BRAMI Maximilien Digitalisation de l économie, quel avenir pour la distribution en assurance?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "BRAMI Maximilien 2013-2014. Digitalisation de l économie, quel avenir pour la distribution en assurance?"

Transcription

1 BRAMI Maximilien Digitalisation de l économie, quel avenir pour la

2 P a g e 2 Sommaire Remerciements... 3 Synthèse... 4 Executive Summary... 5 Avant-propos... 6 Introduction :... 8 Partie 1 : Vers une digitalisation du secteur de l assurance I. Montée de l e-assurance A. Pourquoi un tel retard B. Pourquoi l utilisation d internet devrait augmenter fortement? II. Arrivée du Big Data A. Définitions et concepts B. Comment cela pourrait révolutionner le secteur de l assurance? III. Le nomadisme devient la norme A. Définitions et concepts Partie 2 : Quel impact sur l avenir de la distribution en assurance I. Une forte digitalisation A. Poussé d internet avec le consommateur en acteur principal B. Internet viendra lui-même jusqu au consommateur C. La nature des produits d assurances va changer sous l influence de la digitalisation II. Le paysage de la distribution chamboulé par la digitalisation A. Historique de la distribution B. Les nouveaux entrants et les nouvelles formes d assurance C. Les historiques Conclusion... 57

3 P a g e 3 Remerciements Mes premières pensées vont à Alix ANSAR, pour son soutien indéfectible, pour ce mémoire comme dans la vie. Mes remerciements vont aussi à mes proches, auprès de qui je n ai pu être très présent durant la préparation de ce mémoire. Je souhaite aussi remercier Patrice Michel LANGLUME, sans qui je n aurais pas eu la chance de préparer cette formation enrichissante, et qui a encadré ce mémoire. Merci aussi à toute l administration de l Ecole Supérieur d Assurance pour le travail formidable réalisé au quotidien afin de favoriser le travail et le confort des étudiants. J adresse aussi ma reconnaissance à tous les professionnels qui m ont aidé, directement ou indirectement à la rédaction de ce mémoire. A ce titre je souhaite mettre en exergue le rôle clef des personnes suivantes : Alain Brami, agent général, Generali Nathalie Benaphtali, Manager du Middle Office MB/GC/SP, Allianz Olivia Delaye, Responsible des Middle Office, Allianz Chantal Gallard, Technico-commercial au sein du Middle Office, Allianz Olivier Gully, Responsable de l innovation en automobile, Alllianz Enfin, la liste serait incomplète si j omettais de mentionner le soutien de toute la promotion des Masters 2, et en particulier les MA2A. Merci.

4 P a g e 4 Synthèse La distribution d assurance a connu au cours du siècle derniers des ruptures marquantes, qui ont avantagé de nouveaux entrant au détriment d acteurs historiques. Au début des années deux milles, l arrivée d internet laissé présager d une nouvelle rupture, plus brutale encore que les deux précédentes. Pourtant, le chamboulement n a pas eu lieu, et en France moins qu ailleurs. Aujourd hui pourtant, la situation est différente. François René de Chateaubriand avait comprit avec deux cents ans d avance sur l avènement d internet que pour qu une révolution s impose, elle devait d abord être à l œuvre au sein de la population 1. Les ingrédients nécessaires à cette révolution sont présents. Elle va bouleverser les acteurs en présence. En effet, il est probable que de nouvelles manières de distribuer l assurance vont s imposer. De nouveaux acteurs pourraient faire leur entrée, et le fonctionnement même pourrait s en trouver modifié, avec l utilisation du Big Data et des réseaux sociaux (assurance en peer to peer). Le rôle de chacun devra être redéfini, qu il s agisse des compagnies d assurances, des intermédiaires, et même celui des consommateurs Ainsi, parmi les historiques, seuls ceux qui feront eux aussi une révolution de leurs process et leurs façon de penser l assurances pourront espérer conserver leurs précarrés. 1 Toute révolution qui n est pas accomplie dans les mœurs et dans les idées échoue.

5 P a g e 5 Executive Summary During the last century selling insurance knew striking breaks, which favored new enterers in disadvantage of historic actors. At the beginning of the year two thousands, the arrival of Internet led to a new breakthrough, rougher still than two previous ones. Nevertheless, the shake-up did not take place, in France even less than other parts. However, today the situation is different. François René de Chateaubriand had understood two hundred years before the age of Internet that for a revolution to take place, first it had to be appropriated by the society. Today we have all the ingredient to benefit of this revolution. It will perturb the present actors. New manners to sell insurance are going to take place. New actors could make their entrance on the market and change the functioning of the system as we know it by using Big Data and social networks (peer to peer insurance). And so the role of each insurance companies, each intermediary, and even that of the consumers shoud be redefined.

6 P a g e 6 Avant-propos Le monde a connu ces dix dernières années un fantastique bond en avant, une forte évolution des technologies disponibles, et surtout leur diffusion au grand public. Un terme permet d en capter un très grand nombre, la digitalisation : «La numérisation est la conversion des informations d'un support (texte, image, audio, vidéo) ou d'un signal électrique en données numériques que des dispositifs informatiques ou d'électronique numérique pourront traiter». Cette définition de Wikipédia ne permet même pas d imaginer la moitié de ce que peut apporter la Digitalisation : Mobilité, anticipation, nouvel élan pour la mondialisation, nouveau produits, nouveaux risques La liste est longue, et non exhaustive. Ce mémoire a pour but d anticiper les grands bouleversements qui attendent la distribution d assurance, impactée de plein fouet par la révolution numérique. Les risques professionnels, qui présentent des profils et des enjeux tout à fait particuliers, seront écartés au profit des risques de la vie privée. Dans ce contexte de digitalisation massive de l économie, quel avenir pour la Nous commencerons par introduire notre sujet en montrant à quel point la société française est déjà impactée par cette révolution, sans qu il soit question d assurance. Apres cette introduction, notre première partie sera consacrée à la digitalisation du secteur de l assurance, tandis que la seconde tentera une prospective de la distribution d assurance. Afin de soutenir ce plan et la problématique principale de notre mémoire, certaines questions nous serviront de fil d Ariane :

7 P a g e 7 Le digital est-il une révolution ou une évolution? Certains acteurs seront-ils favorisés et d autres, au contraire, menacés? Ce nouveau contexte pourrait-il être la source de nouveaux besoins, de nouveaux produits, ou même de nouvelles façons d envisager le cycle de production inversé? De nouveaux entrants pourraient-ils bouleverser l ordre établi grâce à une plus forte capacité d innovation? Les points de ventes physiques ont-ils encore une raison d être, et si la réponse est positive, comment doivent-ils évoluer? Nous espérons qu au terme de ce parcours de réflexion émergera une vision proche du monde de l assurance dans dix ans.

8 P a g e 8 Introduction : Est-ce utile de se demander quelles seront les conséquences de la digitalisation si les français ne sont pas acteurs de ces évolutions? Non, bien évidemment. C est pour cela que nous allons d abord montrer à quel point la vie de nos concitoyens est influencée par ces évolutions technologiques. D ailleurs l étude suivante pose la bonne question : les français ont-ils la sensation de vivre une révolution qui facilite leur vie quotidienne? Ils répondent majoritairement oui, à 65% 2. Si l on considère les acteurs qui feront l assurance de demain (les moins de 35 ans), on atteint même la proportion de 81% d opinions favorables. 2 Les français et les innovations technologiques CSA/Orange - juin 2011

9 P a g e 9 Au-delà du ressenti des français, des chiffres absolus montrent la poussée de la révolution au sein de notre population. Ainsi, l évolution du pourcentage d internaute en France est éloquente % 80% 60% 40% 20% 0% 80% 80% 83% 66% 71% 72% 36% 39% 43% 47% 30% Pourcentage d'internaute Il en est de même pour les chiffres 4 d utilisateurs de réseaux sociaux. On peut aussi s intéresser de manière plus spécifique à Facebook, le plus important d entre eux. Vingt-six millions d utilisateurs actifs 5, dont 63% se connectent tous les jours, passent 5.18 heures en moyenne à interagir avec leur réseau. Et que dire du nombre d utilisateurs de SmartPhone, outil indispensable du nomade : 42% de possesseurs, dont 74% l utilise pour rechercher des biens ou des services sur internet. Les français, par des données pures mais aussi leurs propres ressentis expriment qu ils vivent de manière entière la révolution digitale. Fort de ce constat, la suite 3 Données disponibles grâce à l Union internationale des communications Social, Digital and mobile around the word We are Social Singapore January Données disponible grâce à Facebook

10 P a g e 10 logique est d analyser les conséquences de ce plébiscite technologique sur le secteur de l assurance et plus spécifiquement sur ses modes de distributions. Pour cela, analysons la digitalisation du secteur de l assurance.

11 P a g e 11 Partie 1 : Vers une digitalisation du secteur de l assurance I. Montée de l e-assurance La vente de contrat d assurance est en retrait dans notre pays si l on compare avec les moyennes des pays européens. Seulement 4% en France, quant en Angleterre le chiffre est de 37% (jusqu à 66% pour les contrats automobiles). Même dans des pays comparable, ou la tacite reconduction est en vigueur, comme l Espagne, l Italie ou les pays nordiques. Voyons quelles en sont les raisons. A. Pourquoi un tel retard Comme toujours, la France peut invoquer la sempiternelle «exception culturelle» pour justifier son retard. Mais cela serait un peu réducteur. Analysons ensemble la multitude de raisons à ce retard. Tout d abord, certains arguent que l implication de la France dans la technologie du minitel aurait eu un impact sur la transition à l internet. Cependant, la France présente un maillage du haut débit tout à fait satisfaisant : 83 % des français

12 P a g e 12 ont accès à internet, et 53 % le font depuis leurs Smartphones 6. Cet argument apparait donc comme marginal. Une explication plus intéressante est celle qui porte sur les cycles de prix en France de la principale assurance vendue par internet : l assurance automobile. En effet, le cycle de prix de ce produit est orienté vers le bas depuis 2004 grâce à la baisse du nombre d accident, à la menace de N. Sarkozy de fixer les prix s ils ne baissaient pas 7 et à l agressivité des mutualistes sur ce secteur 8. Or, la principale raison de changement d assureur invoquée par les consommateurs est la recherche d un meilleur prix, à 91% tout de même 9. Les mutualistes, exception française, sont eux aussi une des raisons du retard dans l Hexagone. En effet, ils génèrent auprès des consommateurs un fort sentiment d attachement à la marque. Les consommateurs seraient ainsi moins enclins à quitter leurs assureurs «militants» au profit de marques ne générant aucun affectif (comme Direct Assurance). De plus, la digitalisation de la distribution demande des investissements énormes en IT. En effet, il faut renouveler la distribution directe, mais aussi former les réseaux physiques à l utilisation d internet. Par exemple, les agents devraient pouvoir répondre en 15 minutes à une sollicitation par internet. La plupart des réseaux n en sont pour l instant pas encore capable. De surcroit, aux yeux des assureurs, ces investissements n étaient pas nécessaires en raison d une des spécificités de l assurance française, la tacite reconduction des contrats. En effet, grâce à celle-ci, le coût d acquisition est faible, et sa fidélité 6 Sources : Etude 2014 : Institut national de Singapour - disponible SlideShare : 7 L assurance auto face à la baisse des accidents de la route - Jean-Luc De Boissieu - Revue D'économie Financière 8 Assurance sur Internet : La Croissance En Marche! - Niek Ligtelijn - Stéphane Favaretto 9 Assurance et internet : Les Français privilégient-ils le prix au dépend de la qualité? News Assurances

13 P a g e 13 importante. Pourquoi investir massivement dans l avenir quand le présent est satisfaisant? Enfin, il est impossible de ne pas traiter cette notion d exception culturelle française. En effet, les français sont en retard dans de nombreux domaines en termes d achat sur internet. C est vrai pour les biens culturels : les français ne sont que 41% 10 à avoir déjà acheté sur internet un film ou de la musique, contre 47% en UE. Parmi eux, seulement 26% ont commandé un billet de spectacle via ce mode de distribution, contre 38% des européens 11, alors que nous avons un des meilleurs réseaux internet d Europe! Les français ignorent ce qu est l enseignement par les MOOCs («massive open online course», ou cours en ligne ouvert et massif), et ne l utilisent que très peu par rapport aux anglo-saxons. Ils sont aussi méfiants vis-à-vis des banques en ligne. Ils sont 48% 12 à ne pas s y intéresser, même en échange de frais moins cher. 30 % des sondés estiment même que rien ne remplace le contact humain. Ces exemples n ont qu un seul but, montrer que les français sont culturellement éloigné de l utilisation d internet, et que cela affectent en conséquence la distribution d assurance par ce mode de distribution. Cependant, comme vu dans l introduction, nous observons une accélération de la montée d internet. Analysons pourquoi. 10 Cinq à choses à savoir sur les habitudes des français France.info/tv 15/05/ Internet : cinq choses à savoir sur les habitudes des Français Données disponibles grâce à l AGEFI

14 P a g e 14 B. Pourquoi l utilisation d internet devrait augmenter fortement? 1. Les français sont de plus en plus connectés. Les français vivent une révolution. En effet, internet prend de plus en plus de place dans leur vie. Une part très importante des foyers sont connectés (voir graphique), parfois en 100% 80% 60% 40% 20% 0% 20% 80% 80% 20% foyer non connectés foyer connectés fibre optique. De surcroit, de plus en plus de terminaux mobiles embarquent internet (42%). Ces Smartphones (comprendre téléphones intelligents), utilisés par des mobinautes (c est-à-dire des internautes sur mobiles) ont fait exploser le temps passé sur internet. La moyenne française est de heures par mois, contre 26 heures en Europe. Et cette moyenne cache de très grandes disparités. Ainsi, les ans passeraient plus de 5 h par jour sur internet. Enfin, si la France ne se classe que 36ème 14 en terme de débit moyen, le haut débit pour tous devrait être atteint en La France est en passe de devenir une place forte d internet, avec des citoyens de plus en plus connectés. Fort de ce constat, il apparait évident qu internet occupera bientôt une place centrale en distribution d assurance. En effet, internet à de nombreux avantages pour les assurés et les assureurs. 13 Les français passe en moyenne ( ) La dépêche 14/03/ Données disponible grâce à Wikipédia

15 P a g e Internet permet de comprimer les coûts En effet, ce vecteur de distribution s assimile à de la vente directe. Ainsi, le premier poste d économies est l absence de rémunération d intermédiaires. En plus de ce premier poste, il est plus facile de comprimer les coûts de gestion en passant par internet 15. Tous les documents sont déjà numérisés, pas d appels téléphoniques, l assuré remplit lui-même les champs nécessaires, économisant ainsi de la main d œuvre. Le «do it yourself 16» sur internet permet de gagner du temps, et de l argent. 3. Les ans sont mûrs pour l e-assurance Comme nous l avons déjà montré plus haut, plus de 81% des moins de 35 ans estiment que leur vie a été révolutionnée par internet. D ailleurs, dans toutes les statistiques étudiées dans le cadre de ce mémoire, cette tranche s est révélée être la plus en pointe et la plus audacieuse. Quelques exemples : En termes de navigation mobile : Ils sont 64% à posséder un SmartPhone, contre une moyenne de 34% sur l ensemble de la population. Ils naviguent sur internet depuis leur mobile plus d une heure par jour, contre à peine quelques minutes France entière. En termes de dématérialisation 17 : Les moins de 35 ans sont près de 50% à accepter l archivage électronique de la fiche de paye, alors que seulement 32%. En termes de relation commerciale : Les jeunes sont la seule population qui ne désire pas forcément une rencontre en face à face pour déclencher un acte d achat en assurance Souscrire une police pour une heure de déplacement Thomas D.Meyer Le Temps 06/11/ Faites le vous-même. 17 Les français et la dématérialisation Ifop pour GenerixGroup Septembre Données disponible auprès de l AGEFI

16 P a g e 16 Les assurés de demain sont donc déjà mûrs pour une transition des actes d achats vers internet en assurance. 4. Montée des prix des assurances de masse Les prix des assurances de masse devraient augmenter pour des raisons structurelles dans les années à venir. Plusieurs phénomène sont à l œuvre et expliquent cette hausse. La fréquence des événements climatiques est à la hausse ces dernières années 19, probablement à cause du réchauffement rapide du climat. Si l on considère comme admis cette hypothèse, alors la fréquence de ces évènements augmentera de manière importante 20, puisqu il est en va de même, selon les projections, des émissions de CO2. Un autre facteur indiscutable est l évolution des taux de TVA. Ceux-ci ont ainsi beaucoup augmentés, et cela ne devrait pas aller en diminuant. La situation des comptes publics français est désastreuse, et la tendance n est pas à une amélioration rapide. Dans ce contexte, on imagine mal un gouvernement de gauche comme de droite baisser les taux de TVA, première source de recettes de l Etat. Bien que les produits d assurance ne soient pas directement soumis à cette taxe, cela impactera fortement leurs prix. En effet, le principe même de l assurance est la réparation d un préjudice subit, ce qui implique d acheter des biens ou des services soumis à la TVA afin de dédommager le client. 19 Naturate climate change - A decade of weather extremes 20 Increasing frequency of extreme El Niño events - Institut de recherche pour le développement/cnrs

17 P a g e 17 Ainsi, en 2014, nous avons pu assister à une augmentation de 7% à 10% dans le bâtiment, et de 19.6% à 20 % dans la majorité des autres secteurs de l économie (et aussi de 8 % à 10% en Corse). Cela a entrainé une augmentation des MRH (Multi Risques Habitation) jusqu à 5% 21. Enfin, la baisse du loyer de l argent impact fortement les résultats financiers des entreprises d assurances. Or, une grande part de leurs profits tirait son origine du placement de l argent collecté auprès des assurés sur les marchés financiers. Cela conduisait les assureurs à se lancer dans une guerre des prix afin d attirer à eux le maximum de capitaux, afin de les placer. A présent la priorité est donnée à une croissance saine, c est-à-dire un S/P (Sinistres sur Primes) équilibré. Ainsi, non seulement les résultats financiers ne seront plus intégrés aux tarifs, mais en plus la concurrence risque d être moins importante. La conséquence la plus probable sera une hausse structurelle des prix 22. Puisque la recherche d un prix moins élevé est la première raison invoquée par les acheteurs de produit d assurance sur internet, cela devrait mécaniquement augmenter les ventes via ce mode de distribution. 5. La fidélité est en baisse. Nous avions vu ci-dessus qu une des causes de la résilience des modes de distribution classique était l attachement des français à leurs marques. Analysons à présent pourquoi cette tendance se présente baissière pour les prochaines années. a. Valeur mutualiste en déclin 21 Pourquoi vos primes d assurances vont augmenter en Express 22 Assurance sur Internet : La Croissance En Marche! - Niek Ligtelijn - Stéphane Favaretto

18 P a g e 18 Le monde mutualiste de l assurance est à la croisée des chemins, et risque de perdre auprès des consommateurs français son avantage affectif pour deux raisons. En premier lieu, le modèle mutualiste peine à se réinventer en ce début de 21 ème siècle. Il présente un encéphalogramme plat, sauf si l on prend en compte la croissance générée par les «filiales» en structure société anonyme (SA). Et ce mouvement est même plus fort hors de France, puisque dans de certains pays on observe des mouvements de démutualisation massifs (Royaume Unis, pays nordiques comme la Finlande ou la Suède ou même les Etats Unis avec l Equitable, racheté par AXA, qui pour se faire à procéder à une démutualisation) 23. Conséquence, (ou cause diront certains) les mutualistes empruntent aux concurrents classiques leurs process, leurs marchés et leur relation client. Certains cèdent aux économies de marchés, au risque de tout perdre (Groupama). D autres adoptent la gestion standardisée par plateforme téléphonique ou voient leurs offres se banaliser. Ainsi, la MAIF préfère quitter la SFEREN plutôt que laisser son offre se standardiser. En effet, les exigences de Solvabilité 2 imposent aux groupements de mutuelles davantage d intégration. Cela fait le lien avec le deuxième grand péril qui pèse sur l affection portée au monde mutualiste : Les exigences réglementaires. Le secteur mutualiste va devoir se consolider. En effet, ces acteurs sont forcés par l Europe et Solvency 2 de renforcer leurs fonds propres afin de respecter leur obligation de SCR (Solvency Capital Requirement). De plus, l Union Européenne a pour but d intégrer l assurance européenne. C est d ailleurs répété dans le préambule de Solvency II. Cependant, la mutuelle d assurance est presque une exception française. Son modèle est donc en danger 23 La Finance Mutualiste à la croisée des chemins - Olivier Pastre - Krassimira Gecheva

19 P a g e 19 face aux volontés d uniformisation de l Union, et la survie de cette forme juridique est en danger. Cela devrait créer des entités toujours plus importantes, dispersant ainsi le contact avec les sociétaires, ainsi que leurs droits de votes. Le lien entre les français et le monde mutualiste s effiloche continuellement, sans que l on en voit la fin. b. Une tendance de fonds Des études nous montrent que les jeunes (16-24) ans sont une cible «magasineuse». Elles proviennent du New York Times, de «Le Temps» ou encore du Quebec 24 nous présentent cette cible comme la plus inconsistante, la plus infidèle ou encore très volatile. C est d ailleurs l avis de Xavier Jahan, qui a consacré sa thèse de MBA en Administration des affaires de Laval à la «fidélisation des jeunes adultes en assurance automobile». Il remarque que lorsque le nombre moyen de devis demandé par des prospects lambda est de trois, le jeune en demande quatre (+33%). De plus, 37% des ans ont déjà changé d assurance, et parmi ceux-ci 87% reconnaissent l avoir fait pour le prix. Les jeunes sont donc moins fidèles. Est-ce dû à leur statut de jeune, ou bien est-ce une tendance de fond qui s imposera en même temps que leur génération? Notre choix porte sur la première option. 24 Nous n avons pas réussi à trouver des sources françaises fiables, et nos tentatives de sondage n étaient pas représentatives de la population française (moins de cent sondés). Voilà pourquoi nous avons utilisé des données étrangères pour exprimer une situation qui nous parait aussi être française.

20 P a g e 20 c. Le coup de pouce de la loi Hamon Le projet de loi Consommation, dit «loi Hamon», qui sera bientôt présenté au parlement devrait considérablement modifier la relation que les assurés ont avec leurs assureurs. Elle ne concerne pour l instant que l automobile et l habitation, mais a vocation à s étendre petit à petit à tout le secteur de l assurance du particulier. Par cette loi, l assuré pourra résilier son assurance à tout moment dès lors qu il aura déjà été assuré durant une année pleine. Ainsi, un consommateur qui verra une offre intéressante sur un site internet pourra y souscrire dans la journée. Cela va forcer les assureurs à revoir toute leur communication, afin d attirer à eux le plus de clients. Cette nouvelle possibilité, et les remous médiatiques qu elle va provoquer, va forcément impacter de manière significative la volatilité des assurés. Or, internet est déjà utilisé par 75 % des assurés afin de comparer leurs tarifs. Majoritairement, ils ne concluent pas leurs recherches par un acte d achat, et cela parce que la procédure pour changer d assurance est trop lourde pour être effectuée par internet. Dès lors que cette loi permettra de changer d assurance comme de chemise, l achat par internet devrait considérablement augmenter. Il est intéressant de voir l impact que l arrivée de Free a eu dans les comportements d achats. En effet, son arrivée n a pas seulement fait baisser les prix, mais aussi instauré une nouvelle habitude, le forfait sans engagement. Depuis l instauration de ce nouveau type d abonnement, la volatilité des clients a explosé.

21 P a g e 21 Ainsi, B&You, la structure low-cost internet de Bouygue estimait en 2012 que 50% de ses clients étaient des anciens clients de Free 25, pourtant créé tout juste six mois plus tôt. La création de ces forfaits libres de tout engagement permet au consommateur d adopter un comportement opportuniste, migrant plusieurs fois par an pour obtenir de meilleurs tarifs en fonction des offres. Pire, l opérateur ne peut plus financer des offres de bienvenues qui excluent les clients actuels, puisque ceux-ci, s estimant lésés, s en vont immédiatement chez le concurrent. Free a révolutionné le secteur, qui est sans cesse obligé de se réinventer. Les revenues par usager ont tellement baissé que nous assistons aujourd hui à une concentration du secteur (rachat de SFR par Numéricâble et mise en vente de BouyguesTélécom). 25 Sources obtenues auprès de la section actualité de B&You

22 P a g e 22 II. Arrivée du Big Data A. Définitions et concepts Qu est-ce que le Big Data? Littéralement, «Grosse Données», il s agit d un concept né avec internet et les évolutions technologiques du stockage de masse. La définition que nous pouvons trouver dans Wikipédia est la suivante : «Le Big Data [ ], désigne des ensembles de données qui deviennent tellement volumineux qu'ils en deviennent difficiles à travailler avec des outils classiques de gestion de base de données ou de gestion de l'information». Cependant, cette définition est trop réductrice, et n illustre pas la nature de cette révolution à venir. Le cabinet d actuariat Optimind-Winter étoffe cette définition de façon importante puisqu il donne trois caractéristiques au lieu d une seule : La première est la notion de quantité massive de données. Il s agit de la caractéristique évoqué par Wikipédia. Ensuite vient la notion d informations non structurées. En effet, le Big Data implique que les informations proviennent de sources diverses, et donc que la façon dont elles sont structurées est différente de celle du système interne d une société d assurance. La diversité des sources est d ailleurs la troisième caractéristique. Les sources sont à la fois internes et externes, d origines marchandes ou non. Revenons sur la notion de quantité massive de données. En quoi cela est-il différent des masses que nous avions auparavant?

23 P a g e 23 Tout d abord, la technique a fait des progrès énormes. A l origine de 56Kilobits/seconde, le débit internet des ménages français est aujourd hui au minimum deux cents fois plus rapide pour l ADSL (haut débit). Si l on résonne avec les nouvelles technologies en matière de réseau (4G et fibre optique), la vélocité est deux-milles fois plus importante. Inventés en 1956, les disques durs ont eux aussi connu cette augmentation exponentielle. Tous les dix-huit mois, la capacité maximale du meilleur disque dur du marché est multipliée par deux. Grâce à ces évolutions techniques, la société est en parallèle entrée dans l ère des réseaux sociaux, du commerce en ligne et des communautés internet (tel que la communauté des possesseurs d Harley Davidson, ou l équipe Razer sur Word of Warcraft, un jeu massivement multijoueur). Ces deux évolutions ont permis de collecter toujours plus de données sur les consommateurs. Une statistique permet de mettre en lumière cette extraordinaire évolution : 90% des données disponible sur la toile furent crées durant les vingt-quatre derniers mois. En 2012, 2.8 zettaoctets de données ont été générées (cf encart de droite). C est-à-dire à peu près mille fois les données disponibles sur internet en 2003.

24 P a g e 24 A présent, prenons l exemple de la société d Allianz cherchant à mieux connaitre ses clients et prospects grâce au Big Data. Ainsi, nous pourrons mettre en lumière les deux dernières caractéristiques évoqués par Optimind-Winter. Si cette société achète des informations à Facebook, les données seront livrées selon la classification de Facebook. Si Allianz veut avoir une vision globale, elle pourra aussi acheter des données à Google et à Amazon. Pour être tout à fait complet, Allianz devra aussi structurés ses données en interne, puisque les structures sont différentes en IARD et en assurances de personnes, en particulier et en assurance de groupe. Ainsi, toutes ces données devront être retraitées pour pouvoir être utilisées de façon efficiente par Allianz.

25 P a g e 25 B. Comment cela pourrait révolutionner le secteur de l assurance? Le Big Data influera particulièrement deux missions de l assureur : l analyse du fondement de l assurance, le risque, la distribution du produit. 1. L analyse du risque Revenons tout d abord sur la question de l appréciation du risque. Tout d abord, celle-ci va évoluer en amont, puisque le nombre de sources qui permettent de mesurer les variables conduisant à la réalisation d un risque va augmenter. La matière première de l assurance s en retrouve considérablement accrue. Prenons l exemple de l assurance automobile. Actuellement, le prix d une assurance est calculé à partir de données fournies par le portefeuille d une part, et par la sécurité routière d autre part. Demain, toutes les voitures seront connectées, et fourniront quantités de données permettant de déterminer les facteurs aggravants. Ainsi, il sera possible de déterminer qu un modèle de voiture en particulier est plus soumis aux accidents en cas de pluie que la moyenne des autres voitures. Les actuaires pourront donc faire varier le tarif de l assurance de la voiture en fonction de la région où roule l assuré, de la période de l année durant laquelle il circule le plus ou avec son type de conduite. Et cela est la deuxième grande évolution dans l appréciation du risque : les données en temps réel. Il est possible par exemple de suivre une aggravation du risque au sein d une habitation grâce à la consommation d énergie, le nombre d appareils connectés ou encore les données météorologiques. L assureur aura donc pour

La diffusion des technologies de l information et de la communication dans la société française

La diffusion des technologies de l information et de la communication dans la société française La diffusion des technologies de l information et de la communication dans la société française Étude réalisée par le Centre de Recherche pour l'étude et l'observation des Conditions de Vie (CREDOC) pour

Plus en détail

Janvier 2015. Enquête CLCV Assurances et sinistres

Janvier 2015. Enquête CLCV Assurances et sinistres Janvier 2015 Enquête CLCV Assurances et sinistres 1 Synthèse Au cours du deuxième semestre 2014, nous avons réalisé une enquête auprès de 442 assurés ayant subi un sinistre automobile ou habitation aux

Plus en détail

Vision prospective et obstacles à surmonter pour les assureurs

Vision prospective et obstacles à surmonter pour les assureurs smart solutions for smart leaders Le «Big Data» assurément Rédigé par Pascal STERN Architecte d Entreprise Vision prospective et obstacles à surmonter pour les assureurs Un avis rendu par la cour de justice

Plus en détail

L Evènement Assurance Automobile de GT Motive

L Evènement Assurance Automobile de GT Motive L Evènement Assurance Automobile de GT Motive Résultats de l étude satisfaction des assurées : 27,8% des assurés sont susceptibles de changer d assurance après la gestion d un sinistre Lancement de la

Plus en détail

ENJEUX ET PERSPECTIVES DU MODÈLE DE BANCASSURANCE NON-VIE À L AUNE DES ANNÉES 2020

ENJEUX ET PERSPECTIVES DU MODÈLE DE BANCASSURANCE NON-VIE À L AUNE DES ANNÉES 2020 Jean-Louis DELPÉRIÉ Directeur ENJEUX ET PERSPECTIVES DU MODÈLE DE BANCASSURANCE NON-VIE À L AUNE DES ANNÉES 2020 Antoine FOURNIER Directeur LES DEUX DERNIÈRES DÉCENNIES ONT VU L ÉMERGENCE EN FRANCE DES

Plus en détail

«ENFANTS ET INTERNET» BAROMETRE 2011 de l opération nationale de sensibilisation :

«ENFANTS ET INTERNET» BAROMETRE 2011 de l opération nationale de sensibilisation : avec le soutien de «ENFANTS ET INTERNET» BAROMETRE nationale de sensibilisation : Génération Numérique Fiche technique Le cinquième baromètre et a été réalisé par Calysto dans le cadre de sensibilisation

Plus en détail

Baromètre des courtiers de proximité APRIL/OpinionWay

Baromètre des courtiers de proximité APRIL/OpinionWay Baromètre des courtiers de proximité APRIL/OpinionWay Edition 2012 Toute publication, même partielle de cette étude, est soumise à autorisation de la part d APRIL Courtage Contactez Nathalie RAVET nravet@april.fr

Plus en détail

Gender Directive Impacts opérationnels pour les assureurs

Gender Directive Impacts opérationnels pour les assureurs Gender Directive Impacts opérationnels pour les assureurs Conférence ActuariaCnam Présentation 3 1 / 0 5 / 2 0 1 2 Julien Chartier, Actuaire Manager AGENDA Introduction Partie 1 - L arrêt «Test-Achats»

Plus en détail

«LES FRANÇAIS & LA PROTECTION DES DONNÉES PERSONNELLES» Etude de l Institut CSA pour Orange. Février 2014

«LES FRANÇAIS & LA PROTECTION DES DONNÉES PERSONNELLES» Etude de l Institut CSA pour Orange. Février 2014 «LES FRANÇAIS & LA PROTECTION DES DONNÉES PERSONNELLES» Etude de l Institut CSA pour Orange Février 2014 La fiche technique du sondage Echantillon de 1002 individus âgés de 18 ans et plus représentatif

Plus en détail

bpce assurances L ESSENTIEL 2012

bpce assurances L ESSENTIEL 2012 bpce assurances L ESSENTIEL 2012 I ÉDITO Pierre Garcin Président du conseil d administration Paul Kerangueven Directeur général Sommaire Faits marquants ÉDITO p. 1 à propos de BPCE Assurances p. 2 l assurance

Plus en détail

BAROMÈTRE DE L ÉCONOMIE NUMERIQUE

BAROMÈTRE DE L ÉCONOMIE NUMERIQUE BAROMÈTRE DE L ÉCONOMIE NUMERIQUE Chaire Économie numérique de Paris-Dauphine Réalisé par Médiamétrie Première édition - 4 e trimestre 2011 Un nouvel outil : Initié par la chaire Économie numérique de

Plus en détail

Le succès du multicanal intégré en assurance auto Séminaire innovation CHEA 5 mai 2011

Le succès du multicanal intégré en assurance auto Séminaire innovation CHEA 5 mai 2011 Le succès du multicanal intégré en assurance auto Séminaire innovation CHEA 5 mai 2011 Véronique Brionne Marilyn Faugas Karine Paul Jean-Christophe Boccon-Gibod Sommaire 1. Pourquoi avons-nous choisi Progressive?

Plus en détail

Les principaux crédits et les pièges à éviter

Les principaux crédits et les pièges à éviter Chapitre 1 Les principaux crédits et les pièges à éviter 1. Le crédit revolving Le crédit revolving (ou crédit permanent) est souvent vendu comme une réserve d argent permettant de financer des envies

Plus en détail

Septembre 2012. Enquête CLCV LES CONSOMMATEURS ET LEURS ASSURANCES

Septembre 2012. Enquête CLCV LES CONSOMMATEURS ET LEURS ASSURANCES Septembre 2012 Enquête CLCV LES CONSOMMATEURS ET LEURS ASSURANCES 1 Qu elle vise à protéger nos biens ou à garantir notre santé, l assurance est aujourd hui une dépense contrainte pour la majorité des

Plus en détail

Les dessous des moteurs de recommandation

Les dessous des moteurs de recommandation Les dessous des moteurs de recommandation La personnalisation est un enjeu majeur du e-commerce aujourd hui. Elle réveille l esprit commerçant dans les boutiques en ligne en remettant le visiteur au cœur

Plus en détail

Bientôt plus d'1 Français sur 10 client d'une banque en ligne.

Bientôt plus d'1 Français sur 10 client d'une banque en ligne. www.audirep.fr Bientôt plus d'1 Français sur 10 client d'une banque en ligne. Restitution des résultats d une étude menée par internet sur un échantillon de 1 001 personnes représentatives de la population

Plus en détail

Achats en ligne. et conversion. Le marketing à la performance, du premier affichage au dernier clic. tradedoubler.com

Achats en ligne. et conversion. Le marketing à la performance, du premier affichage au dernier clic. tradedoubler.com Achats en ligne et conversion Le marketing à la performance, du premier affichage au dernier clic tradedoubler.com Lorsqu il s agit de choisir une marque ou un produit à acheter, les consommateurs européens

Plus en détail

Ne tombez pas dans les pièges tendus par

Ne tombez pas dans les pièges tendus par Ne tombez pas dans les pièges tendus par Ce que vous devez savoir avant de dépenser votre 1 er sur Adwords Guide gratuit offert par le site www.ledroitdereussir.com Introduction Dans un instant vous allez

Plus en détail

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Centre de Recherche pour l Etude et l Observation des Conditions de Vie LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Anne LOONES Marie-Odile SIMON Août 2004 Département «Evaluation des Politiques Sociales»

Plus en détail

Les bases de l informatique en nuage : revaloriser les technologies de l information

Les bases de l informatique en nuage : revaloriser les technologies de l information Les bases de l informatique en nuage : revaloriser les technologies de l information 2 mai 2011 2 Les bases de l informatique en nuage : revaloriser les technologies de l information Introduction Sur un

Plus en détail

LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE. N 3 juillet 2014

LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE. N 3 juillet 2014 LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE N 3 juillet 2014 L Edito de Philippe Crevel L épargnant des temps nouveaux frappe à la porte En 2017, les «digital natives» auront pris le

Plus en détail

Observatoire Orange Terrafemina vague 14. La ville connectée. Sondage de l institut CSA

Observatoire Orange Terrafemina vague 14. La ville connectée. Sondage de l institut CSA Observatoire Orange Terrafemina vague 14 La ville connectée Sondage de l institut CSA Fiche technique du sondage L institut CSA a réalisé pour Orange et Terrafemina la 14 ème vague d un baromètre portant

Plus en détail

Chronique Assurances et gestion des risques. sous la responsabilité de Gilles Bernier 1

Chronique Assurances et gestion des risques. sous la responsabilité de Gilles Bernier 1 Chronique Assurances et gestion des risques sous la responsabilité de Gilles Bernier 1 Puisque ce numéro de la Revue, tout comme celui de janvier 2004, est consacré à l assurance automobile, j ai choisi

Plus en détail

La diffusion des technologies de l information et de la communication dans la société française

La diffusion des technologies de l information et de la communication dans la société française La diffusion des technologies de l information et de la communication dans la société française Étude réalisée par le Centre de Recherche pour l'étude et l'observation des Conditions de Vie (CREDOC) pour

Plus en détail

CRM MANAGER LES SOLUTIONS POUR BOOSTER VOTRE RELATION CLIENT

CRM MANAGER LES SOLUTIONS POUR BOOSTER VOTRE RELATION CLIENT CRM MANAGER S SOLUTIONS POUR BOOSTER VOTRE RELATION CLIENT CRM MANAGER plus que jamais, un outil d actualité et de conquête Votre connaissance du et de vos clients est fondamentale pour assurer vos succès.

Plus en détail

L assurance en ligne au cœur d une stratégie multi-canal réussie. Analyse et retour d expérience CNIA SAADA 18/04/2013

L assurance en ligne au cœur d une stratégie multi-canal réussie. Analyse et retour d expérience CNIA SAADA 18/04/2013 L assurance en ligne au cœur d une stratégie multi-canal réussie Analyse et retour d expérience CNIA SAADA 18/04/2013 1 La transformation digitale engendre des changements profonds Dans les nouvelles habitudes

Plus en détail

Vous n avez aucune installation à faire et aucune mise à niveau ne vous complique la vie. Vous allez adorer votre nouveau site.

Vous n avez aucune installation à faire et aucune mise à niveau ne vous complique la vie. Vous allez adorer votre nouveau site. Vous souhaitez obtenir plus de clients? Découvrez comment multiplier vos contacts grâce aux 38 millions d internautes français. Aujourd hui il ne suffit plus d avoir un site internet. Il faut un site avec

Plus en détail

TaaS. Cahier des charges application mobile Master MDSI. Transport as a Service. Business Process Reengineering

TaaS. Cahier des charges application mobile Master MDSI. Transport as a Service. Business Process Reengineering Business Process Reengineering Cahier des charges application mobile Master MDSI TaaS Transport as a Service Peter Hartlieb François-Xavier Verriest Table des matières Business Model... 4 Cible... 4 Partenaires...

Plus en détail

PASS_Compagnia. Dommages et Vie LE CHOIX DE L INNOVATION. Étude de cas HDI Assicurazioni

PASS_Compagnia. Dommages et Vie LE CHOIX DE L INNOVATION. Étude de cas HDI Assicurazioni PASS_Compagnia Dommages et Vie LE CHOIX DE L INNOVATION Étude de cas HDI Assicurazioni Index 1. PASS_COMPAGNIA DOMMAGES ET VIE... 3 1.1 Sommaire... 3 1.2 Le scénario... 4 1.3 La solution de RGI... 5 1.3.1

Plus en détail

Observatoire de l e-assurance. E-assurance: synthèse du bilan 2009. 02 Juin 2010

Observatoire de l e-assurance. E-assurance: synthèse du bilan 2009. 02 Juin 2010 E-assurance: synthèse du bilan 2009 02 Juin 2010 1 Agenda Synthèse des résultats Le Bilan 2009 2 Résumé L assurance sur Internet continue sa montée en puissance en 2009, avec un trafic en hausse de 23%

Plus en détail

Autoline Drive. Séduisez, convertissez et fidélisez un nombre accru de clients. www.cdkglobal.fr

Autoline Drive. Séduisez, convertissez et fidélisez un nombre accru de clients. www.cdkglobal.fr Autoline Drive Séduisez, convertissez et fidélisez un nombre accru de clients www.cdkglobal.fr Les attentes des clients révolutionnent le marché de la distribution automobile plus vite que jamais Êtes-vous

Plus en détail

Perspectives de l économie Internet de l OCDE 2012 Principales conclusions

Perspectives de l économie Internet de l OCDE 2012 Principales conclusions Perspectives de l économie Internet de l OCDE 212 Principales conclusions Conçu à l origine comme un moyen de relier différents ordinateurs par le réseau téléphonique, l Internet connecte aujourd hui des

Plus en détail

Groupe Eyrolles, 2015 ISBN : 978-2-212-56114-2

Groupe Eyrolles, 2015 ISBN : 978-2-212-56114-2 , 2015 ISBN : 978-2-212-56114-2 Chapitre 1 Que vient faire Apple dans le paiement? Apple s est spectaculairement redressé avec le retour de son fondateur Steve Jobs en 1997. Les ipod, iphone et autres

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Contact Presse : Stanislas di Vittorio Assurland Tél. : 01 78 09 81 70 stan.divittorio@assurland.com

DOSSIER DE PRESSE. Contact Presse : Stanislas di Vittorio Assurland Tél. : 01 78 09 81 70 stan.divittorio@assurland.com DOSSIER DE PRESSE Contact Presse : Stanislas di Vittorio Assurland Tél. : 01 78 09 81 70 stan.divittorio@assurland.com Septembre 2008 Résumé L assurance est une charge importante dans le budget des français

Plus en détail

Observatoire des loisirs des Français

Observatoire des loisirs des Français Observatoire des loisirs des Français 8 e édition Rapport d étude TNS 2014 Sommaire 1 Présentation de l étude 3 2 Principaux enseignements 5 3 Résultats 8 TNS 2014 2 1 Présentation de l étude TNS 2014

Plus en détail

Le digital et l assurance Antoine Denoix AXA France. 17 février 2015 / FANAF / Madagascar

Le digital et l assurance Antoine Denoix AXA France. 17 février 2015 / FANAF / Madagascar Le digital et l assurance Antoine Denoix AXA France 17 février 2015 / FANAF / Madagascar Agenda ce matin Evoquer les enjeux de transformation Illustrer par des réalisations concrètes 2 Agenda ce matin

Plus en détail

PRATIQUES ET USAGES DU NUMÉRIQUE DANS LES PME ET TPE

PRATIQUES ET USAGES DU NUMÉRIQUE DANS LES PME ET TPE PRATIQUES ET USAGES DU NUMÉRIQUE DANS LES PME ET TPE ETUDE RHÔNE Septembre 2015 CCI LYON - DIRECTION DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL ET TERRITORIAL Page 1 I CCI DDIT Page 2 I CCI DDIT ommaire Avant-propos page

Plus en détail

LE COURTAGE D ASSURANCE

LE COURTAGE D ASSURANCE Programme 1ère conférence : l éthique du courtier 2ème conférence : la profession du courtier Courtage et environnement concurrentiel Le cadre de l activité L activité La responsabilité des courtiers d

Plus en détail

Comment générer des revenus en Affiliation

Comment générer des revenus en Affiliation Comment générer des revenus en Affiliation Apprenez comment vous créer un système pour faire de l argent sur Internet Version 6 Programme Affiliation Entreprise Nexika Inc www.marketing-affiliation.com

Plus en détail

Les 3 erreurs fréquentes qui font qu'un site e-commerce ne marche pas. Livret offert par Kiro créateur de la formation Astuce E-commerce

Les 3 erreurs fréquentes qui font qu'un site e-commerce ne marche pas. Livret offert par Kiro créateur de la formation Astuce E-commerce Les 3 erreurs fréquentes qui font qu'un site e-commerce ne marche pas Livret offert par Kiro créateur de la formation Astuce E-commerce 1 Ce livret vous est offert gratuitement. Vous pouvez l'imprimer

Plus en détail

L'intelligence d'affaires: la statistique dans nos vies de consommateurs

L'intelligence d'affaires: la statistique dans nos vies de consommateurs L'intelligence d'affaires: la statistique dans nos vies de consommateurs Jean-François Plante, HEC Montréal Marc Fredette, HEC Montréal Congrès de l ACFAS, Université Laval, 6 mai 2013 Intelligence d affaires

Plus en détail

Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance

Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance Septembre 2013 Contact: Frédéric Dabi 01 45 84 14 44 Frederic.dabi@ifop.com Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance pour Note méthodologique Etude réalisée pour:

Plus en détail

PROSPECTION R.C.P.A. Principe de prospection du R.C.P.A. 1. Prise de RDV par téléphone 2. RDV Terrain

PROSPECTION R.C.P.A. Principe de prospection du R.C.P.A. 1. Prise de RDV par téléphone 2. RDV Terrain PROSPECTION R.C.P.A. Principe de prospection du R.C.P.A. 1. Prise de RDV par téléphone 2. RDV Terrain PROSPECTION TELEPHONIQUE POUR PRISE RDV Barrage secrétaire Interlocuteur PREPARATION DU RDV Etape 1

Plus en détail

La distribution et le marketing numériques

La distribution et le marketing numériques La distribution et le marketing numériques E-commerce : un développement solide L e-commerce transforme la manière avec laquelle les clients ont accès et achètent leurs produits. Avec, en point d orgue,

Plus en détail

Baromètre Image des Assureurs

Baromètre Image des Assureurs Contacts : Alain RENAUDIN / Frédéric ALBERT Shanghai Paris Toronto Buenos Aires 2005-5 édition www.ifop.com Baromètre Image des Assureurs Introduction 1 Les objectifs et la méthodologie Cette 5ème édition

Plus en détail

«Petites assurances (assurances moyens de paiement/fuites d eau) : grosses dépenses» Questions/Réponses

«Petites assurances (assurances moyens de paiement/fuites d eau) : grosses dépenses» Questions/Réponses «Petites assurances (assurances moyens de paiement/fuites d eau) : grosses dépenses» Questions/Réponses 1 Pourquoi l UFC-Que Choisir organise-t-elle une campagne sur les assurances accessoires? Le marché

Plus en détail

Avis légal. I 2 FISCALLIANCE 2011 L Incorporation des Courtiers Immobiliers du Québec

Avis légal. I 2 FISCALLIANCE 2011 L Incorporation des Courtiers Immobiliers du Québec Avis légal L incorporation des courtiers est un sujet très complexe, lequel ne saurait évidemment être traité en profondeur dans le présent document. Ce fascicule vise à sensibiliser les courtiers quant

Plus en détail

La solution hébergée pour les intermédiaires d Assurance

La solution hébergée pour les intermédiaires d Assurance La solution hébergée pour les intermédiaires d Assurance Qu est-ce qu une offre ASP? LEADER Informatique - Avril 2010 Une solution en mode SaaS, pourquoi? Notre offre en mode SaaS représente la troisième

Plus en détail

E-commerce au Maroc : Plusieurs verrous à faire sauter

E-commerce au Maroc : Plusieurs verrous à faire sauter E-commerce au Maroc : Plusieurs verrous à faire sauter Le e-commerce selon les derniers chiffres est en bonne croissance. Il se dit que de belles perspectives l attendent. Mais, loin de tout optimisme

Plus en détail

Capter la. Pour faire face au comportement

Capter la. Pour faire face au comportement Capter la en mobilité pour l Pour faire face au comportement naturel des internautes qui recherchent de l information sur internet et font l achat en magasin, les distributeurs mettent en place des outils

Plus en détail

M-Tourisme et réseaux sociaux : les pratiques des clientèles européennes

M-Tourisme et réseaux sociaux : les pratiques des clientèles européennes M-Tourisme et réseaux sociaux : les pratiques des clientèles européennes SOMMAIRE LES CONSTATS... 3 LA METHODOLOGIE... 3 CE QU IL FAUT RETENIR... 4 Google? Oui, mais pas que...4 Connectés, même en vacances!...4

Plus en détail

Le logiciel pour le courtier d assurances

Le logiciel pour le courtier d assurances Le logiciel pour le courtier d assurances Introduction - Présentation 2 Intégration totale 3 Paperless Office 3 Traitement Unifié de l information 4 Outils commerciaux 5 Communication 6 Intégration AS/2

Plus en détail

N 2118 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI

N 2118 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI N 2118 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 TREIZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 27 novembre 2009. PROPOSITION DE LOI visant à étendre aux épargnants

Plus en détail

Forums et Ateliers numériques

Forums et Ateliers numériques 2015 Programme Animation Numérique de Territoire Forums et Ateliers numériques Châtaigneraie Cantal F O R U M S A T E L I E R S ACCOMPAGNEMENT N U M E R I Q U E ANIMATION NUMERIQUE DE TERRITOIRE EN CHÂTAIGNERAIE

Plus en détail

Module 1 Module 2 Module 3 10 Module 4 Module 5 Module 6 Module 7 Module 8 Module 9 Module 10 Module 11 Module 12 Module 13 Module 14 Module 15

Module 1 Module 2 Module 3 10 Module 4 Module 5 Module 6 Module 7 Module 8 Module 9 Module 10 Module 11 Module 12 Module 13 Module 14 Module 15 Introduction Aujourd hui, les nouvelles technologies sont de plus en plus présentes et une masse considérable d informations passe par Internet. Alors qu on parle de monde interconnecté, de vieillissement

Plus en détail

Ad-exchanges & RTB (avec la participation de Fabien Magalon, La place

Ad-exchanges & RTB (avec la participation de Fabien Magalon, La place En partenariat avec : Tout savoir sur le marketing à la performance Intervenants Hugo Loriot Directeur media technologie, Fifty Five Yann Gabay - Directeur général, Netbooster Fabien Magalon Directeur

Plus en détail

Séminaire CRM Les directions de recherche et les perspectives du Customer Relationship Management 1

Séminaire CRM Les directions de recherche et les perspectives du Customer Relationship Management 1 Faculté des Sciences économiques et sociales de l Université de Fribourg Séminaire CRM Les directions de recherche et les perspectives du Customer Relationship Management 1 Séminaire présenté auprès de

Plus en détail

GUIDE DE L ASSURANCE AUTO

GUIDE DE L ASSURANCE AUTO w w w. i n e a s. f r GUIDE DE L ASSURANCE AUTO 1. Qui est Ineas? 2. Pourquoi l assurance auto Ineas est-elle compétitive? 3. Les garanties du contrat d Assurance Ineas 4. Comment souscrire un contrat

Plus en détail

Tout connaître. sur l assurance. automobile

Tout connaître. sur l assurance. automobile Tout connaître sur l assurance automobile Dépôt légal Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2011 Dépôt légal Bibliothèque et Archives Canada, 2011 Table des matières Acheter une assurance automobile

Plus en détail

LES FRANÇAIS, LEUR ÉPARGNE & LEUR RETRAITE

LES FRANÇAIS, LEUR ÉPARGNE & LEUR RETRAITE LES FRANÇAIS, LEUR ÉPARGNE & LEUR RETRAITE 1 Jérôme JAFFRÉ Directeur du Centre d Études et de Connaissances sur l Opinion Publique JeanPierre THOMAS Président du Cercle de l'epargne Philippe CREVEL Directeur

Plus en détail

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France Focus sur les politiques publiques de l épargne en France T. Mosquera Yon Banque de France 1 En France, les pouvoirs publics ont, dès 1818, souhaité mettre en place des dispositifs visant à encourager

Plus en détail

Le Big Data est-il polluant? BILLET. Big Data, la déferlante des octets VIVANT MATIÈRE SOCIÉTÉS UNIVERS TERRE NUMÉRIQUE TERRE (/TERRE)

Le Big Data est-il polluant? BILLET. Big Data, la déferlante des octets VIVANT MATIÈRE SOCIÉTÉS UNIVERS TERRE NUMÉRIQUE TERRE (/TERRE) Donner du sens à la science Rechercher Se connecter / S'inscrire Suivre VIVANT MATIÈRE SOCIÉTÉS UNIVERS TERRE NUMÉRIQUE MES THÈMES Types DOSSIER Paru le 15.11.2012 Mis à jour le 29.01.2014 Big Data, la

Plus en détail

8ème édition du Baromètre du CtoC PriceMinister-Rakuten & La Poste, réalisé par OpinionWay

8ème édition du Baromètre du CtoC PriceMinister-Rakuten & La Poste, réalisé par OpinionWay Paris, le 14 novembre 2013 8ème édition du Baromètre du CtoC PriceMinister-Rakuten & La Poste, réalisé par OpinionWay En 2013, face à la crise, le CtoC, précurseur de "l économie collaborative" ou «sharing

Plus en détail

Le rendez-vous de l innovation La Fintech Juillet 2015

Le rendez-vous de l innovation La Fintech Juillet 2015 Le rendez-vous de l innovation La Fintech Juillet 2015 Sondage réalisé par pour le publié et diffusé par et Publié le 9 juillet 2015 Méthodologie Recueil Enquête réalisée auprès d un échantillon de Français

Plus en détail

L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS. Juin 2014

L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS. Juin 2014 L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS Juin 2014 Contacts BVA : Céline BRACQ Directrice BVA Opinion Lilas BRISAC Chargée d études 01 71 16 88 00

Plus en détail

DEPLOIEMENT DES INFRASTRUCTURES A FIBRES UNE REPONSE DE L INDUSTRIE AUX ENJEUX OPTIQUES ET DES SERVICES TRES HAUT DEBIT

DEPLOIEMENT DES INFRASTRUCTURES A FIBRES UNE REPONSE DE L INDUSTRIE AUX ENJEUX OPTIQUES ET DES SERVICES TRES HAUT DEBIT Développement du numérique DEPLOIEMENT DES INFRASTRUCTURES A FIBRES OPTIQUES ET DES SERVICES TRES HAUT DEBIT UNE REPONSE DE L INDUSTRIE AUX ENJEUX SOCIETAUX, DE CROISSANCE ET D EMPLOI SUR LE TERRITOIRE

Plus en détail

Semaine de la finance pour les enfants et les jeunes Journées portes ouvertes du 10 au 14 mars 2014

Semaine de la finance pour les enfants et les jeunes Journées portes ouvertes du 10 au 14 mars 2014 Semaine de la finance pour les enfants et les jeunes Journées portes ouvertes du 10 au 14 mars 2014 La monnaie Les moyens de paiement La banque La bourse Qui protège l épargne et les dépôts du public dans

Plus en détail

Comportement client et promesse des marques sur les réseaux sociaux

Comportement client et promesse des marques sur les réseaux sociaux Comportement client et promesse des marques sur les réseaux sociaux secteurs d activité multiculturels. Le Customer Experience Lab -«CX Lab»- de Teleperformance ouvert en 2013 à Lisbonne, mène des recherches

Plus en détail

Impact de l Apparition de l Hyper-Connectivite sur la Banque de De tail

Impact de l Apparition de l Hyper-Connectivite sur la Banque de De tail Impact de l Apparition de l Hyper-Connectivite sur la Banque de De tail 2012 Financial Breakthroughs - Ver-2012-02-06 - Document sous licence CC-BY-NC-ND I FICHE RESUME DE CE LIVRE BLANC... 1 II INTRODUCTION...

Plus en détail

2014 Pearson France Stop Google Franck Cazenave

2014 Pearson France Stop Google Franck Cazenave Introduction 1 Introduction Depuis le lancement du moteur de recherche le plus performant d Internet, au fil des années, Google a créé le plus grand aspirateur à données personnelles permettant de constituer

Plus en détail

Créer un site internet?

Créer un site internet? WebexpR Communication digitale des PME 249 rue Irène Joliot Curie 60610 La Croix Saint Ouen contact@webexpr.fr Créer un site internet? Qui? Quoi? Pour qui? Pourquoi? Quand? Comment? Combien? Rédaction

Plus en détail

Regards de Français sur les objets connectés dans le domaine de l assurance

Regards de Français sur les objets connectés dans le domaine de l assurance Regards de Français sur les objets connectés dans le domaine de l assurance Sondage Ifop pour AILANCY 4 juin 2015 N 113049 Contacts Ifop : Frédéric Dabi - Directeur Général Adjoint Alexandre Bourgine Chargé

Plus en détail

Conférence de presse. #DigitalAXA. 12 novembre 2014

Conférence de presse. #DigitalAXA. 12 novembre 2014 Conférence de presse #DigitalAXA 12 novembre 2014 Conférence de presse #DigitalAXA Bienvenue au NUMA Eric Lemaire Directeur de la Communication et de la Responsabilité d Entreprise 2 Conférence de presse

Plus en détail

ENJEUX, PRATIQUES ET RÉGLEMENTATION EN ASSURANCE AUTOMOBILE : UNE COLLABORATION RÉUSSIE ENTRE L AUTORITÉ ET LE GAA

ENJEUX, PRATIQUES ET RÉGLEMENTATION EN ASSURANCE AUTOMOBILE : UNE COLLABORATION RÉUSSIE ENTRE L AUTORITÉ ET LE GAA ENJEUX, PRATIQUES ET RÉGLEMENTATION EN ASSURANCE AUTOMOBILE : UNE COLLABORATION RÉUSSIE ENTRE L AUTORITÉ ET LE GAA Notes pour une allocution prononcée par M. Patrick Déry Surintendant de l encadrement

Plus en détail

Le Cloud Computing. Stockez et accédez à tous vos documents et données depuis n importe où. Mai 2014

Le Cloud Computing. Stockez et accédez à tous vos documents et données depuis n importe où. Mai 2014 Le Cloud Computing Stockez et accédez à tous vos documents et données depuis n importe où Mai 2014 SOMMAIRE - Qu est ce que le cloud computing? - Quelle utilisation? - Quelle utilité? - Les déclinaisons

Plus en détail

En 2003, la Fédération française des sociétés d assurance et la

En 2003, la Fédération française des sociétés d assurance et la L INVESTISSEMENT SOCIALEMENT RESPONSABLE : LE POINT DE VUE D UNE MUTUELLE SPÉCIALISTE EN ASSURANCE VIE L INVESTISSEMENT SOCIALEMENT RESPONSABLE : LE POINT DE VUE D UNE MUTUELLE SPÉCIALISTE EN ASSURANCE

Plus en détail

En 2010, on compte environ 1,65 milliard d utilisateurs d internet, Introduction

En 2010, on compte environ 1,65 milliard d utilisateurs d internet, Introduction Introduction La nature, pour être commandée, doit être obéie.» Francis Bacon, peintre anglo-irlandais. En 2010, on compte environ 1,65 milliard d utilisateurs d internet, soit un quart de la population

Plus en détail

SONDAGE SUR LA CULTURE FINANCIERE D UNE POPULATION D INTERNAUTES MAROCAINS

SONDAGE SUR LA CULTURE FINANCIERE D UNE POPULATION D INTERNAUTES MAROCAINS SONDAGE SUR LA CULTURE FINANCIERE D UNE POPULATION D INTERNAUTES MAROCAINS Service Education des Epargnants &Habilitation des Intervenants Sondage sur la culture financière d une population d internautes

Plus en détail

Observatoire des écrans connectés

Observatoire des écrans connectés Observatoire des écrans connectés Poursuivre l Observatoire de l internet mobile et aller plus loin! Smartphones, tablettes la multiplication des écrans connectés modifie la consommation des médias Comment

Plus en détail

L évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité?

L évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité? 1 L évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité? Prof. Gérard CLIQUET Président de la CIDEGEF IGR-IAE, Université de Rennes 1, FRANCE L année

Plus en détail

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ 3. Les crédits 3.1 Les crédits en cours 3.1.1 Les ménages ayant au moins un crédit en cours Un peu plus du quart, 31%, des ménages en situation de déclarent avoir au moins un crédit en cours. Il s agit

Plus en détail

Protection du budget. Prévoyance

Protection du budget. Prévoyance L offre CACI Forte de son expertise acquise sur son cœur de métier historique, l assurance, Caci a développé une gamme complète de produits d assurance à tination de ses partenaires et de leurs clients

Plus en détail

L ASSURANCE EN LIGNE. Etat des lieux et prospective

L ASSURANCE EN LIGNE. Etat des lieux et prospective L ASSURANCE EN LIGNE Etat des lieux et prospective www.audirep.fr Restitution des résultats d une étude menée par Internet sur un échantillon de 908 ménages représentatifs de la population française AUDIREP

Plus en détail

Centre d Analyse Stratégique

Centre d Analyse Stratégique Centre d Analyse Stratégique Choix d une complémentaire santé Le regard des Assurés et des Entreprises 7 juillet 2009 Centre d Analyse Stratégique Tristan KLEIN Perrine FREHAUT Contacts TNS Sofres Emmanuel

Plus en détail

SYNTHÈSE. Quelles sont les perspectives du marché des services en ligne?

SYNTHÈSE. Quelles sont les perspectives du marché des services en ligne? SYNTHÈSE Le marché des contenus et des services payants en ligne, historiquement fort en France sur la téléphonie fixe autour de Télétel puis d Audiotel s est développé autour de nouveaux canaux de diffusion

Plus en détail

Ce qu il faut savoir avant de partir : faire respecter vos droits, c est notre but

Ce qu il faut savoir avant de partir : faire respecter vos droits, c est notre but Ce qu il faut savoir avant de partir : faire respecter vos droits, c est notre but Cinq millions de supporters sont attendus pour l Euro 2008 cet été. Malheureusement certains d entre eux risquent de rencontrer

Plus en détail

Diagnostic Numérique du Territoire

Diagnostic Numérique du Territoire Diagnostic Numérique du Territoire 2014 Office de Tourisme Dieppe-Maritime Sommaire Introduction... 3 Contexte et état des lieux... 5 Pourquoi un diagnostic numérique du territoire... 9 Méthodologie...

Plus en détail

Informations Economiques. Analyse des comptes 2014 du Groupe Dépêche

Informations Economiques. Analyse des comptes 2014 du Groupe Dépêche BULLETIN D INFORMATION DU COMITE D ENTREPRISE Août 2015 Informations Economiques Analyse des comptes 2014 du Groupe Dépêche Nous avons confié comme chaque année, l analyse des comptes du Groupe Dépêche

Plus en détail

1 er Baromètre DIRECT ASSURANCE des Cyberconsommateurs

1 er Baromètre DIRECT ASSURANCE des Cyberconsommateurs Dossier de Presse Février 2011 1 er Baromètre DIRECT ASSURANCE des Cyberconsommateurs Etude IFOP pour DIRECT ASSURANCE menée du 22 au 30 décembre 2010 auprès d un échantillon national de 1035 Français

Plus en détail

Informations aux athlètes en matière de fiscalité et de finances

Informations aux athlètes en matière de fiscalité et de finances Table des matières 1. Introduction 2. Revenus 3. Dépenses 4. Impôts 5. Budget 6. Planification financière 7. Assurances 8. Épargne-retraite 9. Autres responsabilités 10. Remarques finales 1 1. Introduction

Plus en détail

Assurance automobile : défis et perspectives des compagnies d assurances

Assurance automobile : défis et perspectives des compagnies d assurances Assurance automobile : défis et perspectives des compagnies d assurances Une analyse de fond des forces en présence et des impacts en matière de développement pour les compagnies d assurances Un écosystème

Plus en détail

Les internautes face aux services financiers

Les internautes face aux services financiers Les internautes face aux services financiers 6ème baromètre des comportements multicanaux des internautes dans l univers de la banque, finance, assurance et crédit Mai 2013 Contexte 2013 Un consommateur

Plus en détail

Immobilier : Internet est indispensable pour 2 Français sur 3

Immobilier : Internet est indispensable pour 2 Français sur 3 Immobilier : Internet est indispensable pour 2 Français sur 3 Sondage Opinion Way pour MeilleursAgents Paris, le 2 décembre 2014 MeilleursAgents s intéresse à un sujet de société qui anime les débats depuis

Plus en détail

La relation bancaire avec la clientèle des particuliers : revue de la littérature

La relation bancaire avec la clientèle des particuliers : revue de la littérature Direction de la stratégie Service de Veille et d Intelligence économiques et stratégiques du Groupe Mission de la Recherche @res @rgos Note de synthèse La relation bancaire avec la clientèle des particuliers

Plus en détail

Ma première assurance auto. Je suis en contrôle!

Ma première assurance auto. Je suis en contrôle! Ma première assurance auto Je suis en contrôle! L assurance auto, c est obligatoire! Obligatoire L assurance auto sert d abord à couvrir les dommages que tu pourrais causer aux autres. Ça s appelle la

Plus en détail

BAROMÈTRE EUROPÉEN DU RAPPORT AUX PAIEMENTS

BAROMÈTRE EUROPÉEN DU RAPPORT AUX PAIEMENTS BAROMÈTRE EUROPÉEN DU RAPPORT AUX PAIEMENTS @ 02/03 BERNARD NOËL Directeur général de Crédit Agricole Cards & Payments Toute période de mutations conjugue des avancées décisives avec des facteurs d incertitude.

Plus en détail

( Digital + Experience ) x Design

( Digital + Experience ) x Design Consultant Digital / UX designer 18 ans d expérience @ in 06 60 71 44 72 benoit.besnard@gmail.com fr.linkedin.com/in/benoitbesnard/ ( Digital + Experience ) x Design Avant-propos Pourquoi parler de transformation

Plus en détail

Booster son e-réputation : quels sont les enjeux pour son entreprise? Gauthier Blin

Booster son e-réputation : quels sont les enjeux pour son entreprise? Gauthier Blin Booster son e-réputation : quels sont les enjeux pour son entreprise? Gauthier Blin Activités de la Société Argaus est une société de Conseil et Stratégie spécialiste du numérique. Argaus vous accompagne

Plus en détail