PLAN CLIMAT ENERGIE TERRITOIRE DE NIMES METROPOLE & VILLE DE NIMES. Profil Climat Energie du territoire Bilan Carbone Patrimoine et Services

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1 PLAN CLIMAT ENERGIE TERRITOIRE DE NIMES METROPOLE & VILLE DE NIMES Profil Climat Energie du territoire Bilan Carbone Patrimoine et Services Votéen Conseil communautaire de Nîmes Métropole du 21 mai 2012 & Conseil municipal de Nîmes du 12 mai 2012

2 Sommaire EDITORIAL..p3 INTRODUCTION..p4 BILAN ENERGIE GAZ A EFFET DE SERRE DU TERRITOIRE.. p6 VULNERABILITE DU TERRITOIRE....p83 ETAT DES LIEUX DES ENERGIES RENOUVELABLES DU TERRITOIRE.p99 BILAN CARBONE PATRIMOINE ET SERVICES..p114 2

3 Editorial Depuis l élaboration de l Agenda 21 de Nîmes Métropole en 2010, le Grenelle de l environnement est venu préciser le cadre réglementaire s appliquant aux collectivités de plus de habitants dans le domaine de l énergie et du changement climatique. Nîmes Métropole et la Ville de Nîmes se sont engagées fin 2011 dans l élaboration d un Plan Climat Energie Territoire (PCET) pour renforcer l intégration des enjeux énergie-climat dans l Agenda 21 et les démarches d aménagement du territoire de Nîmes Métropole, ainsi que sur l ensemble de son patrimoine. Cet engagement répond à plusieurs enjeux pour le territoire de Nîmes Métropole: laréduction de notre dépendance aux énergies et àl augmentation de leur prix multipliant les situations de précarité énergétique pour notre population; laréduction de nos émissions de Gaz àeffet de Serre (GES) pour participer àl effort national et mondial d atténuation du phénomène de changement climatique; l anticipation et l adaptation du territoire et de ses activités économiques aux effets locaux observés et prévisibles de ces dérèglements climatiques. La réalisation du Profil Climat Energie du territoire et du Bilan Carbone Patrimoine et Services correspondent au diagnostic de notrepcet, étape essentielle pour bâtir une stratégie énergétique et climatique de qualité pour notre territoire. Jean-Paul Fournier Sénateur du Gard Président de Nîmes Métropole Maire de Nîmes Hélène Alliez-Yannicopoulos Adjointe au maire, déléguée au développement durable Mairie de Nîmes Vincent ALLIER Vice-président déléguéàl Agenda 21, au Développement Durable et aux Paysages Maire de Saint-Côme-et-Maruéjols 3

4 Introduction QU EST-CE-QU UN PLAN CLIMAT ENERGIE TERRITOIRE? Le Plan Climat-Energie Territorial (PCET) est un projet territorial de développement durable dont la finalité première est la lutte contre le changement climatique. Instituépar le Plan Climat National et repris par les lois Grenelle de l environnement 1 & 2 et notamment le Décret n du 11 juillet 2011, le PCET constitue un cadre d engagement pour le territoire. Le PCET vise deux objectifs: Atténuation / Réduction des émissions de Gaz àeffet de Serre, il s agit de limiter l impact du territoire sur le climat en réduisant les émissions de gaz àeffet de serre (GES) dans la perspective du facteur 4 (diviser par 4 les émissions de GES d ici 2050); Adaptation au changement climatique, il s agit de réduire la vulnérabilitédu territoire puisqu il est désormais établi que les impacts du changement climatique ne pourront plus être intégralement évités. Un PCET se caractérise également par des ambitions chiffrées de réduction des émissions de GES et par la définition d une stratégie d adaptation du territoire dans des contraintes de temps. Source: Centre de ressources pour les Plans Climat Energie Territoriaux de l ADEME - L élaboration du PCET de Nîmes Métropole et de la ville de Nîmes s inscrit dans un contexte réglementaire mondiale (Protocole de Kyoto, Paquet Energie Climat) et national (grenelle de l environnement) qui s impose au territoire de Nîmes Métropole. 4

5 Introduction LE PLAN CLIMAT ENERGIE TERRITOIRE DE NIMES METROPOLE & DE LA VILLE DE NIMES Ce plan vient renforcer le programme d actions de l Agenda 21de Nîmes Métropole et particulièrement l axe 1 «Vers Nîmes Métropole équilibrée et moins vulnérables: répondre et s adapter au changement climatique et aux risques». L Agenda 21 constituant la démarche globale de développement durable de l agglomération. Son élaboration s articule autour de 4 grandes étapes 1- Le Profil Climat Energie du territoirequi constitue le diagnostic des consommations d énergie et des émissions de gaz àeffet de serre du territoire. Il intègre le Bilan carbone Patrimoine et Services 2- L élaboration du Scénario Stratégie Climat Energiedu territoire qui permettra de fixer des objectifs sur le volet atténuation et adaptation 3- La déclinaison des objectifs dans un programme d actionspropre aux compétences de Nîmes Métropole et de la ville de Nîmes et propre à l ensemble de l agglomération 4- La mise en œuvredu plan d actions et de son évaluation Le Profil Climat Energie du territoire établit le bilan des consommations énergétiques et d émissions de GES du territoire, en identifiant les principaux postes consommateurs d énergie et émetteurs, ainsi que les usages associés. Le contenu du bilan carbone patrimoine et service est fixéréglementairement dans le cadre du Grenelle de l environnement. Cependant, dans un souci d exemplarité, les deux collectivités ont décidéd aller au-delà de l obligation réglementaire afin de proposer un bilan carbone patrimoine et services plus complet. Cette étudea étéréalisée par le Service Développement Durable de Nîmes Métropole en partenariat avec le Bureau d étude ICE-BURGEAP. 5

6 1. BILAN ENERGIE-GES TERRITOIRE Résidentiel Précarité énergétique Tertiaire Industrie Transport de personnes Transport de marchandises Agriculture Déchets 6

7 Résidentiel POPULATION La population de Nîmes Métropole s élève au dernier recensement en 2008 à habitants, en croissance de +0,9% par an depuis Le nombre de ménages s établit à , soit 2,24 personnes par logement en moyenne sur le territoire. Ce taux est minimal à Nîmes (2,08), et maximal dans les territoires ruraux (2,81 àpoulx). On notera l importance de la baisse dans le temps du nombre de personnes par ménage (-0,01pers/an) due à la décohabitation des générations, les mises en couple plus tardives, les unions plus fragiles, la diminution des familles nombreuses et la hausse de l'espérance de vie. Ce phénomène sociétale, est commun à l ensemble de la France ; sur Nîmes Métropole comme sur le territoire national il s exprime davantage dans les communes rurales et de petites tailles. Cette décohabitation se traduit par une pression supplémentaire en besoins de logements.

8 Résidentiel DYNAMIQUE D ÉVOLUTION DU PARC DE RÉSIDENCES PRINCIPALES Le taux de croissance du nombre de ménages va de +0,9% par an à Nîmes sur la période , à près de +4% par an dans la première couronne de Nîmes, illustrant àla fois: l évolution du besoin de logements, fruit de la croissance démographique et de la décohabitation; et le phénomène de périurbanisation. En moyenne sur l ensemble du territoire, le nombre de résidences principales croît de 1,3% par an, soit un solde d environ logements par an. Cette croissance est obtenue par un équilibre entre la construction de logements neufs, la destruction de logements, et la désaffectation/réoccupation de logements vacants, occasionnels ou secondaires (LVOS). 8

9 Résidentiel DYNAMIQUE D ÉVOLUTION DU PARC BÂTI Le parc de logements de Nîmes métropole comprend logements, dont : 88,4% de résidences principales (86% ànîmes) 9,2% de logements vacants (dont 11% ànîmes) 2,3% de résidences secondaires ou occasionnelles (très majoritairement au Nord du territoire). 51% des résidences principales sont des appartements. Le taux de destruction ou de vacance n est pas une grandeur suivie; au niveau national, on l estime à 0,12% du parc par an (source : CLIP20), le parc français s illustrant par une très grande inertie. En revanche, les rythmes de construction sont connus avec précision (suivi des permis de construire) : logements construits par an, dont 55% de logements collectifs et 45% de logements individuels sur les 5 dernières passées. Cette répartition des constructions collectives/individuelles s est inversée par rapport aux pratiques d avant 2005 qui autorisaient à la construction une majoritéde maisons individuelles. 9

10 Résidentiel CARACTÉRISTIQUES DU PARC DE RÉSIDENCES PRINCIPALES Le parc actuel de résidences principales est constitué: à 48% de maisons individuelles et de 52% de logements collectifs 13% sont des logements HLM (quasi exclusivement collectifs) 52% des ménages sont propriétaires de leur logement et 48% locataires (respectivement 41% et 59% sur Nîmes) 55% des maisons ont étéconstruites après 1975 (date de la première réglementation thermique, ce pourcentage illustrant également l engouement durant les années passées pour la maison individuelle), tandis que 70% des appartements ont été construits avant 1975 (sans critères imposés de performances thermiques). Le graphique ci-contre synthétise les gains de performances thermiques associées aux réglementations thermiques passées dans le bâtiment.

11 Résidentiel CARACTÉRISTIQUES DU PARC DE RÉSIDENCES PRINCIPALES Pour l analyse détaillée des performances énergétiques du parc de résidences principales, une segmentation est opérée en croisant (i) le type de logements maison ou appartements, (ii) l âge de la construction, (iii) le statut HLM ou non, (iv) la mitoyenneté éventuelle, (v) des caractéristiques spécifiques complémentaires conditionnant la possibilité de travaux de rénovation (présence de balcons, type barre, maison de bourg ). Le diagramme suivant présente la répartition des logements selon le type de logements (source : exploitation de la base de données détaillée du recensement INSEE 2008). Cette répartition préfigure les performances thermiques des logements, ainsi que les capacités d intervention sur le bâti (travaux de réhabilitation). Maisons, 48% du parc Appartements, 52% du parc 11

12 Résidentiel Caractéristiques du parc de résidences principales : bâtiments types 12

13 Résidentiel SURFACE DES LOGEMENTS Les surfaces des logements suivant les segments bâtis sont présentées dans le tableau ci-joint (source : exploitation de la base de données détaillée du recensement INSEE 2008). : Ces surfaces sont globalement plus petites que les moyennes nationales (près de 20% en moins). Avec une surface moyenne proche de 100m², les maisons sont toujours plus grandes que les appartements ; et nécessitent de fait davantage de chauffage pour assurer une chaleur confortable dans le bâtiment. Les maisons mitoyennes (95m²) sont toujours plus petites que les maisons isolées (108m², soit 12% de superficie en moins). Les maisons récentes sont légèrement plus grandes que les maisons construites par le passé. Au contraire, en s adaptant à la demande liée à la décohabitation des ménages, les appartements récents sont en moyenne plus petits que les appartements construits par le passé. 13

14 Résidentiel USAGES ÉNERGÉTIQUES : CHAUFFAGE Le territoire de Nîmes Métropole se situe en zone climatique H3, avec un climat méditerranéen réduisant les besoins de chauffage d environ 20% par rapport à la moyenne nationale (le climat et les besoins de chauffage associés sont ainsi techniquement définis par un nombre de Degrés Jours Unifiés* de 1782 DJU). Pour assurer un niveau de confort correspondant àce climat, il est nécessaire d apporter un certain nombre de calories àl intérieur des logements. Le maintien de ce confort est dépendant de la qualité thermique de l enveloppe bâtie. Chaque type de logement est ainsi caractérisé par des besoins de chauffage (source ICE- BURGEAP), fonction du climat local et témoins de l efficacité thermique du logement. Ces besoins sont calculés pour respecter une température conventionnelle de 19 C en hiver : le comportement des usages peut ensuite impacter cette consommation, à la hausse (souhait de davantage de chaleur, avec des consignes constatées voisines de 20,5 C) ou àla baisse (réduction du chauffage pour les ménages en situation de précarité énergétique) 14

15 Résidentiel EQUIPEMENTS DES MÉNAGES : CHAUFFAGE Les types d équipements de chauffage des résidences principales du territoire sont connus avec précision via le recensement de l INSEE 2008 (et projetés jusqu en 2010 d après les dynamiques de substitution de ces équipements) qui montre : Une part de marché équivalente entre le gaz et l électricité(voisin de 40% chacun), La baisse marquée des équipements consommant des produits pétroliers (fioul et GPL), notamment suite aux fortes hausses de prix de la précédente décennie, Le (re)développement du chauffage au boisénergie en tant que mode de chauffage principal (poêles et chaudières), qui équipent environ logements, La place du réseau de chaleur, équipant près de résidence principales d après le recensement INSEE, plus environ 500 logements vacants 15

16 Résidentiel PERFORMANCES THERMIQUES DU PARC BÂTI L histogramme ci-dessous (complété des deux diapositives suivantes) apporte une visualisation de la performance thermique du parc bâti de Nîmes Métropole en 2010, avec une répartition du parc par étiquette énergétique DPE (rassemblant 5 usages : chauffage, eau chaude, ventilation, climatisation, éclairage). Légende : Marron à saumon = maisons individuelles Bleus = immeubles collectifs privés Verts = HLM Plus les couleurs sont foncées, plus le parc est ancien Source : calculs ICE-BURGEAP 16

17 Résidentiel PERFORMANCES THERMIQUES DU PARC BÂTI Source : calculs ICE-BURGEAP Il s agit de classements DPE approchés à partir d une analyse technique des caractéristiques moyennes statistiques des logements. Un DPE officiel nécessite une visite de chaque logement pour prendre en compte ses paramètres spécifiques. 17

18 Résidentiel PERFORMANCES ÉNERGÉTIQUES DU PARC BÂTI Cette caractérisation des performances du parc bâti montre que : Près des deux tiers des logements de Nîmes Métropole ont des performances énergétiques basses c est-à-dire d étiquette D, E ou F ; pour comparaison: Au niveau national, d après la Fédération Interprofessionnelle du Diagnostic Immobilier, près de 85% du parc bâti serait d étiquettes D, E, F, et G ; le «bon positionnement»du parc Nîmoisen comparaison avec le niveau national très bas est principalement lié à la clémence du climat méditerranéen, minimisant les besoins de chauffages. L objectif du Grenelle de l Environnement vise à atteindre une majorité de logements de classe C ou supérieur. Les logements les plus énergivores du territoire, de catégorie F, sont au nombre de en 2010, avec quasiment autant de maisons que d appartements, généralement construits après guerre, entre 1948 et Les appartements, statistiquement plus anciens que les maisons, présentent des performances énergétiques (rapportées au m²) moins bonnes que les maisons (67% de performances inférieures ou égales à la catégorie D, contre 56% pour les maisons). Le parc social, mieux entretenu que le parc privé, sont les logements les plus performants comparativement aux autres segments. Les programmes de production de bâtiments BBC, marginaux et cantonnés jusqu à présent à des projets pilotes ou avant-gardistes, ne sont statistiquement pas visibles actuellement dans le bilan des performances énergétiques du parc immobilier. Avec la nouvelle réglementation thermique 2012, devraient apparaître progressivement des logements avec une étiquette DPE de type «A». 18

19 Résidentiel CONSOMMATIONS MOYENNES PAR LOGEMENT, TOUS USAGES En complément de cette vision des performances globales du parc bâti, il est intéressant d avoir un éclairage sur les consommations moyennes d énergie par logement, tous usages (y compris pour les appareils électriques domestiques). On constate alors qu à l échelle du logement : Les maisons individuelles sont les logements les plus consommateurs du fait des surfaces à chauffer, avec jusqu à un facteur 5 entre les consommations de chauffage d un appartement construit après 1975, et une maison ancienne d avant Les autres postes de consommation (eau chaude, cuisson, électricité spécifique) sont voisins pour l ensembles des logements, avec néanmoins un taux d équipements en appareils électroménager plus importants dans les maisons. Source : calculs ICE-BURGEAP 19

20 Résidentiel BILAN ÉNERGÉTIQUE DU SECTEUR RÉSIDENTIEL Le bilan énergétique global du secteur résidentiel est en 2010 de : GWh d énergie finale, soit 130 ktep, ou encore 0,6 tep par habitant GWh d énergie primaire (en comptant l énergie nécessaire pour produire l électricité notamment), soit 205 ktep. Ce bilan montre la forte augmentation des consommations d électricité depuis 2000 qui s explique par : l augmentation de la population; l augmentation du taux d équipement des ménages en appareils électroménagers, hifi, bureautique (poste informatique, TV à écran plat, etc.) ; augmentation qui compense l amélioration des performances des équipements de froid (réfrigérateurs, congélateurs) et de lavage; La pénétration des équipements de chauffage électrique (PAC réversibles notamment). L augmentation des consommations de gaz naturel est moins marquée. En revanche, les substitutions d équipement de chauffage au fioul ou au GPL entraînent une diminution des consommations de produits pétroliers. Et en contrepartie, une reprise des consommations de bois énergie. 20 Source : calculs ICE-BURGEAP

21 Résidentiel BILAN ÉNERGÉTIQUE DU SECTEUR RÉSIDENTIEL En termes d usages : Malgré la clémence du climat méditerranéen, le poste chauffage mobilise 60% de la consommation énergétique des logements. Les consommations énergétiques pour la production d eau chaude sanitaire représentent le deuxième poste de consommation, avec près de 15% du total. Le troisième poste de consommation regroupe l ensemble des usages électriques spécifiques (froid, lavage, électroménager, poste informatique et TV). Compte tenu de leur taille, les maisons bien que ne représentant que 49% du parc de résidences principales de l agglomération, sont le lieu de plus de 60% des consommations énergétiques du secteur résidentiel. Le reste étant partagé entre les appartements privés (environ 30%), et le parc HLM (moins de 10% du total des consommations). 21 Source : calculs ICE-BURGEAP

22 Résidentiel BILAN D ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE DU SECTEUR RÉSIDENTIEL Le secteur résidentiel est la source de tonnes équivalent Carbone en 2010 (soit tonnes équivalent CO2) d émissions de gaz àeffet de serre ; soit 1,1 téqco2 par habitant. Pour comparaison, ces émissions par habitant sont du même ordre de grandeur que celles évaluées au niveau régional dans le cadre du Schéma Régional Climat Air Energie (1,2 téqco2 par habitant en 2005, ratio en baisse). En lien avec le bilan énergétique, les maisons sont responsables de près de 60% de ces émissions, les appartements 30% et les HLM 10%. 22

23 1. BILAN ENERGIE-GES TERRITOIRE Résidentiel Précarité énergétique Tertiaire Industrie Transport de personnes Transport de marchandises Agriculture Déchets 23

24 Précarité énergétique: Définition QU EST-CE QUE LA PRECARITE ENERGETIQUE? Il semble que plusieurs conceptions coexistent pour une même désignation. En effet, à part la Grande- Bretagne qui a très strictement défini ce concept, dans la plupart des Etats-membres de l Union Européenne, la précarité énergétique ou pauvreté énergétique ou encore «fuel poverty», est rarement circonscrite de façon précise et scientifique. Malgrécette carence définitionnelle, un certain nombre de caractéristiques communes se détachent. La précaritéénergétique fait référence àtrois notions imbriquées : La situation sociale et économique d un ménage (conjoncturelle ou structurelle); L état de son logement et sa qualitéthermique; Sa fourniture d énergie (accès, coût, qualité). Est donc concerné celui qui connaît une vulnérabilité sociale, économique et environnementale qui l empêche de se chauffer convenablement et/ou de payer ses factures d énergie. En France, l amendement adopté les 5-6 mai 2010, lors de l examen du Grenelle II, donne une définition officielle et légale à la précarité énergétique. Désormais, «Est en précarité énergétique au titre de la présente loi, une personne qui éprouve dans son logement des difficultés particulières à disposer de la fourniture d énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison notamment de l inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d habitat». 24

25 Précarité énergétique: Problématique sociale et technique Il s agit donc d un phénomène complexe, issu de l interaction entre des ménages, leur situation économique et sociale, et leur habitat dans ses dimensions économiques et techniques. On peut représenter ce phénomène comme une spirale, entraînant des effets cumulatifs, aussi bien pour les personnes concernées que pour le parc de logement concernés. La spirale de la précarité énergétique, outre son origine financière, se renforce à partir d un second point d appui important : un logement en mauvais état et mal chauffése dégrade, devenant de plus en plus difficile et onéreux à chauffer, entraînant plus de difficultés sanitaires et sociales pour l occupant, etc. Source: Rapport Pelletier, 2009 sur la PE en France 25

26 Précarité énergétique: Quantification du phénomène L état actuel des connaissances du phénomène et surtout le manque de données disponibles rend toute quantification précise de la précaritéénergétique difficile. Les tentatives précédentes d identification des ménages en précarité énergétique, notamment sur la base d indicateurs relatifs aux impayés des factures, ne correspondent plus à la définition officielle à cause de l abstraction faite des conditions d habitat et de l énergie utilisée. En effet, les mesures et aides visant à trouver une solution aux «impayés» touchent à un concept beaucoup plus large applicable à ceux qui ne peuvent pas, pour des raisons sociales et pas forcément liées à l habitat et l énergie utilisée, régler leurs factures d énergie. L approche britannique ou taux d effort énergétique (TEE) renvoie à une définition plus précise et quantifiable, la précarité énergétique étant définie comme : «Situation dans laquelle se trouve un foyer lorsqu il doit dépenser plus de 10% de ses revenus(y compris les allocations logement et aides au remboursement des intérêts d emprunt) pour couvrir ses dépenses d énergie (hors dépenses d énergie utilisée en dehors du logement, par exemple pour le transport* ou pour tondre la pelouse) afin de chauffer correctement sa résidence principale». * La vulnérabilité transport concerne les ménages motorisés et très dépendants de la voiture. Il s agit de l approche d une vulnérabilité potentielle, à travers une mesure du pourcentage de revenu des ménages consacré à la mobilité (>18-20%). Sont considérés en double vulnérabilité énergétique les ménages en situation de précarité énergétique logement et connaissant une vulnérabilité transport. 26

27 Précarité énergétique: Quantification du phénomène INEGALITES DE LA POPULATION FACE A CE PHENOMENE, AMPLIFIEE PAR LA HAUSSE DES PRIX On notera que les communes éloignées et rurales attirent de plus en plus des ménages modestes qui tombent souvent en double vulnérabilité énergétique du fait de logements anciens mal isolés et de dépenses de carburant importantes Evolution de la part des dépenses énergétiques des ménages selon leur quintile de revenu (en pourcentage du revenu disponible), source : INSEE Les capacités d investissement pour se mettre à l abri face à une hausse des prix tendent à creuser les inégalités sociales. Ainsi comme l illustre le graphique à droite, les ménages dont le revenu appartient au premier quintile sont de plus en plus vulnérables (n ayant pu investir dans des travaux ou équipements d économie d énergie) alors que les ménages les plus riches voient la part de leur budget associé aux dépenses énergétiques diminuée, notamment par des investissements dans les solutions d économie d énergie

28 Précarité énergétique: Quantification du phénomène L approche du TEE a toutefois ses limites qui doivent être prises en compte lors de l interprétation du phénomène: Sous-évaluation de la PE (non prise en compte des comportements d auto restriction); Le seuil à 10% ne revêt aucun caractère normatif et peut s avérer inapproprié, sous l évolution d un seul des facteurs: ressources des ménages, état des logements, prix des énergies; L approche en pourcentage des ressources ne doit pas faire oublier que lorsqu une personne du 1 er décile de revenu consacre 15% de ses ressources à l énergie, il lui reste 23 par jour pour ses autres consommations (cas de la France), tandis qu une personne du 9 ème décile de revenu consacrant les mêmes 15% àl énergie conserve plus de 80 par jour pour le reste. En France, le TEE était en moyenne à 5,5% en 2006, mais il est passé de 10 à 15% pour les ménages modestes entre 2001 et Au moins 13% des ménages seraient aujourd hui en précarité énergétique(selon les données de l INSEE, ENL 2006). L approche du TEE est difficile à appliquer à la Communauté d Agglomération Nîmes Métropole faute de disponibilité de données de ménages nécessaires à son calcul : notamment des données de revenu, type d habitat et énergie utilisée pour chaque ménage. Si des données partielles peuvent être recueillies, leur croisement et interprétation demandent beaucoup de précaution (le phénomène ne pouvant être quantifiéqu en ordres de grandeur). 21/08/

29 Précaritéénergétique en Nîmes Métropole Pour donner une vision au phénomène de la précaritéénergétique en Nîmes Métropole, nous procédons àun croisement des factures énergétiques par type de logement avec les différents niveaux de revenu. Le graphique ci-dessous illustre les niveaux de dépenses énergétiques*, qui varient fortement par type de logement, mais se rapprochent, en moyenne, du niveau estimépar l'insee pour la zone Méditerranée. * Les dépenses énergétiques sont estimées en multipliant les consommations de chaque type de combustible pour chaque type de logement (outil PROSPENER développé par ICE) avec leurs niveaux de prix respectifs. 29

30 Précaritéénergétique en Nîmes Métropole Pour les logements les plus énergivores, nous remarquons aussi une possible privation de chauffage. Le graphique ci-dessus montre que les niveaux de consommation réelle sont inférieurs à ce que ces différents types de logement devraient consommer avec un chauffage correct. 30

31 Précarité énergétique par décile de revenu Les dépenses énergétiques par type de logement étant ainsi connues et les différents niveaux de revenu étant disponibles grâce à l INSEE (base Insee-DGFiP Revenus fiscaux localisés des ménages par commune, 2009), nous pouvons calculer la part de la facture énergétique dans la limite haute du RF des ménages par décile. Si ce rapport est supérieur à 10%, les ménages en question (ex. ménage dans le 3 ème décile de revenu habitant une maison construite avant 1948), peuvent être considérés en précarité énergétique. Nîmes Facture 1er Décile 2ème Décile 3ème Décile 4ème Décile 5ème Décile 6ème Décile 7ème Décile 8ème Décile 9ème Décile Consommations réelles / RF par décile Villa_av48_centre ville ,8% 15,3% 10,7% 8,5% 6,9% 5,7% 4,6% 3,6% 2,6% Maison_av48_périurbaine ,9% 19,9% 13,9% 11,1% 9,1% 7,4% 5,9% 4,7% 3,4% MaisonDeVille_av48_mitoyenne ,1% 17,3% 12,1% 9,6% 7,9% 6,4% 5,2% 4,1% 2,9% Pavillon_48à74_non mitoyen ,4% 18,6% 13,0% 10,3% 8,5% 6,9% 5,6% 4,4% 3,2% Pavillon_48à74_mitoyen ,3% 17,0% 11,9% 9,4% 7,7% 6,3% 5,1% 4,0% 2,9% Pavillon_75à81_non mitoyen ,0% 19,2% 13,4% 10,7% 8,7% 7,1% 5,7% 4,5% 3,3% Pavillon_75à81_mitoyen ,2% 17,0% 11,9% 9,4% 7,7% 6,3% 5,1% 4,0% 2,9% Pavillon récent_82à99_non mitoyen ,5% 12,5% 8,7% 6,9% 5,7% 4,6% 3,7% 2,9% 2,1% Pavillon récent_82à99_mitoyen ,1% 13,1% 9,2% 7,3% 6,0% 4,9% 3,9% 3,1% 2,2% Pavillon récent_00à07_non mitoyen ,4% 12,0% 8,4% 6,7% 5,5% 4,5% 3,6% 2,8% 2,0% Pavillon récent_00à07_mitoyen ,8% 11,8% 8,3% 6,6% 5,4% 4,4% 3,5% 2,8% 2,0% Appartement_av48_centre ville ,8% 9,9% 6,9% 5,5% 4,5% 3,7% 3,0% 2,3% 1,7% Appartement_av48_périurbain ,8% 10,7% 7,5% 5,9% 4,9% 4,0% 3,2% 2,5% 1,8% Barre HLM_48à ,6% 8,3% 5,8% 4,6% 3,8% 3,1% 2,5% 2,0% 1,4% Appartement_48à67_non HLM ,1% 10,8% 7,5% 6,0% 4,9% 4,0% 3,2% 2,5% 1,8% Barre HLM_68à ,7% 8,7% 6,1% 4,8% 4,0% 3,2% 2,6% 2,1% 1,5% Appartement copro_68à ,8% 9,9% 6,9% 5,5% 4,5% 3,7% 3,0% 2,3% 1,7% Tour_68à ,6% 7,9% 5,5% 4,4% 3,6% 2,9% 2,4% 1,9% 1,3% Appartement avec balcon_hlm_76à ,1% 7,7% 5,4% 4,3% 3,5% 2,9% 2,3% 1,8% 1,3% Barre HLM_76à ,3% 7,0% 4,9% 3,9% 3,2% 2,6% 2,1% 1,7% 1,2% Petit collectif copro_76à ,7% 7,6% 5,3% 4,2% 3,4% 2,8% 2,3% 1,8% 1,3% Habitat intermediaire_76à ,4% 7,1% 4,9% 3,9% 3,2% 2,6% 2,1% 1,7% 1,2% Petit collectif récent_82à ,1% 7,3% 5,1% 4,1% 3,3% 2,7% 2,2% 1,7% 1,2% Petit collectif récent_00à ,0% 6,9% 4,8% 3,8% 3,2% 2,6% 2,1% 1,6% 1,2% 31

32 Précarité énergétique par décile de revenu Saint-Gilles Facture 1er Décile 2ème Décile 3ème Décile 4ème Décile 5ème Décile 6ème Décile 7ème Décile 8ème Décile 9ème Décile Consommations réelles / RF par décile Villa_av48_centre ville ,1% 13,4% 9,9% 7,9% 6,5% 5,4% 4,5% 3,8% 3,0% Maison_av48_périurbaine ,4% 17,4% 12,9% 10,3% 8,5% 7,1% 5,8% 4,9% 3,9% MaisonDeVille_av48_mitoyenne ,3% 15,2% 11,2% 9,0% 7,4% 6,1% 5,1% 4,3% 3,4% Pavillon_48à74_non mitoyen ,3% 16,3% 12,0% 9,6% 7,9% 6,6% 5,5% 4,6% 3,6% Pavillon_48à74_mitoyen ,8% 14,9% 11,0% 8,8% 7,2% 6,0% 5,0% 4,2% 3,3% Pavillon_75à81_non mitoyen ,3% 16,8% 12,4% 9,9% 8,2% 6,8% 5,6% 4,7% 3,7% Pavillon_75à81_mitoyen ,8% 14,9% 11,0% 8,8% 7,2% 6,0% 5,0% 4,2% 3,3% Pavillon récent_82à99_non mitoyen ,7% 10,9% 8,1% 6,5% 5,3% 4,4% 3,7% 3,1% 2,4% Pavillon récent_82à99_mitoyen ,7% 11,5% 8,5% 6,8% 5,6% 4,6% 3,8% 3,2% 2,5% Pavillon récent_00à07_non mitoyen ,0% 10,5% 7,8% 6,2% 5,1% 4,3% 3,5% 3,0% 2,3% Pavillon récent_00à07_mitoyen ,6% 10,3% 7,6% 6,1% 5,0% 4,2% 3,5% 2,9% 2,3% Appartement_av48_centre ville ,6% 8,7% 6,4% 5,1% 4,2% 3,5% 2,9% 2,4% 1,9% Appartement_av48_périurbain ,8% 9,3% 6,9% 5,5% 4,5% 3,8% 3,1% 2,6% 2,1% Barre HLM_48à ,1% 7,3% 5,4% 4,3% 3,5% 2,9% 2,4% 2,0% 1,6% Appartement_48à67_non HLM ,0% 9,4% 7,0% 5,6% 4,6% 3,8% 3,2% 2,6% 2,1% Barre HLM_68à ,7% 7,6% 5,6% 4,5% 3,7% 3,1% 2,6% 2,1% 1,7% Appartement copro_68à ,6% 8,7% 6,4% 5,1% 4,2% 3,5% 2,9% 2,4% 1,9% Tour_68à ,5% 6,9% 5,1% 4,1% 3,4% 2,8% 2,3% 1,9% 1,5% Appartement avec balcon_hlm_76à ,2% 6,7% 5,0% 4,0% 3,3% 2,7% 2,3% 1,9% 1,5% Barre HLM_76à ,1% 6,2% 4,5% 3,6% 3,0% 2,5% 2,1% 1,7% 1,4% Petit collectif copro_76à ,9% 6,6% 4,9% 3,9% 3,2% 2,7% 2,2% 1,9% 1,5% Habitat intermediaire_76à ,2% 6,2% 4,6% 3,7% 3,0% 2,5% 2,1% 1,7% 1,4% Petit collectif récent_82à ,6% 6,4% 4,7% 3,8% 3,1% 2,6% 2,2% 1,8% 1,4% Petit collectif récent_00à ,9% 6,1% 4,5% 3,6% 2,9% 2,5% 2,0% 1,7% 1,3% 32

33 Précarité énergétique par décile de revenu La lecture des tableaux précédents nous permet de tirer quelques enseignements concernant la précarité énergétique dans Nîmes et Saint-Gilles: Tous les ménages du premier décile de revenu apparaissent aujourd hui en situation de précarité énergétique quelque soit le type de logement ; Tous les ménages du 2 ème décile de revenu habitant un pavillon ou un appartement ancien périurbain, non HLM, se présentent en précarité énergétique. Les ménages du 3 ème décile de revenu sont en précarité énergétique s ils habitent tout type de pavillon ou maison construite avant Les ménages du 4 ème décile de revenu sont susceptibles d être en précarité énergétique s ils habitent une maison non mitoyenne construite avant 1982 dans la ville de Nîmes et avant 1948 dans Saint-Gilles (exceptées les maisons bourgeoises). Il est ànoter que ces estimations peuvent être un peu surévaluées en raison du revenu fiscal utilisé dans les calculs au lieu du revenu disponible, le dernier étant souvent plus élevé pour les ménages les plus modestes du fait des aides sociales perçues. 21/08/

34 Précarité énergétique par décile de revenu Bezouce Facture 1er Décile 2ème Décile 3ème Décile 4ème Décile 5ème Décile 6ème Décile 7ème Décile 8ème Décile 9ème Décile Consommations réelles / RF par décile Villa_av48_centre ville ,7% 9,9% 7,7% 6,3% 5,2% 4,4% 3,8% 3,2% 2,5% Maison_av48_périurbaine ,2% 12,9% 10,1% 8,2% 6,8% 5,8% 4,9% 4,2% 3,3% MaisonDeVille_av48_mitoyenne ,7% 11,2% 8,8% 7,2% 5,9% 5,0% 4,3% 3,6% 2,9% Pavillon_48à74_non mitoyen ,9% 12,0% 9,4% 7,7% 6,3% 5,4% 4,6% 3,9% 3,1% Pavillon_48à74_mitoyen ,4% 11,0% 8,6% 7,0% 5,8% 4,9% 4,2% 3,6% 2,8% Pavillon_75à81_non mitoyen ,5% 12,4% 9,7% 7,9% 6,6% 5,6% 4,8% 4,0% 3,2% Pavillon_75à81_mitoyen ,4% 11,0% 8,6% 7,0% 5,8% 4,9% 4,2% 3,6% 2,8% Pavillon récent_82à99_non mitoyen ,1% 8,1% 6,3% 5,2% 4,3% 3,6% 3,1% 2,6% 2,1% Pavillon récent_82à99_mitoyen ,6% 8,5% 6,6% 5,4% 4,5% 3,8% 3,2% 2,8% 2,2% Pavillon récent_00à07_non mitoyen ,6% 7,8% 6,1% 5,0% 4,1% 3,5% 3,0% 2,5% 2,0% Pavillon récent_00à07_mitoyen ,4% 7,7% 6,0% 4,9% 4,0% 3,4% 2,9% 2,5% 2,0% Appartement_av48_centre ville 935 9,5% 6,4% 5,0% 4,1% 3,4% 2,9% 2,5% 2,1% 1,6% Appartement_av48_périurbain ,3% 6,9% 5,4% 4,4% 3,6% 3,1% 2,6% 2,2% 1,8% Barre HLM_48à ,0% 5,4% 4,2% 3,4% 2,8% 2,4% 2,1% 1,7% 1,4% Appartement_48à67_non HLM ,4% 7,0% 5,4% 4,5% 3,7% 3,1% 2,7% 2,3% 1,8% Barre HLM_68à ,4% 5,6% 4,4% 3,6% 3,0% 2,5% 2,2% 1,8% 1,4% Appartement copro_68à ,6% 6,4% 5,0% 4,1% 3,4% 2,9% 2,5% 2,1% 1,6% Tour_68à ,6% 5,1% 4,0% 3,3% 2,7% 2,3% 2,0% 1,7% 1,3% Appartement avec balcon_hlm_76à ,4% 5,0% 3,9% 3,2% 2,6% 2,2% 1,9% 1,6% 1,3% Barre HLM_76à ,8% 4,6% 3,6% 2,9% 2,4% 2,0% 1,7% 1,5% 1,2% Petit collectif copro_76à ,3% 4,9% 3,8% 3,1% 2,6% 2,2% 1,9% 1,6% 1,3% Habitat intermediaire_76à ,8% 4,6% 3,6% 2,9% 2,4% 2,1% 1,8% 1,5% 1,2% Petit collectif récent_82à ,1% 4,7% 3,7% 3,0% 2,5% 2,1% 1,8% 1,5% 1,2% Petit collectif récent_00à ,7% 4,5% 3,5% 2,9% 2,4% 2,0% 1,7% 1,5% 1,2% Concernant la commune de Bezouce, les ménages du 1 er décile de revenu logés dans une pavillon ou un appartement ancien périurbain, non HLM sont en situation de précarité énergétique. Pour le 2 ème décile de revenu, la précarité énergétique se restreint aux ménages habitant une maison construite avant

35 Précarité énergétique par décile de revenu Clarensac Facture 1er Décile 2ème Décile 3ème Décile 4ème Décile 5ème Décile 6ème Décile 7ème Décile 8ème Décile 9ème Décile Consommations réelles / RF par décile Villa_av48_centre ville ,2% 7,5% 5,8% 4,8% 4,0% 3,5% 3,1% 2,7% 2,2% Maison_av48_périurbaine ,6% 9,8% 7,6% 6,2% 5,3% 4,6% 4,0% 3,5% 2,8% MaisonDeVille_av48_mitoyenne ,7% 8,5% 6,6% 5,4% 4,6% 4,0% 3,5% 3,1% 2,5% Pavillon_48à74_non mitoyen ,7% 9,1% 7,1% 5,8% 4,9% 4,3% 3,8% 3,3% 2,6% Pavillon_48à74_mitoyen ,5% 8,4% 6,4% 5,3% 4,5% 3,9% 3,4% 3,0% 2,4% Pavillon_75à81_non mitoyen ,1% 9,4% 7,3% 6,0% 5,1% 4,5% 3,9% 3,4% 2,7% Pavillon_75à81_mitoyen ,5% 8,3% 6,4% 5,3% 4,5% 3,9% 3,4% 3,0% 2,4% Pavillon récent_82à99_non mitoyen ,2% 6,1% 4,7% 3,9% 3,3% 2,9% 2,5% 2,2% 1,8% Pavillon récent_82à99_mitoyen ,6% 6,4% 5,0% 4,1% 3,5% 3,0% 2,7% 2,3% 1,9% Pavillon récent_00à07_non mitoyen ,9% 5,9% 4,6% 3,8% 3,2% 2,8% 2,4% 2,1% 1,7% Pavillon récent_00à07_mitoyen ,7% 5,8% 4,5% 3,7% 3,1% 2,7% 2,4% 2,1% 1,7% Appartement_av48_centre ville 935 7,3% 4,9% 3,8% 3,1% 2,6% 2,3% 2,0% 1,7% 1,4% Appartement_av48_périurbain ,8% 5,2% 4,0% 3,3% 2,8% 2,5% 2,2% 1,9% 1,5% Barre HLM_48à ,1% 4,1% 3,1% 2,6% 2,2% 1,9% 1,7% 1,5% 1,2% Appartement_48à67_non HLM ,9% 5,3% 4,1% 3,4% 2,9% 2,5% 2,2% 1,9% 1,5% Barre HLM_68à ,4% 4,3% 3,3% 2,7% 2,3% 2,0% 1,8% 1,5% 1,2% Appartement copro_68à ,3% 4,9% 3,8% 3,1% 2,6% 2,3% 2,0% 1,8% 1,4% Tour_68à ,8% 3,9% 3,0% 2,5% 2,1% 1,8% 1,6% 1,4% 1,1% Appartement avec balcon_hlm_76à ,7% 3,8% 2,9% 2,4% 2,0% 1,8% 1,6% 1,4% 1,1% Barre HLM_76à ,2% 3,5% 2,7% 2,2% 1,9% 1,6% 1,4% 1,2% 1,0% Petit collectif copro_76à ,6% 3,7% 2,9% 2,4% 2,0% 1,8% 1,5% 1,3% 1,1% Habitat intermediaire_76à ,2% 3,5% 2,7% 2,2% 1,9% 1,6% 1,4% 1,2% 1,0% Petit collectif récent_82à ,4% 3,6% 2,8% 2,3% 1,9% 1,7% 1,5% 1,3% 1,0% Petit collectif récent_00à ,1% 3,4% 2,6% 2,2% 1,8% 1,6% 1,4% 1,2% 1,0% A Clarensac, l image semble moins négative : sont susceptibles d être en précarité énergétique uniquement les ménages du 1 er décile de revenu logés dans un pavillon construit avant

36 Précarité énergétique par décile de revenu Manduel Facture 1er Décile 2ème Décile 3ème Décile 4ème Décile 5ème Décile 6ème Décile 7ème Décile 8ème Décile 9ème Décile Consommations réelles / RF par décile Villa_av48_centre ville ,9% 8,6% 6,9% 5,7% 4,8% 4,1% 3,6% 3,0% 2,4% Maison_av48_périurbaine ,8% 11,2% 8,9% 7,4% 6,2% 5,4% 4,6% 4,0% 3,2% MaisonDeVille_av48_mitoyenne ,7% 9,7% 7,8% 6,4% 5,4% 4,7% 4,0% 3,4% 2,8% Pavillon_48à74_non mitoyen ,7% 10,5% 8,3% 6,9% 5,8% 5,0% 4,3% 3,7% 3,0% Pavillon_48à74_mitoyen ,4% 9,6% 7,6% 6,3% 5,3% 4,6% 4,0% 3,4% 2,7% Pavillon_75à81_non mitoyen ,2% 10,8% 8,6% 7,1% 6,0% 5,2% 4,5% 3,8% 3,1% Pavillon_75à81_mitoyen ,4% 9,5% 7,6% 6,3% 5,3% 4,6% 4,0% 3,4% 2,7% Pavillon récent_82à99_non mitoyen ,6% 7,0% 5,6% 4,6% 3,9% 3,4% 2,9% 2,5% 2,0% Pavillon récent_82à99_mitoyen ,1% 7,4% 5,9% 4,9% 4,1% 3,5% 3,1% 2,6% 2,1% Pavillon récent_00à07_non mitoyen ,2% 6,8% 5,4% 4,5% 3,8% 3,3% 2,8% 2,4% 1,9% Pavillon récent_00à07_mitoyen ,0% 6,6% 5,3% 4,4% 3,7% 3,2% 2,8% 2,3% 1,9% Appartement_av48_centre ville 935 8,4% 5,6% 4,4% 3,7% 3,1% 2,7% 2,3% 2,0% 1,6% Appartement_av48_périurbain ,0% 6,0% 4,8% 4,0% 3,3% 2,9% 2,5% 2,1% 1,7% Barre HLM_48à ,0% 4,7% 3,7% 3,1% 2,6% 2,2% 1,9% 1,6% 1,3% Appartement_48à67_non HLM ,1% 6,1% 4,8% 4,0% 3,4% 2,9% 2,5% 2,1% 1,7% Barre HLM_68à ,4% 4,9% 3,9% 3,2% 2,7% 2,4% 2,0% 1,7% 1,4% Appartement copro_68à ,4% 5,6% 4,5% 3,7% 3,1% 2,7% 2,3% 2,0% 1,6% Tour_68à ,7% 4,4% 3,5% 2,9% 2,5% 2,1% 1,8% 1,6% 1,3% Appartement avec balcon_hlm_76à ,5% 4,3% 3,5% 2,9% 2,4% 2,1% 1,8% 1,5% 1,2% Barre HLM_76à ,9% 4,0% 3,2% 2,6% 2,2% 1,9% 1,6% 1,4% 1,1% Petit collectif copro_76à ,4% 4,3% 3,4% 2,8% 2,4% 2,0% 1,8% 1,5% 1,2% Habitat intermediaire_76à ,0% 4,0% 3,2% 2,6% 2,2% 1,9% 1,7% 1,4% 1,1% Petit collectif récent_82à ,2% 4,1% 3,3% 2,7% 2,3% 2,0% 1,7% 1,5% 1,2% Petit collectif récent_00à ,9% 3,9% 3,1% 2,6% 2,2% 1,9% 1,6% 1,4% 1,1% Quant à Manduel, sont susceptibles d être en précarité énergétique les ménages du 1 er décile de revenu logés dans tout type de pavillon et les ménages du 2 ème décile de revenu habitant une maison non mitoyenne construite avant

37 . Précarité énergétique par décile de revenu Poulx Facture 1er Décile 2ème Décile 3ème Décile 4ème Décile 5ème Décile 6ème Décile 7ème Décile 8ème Décile 9ème Décile Consommations réelles / RF par décile Villa_av48_centre ville ,7% 6,2% 5,0% 4,2% 3,6% 3,2% 2,8% 2,4% 2,0% Maison_av48_périurbaine ,3% 8,1% 6,5% 5,5% 4,7% 4,1% 3,7% 3,1% 2,6% MaisonDeVille_av48_mitoyenne ,8% 7,1% 5,6% 4,8% 4,1% 3,6% 3,2% 2,7% 2,2% Pavillon_48à74_non mitoyen ,5% 7,6% 6,1% 5,1% 4,4% 3,8% 3,4% 2,9% 2,4% Pavillon_48à74_mitoyen ,6% 6,9% 5,5% 4,7% 4,0% 3,5% 3,1% 2,7% 2,2% Pavillon_75à81_non mitoyen ,9% 7,8% 6,3% 5,3% 4,5% 4,0% 3,5% 3,0% 2,5% Pavillon_75à81_mitoyen ,6% 6,9% 5,5% 4,7% 4,0% 3,5% 3,1% 2,7% 2,2% Pavillon récent_82à99_non mitoyen ,1% 5,1% 4,1% 3,4% 3,0% 2,6% 2,3% 2,0% 1,6% Pavillon récent_82à99_mitoyen ,4% 5,3% 4,3% 3,6% 3,1% 2,7% 2,4% 2,1% 1,7% Pavillon récent_00à07_non mitoyen ,8% 4,9% 3,9% 3,3% 2,9% 2,5% 2,2% 1,9% 1,6% Pavillon récent_00à07_mitoyen ,7% 4,8% 3,9% 3,2% 2,8% 2,4% 2,2% 1,9% 1,5% Appartement_av48_centre ville 935 5,6% 4,0% 3,2% 2,7% 2,3% 2,0% 1,8% 1,6% 1,3% Appartement_av48_périurbain ,0% 4,3% 3,5% 2,9% 2,5% 2,2% 2,0% 1,7% 1,4% Barre HLM_48à ,7% 3,4% 2,7% 2,3% 2,0% 1,7% 1,5% 1,3% 1,1% Appartement_48à67_non HLM ,1% 4,4% 3,5% 3,0% 2,6% 2,2% 2,0% 1,7% 1,4% Barre HLM_68à ,9% 3,5% 2,8% 2,4% 2,1% 1,8% 1,6% 1,4% 1,1% Appartement copro_68à ,6% 4,0% 3,2% 2,7% 2,3% 2,1% 1,8% 1,6% 1,3% Tour_68à ,5% 3,2% 2,6% 2,2% 1,9% 1,6% 1,5% 1,2% 1,0% Appartement avec balcon_hlm_76à ,4% 3,1% 2,5% 2,1% 1,8% 1,6% 1,4% 1,2% 1,0% Barre HLM_76à ,0% 2,9% 2,3% 1,9% 1,7% 1,5% 1,3% 1,1% 0,9% Petit collectif copro_76à ,3% 3,1% 2,5% 2,1% 1,8% 1,6% 1,4% 1,2% 1,0% Habitat intermediaire_76à ,0% 2,9% 2,3% 1,9% 1,7% 1,5% 1,3% 1,1% 0,9% Petit collectif récent_82à ,2% 3,0% 2,4% 2,0% 1,7% 1,5% 1,3% 1,2% 0,9% Petit collectif récent_00à ,9% 2,8% 2,3% 1,9% 1,6% 1,4% 1,3% 1,1% 0,9% Enfin, la situation semble plus positive dans la commune de Poulxoùseuls les ménages du 1 er décile de revenu logés dans une maison non mitoyenne construite avant 1982 sont susceptibles d être précaritéénergétique. 21/08/

38 Analyse de la précarité énergétique dans 6 communes Le graphique plus bas montre par exemple que tous les ménages du 1 er décile du RF, habitant la ville de Nîmes ou Saint-Gilles, et indifféremment du type de logement, se trouvent en précarité énergétique. La situation des ménages les plus pauvres est relativement meilleure dans les communes de Bezouce, Clarensac, Manduel et Poulx lorsqu ils sont logés dans des appartements. 38

39 Analyse de la précarité énergétique dans 6 communes Concernant les ménages dans le 2 ème décile du RF potentiellement en précarité énergétique, trois communes se distinguent : Nîmes, Saint-Gilles et Bezouce, essentiellement dans le cas où ces ménages sont logés dans des maisons individuelles (en particulier construites avant 1982). 39

40 Analyse de la précarité énergétique dans 6 communes Les ménages avec des revenus dans le 3 ème décile peuvent être en situation de précarité énergétique lorsqu ils habitent Nîmes ou Saint-Gilles, et en particulier dans des maisons anciennes (construites avant 1982). 40

41 Analyse de la précarité énergétique dans 6 communes Enfin, les ménages avec des revenus dans le 4 ème décile ne sont susceptibles d être en précarité énergétique que lorsqu ils habitent des maisons non mitoyennes anciennes dans la ville de Nîmes. 41

42 Précarité énergétique et évolution des prix de l énergie Les tensions sur les ressources énergétiques (produits fossiles et nucléaires) et l ouverture des marchés à la concurrence (pour l électricité en particulier) rendent inéluctable la hausse des prix aux consommateurs de toutes les formes d énergies. L interrogation porte sur l ampleur et la rapidité de cette hausse. Pour information, les scénarios de référence retenus dans le cadre de travaux sur la ville post carbone sont basés sur les évolutions de prix suivantes (ces scénarios n étant pas des scénarios de crise, mais bien une tendance): Scénarios tendanciels /source : projet de recherche MEDDTL Ville Post Carbone + étude Caisse des Dépôts 42

43 Précarité énergétique et évolution des prix de l énergie Avec les hypothèses basses d évolution des prix de l énergie (électricité+17%, fioul +20%, gaz + 25% d ici 2020) à revenus constants 2009, nous avons pour la ville de Nîmes la situation suivante: Consommations réelles Nîmes Scénario bas, 2020 vs 2010: électricité +17%, fioul +20%, gaz + 25% 1er Décile 2ème Décile 3ème Décile 4ème Décile 5ème Décile 6ème Décile 7ème Décile 8ème Décile 9ème Décile Villa_av48_centre ville 46,4% 17,8% 12,5% 9,9% 8,1% 6,6% 5,3% 4,2% 3,0% Maison_av48_périurbaine 59,3% 22,8% 15,9% 12,7% 10,4% 8,5% 6,8% 5,4% 3,9% MaisonDeVille_av48_mitoyenne 52,3% 20,1% 14,1% 11,2% 9,1% 7,5% 6,0% 4,7% 3,4% Pavillon_48à74_non mitoyen 56,5% 21,7% 15,2% 12,0% 9,9% 8,0% 6,5% 5,1% 3,7% Pavillon_48à74_mitoyen 52,1% 20,0% 14,0% 11,1% 9,1% 7,4% 6,0% 4,7% 3,4% Pavillon_75à81_non mitoyen 57,5% 22,1% 15,4% 12,3% 10,0% 8,2% 6,6% 5,2% 3,8% Pavillon_75à81_mitoyen 51,6% 19,8% 13,8% 11,0% 9,0% 7,3% 5,9% 4,7% 3,4% Pavillon récent_82à99_non mitoyen 37,6% 14,5% 10,1% 8,0% 6,6% 5,4% 4,3% 3,4% 2,5% Pavillon récent_82à99_mitoyen 39,5% 15,2% 10,6% 8,4% 6,9% 5,6% 4,5% 3,6% 2,6% Pavillon récent_00à07_non mitoyen 36,5% 14,0% 9,8% 7,8% 6,4% 5,2% 4,2% 3,3% 2,4% Pavillon récent_00à07_mitoyen 35,8% 13,8% 9,6% 7,6% 6,3% 5,1% 4,1% 3,2% 2,3% Appartement_av48_centre ville 30,6% 11,8% 8,2% 6,5% 5,4% 4,4% 3,5% 2,8% 2,0% Appartement_av48_périurbain 32,6% 12,5% 8,7% 6,9% 5,7% 4,6% 3,7% 2,9% 2,1% Barre HLM_48à67 25,8% 9,9% 6,9% 5,5% 4,5% 3,7% 3,0% 2,3% 1,7% Appartement_48à67_non HLM 33,8% 13,0% 9,1% 7,2% 5,9% 4,8% 3,9% 3,1% 2,2% Barre HLM_68à75 27,2% 10,4% 7,3% 5,8% 4,7% 3,9% 3,1% 2,5% 1,8% Appartement copro_68à75 31,0% 11,9% 8,3% 6,6% 5,4% 4,4% 3,6% 2,8% 2,0% Tour_68à75 24,6% 9,5% 6,6% 5,2% 4,3% 3,5% 2,8% 2,2% 1,6% Appartement avec balcon_hlm_76à81 24,1% 9,3% 6,5% 5,1% 4,2% 3,4% 2,8% 2,2% 1,6% Barre HLM_76à81 22,0% 8,4% 5,9% 4,7% 3,8% 3,1% 2,5% 2,0% 1,4% Petit collectif copro_76à81 23,5% 9,0% 6,3% 5,0% 4,1% 3,3% 2,7% 2,1% 1,5% Habitat intermediaire_76à82 22,0% 8,4% 5,9% 4,7% 3,8% 3,1% 2,5% 2,0% 1,4% Petit collectif récent_82à98 22,7% 8,7% 6,1% 4,8% 4,0% 3,2% 2,6% 2,1% 1,5% Petit collectif récent_00à06 21,3% 8,2% 5,7% 4,6% 3,7% 3,0% 2,4% 1,9% 1,4% 43

44 Précarité énergétique et évolution des prix de l énergie Avec les hypothèses hautes d évolution des prix de l énergie à revenu constant 2009, la précarité énergétique pourrait toucher en Nîmes les ménages à revenu médian, voire ceux du 6 ème décile de revenu. Consommations réelles Nîmes Scénario haut, 2020 vs 2010: électricité +40%, fioul +45%, gaz +43% 1er Décile 2ème Décile 3ème Décile 4ème Décile 5ème Décile 6ème Décile 7ème Décile 8ème Décile 9ème Décile Villa_av48_centre ville 54,8% 21,0% 14,7% 11,7% 9,6% 7,8% 6,3% 5,0% 3,6% Maison_av48_périurbaine 70,7% 27,2% 19,0% 15,1% 12,4% 10,1% 8,1% 6,4% 4,6% MaisonDeVille_av48_mitoyenne 62,0% 23,8% 16,6% 13,2% 10,8% 8,8% 7,1% 5,6% 4,0% Pavillon_48à74_non mitoyen 66,9% 25,7% 18,0% 14,3% 11,7% 9,5% 7,7% 6,0% 4,4% Pavillon_48à74_mitoyen 61,4% 23,6% 16,5% 13,1% 10,7% 8,7% 7,0% 5,5% 4,0% Pavillon_75à81_non mitoyen 68,4% 26,3% 18,4% 14,6% 12,0% 9,7% 7,8% 6,2% 4,5% Pavillon_75à81_mitoyen 60,9% 23,4% 16,3% 13,0% 10,6% 8,7% 7,0% 5,5% 4,0% Pavillon récent_82à99_non mitoyen 44,7% 17,2% 12,0% 9,5% 7,8% 6,4% 5,1% 4,0% 2,9% Pavillon récent_82à99_mitoyen 46,8% 18,0% 12,6% 10,0% 8,2% 6,7% 5,4% 4,2% 3,1% Pavillon récent_00à07_non mitoyen 43,3% 16,6% 11,6% 9,2% 7,6% 6,2% 5,0% 3,9% 2,8% Pavillon récent_00à07_mitoyen 42,5% 16,3% 11,4% 9,1% 7,4% 6,1% 4,9% 3,8% 2,8% Appartement_av48_centre ville 36,2% 13,9% 9,7% 7,7% 6,3% 5,2% 4,2% 3,3% 2,4% Appartement_av48_périurbain 38,8% 14,9% 10,4% 8,3% 6,8% 5,5% 4,4% 3,5% 2,5% Barre HLM_48à67 30,4% 11,7% 8,2% 6,5% 5,3% 4,3% 3,5% 2,8% 2,0% Appartement_48à67_non HLM 39,7% 15,2% 10,7% 8,5% 6,9% 5,7% 4,6% 3,6% 2,6% Barre HLM_68à75 32,0% 12,3% 8,6% 6,8% 5,6% 4,6% 3,7% 2,9% 2,1% Appartement copro_68à75 36,5% 14,0% 9,8% 7,8% 6,4% 5,2% 4,2% 3,3% 2,4% Tour_68à75 29,0% 11,2% 7,8% 6,2% 5,1% 4,1% 3,3% 2,6% 1,9% Appartement avec balcon_hlm_76à81 28,4% 10,9% 7,6% 6,0% 5,0% 4,0% 3,3% 2,6% 1,9% Barre HLM_76à81 25,9% 9,9% 7,0% 5,5% 4,5% 3,7% 3,0% 2,3% 1,7% Petit collectif copro_76à81 27,8% 10,7% 7,5% 5,9% 4,9% 4,0% 3,2% 2,5% 1,8% Habitat intermediaire_76à82 26,0% 10,0% 7,0% 5,5% 4,5% 3,7% 3,0% 2,3% 1,7% Petit collectif récent_82à98 26,9% 10,3% 7,2% 5,7% 4,7% 3,8% 3,1% 2,4% 1,8% Petit collectif récent_00à06 25,3% 9,7% 6,8% 5,4% 4,4% 3,6% 2,9% 2,3% 1,7% 44

45 Précarité énergétique et évolution des prix de l énergie Après avoir vu l impact de l évolution des prix de l énergie sur la précarité énergétique dans la ville de Nîmes (la plus vulnérable parmi les 6 communes étudiées), nous présentons le cas de Poulx (la commune la moins vulnérable parmi les 6 étudiées): Consommations réelles Poulx Scénario bas, 2020 vs 2010: électricité +17%, fioul +20%, gaz + 25% 1er Décile 2ème Décile 3ème Décile 4ème Décile 5ème Décile 6ème Décile 7ème Décile 8ème Décile 9ème Décile Villa_av48_centre ville 10,1% 7,2% 5,8% 4,9% 4,2% 3,7% 3,3% 2,8% 2,3% Maison_av48_périurbaine 12,9% 9,3% 7,4% 6,3% 5,4% 4,7% 4,2% 3,6% 2,9% MaisonDeVille_av48_mitoyenne 11,4% 8,2% 6,5% 5,5% 4,8% 4,2% 3,7% 3,2% 2,6% Pavillon_48à74_non mitoyen 12,3% 8,8% 7,1% 6,0% 5,1% 4,5% 4,0% 3,4% 2,8% Pavillon_48à74_mitoyen 11,3% 8,1% 6,5% 5,5% 4,7% 4,1% 3,7% 3,2% 2,6% Pavillon_75à81_non mitoyen 12,5% 9,0% 7,2% 6,1% 5,2% 4,6% 4,1% 3,5% 2,8% Pavillon_75à81_mitoyen 11,2% 8,1% 6,5% 5,4% 4,7% 4,1% 3,6% 3,1% 2,6% Pavillon récent_82à99_non mitoyen 8,2% 5,9% 4,7% 4,0% 3,4% 3,0% 2,7% 2,3% 1,9% Pavillon récent_82à99_mitoyen 8,6% 6,2% 4,9% 4,2% 3,6% 3,1% 2,8% 2,4% 2,0% Pavillon récent_00à07_non mitoyen 7,9% 5,7% 4,6% 3,8% 3,3% 2,9% 2,6% 2,2% 1,8% Pavillon récent_00à07_mitoyen 7,8% 5,6% 4,5% 3,8% 3,3% 2,8% 2,5% 2,2% 1,8% Appartement_av48_centre ville 6,7% 4,8% 3,8% 3,2% 2,8% 2,4% 2,2% 1,9% 1,5% Appartement_av48_périurbain 7,1% 5,1% 4,1% 3,4% 3,0% 2,6% 2,3% 2,0% 1,6% Barre HLM_48à67 5,6% 4,0% 3,2% 2,7% 2,4% 2,1% 1,8% 1,6% 1,3% Appartement_48à67_non HLM 7,3% 5,3% 4,2% 3,6% 3,1% 2,7% 2,4% 2,0% 1,7% Barre HLM_68à75 5,9% 4,2% 3,4% 2,9% 2,5% 2,2% 1,9% 1,6% 1,3% Appartement copro_68à75 6,7% 4,8% 3,9% 3,3% 2,8% 2,5% 2,2% 1,9% 1,5% Tour_68à75 5,4% 3,8% 3,1% 2,6% 2,2% 2,0% 1,7% 1,5% 1,2% Appartement avec balcon_hlm_76à81 5,2% 3,8% 3,0% 2,5% 2,2% 1,9% 1,7% 1,5% 1,2% Barre HLM_76à81 4,8% 3,4% 2,8% 2,3% 2,0% 1,7% 1,6% 1,3% 1,1% Petit collectif copro_76à81 5,1% 3,7% 2,9% 2,5% 2,1% 1,9% 1,7% 1,4% 1,2% Habitat intermediaire_76à82 4,8% 3,4% 2,7% 2,3% 2,0% 1,7% 1,5% 1,3% 1,1% Petit collectif récent_82à98 4,9% 3,6% 2,8% 2,4% 2,1% 1,8% 1,6% 1,4% 1,1% Petit collectif récent_00à06 4,6% 3,3% 2,7% 2,3% 1,9% 1,7% 1,5% 1,3% 1,1% 45

46 Précarité énergétique et évolution des prix de l énergie Si aujourd hui très peu de catégories de logements placent en précarité énergétique les ménages du 1 er décile de revenu à Poulx (pour rappel: maisons isolées construites avant 1982), avec les hypothèses d évolution des prix de l énergie à revenu constant 2009, la précarité énergétique pourrait toucher pratiquement tous les ménages du 1 er décile logés dans une maison construite avant 2000, voire ceux du 2 ème décile de revenu habitant une maison non mitoyenne pour l hypothèse forte d évolution des prix. Consommations réelles Poulx Scénario haut, 2020 vs 2010: électricité +40%, fioul +45%, gaz +43% 1er Décile 2ème Décile 3ème Décile 4ème Décile 5ème Décile 6ème Décile 7ème Décile 8ème Décile 9ème Décile Villa_av48_centre ville 11,9% 8,6% 6,9% 5,8% 5,0% 4,4% 3,9% 3,3% 2,7% Maison_av48_périurbaine 15,4% 11,0% 8,8% 7,5% 6,4% 5,6% 5,0% 4,3% 3,5% MaisonDeVille_av48_mitoyenne 13,5% 9,7% 7,8% 6,5% 5,6% 4,9% 4,4% 3,8% 3,1% Pavillon_48à74_non mitoyen 14,6% 10,5% 8,4% 7,1% 6,1% 5,3% 4,7% 4,1% 3,3% Pavillon_48à74_mitoyen 13,4% 9,6% 7,7% 6,5% 5,6% 4,9% 4,3% 3,7% 3,0% Pavillon_75à81_non mitoyen 14,9% 10,7% 8,6% 7,2% 6,2% 5,4% 4,8% 4,2% 3,4% Pavillon_75à81_mitoyen 13,2% 9,5% 7,6% 6,4% 5,5% 4,8% 4,3% 3,7% 3,0% Pavillon récent_82à99_non mitoyen 9,7% 7,0% 5,6% 4,7% 4,1% 3,6% 3,2% 2,7% 2,2% Pavillon récent_82à99_mitoyen 10,2% 7,3% 5,9% 4,9% 4,3% 3,7% 3,3% 2,8% 2,3% Pavillon récent_00à07_non mitoyen 9,4% 6,8% 5,4% 4,6% 3,9% 3,4% 3,1% 2,6% 2,1% Pavillon récent_00à07_mitoyen 9,3% 6,6% 5,3% 4,5% 3,9% 3,4% 3,0% 2,6% 2,1% Appartement_av48_centre ville 7,9% 5,7% 4,5% 3,8% 3,3% 2,9% 2,6% 2,2% 1,8% Appartement_av48_périurbain 8,4% 6,1% 4,9% 4,1% 3,5% 3,1% 2,7% 2,4% 1,9% Barre HLM_48à67 6,6% 4,8% 3,8% 3,2% 2,8% 2,4% 2,1% 1,8% 1,5% Appartement_48à67_non HLM 8,6% 6,2% 5,0% 4,2% 3,6% 3,2% 2,8% 2,4% 2,0% Barre HLM_68à75 7,0% 5,0% 4,0% 3,4% 2,9% 2,5% 2,3% 1,9% 1,6% Appartement copro_68à75 7,9% 5,7% 4,6% 3,9% 3,3% 2,9% 2,6% 2,2% 1,8% Tour_68à75 6,3% 4,5% 3,6% 3,1% 2,6% 2,3% 2,0% 1,8% 1,4% Appartement avec balcon_hlm_76à81 6,2% 4,4% 3,5% 3,0% 2,6% 2,3% 2,0% 1,7% 1,4% Barre HLM_76à81 5,6% 4,0% 3,2% 2,7% 2,4% 2,1% 1,8% 1,6% 1,3% Petit collectif copro_76à81 6,0% 4,3% 3,5% 2,9% 2,5% 2,2% 2,0% 1,7% 1,4% Habitat intermediaire_76à82 5,6% 4,1% 3,2% 2,7% 2,4% 2,1% 1,8% 1,6% 1,3% Petit collectif récent_82à98 5,8% 4,2% 3,4% 2,8% 2,4% 2,1% 1,9% 1,6% 1,3% Petit collectif récent_00à06 5,5% 4,0% 3,2% 2,7% 2,3% 2,0% 1,8% 1,5% 1,3% 46

47 Précarité énergétique dans Nîmes Métropole Si l analyse précédente peut suggérer des «possibles» niveaux de précarité énergétique pour une sélection de communes de la CA Nîmes Métropole, allant de moins de 10% (Poulx, Clarensac) àplus de 30% (Nîmes, Saint-Gilles), sa limite majeure réside dans cette fourchette estimée très large et probabiliste puisqu on n est pas capable de préciser où ni dans quel type de logement vivent ces ménages à revenus modestes. Pour répondre à ce problème, nous effectuons le travail suivant afin d affiner davantage l analyse: 1) Tout d abord, sur la base des données de recensement de l INSEE, nous identifions la part de chaque type de logement dans les îlots regroupés suivant des indicateurs sociodémographiques (IRIS) ou communes (si pas d IRIS) de la CA Nîmes Métropole. 2) Nous calculons la facture énergétique moyenne pondérée pour l ensemble de logements caractérisant la commune / l îlot et croisons ces résultats avec les 4 déciles inférieurs du revenu fiscal spécifiques àchaque commune/îlot, pour observer les ménages avec un rapport dépenses énergétiques / revenu supérieur à10% (Figure A ci-après). 3) Le résultat précédent peut ne pas être très parlant lorsque le territoire étudiéest caractérisépar une forte hétérogénéitédes types de logements. Dans une étape suivante, nous calculons ainsi la facture moyenne pondérée pour les trois premières catégories de logements les plus représentatifs: c.-à-d. avec une part dans le total des logements supérieure à70% (pour avoir plus de chances de parler de la vraie facture énergétique des ménages) et la rapportons aux différents déciles de revenu (Figure B) pour identifier la part des ménages potentiellement en précarité énergétique. 4) Toujours conscients des limites de cette approche non connaissance des types de logements habités par les ménages les plus pauvres et donc estimation en ordres de grandeur potentiels de la précaritéénergétique, nous affinons davantage notre approche en estimant le niveau minimal de la précaritéénergétique: montant minimal possible d une facture énergétique croiséavec les différents déciles de revenu sur un territoire donné(figure C). 5) Enfin, si le calcul précédent nous indique le niveau minimal de la précarité énergétique, sa valeur reste sousestiméepuisqu il est possible que le logement le moins énergivore soit très peu représenté. Dans une logique de cohérence avec les déciles de revenu (tranches de 10% de la population), nous recalculons les résultats précédents pour la facture minimale d un logement représentant au moins 10% dans le parc total (Figure D). 47

48 Précarité énergétique dans Nîmes Métropole En comparant les deux graphiques, nous observons que les résultats sont quasi-identiques lorsqu on considère la facture moyenne pondérée sur l ensemble des logements existants ou sur seulement les 3 types de logements les plus représentatifs. En général, il en ressort, sans aucune surprise, que les territoires les plus vulnérables économiquement sont susceptibles d être les plus touchés par la PE (30-40% pour des ilots comme : AndréMalraux, Galilée, Jean Perrin, Romain Rolland dans Nîmes, le Centre Ancien et Sabatotdans Saint-Gilles). Des cas contrastés peuvent toutefois être observés, comme ànîmes/alouette, Nîmes/Camplanier, Nîmes/L'eau Boullie, Nîmes/Ventabren, Redessan, Rodilhanou Saint-Gilles/Zone Nord oùdes taux de PE de 10% sont estimés pour une population àrevenus relativement plus élevés. Ces derniers chiffres doivent être interprétés avec précaution : il ne s agit pas làde ménages en PE mais plutôt de ménages ayant la capacité de se payer un confort plus élevé dans des logements énergivores. 48

49 Précarité énergétique dans Nîmes Métropole Pour répondre àla limite de la méthodologie évoquée àla lecture des Figures A et B ménages en précarité(>10% dépenses énergétiques) mais à revenus élevés nous comparons le revenu médian réduit de la facture énergétique avec le seuil de pauvreté moyen calculépour chaque îlot en fonction de la taille des ménages. Il est ainsi possible par rapport àl analyse précédente de dissocier la vraie précaritéénergétique des situations de confort permises par les revenus. Pour certains îlots, la part des ménages en précaritéénergétique est en réalitéplus faible que celle estimée en ne prenant en compte que le critère rapport «dépenses énergétiques / revenu» supérieur à 10%. Ainsi, des îlots dans la ville de Nîmes n apparaissent plus en précarité énergétique (Aérodrome, Esplanade, L'eau Boullie, Ventabrenet Ville Active) ou ont des taux réduits (Carréd'Art, Gare de 20 à10%; Km Delta de 40 à20%). 49

50 Précarité énergétique dans Nîmes Métropole Les Figures C et D indiquent qu au moins 10% de la population d une grande majoritéde quartiers de Nîmes et des ilots Centre Ancien et SabatotàSaint-Gilles ne sont pas en mesure de payer leur facture énergétique (la facture minimale possible). Dans certains îlots, àsavoir Galilée, Jean Perrin, AndréMalraux, km Delta, Romain Rolland, la précarité énergétique touche au moins 30 voire 40% de la population. Avec un focus sur le type de logement représentant au moins 10% du parc résidentiel total et ayant la facture énergétique la moins chère, le phénomène de la précaritéénergétique est plus prononcé, touchant davantage la ville de Nîmes et Saint-Gilles, ainsi que d autres communes, àsavoir : Bezouce, Garons, Redessan, Rodilhan. 50

51 Précarité énergétique dans Nîmes Métropole La comparaison de cette approche technique et statistique de la précaritéénergétique (carte du bas) avec les enseignements de la thermographique aérienne est intéressante à deux titres : On notera tous d abord qu on retrouve (heureusement) les résultats de la thermographie par la correspondance entre les quartiers présentant un fort taux de précarité, et les quartiers oùl isolation des bâtiments est la plus mauvaise (ensemble de l Ecusson, Diderot, Galilée, Jean Perrin). Et l approche statistique complète cette thermographie par l identification de quartiers à très fort taux de précarité énergétique et n apparaissant pas àl image aérienne (AndréMarquès, Romain Rolland, AndréMalraux) : les habitants ne chauffant que très peu d après les services sociaux de la Ville les pertes thermiques sont moindres. Cet exercice de localisation permet d alimenter la réflexion suivant deux axes stratégiques : La rénovation ciblée des logements les plus dégradés avec un objectif de lutte contre la précarité énergétique, La rénovation selon des critères BBC pour les logements fortement consommateurs, dont les propriétaires disposent de revenus conséquents. 51

52 1. BILAN ENERGIE-GES TERRITOIRE Résidentiel Précarité énergétique Tertiaire Industrie Transport de personnes Transport de marchandises Agriculture Déchets 52

53 Tertiaire ACTIVITÉS TERTIAIRES Les informations disponibles localement pour reconstruire le bilan énergétique du secteur tertiaire sont nettement plus parcellaires que pour le secteur résidentiel. Le bilan est ainsi basé principalement sur l utilisation de ratios déclinés du Schéma Régional du Climat, de l Air et de l Energie du Languedoc-Roussillon (SRCAE) pour la zone 1 (métropole Montpellier-Nîmes-Alès). Le bilan territorial intègre mais sans les distinguer les résultats du bilan patrimoine et services, construit par une collecte détaillée des consommations et émissions dont la Collectivité est responsable (Cf. Bilan patrimoine et services de Nîmes Métropole et ville de Nîmes) Les activités tertiaires sur Nîmes Métropole sont décrites àpartir du nombre d emplois par branche d activités (classification NA38 INSEE, Recensement 2008). Cette segmentation nous rappelle la part importante des activités de bureaux (dont administration) et de la santé(chu Caremeau). Près de 40% des emplois tertiaires sont de nature publique, ou conventionnés (enseignement, santé, administration, sport loisirs et cultures). 53

54 Tertiaire CONSOMMATIONS UNITAIRES PAR BRANCHE ET PAR USAGE L histogramme ci-dessous (ainsi que la page suivante) détaille les ratios de consommation unitaire établis dans le cadre du SRCAE LR (zone Montpellier-Nîmes-Alès). Ces ratios sont en énergie finale (correspondant aux factures) et proviennent des bases de données CEREN régionales pour le chauffage et l eau chaude, et nationale pour les autres usages (avec une majoration de 20% pour les consommations de climatisation). En comparaison avec le secteur résidentiel, ces ratios mettent en évidence le poids des consommations d électricitéspécifique et de climatisation dans le tertiaire (bureautique, consoles de froid, éclairage ). On notera la spécificitédu poste cuisson dans les cafés, hôtels, restaurants. Enfin, l utilisation d eau chaude sanitaire est naturellement très dépendant de la branche. 54

55 Tertiaire CONSOMMATIONS UNITAIRES PAR BRANCHE ET PAR USAGE En pourcentages, l usage chauffage représente en moyenne autour de 50% des consommations des bâtiments tertiaires, et jusqu à68% dans les bâtiments d enseignement(piste prioritaire d économie d énergie). 55

56 Tertiaire CONSOMMATIONS UNITAIRES PAR BRANCHE ET PAR USAGE ÉVOLUTION ET COMPARAISON L évolution des ratios de consommation unitaire (source SRCAE LR, niveau régional) montre : Une diminution de la consommation unitaire globale des bureaux (mais augmentation de la part de l électricité), et de la branche Cafés Hôtels Restaurants (CAHORE), Augmentation marquée de la consommation unitaire de la branche Commerce (en lien avec l essor des grandes surfaces), plus importante qu au niveau national, Une diminution de la consommation unitaire des branches santéet sport-loisirs-culture entre 2002 et

57 Tertiaire MIX ÉNERGÉTIQUE DE CHAUFFAGE Les données de mix énergétique sont également issus du SRCAE LR pour la zone Montpellier-Nîmes- Alès. Ces ratios ont étéadaptés pour la branche santé, dont le CHU (principal consommateur de cette branche) présente la spécificité d être raccordée au réseau de chaleur de Nîmes. En comparaison avec les données résidentielles, ces parts de marché concèdent une place toujours importante au fioul. Néanmoins compte tenu de la déclinaison de ratios intégrant Montpellier et Alès, ces ratios sont à considérer comme des ordres de grandeur, avec des incertitudes importantes. 57

58 Tertiaire BILAN ÉNERGÉTIQUE ET GES Le bilan énergétique du secteur tertiaire s établit à 58 ktep, soit un peu moins de la moitié de la consommation du secteur résidentiel. La répartition par produit énergétique intègre des incertitudes importantes, du fait de l absence de données locales sur les parts de marché de chauffage. Néanmoins en première approche, l électricité est de loin la première source énergétique du secteur tertiaire. Les produits pétroliers occuperaient toujours une place importante dans le bilan de ce secteur. Les émissions de gaz à effet de serre s élèvent à téqco2, dont près de 40% proviennent d établissement publics (enseignement, partie de la santé, administrations). Les émissions associées aux fuites de gaz de climatisation sont très approximatives, voisines de téqco2. 58

59 1. BILAN ENERGIE-GES TERRITOIRE Résidentiel Précarité énergétique Tertiaire Industrie Transport de personnes Transport de marchandises Agriculture Déchets 59

60 Industrie et BTP BILAN ÉNERGÉTIQUE ET GES ktep(équivalent à40% du secteur résidentiel) 118 ktéqco2, dont 34 ktéqco2 dues aux processindustriels => Mêmes ordres de grandeur que le tertiaire Absence de données régionales 60

61 Industrie ACTIVITÉS INDUSTRIELLES Avec près de emplois (recensement INSEE 2008), le secteur industriel est minoritaire sur le territoire de Nîmes Métropole (6,3% des emplois). La première branche correspond aux activités de traitement des eaux et des déchets; suivi de l ensemble des activités de fabrications métalliques. Les activités du BTP sont quant àelles très importantes, avec près de emplois. 61

62 Industrie INTENSITÉS ÉNERGÉTIQUES Les branches industrielles sont caractérisées par leur intensité énergétique, rapportant la consommation énergétique à la valeur ajoutée dégagée par l activité de cette branche. Fortement consommateur d énergie, contraint par une concurrence importante, l industrie est de fait très sensible àl évolution des prix de l énergie. Les obligations de réduction d émissions dans les industries les plus consommatrices d énergie ainsi que la diffusion de meilleures pratiques pour améliorer l efficacité énergétique des industries ont également concourus à d importants efforts d économie d énergie depuis 1970 (voir graphique du haut). D après les bilans du SOeS réalisés à l échelle régionale, on observe depuis 20 ans une substitution des produits pétroliers et charbon en faveur du gaz naturel. 62

63 Industrie BILAN ÉNERGÉTIQUE ET GAZ ÀEFFET DE SERRE Le secteur industriel sur le territoire de Nîmes Métropole consomme environ 42 ktep (équivalent à 40% du secteur résidentiel). Ce chiffre est à considérer avec beaucoup de précautions compte tenu de l utilisation de ratios régionaux pour établir ce bilan. Le bilan des émissions de gaz à effet de serre s élèvent à téqco2, dont téqco2 directement liées aux consommations d énergie, et téqco2 dues aux processindustriels. 63

64 1. BILAN ENERGIE-GES TERRITOIRE Résidentiel Précarité énergétique Tertiaire Industrie Transport de personnes Transport de marchandises Agriculture Déchets 64

65 Transport de personnes MÉTHODOLOGIE La mobilitédes habitants de Nîmes Métropole a étéétudiée en distinguant trois zones : La ville centre Nîmes, qui concentre 61 % de la population de la Communautéd Agglomération de Nîmes Métropole ; Les communes de l aire urbaine hors Nîmes, dans lesquelles vivent 35 % de la population de l agglomération (Bernis, Bezouce, Bouillargues, Cabrières, Caissargues, Caveirac, Clarensac, Garons, Generac, Langlade, Manduel, Marguerittes, Milhaud, Poulx, Redessan, Rodilhan, Saint- Dionisy, Saint-Gervasy, Saint-Gilles; Et les communes rurales au sens du dernier recensement INSEE, à savoir Dions, La Calmette, Lédenon, Sainte-Anastasie, Saint-Chaptes et Saint-Côme-et-Maruéjols, Sernhac, soit 3 % de la population. Le diagnostic a été réalisé à l aide de quatre sources de données principales : Le recensement de l INSEE, dont les données traitées permettent d obtenir la mobilité Domicile- Travail; L Enquête Mobilité effectuée par téléphone sur le territoire en 2004, dont les résultats sont disponibles dans le diagnostic du PDU, et donne des renseignements sur le nombre de déplacements, les parts modales et le taux d occupation des voitures ; L Enquête Nationale Transport Déplacements 2008, qui nous a servi de base de données par défaut (en particulier pour la mobilité longue distance pour laquelle nous avons utilisé les moyennes nationales, pour la voiture comme le train ou l avion), et de contrôle de cohérences ; Les rapports d activités TANGO qui renseignent sur la fréquentation dans les transports en commun, le nombre de kilomètres parcourus par les bus et leurs consommations énergétiques. 65

66 Transport de personnes MÉTHODOLOGIE Le tableau ci-dessous indique pour chaque déterminant utilisé pour le diagnostic du transport de personnes quelle source de données a été utilisée. La majorité des données pour la mobilité quotidienne est locale. En revanche, il n existe pas ànotre connaissance de suivi de la mobilitélongue distance à un échelon plus fin que le niveau national, à savoir l Enquête Nationale Transport Déplacement Les données techniques concernant le parc automobile (consommation et durée de vie des 2 roues motorisés et des voitures particulières) correspondent aux moyennes du parc national. 66

67 Transport de personnes MOBILITÉ QUOTIDIENNE DES HABITANTS DE NÎMES MÉTROPOLE La mobilité des habitants dépend fortement de leur zone de résidence. Avec respectivement 3,46 et 3,98 déplacements par jour et par personne, les habitants de Nîmes et de son aire urbaine se déplacent plus que les habitants des communes rurales (2,75 déplacements). L usage de la voiture augmente àmesure que l on s éloigne du centre. Le nombre de déplacements en voiture passe de 57 % ànîmes à82 % dans les communes rurales. Les distances parcourues varient également de manière importante : un habitant des communes rurales parcourt àchaque déplacement en voiture 5 kilomètres de plus que le Nîmois. Le même phénomène se retrouve sur les trajets en bus. 67

68 Transport de personnes FOCUS SUR LES DÉPLACEMENTS DOMICILE-TRAVAIL Grâce aux données du recensement INSEE, les déplacements domicile-travail ont bénéficiéd un focus particulier. Les communes de résidence et de travail, ainsi que le mode principal utilisé étant connus, les distances par mode et les parts modales ont pu être évaluées spécifiquement pour le motif Domicile-Travail. On s aperçoit que pour se déplacer vers son lieu de travail, les habitants de Nîmes Métropole utilisent davantage la voiture que sur les déplacements tous motifs confondus, et sur des distances nettement supérieurs (de 30 à50 % selon la zone). 68

69 Transport de personnes CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES PAR ZONE Les consommations énergétiques par zone reflètent les différences de mobilité : avec davantage de déplacements et une part importante de la voiture, les communes de l aire urbaine hors Nîmes représentent 45 % de la consommation pour 35 % de la population, soit une consommation par habitant de 0,64 tep par an. Dans les communes rurales, les déplacements sont moins nombreux mais plus longs et réalisés essentiellement en voiture particulière : les habitants de la zone représentent 3,4 % de la population de Nîmes Métropole et consomme 4,2 % de l énergie dédiée au transport de personnes. Chaque habitant consomme en moyenne 0,62 tep par an. A Nîmes centre, la consommation par habitant est plus faible que sur le reste de l agglomération : 0,42 tep par an. Les modes doux et les transports en commun sont davantage privilégiés et les trajets plus courts. 69

70 Transport de personnes CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES PAR MODE DES MOBILITÉS COURTE ET LONGUE DISTANCE La mobilité quotidienne représente 72 % de la consommation du secteur, contre 28 % pour la longue distance. Pour l une comme pour l autre, la voiture particulière est le premier mode consommateur : de très loin pour la mobilité quotidienne (89 % des consommations!), et juste talonnée par l avion pour la longue distance (respectivement 47 et 46 % des consommations). Au total, la voiture particulière représente 78 % de la consommation énergétique. En y ajoutant les 2 roues et les bus et cars, le transport routier consomme 83 % de l énergie du secteur. L aérien, avec 13 %, et le ferroviaire avec 4 %, arrivent loin derrière. 70

71 Transport de personnes CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE PAR PRODUIT La consommation énergétique annuelle du transport de personnes atteint 116 ktep en La part des produits pétroliers dépasse les 94 % (elle est de 100 % dans le transport aérien) et met en relief la vulnérabilité du secteur face à la hausse des prix des hydrocarbures. L électricité, présente que dans le ferroviaire, ne représente qu à peine 2% des consommations. Les biocarburants, inexistants au début des années 2000, représentent en 2010 environ 4,5 % des consommations grâce à leur incorporation dans les carburants routiers. Les 13 % que représente le kérosène montrent la part non négligeable du transport aérien dans le bilan énergétique du secteur. Sur la dernière décennie, la consommation énergétique est en légère hausse : les gains technologiques observés sur les véhicules ont été absorbés par la hausse des distances parcourues et l augmentation de la population. 71

72 Transport de personnes EMISSIONS DE GAZ ÀEFFET DE SERRE Les émissions directes (émissions dues à la combustion des carburants) associées au transport de personnes sur Nîmes Métropole atteignent en 2010, 90 ktéqc. En légère hausse au début des années 2000, elles se stabilisent depuis quelques années. Les émissions directes et indirectes (émissions liées àla production de l électricité, auxquelles s ajoutent les émissions amont liées à l exploitation, à la transformation et à la distribution des produits énergétiques, ainsi que les émissions liées à la fabrication des véhicules) représentent un peu plus de 122 ktéqc. 72

73 1. BILAN ENERGIE-GES TERRITOIRE Résidentiel Précarité énergétique Tertiaire Industrie Transport de personnes Transport de marchandises Agriculture Déchets 73

74 Transport de marchandises MÉTHODOLOGIE Le transport de marchandises souffre d un manque de connaissances lié à la complexité du secteur (multiplicité des acteurs, compte d autrui ou compte propre) ainsi qu au faible intérêt qu il suscitait jusqu à récemment. De ce fait, les données décrivant le fonctionnement du fret sont peu nombreuses, en particulier au niveau des agglomérations. Le diagnostic a par conséquent étéréalisépar extrapolation des seules données relativement précises dont nous avons pu disposées, à savoir les données régionales de l enquête TRM (Transport routier de marchandises) (MEDDTL-SOeS). Cette enquête fournit les tonne.km chargées (fret sortant), chargées et déchargées (fret interne) et déchargées (fret entrant) en Languedoc-Roussillon chaque année et transportées par la route. Rapportées à la population régionale, ces données permettent d obtenir un besoin en fret interne, entrant et sortant par habitant, utilisé comme donnée d entrée pour le bilan. Par ailleurs, l Observatoire Régional des Transports indique que 95 % du trafic de marchandises est routier. En l absence de voies d eau sur Nîmes Métropole, il a été considéré que 5 % des tonnes.km en fret entrant et sortant étaient transportés par le rail. Le fret aérien a été évalué à partir des tonnages fournis par l aéroport de Nîmes ; sa part dans le flux de marchandises total est négligeable (inférieur à0,001%). Le transit de marchandises sur le territoire n a pas été considéré. 74

75 Transport de marchandises BESOINS EN FRET DES HABITANTS DE NÎMES MÉTROPOLE Les besoins en fret par habitant se sont élevés en 2009 à: 670 tonne.km de fret interne 1580 tonne.km de fret sortant 1420 tonne.km de fret entrant Les besoins ont fortement baissé en 2008 et 2009 (-21% entre 2007 et 2009) alors qu ils étaient stables depuis plusieurs années : un effet «crise»est possible. La tendance pour les années à venir est par conséquent incertaine. 75

76 Transport de marchandises CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE La consommation énergétique annuelle du transport de personnes atteint 34 ktep en La part des produits pétroliers dépasse les 97 % en raison de la prépondérance du fret routier. L électricité, présente que dans le ferroviaire, ne représente qu à peine 0,6% des consommations. Les biocarburants, inexistants au début des années 2000, représentent en 2010 environ 6,5% des consommations grâce à leur incorporation dans les carburants routiers. Sur la dernière décennie, la consommation énergétique a eu des hauts et des bas mais la tendance est à la hausse : les gains technologiques observés sur les véhicules et les variations sur les besoins individuels sont absorbés par l augmentation de la population. La route est responsable de 99,3 % de la consommation énergétique du secteur. 76

77 Transport de marchandises EMISSIONS DE GAZ ÀEFFET DE SERRE Les émissions directes (émissions dues à la combustion des carburants) associées au transport de marchandises sur Nîmes Métropole atteignent en ktéqc. Elles sont relativement constantes depuis une dizaine d années. Les émissions directes et indirectes (émissions liées àla production de l électricité, auxquelles s ajoutent les émissions amont liées à l exploitation, à la transformation et à la distribution des produits énergétiques, ainsi que les émissions liées à la fabrication des véhicules) représentent un peu plus de 35 ktéqc. 77

78 1. BILAN ENERGIE-GES TERRITOIRE Résidentiel Précarité énergétique Tertiaire Industrie Transport de personnes Transport de marchandises Agriculture Déchets 78

79 Agriculture NÎMES MÉTROPOLE, UN TERRITOIRE TRÈS AGRICOLE 44 % de la surface occupée par Nîmes Métropole est agricole. La surface agricole utilisée en 2000 (date du dernier recensement agricole disponible, les résultats du recensement 2010 n étant pas encore public au moment de cette étude) était de hectares, soit 14 % de la surface agricole utilisée du Département. Les activités majoritaires sont la viticulture, la production de fruits et légumes, auxquelles s ajoutent quelques grandes cultures. L élevage se maintient sur le territoire : Nîmes Métropole comptait encore une soixantaine d exploitation d élevage en En l absence de données spécifiques à Nîmes Métropole concernant le nombre d animaux et leur répartition par type par exploitation, ainsi que la surface des serres chauffées, le diagnostic a été réalisé en extrapolant pour ces variables les données départementales. Cheptel estimé (Nîmes Métropole ) Bovins 840 Ovins 970 Caprins 199 Equidés 66 Porcins 129 Volailles

80 Agriculture UNE ACTIVITÉ PEU CONSOMMATRICE D ÉNERGIE POUR LE TERRITOIRE La consommation énergétique liée aux activités agricoles ont été évaluées pour l année 2000 à 5 ktep, soit un peu plus de 1 % de la consommation énergétique totale du territoire. Les produits fossiles sont très majoritaires : ils représentent 94 % de l énergie consommée par le secteur agricole (fioul des machines agricoles, chauffage des serres au gaz naturel, au propane ). L électricité avec 6 % complète le mix sectoriel. Les émissions directes de GES de l agricultures représentent ave 12 ktéqc environ 4 % des émissions du territoire. Ces émissions sont à64 % d origine non énergétique : la majoritédes émissions provient des émissions de N 2 O dues à l utilisation d engrais azotés pour les cultures. En y ajoutant les émissions indirectes, le secteur agricole est associéàl émission de 16 ktéqc. 80

81 1. BILAN ENERGIE-GES TERRITOIRE Résidentiel Précarité énergétique Tertiaire Industrie Transport de personnes Transport de marchandises Agriculture Déchets 81

82 Déchets Les émissions associées aux déchets sont évaluées de manière très approchées, à partir des ratios d émissions utilisés dans le plan climat de la Région Languedoc-Roussillon (données 2003). A partir du nombre d habitants, les émissions se rapprocheraient ainsi de 128 ktéqco2. 82

83 2. VULNÉRABILITÉS -ADAPTATION Adaptation au changement climatique 83

84 Vulnérabilité d un territoire au changement climatique DÉFINITION DU GIEC (Groupe d expert intergouvernemental sur l évolution du climat) «Mesure dans laquelle un système est sensible ou incapable de faire face aux effets défavorables des changements climatiques, y compris la variabilité du climat et les phénomènes extrêmes. La vulnérabilité est fonction de la nature, de l ampleur et du rythme de l évolution et de la variation du climat à laquelle le système considéré est exposé, de la sensibilité de ce système et de sa capacité d adaptation..» La vulnérabilité s établit en deux temps à partir des questions suivantes: Quel climat demain pour le territoire? Ceci permet d appréhender l évolution du climat de demain et les phénomènes météorologiques extrêmes sur le territoire. On s appuie pour cela sur les simulateurs climatiques notamment pour les températures ainsi que la fréquence des précipitations (ONERC, Météofrance). Quelles évolutions du territoire pour demain? On identifie les facteurs d évolution du territoire en termes de population, d activité économique, d aménagement et de milieux naturels. En réponse, on élabore des stratégies d adaptation pour se prémunir des vulnérabilités identifiées. Milieux Biodiversité Risques naturels Ressources en eau Santé Solidarités Formation-Emploi Populations Stratégies d adaptation Activités Agriculture Tourisme Industries Infrastructures 84

85 Le changement climatique global projeté SCÉNARIOS DU GIEC À L ÉCHELLE MONDIALE Les experts du Giecse basent sur 6 scénarios plus ou moins polluants pour décrire le climat du futur : un réchauffement global de 1,8 à4 degrés en 2100 Scénario B1:+ 1,8 degrés (1,1-2,9): le moins polluant, il décrit un monde "convergent" (sous l'effet de la mondialisation), oùla population culmine au milieu du siècle et décline ensuite, oùl'accent est mis sur des solutions mondiales orientées vers une viabilitééconomique et environnementale, y compris une meilleure équité, mais sans initiatives supplémentaires pour gérer le climat. Scénario A1T:+ 2,4 (1,4-3,8): la croissance est très rapide, mais l'économie s'appuie sur des sources d'énergie autres que fossiles et intègre rapidement les technologies plus efficaces. Scénario B2:+ 2,4 (1,4-3,8) il décrit un monde oùl'accent est placésur des solutions locales, dans un sens de viabilitééconomique, sociale et environnementale. Scénario A1B:+ 2,8 (1,7-4,4): la croissance très rapide s'appuie sur des sources d'énergie équilibrées entre fossiles et autres (nucléaire, renouvelables). De nouvelles technologies plus efficaces sont introduites rapidement. C'est le scénario qui "colle" le plus aux prévisions actuelles de l'agence internationale de l'énergie (AIE) pour Scénario A2: + 3,4 (2-5,4): il décrit un monde très hétérogène (autosuffisance, préservation des identités locales). La population continue de croître, car les taux de fécondité se rapprochent plus lentement, le développement économique a une orientation principalement régionale. Scénario A1F1:+ 4 (2,4-6,4): le plus polluant, il décrit un monde àcroissance très rapide qui recourt fortement aux énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole). 85

86 Le changement climatique global projeté À L ÉCHELLE MONDIALE (SOURCE ONERC MÉTÉO FRANCE) Les modèles concluent sur un réchauffement du sud au nord avec une tendance forte prévue dans le Sud pour les scénarios A2 (+3 C) et B2 (+2,5 C) 86

87 Le changement climatique projeté localement EVOLUTION DES TEMPÉRATURES SUR LE TERRITOIRE DE NÎMES MÉTROPOLE Selon le modèle de l ONERC, les températures devraient croître de plusieurs degrés durant le XXIe siècle, que cela soit pour les maximales, les minimales ou les températures moyennes observées. Températures moyennes : Scénario A2 : +4 C Scénario B2 : +3 C Températures maximales : Scénario A2 : +3 C Scénario B2 : +2 C Températures minimales : Scénario A2 : +3 C Scénario B2 : +2 C Exemple d impacts : - Modification de la biodiversité -Pénétration de nouvelles espèces (vecteurs de maladies) -Modification de la saison touristique Exemple d impacts : -Renforcement du phénomène d ilot de chaleur en ville, impacts sur le confort thermique et conséquences sanitaires associées Exemple d impacts : -Problème de dormance trop courte et de germination perturbées des arbres fruitiers, entrainant des pertes de rendements 87

88 Le changement climatique projeté localement EVOLUTION DE LA PLUVIOMÉTRIE SUR LE TERRITOIRE DE NÎMES MÉTROPOLE Il n apparaît pas dans les cartes un impact évident du changement climatique sur la pluviométrie. Les données disponibles ne permettent pas de tirer des enseignements sur les phénomènes extrêmes bien que qualitativement les rapports du GIEC s accordent sur une augmentation de la fréquence et de l ampleur des phénomènes. 88

89 Cartographie du risque inondation Programme Cadereau, Evaluation socio-économique des vulnérabilités de la ville de Nîmes, mai

90 Cartographie du risque inondation pour les activités VULNÉRABILITÉ DU TERRITOIRE FACE AU RISQUE INONDATION POUR LES ACTIVITÉS Le risque inondation est fort sur le territoire de Nîmes Métropole : 75% des activités se trouvent en zone inondable, 50% directement exposées et 40% moyennement àparticulièrement vulnérables (Observatoire inondation du Gard, données CCI) 90

91 Nîmes Métropole reste néanmoins vulnérable au risque inondation VULNÉRABILITÉ DU TERRITOIRE FACE AU RISQUE INONDATION 5 grands types de vulnérabilité relatifs au risque inondation sont identifiés: Structurel: entrainant des dégâts sur le bâti => des mesures constructives d adaptation peuvent être prises pour réduire l impact d une inondation sur un bâtiment Humain: la vulnérabilitéest étudiée sur le plan des tranches de populations concernées par le risque. Le PCS qui organise les secours lors d une catastrophe doit être renforcésous l angle du changement climatique. Institutionnel: il s agit ici du maintien du fonctionnement des administrations (CAF,Pole emploi, mairie ) Environnemental: la présence de produits toxiques en zone inondable doit être recensées et des dispositions de rétention sont à prévoir. Patrimoine: les monuments historiques ou àvaleur patrimoniale forte en zone inondable doivent être recensés et des dispositifs de protection envisagés. De la même façon, on dénombre 4 grands types de bâtiments ou activités àfort enjeu dans un contexte d inondation dont la vulnérabilité doit être estimée: Les habitations: au niveau de la vulnérabilitéstructurelle et humaine. Le coût des dégâts va être de plus en plus pris en compte par l assurance dans le calcul de ses primes. Les entreprises: certains dégâts peuvent être remboursés par l assurance mais il subsiste néanmoins un risque de pertes de chiffre d affaire non couverts par les assurances (continuité d activité); Les ERP (Etablissement Recevant du Public): le dysfonctionnement dans un contexte post-catastrophe est à anticiper. Les réseaux: Gaz, Electricité, Assainissement, Transports, Eaux pluviales sont àmaintenir dans un contexte post-catastrophe ou tout du moins à rétablir le plus vite possible. 91

92 Risque d aléa retrait/gonflement des argiles sur le territoire Le risque d aléa retrait/gonflement des argiles engage la stabilitédes bâtiments construits sur des zones oùle sous-sol est constituéd argiles, capables de se gorger d eau ou au contraire de se dessécher et de créer des fissures sur les ouvrages. Le territoire est très peu vulnérable à ce risque: légende blanche et jaune= aléa faible ànul de retrait gonflement des argiles. 92

93 Le changement climatique projeté localement EVOLUTION DE LA L HUMIDITÉ DU SOL SUR LE TERRITOIRE DE NÎMES MÉTROPOLE L humiditédu sol va varier et se traduire par une diminution notable liée àl augmentation de l évapo-transpiration des végétaux (pertes d eau par les feuilles). Les impacts possibles sont une augmentation des besoins d irrigation, ainsi qu un renforcement des conflits d usages de l eau. 93

94 Impacts déjà observés au-delà du diagnostic DES IMPACTS DE L EVOLUTION DU CLIMAT ONT DÉJÀ PU ETRE OBSERVES Sur la santé Baisse du confort d étédes bâtiments anciens Dégradation de la qualitéde l air et pics d ozone estivaux : accentuation des détresses respiratoires et des phénomènes allergiques des personnes les plus sensibles Émergence de pathologies àvecteur (moustiques) Sur la ressource en eau Augmentation des besoins en irrigation Sur les activités économiques dont l agriculture Vulnérabilitédes infrastructures dans les zones de risques naturels dont l intensitétend à s accroître Baisse de production des arbres fruitiers en raison de périodes de dormance raccourcies Perte de typicitédes vins, augmentation du taux de sucres, avec en ligne de mirela question du maintien des AOC Sur la perte de biodiversité Ruissellement appauvrissant les sols : lessivage lors des épisodes intenses Appauvrissement par migration et disparition d espèces (exemple du chêne vert) 94

95 Impacts déjà observés Un exemple d impact déjà observé sur la biodiversitéest le recul progressif de l aire de répartition du chêne vert. Ceci pose la question du maintien des essences locales dans les plans de reboisement pour conserver des zones sylvicoles pérennes adaptées aux futures conditions climatiques. Ce déséquilibre de l écosystème peut entraîner ensuite des bouleversements au niveau de la faune locale perturbée par l évolution de son habitat naturel. 95

96 Enjeux futurs associés aux facteurs de vulnérabilité PRÉSERVER LA RESSOURCE EN EAU Maintenir l approvisionnement en eau potable du territoire et de la qualitéde la ressource par des restrictions d usage en période critique. Réguler la demande pour garantir l approvisionnement des utilisateurs situés en aval du réseau Arbitrer les usages en fonction des besoins prioritaires : quelle qualitéd eau pour quel usage? Définir une politique de gestion et de réutilisation des eaux pluviales sur le territoire : favoriser la rétention pour permettre le retour au sol par infiltration (noues dans les vergers ou autour des éco-quartiers), inciter les particuliers àse doter de dispositifs de stockage fermé des eaux pluviales (lutte contre les moustiques) RISQUE INONDATION PLUVIALE Revoir le dimensionnement des équipements pour contenir les épisodes intenses et limiter la vulnérabilité: des activités économiques (cas de la ville de Nîmes: localisées en zone inondable soit 75% - implantation en RDC notamment) des bâtiments dont habitat, et des réseaux secs (Programme Cadereau, 2008) des ERP (maisons de retraite, établissements scolaires, crèches ) => Enjeu de déplacement et relocalisation des activités situées en zone immédiate de danger 96

97 Enjeux futurs associés aux facteurs de vulnérabilité SANTÉ DES POPULATIONS Maintenir, voire renforcer, la végétation en zone urbaine pour le confort d étéressenti Réfléchir au choix des matériaux en fonction de leur albédo dans les constructions/rénovations extérieures ACTIVITÉS AGRICOLES Enjeu de reconnaissance de la filière viticole (dont AOC) àlong terme et de ses moyens de production Stabilitééconomique de la filière des producteurs de fruits dont la qualitéet quantitédes récoltes seront vulnérables au climat: période de dormance raccourcie, manque d eau, pollinisation décalée du cycle des insectes PRÉSERVER LA BIODIVERSITÉ POUR FREINER SON ÉROSION Trames vertes et bleues 97

98 Transversalitédu PCET dans les secteurs concernés par l adaptation Le PCET se place en position transversale par rapport aux différentes politiques sectorielles locales. Il permet au stade du diagnostic d interroger les documents de programmation du territoire pour voir qualitativement si ces derniers prennent en compte l adaptation du territoire aux effets du changement climatique. Fort de ces constats il permettra plus tard l impulsion d actions à cet effet. Schémas géronto, PPR / PPRI, SROS, PDALPD, SEVESO, PLU SCoT, RISQUES NATURELS SANTE & SOLIDARITES AGRICULTURE & SYLVICULTURE Charte des Aides agricoles, SCoT, Plans de Massifs, Chartes forestières, Schéma de dév. EnR Réf. Bâti. Bioclimatique Schéma d investissement dans les réseaux énergétiques, Trames verte/bleu Charte PNR Zones Natura 2000, SDAGE / SAGE, Contrats de rivière ENERGIES RESSOURCES NATURELLES & BIODIVERSITE Volet Adaptation du PCET LOGEMENT PLH, OPAH, RHI, URBANISME, CADRE BATI & INFRASTRUCTURES ECONOMIE LOCALE Schémas touristiques SRDE, PLU SCoT, PPR / PPRI, SRIT, Formations, 98

99 3. ENERGIES RENOUVELABLES Etat des lieux 99

100 Eolien UN POTENTIEL ÉVENTUEL POUR LE PETIT ÉOLIEN Il n y a pas de projets existants sur le territoire (le plus proche est à Beaucaire (28 km). Le potentiel éolien est très important (vent du nord en particulier). Le potentiel pour le grand éolien est très limitédu fait de l urbanisation, des servitudes radars et des sensibilités écologiques, d autant plus que le territoire est en dehors des zones propices définies dans le schéma régional éolien de Il existe un potentiel éventuel pour le petit ou micro-éolien sur les zones d activités ou les sites industriels, notamment dans les zones commerciales de la plaine ou des parties nord de la ville de Nîmes (altitude plus élevée). 100

101 Solaire thermique et photovoltaïque POTENTIEL Le potentiel solaire, avec un ensoleillement moyen compris entre 1550 et 1660 kwh/m² très supérieur à la moyenne nationale, est très important. Ce potentiel est relativement élevé sur le bâti, mais les zones dégradées peuvent se révéler intéressantes pour les projets au sol. Le territoire est particulièrement propice à l installation de chauffe-eau solaire. 101

102 Solaire thermique et photovoltaïque POTENTIEL SUR LE BATI D ACTIVITE En ce qui concerne les installations solaires sur le bâti d activité, le potentiel est très fort sur les communes les plus importantes (Nîmes et St-Gilles), où se trouvent les principaux équipements : enseignement, sport, mais également commerces et industrie (exemple de Carrefour Nîmes Ouest avec une installation de 1,1 MW). Le potentiel exploitable sur les autres communes n est pas négligeable (sur les bâtiments agricoles en particulier). 102

103 Solaire thermique et photovoltaïque POTENTIEL SUR LES ESPACES ANTHROPISES (CENTRALES AU SOL) Des centrales au sol sont envisageables sur certains espaces anthropisés: Le potentiel est notable sur d anciennes décharges : site des Lauzières à Nîmes (un projet est en cours), Bouillargues, Sernhac; Le potentiel est faible sur d anciennes carrières (St Gilles) projet en cours à Clarensac; Il existe un certain potentiel sur les parkings (ombrières) : on note un projet existant sur le centre commercial des 7 collines à Nîmes (0,6 MW); A noter que le maillage électrique existant est important, tout comme les possibilités de raccordement des panneaux en zones anthropiques, point favorable au développement du solaire. 103

104 Solaire thermique et photovoltaïque POTENTIEL SUR LES ESPACES NON BATIS ORDINAIRES (CENTRALES AU SOL) En revanche, le potentiel sur les espaces non bâtis ordinaires est plutôt faible : les enjeux écologiques forts, l importance des territoires agricoles, auxquels s ajoute le contexte politique et réglementaire peu favorable au développement de centrales au sol en dehors des zones anthropisées limitent grandement les zones propices au développement de projets solaires. 104

105 Biomasse POTENTIEL SUR LE BOIS ENERGIE Le potentiel bois-énergie est important dans les garrigues ( à MWh/an en 2020), plus modérésur le territoire des Costières et vallée du Rhône (75000 à MWh/an en 2020) dont fait partie Nîmes Métropole. Les filières locales, en particuliers d'approvisionnement en combustibles, sont mûres et opérationnelles dans des secteurs proches (Alès, Montpellier) mais il y a un manque de structure sur Nîmes Métropole (présence d une plateforme bois sur Saint-Césaire). A noter la mise à disposition par les CCI de Nîmes, Alès et de la Lozère d un Annuaire des approvisionneurs en combustible pour chaufferies automatiques à bois en Lozère et dans le Gard. Cependant, de nombreux freins à la mobilisation de cette ressource existent : absence de cultures forestières, nombreux propriétaires privés,, et aucune chaufferie bois collective ou industrielle n est présente sur le territoire même si des projets sont en cours : Garage automobile à Marguerittes : 100 kw, granulés bois, consommation environ 20 tonnes (projet en suspens) ; Importante société de première transformation du bois à Nîmes (projet en suspens depuis 3 années) ; Passage de la cogénération gaz du quartier Valdegour au bois (projet très hypothétique) ; Réseau de chaleur quartier Hoche/Sernam sur un ensemble de bâtiments publics et privés. 105

106 Biomasse POTENTIEL SUR LA BIOMASSE AGRICOLE Le potentiel sur la biomasse agricole est important mais hétérogène et épars d où nécessité d une mobilisation plus importante des acteurs de la filière. La sécurisation de l approvisionnement doit être envisagée (valorisation énergie / matière / etc). Le gisement le plus important se trouve dans les garrigues (voir carte ci-contre) : POTENTIEL SUR LA BIOMASSE ISSUE DES DECHETS MENAGERS ET ASSIMILES 40 % des déchets font partie d une filière de valorisation de la biomasse àdévelopper : les outils et méthodes existent mais doivent être pérennisés et développés. Le potentiel en terme de récupération de chaleur est important (projet en cours sur l UIOM de Nîmes : actuellement valorisation énergétique des déchets par combustion puis production électrique, avec raccordement au réseau de chaleur urbain). 106

107 Autres énergies POTENTIEL HYDROELECTRIQUE Le potentiel hydroélectrique est quasi inexistant en raison de contraintes environnementales fortes, hormis sur le Vistre(mais sous conditions strictes). POTENTIEL GEOTHERMIQUE D après les données du site Géothermie perspectives du BRGM, le potentiel géothermique est moyen autour de Nîmes, et fort sur la côte (St-Gilles, avec un débit moyen mobilisable de 300 m3/h). Les installations existantes sont essentiellement de type géothermie très basse énergie A noter que les réservoirs d eau souterraine sont déjà très exploités (AEP, agriculture), ce qui pourraient limiter le développement de la géothermie. 107

108 5. SYNTHÈSE Chiffres clés 108

109 Bilan énergétique territorial Total TRANSPORT ET HABITAT : LES GROS CONSOMMATEURS Chaque année, ce sont 370 ktep qui sont consommées sur le territoire de Nîmes Métropole. La consommation ramenée par habitant (1,7 ktep) est légèrement inférieure à la consommation par habitant régionale (1,9 ktep). Le territoire est très dépendant des produits fossiles qui représentent les 2/3 de l énergie consommée. Cette dépendance est particulièrement forte pour le secteur des transports où les alternatives de masse aux produits pétroliers n existent pas encore. Dans ce bilan énergétique total, deux secteurs ressortent : les transports, qui représentent 40 % de l énergie consommée, et le résidentiel (33%). Ces deux secteurs les plus consommateurs sont également ceux qui touchent directement les habitants, et sont marqués par la précarité énergétique : la facture énergétique annuelle moyenne des ménages de Nîmes Métropole étaient en 2008 de : 1230 pour le logement, avec un taux de précaritéénergétique supérieur à15 %, en forte hausse ces dernières années 1485 pour les carburants automobiles, dont 83 % pour les déplacements quotidiens. 109

110 Bilan énergétique territorial Comparaison géographique COMPARAISON AUX RÉSULTATS DU SRCAE Avec 40 % de sa consommation dévolue au transport et 33 % à l habitat, Nîmes Métropole se place dans la moyenne de territoires étudiés lors du SRCAE de Languedoc-Roussillon. Hormis pour l extrême-est de la Région fortement impactée par son industrie, le transport est toujours le secteur le plus consommateur (entre 37 et 50 % de la consommation énergétique), et est toujours suivi du résidentiel (entre 28 et 38 %). 110

111 Bilan GES -Total LE TRANSPORT, CONSOMMATEUR ET DÉPENDANT DU PÉTROLE, SECTEUR FORTEMENT ÉMETTEUR Les émissions de GES associées au territoire de Nîmes Métropole ont représenté près de kteqco 2 en 2008, soit 5,4 tonnes équivalent CO 2 par habitant. Pour comparaison : Hors déchets, ce total s élève à 1070 ktéqco2, soit 4,8 téqco2/hab, valeur identique au ratio d émissions évaluédans le SRCAE LR pour Ce total d émissions intègre des émissions énergétiques directes, des émissions énergétiques indirectes, et des émissions non énergétiques; pour les transports, l approche choisie est de type globale et intègre ainsi des émissions hors territoire de Nîmes Métropole pour des trajets réalisés par ou pour des résidents de Nîmes Métropole. Cette méthodologie est différente d une méthodologie cadastrale (type bilan Air LR) qui recense toutes les émissions sur le territoire, sans distinction sur l acteur responsable de ces émissions (cette distinction est majeure pour la prise en compte des flux de transit). A postes équivalents (résidentiel, tertiaire, industrie) l écart avec le bilan Air LR est inférieur à 5%.

112 Bilan GES -Total LE TRANSPORT, CONSOMMATEUR ET DÉPENDANT DU PÉTROLE, SECTEUR FORTEMENT ÉMETTEUR Le transport, très consommateur, en particulier de produits pétroliers, est le secteur le plus émetteur : transport de personnes et de marchandises représentent plus de la moitié des émissions du territoire. Le résidentiel est toujours second, mais recourant davantage à l électricité, produit moins carboné, il voit sa part se réduire à20 % des émissions totales du territoire. 112

113 Bilan GES Emissions cadastrales, bilan Air-LR 113

114 4. BILAN CARBONE PATRIMOINE ET SERVICES Périmètre d étude Consolidation du bilan Synthèse 114

115 Périmètre d étude La population de la ville de Nîmes est de habitants (RGP 2009), celle de Nîmes Métropole avoisine les habitants. Par conséquent, ces deux collectivités sont concernées par le décret découlant du grenelle de l environnement (art 75 de la loi ) qui impose aux collectivités de plus de habitant de réaliser un bilan d émissions de gaz àeffet de serre. Les émissions àprendre en compte dans ce cadre portent àminima sur: les émissions directes, produites directement par des sources appartenant àl obligé(catégorie 1) les émissions indirectes associées àl énergieconsommée : électricité, chaleur ou vapeur (catégorie 2) Une troisième catégorie d émission est définie. Sa prise en compte est optionnelle. Cette catégorie porte sur «les autres émissions indirectes»et se traduit par l intégration dans le bilan des émissions et consommations générées par des bien non possédés par l obligé, mais découlant de son activité: par exemple, la fabrication du papier consommé, les déplacements domicile-travail des agents, etc. La prise en compte de ces trois catégories permet de répondre àl exigence de prise en compte selon le critère de dépendance définie dans la méthode Bilan Carbone. Ces trois périmètres agrégés correspondent au périmètre «global»du Bilan Carbone, volet Patrimoine et Service. La Communauté d Agglomération de Nîmes Métropole et la Ville de Nîmes sont donc allées au-delà de l exigence réglementaire en réalisant un Bilan Carbone le plus complet possible sur le volet Patrimoine et Service. 115

116 Périmètre d étude ILLUSTRATION DE L APPLICATION DES CATEGORIES D EMISSIONS AUX PARTICIPANTS ET COMPETENCE DES COLLECTIVITES TERRITORIAES (MEDDTL) 116

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