vuillecin décrivent assez bien la manière dont s organise l occupation humaine très souvent à proximité des cours d eau, exception faite de Chaffois. On retrouve aussi quelques sites à vocation touristique et sportive comme la Malmaison, les Dames d Entreportes ou encore le Théâtre forestier. Le descriptif intègre aussi la mention des principaux monuments et bâtiments publics de Pontarlier. Porte Saint-Pierre, théâtre, hôpital, espace Pourny Rien d autre, ce qui en laissera certains sur leur faim quand d autres apprécieront cette concision. Réalisée par l entreprise Signaux Girod, la table en lave émaillée sur support laqué couleur champagne tranche un peu avec l architecture de la chapelle mais l ensemble semble construit pour durer. Ce qui le met à l abri des rigueurs climatiques et des dégradations. CHORALE Quartier des Lavaux : si on chantait? REPORTAGE Ciao, bella Ciao, ce refrain typiquement italien Bella figure déjà au répertoire de la toute jeune chorale des Lavaux. C est en hommage aux premiers migrants italiens venus s installer dans ce quartier, justifie Martine Colin qui dirige de cette formation avec Christian Robbe. Le baptême du bébé s est tenu comme il se doit à la distillerie Guy samedi 15 septembre lors de la traditionnelle rencontre automnale de l association La Vie aux Lavaux. On songeait depuis longtemps à créer une chorale car on a plein de chanteurs parmi nous, explique Richard Bourgeois. Le président de l association apprécie également d apporter une nouvelle activité dans le quartier. Dans le Haut-Doubs, on subit encore les effets du film Les Choristes. Beaucoup se sont découvert ou redécouvert le plaisir de chanter en société. Si elle n a pas encore de nom, la chorale des Lavaux a vite trouvé sa voix puisqu ils sont déjà une trentaine à s égosiller tous les mercredis soirs à 19 h 45 dans une salle mise à disposition par la mairie. On est presque à l étroit, s en étonne Lucien Courtot le responsable de la Diffusion en décembre La chorale a fait ses débuts le 15 septembre. chorale au sein de l association. Un concert est prévu en fin d année scolaire sans oublier les animations du quartier. Des amis, des chansons, quelques notes de musique, aux Lavaux, il en faut peu pour être heureux. Un portrait du Doubs et du Jura pour des Racines et des Ailes Il y a presque un an, une équipe de tournage a sillonné le Doubs et le Jura s intéressant au patrimoine local et à ceux qui le font vivre. Elle a réalisé un film de deux heures qui sera diffusé en décembre dans le cadre de l émission Des Racines et des Ailes. De forme semi-circulaire, la table d orientation couvre un panorama qui s étend de la vallée du Drugeon au Larmont. Des Racines et des Ailes tournée L émission entre le Jura et le Haut- Doubs, sera diffusée sur France 3 au mois de décembre dans le cadre de la série passion patrimoine. La date de la diffusion n est pas encore totalement arrêtée précise le service communication de France 3. Katia Chapoutier qui a réalisé ce film de deux heures a arpenté ces deux territoires pour découvrir leur patrimoine et rencontrer ceux qui le font vivre. Ainsi, le téléspectateur découvrira sous des angles différents le lac de Vouglans, les vins d Arbois, le chocolatier Hirsinger, la villa Palladienne à Syam avec en prime le survol de la Saline d Arcet-Senans, ou encore Les Rousses. Parmi les personnalités que Katia Chapoutier a croisées, il y a Louis Poix, l homme du Coni Fer, le petit train à vapeur qui sillonne le Haut-Doubs des Hôpitaux-Neufs à Montperreux. La réalisatrice lui a rendu visite il y a presque un an. Elle a filmé ces bénévoles Le patrimoine du Haut-Doubs, notamment le Coni Fer, sera mis en valeur devant 4 millions de téléspectateurs. qui se passionnent pour le chemin de fer et qui donnent de leur temps pour remettre en état l ancienne ligne ferroviaire entre Les Hôpitaux- Neufs et Montperreux. De toute évidence, cette émission sera un vrai coup de projecteur sur la Franche-Comté. Des racines et des ailes attire entre 3,5 et 4,5 millions de téléspectateurs. Il semblerait qu après diffusion, les retombées touristiques pour la région, soient considérables : plus 30 % l année suivante dans les lieux filmés selon la réalisatrice.

12 12 La Presse Pontissalienne n Octobre 2012 PONTARLIER COMMERCE Dans l ancien Plazza Michel Méchiet de l Intranquille va ouvrir une librairie à Besançon Après avoir tenté de reprendre la libraire Camponovo, le libraire pontissalien s est finalement tourné vers l ancien cinéma Plazza du centre-ville de Besançon. Il le transformera en une librairie de 900 mètres carrés. Le 31 août au soir, la librairie Camponovo de Besançon a fermé ses portes. Pour combien de temps? Jusqu au 11 octobre, date à laquelle elle était censée rouvrir. Finalement, les rayons ont été débarrassés. Le livre semble se refermer pour toujours. Jean- Jacques Schaer, le P.D.G. en a décidé ainsi. L affaire Camponovo qui dure depuis des mois a pris la forme d un immense gâchis. On sait que les relations entre Jean-Jacques Schaer et ses 39 salariés sont irrémédiablement altérées. On sait aussi que la solution pour sortir la librairie de l impasse économique dans laquelle elle se trouve était de la vendre. Le P.D.G. a longtemps Libraire à Pontarlier, Michel Méchiet se développe à Besançon (photo archive L.P.P.). SÉCURITÉ Un maximum de libraires repris. déclaré avoir des propositions d achat. Pour autant, il n est pas allé au bout de la transaction avec l acquéreur le plus sérieux qui se présentait, Michel Méchiet associé-gérant de la librairie l Intranquille à Pontarlier. Nous nous sommes heurtés à un mur regrette Michel Méchiet. Nous étions prêts au rachat. On s était mis d accord sur le prix. Il ne manquait que des éléments comptables et l état actualisé des nantissements, qu il ne nous a jamais transmis. Fin août, le libraire du Haut- Police, gendarmerie Doubs a jeté l éponge. La disparition de Camponovo laisse un grand vide au centre-ville de Besançon qui sera comblé rapidement sous l impulsion de Michel Méchiet. En effet, l entrepreneur a engagé les négociations pour implanter une librairie de 900 mètres carrés dans la friche du Plazza. Le dossier est finalisé. Ce projet est de nature à adoucir l amertume des salariés de Camponovo. Le cas échéant, je reprendrais un maximum de libraires annonce Michel Méchiet. Nouveaux visages à la tête des forces de l ordre Le commandant Joël Delacour a pris la direction du commissariat et le capitaine Jean-Christophe Perrier l a imité à la compagnie de gendarmerie de Pontarlier. Deux hommes d expérience. Le capitaine Jean-Christophe Perrier, 49 ans, marié, 2 enfants, a débuté sa carrière dans la gendarmerie en Il a exercé dans le Jura, en Haute-Saône avant d intégrer en 1997 l école de sous-officier à Chaumont puis l école d officier à Melun en Après un passage à Gex, il a pris la responsabilité en 2008 des ressources humaines à Châtellerault avant de partir exercer à Nouméa en Le nouveau responsable de la compagnie de Pontarlier arrive donc dans le Haut-Doubs fort d une expérience très diversifiée. GENS DU VOYAGE Aucune d obligation La C.C.L. refuse d aller plus loin dans l aménagement de l aire de grands passages La collectivité a validé en partie seulement les nouvelles recommandations du schéma départemental pour l accueil et l habitat des gens du voyage lors de son dernier conseil. On n en finit plus, je vous propose de dire non, suggère Patrick Genre aux élus communautaires en se référant aux recommandations préconisées sur les aires de grands passages dans le cadre de la révision du schéma départemental. La proposition du président de la C.C.L. n a essuyé aucun refus. Elle s oppose à l installation d une clôture sur l aire de grands passages existante et à la mise à disposition d un terrain ponctuel pour le passage des groupes de plus de 100 caravanes. Pas question de remettre 1 euro dans l aire des gens du voyage. Cette mesure supposerait de trouver 4 à 5 hectares. Sur Pontarlier, c est impossible, poursuit Patrick Genre en laissant la possibilité à d autres communes de se porter candidates. Silence dans la salle. Il faut dire que le passage de certaines missions n a pas laissé un souvenir des plus agréables dans les chaumières du Haut-Doubs. Installations sauvages, dégradations et incivilités multiples : le bilan n est guère élogieux même si comme le souligne le président de la C.C.L. : Les choses vont plutôt en s améliorant. La position de la C.C.L. est aussi motivée par les efforts déjà déployés dans l accueil des gens du voyage. Pas question de remettre 1 euro. Contrairement à d autres intercommunalités, celle du Larmont s est conformée aux obligations du premier schéma en aménageant une aire d accueil de 62 places, une aire de grands passages de 100 caravanes et 6 terrains familiaux dont un seul est encore occupé. Les autres sont vacants depuis 2010 du fait de la sédentarisation de plusieurs familles. Aujourd hui, aucune autre obligation n incombe à la collectivité. Les élus communautaires ont approuvé les autres recommandations à l ordre du jour du nouveau schéma. À savoir : maintenir à niveau les équipements des aires d accueil et faire le lien entre l offre et la demande sur les terrains familiaux. Joël Delacour, 57 ans, marié, 3 enfants, a déjà de longs états de service. Entré dans la police en 1977, cet officier a travaillé à Rouen, Paris, Lorient et dernièrement à Alençon où il occupait le poste de D.D.S.P. adjoint. Il dispose notamment d une solide expérience dans le Renseignement, les Stupéfiants et l Investigation. Je suis très attaché aux partenariats. La sécurité ne se fait pas tout seul. Le bienêtre dans ce territoire reste fragile. Il n y a pas de microclimat sur Pontarlier. On est peut-être confronté à de la petite délinquance mais c est souvent celle-ci qui génère du sentiment d insécurité. Les élus communautaires estiment que les aménagements déjà consentis sur l aire de grands passages sont suffisants.

13 PONTARLIER La Presse Pontissalienne n Octobre LOISIRS Avec plus de 500 adhérents, le Club Alpin Français du Haut- Doubs se place au premier rang des associations pratiquant le plein air à Pontarlier. Si la vocation première était la pratique de l alpinisme et l escalade, il a depuis étendu sa palette à toutes les formes d activité sportive en montagne. En effet, toutes les montagnes sont le terrain de jeu favori des Cafistes qui proposent une multitude d activités et de formations permettant d évoluer vers l autonomie en montagne en sécurité : alpinisme, cartoorientation, école d aventure, école d escalade, escalade, randonnée, randonnée glaciaire, raquette, ski alpin De quoi satisfaire toutes les générations Des diplômés fédéraux Le club alpin français impliqué dans la formation Créé en 1874, le Club Alpin Français (C.A.F.) est l une des plus anciennes associations pour la pratique et la connaissance de la montagne. Autant dire que ses membres ont une solide expérience et aussi savoir-faire sans cesse actualisé pour des cadres bénévoles qui, toute l année, assurent l accompagnement en toute sécurité. et tous les amoureux de sports de pleine nature. Le C.A.F. du Haut-Doubs peut s enorgueillir de posséder dans ses rangs de nombreux diplômés fédéraux qui ont suivi des formations pointues et très complètes affirmant un savoir-faire dans leur domaine de compétence explique le président Nicolas Schlumberger. Un processus long mais gratifiant. Cet engagement personnel des encadrants permet de faire profiter l ensemble des membres du club de leurs compétences au travers des activités proposées. La finalité de ces formations, outre le fait qu elles apportent de grandes satisfactions personnelles et de nouvelles connaissances, est de pouvoir permettre à d autres de pratiquer leur activité favorite avec un encadrement compétent. Cela implique de la part des diplômés un certain esprit associatif, indispensable et véritablement ancré dans les mentalités des membres du club alpin local note le président. Toutes ces formations sont à envisager sur plusieurs années Sur les falaises du Haut-Doubs, le C.A.F. assure et rassure les pratiquants. pour d une part acquérir des compétences techniques diversifiées et aussi pour avoir le temps de suivre le cursus. Elles sont prises en charge intégralement par le club sur le plan financier contre l engagement moral du bénévole de participer à l encadrement de deux à trois sorties par an pendant deux ans. Après un certain nombre d années d encadrement, on peut avoir envie de transmettre son expérience et son savoir à d autres, tout comme nous l avons reçu de nos formateurs. Il est alors possible d apprendre les techniques d enseignement et de valider le tout par un brevet fédéral d instructeur. Le processus est assez long et demande de la persévérance. Mais que de bonheur à partager tous ces moments ensemble conclut Nicolas Schlumberger. EN BREF Frontaliers Le feuilleton de l Assurance-maladie des frontaliers rebondit. Le Groupement transfrontalier européen réagit à un article de presse paru dans le journal Les Échos le 20 septembre intitulé Les frontaliers qui travaillent en Suisse devront cotiser obligatoirement à l assurance-maladie, le gouvernement envisage de supprimer le droit d option. Alors que nous sommes actuellement en pleine négociation avec le ministère de l Économie et des Finances, cette annonce nous scandalise. Une telle décision ne pourrait être prise sans concertation avec les représentants des populations frontalières concernées. Cette décision est en pleine contradiction avec la volonté affichée du président de la République d être à l écoute des partenaires sociaux s insurge le Groupement, fort des pétitions en faveur de l assurancemaladie privée déjà adressées au président de la République. Le Groupement est reçu le 4 octobre par la ministre Marisol Touraine.

14 14 PONTARLIER ET ENVIRONS La Presse Pontissalienne n Octobre 2012 SANTÉ Depuis le 1 er avril Plan Alzheimer : un service d accompagnement sur le Haut-Doubs L équipe Spécialisée Alzheimer (E.S.A.) intervient au domicile des personnes souffrant de la maladie d Alzheimer ou de troubles apparentés. Une autre approche du soin. La mise en place d équipes spécialisées découle du plan national Alzheimer On a répondu à l appel à projets de l Agence Témoignage Un gros soutien moral Cette épouse qui préfère garder lʼanonymat sʼoccupe depuis plusieurs mois de son mari atteint de la maladie dʼalzheimer. Un homme jusquʼalors en pleine forme et particulièrement actif. Jʼai commencé par observer quelques petits signes de perte de mémoire quʼil ne voulait pas accepter. Puis le mal sʼest développé très rapidement. Aujourdʼhui, cʼest une charge de tous les instants. Lʼaidant a finalement contacté lʼéquipe spécialisée par le biais dʼune connaissance qui bénéficiait déjà des services de lʼa.s.s.a.d. Son époux est maintenant pris en charge par lʼe.s.a. À partir de là, toute une organisation sʼest déclenchée pour accompagner le malade et sa famille. Cela représente un gros soutien, surtout moralement, apprécie lʼépouse moins anxieuse. Régionale de Santé (A.R.S.) pour constituer une équipe sur le secteur du Haut-Doubs, explique Arnaud Baudet, responsable de l A.S.S.A.D. à Pontarlier (Association de soins et d aide à domicile). Cette association développe des prestations d accompagnement, de soins et de services adaptées à tous les publics : personnes handicapées, malades, personnes âgées et familles. Le territoire de l E.S.A. du Haut- Doubs recouvre les cantons de Pontarlier, Mouthe, Montbenoît, Morteau et Levier. L équipe comprend une infirmière, une psychomotricienne et 4 assistantes de soins en gérontologie, spécialement formées aux soins de réhabilitation. Comme elles interviennent uniquement sur prescription médicale, la prestation est intégralement financée par l Assurance-maladie. La première rencontre sert à définir les objectifs, explique Angélique Régnier, l infirmière de l E.S.A. Une fois le programme établi, les assistantes de soins prennent le relais. La prestation comprend entre 12 et 15 séances planifiées sur trois mois, en sachant que le dispositif est renouvelable une fois par an. C est au cours de ces séances que sont prodigués les soins de réhabilitation. Tout est basé sur un gros travail d écoute en présence ou pas de l aidant, complète Flo- Intégralement financée par l Assurancemaladie. riane Laurent, psychomotricienne. Les capacités, les habitudes, les centres d intérêt mais aussi les désirs de la personne sont pris en compte dans cette La prestation comprend par exemple des jeux qui visent à stimuler la mémoire et la motricité. démarche très personnalisée. On travaille autour de trois axes : l usager, l aidant et l environnement quotidien. Certains exercices stimulent la mémoire et la motricité. D autres favorisent le repérage dans le temps et l espace ou visent à entretenir la communication. Des conseils sont aussi fournis pour faciliter la vie de tous les jours. L E.S.A. du Haut-Doubs suit aujourd hui une dizaine de personnes. Le dispositif monte en puissance. On pourrait suivre une trentaine de personnes. On a encore besoin de se faire connaître, de rassurer, note Arnaud Baudet. Le responsable de l A.S.S.A.D. Pontarlier est confronté actuellement à des soucis de recrutement, notamment au niveau des assistances de soins qui ont une formation d aides-soignantes. Difficile de rivaliser avec la Suisse dans ce domaine. Ces postes offrent d autres avantages : travail de jour, repos tous les week-ends. L E.S.A. n assure pas un accompagnement sur le long terme. La finalité, c est plutôt de passer le relais aux aides à domicile. On est là pour mettre en place les outils et initier une démarche d accompagnement, conclut Angélique Régnier. Renseignements Équipe Spécialisée Alzheimer :

15 PONTARLIER ET ENVIRONS La Presse Pontissalienne n Octobre SEPTFONTAINE Deux gazelles au grand prix des champions Universki Marie-José Pérec et Murielle Hurtis figuraient en tête d affiche de l édition 2012 du grand prix des champions organisé le 15 septembre au circuit de l Enclos à Septfontaine. La reine s est un peu fait désirer vendredi soir à la distillerie Les Fils d Émile Pernot où l attendait un comité d accueil composé de champions locaux et de partenaires de l événement. En cause, une banale erreur d aiguillage ferroviaire. Mais tout est rentré dans l ordre. Et Fabrice Guy qui préside Universki est parvenu à bon port avec sa conscrite et amie Marie-Jo Pérec. La magie de l athlète d exception opère toujours. La triple championne olympique, reine des jeux d Atlanta n a rien perdu de son sourire des grands jours.avec Muriel Hurtis, autre gazelle des pistes qui l accompagne dans le Haut-Doubs, elles écoutent attentivement les secrets de l absinthe avant d en déguster sa saveur si particulière. L ambiance se détend forcément. Yves Blondeau, l ancien fondeur qui Marie-José Pérec et Muriel Hurtis étaient les têtes d affiche de l édition 2012 du grand prix des champions Universki. orchestre les opérations est aux anges. Avec son complice Fabrice Guy, ils ont réuni un joli plateau pour cette seconde édition du grand prix Universki. Une quinzaine de champions sont de la partie. Parmi eux, Sylvain Guillaume, Nicolas Jean-Prost ou encore le judoka Ghislain Lemaire défendent les couleurs du sport franc-comtois. On croise aussi l escrimeur Éric Boisse, le skieur acrobatique Sébastien Foucras. Les anciens côtoient aussi les champions d aujourd hui et de demain à l image de Julien Faivre- Rampant espoir local en saut à ski, Amélie Cazé qui s est classée 13 ème aux J.O. de Londres en pentathlon moderne sans oublier Delphine Réau-Racinet médaillé de bronze en tir à la fosse olympique. Après l absinthe, les invités ont eu droit à une visite des caves d affinage Marcel Petite au fort Saint-Antoine. De quoi s immerger dans l authenticité du Haut-Doubs avant de disputer le lendemain les épreuves de karting. Le principe étant d associer un champion et un dirigeant d entreprise dans le même équipage. Les rencontres des champions Universki sont un moyen d encourager le partage d expériences intergénérationnelles et interdisciplinaires, de faire découvrir et comprendre l implication extrasportive permettant aux sportifs d avancer. AMÉNAGEMENT 600 mégawatts Le schéma régional éolien dévoilé Plusieurs zones d exclusion ont été déterminées, interdisant l implantation d éoliennes. Une de ces zones se situe au sud de Pontarlier, ce qui pourrait compromettre les projets éoliens de la communauté de communes Frasne-Drugeon. Le préfet Christian Decharrière a dévoilé fin septembre le schéma régional éolien. Il répond à un double objectif : produire à terme en Franche- Comté 600 mégawatts d électricité, sans que les futures installations nuisent au patrimoine et à la biodiversité. Ainsi, les contraintes locales ont été prises en compte afin de définir les zones d exclusion où l implantation d éoliennes sera interdite. Une partie du nord Franche-Comté est concernée par ces zones d exclusion, ainsi qu une autre, traversée par un couloir aérien, située au sud de Pontarlier. En observant la nouvelle carte, on se dit que le projet de parc éolien porté par la communauté de communes Frasne-Drugeon est peutêtre menacé. Cette collectivité a un projet de Z.D.E. (zone Il est illusoire d installer des éoliennes. de développement éolien). Nous en entendons parler depuis un an, mais aucun dossier de Z.D.E. n a été déposé. Ce qui est certain, c est que si leur territoire est concerné par le couloir aérien, il est illusoire d installer des éoliennes annonce la D.R.E.A.L. (Direction régionale de l environnement, de l aménagement et du logement). En effet, on sait que depuis plusieurs mois, la communauté de communes Frasne-Drugeon est en pourparlers avec l armée. Selon nos informations, elle n a à ce jour pas obtenu de réponse. Si véritablement la Z.D.E. est dans la zone d exclusion, ce projet est mort dans l œuf. Nous avons tenté de joindre à plusieurs reprises Claude Dussouillez, président de la C.F.D. Il n a pas donné suite à nos sollicitations. PUBLI-INFORMATION PORTES OUVERTES à l ébénisterie Vuillemin L ébénisterie Vuillemin perpétue un savoir-faire familial dans la conception et la fabrication de meubles. Portes ouvertes du 13 au 21 octobre pour découvrir les ateliers et les nouveaux produits. Des tables contemporaines mêlant le métal et le bois, des tabourets rehaussés d un béret à couleur interchangeable, des meubles originaux faits sur mesure Autant de nouveautés à découvrir lors des portes ouvertes de l ébénisterie Vuillemin à Grand Combe-Chateleu. Si la réputation de l ébénisterie Vuillemin s est construite autour de la table à allonges dont il s est fait une spécialité reconnue bien Table Loft. au-delà des frontières régionales, l artisan a développé depuis de nombreuses créations dans l ameublement.au siège de l entreprise, nichée dans le pittoresque village de Grand Combe-Chateleu, le visiteur pourra découvrir plus de 400 m 2 d exposition sur trois niveaux, où sont présentés tables, chaises, bahuts, tables basses, tous en bois massif. Laurent Vuillemin, représentant de la cinquième génération d ébénistes, crée également les meubles à la demande de ses clients. Nous sommes de plus en plus sollicités pour des meubles sur-mesure commente Christelle Vuillemin qui gère l entreprise familiale avec son époux. Plus qu un fabricant, Laurent Vuillemin est également un conseiller en matière de décoration. Cet adepte du mélange des matières n hésite pas à rehausser une table ou un meuble par des petites touches de tôle, d inox ou de céramique. Il se déplacera à votre domicile pour s imprégner de vos goûts et pouvoir mieux s adapter à vos besoins. Les portes ouvertes Des meubles originaux faits sur mesure. Christelle et Laurent Vuillemin en compagnie de Margot, ébéniste. organisées à l ébénisterie Vuillemin du samedi 13 au dimanche 21 octobre (y compris les dimanches 14 et 21 octobre) donneront l occasion aux visiteurs de découvrir les nouvelles lignes de meubles actuellement en cours de fabrication, assister à des démonstrations de tournage sur bois et découvrir le magasin où sont vendus jeux et jouets en bois ainsi qu articles de tradition comtoise. Laurent Vuillemin a même remis au goût du jour le traditionnel tabouret à vis d horloger en bois massif, déclinable en version enfants. L occasion de découvrir, pour ceux qui ne le savent pas encore, toute l étendue du talent de cet ébéniste local qui personnalise systématiquement les produits qu il fabrique. Les portes ouvertes permettront enfin aux visiteurs de s apercevoir que les meubles fabriqués ici ne sont pas plus chers que ceux des plus grandes chaînes, au contraire. Grâce à un approvisionnement dans les scieries locales et à l absence d intermédiaires, l ébénisterie Vuillemin peut maîtriser au mieux ses tarifs, à la grande satisfaction de ses clients désormais originaires de toute la France. De nombreuses nouveautés à découvrir cette année aux portes ouvertes de l ébénisterie Vuillemin. LAURENT VUILLEMIN ÉBÉNISTERIE 9, rue Pré-Rondot GRAND COMBE-CHATELEU Tél. : ebenisterie-vuillemin@wanadoo.fr PORTES OUVERTES du 13 au 21 octobre Atelier et magasin ouverts les dimanches 14 et 21 octobre

16 16 PONTARLIER ET ENVIRONS La Presse Pontissalienne n Octobre 2012 OYE-ET-PALLET Pas avant deux ans Mobilisation pour la sécurisation du village Trop d automobilistes traversent certaines rues du village à des vitesses déraisonnables. La mobilisation d un riverain semble payer. La mairie annonce une zone 30. La question des incivilités routières à Oye-et-Pallet n est pas nouvelle. Il suffit de se poster dans certaines rues du village à partir de 16 heures en semaine comme par hasard pour constater d effarants comportements d automobilistes pour qui il semble vital de regagner leur domicile le plus vite possible après une journée de travail en Suisse. Les élus de la commune le savent et pourtant jusqu à maintenant, rien n a bougé. Excédé par cette situation, Jean-François Gay-Laget (pourtant frontalier également) DOUBS 1,3 million d euros a décidé de prendre le taureau par les cornes. Dans un courrier qu il a adressé aux élus locaux, à la gendarmerie et aux services de l État notamment, il dénonce les nombreux constats d incivilité routière dont ma famille et les habitants de notre rue sommes victimes indique ce père de famille habitant la rue des Écoles, un axe proche de l école et d une salle des fêtes qui fait office de cantine le midi. Bien lui en a pris : gendarmerie et mairie lui ont répondu de concert, promettant des aménagements. Le maire m a certifié par un courrier qu il attendait L Espace rives du Doubs est bon pour le service En complément de la salle Pergaud, la commune de Doubs a choisi d investir dans une nouvelle salle polyvalente plus spacieuse. Un équipement utile et nécessaire. Inaugurer une salle des fêtes constitue toujours un bon souvenir dans un mandat d élu. Vous avez devant vous un maire heureux, explique Régis Marceau aux personnalités et représentants du monde associatif présents lors de la soirée inaugurale du 18 septembre. Avec l évolution démographique, cet investissement était devenu plus que nécessaire, justifie le maire de Doubs.La commune comptait âmes en 1984 à la création de la salle Pergaud qui faisait office de salle des fêtes jusqu à présent. Ils sont désormais habitants et la barre des se profile avec les projets immobiliers en cours. Doubs a su valoriser au mieux sa proximité avec Pontarlier. La volonté de réaliser une nouvelle salle remonte à plusieurs années. Le projet a été retardé par d autres priorités notamment les travaux sur les réseaux. Début 2009, trois hectares de terrain privé ont été proposés à la commune qui n a pas manqué de saisir cette opportunité. Cela nous a permis de programmer de nouveaux aménagements, poursuit Régis Marceau. Le projet de salle des Construit en 10 mois, l Espace rives du Doubs est conçu pour de multiples utilisations à vocation festive, culturelle, associative Régis Marceau, le maire, a justifié l intérêt d investir dans une salle des fêtes plus grande adaptée à l évolution démographique de Doubs qui compte aujourd hui habitants. fêtes refait donc surface. Un groupe de travail constitué de six élus est chargé de le mener à bien.la commune a été accompagnée dans ses démarches par la Société d Équipement du Département du Doubs. C est le cabinet Archi Tech qui a été retenu pour la conception. Cette salle polyvalente aux lignes sobres s inscrit plutôt bien dans son environnement.dimensionnée pour accueillir des repas de 280 à 300 convives, elle comprend deux salles modulables, une cuisine, un bar, une salle de repos et deux salles de rangement. Le bâtiment répond aux normes B.B.C. Le chantier commencé en août 2011 était terminé au 30 juin dernier. Cet équipement est destiné aux activités associatives, aux repas, banquets, réunions ainsi qu aux événements à caractère culturel, festif Il ne lui manquait qu un nom. Après bien des débats, les élus ont décidé de le baptiser : L espace Rives du Doubs. Pas trop long et par trop compliqué à mémoriser. Coût du projet : 1,3 million d euros dont euros du Conseil général versé au titre du soutien aux équipements publics. que les travaux de la voie verte soient engagés pour toucher des subventions qui permettront à la commune d aménager des ralentisseurs notamment dans cette rue, ainsi qu une zone 30. Je suis très satisfait de ces annonces note le riverain qui avait constaté des réactions étonnantes prises par crainte des chauffards. Lors de la sortie des classes et sous la crainte légitime des enfants, le groupe préfère traverser le cimetière en face de l école plutôt que d emprunter la route pour accéder aux sentiers à 200 m. Aberrant. C est avant tout contre ceux qu il nomme des futurs meurtriers en puissance que Jean-François Gay-Laget a décidé d agir. La situation est devenue à tel point dangereuse que des riverains n hésitent plus à se garer dans la rue des Écoles pour Publi-information Les gens qui roulent à 80 km/h. GESCOREC s'installe à Pontarlier Le cabinet d EXPERTISE-COMPTABLE GESCOREC a ouvert au mois de mars un nouveau bureau a PONTARLIER au 12 Rue Arthur Bourdin (quartier Les Epinettes) Cette implantation marque non seulement la volonte du cabinet dʼe tre toujours au plus pre s de ses clients, mais e galement dʼaccompagner le dynamisme e conomique de la re gion, en appuyant les projets et le de veloppement de ses clients. Notre bureau se compose de trois personnes, superviseés par DUBREZ Damien, Expert-Comptable au sein du cabinet depuis une dizaine dʼanne es. Ce bureau faire obstacle à ceux qui voudraient prendre de la vitesse. La zone 30 promise par la mairie devrait donc être installée tout au long de la rue des Écoles avec des ralentisseurs. Le problème, ce sont les délais. Si ces travaux sont engagés en même temps que la voie verte, ce ne sera pas avant deux ans. C est pourquoi le riverain excédé ajoute : J ai été entendu par la mairie, mais en attendant ces travaux, ce sont les gens qui roulent à 80 km/h en traversant le village qui doivent entendre ce message. La famille Gay-Laget a perdu un petit chat en août dernier, écrasé par une voiture. Personne n imagine une seconde que la prochaine victime puisse être un enfant. Comme Jean-François Gay-Laget, avant même ces indispensables travaux de mise en sécurité, la plupart des riverains d Oye-et-Pallet attendent d abord une véritable prise de conscience. J.-F.H. La rue des Écoles à Oye-et-Pallet, jugée dangereuse notamment au moment du retour des frontaliers. Philippe JEANNEROD, Laurence MAIRE, Damien DUBREZ sʼajoute a ceux de ja pre sents dans les villes de BESANCON, CHAMPAGNOLE, DOLE, DIJON, POLIGNY, SALINS LES BAINS et SAINT-CLAUDE. Fort de ses 80 collaborateurs et de ses 6 Experts-comptables, le cabinet propose a ses clients tout un panel de services (missions comptables, fiscales, sociales, juridiques, patrimoniales,...) qui visent a les accompagner dans les phases de cre ation, de veloppement et transmission de leur entreprise. Pour nous contacter : ou notre site internet

17 La Presse Pontissalienne n Octobre LE DOSSIER IMMOBILIER LES PRIX SECTEUR PAR SECTEUR TENDANCE De Pontarlier à Métabief Après l euphorie des années 2000, la crise de , l immobilier est entré dans une phase de redressement lent. Paradoxe, en France, avec transactions enregistrées l an dernier, il ne s est jamais vendu et acheté autant de biens. Ce rebond est notamment dû aux incitations fiscales dont l avenir n était pas assuré. Qu en est-il dans le Doubs et dans le Haut-Doubs? Si le nombre de transactions s est tassé après un mois de janvier euphorique, les prix, eux, continuent leur lente progression. Notamment dans le Haut-Doubs avec des prix encore orientés à la hausse. Le marché de l immobilier est inégal dans le Haut-Doubs Les agents immobiliers parlent de micromarchés sur la bande frontalière tant les prix sont disparates en fonction des communes. À Pontarlier, le marché de l immobilier reste dynamique et porteur. Dans le Haut-Doubs, le marché de l immobilier réagit différemment en fonction des secteurs géographiques. Les nuances sont suffisamment marquées sur la bande frontalière pour parler de micromarchés. Si en règle générale les prix sont stables mais élevés, la situation de Pontarlier n est pas celle de Morteau ou de Maîche. Selon l étude publiée mi-septembre par la Chambre des Notaires du Doubs, le prix des maisons individuelles anciennes a fait un bond de 14,6 % en un an à Morteau (c est la plus forte hausse du département), de 5,6 % dans la zone urbaine de Pontarlier, alors qu il recule de 3 % à Maîche (seule région dans le Doubs à régresser). À l inverse, dans les appartements anciens, le prix du mètre carré baisse de 2,1 % à Morteau pour s établir à euros, mais il progresse de 6,2 % à Maîche (1 443 euros le mètre carré en moyenne) et de 1,7 % dans le secteur pontissalien (1 890 euros le mètre carré). Globalement, dans le Haut-Doubs le marché ne faiblit pas. Nous sommes dans un secteur privilégié par rapport à d autres régions de France reconnaît Cyrille Mattera, responsable de l agence l Immobilier Pontissalien. Il estime que le marché est dynamique et porteur. La bonne santé de l économie suisse qui génère de l emploi frontalier est le facteur majeur qui maintient le marché. Ce sont eux, les frontaliers, qui forment le noyau dur des acquéreurs. À Pontarlier comme à Métabief nous avons déjà dépassé nos objectifs ajoute le professionnel. Tous Elles leur demandent parfois 20 % d apport. les biens se vendent, dans l ancien (appartements et maisons), comme dans le neuf. Une maison contemporaine fait partie des biens recherchés actuellement. La maison sur sous-sol l est un peu moins précise encore Cyrille Mattera. En revanche, ce qui a changé, c est le comportement des acquéreurs. Ils ne sont plus disposés à acheter tout et n importe quoi à n importe quel prix. Cela nous oblige à être plus rigoureux encore dans notre travail au quotidien notamment dans l estimation des biens. Un bien correctement estimé, au prix du marché, peut se vendre dans la journée rappelle-t-il. Mais selon Patrick Goursolle de la société Goursoll Immo, les envies des acquéreurs sont aussi contraintes par des paramètres extérieurs. S il confirme que le marché se maintient dans le neuf, il observe en revanche que les délais de vente sont plus longs. Nous sommes sur un micromarché à Pontarlier. J ai toujours autant de demandes, y compris pour les terrains pour lesquels les prix ne baissent pas. Le seul souci, qui est un frein, ce sont les banques qui ont des exigences très fortes à l égard des candidats à l accession à la propriété. Elles leur demandent parfois 20 % d apport. Aujourd hui, beaucoup d acquéreurs sont dans l attente d un prêt analyse Patrick Goursolle. Pour les jeunes primo-accédants qui entrent dans la vie active, des établissements bancaires n hésitent plus à demander aux parents de se porter caution du crédit immobilier. Les acheteurs ont donc intérêt à avoir Le prix des terrains continue à monter dans le Haut- Doubs. Ici, un programme neuf à Doubs. au minimum un accord de principe de leur banque sur la somme qu ils pourront emprunter avant de se lancer dans la recherche d un bien immobilier. Si les gens ne peuvent pas ou ne veulent pas devenir propriétaires, ils doivent néanmoins se loger. Sur ce point, les agents immobiliers sont unanimes pour dire que le marché de la location est très dynamique sur la bande frontalière de Morteau à Métabief en passant par Pontarlier. Dans certaines communes comme à Métabief, les produits en location sont devenus une denrée rare. Une maison dont le loyer est affiché à euros trouve sans peine un locataire. La demande est aussi forte pour les appartements. Ces paramètres sont de nature à encourager l investissement locatif. T.C.

18 18 DOSSIER La Presse Pontissalienne n Octobre 2012 LES PRIX DANS LE DOUBS De juin 2011 à mai 2012 Volumes en légère baisse, prix en légère hausse Le marché de l immobilier dans le Doubs n a pas retrouvé l euphorie des années fastes. L heure est à l attentisme. Malgré tout, le Haut-Doubs garde toute son attractivité. Les notaires du Doubs ont révélé leurs chiffres des transactions immobilières lors de leur traditionnel observatoire de l immobilier qui se tient chaque année à la rentrée à Micropolis. Fidèles à leur habituelle retenue, ils ont distillé un discours plutôt rassurant sur l état du marché qui pourtant a subi un fort dévissage depuis les années d euphorie 2000 à et 2009 ont été des années de crise pour l immobilier local, les suivantes amorçaient un lent redressement. L année , elle, a été marquée par une certaine euphorie, sans doute artificielle, avant de chuter de manière abyssale. Les explications de Maître Didier Lance, notaire et président de la chambre des notaires du Doubs : Le volume des transactions dans l ancien a connu une hausse spectaculaire au cours du dernier trimestre 2011 et du mois de janvier 2012 résultant de l effet de levier lié au durcissement de l imposition des plus-values immobilières (+ 106 % en janvier 2012 par rapport à janvier 2011 pour les appartements anciens). Corrélativement, le volume des ventes réalisées au cours des mois suivant cette inflation exceptionnelle a subi une chute abyssale. Mais rapporté aux quatre premiers mois de l année 2011, le premier quadrimestre 2012 est finalement constant. Et depuis ce premier quadrimestre 2012, le volume des ventes semble stagner. Nous entrons dans un nouveau cycle avec une baisse des volumes annoncée prédisent les notaires du Doubs pour la fin de l année 2012, au vu des compromis de vente enregistrés dans les études du département. Sur le plan des prix, l immobilier se maintient plutôt bien. Les maisons de ville sont redevenues un bien rare. Depuis l an dernier dans le Doubs, les prix ont grimpé de 5,60 % pour les appartements anciens, de 3,50 % pour les maisons anciennes, de 8,30 % au mètre carré pour les terrains à bâtir et de 6,30 % pour les appartements neufs. Depuis le premier trimestre 2012 cependant, le marché du neuf est orienté à la baisse nuance Didier Lance. Pour le reste, on est désormais dans une période de stagnation des prix. Dans l ancien, une des caractéristiques de l année en cours est le creusement des disparités de prix entre les secteurs notariaux. Les notaires du Doubs restent toutefois prudents sur les mois à venir : Bien que les taux d intérêt connaissent un certain recul, imputable en partie à une diminution de la durée des emprunts, la distribution du crédit à l habitat connaît une chute sensible depuis le début de l année 2012 affirme M tre Lance. Les professionnels de l immobilier semblent également être dans l attente des futures dispositions fiscales concoctées par le nouveau gouvernement. Avec l aide de mesures fiscales encourageantes, il est probable que le marché ne connaîtra pas d effondrement en volume, seulement une baisse raisonnable des prix avance le professionnel qui espère que malgré les incertitudes économiques nationales et internationales les investissements dans la pierre se poursuivront. Dans ce panorama du marché immobilier, loin d être euphorique, le Haut- Doubs tire son épingle du jeu. C est dans le secteur de Mont d Or-Deux lacs par exemple qu il faut désormais aller chercher le record départemental avec un mètre carré médian à euros dans les appartements anciens. Malgré un léger tassement cette année, l évolution ces trois dernières années était orientée à la hausse de 3,4 %. Mieux encore sur les maisons anciennes où la hausse est de 20,5 % sur trois ans, toujours dans le secteur Mont d Or- Deux lacs, note Maître Benoît Douge, notaire. Le marché de l immobilier est peutêtre beaucoup moins dynamique Les chiffres-clés Record départemental pour les maisons anciennes du côté de Mont d Or-Deux lacs. qu avant la crise de , c est indéniable, mais les prix font mieux que se maintenir, dans deux secteurs en particulier : la bande frontalière, et également Besançon qui retrouve des niveaux de prix d avant la crise, notamment sur les maisons de ville qui sont à nouveau très recherchées. J.-F.H. Appartements Maisons Terrains anciens anciennes à bâtir Doubs euros/m euros euros Besançon euros/m euros euros France (hors Paris) euros/m euros euros

19 La Presse Pontissalienne n Octobre 2012 DOSSIER 19 COMMENTAIRE Maître Didier Lance Le Haut-Doubs ne connaît pas la crise Notaire à Pontarlier et président de la chambre des notaires du Doubs, Maître Didier Lance commente le particularisme du Haut-Doubs d ans ce contexte d attentisme qui caractérise le marché immobilier partout ailleurs. La Presse Pontissalienne : La prudence et l attentisme ont gagné le marché immobilier en Franche-Comté. Est-ce aussi le cas dans le Haut-Doubs? Maître Didier Lance : Ce n est pas encore le cas pour l instant. Je dis pour l instant car le Haut-Doubs a toujours un temps de retard. Le bon maintien du marché est dû on le sait au dynamisme du secteur frontalier qui porte l immobilier local. L.P.P. : Donc pas de baisse ici? D.L. : Il y a eu un très léger refroidissement du marché il y a un mois environ, mais temporaire car les transactions repartent à nouveau à la hausse. Pour l instant, le Haut-Doubs ne connaît pas la crise. Bien qu on entende dire que certaines entreprises suisses auraient commencé à se passer d intérimaires et même licencié pour certaines. On s attend peut-être à une accalmie début Mais rien à voir avec le ralentissement de 2008 et encore moins avec la crise de L.P.P. : Le Haut-Doubs est désormais le secteur le plus cher du Doubs, dépassant Besançon. Vous confirmez? D.L. : Clairement, et notamment la zone du Mont d Or. Cela s explique aussi par les difficultés de circulation de plus en plus grandes. Les gens cherchent à être de plus en plus près de la frontière. Le deuxième aspect est la baisse du franc suisse qui enchérit les salaires des frontaliers, qui leur a donc donné un pouvoir d achat supplémentaire, faisant encore grimper un peu plus les prix. L offre suit la hausse du pouvoir d achat. Ceci dit, les prix augmentent L offre suit la hausse du pouvoir d achat. moins vite qu entre 2005 et 2010, les hausses sont plus raisonnables depuis quelques années. Dans le secteur Mont d Or-deux lacs, ils ont quand même encore grimpé de 12,8 % entre juin 2011 et mai L.P.P. : Quels sont les prix actuels des maisons dans ce secteur? D.L. : Les transactions se font assez fréquemment à des prix situés entre et euros mais euros est un plafond ici. Nous ne vendrons jamais des maisons à ou euros, il n y a pas non plus de grosses fortunes ici, contrairement à Besançon où ces chiffres existent parfois. L.P.P. : Et il y a toujours de l offre en face? D.L. : Il n y a pas vraiment pénurie dans les maisons mais c est le manque de foncier le vrai problème dans le Haut- Doubs. Du côté de la frontière et à Pontarlier, c est désormais un réel problème. Résultat : des nouveaux terrains se vendent désormais à près de 200 euros le mètre carré et il y a des acheteurs pour ces terrains-là. Les surfaces sont en revanche plus petites, 5 à 6 ares, sur lesquels on construit des maisons importantes. L.P.P. : Les inégalités d accès à la propriété se creusent? D.L. : Entre les frontaliers et les autres, oui c est le cas. Ce phénomène a commencé au moment des accords bilatéraux. Avant il existait une zone de 30 km au-delà de laquelle les travailleurs frontaliers ne pouvaient pas habiter. Cette zone d habitation frontalière ayant disparu, on a vu des secteurs plus éloignés, je pense à Frasne notamment, où les prix se sont mis à augmenter. Les prix sur le secteur de Frasne, même s ils n atteignent pas des sommets, ont beaucoup augmenté entre 2005 et L.P.P. : On a constaté un vrai écroulement du nombre de transactions à partir de février Didier Lance est le nouveau président de la chambre des notaires du Doubs. après une hausse impressionnante en janvier? Qu en est-il des mois suivants? D.L. : La hausse spectaculaire était due aux perspectives d évolution de la fiscalité. Les propriétaires qui voulaient se séparer d un bien ou investir quand les conditions étaient encore avantageuses l ont fait en fin d année dernière et en tout début de cette année. La chute qui suit s explique donc par cette anticipation. Les mois qui ont suivi, les choses se sont rééquilibrées. Le nombre de transactions sur les mois de juin, juillet et août 2012 est sensiblement équivalent à celui de l an dernier à la même époque. On constatera sans doute une baisse des volumes concernant les résidences secondaires car les propriétaires avaient pris leurs dispositions avant le changement de fiscalité. Propos recueillis par J.-F.H.

20 20 DOSSIER La Presse Pontissalienne n Octobre 2012 APPARTEMENTS NEUFS Le prix moyen d un appartement se chiffre cette année à euros par mètre carré dans le Doubs. Le prix de vente médian d un appartement est de euros. Sur le plan des ventes, la fin de l année 2011 a été exceptionnelle. Plusieurs raisons à cela : la pierre reste aux yeux des gens une valeur d investissement sûre, le prêt à taux zéro dans le neuf a été maintenu et les gens ont profité de la fin du dispositif Scellier première version. Et le Scellier, même modifié, continue à séduire. Il permet encore aux acheteurs d échapper au coup de rabot envisagé sur les niches fiscales observe Maître Christine Viennet, notaire. En trois ans, les prix du neuf ont augmenté de 15,1 %. Aujourd hui, dans le Doubs, un quart des transactions dans le neuf se réalise à un prix supérieur à euros par mètre carré. + 6,30 % en un an Les prix du neuf ne cessent de grimper Les prix moyens des appartements neufs maintiennent leur progression constatée en Ils enregistrent une nouvelle hausse de 6,30 %. Les plus fortes hausses de prix à Morteau. Une fois de plus, c est dans le secteur de Morteau que l on a enregistré les plus fortes hausses de prix depuis l an dernier. Dans ce secteur, on atteint quasiment les euros du mètre carré, Morteau vient juste derrière Besançon. À Besançon justement, les prix du neuf sont encore supérieurs. Un appartement neuf, c est euros le mètre carré en prix médian, et un quart des ventes se font désormais audelà de euros le mètre carré. Certains quartiers de Besançon ont été dopés ces dernières années. C est le cas des Montboucons tirés vers le haut par L évolution des prix dans le neuf pour le Doubs. À Pontarlier, on atteint doucement les euros du mètre carré dans le neuf. la proximité de Témis, des Tilleroyes, non loin de Châteaufarine ou encore des Hauts-du-Chazal dopés par l arrivée imminente de tous les services de l hôpital et par l installation des facultés. Le centre-ville tient toujours le coup et les notaires s accordent à prévoir un effet tramway sur l immobilier neuf à Besançon. Il est à noter que Besançon et sa périphérie totalisent 69 % des ventes réalisées dans le neuf dans le département du Doubs. J.-F.H. Selon M tre Christine Viennet, le Sceliier, même modifié, continue à attirer.

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