MESURES DE LA QUALITÉ DE L AIR DANS L ENVIRONNEMENT IMMÉDIAT DE L ANCIEN DÉPÔT DE BUS RATP DE LAGNY, RUE DES PYRÉNÉES (Paris XX e ) Septembre 2012

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1 MESURES DE LA QUALITÉ DE L AIR DANS L ENVIRONNEMENT IMMÉDIAT DE L ANCIEN DÉPÔT DE BUS RATP DE LAGNY, RUE DES PYRÉNÉES (Paris XX e ) Septembre 2012

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3 Surveillance de la Qualité de l'air en Ile-de-France Mesures de la qualité de l air dans l environnement immédiat de l ancien dépôt de bus de Lagny, rue des Pyrénées (Paris XX ème ) Septembre 2012 Etude réalisée par : Airparif, association de surveillance de la qualité de l air en Ile-de-France 7, rue Crillon PARIS Tél. : Fax : Pour : ICADE G3A Promotion, Tertial «Millénaire 1» 35, rue de la Gare PARIS cedex 19 Tél : Fax : «Le bon geste environnemental : N'imprimez ce document que si nécessaire et pensez au recto-verso!»

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5 Sommaire Introduction 5 I. Description de la campagne de mesure 6 I.1 Indicateurs de la pollution retenus 6 I.2 Moyens de mesure 6 I.2.a Echantillonneurs passifs 6 I.2.b Analyseurs automatiques 7 I.2.c Qualité de la mesure 8 I.3 Plan d échantillonnage 8 I.3.a Localisation du site automatique de mesure 8 I.3.b Localisation des mesures par échantillonneurs passifs 8 I.4 Période de mesure 10 II. Conditions météorologiques lors de la campagne de mesure et dispersion des polluants 11 II.1 Paramètres météorologiques 11 II.2 Indice CITEAIR 13 III. Etat de la qualité de l air 14 III.1. Des niveaux moyens élevés en dioxyde d azote à proximité du trafic routier 14 III.2. Des niveaux de particules élevés sur le chantier 17 IV. Comparaison avec les résultats en NO2 de la précédente campagne de mesure 19 V. Situation par rapport aux normes de qualité de l air en vigueur 20 V.1. Dioxyde d azote 20 V.2 Les particules PM10 22 V.3 Particules PM Conclusion 25 Airparif Septembre

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7 Glossaire Généralités : Emissions : rejets de polluants dans l atmosphère (exprimées en unité de masse). Station de fond : station de mesure située suffisamment loin des sources locales identifiées, comme les axes routiers ou les grandes sources industrielles, pour ne pas être directement influencée par ces dernières. Les stations de fond caractérisent l ambiance générale de la pollution urbaine d un secteur et représentent une référence basse des niveaux de pollution rencontrés, pour un secteur donné. Station trafic : station de mesure implantée à proximité immédiate (moins de 5 mètres) d un axe routier, de manière à caractériser les niveaux de pollution issus de l influence directe de cet axe. Normes : Valeur limite : valeur réglementaire contraignante qui doit être respectée chaque année, définie par la réglementation européenne et reprise dans la réglementation française. Les valeurs limites s'appliquent à une certaine échéance. Un dépassement de valeur limite doit être déclaré au niveau européen. Dans ce cas, des plans d actions motivés doivent être mis en œuvre afin de conduire à une diminution rapide des teneurs en dessous du seuil de la valeur limite. La plupart des valeurs limites voient leurs seuils diminuer d'année en année. Polluants : NOx Oxydes d azote NO Monoxyde d azote NO2 Dioxyde d azote PM10 Particules de diamètre inférieur à 10 m PM2.5 Particules de diamètre inférieur à 2,5 m TEOM Tapered Element Oscillating Microbalance : méthode de mesure des particules. Particules grossières : définies l ensemble des particules de diamètre aérodynamique compris entre 2,5 et 10 µm (PM2,5-10) Airparif Septembre

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9 Introduction La RATP a confié à la société ICADE la reconstruction du dépôt de bus de Lagny, situé dans le 20 ème arrondissement de Paris. Ce projet immobilier comprend également la construction de logements, d une crèche (d où un futur public «sensible») et d une antenne de collège à l emplacement de l ancien dépôt de bus. Le futur bâtiment sera par conséquent beaucoup plus imposant que le dépôt actuel, et certains riverains se retrouveront à proximité immédiate d une entrée bus du dépôt. Aussi, une première campagne de mesure avait été réalisée dans le secteur de l ancien dépôt de bus en avril Une seconde campagne de mesure était prévue en 2011, une fois le nouveau dépôt de bus opérationnel. Les travaux ont pris beaucoup de retard et en 2012, le chantier du futur dépôt de bus est tout juste commencé. Dans un souci de caractérisation des nuisances vis-à-vis de la qualité de l air, la société ICADE a souhaité réaliser de nouvelles mesures de la qualité de l air à proximité immédiate du chantier. De plus, à la demande de la Mairie de Paris, elle a confié à Airparif la réalisation de nouvelles mesures de la qualité de l air dans le voisinage immédiat du chantier, aux mêmes emplacements que ceux initialement étudiés (campagne d avril 2009). Aussi, Airparif a mis en place plusieurs points de mesure dans le quartier afin de répondre aux différentes interrogations des riverains, mais également de la Mairie du XX ème arrondissement de Paris. Ces mesures permettent d une part de caractériser les activités du chantier, d autre part de caractériser les niveaux de pollution actuellement présents dans ce quartier, fréquenté notamment par de nombreux collégiens et lycéens. Airparif Septembre

10 I. Description de la campagne de mesure I.1 Indicateurs de la pollution retenus Les connaissances d Airparif en matière de pollution atmosphérique, notamment au travers de la cinquantaine de stations de mesure permanentes composant le réseau et des études temporaires réalisées périodiquement, permettent de définir les polluants atmosphériques à mesurer afin de répondre aux objectifs de l étude. Pour cette étude, les oxydes d azote et les particules PM10 et PM2.5 ont été retenus. Les oxydes d azote sont majoritairement définis sous deux formes chimiques, à savoir le monoxyde d azote (NO) et le dioxyde d azote (NO2). Le monoxyde d azote est dit «primaire» car il est émis directement par les différentes sources d émissions de NOx. Le NO2 est en partie émis directement, mais il est également formé par l oxydation du monoxyde d azote par d autres oxydants de l air, en particulier l ozone. Ce polluant est réglementé aux niveaux national et européen pour ses effets reconnus sur la santé humaine. Il présente actuellement des niveaux problématiques en Île-de-France notamment dans l agglomération parisienne vis-à-vis des objectifs de qualité. Les émissions d oxydes d azote apparaissent dans toutes les combustions, à hautes températures, de combustibles fossiles (charbon, fuel, pétrole...). A l échelle de l Ile-de-France, le trafic routier est responsable de 50 % des émissions annuelles de NOx et le secteur résidentiel et tertiaire (y compris chauffage urbain) de 24 % 1. Les oxydes d azote représentent aujourd hui le principal indicateur de la pollution liée aux transports. Les particules PM10 et PM2.5 ne constituent pas une espèce chimique unique. Il s agit d un mélange complexe de composés chimiques en suspension dans l air, dont les origines sont diverses. Les particules peuvent être émises directement. Les principaux secteurs d'émission des particules de diamètre inférieur à 10 µm (PM10) sont l'industrie manufacturière (29 %), le secteur résidentiel et tertiaire (27 %) et le trafic routier (25 % des PM10). Concernant les PM2.5, le secteur résidentiel et tertiaire est le principal émetteur (40%), suivi du trafic routier (26%) et de l industrie manufacturière (22%). Mais les particules peuvent également être formées par transformation chimique de précurseurs gazeux tels que les oxydes d azote, l ammoniac et les Composés Organiques Volatils (COV), on parle alors de particules secondaires. Enfin, elles peuvent être issues de transports à longue distance ou de phénomènes de remise en suspension sous l action du vent ou du trafic routier. On notera l importance du suivi des particules dans le cadre d un chantier comme celui concerné par ces mesures, notamment des grosses particules, fortement émises lors de des phases de démolition. I.2 Moyens de mesure I.2.a Echantillonneurs passifs L utilisation des échantillonneurs passifs (également appelés tubes à diffusion passive) permet une mise en œuvre simple et rapide d un nombre important de sites, tout en assurant une grande fiabilité de mesure. Le fonctionnement métrologique des échantillonneurs passifs est fondé sur le piégeage du polluant recherché sur un support (le tube) contenant un réactif chimique spécifique au polluant, par le principe de diffusion passive de l air ambiant. Les tubes, exposés pendant une semaine, sont ensuite acheminés pour être analysés en laboratoire afin de déterminer la concentration moyenne de polluant atmosphérique dans 1 Rapport «Inventaire des émissions en Ile-de-France, Résultats année 2008», Février 2012 ; Airparif Septembre

11 l air ambiant au cours de la période d exposition. Des échantillonneurs passifs pour le NO2 ont donc été employés dans le cadre de cette campagne de mesure. L échantillonneur passif pour le NO2 se présente sous forme d un tube en polypropylène muni d une coiffe fixe et d une grille métallique imprégnée du réactif chimique permettant le piégeage du polluant pendant la période d exposition. Le tube est maintenu en position verticale au sein d un abri cylindrique de protection (cf. Figure 1). L abri de protection, fixé sur un support dans l environnement (poteau, lampadaire ) à environ 3 m du sol, permet de protéger l échantillonneur de l impact direct du vent, du soleil et de la pluie, optimisant ainsi les conditions de mesure afin de fiabiliser le processus de diffusion et de piégeage du polluant 2. (a) Tube en (b) Echantillonneurs passifs (c) Abri cylindrique de protection polypropylène installés à l intérieur de l abri installé sur un poteau Figure 1 : Schéma d implantation des (a) tubes à diffusion passive de dioxyde d azote (NO2) au sein (b) de l abri de protection qui est (c) installé sur un support à 3m du sol. I.2.b Analyseurs automatiques En complément des tubes à diffusion, qui fournissent une mesure intégrée sur une semaine, un site automatique renseignant les concentrations de pollution au pas de temps horaire a également été mis en place afin d évaluer l évolution des niveaux de pollution au cours de la journée à proximité immédiate du chantier. Un moyen mobile de mesure se présente sous forme d analyseurs automatiques installés au sein d une remorque ou d une armoire. Le fonctionnement d un laboratoire mobile est identique à celui de l ensemble des stations permanentes du réseau fixe d Airparif et implique des contraintes techniques lourdes : accès et connexion aux lignes électrique et si possible téléphonique, ainsi que la maintenance régulière des analyseurs. Les concentrations en oxydes d azote 3 (le monoxyde d azote et le dioxyde d azote individuellement), en particules (PM10) 4 et particules fines (PM2.5) ont été mesurées à l aide de ces analyseurs automatiques (aucune méthode de mesure simple ne pouvant être mise en œuvre). 2 Tubes à diffusion passive de dioxyde d azote sont fournis par le laboratoire suisse PASSAM A.G, certifié ISO 17025, et analysés par le laboratoire de chimie LASAIR d Airparif. 3 Mesure par chimiluminescence, conformément à la norme NF EN Mesure par micro-balance à l aide des analyseurs automatiques de type RP1400 (R&P) appelés aussi TEOM, en prenant en compte la norme NF EN Airparif Septembre

12 I.2.c Qualité de la mesure Toute méthode de mesure, comme les analyseurs automatiques ou les échantillonneurs passifs, est associée à une certaine précision. Dans le domaine de la qualité de l air, des directives européennes fixent les seuils relatifs à l incertitude maximale acceptable associée à la mesure des différents polluants réglementés pour ces deux techniques. Pour les analyseurs automatiques, l incertitude tolérée pour chaque mesure horaire est de 15 % pour les oxydes d azote et de 25 % pour les particules (PM10 et PM2.5) 5. Ce critère est intégré dans une démarche qualité pour laquelle Airparif a obtenu depuis 2001 l accréditation «essai» du COFRAC pour l ensemble des mesures horaires, et notamment celles du réseau fixe francilien. I.3 Plan d échantillonnage L objectif de la campagne de mesure est double : - Caractériser la qualité de l air à proximité immédiate du chantier : pour cela, un site automatique a été installé sur le chantier. - caractériser les niveaux de pollution sur l ensemble de la zone impactée par l opération de reconstruction du dépôt. Dans cet objectif, une dizaine de points de mesure par échantillonneurs passifs ont été installés dans le quartier, de préférence aux mêmes emplacements que lors de la précédente campagne. Les travaux du dépôt de bus, ainsi que ceux du Tramway Cours de Vincennes, ont entrainé quelques modifications dans la localisation des sites. Les nouveaux emplacements ont été choisis le plus près possible des points de 2009, dans des conditions (notamment distance aux axes). Afin de positionner les résultats de ces mesures par rapport au reste de l agglomération parisienne, des sites de référence (stations de mesure du réseau permanent d Airparif, instrumentées temporairement de tubes passifs en parallèle des mesures permanentes par analyseurs automatiques) ont été sélectionnés, à savoir les stations urbaines de Paris Centre (place Igor Stravinsky IV ème ), Paris 12 ème (18 rue de la Brèche aux Loups) et Paris 18 ème (7 rue Ferdinand Flocon), ainsi que les stations trafics de l avenue des Champs Elysées (VIIIème) et de la Place Victor Basch (XIV ème ). I.3.a Localisation du site automatique de mesure Un site automatique (site n 1) a été installé sur le chantier. Il est volontairement très proche du site précédemment instrumenté lors des mesures d avril 2009 (à 25mètres au nord de l intersection entre la rue des Maraîchers et la rue de Lagny). I.3.b Localisation des mesures par échantillonneurs passifs Les points de mesure par échantillonneurs passifs choisis en 2009 étaient implantés de manière à réaliser un état initial de la qualité de l air de l ensemble de la zone impactée par l opération de construction : d une part à proximité immédiate du dépôt de Lagny, notamment au niveau de la future entrée de bus, et d autre part à l emplacement du dépôt de bus temporaire. Les points de mesure à proximité du dépôt de bus temporaire actuel n ont pas été conservés. 5 Directive 2008/50/CE du 21 mai 2008 relative à la fixation de valeurs limites pour l anhydride sulfureux, le dioxyde d azote et les oxydes d azote, les particules, le plomb, l ozone et le monoxyde de carbone dans l air ambiant. Airparif Septembre

13 Parmi ces points de mesure, à la demande des riverains, un point de mesure est situé à proximité du futur emplacement de la crèche (n 10). Des emplacements de différentes typologies sont sélectionnés, afin de positionner les résultats de mesure entre eux : ainsi certains emplacements sont caractéristiques de l ambiance dite «de fond» de la qualité de l air (n 6), d autres sont caractéristiques de la pollution de proximité au trafic routier (n 11, 12, 14, 15). Les sites de fond sont suffisamment éloignés des sources locales d émissions de pollution, tels que les axes routiers, les parkings, les industries, pour ne pas être directement influencés par eux, par opposition aux sites trafics, influencés directement par le trafic routier. Tous les sites respectent les critères nationaux d implantation des sites de mesure publiés par l Ademe et le Ministère de l Ecologie, du Développement durable et de l Ecologie (MEDDE) 6. La Figure 2 page suivante présente l emplacement de l ensemble des sites de mesure, les détails sur les sites sont présentés dans le tableau suivant (photos en annexe 1). Tous ont été instrumentés d échantillonneurs passifs pour le NO2. N de site Adresse Caractéristiques Typologie 1 Intersection Site automatique, chantier Observation rue de Lagny / rue des Maraîchers 3 Cours de Vincennes, Site influencé par le trafic Observation entrée lycée H. Boucher routier 6 Square Bernhardt rue de Lagny Square Fond 10 rue des Maraîchers Mesures au 4 ème étage, au plus Observation près de la future crèche 11 Rue des Pyrénées, Site influencé par le trafic Trafic en face du collège Lucie Faure routier 12 Rue des Pyrénées, Site influencé par le trafic Trafic entrée chantier routier et chantier 13 Intersection Mesures au 6 ème étage, au Observation rue de Lagny / rue des Maraîchers lycée H. Boucher 14 Cours de Vincennes, n 67 Proximité trafic, Cours de Trafic Vincennes ds configuration avant travaux 15 Cours de Vincennes devant H. Boucher Proximité au trafic routier Trafic Tableau : Descriptif des sites de mesure. 6 «Classification et critères d implantation des stations de surveillance de la qualité de l air», ADEME, juin Airparif Septembre

14 Figure 2 : Plan d échantillonnage. I.4 Période de mesure Les mesures ont été réalisées simultanément par analyseur automatique et par tubes passifs du 26 mars au 10 avril Cette période a été volontairement choisie proche de celle de la campagne 2009 ( ). Cette période de mesure, au printemps, permet habituellement de rencontrer des conditions météorologiques représentatives de l année, et par conséquent de mesurer des niveaux moyens, représentatifs de l année. Il ne s agit pas des conditions météorologiques observées en hiver, plus souvent favorables à l accumulation de la pollution atmosphérique, qui à l inverse permettent de mesurer les niveaux maxima d un secteur. Pour rappel, les conditions dispersives des polluants atmosphériques ne sont généralement pas favorables en période hivernale du fait d inversions de température et de conditions atmosphériques plus stables durant cette période de l année. Les paramètres météorologiques enregistrés lors de la campagne de mesure sont présentés dans le paragraphe suivant. Airparif Septembre

15 II. Conditions météorologiques lors de la campagne de mesure et dispersion des polluants II.1 Paramètres météorologiques Une appréciation préliminaire des conditions météorologiques rencontrées lors des campagnes de mesure permet de mieux appréhender leur influence sur les niveaux de pollution atmosphérique observés. Les conditions météorologiques conditionnent de manière importante l accumulation ou la dispersion de polluants en extérieur. Plus les conditions sont dispersives, plus les niveaux observés sont faibles. Ces conditions de stabilité ou de dispersion sont associées à un ou plusieurs paramètres météorologiques, comme notamment le profil vertical de température et la vitesse de vent. La vitesse de vent représente la dispersion horizontale. Ainsi les conditions les plus défavorables à la dispersion de la pollution atmosphérique se rencontrent lorsque les vitesses de vent sont nulles ou très faibles (0 à 2 m/s) alors que la vitesse moyenne observée en agglomération parisienne est d environ 3 m/s. Le profil vertical de température permet d appréhender la stabilité verticale de l atmosphère : les inversions thermiques (température plus froide au sol qu en altitude) empêchent la dispersion verticale des polluants, d où une hauteur de mélange plus faible et des concentrations importantes. Ces paramètres météorologiques sont liés : un temps anticyclonique est généralement associé à une faible vitesse de vent et à une faible hauteur de mélange, d où une stabilité de l atmosphère, qui entraîne une accumulation de la pollution et des niveaux de pollution élevés. A l inverse, les niveaux de pollution diminuent lorsque les conditions de dispersion s améliorent, notamment un brassage de l air. Cette relation entre teneurs en polluants et conditions météorologiques est valable pour les polluants primaires, c est-à-dire émis directement dans l atmosphère (particules, NO2). Pour les polluants secondaires (tels que l ozone), le lien entre conditions de dispersion et niveaux de concentrations peut être non linéaire. Pour caractériser la dispersion des polluants atmosphériques, Météo-France a développé, à l aide de relations statistiques, un indicateur régional journalier qui dépend non seulement des vitesses de vent mais également des variations thermiques suivant l altitude ainsi que la température minimale de la journée. Cet indicateur de la stabilité atmosphérique varie généralement de -5 à 5. Plus il est fort, plus les phénomènes de stabilité et d accumulation sont forts et donc la dispersion des polluants est faible. Les indicateurs de dispersion rencontrés lors de cette campagne et sur l historique (du 27 mars au 10 avril) sont présentés en Figure 3. Les indices de stabilité ont varié de 3 à 1 pendant la campagne de 2012 (comme celle de 2009), synonymes de conditions moyennes, plutôt dispersives. Ils sont proches de ceux enregistrés historiquement sur cette période de l année, qui présente toutefois des valeurs plus variées (de -4 à 3). Figure 3 : Fréquence (en %) des indices de dispersion selon différentes classes. Airparif Septembre

16 La campagne de mesure a débuté fin mars sous un temps anticyclonique, fortement ensoleillé, avec des températures élevées pour la saison (températures comprises entre 8 le matin et 20 C l après-midi) et une prédominance de vents de secteur nord à nord-est. Les nuages sont progressivement revenus pendant la 2 ème semaine de mesures, accompagnés de températures plus fraiches (6 à 15 C en moyenne) et d un vent plus variable (nord en début de semaine, terminant de secteur sud). La Figure 4 illustre, pour l ensemble de la campagne de mesure, la fréquence des régimes de vent ainsi que les vitesses de vent sous la forme d une rose de vent : les secteurs en bleu indiquent les vents les plus faibles (vitesses de vent comprises entre 0.1 et 2 m/s), en orange des vents intermédiaires (entre 0.1 et 4 m/s) et en vert les régimes de vents les plus dispersifs (vitesses de vent supérieures à 4 m/s). Elle met en avant des vents de vitesse comprises entre 2 et 4 m/s pendant plus la moitié du temps (56 %), les vents faibles (< 2 m/s) ne représentant que 20 % de la campagne (chiffres identiques à la campagne 2009). La vitesse de vent moyenne enregistrée sur la période de mesure est de 3 m/s à la station Météo-France de Montsouris (Paris 14 ème ), ce qui est équivalent à la moyenne historique enregistrée en agglomération parisienne. Figure 4 : Fréquence (en %) des vents observés à la station Météo-France de Paris Montsouris (14 ème ) en fonction de leur secteur et leur vitesse lors de la campagne de mesure du 26 mars au 10 avril 2012 (Source : Météo-France). En terme de direction de vent, les vents étaient majoritairement de secteur nord à est (55 % du temps), suivi du secteur sud-ouest (25 %) et enfin nord-ouest (18 %). La première série de mesure est marquée par une forte prédominance de vents de nord-est (69 %) et nord-ouest (21 %), et la seconde par des vents de sud à sud-ouest (48 %) et nord-est (38 %). Sur l ensemble de la campagne, la rose des vents présente un déficit de vents de secteur sudouest, qui sont généralement accompagnés d un temps dépressionnaire, favorable à une bonne qualité de l air. En conclusion, concernant les vents observés lors de la campagne, les conditions dispersives ont été assez favorables au brassage atmosphérique avec une vitesse moyenne de 3 m/s. Toutefois, les secteurs de vents majoritairement rencontrés pendant la campagne de mesure, ainsi que les conditions météorologiques plus générales (temps anticyclonique) ont plutôt été peu dispersives et ainsi défavorables à une bonne qualité de l air. Airparif Septembre

17 II.2 Indice CITEAIR La Figure 5 illustre l évolution de l indice général CITEAIR (fond, caractéristique de l état général de l atmosphère parisienne) au cours de la campagne de mesure. Rappelons que l indice de qualité de l'air CITEAIR est européen, permettant de comparer la qualité de l air dans près d une centaine de villes européennes ( selon la même méthode et le même outil. A travers une échelle de 5 couleurs allant du vert au rouge en passant par l orange (5 classes et 5 qualificatifs, qualité de l air " très bonne " à " très mauvaise "), ils informent sur : - la qualité de l air en situation de fond à travers un indice général, - la qualité de l air le long des voies de circulation à travers un indice trafic. Son calcul est basé sur les concentrations des polluants atmosphériques les plus problématiques en Europe : le dioxyde d azote, les particules (PM10) et l ozone. Les données de CO et de SO2 sont facultatives. Pour l indice trafic, les polluants obligatoires sont le NO2 et les PM10, le CO étant facultatif. Un travail d intégration des PM2.5 est en cours pour la proximité et l indice général. Figure 5 : Evolution de l indice ATMO du 26 mars au 10 avril L indice général (fond) a été bon près de 20 % des jours de la campagne (3 jours), moyen pendant 44 % du temps (7 jours) et élevé pendant 38 % des jours (6). Le polluant responsable étant les PM10, sauf les 3 derniers jours (O3, NO2). Les conditions peu dispersives ont entraîné des niveaux de pollution en particules moyens ou élevés pendant 80 % des jours de la campagne. Ainsi, 7 jours, correspondant à des régimes de vents de secteur nord-est, ayant entraîné l import de masses d air continentales chargées en particules, ont connu un dépassement du seuil d information en particules (28, 30, 31 mars et 3, 4 et 6 avril), voire même un dépassement du seuil d alerte (le 29 mars). Conformément à l arrêté inter-préfectoral d Ile-de-France, les conditions de déclenchement étaient réunies, à savoir 50 µg/m³ mesurés en moyenne sur une journée sur trois stations de mesure du réseau de surveillance d'airparif, dont au moins une station de fond. Airparif Septembre

18 III. Etat de la qualité de l air Les niveaux moyens enregistrés durant la campagne de mesure dans le domaine d étude ne sont représentatifs que d une courte période de mesure et ne sont donc pas comparables directement aux normes de qualité de l air en vigueur à l échelle annuelle. III.1. Des niveaux moyens élevés en dioxyde d azote à proximité du trafic routier La Figure 6 ci-contre illustre les concentrations moyennes en dioxyde d azote mesurées lors des deux séries de mesure. On relève peu de variation entre les deux séries de mesure. Le site de fond du secteur (n 6) présente des niveaux équivalents entre les 2 séries, comme le site n 1 (chantier). Les mesures à proximité du Cours de Vincennes (n 14, 15 et 3) montrent des teneurs relativement stables entre les deux semaines, comme les autres sites du secteur (n 10, 12 et 13) qui s expliquent par des conditions météorologiques plus dispersives lors de la seconde série. La différence est plus marquée pour le site n 11 Rue des Pyrénées. Ce site à proximité immédiate du lycée, a pu être impacté par le long week-end de Pâques lors de la seconde série, d où une activité moindre à proximité de l établissement scolaire. Les résultats des différents sites correspondent bien aux typologies des points de mesure. - Les concentrations les plus faibles (en moyenne sur la campagne de mesure inférieures à 40 µg/m 3 ), sont mesurées sur les sites implantés en situation de fond (site n 6). - Viennent ensuite les sites d observation, présentant des niveaux intermédiaires entre le fond et la proximité au trafic routier. Il s agit des sites n 1 (chantier), n 10 et 13, à proximité du chantier mais mesurant en hauteur, ainsi que le site n 3. Les concentrations sont comprises entre 42 et 48 µg/m 3 (teneur équivalente à celle de la station permanente de Paris XVIII ème ). - Suivent les sites directement influencés par le trafic routier (n 14, 15 et 11). Les valeurs moyennes pendant la campagne de mesure y sont supérieures à 60 µg/m 3. Airparif Septembre

19 Série 1 26 mars au 5 avril 2012 Série 2 2 au 10 avril 2012 Figure 6 : concentrations moyennes en dioxyde d azote (en µg/m 3 ) mesurées lors des 2 séries de mesure (série 1 en haut, série 2 en bas) Airparif Septembre

20 Comment se situent ces niveaux par rapport aux concentrations relevées dans l agglomération? Afin de caractériser la qualité de l air relevée sur les sites temporaires, il est intéressant de positionner les niveaux de pollution enregistrés durant la campagne de mesure par rapport aux teneurs relevées sur des stations fixes du réseau Airparif. La Figure 7 ci-dessous illustre les concentrations moyennes mesurées pendant la campagne sur le domaine d étude en comparaison des stations permanentes du réseau Airparif. Sites / stations de fond Figure 7 : concentrations moyennes en dioxyde d azote mesurées sur le domaine d étude comparées à celles relevées sur des stations du réseau Airparif pendant la campagne Cette figure montre que les concentrations mesurées sur le secteur d étude sont représentatives des niveaux des sites parisiens du réseau permanent et cohérentes avec ceux-ci. Elle confirme que le site n 6 (square Bernhart) présente des niveaux proches des stations de fond parisiennes (Paris Centre, Paris 12 ème ). Les sites situés à proximité du trafic routier présentent des niveaux proches de ceux de la station des Champs Elysées ou supérieurs mais toujours inférieurs à ceux de la Place Victor Basch. C est le cas du site n 12, situé à proximité du chantier Rue des Pyrénées, qui enregistre des concentrations supérieures à la station des Champs-Elysées (51 µg/m 3 ), mais qui restent inférieures à celles du site n 11, situé plus au nord dans la rue des Pyrénées. Il est possible que ce dernier, placé à proximité immédiate d un arrêt de bus, soit impacté par les démarrages répétés des bus. Les sites en proximité immédiate du cours de Vincennes (n 14 et n 15) présentent des teneurs intermédiaires entre celles de l avenue des Champs Elysées et de la Place Basch. Le site n 15, plus près de l axe, présente des niveaux légèrement supérieurs à ceux du site n 14, en Airparif Septembre

21 bordure de voie de bus. Le site n 3, plus éloigné de l axe que le site n 15, présente des teneurs moindres (48 µg/m 3 contre 64 µg/m 3 ). Ces résultats sont cohérents avec les observations faites habituellement par Airparif en bordure d axe 7. Les sites 1, 10 et 13, qui ne sont pas influencés directement par le trafic routier mais par le chantier, présentent des niveaux moyens proches mais légèrement supérieurs aux sites de fond du réseau Airparif et notamment ceux du secteur d étude. C est le site n 1, à proximité immédiate du chantier, qui est le plus influencé. Sa teneur moyenne équivaut à celle de la station parisienne de fond Paris 18 ème. Les résultats des sites n 10 et 13, qui mesurent en hauteur, sont cohérents avec la typologie de ces sites de mesure, qui sont situés suffisament loin des axes mais relativement proches du chantier. Ils mettent en évidence un impact indirect modéré, lié aux activités du secteur : trafic routier et chantier. III.2. Des niveaux de particules élevés sur le chantier Les Figures 8 et 9 illustrent les concentrations moyennes en particules PM10 et PM2.5 mesurées pendant la campagne sur le domaine d étude en comparaison des stations permanentes du réseau Airparif. Figure 8 : concentrations moyennes en particules PM10 (en µg/m 3 ) mesurées sur le site de mesure automatique (site n 1) pendant la campagne, comparées à celles relevées sur des stations du réseau Airparif Le site de mesure automatique (n 1) implanté sur le chantier pour la campagne relève des niveaux en particules PM10 importants, comparables à ceux des stations de proximité au trafic routier du réseau permanent d Airparif : 74 µg/m 3 au site automatique, 60 µg/m 3 Place V. Basch et 79 µg/m 3 au Boulevard Périphérique Porte d Auteuil. Cela s explique par les activités du chantier pendant la campagne de mesure, à savoir la démolition de bâtiments, source importante de grosses particules. 7 «Cartographie fine des niveaux de dioxyde d azote dans le cœur de l agglomération parisienne», Janvier 2012 ; Airparif Septembre

22 En ce qui concerne les particules PM2.5 (Figure 9), les résultats au site automatique du chantier sont intermédiaires entre les niveaux de fond de l agglomération (29 µg/m 3 à Paris Centre pendant la campagne) et ceux relevés à proximité du trafic routier (42 µg/m 3 à l Autoroute A1 à Saint-Denis, 48 µg/m 3 au Boulevard Périphérique Porte d Auteuil), avec 39 µg/m 3. Le rapport PM10/PM2.5 vaut entre pour les stations trafics du réseau permanent (Boulevard Périphérique Porte d Auteuil, Autoroute A1, RN2 Melun), contre 1.9 pour le site automatique. Cela confirme que sur le chantier, la part moyenne de PM10 est plus importante que celle des PM2.5. Ce résultat s explique par les activités de démollition du chantier, qui produisent des particules grossières. Figure 9 : concentrations moyennes en particules PM2.5 (en µg/m 3 ) mesurées sur le site de mesure automatique (site n 1) pendant la campagne, comparées à celles relevées sur des stations du réseau Airparif Airparif Septembre

23 IV. Comparaison avec les résultats en NO2 de la précédente campagne de mesure Les campagnes de mesure de 2009 et 2012 ayant été réalisées à des périodes présentant des conditions météorologiques proches, il est possible de comparer les résultats, tout en prenant des précautions : il s agit ici de regarder les tendances. Les résultats sont présentés sur la Figure 10. On constate que les concentrations en NO2 ont diminué sur l ensemble des sites, aussi bien en fond qu en proximité au trafic routier, aussi bien sur le secteur d étude que sur les stations permanentes d Airparif. Ainsi la hiérarchie des sites d observation, présentant des teneurs intermédiaires entre le fond et la proximité du trafic routier, est identique entre les deux campagnes : sites n 10, 13, 1 et 3, ceci malgré la mise en chantier de l ancien dépôt de bus de Lagny. Les sites les plus proches du trafic routier présentent pendant les deux campagnes de mesure les teneurs les plus élevées du secteur (site n 14, 15, 11 et anciennement 4- implanté devant le lycée Ravel, Cours de Vincennes). Le site 12 a vu ses teneurs diminué, mais le changement de site (déplacé de l entrée au dépôt de bus à l autre côté de la rue des Pyrénées) explique cette diminution plus importante que sur les autre sites. Figure 10 : Concentrations moyennes de dioxyde d azote mesurées sur le domaine d étude comparées à celles relevées sur des stations du réseau Airparif pendant les campagnes de 2009 et 2012 Les teneurs en NO2 dans le secteur d étude ont connu une baisse entre avril 2009 et avril 2012, comparable à celle observée sur les stations permanentes du réseau d Airparif, aussi bien en situation de fond que de proximité au trafic routier, et cela indépendamment du chantier du dépôt de bus de Lagny. La hiérarchie des sites de mesure établie à partir des teneurs en NO2 est relativement inchangée entre 2009 et Airparif Septembre

24 V. Situation par rapport aux normes de qualité de l air en vigueur Les réglementations française et européenne définissent selon les polluants des niveaux réglementaires pour différentes échelles de temps : moyenne annuelle, journalière et horaire. Cette distinction permet de prendre en compte différents types de situation vis-à-vis des effets sur la santé : d une part la pollution chronique à l échelle annuelle, et d autre part les épisodes de courte durée, à l échelle d une ou plusieurs heures. Compte-tenu de la très courte durée de la campagne (14 jours consécutifs), il n est pas possible d estimer le positionnement de la qualité de l air sur tous les sites de mesure vis-à-vis des normes annuelles. En revanche, une analyse des résultats horaires mesurés sur le site automatique au cours de la campagne permet de situer les niveaux au regard des normes horaires ou journalières, détaillées en annexe 3. On distingue deux types de normes horaires : - les seuils d information et d alerte, définis afin d informer en temps réel le public, en particulier les populations sensibles, d un événement de pollution aiguë et tenter, par la mise en place d actions, de réduire l intensité et la durée de l épisode de pollution de la population. Pour le dioxyde d azote, les seuils d information et d alerte sont définis par la réglementation européenne, et sont appliqués au niveau local par le biais d une procédure d information et d alerte, dont les modalités sont fixées par arrêté inter-préfectoral. Depuis le 3 décembre 2007, cette procédure intègre également les particules PM10, bien que les directives européennes ne fixent pas de seuils d information pour ces polluants. - les valeurs limites, définies par les directives européennes et transcrites en droit français ; ces valeurs de référence horaires ou journalières visent à limiter l exposition régulière de la population à des situations dégradées. Ces seuils de concentrations sont généralement associés à un nombre maximum d évènements autorisés dans l année. Par exemple dans le cas des particules, les niveaux moyens journaliers de particules ne doivent pas excéder la valeur de 50 µg/m 3 plus de 35 jours dans l année. V.1. Dioxyde d azote Les épisodes de pollution (seuils d information et d alerte) Pour le dioxyde d azote, les seuils d information et d alerte sont respectivement fixés à 200 et 400 µg/m 3 en moyenne horaire. Le nombre d épisodes est variable d une année à l autre, notamment en fonction de la météorologie, mais tend à décroître ces dernières années. En effet, depuis 1995, le nombre de dépassements du niveau d'information et de recommandation du public est passé de 14 en 1995 à 6 en Depuis, le nombre de dépassements annuels varie de 0 à 2 épisodes dans l année (2 dépassements en 2009, 1 en 2010, 2 en 2011 et 1 en le ). Les niveaux horaires de pollution (valeur limite horaire) Par ailleurs, indépendamment de ces valeurs associées au dispositif d information et d alerte du public, la réglementation européenne et française fixe une valeur limite horaire de référence. Elle s établit à 200 µg/m 3 en 2012, valeur à ne pas dépasser plus de 18 fois dans l année. Airparif Septembre

25 La Figure 11 présente l évolution de la concentration horaire maximale pour chacune des journées de la campagne relevée sur le site automatique implanté sur le chantier (angle de la rue de Lagny et de la rue des Maraîchers - site n 1), en comparaison aux résultats de stations permanentes du réseau Airparif (situation de fond dans le centre de Paris et à proximité du trafic routier). Figure 11 : Concentrations horaires maximales de dioxyde d azote observées lors de la campagne de mesure sur le site de mesure temporaire (site n 1), dans le centre de Paris (stations de Paris Centre, Paris 12 ème, Paris 18 ème ) et à proximité du trafic routier (Place V. Basch, Av. des Champs-Elysées). Sur la période de mesure, le site temporaire présente des maxima horaires intermédiaires entres ceux du site de fond parisien le plus fort (Paris 18 ème ) et la station trafic de des Champs-Elysées. Les résultats des deux stations permanentes du réseau d Airparif présentaient des teneurs proches en début de campagne (jusqu au 1 er avril), alors que lors de la seconde partie de la campagne, les teneurs en NO2 étaient beaucoup plus élevées av. des Champs-Elysées (trafic routier). Le site temporaire sur le chantier (n 1) a connu des niveaux plus forts qu en fond essentiellement le 3 avril, avec un maximum horaire de 146 µg/m 3. Une activité spécifique au cours de la matinée du 3 avril, ayant engendré des teneurs supérieures à 100 µg/m 3, explique ces concentrations. Le site de mesure temporaire n a pas enregistré de concentration supérieure au seuil européen de 200 µg/m 3, au cours de la campagne de mesure. Seule la station trafic Porte d Auteuil sur le Boulevard Périphérique a dépassé pendant 2 heures cette valeur (maximum à 246 µg/m 3 le 3 avril). A titre d information, pour l année 2011, 6 stations permanentes à proximité du trafic ont dépassé pendant plus de 18 heures les 200 µg/m 3 (19 à 249 heures selon la station). Les stations de fond de l agglomération parisienne ont atteint au maximum une fois cette valeur. Airparif Septembre

26 V.2 Les particules PM10 Les épisodes de pollution (seuils d information et d alerte) Des seuils journaliers en cas d épisode de pollution sont définis dans l arrêté inter-préfectoral du 29 novembre 2009 pour les particules PM10, à savoir 50 µg/m 3 sur 24 heures pour le seuil de recommandation et d information et 80 µg/m 3 sur 24 heures pour le seuil d alerte. Le seuil d information a été dépassé pendant 6 jours (28, 30, 31 mars et 3, 5 et 6 avril) et le seuil d alerte a également été atteint le 29 mars. De nombreuses stations permanentes ont été concernées par ces dépassements de seuil. Ces dépassements, concentrés sur une courte période, correspondent à un épisode de pollution particulaire généralisé et intense sur l agglomération parisienne, engendré par un import de masses d air chargé en particules en provenance du Nord-est de l Europe et ne sont en aucun cas lié aux activités locales du domaine d étude. Pour les particules, les effets sur la santé sont essentiellement associés à une exposition chronique. C est pourquoi il n existe pas de valeur limite horaire pour ces polluants. Les valeurs limites sont définies à l échelle annuelle et à l échelle de la journée Les niveaux journaliers de pollution (seuil journalier) Un seuil réglementaire français et européen porte sur la concentration moyenne journalière en particules. En effet, le seuil journalier de 50 µg/m 3 (en moyenne journalière) ne doit pas être dépassé plus de 35 jours par an. Aucune norme à l échelle horaire n est définie car c est une exposition durable (de lors d une ou de plusieurs journées) qui présente des effets sur la santé. La Figure 12 présente les concentrations journalières de particules PM10 enregistrées pendant la campagne de mesure sur le site de mesure automatique (site n 1), dans le centre de Paris en situation de fond (stations de Paris 1 er et Paris 18 ème ) et en situation fortement influencée par le trafic routier (Place V. Basch). Pendant la campagne de mesure, la valeur limite journalière de 50 µg/m 3 a été dépassée aussi bien sur des sites en proximité du trafic routier que sur des stations de fond. Les jours n ayant pas connu de dépassement pendant la campagne ont bénéficié de bonnes conditions de dispersion et de transport de masses d air non originaires du nord et de l est de l Europe. Le site de mesure automatique (site n 1) a logiquement également connu des dépassements en moyenne journalière supérieurs à 50 µg/m 3 (10 jours sur les 13 jours de campagne), qui s expliquent d une part par les teneurs élevées en situation de fond dans l agglomération parisienne, mais également par l activité du chantier. Airparif Septembre

27 Figure 12 : Concentrations journalières de particules (PM10) observées lors de la campagne de mesure sur le site de mesure temporaire (site n 1), dans le centre de Paris (stations de Paris Centre, Paris 18 ème ) et à proximité du trafic routier (Place V. Basch). A l échelle annuelle, pour l année 2011, les dépassements de la valeur limite journalière sur le réseau Airparif varient de 53 à 164 jours en proximité du trafic routier. Ce nombre de jours de dépassement du seuil de 50 µg/m 3 est très variable selon les années. Au 14 mai 2012, une station permanente de fond a déjà connu 29 jours de dépassement avec une teneur journalière supérieure à 50 µg/m 3. Etant données les activités du chantier, il est clair que si le chantier durait toute l année 2012, la valeur limite serait dépassée à l emplacement du site n 1. V.3 Particules PM2.5 Les particules PM2.5 soulèvent un intérêt important pour l évaluation des risques sanitaires et environnementaux, mais les différentes valeurs de référence portent sur des valeurs moyennes annuelles. La Figure 13 illustre les concentrations moyennes 2011 en PM2.5 sur les six stations mesurant ce polluant en Ile-de-France. La teneur moyenne annuelle est comprise entre 15 et 19 µg/m 3 sur les sites de fond. Elle est de 33 µg/m 3 sur le site trafic de l autoroute A1. Airparif Septembre

28 Agglomération Station trafic Agglomération Stations urbaines objectif de qualité : 10 µg/m 3 Vitry sur Seine 15 Gennevilliers Bobigny 17 Valeur cible 2010 : 20 µg/m 3 Valeur limite 2020 : 20 µg/m 19 3 RN6 Melun Boulevard périphérique Auteuil Autoroute A1 Saint Denis 22 Valeur limite 2015 : 25 µg/m 3 Valeur limite 2011 : 28 µg/m µg/m 3 Figure 13 : Concentrations moyennes annuelles de particules fines (PM2.5) en Ile-de-France en 2011 et teneurs moyennes observées pendant la campagne de mesure. Les mesures effectuées durant la campagne ne permettent pas de situer les niveaux au regard des différents seuils à l échelle annuelle, la période de mesure étant trop courte. Les concentrations moyennes mesurées au site temporaire du chantier, ainsi que sur certaines stations permanentes du réseau d Airparif, sont présentées à la Figure 13. A titre de comparaison, la même figure présente les niveaux moyens annuels 2011 rencontrés en PM2.5 sur les stations permanentes du réseau d Airparif. Au vu des niveaux enregistrés sur le site automatique n 1 pendant la campagne de mesure et des résultats annuels sur les stations permanentes d Airparif, les niveaux annuels au site n 1 dépasseront très probablement l objectif annuel de qualité (comme sur toutes les stations de fond). Airparif Septembre

29 Conclusion Dans le cadre des travaux de réaménagement du dépôt de bus de Lagny, situé dans le 20 ème arrondissement de Paris, la société ICADE, responsable des travaux, a confié à Airparif la réalisation de mesures de la qualité de l air à proximité immédiate du chantier et dans le voisinage immédiat de l opération pendant la réalisation des travaux, dans le but d une part de caractériser les nuisances en terme de qualité de l air, et d autre part afin de répondre aux inquiétudes des riverains. Airparif a ainsi mis en place plusieurs points de mesure dans le quartier, généralement aux mêmes emplacements que ceux de la campagne de Deux semaines de mesure ont été réalisées du 26 mars au 11 avril 2012, période marquée par des niveaux de particules importants sur l ensemble de l Ile-de-France. Cette période a volontairement été choisie similaire à celle de la précédente campagne de Sur le secteur d étude, le niveau de fond en dioxyde d azote est sensiblement équivalent aux niveaux mesurés sur les autres stations parisiennes du réseau Airparif (inférieur à 40 µg/m 3 ). Les sites de mesure situés à proximité immédiate du trafic routier (en bordure de la Rue des Pyrénées et du Cours de Vincennes, sites 11, 14 et 15) mettent en évidence un impact du trafic, avec des concentrations de l ordre de 60 µg/m 3 (en moyenne sur la campagne de mesure). Ces teneurs sont légèrement supérieures à celles de la station des Champs-Elysées, mais restent néanmoins inférieures à ceux de la Place Victor Basch. Enfin, les sites d observation (sur le chantier n 1 - ou à proximité n 1, 12 -), ainsi que ceux influencés par le trafic (n 12 et 3) présentent des teneurs intermédiaires entre le niveau de fond et celui à proximité du trafic routier. Les teneurs observées pendant cette campagne sont en baisse par rapport aux niveaux enregistrés lors de la campagne de 2009, ce résultat étant également observé aux stations permanentes d Airparif. Le site de mesure automatique (site n 1), implanté sur le chantier à proximité de l angle de la rue de Lagny et de la rue des Maraîchers, met en évidence des concentrations de dioxyde d azote (46 µg/m 3 en moyenne sur la campagne) supérieures aux sites de fond du secteur (40 µg/m 3 ). Les teneurs en particules PM10 y sont importantes, comparables à celles des stations de proximité du trafic routier du réseau permanent d Airparif : 74 µg/m 3 au site automatique, 60 µg/m 3 Place V. Basch et 79 µg/m 3 au Boulevard Périphérique Porte d Auteuil. Cela s explique par les activités du chantier pendant la campagne de mesure, à savoir la démolition de bâtiments, source importante de grosses particules. En ce qui concerne les particules PM2.5, les résultats au site automatique du chantier sont intermédiaires entre les niveaux de fond de l agglomération et ceux relevés à proximité du trafic routier. Ainsi, l impact du chantier sur les particules PM2.5 est moins marqué que pour les PM10. Les valeurs horaires observées en NO2 n ont pas atteint la valeur limite (200 µg/m 3, à ne pas dépasser plus de 18 heures/an). Par contre, les conditions météorologiques peu dispersives pendant la campagne de mesure (anticycloniques, faibles vent de secteur nord-est) se sont traduites par de fortes concentrations en PM10 sur l agglomération, d où de nombreux dépassements du seuil des 50 µg/m 3 en moyenne journalière. Airparif Septembre

30 Airparif Septembre

31 ANNEXES Airparif Septembre

32 ANNEXE 1 : PHOTOGRAPHIES DES SITES DE MESURE Sites de mesure par échantillonneurs passifs et site automatique Site n 1 : Chantier, à proximité intersection rue de Lagny / rue des Maraîchers Tête de prélèvement Site n 3 : Cours de Vincennes, entrée lycée H. Boucher lampadaire provisoire Photo non disponible (site automatique) Site n 6 : Square Bernhard, rue de Lagny lampadaire Site n 10 : rue des maraichers (bâtiment RATP) rambarde fenêtre Site n 11 : Rue des Pyrénées lampadaire Site n 12 :23 rue des Pyrénées lampadaire Airparif Septembre

33 Site n 13 : Intersection rue de Lagny / rue des Maraîchers rambarde fenêtre Site n 14 : 67 Cours de Vincennes lampadaire Site n 15 : Lycée H. Boucher, Cours de Vincennes lampadaire provisoire en bordure de chaussée (rmq : en proximité immédiate du Cours de Vincennes, à quelques mètres du site n 3) Airparif Septembre

34 ANNEXE 2 : RESULTATS DE MESURE DU DIOXYDE D AZOTE (µg/m 3 ) N de site Adresse Typologie Série 1 Série 2 Moyenne 1 Intersection rue de Lagny / rue des Observation Maraîchers 3 Cours de Vincennes, Observation entrée lycée H. Boucher Square Bernhardt rue de Fond Lagny rue des Maraîchers Observation Rue des Pyrénées, en face du collège Lucie Trafic Faure 12 Rue des Pyrénées, Trafic entrée chantier Intersection Observation rue de Lagny / rue des Maraîchers 14 Cours de Vincennes, n 67 Trafic Cours de Vincennes Trafic devant H. Boucher Place Victor Place V. Basch, Paris XIV ème Basch (Station Airparif) Trafic Av. des Av. des Champs-Elysées, Champs- Paris VIII Elysées (Station Airparif) Trafic Paris Centre place Igor Stravinsky, Paris IV ème (Station Airparif) Fond Paris XII 18 rue de la Brèche aux Loups, Paris XII ème Fond (Station Airparif) Paris XVIII 7 rue Ferdinand Flocon, Paris XVIII ème (Station Airparif) Fond EN GRAS : MESURES AUTOMATIQUES Airparif Septembre

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