Mots clés : Brevet - Veille Technologique - Innovation - Processus d innovation - Automobile.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Mots clés : Brevet - Veille Technologique - Innovation - Processus d innovation - Automobile."

Transcription

1 LE BREVET COMME INSTRUMENT DE VEILLE TECHNOLOGIQUE ET D INNOVATION : UNE APPLICATION AU SECTEUR AUTOMOBILE Sylvain MBONGUI-KIALO (1) ATER à l Université Jules Verne de Picardie Doctorant en Sciences de Gestion ISM - Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines FENÊTRE SUR... Résumé L approche que nous présentons dans cet article vise à montrer comment la prise en compte des brevets des tiers dans une démarche de veille technologique peut être bénéfique pour l entreprise en termes de performance et d innovation. Plusieurs travaux (Lesca, 1989 ; Koenig, 1996 ; Burkhart, 2001), ont permis d apprécier l importance de la veille technologique, mais, à notre connaissance, l utilisation du brevet comme instrument de veille n a pas fait l objet d études approfondies (Jakobiak, 1994 ; Walker, 1995), ou tout au moins n a pas été suffisamment relatée dans les publications académiques. Basée sur une étude de cas, l étude montre que l analyse des brevets peut aider les entreprises dans la résolution des problèmes industriels et concurrentiels auxquels elles sont confrontées. Mots clés : Brevet - Veille Technologique - Innovation - Processus d innovation - Automobile. PATENT AS A TOOL FOR TECHNOLOGY WATCH AND INNOVATION : AN APPLICATION TO THE AUTOMOTIVE INDUSTRY Abstract The approach we present in this paper aims at showing how the integration of third-party patents in a process of technology watch can be beneficial for the company in terms of performance and innovation. Several studies (Lesca, 1989 ; Koenig, 1996 ; Burkhart, 2001), helped to appreciate the importance of technology watch, but to our knowledge, the use of patent as a tool for technology watch has not been extensively studied (Jakobiak, 1994 Walker, 1995), or at least is not enough presented in the literature. Based on a case study, the study shows that patent analysis can help companies in the resolution of industrial and competitive problems. Key wor ds : Patent - Technology watch - Innovation process - Innovation - Automotive. (1) Courriel : mbonguis@yahoo.fr 53

2 A D E T E M INTRODUCTION Si le brevet a fait l objet d un intérêt croissant des chercheurs en sciences de gestion et, plus précisément, en management stratégique, ce phénomène est relativement récent et très peu développé. C est pourquoi cet article se positionne davantage dans une optique stratégique que marketing pour comprendre un peu mieux l utilisation du brevet comme outil de veille technologique. Car, le renforcement de la concurrence et la rapidité d évolution de l environnement technologique des firmes obligent celles-ci à évoluer dans un contexte d instabilité continuelle, dans lequel ce qui semble acquis est rapidement remis en question. Savoir maîtriser l information scientifique et technique contenue dans les brevets pour acquérir un avantage compétitif, apparaît dès lors comme une nécessité pour assurer de manière durable le développement de l entreprise. Dans ce contexte, la veille technologique trouve une résonnance particulière dans la mesure où elle peut aider à mieux maîtriser son environnement externe. D après Jakobiak (2005, p.125), la veille consiste à exploiter de manière systématique l information collectée via l observation et l analyse des environnements scientifique, technique, technologique et économique d une entreprise, pour déduire les menaces et les opportunités de développement qui la concerne, c est-à-dire pour l aider à prendre des décisions à caractère stratégique. Selon Lesca (1989) et Burkhart (2001), l une des missions de la veille est de favoriser l innovation. Les résultats attendus sont assurément la mise en avant de savoirfaire, l'identification d'usages nouveaux valorisables par le marché ou, encore, l'identification d'informations sources de meilleures performances (Caron- Fasan, 2008). Selon Brockhoff (1992), la veille sur l état de la technique contribue à la recherche des solutions pour créer des améliorations des inventions déjà protégées ou saisir une opportunité technologique. Ceci permet d identifier les acteurs les plus actifs en R&D, d évaluer les positions et les priorités technologiques des concurrents. Ce type de veille peut concerner les publications de brevets qui contiennent des informations de nature technologique et concurrentielle susceptibles d aider à mieux connaître ses concurrents et favoriser l innovation à l intérieur des organisations. L approche que nous présentons dans cet article vise à montrer comment la prise en compte des brevets des tiers dans une démarche de veille technologique peut être bénéfique pour l entreprise en termes de performance et d innovation. Plusieurs travaux (Lesca, 1989 ; Koenig, 1996 ; Burkhart, 2001), ont permis d apprécier l importance de la veille technologique mais, à notre connaissance, l utilisation du brevet comme instrument de veille n a pas fait l objet d études approfondies (Jakobiak, 1994 ; Walker, 1995) ou, tout au moins, n a pas été suffisamment relatée dans les publications académiques (2). Or, du point de vue pratique, nombreuses sont les entreprises qui souscrivent à cette démarche. Notre recherche veut donc contribuer à enrichir la littérature sur ce domaine et donner toute sa place aux analyses et aux retours d expériences sur la veille technologique dès lors qu elle s intéresse aux brevets des tiers. Notre papier est structuré en trois parties. La première partie revient tout d abord sur le lien entre brevet, veille technologique et innovation. Nous y présentons des travaux portant sur l articulation entre veille technologique et innovation. Cela nous permet de montrer le lien entre innovation et veille technologique, ensuite nous identifions les apports potentiels du brevet dans un tel dispositif. La deuxième partie présente la méthodologie utilisée dans le cadre de cette recherche. Enfin, la troisième partie présente les principaux résultats qui sont par la suite discutés au regard de la littérature existante. BREVET, VEILLE TECHNOLOGIQUE ET INNOVATION Selon Libmann (2011), l information est le premier ingrédient du pouvoir, et la veille constitue donc une des toutes premières mailles du processus d innovation. Celui-ci présente la veille comme un élément important pour l innovation. Les travaux de Vera et Lellis (2007) ont montré qu un travail approfondi sur les bases de données des brevets peut aider à identifier des thèmes prioritaires pour un programme de développement technologique et, partant, à favoriser l innovation. (2) Corbel et Raytcheva (2010) dans leur travail sur la hiérarchisation des rôles du brevet, avaient identifié ce rôle sans toutefois l approfondir. 54

3 Le brevet comme instrument de veille technologique et d innovation : une application au secteur automobile Sylvain Mbongui-Kialo Innover par la veille technologique La veille technologique est une activité mise en place par un individu ou un groupe d individus «pour suivre les évolutions susceptibles d influer sur le devenir de son métier» (Rouach, 1996, p. 17). Werner et Degoul (1994) la définissent comme «le moyen pour l entreprise de faire émerger les éléments stratégiques de la masse d information disponible aujourd hui. Ni espionnage industriel, ni réalisation d un état de l art purement spéculatif dans un domaine technique restreint, la veille est avant tout destinée à éclairer les responsables de l entreprise dans la résolution des problèmes industriels auxquels ils sont confrontés». Elle repose sur une démarche de recherche, de recueil, de traitement, d analyse, de mise en perspective et de diffusion de l information scientifique et technique auprès des entités compétentes pour faciliter la prise des décisions appropriées. Dans le même sens, Behohlav et Sussman (1983) indiquent qu'un des objectifs centraux de la veille est de faciliter l'identification rapide des opportunités et des menaces pour l'entreprise. Cela se traduit par une exploitation et une analyse systématique de l information collectée pour déduire les menaces et les opportunités de développement qui la concerne (Jakobiak, 2005, p.125). Finalement, la veille technologique permet, entre autres, de mesurer le potentiel technologique du marché (mieux connaître les concurrents) et de fournir de l information technique pouvant aider à la mise en place et à la réalisation des projets d innovation. Selon Ahituv et al. (1998), il existe une corrélation entre la capacité des entreprises à faire de la veille et leur capacité d'innovation. Ce dernier indique que la surveillance de l'environnement technologique faciliterait la mise au point et l'introduction d'innovations sur les marchés. C est une démarche globale qui offre la possibilité de détecter les technologies émergentes, de recueillir l information permettant d anticiper les innovations et d identifier les techniques ou les technologies mises en œuvre par les tiers. Dans le même ordre d idées, Caron-Fasan (2008) montre que l association de la veille et de l innovation, «conduit le plus souvent les entreprises (grandes et moyennes) à mettre en place une activité d'intelligence économique et, plus spécifiquement, un processus de veille technologique». Cependant, celle-ci demande d adopter une vision plus ou moins large de la veille technologique pour garantir son succès : «Il serait intéressant qu'elle élargisse l'étendue de sa collecte aux acteurs pertinents de son environnement et, ainsi, avoir une compréhension beaucoup plus globale des acteurs en présence mais aussi des acteurs potentiels» (Caron- Fasan, 2008). Les travaux de Lesca (1989) et de Bukhart (2001) ont ainsi montré que l une des missions de la veille est d innover, au sens de West et Farr (1989, p. 16), c est-à-dire que l innovation est perçue comme l introduction volontaire au sein d une activité, d un groupe, d une organisation, d idées qui soient à la fois nouvelles et pertinentes, et dont l adoption a pour objectif d augmenter de manière significative la performance de l organisation. Cette réalité est en «phase» avec Marquer (1985, p. 19) qui conçoit le brevet comme «un moyen d explorer le gisement technologique, d en transmettre la connaissance, de formuler et de stocker l information de manière telle qu elle soit facile à retrouver [ ] et à évaluer sur tous les plans, d en faciliter l exploitation maximale». Pour ce dernier, il est clair que le brevet peut être un élément essentiel en veille technologique, puisque son utilisation permet d explorer les «gisements technologiques» des tiers en vue d innover sans risquer d être bloqué au moment de développer des nouveaux produits. Apports potentiels du brevet pour la veille technologique et l innovation Généralement considéré comme un output du processus d innovation, le brevet constitue une des matérialisations des résultats des projets de recherche et développement qui, dans certains cas, permet d apprécier la capacité d innovation d une organisation. Cependant, l évolution rapide de l économie pousse les entreprises vers une utilisation du brevet de plus en plus «stratégique» (Corbel, Raytcheva, 2010). Ce faisant, il ne s agit plus seulement d un output, mais d un input au regard de l information technologique et scientifique qui font sa spécificité. D après Lombard (1998), le portefeuille de brevets renforce le pouvoir de négociation, facilite les coopérations, assure le succès d une technologie et convainc les partenaires techniques et commerciaux. La littérature présente le brevet comme un signal permettant de favoriser la recherche de partenaires industriels. Il joue alors un rôle de «signal de compétences» (Pénin, 2005). Il devient un véritable moyen de négociation appelé à jouer un rôle impor- 55

4 A D E T E M tant parce qu il facilite les interactions entre acteurs (Bureth et al., 2006). Ce moyen de négociation encore appelé «legal bargaining chip», permet de mettre en commun au moins deux acteurs hétérogènes. Ainsi, il favorise la recherche de partenaires industriels en R&D et met un «peu d ordre dans le développement de larges perspectives technologiques» (Mazzoleni, Nelson, 1998). Il existe un consensus largement partagé : le brevet joue un rôle stratégique, à la fois comme protection d une compétence particulière, comme garant d un avantage concurrentiel et comme outil de création de valeur (Breesé, 2002 ; Penin, 2005 ; Corbel et al., 2007 ; Lallement, 2008). En sus, enregistrant l innovation technologique souvent avant tout autre support de communication, il est potentiellement un formidable outil de veille (voir par exemple Corbel, Raytcheva, 2010). Chaque brevet rappelle l état antérieur de la technique et cite souvent des brevets ou autres publications antérieures ayant été rendus publics. On peut ainsi remonter la filière complète d une technologie donnée (Marquer, 1985, p. 151). Se définissant comme «une solution technique à un problème technique», le brevet représenterait un puissant stimulant de la recherche de solutions innovantes. Selon Kabla et Guellec, (1994, p. 86), il est un facteur d accélération des progrès techniques, car il obéit à un processus interactif et cumulatif dans la mesure où il doit obligatoirement comporter les citations d antériorités. L analyse de l information brevet aide à trouver des solutions nouvelles et à ne pas être bloqué par un concurrent : «Rien de tel que de buter sur des brevets des concurrents, de les évaluer et de chercher, en équipe, à les contourner et à mieux faire, pour stimuler les idées de tous» (Kermadec, 2001, p. 58). Si plusieurs travaux (Marquer, 1985 ; Penin, 2005 ; Corbel, et al., 2007 ; Le Bas, 2007 ; Corbel, Raytcheva, 2010) insistent sur le rôle stratégique du brevet, peu sont ceux (Jakobiak, 1994 ; Walker, 1995) qui le considèrent comme un véritable outil de veille technologique. Or, cette dimension est intimement liée à la nature même du brevet, un outil efficace offrant non seulement la possibilité d être informé des avancées technologiques des concurrents mais aussi, comme l indique Corbel, (2006) un actif dont «les rôles potentiels sont encore plus nombreux : instrument de motivation des ingénieurs d études ou des chercheurs, outil de dissuasion destiné à décourager les attaques juridiques des concurrents ou tout simplement de «déminage» (éviter qu un concurrent ne bloque l accès à une technologie), ou encore vecteur d une image d entreprise innovante». Il nous semble alors important d aller plus loin dans la compréhension de son utilisation effective dans le processus de veille technologique. Ce papier nous donne la possibilité d approfondir ce rôle classé numéro 4 par Corbel et Raytcheva (2010) dans leur étude. Ahituv et al. (1998), cité par Caron-Fasan (2008), montre une corrélation entre la capacité des entreprises à faire de la veille et leur capacité d'innovation. Il indique à ce titre que les entreprises qui réussissent le mieux à introduire de nouveaux produits sur leurs marchés, sont celles qui ont une activité de veille qui n'est ni focalisée, ni étroite mais qui, au contraire, se modifie et s'adapte en permanence à l'environnement. Face à cette situation, nous proposons dans la suite de cet article, d'apporter un regard critique sur l utilisation des brevets des tiers comme instrument de veille technologique au sein des bureaux d études de PSA Peugeot-Citroën. MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE Dans le prolongement des travaux portant sur la veille technologique, notre recherche traite de l utilisation des brevets comme instrument de veille technologique. La méthodologie de recherche mobilisée s'appuie sur une démarche qualitative fondée sur une étude de cas à dominante exploratoire, réalisée chez PSA Peugeot-Citroën. Nous avons privilégié une démarche visant à obtenir un échantillon représentant le mieux possible la diversité des positions au sein du processus de conception d un véhicule automobile et de ses principaux organes. Nous n avons pas cherché à obtenir un échantillon représentatif du personnel des bureaux d études au sens statistique du terme, mais nous voulions interroger des personnes au profil suffisamment diversifié pour obtenir un panorama global. Le recueil des données a été possible grâce à une vingtaine d entretiens qui ont été menés sur un mode semi-directif, dans le cadre d un guide d entretien structuré autour de trois grands thèmes (activité du bureau d étude, rôle du brevet et ses différentes utilisations dans le processus d innovation). Chaque entretien a duré entre 45 minutes et 1 heures 30 minutes, avec une moyenne 56

5 Le brevet comme instrument de veille technologique et d innovation : une application au secteur automobile Sylvain Mbongui-Kialo d une heure. Ils ont été intégralement retranscrits de manière à pouvoir travailler sur le verbatim original. Les données collectées ont fait l objet d une analyse thématique sous deux approches : analyse verticale et analyse horizontale. PRÉSENTATION ET DISCUSSION DES RÉSULTATS D une façon générale, l utilisation des brevets des tiers offre des informations capitales sur l'évolution de l environnement technologique et juridique, en vue de mieux s'adapter aux changements de celui-ci. Ce faisant, l'une de ses missions est d alimenter le processus d innovation en apportant des informations intéressantes : «Les brevets de concurrents qu ils soient en vigueur ou déchus, disons, tout document de propriété industrielle peut être une source intéressante d informations». Présentation et Analyse des résultats Le premier rôle identifié est celui de la protection : «On a intérêt à déposer le maximum de brevet pour nous protéger». «La réflexion de la protection nous permet de rentrer dans le brevet. La deuxième façon de rentrer dans le brevet c est la veille technologique. La troisième façon c est de tenter de faire un état de lieux brevet sur un projet véhicule complet. C est-à-dire, qu on cherche à savoir : quels sont les sujets nouveaux (protégés ou non) ; comment les contourner le cas échant. Ça permet de cartographier la situation des brevets sur un projet de véhicule donné. C est un point d entrée possible dans les phases amont». In fine, le brevet représente, pour bon nombre de bureaux d études, un instrument permettant, non seulement d être informé des avancées technologiques des concurrents mais aussi un actif au service de l innovation permettant d identifier les failles technologiques des concurrents : «Quand on utilise le brevet comme input, on n a pas de choix si ce n est chercher les failles dans les brevets des tiers. L identification et l exploitation de ces failles peut effectivement générer des nouvelles idées, qui seront à l origine d une invention brevetable. Car il est essentiel de voir ce qui se fait dans la concurrence. Cela permet de se positionner par rapport à ce que font les autres». Il aide à repérer les «points chauds», c est-à-dire les domaines où il y a une «accumulation de demandes de brevets». Plus encore, «le brevet permet de voir où est le concurrent ou le fournisseur en termes de développement technique. Une lecture approfondie des brevets des concurrents peut aussi permettre d identifier les futures voies de développement technologique des concurrents. Le brevet permet d orienter notre innovation». Le recours aux brevets des tiers est assurément une option intéressante, puisqu il aide à l acquisition des connaissances nouvelles, à gagner du temps sur la recherche et le développement, à connaître le droit des tiers, à être sûr de la liberté d exploitation d une invention et à orienter et affiner le raisonnement des ingénieurs : «Lorsque j ai déposé mon brevet c était pour protéger un modèle de calcul plus complet [.] et lorsque mon analyse d antériorité est arrivée, je me suis rendu compte qu il y avait déjà un certain nombre de briques de l ensemble de ce que je voulais protéger qui étaient protégés sans que cela puisse affecter mon idée car j avais une approche différente. Mais du coup, je ne pouvais plus protéger ce que je voulais protéger initialement et ça m a réorienté vers la partie d initialisation du calcul qui n avait pas du tout été protégée. Cette démarche a affiné mon raisonnement car les études d antériorité permettent d affiner les idées». Les résultats font apparaitre trois types de veille : veille ponctuelle, veille réactive et veille anticipative. La veille brevet ponctuelle porte sur un sujet très précis. Elle est spontanée parce que menée de façon naturelle pour répondre à une préoccupation immédiate, correspondant à un besoin explicitement formulé : «Dans notre entité, la veille n est pas régulière. Enfin, je veux dire que nous la faisons un peu de manière spontanée dès lors que nous sommes confrontés à un problème et que nous souhaitons regarder dans les brevets des autres pour trouver une solution, [..] ou tout simplement pour vérifier si l idée a déjà été brevetée». La veille brevet réactive permet de détecter les opportunités et les menaces en révélant les événements sensibles et tendances prévisibles : «Chez nous, la veille brevet permet de préparer et d identifier les technologies susceptibles d être utilisées dans le domaine automobile». Par ailleurs, la veille dans les bases de données brevet aide à «interpréter les grandes tendances scientifiques au sens large, c est-à-dire toutes les tendances scientifiques en rapport avec l automobile dans le monde». Enfin, la veille anticipative contribue à la recherche d une certaine vision du futur sur un horizon de temps probabiliste et de lever l indétermina- 57

6 A D E T E M Figure 1 Les différentes phases d'utilisation du brevet avant son intégration dans le processus de décision tion sur le sens de l évolution. Elle permet «d anticiper les grandes découvertes scientifiques, [ ], voire détecter d éventuelles opportunités dans les sciences de l ingénieur». Avant toute démarche de veille, il est plus qu essentiel de circonscrire le périmètre de recherche afin de collecter les brevets les plus pertinents ou ceux ayant un lien avéré avec le problème à résoudre. La veille technologique permet de passer d une information brute à une «information intelligente» afin de la rendre plus exploitable et diffusable auprès des autres. Plus précisément, il s agit, d une part, d identifier l'intérêt de contenu informationnel du brevet et, d autre part, d analyser et d interpréter les technologies usitées par les tiers. C est un exercice offrant la possibilité de retrouver la trace d idées existantes et de repérer les points chauds : «En intelligence technologique, l essentiel c est de savoir où il se passe des choses c est-à-dire savoir repérer les points chauds. Le plus important c est de détecter (le domaine ou secteur) où il y a une accumulation de demandes de brevets (point chaud)». Toutefois, pour que ce raisonnement soit bénéfique, une grande partie des répondants reconnaissent qu il faut se poser de bonnes questions. Parmi les questions qui viennent, nous pouvons citer : «Que veuton surveiller?» ; «Comment se procurer l information correspondante?» ; «Comment interpréter cette information?» ; «Quelles connaissances nous apporte-t-elle?» et «Comment l incorporer dans le processus d innovation?». Une analyse plus fine des résultats permet de mettre en évidence une démarche qui se décline en sept étapes (figure 1), visant à «préparer» l information brevet en vue de son intégration dans le processus d innovation. Cette démarche est soit pilotée par un individu, soit par un réseau d acteurs qui s appuie sur des processus d animation et des outils afin de construire de nouvelles connaissances, de nouveaux savoirs et des nouvelles stratégies pour dynamiser l innovation. Ainsi, les préoccupations décisionnelles en matière d innovation et d acquisition d informations technologiques, confèrent au brevet une place centrale dans les bureaux d études. D après la plupart des interviewés, l analyse et l interprétation de l information brevet donnent la possibilité de prendre une diversité de décisions tout au long du processus d innovation, soit pour créer des améliorations des inventions existantes, soit pour saisir des opportunités technologiques nouvelles. Cependant, bien que la grande majorité exploitent les bases de données brevets, il n existe pas de démarche ou de méthode préalablement établie pour le faire : «Je regarde les revendications du brevet en fonction de ce que l on cherche. Je regarde les brevets cités» ; «La méthode n est pas clairement définie. Chaque expert ou ingénieur la fait à sa manière». Dans la majorité des cas, le recours aux brevets des tiers est dicté soit, par la culture brevet présente dans le bureau d études, «On nous encourage à faire des dépôts de brevets et utiliser la créativité des personnes», soit par l expérience antérieure du salarié. Il existe dans certains bureaux d études des sous-structures dénommées «cellules d intelligence technologique» ou «réseau concurren- 58

7 Le brevet comme instrument de veille technologique et d innovation : une application au secteur automobile Sylvain Mbongui-Kialo ce» qui s occupent de surveiller la concurrence : «Ce qui est intéressant c est qu on a mis en place depuis cette année dans notre service un réseau concurrence. C est-à-dire qu au lieu de déléguer le pilote projet de recueillir les informations sur la concurrence, nous avons mandaté une personne qui fait de la veille concurrentielle en temps plein. Ça devient une bible qui contient plusieurs informations sur la concurrence..». Par ailleurs, la recherche dans les bases de données brevets est un travail délicat et parfois difficile à effectuer. S il existe des cas simples où la recherche est effectuée à partir du nom d un inventeur, les interviewés reconnaissent toutefois qu une recherche basée sur le nom d un inventeur permet de découvrir une famille de demande de brevets dont l analyse peut s avérer complexe. Cette complexité s intensifie «quand on n a pas de noms d inventeurs ni de société, et qu on travaille sur des mots clés thématiques. Et là, il faut se méfier parce qu il y a plusieurs synonymes. Certaines personnes en charge de rédiger les brevets vont utiliser par exemple le terme «numérique», alors que d autres utiliseront les termes «digitale et électronique» pour exprimer la même chose». Ainsi, un ingénieur qui utilise la terminologie «numérique» pour effectuer ses recherches, peut passer à côté de plusieurs brevets pertinents. «C est la même chose pour le terme «moteur», un malin qui rédige la demande de brevet d une société peut bien utiliser le mot «convertisseur d énergies thermo-mécanique» pour dire moteur. Il peut le faire pour que le mot moteur n apparaisse pas dans les résultats de recherche dans les bases brevets». La veille technologique à l aide des brevets constitue de ce point de vue, un couteau à «double tranchant». La prudence est donc de mise : «la lecture d un brevet des tiers donne forcement des idées, après, il est toujours délicat de l utiliser au risque de ne pas reproduire la même chose» ou de passer à côté d une information capitale. Enfin, inscrits dans une démarche intéressante, les bureaux d études ont su intégrer aisément les brevets des tiers dans leur problématique d innovation. Ils sont tous convaincus de l apport effectif du brevet, à l exception d une infime partie des répondants qui restent sceptiques par rapport à l utilisation des brevets des tiers comme input dans le processus d innovation. En effet, certains ingénieurs ne jugent pas utile d utiliser les brevets des tiers dans le cadre d une démarche de veille technologique. Ils évoquent plusieurs raisons. La première raison est celle relative à l absence d outils pour effectuer des recherches dans les bases de données : «si j avais à ma disposition des outils simples, quand j ai un peu du temps libre je chercherais à savoir ce qui a été déposé et/ou ce qui ne l a pas été dans un domaine technique précis, c est vrai que ça pourrait m aider». «On n a pas ces outils-là. Donc à mon avis, ça fait du travail en plus pour le service brevet». Néanmoins, il convient de préciser que le nombre de personnes évoquant cette raison reste très insignifiant par rapport à l ensemble des non utilisateurs du brevet, soit un répondant sur les six répondants non utilisateurs de veille brevet. La deuxième raison évoquée est liée à la difficulté d utilisation de l outil dédié à la recherche dans les bases de données. Bien que constitué de deux interfaces (une interface «guidée» pour un nouvel utilisateur ou utilisateur occasionnel) et une interface dite performante, il est perçu par certains comme un outil difficile à utiliser : «Je sais qu il existe un lien intranet sur les recherches dans les bases de données brevets. Je ne l ai pas trouvé convivial car je n ai pas pu trouver ce que je cherchais». «On a énormément besoin de l aide du service brevet». La troisième raison est celle liée à la complexité du brevet aussi bien dans la lecture que dans la compréhension de son contenu. «Ce n est pas toujours facile car le vocabulaire utilisé n est pas facile à comprendre. Lorsqu on lit un brevet, il faut bien comprendre ce qui est protégé, or ce n est pas toujours évident». Le langage n est pas celui qui est employé habituellement. Cet exercice devient plus difficile lorsqu il faut lire des brevets écrits dans une langue autre que le français. La quatrième raison est la perte de temps. Rien ne permet de penser que l utilisation de brevets de tiers accélérera le processus d innovation. Pour d autres, le brevet inhiberait la capacité à innover et à créer : «, c est plutôt une problématique qui n est pas de trouver des solutions en regardant un tout petit peu ce que les autres font, mais plutôt en partant de nos besoins identifiés. À partir de ce moment, on voit si on peut breveter l idée». Enfin, une raison plus surprenante a été identifiée : l implication forte du service brevet. Cette dernière raison présente le service brevet comme un frein à l utilisation des brevets des tiers : «j ai eu besoin de vérifier certains éléments sur [ ], je fais la demande au sein du service brevet via l interface prévue pour ça. C est le service brevet qui fait ces types de recherches». En d autres termes, «nous nous appuyons sur le service 59

8 A D E T E M brevet» pour faire la veille technologique. Discussion des résultats Le rôle de protection est le plus couramment cité et, par conséquent, le plus important (voir Corbel, Raytcheva, 2010). Nonobstant ce rôle de protection, notre étude permet de comprendre que le brevet est une source d information efficace dans la mesure où il permet d être d informé des avancées technologiques des tiers. Ce besoin qui sous-tend l acquisition de l information brevet repose particulièrement sur un objectif de minimisation de risque et de réduction de l incertitude liée à la prise de décisions en matière d innovation. Et cela est en adéquation avec la plupart des répondants qui estiment que l industrie automobile est confrontée à des risques réels, et que le brevet à ce titre, apparait à leurs yeux comme étant, à la fois, un instrument de protection de leurs inventions et un moyen pour suivre et contrôler les stratégies d innovation des tiers (rejoignant ainsi Kabla et Guellec, 1994). Notre étude montre qu il est extrêmement important d avoir une bonne connaissance des technologies détenues par les tiers, de leur valeur en termes de points forts et de faiblesses. Ce qui se rapproche, d une part, des travaux de Marquer (1985, p.19) pour qui le brevet est un moyen d explorer le gisement technologique et, d autre part, de ceux de Brockhoff (1992) qui présente la veille sur l état de la technique comme la recherche des solutions pour créer des améliorations des inventions déjà protégées ou saisir une opportunité technologique. Cela s inscrit dans une vision purement stratégique donnant l opportunité de voir ce qui se fait dans la concurrence : «le brevet permet de voir où est le concurrent ou le fournisseur en termes de développement technique», et de se positionner par rapport à l environnement externe pour mieux répondre aux attaques des concurrents. Cela rejoint les conclusions issues de l étude de Werner et Degoul (1994). Pour ces deux auteurs, la veille est le moyen pour l entreprise de faire émerger les éléments stratégiques destinés à éclairer les responsables de l entreprise dans la résolution des problèmes auxquels ils sont confrontés. Dans ces conditions, et en accord avec Libmann (2011) et Ahituv et al. (1998), la veille est présentée comme un élément important pour l innovation. Dans le même ordre d idées, les travaux de Vera et Lellis (2007) ont montré qu un travail approfondi sur les bases de données brevets peut aider à identifier des thèmes prioritaires pour un programme de développement technologique et, partant, à favoriser l innovation. Cela est conforté par l analyse empirique qui voudrait que la veille dans les bases de données brevets puisse orienter l innovation et la créativité. Par ailleurs, la littérature présente le brevet comme un signal permettant de favoriser la recherche de partenaires industriels (Pénin, 2005). Il devient un véritable moyen de négociation appelé à jouer un rôle important parce qu il facilite les interactions entre acteurs (Bureth et al., 2006). Bien que très éloignée, cette situation est tout de même repérable dans les résultats de notre étude. Ces derniers montrent de façon indirecte que le brevet peut être un moyen de s approprier les bénéfices liés à une innovation, certes, mais aussi de signaler une compétence et de faciliter les négociations entre plusieurs acteurs. Plus généralement, la mise en place d une démarche de veille brevet permet d alimenter un réservoir de données dont l objectif est, soit de faire émerger des idées, soit de choisir celles qui ont le potentiel le plus important et pour lesquelles des ressources vont être allouées. Ces résultats corroborent les recherches de Lesca (1989) et de Bukhart (2001) qui ont ainsi montré que l une des missions de la veille est d innover. Toutefois, pour que le brevet soit un véritable instrument de veille technologique, il est primordial que «le service brevet vienne dans tous les métiers y compris ceux qui ne sont pas forcément en ligne directe avec l innovation pour expliquer la démarche». Une sensibilisation s avère donc utile pour vulgariser l utilisation du brevet au sein des bureaux d études. CONCLUSION Nous avons souhaité montrer que le brevet pouvait être considéré comme un instrument de veille technologique au service de l innovation. Une approche basée sur l analyse des brevets des tiers semble être une piste intéressante. Le succès d'une telle démarche requiert davantage une sensibilisation et une adhésion des parties-prenantes aux rôles du brevet comme élément permettant de s adapter à la variabilité de l environnement technologique. Cet article permet également, mais de manière plus éloignée, de voir que l utilisation des brevets des tiers peut permettre de négocier et de collaborer plus 60

9 Le brevet comme instrument de veille technologique et d innovation : une application au secteur automobile Sylvain Mbongui-Kialo facilement avec les autres acteurs du marché. Il démontre ainsi que, loin d être uniquement un instrument juridique, le brevet est une véritable source d informations scientifique et technologique pouvant impacter positivement le processus d innovation. Enfin, l examen de la littérature a révélé qu il existe encore, dans le champ du management stratégique des droits de la propriété industrielle et de celui du marketing, certains domaines à approfondir, concernant notamment la compréhension du rôle du brevet dans la stratégie industrielle d une firme. Les études sur le sujet sont rares, sans doute parce que le brevet est avant tout considéré comme l un des résultats du processus d innovation, c est-à-dire comme un output. Pourtant, les rôles du brevet identifiés dans la littérature, renchéris par les résultats de notre étude, montrent que ce sujet est loin d être négligeable. En conséquence, la présente investigation nous fournit un apport intéressant sous deux angles : théorique et empirique. Du point de vue théorique, elle a tenté de contribuer à enrichir la littérature en sciences de gestion. Un des apports principaux de notre recherche présente le brevet non pas comme un output, mais comme un input qui peut constituer un moyen d améliorer les performances d une organisation en se basant sur une démarche de veille brevet. Du point de vue pratique, cet article met en avant des apports managériaux de différentes natures. En effet, si la variabilité et les mutations économiques et technologiques constituent une des préoccupations centrales des opérateurs économiques, force est de constater la difficulté de trouver des outils capables de permettre aux firmes de mieux contrôler leur environnement externe d un point de vue holistique. Nous montrons à ce titre que l utilisation des brevets des tiers peut apporter des solutions concrètes à cette situation, grâce notamment à l information scientifique et technologique contenue dans les documents brevets. La démarche de veille brevet ci-dessus développée pourrait, si elle s inscrit dans une démarche de veille technologique rigoureusement menée, contribuer à éclairer les «veilleurs» dans la résolution des problèmes industriels et concurrentiels auxquels ils sont confrontés. Cette recherche offre plusieurs avantages mais également plusieurs limites. Une des limites de cette étude réside assurément dans notre positionnement qui est davantage stratégique que marketing. Même si, il faut le reconnaitre, le brevet est une arme stratégique comme le souligne Lallement (2008), un positionnement marketing du sujet serait d une grande utilité en sciences de gestion eu égard à la rareté de recherche dans ce domaine. On pourra par exemple reconduire la même investigation dans une perspective «marché» en mettant l accent soit sur l articulation brevet veille concurrentielle, soit sur l innovation en marketing. Par ailleurs, reposant sur une étude de cas unique, notre recherche mérite d être affinée et vérifiée sur un large échantillon qui offrirait une diversité de caractéristiques. Cette réflexion appelle donc des prolongations en termes de recherche pour confronter les résultats de cette recherche à d autres recherches sur des secteurs d activité différents. BIBLIOGRAPHIE Ahituv N., Zif J. et Machlin I. (1998) - Environmental scanning and information system in relation to success in introducing new products, Information and Management, vol. 33, n 4, p Belohlav J., Sussman L. (1983) - Environmental scanning and dialectical Inquiry, Managerial planning, Vol. 32, n 2, p Breesé P. (2002) - Stratégies de propriété industrielle, Paris, Dunod. Brockhoff K. (1992) - Instruments for patent data analyses in business firms, Technovation, n 12, p

10 A D E T E M Bureth A., Levy R., Pénin J. et Wolff S. (2006) - Le rôle du brevet dans les biotechnologies: le cas de la BioValley du Rhin Supérieur, Éducation et Formations, n 73, p Burkhart H. E. (2001) - Competitive Intelligence and the product life cycle, Competitive Intelligence Review, vol.12, n 3, p Caron-Fasan M. L. (2008) - Accompagner l'innovation dans les entreprises : de la veille technologique à la veille usages anticipative, La Revue des Sciences de Gestion, Direction et Gestion, n , p Corbel P., Raytcheva S. (2010) - Mieux comprendre le management stratégique des brevets : résultats intermédiaires d'une étude exploratoire, Actes du 19 ème Congrès de l'aims, 1-4 Juin, Luxembourg, Luxembourg. Corbel P., Fernandez F. et Gendraud P. (2007) - Le budget comme relais de la stratégie : le cas du brevet, Actes de la 16 ème Congrès de l'aims, Montréal, Canada. Corbel P. (2006) - Hypercompétition, rentes et brevet : vers une nouvelle approche des stratégies de management des droits de la propriété industrielle, La Revue des Sciences de Gestion, Direction et Gestion, n 218, p Jakobiak F. (2005) - De l idée au produit : veille, R&D, marché, Paris, Les Éditions d'organisation. Jakobiak F. (1994) - Le brevet source d information, Paris, Dunod. Kabla I., Guellec D. (1994) - Le brevet : un instrument d'appropriation des innovations technologiques, Économie et Statistique, n , p Kermadec Y. de (2001) - Innover grâce au brevet - une révolution avec Internet, 2 ème édition, Paris, Insep éditions. Koenig G. (1996) - Management stratégique : paradoxes, interactions et apprentissage, Paris, Nathan. Lallement R. (2008) - Politique de brevet : l enjeu central de la qualité face à l évolution des pratiques, Horizons Stratégiques, Vol.1, n 7, p Le Bas C. (2007) - Économie et management du brevet, Paris, Économica. Lesca H. (1989) - Information et adaptation de l entreprise, Paris, Ed. Masson. Libmann F. (2011) - Innover, oui mais comment?, Documentaliste - Sciences de l'information, Vol. 48, n 1, p Lombard D. (1998) - Le brevet pour l'innovation : rapport sur la propriété intellectuelle, Ministère de l'économie, des Finances et de l'industrie. Marquer F. (1985) - Innovation et management des brevets, Paris, Les Éditions d'organisation. Mazzoleni R., Nelson R. (1998) - The benefits and costs of strong patent protection: a contribution to the current debate, Research Policy, vol.27, p Pénin J. (2005) - Patents versus ex-post rewards : a new look, Research Policy, n 34, p Rouach D. (1996) - La veille technologique et l'intelligence économique, Paris, PUF. Vera L., Lellis M. (2007) - Méthodologie pour l identification de tendances technologiques en utilisant des logiciels de la famille ISIS ayant comme source d information le document de brevet, Actes de la 7 ème Journées VSST (Veille Stratégique Scientifique Technologique), Marrakech, Maroc. Walker R.D. (1995) - Patents as scientific and technical literature, The Scarecrow Press, Metuchen, NJ. Werner E., Degoul P. (1994) - La veille technologique. Un nouveau métier pour l'entreprise, La Recherche, vol.25, n 269, p West, M. A., Farr, J. L. (1989) - Innovation at work : psychological perspectives, Social Behaviour, n 4, p

CIHEAM-IAMM - Janvier 2002 Synthèse documentaire - C. Adamolle. VEILLE STRATEGIQUE & RESEAU INTERNET des outils et méthodes à maîtriser

CIHEAM-IAMM - Janvier 2002 Synthèse documentaire - C. Adamolle. VEILLE STRATEGIQUE & RESEAU INTERNET des outils et méthodes à maîtriser CIHEAM-IAMM - Janvier 2002 Synthèse documentaire - C. Adamolle VEILLE STRATEGIQUE & RESEAU INTERNET des outils et méthodes à maîtriser 2 PLAN : 1 ère Partie : L information : un outil de gestion stratégique

Plus en détail

INTELLIGENCE ECONOMIQUE : ENJEUX ET RETOUR D EXPERIENCE PILOTE DANS SEPT PMI DE BOURGOGNE

INTELLIGENCE ECONOMIQUE : ENJEUX ET RETOUR D EXPERIENCE PILOTE DANS SEPT PMI DE BOURGOGNE INTELLIGENCE ECONOMIQUE : ENJEUX ET RETOUR D EXPERIENCE PILOTE DANS SEPT PMI DE BOURGOGNE BUSINESS INTELLIGENCE : GOALS AND RESULTS OF A PILOT EXPERIMENT INVOLVING SEVEN SMEs FROM BOURGOGNE Ludovic DENOYELLE,

Plus en détail

Introduction à la méthodologie de la recherche

Introduction à la méthodologie de la recherche MASTER DE RECHERCHE Relations Économiques Internationales 2006-2007 Introduction à la méthodologie de la recherche geraldine.kutas@sciences-po.org Les Etapes de la Recherche Les étapes de la démarche Etape

Plus en détail

Les dirigeants face à l innovation

Les dirigeants face à l innovation Les dirigeants face à l innovation Vague 2 FACD N 111164 Contact Ifop : Flore-Aline Colmet Daâge Directrice d Etudes Département Opinion et Stratégies d'entreprise flore-aline.colmet-daage@ifop.com Mai

Plus en détail

LA DÉMARCHE DE VEILLE S.A. MARCHAND PREMIERE PARTIE : AUDIT SUR LA COMMUNICATION INTERNE

LA DÉMARCHE DE VEILLE S.A. MARCHAND PREMIERE PARTIE : AUDIT SUR LA COMMUNICATION INTERNE LA DÉMARCHE DE VEILLE S.A. MARCHAND PREMIERE PARTIE : AUDIT SUR LA COMMUNICATION INTERNE La question posée s inscrit dans une démarche d amélioration de la circulation de l information. questionnaire d

Plus en détail

SPECIALISATIONS DU MASTER GRANDE ECOLE

SPECIALISATIONS DU MASTER GRANDE ECOLE SPECIALISATIONS DU MASTER GRANDE ECOLE Finance, Contrôle des Organisations Cette spécialisation se fonde sur la nécessité de prendre des décisions et/ou d organiser les différents processus au cœur de

Plus en détail

Etude Afci Andrh Inergie sur la communication managériale (3 ème édition)

Etude Afci Andrh Inergie sur la communication managériale (3 ème édition) Etude Afci Andrh Inergie sur la communication managériale (3 ème édition) L appropriation de la stratégie et sa démultiplication par les managers Juillet 2011 Contact Inergie Luc Vidal DGA Directeur associé

Plus en détail

Développer une culture d efficience

Développer une culture d efficience point de vue services financiers Développer une culture d efficience dans les Back Offices Hughes ROY Partner au sein de l'équipe Services Financiers de Sopra Consulting, Hughes Roy est porteur de l offre

Plus en détail

Mastère spécialisé MS : «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau

Mastère spécialisé MS : «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau Mastère spécialisé MS : «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché» 1- Présentation détaillée du programme d enseignement Répartition par modules et crédits ECTS :

Plus en détail

Manuel de recherche en sciences sociales

Manuel de recherche en sciences sociales Résumé de QUIVY R; VAN CAMPENHOUDT L. 95, "Manuel de recherches en sciences sociales", Dunod Cours de TC5 du DEA GSI de l intergroupe des écoles Centrales 11/2002 Manuel de recherche en sciences sociales

Plus en détail

Alignement stratégique du SI et gestion de portefeuille de projets

Alignement stratégique du SI et gestion de portefeuille de projets Alignement stratégique du SI et gestion de portefeuille de projets Le CIGREF, dans son livre blanc de 2002, précise que «l alignement stratégique de l organisation sur le métier est le fait de mettre en

Plus en détail

Mastère spécialisé. «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché»

Mastère spécialisé. «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché» Mastère spécialisé «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché» I- Présentation détaillée du programme d enseignement Répartition par modules et crédits ECTS : Intitulé

Plus en détail

La mise en place d une cellule de veille

La mise en place d une cellule de veille La mise en place d une cellule de veille Floriane Giovannini IST - Antony 24 ème Rencontres OMER Lyon, les 29-30 mars 2007 Plan de la présentation Introduction à la veille Une cellule de veille : - Pourquoi?

Plus en détail

Intelligence économique en PME/PMI Investissement de la sphère Web 2.0 Jacques Breillat Directeur du Master 2 «Intelligence économique et management

Intelligence économique en PME/PMI Investissement de la sphère Web 2.0 Jacques Breillat Directeur du Master 2 «Intelligence économique et management Intelligence économique en PME/PMI Investissement de la sphère Web 2.0 Jacques Breillat Directeur du Master 2 «Intelligence économique et management des organisations», IAE de Bordeaux, Université Montesquieu

Plus en détail

Augmenter l impact économique de la recherche :

Augmenter l impact économique de la recherche : Augmenter l impact économique de la recherche : 15 mesures pour une nouvelle dynamique de transfert de la recherche publique, levier de croissance et de compétitivité Partout dans le monde, la recherche

Plus en détail

C o n f é r e n c e 7 LA PARTICIPATION, PIEGE OU SIMULATION CREATIVE POUR LES MARQUES?

C o n f é r e n c e 7 LA PARTICIPATION, PIEGE OU SIMULATION CREATIVE POUR LES MARQUES? C o n f é r e n c e 7 LA PARTICIPATION, PIEGE OU SIMULATION CREATIVE POUR LES MARQUES? Animateur Isabelle MUSNIK INFLUENCIA Intervenants Maryelle ALLEMAND CARLIN INTERNATIONAL Sauveur FERNANDEZ SAUVEUR

Plus en détail

1. QU'EST-CE QUE L'INNOVATION

1. QU'EST-CE QUE L'INNOVATION 1. QU'EST-CE QUE L'INNOVATION L'innovation, étymologiquement, signifie «renouveler». L'innovation caractérise l'acte de déploiement du potentiel économique d'un résultat produit dans le champ de la connaissance

Plus en détail

Université du Sud-Toulon Var IUT Toulon Var PROGRAMME DE LA FORMATION. Licence Professionnelle Management des Organisations

Université du Sud-Toulon Var IUT Toulon Var PROGRAMME DE LA FORMATION. Licence Professionnelle Management des Organisations Université du Sud-Toulon Var IUT Toulon Var PROGRAMME DE LA FORMATION Licence Professionnelle Management des Organisations Spécialité Ressources Humaines et Conduite de Projets Formation initiale/ Contrat

Plus en détail

LE BREVET COMME OUTIL STRATÉGIQUE DES ENTREPRISES : VERS L ÉMERGENCE D UNE NOUVELLE CAPACITÉ ORGANISATIONNELLE?

LE BREVET COMME OUTIL STRATÉGIQUE DES ENTREPRISES : VERS L ÉMERGENCE D UNE NOUVELLE CAPACITÉ ORGANISATIONNELLE? LA REVUE INTERNATIONALE DE MANAGEMENT ET DE STRATEGIE Revue académique francophone 100% en ligne Ecrit par : valérie Mérindol 1 Le brevet comme outil stratégique des entreprises : Vers l émergence d une

Plus en détail

Executive Master Class en Intelligence Stratégique

Executive Master Class en Intelligence Stratégique Executive Master Class en Intelligence Stratégique Managers et Consultants, donnez-vous les moyens de décider dans l incertitude Avec la collaboration de Donner du sens au désordre POUR QUI? VOUS ÊTES...

Plus en détail

Management Stratégique. Saïd YAMI Maître de Conférences en Sciences de Gestion ERFI/ISEM Université Montpellier 1 Cours de Master 1.

Management Stratégique. Saïd YAMI Maître de Conférences en Sciences de Gestion ERFI/ISEM Université Montpellier 1 Cours de Master 1. Management Stratégique Saïd YAMI Maître de Conférences en Sciences de Gestion ERFI/ISEM Université Montpellier 1 Cours de Master 1 Plan du Module 3 Chap.3- Les modèles fondés sur la structure des marchés

Plus en détail

Les nouveaux tableaux de bord des managers

Les nouveaux tableaux de bord des managers Alain Fernandez Les nouveaux tableaux de bord des managers Le projet Business Intelligence clés en main Sixième édition Tableaux bord NE.indd 3 26/03/13 15:22 Introduction Piloter la performance, un travail

Plus en détail

À PROPOS DE TALEND...

À PROPOS DE TALEND... WHITE PAPER Table des matières Résultats de l enquête... 4 Stratégie d entreprise Big Data... 5 Intégration des Big Data... 8 Les défis liés à la mise en œuvre des Big Data... 10 Les technologies pour

Plus en détail

Il n'existe pas de contrat "type", mais des types de contrat. Nous pouvons instruire ensemble ces différents types de contrat.

Il n'existe pas de contrat type, mais des types de contrat. Nous pouvons instruire ensemble ces différents types de contrat. Les contrats Il n'existe pas de contrat "type", mais des types de contrat. Nous pouvons instruire ensemble ces différents types de contrat. Les points essentiels d'un Contrat de Collaboration sont: le

Plus en détail

SERVICE du COMMERCE EXTERIEUR 1

SERVICE du COMMERCE EXTERIEUR 1 SERVICE du COMMERCE EXTERIEUR 1 PROGRAMME : L Intelligence Economique 1. Présentation de la veille et de l'intelligence économique 2. Les types de Veille 3. Le Cycle de décision 4. Les 10 commandements

Plus en détail

Les clés de l'innovation. Une formation sur mesure pour les adhérents du Pôle Agri Sud-Ouest Innovation

Les clés de l'innovation. Une formation sur mesure pour les adhérents du Pôle Agri Sud-Ouest Innovation Les clés de l'innovation Une formation sur mesure pour les adhérents du Pôle Agri Sud-Ouest Innovation Vous vous interrogez sur l'innovation : Qu est-ce que cela va apporter à mon entreprise? Comment commencer?

Plus en détail

Méthode d'organisation de la veille juridique

Méthode d'organisation de la veille juridique Méthode d'organisation de la veille juridique "Je vois de loin, j atteins de même", Jean de La Fontaine* * L'Oracle et l'impie Journée Juriconnexion 25 novembre 2014 1 Toute activité de veille, pour être

Plus en détail

Notions et définitions utiles

Notions et définitions utiles Notions et définitions utiles 1 Notions et définitions utiles I. Notions d usage 1. La notion de compétitivité. La notion de «compétitivité» est la symbolique de l enjeu de développement des entreprises.

Plus en détail

Le point de vue de l UNSA

Le point de vue de l UNSA Le point de vue de l UNSA La GPEC, une opportunité pour le dialogue social dans l entreprise La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est devenue objet de négociation dans l entreprise

Plus en détail

Evaluation des cursus «Information & Communication» 2009-2010

Evaluation des cursus «Information & Communication» 2009-2010 Evaluation des cursus «Information & Communication» 2009-2010 RAPPORT FINAL DE SYNTHÈSE Université Catholique de Louvain (UCL) Comité des experts : M. Pascal LARDELLIER, président Mme Martine SIMONIS,

Plus en détail

Problématique / Problématiser / Problématisation / Problème

Problématique / Problématiser / Problématisation / Problème Problématique / Problématiser / Problématisation / PROBLÉMATIQUE : UN GROUPEMENT DE DÉFINITIONS. «Art, science de poser les problèmes. Voir questionnement. Ensemble de problèmes dont les éléments sont

Plus en détail

Chapitre 9 : Informatique décisionnelle

Chapitre 9 : Informatique décisionnelle Chapitre 9 : Informatique décisionnelle Sommaire Introduction... 3 Définition... 3 Les domaines d application de l informatique décisionnelle... 4 Architecture d un système décisionnel... 5 L outil Oracle

Plus en détail

Plateforme électorale Candidature à la présidence du Conseil national des cycles supérieurs Fédération étudiante universitaire du Québec

Plateforme électorale Candidature à la présidence du Conseil national des cycles supérieurs Fédération étudiante universitaire du Québec Plateforme électorale Candidature à la présidence du Conseil national des cycles supérieurs Fédération étudiante universitaire du Québec Bruno Belzile Candidat au doctorat en génie mécanique, Polytechnique

Plus en détail

Extrait du site de l'oseo (ex.anvar) http://www.anvar.fr/projlanc.htm. Reste à déterminer les points incontournables

Extrait du site de l'oseo (ex.anvar) http://www.anvar.fr/projlanc.htm. Reste à déterminer les points incontournables Extrait du site de l'oseo (ex.anvar) http://www.anvar.fr/projlanc.htm Notez que vous trouverez les fiches citées à chaque étape sur le site (Normalement, les liens ont été conservés et fonctionnent) Reste

Plus en détail

Lecture critique et pratique de la médecine

Lecture critique et pratique de la médecine 1-00.qxp 24/04/2006 11:23 Page 13 Lecture critique appliquée à la médecine vasculaireecture critique et pratique de la médecine Lecture critique et pratique de la médecine Introduction Si la médecine ne

Plus en détail

Comment mieux lutter contre la fraude à l assurance? Gestion de sinistres Odilon Audouin, le 4 avril 2013

Comment mieux lutter contre la fraude à l assurance? Gestion de sinistres Odilon Audouin, le 4 avril 2013 Comment mieux lutter contre la fraude à l assurance? Gestion de sinistres Odilon Audouin, le 4 avril 2013 Eléments de contexte Un coût significatif, une évolution des typologies Selon l ALFA (sur la base

Plus en détail

«L Entreprise et le numérique : Qui influence Qui?»

«L Entreprise et le numérique : Qui influence Qui?» «L Entreprise et le numérique : Qui influence Qui?» 7 juin 2012 Note méthodologique Étude réalisée auprès de trois cibles : Un échantillon de 301 chefs représentatif de l ensemble des chefs français à

Plus en détail

La relation IE-ERP est-elle possible?

La relation IE-ERP est-elle possible? La relation IE-ERP est-elle possible? Maîtriser l information et opérer des choix éclairés Ce n est pas si simple!... Francis MOATY Hassane MIMOUN IEMA.04 La décision Environnement incertain, risqué, changeant,

Plus en détail

Filière «Économie et Entreprise» 2015/2016

Filière «Économie et Entreprise» 2015/2016 Filière «Économie et Entreprise» 2015/2016 1. Présentation de la filière Économie et Entreprise La filière «Economie et entreprises» de quatrième année de SciencesPo Strasbourg donne aux étudiants, dans

Plus en détail

ÉVALUATION DES CONSEILS D ADMINISTRATION/SURVEILLANCE : UN RETOUR D EXPÉRIENCE TRÈS POSITIF DES ADMINISTRATEURS

ÉVALUATION DES CONSEILS D ADMINISTRATION/SURVEILLANCE : UN RETOUR D EXPÉRIENCE TRÈS POSITIF DES ADMINISTRATEURS ÉVALUATION DES CONSEILS D ADMINISTRATION/SURVEILLANCE : UN RETOUR D EXPÉRIENCE TRÈS POSITIF DES ADMINISTRATEURS REGARDS CROISÉS DES ACTEURS DE LA GOUVERNANCE Administrateurs Présidents de conseil d administration/surveillance

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. presse@lexsi.com LEXSI.COM. tgraffeuil@oxygen-rp.com. Contacts presse : OXYGEN Tatiana GRAFFEUIL Audrey SLIWINSKI 01 41 11 37 89

DOSSIER DE PRESSE. presse@lexsi.com LEXSI.COM. tgraffeuil@oxygen-rp.com. Contacts presse : OXYGEN Tatiana GRAFFEUIL Audrey SLIWINSKI 01 41 11 37 89 DOSSIER DE PRESSE Contacts presse : OXYGEN Tatiana GRAFFEUIL Audrey SLIWINSKI 01 41 11 37 89 tgraffeuil@oxygen-rp.com LEXSI Anne BIGEL presse@lexsi.com LEXSI.COM Sommaire INTRODUCTION 1 LEXSI, cabinet

Plus en détail

Digital Trends Morocco 2015. Moroccan Digital Summit 2014 #MDSGAM - Décembre 2014

Digital Trends Morocco 2015. Moroccan Digital Summit 2014 #MDSGAM - Décembre 2014 Moroccan Digital Summit 2014 #MDSGAM - Décembre 2014 Sommaire 04 Objectifs de la démarche 07 Méthodologie 05 Parties prenantes 09 Résultats de l étude 06 Objectifs de l étude 37 Conclusion 02 Contexte

Plus en détail

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager Formation Management M2S formation Animer son équipe Le management de proximité Manager ses équipes à distance Nouveau manager Coacher ses équipes pour mieux manager Déléguer et Organiser le temps de travail

Plus en détail

L évolution du travail en réseau : une nouvelle donne stratégique

L évolution du travail en réseau : une nouvelle donne stratégique L évolution du travail en réseau : une nouvelle donne stratégique Les nouvelles formes d'organisation de l'entreprise, fondées sur le partenariat, l'externalisation, les réseaux, se multiplient. Les frontières

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR TERTIAIRES SESSION 2013

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR TERTIAIRES SESSION 2013 La commission de choix de sujets a rédigé cette proposition de corrigé, à partir des enrichissements successifs apportés aux différents stades d élaboration et de contrôle des sujets. Pour autant, ce document

Plus en détail

Qu est-ce qu une problématique?

Qu est-ce qu une problématique? Fiche méthodologique préparée par Cécile Vigour octobre 2006 1 Qu est-ce qu une problématique? Trois étapes : 1. Définition de la problématique 2. Qu est-ce qu une bonne problématique? 3. Comment problématiser?

Plus en détail

TABLEAU DE BORD : SYSTEME D INFORMATION ET OUTIL DE PILOTAGE DE LA PERFOMANCE

TABLEAU DE BORD : SYSTEME D INFORMATION ET OUTIL DE PILOTAGE DE LA PERFOMANCE TABLEAU DE BORD : SYSTEME D INFORMATION ET OUTIL DE PILOTAGE DE LA PERFOMANCE INTRODUCTION GENERALE La situation concurrentielle des dernières années a confronté les entreprises à des problèmes économiques.

Plus en détail

LE PROJET D ÉTABLISSEMENT DE L ENIL DE MAMIROLLE. Réunion du 28 mars 2014

LE PROJET D ÉTABLISSEMENT DE L ENIL DE MAMIROLLE. Réunion du 28 mars 2014 LE PROJET D ÉTABLISSEMENT DE L ENIL DE MAMIROLLE Réunion du 28 mars 2014 SOMMAIRE PARTIE 1 : Le Cadre de travail Pourquoi réaliser un Projet d Etablissement? Qu est-ce qu un Projet d Etablissement? Un

Plus en détail

La Chaire Accenture Strategic Business Analytics de l ESSEC

La Chaire Accenture Strategic Business Analytics de l ESSEC La Chaire Accenture Strategic Business Analytics de l ESSEC La création de nouvelles opportunités par l analyse des données Dans le monde numérique actuel, l analyse des données est au cœur des réseaux

Plus en détail

Annexe 1 L Agenda politique d Istikshaf

Annexe 1 L Agenda politique d Istikshaf This project is funded by The European Union Annexe 1 L Agenda politique d Istikshaf This project is funded by The European Union Istikshaf: explorer la mobilité Agenda politique régional pour la mobilité

Plus en détail

Le temps est venu d implanter un CRM et un système de gestion de la connaissance

Le temps est venu d implanter un CRM et un système de gestion de la connaissance LIVRE BLANC Le temps est venu d implanter un CRM et un système de gestion de la connaissance Une vision détaillée des fonctions de CRM etde Gestion de Connaissances dansl environnement commercial actuel.

Plus en détail

INTERVENIR SUR LE TRAVAIL D ENCADREMENT ET L ORGANISATION

INTERVENIR SUR LE TRAVAIL D ENCADREMENT ET L ORGANISATION INTERVENIR SUR LE TRAVAIL D ENCADREMENT ET L ORGANISATION Résumé CHRISTELLE CASSE Abilis ergonomie, 40 rue de la montagne Ste Geneviève, 75 005 Paris, France e-mail : ccasse@ergonome.com SYLVAIN BIQUAND,

Plus en détail

REFERENTIEL STRATEGIQUE DES COMPETENCES DU RESPONSABLE DE FORMATION EN ENTREPRISE INTERVENTION DU 13 OCTOBRE DE VERONIQUE RADIGUET GARF (*) FRANCE

REFERENTIEL STRATEGIQUE DES COMPETENCES DU RESPONSABLE DE FORMATION EN ENTREPRISE INTERVENTION DU 13 OCTOBRE DE VERONIQUE RADIGUET GARF (*) FRANCE REFERENTIEL STRATEGIQUE DES COMPETENCES DU RESPONSABLE DE FORMATION EN ENTREPRISE INTERVENTION DU 13 OCTOBRE DE VERONIQUE RADIGUET GARF (*) FRANCE Le monde de la formation est en plein bouleversement,

Plus en détail

Veille Marketing. Le radar de votre entreprise

Veille Marketing. Le radar de votre entreprise Marketing Le radar de votre entreprise Octobre 2006 www.centredoc.ch 1 CENTREDOC Jaquet-Droz 1 2002 Neuchâtel +41 32 720 51 11 info@centredoc.ch www.centredoc.ch www.centredoc.ch 2 CENTREDOC Société coopérative

Plus en détail

Management de la sécurité des technologies de l information

Management de la sécurité des technologies de l information Question 1 : Identifiez les causes d expansion de la cybercriminalité Internet est un facteur de performance pour le monde criminel. Par sa nature même et ses caractéristiques, le monde virtuel procure

Plus en détail

MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS

MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS Le Master 1 : Management Public Environnemental forme aux spécialités de Master 2 suivantes : - Management de la qualité o Parcours

Plus en détail

Commentaires de. l Association québécoise pour le patrimoine industriel (Aqpi) sur le document. Un regard neuf sur le patrimoine culturel

Commentaires de. l Association québécoise pour le patrimoine industriel (Aqpi) sur le document. Un regard neuf sur le patrimoine culturel Commentaires de l Association québécoise pour le patrimoine industriel (Aqpi) sur le document Un regard neuf sur le patrimoine culturel Dans le cadre de la consultation publique pour une révision de la

Plus en détail

Digital Lëtzebuerg Conférence de presse du 20 octobre 2014

Digital Lëtzebuerg Conférence de presse du 20 octobre 2014 Digital Lëtzebuerg Conférence de presse du 20 octobre 2014 Initiative «Digital Lëtzebuerg» Pour la définition, l élaboration et la mise en œuvre d une stratégie numérique globale pour le Luxembourg 1.

Plus en détail

INTRODUCTION. 1. L innovation permet de renforcer la compétitivité de l entreprise et influe sur les stratégies mises en oeuvre

INTRODUCTION. 1. L innovation permet de renforcer la compétitivité de l entreprise et influe sur les stratégies mises en oeuvre INTRODUCTION Il y a 20 ans, toute l attention de l entreprise se portait sur la diminution des coûts et la maîtrise des filières de production autour des produits standardisés. Dans les années 1990, le

Plus en détail

Agile Learning Comment faire face aux changements organisationnels? Une étude internationale réalisée par Lumesse

Agile Learning Comment faire face aux changements organisationnels? Une étude internationale réalisée par Lumesse Comment faire face aux changements organisationnels? Une étude internationale réalisée par Lumesse Introduction Le monde du travail est plus que familier avec la notion de changement. Synonyme d innovation

Plus en détail

Les réseaux sociaux : outils de veille incontournables pour les acteurs du marché informel

Les réseaux sociaux : outils de veille incontournables pour les acteurs du marché informel Les réseaux sociaux : outils de veille incontournables pour les acteurs du marché informel BENKARAACHE Taoufik PES (FSJES Mohammedia) Tél : 06.61.57.69.02 Email : benkaraache@gmail.com BENABDELOUAHED Redouane

Plus en détail

Garantir une meilleure prestation de services et une expérience utilisateur optimale

Garantir une meilleure prestation de services et une expérience utilisateur optimale LIVRE BLANC Garantir une meilleure prestation de services et une expérience utilisateur optimale Mai 2010 Garantir une meilleure prestation de services et une expérience utilisateur optimale CA Service

Plus en détail

La formation continue Supply Chain & Achats Centrale Paris Executive Education. Ecole Centrale Paris Executive Education

La formation continue Supply Chain & Achats Centrale Paris Executive Education. Ecole Centrale Paris Executive Education La formation continue Supply Chain & Achats Centrale Paris Executive Education qui est recruté? qui est formé? Les offres d emplois (200 par mois) représentent la partie visible du marché: tous les autres

Plus en détail

27 rue Saint-Guillaume 75337 Paris cedex 07 France www.sciences-po.fr. Master Marketing et Études

27 rue Saint-Guillaume 75337 Paris cedex 07 France www.sciences-po.fr. Master Marketing et Études 27 rue Saint-Guillaume 75337 Paris cedex 07 France www.sciences-po.fr Master Marketing et Études REVENIR À NOTRE VOCATION PREMIÈRE Hervé Crès, Directeur adjoint, Directeur des études et de la scolarité

Plus en détail

MANUEL DU BLENDED LEARNING

MANUEL DU BLENDED LEARNING MANUEL DU BLENDED LEARNING ÉDITION 2014 www.360learning.com SOMMAIRE Définition... 4 Pourquoi proposer du Blended Learning à ses clients... 5 Les phases du Blended Learning... 7 9 arguments pour vendre

Plus en détail

10 ème Forum IES 2010 Enjeux et Perspectives de l Intelligence Economique Au carrefour des Pratiques REIMS 6-8 octobre 2010

10 ème Forum IES 2010 Enjeux et Perspectives de l Intelligence Economique Au carrefour des Pratiques REIMS 6-8 octobre 2010 10 ème Forum IES 2010 Enjeux et Perspectives de l Intelligence Economique Au carrefour des Pratiques REIMS 6-8 octobre 2010 Mission Chanvre pour le Cluster Beaujolais Numéro de la communication : IES-2010-28

Plus en détail

LA VEILLE STRATEGIQUE

LA VEILLE STRATEGIQUE LA VEILLE STRATEGIQUE Les Yeux et les Oreilles de Votre Entreprise? Etude 3IE Dernière mise à jour : 01/12/01 3IE c/o EPITA, 14-16 Rue Voltaire 94276 Kremlin-Bicêtre Cedex Tel : 0153145936 Fax : 0153145928

Plus en détail

La gestion globale des contenus d entreprise

La gestion globale des contenus d entreprise Gonzague Chastenet de Géry La gestion globale des contenus d entreprise Le projet ECM, une nouvelle approche de la gestion de l information é d i t i o n s Les Editions de l ADBS publient des ouvrages

Plus en détail

Méthodologie d amélioration du développement logiciel chez ABB

Méthodologie d amélioration du développement logiciel chez ABB Software Méthodologie d amélioration du développement logiciel chez ABB Stig Larsson, Peter Kolb Le logiciel joue un rôle phare dans la réussite d ABB. Il investit les produits ABB et est source de valeur

Plus en détail

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Classe de terminale de la série Sciences et Technologie du Management et de la Gestion Préambule Présentation Les technologies de l information

Plus en détail

Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales. kpmg.fr

Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales. kpmg.fr Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales kpmg.fr 1 Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales 2 La gestion de la trésorerie,

Plus en détail

Malgré une image des banques entachée par la crise, les Français restent très attachés à leur agence bancaire

Malgré une image des banques entachée par la crise, les Français restent très attachés à leur agence bancaire Résultats de l enquête Ifop/Wincor sur les relations des Français à leur agence bancaire Malgré une image des banques entachée par la crise, les Français restent très attachés à leur agence bancaire -

Plus en détail

Guide méthodologique

Guide méthodologique Communauté d Agglomération de NIORT du GRAND NANCY PLAN DE DEPLACEMENTS URBAINS Plan de Déplacement Entreprise Guide méthodologique Septembre 2007 m u n i c i p a l i t é s e r v i c e 7 1, a v e n u e

Plus en détail

LICENCE PRO MANINFO 2014/2015. LA VEILLE STRATEGIQUE : quels liens avec l intelligence économique, la documentation et le knowledge management?

LICENCE PRO MANINFO 2014/2015. LA VEILLE STRATEGIQUE : quels liens avec l intelligence économique, la documentation et le knowledge management? NOM ET PRENOM : BABA KODJO LICENCE PRO MANINFO 2014/2015 LA VEILLE STRATEGIQUE : quels liens avec l intelligence économique, la documentation et le knowledge management? 11 janvier 2015 1 Introduction

Plus en détail

L élaboration de la fiche de poste

L élaboration de la fiche de poste L élaboration de la fiche de poste 1 Guide pratique pour l élaboration de la fiche de poste Christine SCHMELTZ-OSCABY 40 Allée Ikinoak - 64210 Guethary tél.: 06 07 51 95 97 E-mail :chrischmeltz@yahoo.fr

Plus en détail

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE European University Association Association Européenne de l'université Copyright 2008 par l Association Européenne de l Université

Plus en détail

PROFILS METIERS (Semestre 9)

PROFILS METIERS (Semestre 9) ENSEIGNEMENTS ACADEMIQUES DU DEPARTEMENT Management et Entrepreneuriat (2014-2015) PROFILS METIERS (Semestre 9) Ancré au cœur des connaissances transversales en sciences de gestion issues des deux premières

Plus en détail

sommaire L organisation et la gestion des archives d entreprise...7

sommaire L organisation et la gestion des archives d entreprise...7 sommaire La formation continue à l EBAD... 3 Niveau i... 4 La chaine de traitement archivistique... 4 Initiation aux techniques documentaires... 5 Organisation et gestion des bibliothèques... 6 Niveau

Plus en détail

«Identifier et définir le besoin en recrutement»

«Identifier et définir le besoin en recrutement» «Identifier et définir le besoin en recrutement» LES ETAPES DU RECRUTEMENT Le recrutement est une démarche structurée qui comporte plusieurs étapes aux quelles il faut attacher de l importance. La majorité

Plus en détail

«Quelques concepts de l analyse stratégique & les grandes lignes de la démarche stratégique et comment les mettre en œuvre!...»

«Quelques concepts de l analyse stratégique & les grandes lignes de la démarche stratégique et comment les mettre en œuvre!...» «Quelques concepts de l analyse stratégique & les grandes lignes de la démarche stratégique et comment les mettre en œuvre!...» Jean Claude Vacher Alençon 9 décembre 2008 Intervention pour le Groupe Plato

Plus en détail

L innovation dans l entreprise numérique

L innovation dans l entreprise numérique L innovation dans l entreprise numérique Toutes les entreprises ne sont pas à l aise avec les nouvelles configurations en matière d innovation, notamment avec le concept d innovation ouverte. L idée de

Plus en détail

1. Présentation générale du volet «Recherche» du projet PASS

1. Présentation générale du volet «Recherche» du projet PASS 1. Présentation générale du volet «Recherche» du projet PASS Parallèlement aux activités d échange et d organisation des rencontres et du séminaire thématique, nous avons réalisé durant les premières phases

Plus en détail

Agence du patrimoine immatériel de l État

Agence du patrimoine immatériel de l État Agence du patrimoine immatériel de l État Les richesses de l immatériel sont les clés de la croissance future Rapport de la commission de l économie de l immatériel 2006 Le mot du directeur général L APIE

Plus en détail

Livre Blanc Oracle Novembre 2010. Le Bureau des Projets (PMO) : un levier stratégique de création de valeur pour l industrie

Livre Blanc Oracle Novembre 2010. Le Bureau des Projets (PMO) : un levier stratégique de création de valeur pour l industrie Livre Blanc Oracle Novembre 2010 Le Bureau des Projets (PMO) : un levier stratégique de création de valeur pour l industrie Présentation générale Les entreprises industrielles sont confrontées à un environnement

Plus en détail

Séminaire éducation Focus Rythmes scolaires Compte-rendu 11 mars 2014

Séminaire éducation Focus Rythmes scolaires Compte-rendu 11 mars 2014 Séminaire éducation Focus Rythmes scolaires Compte-rendu 11 mars 2014 OUVERTURE DU SEMINAIRE : Bernard Amsalem, Vice-président du CNOSF Etat de l avancée des travaux depuis le dernier séminaire Rappel

Plus en détail

Etude relative aux rapports des présidents sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques pour l exercice 2011

Etude relative aux rapports des présidents sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques pour l exercice 2011 Etude relative aux rapports des présidents sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques pour l exercice 2011 SOMMAIRE Synthèse et Conclusion... 1 Introduction... 4 1. La description

Plus en détail

Stages de recherche dans les formations d'ingénieur. Víctor Gómez Frías. École des Ponts ParisTech, Champs-sur-Marne, France

Stages de recherche dans les formations d'ingénieur. Víctor Gómez Frías. École des Ponts ParisTech, Champs-sur-Marne, France Stages de recherche dans les formations d'ingénieur Víctor Gómez Frías École des Ponts ParisTech, Champs-sur-Marne, France victor.gomez-frias@enpc.fr Résumé Les méthodes de l ingénierie ont été généralement

Plus en détail

L évaluation des risques au travail

L évaluation des risques au travail L évaluation des risques au travail Un outil au service de vos politiques de prévention pour la santé et les RPS Connection creates value Le contexte Au cours des dernières années, la prise en compte des

Plus en détail

Frank Janssen, La croissance de l entreprise. Une obligation pour les PME?, Bruxelles, De Boeck, 2011, 152 p.

Frank Janssen, La croissance de l entreprise. Une obligation pour les PME?, Bruxelles, De Boeck, 2011, 152 p. Compte rendu Ouvrage recensé : Frank Janssen, La croissance de l entreprise. Une obligation pour les PME?, Bruxelles, De Boeck, 2011, 152 p. par Pierre-André Julien Revue internationale P.M.E. : économie

Plus en détail

2015Dossier de presse

2015Dossier de presse 015 Dossier de presse Notre ADN Loyalty Company est un groupe indépendant, 100% intégré, qui propose une palette d expertises au service du développement de la valeur client et de la performance commerciale.

Plus en détail

Modèle Cobit www.ofppt.info

Modèle Cobit www.ofppt.info ROYAUME DU MAROC Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail Modèle Cobit DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION SECTEUR NTIC Sommaire 1. Introduction... 2 2. Chapitre

Plus en détail

Portrait de Femme Meryem Benotmane SSM

Portrait de Femme Meryem Benotmane SSM Portrait de Femme Meryem Benotmane SSM Etre un homme ou une femme ne fait pas grande différence au fond au regard du projet. Ce qui importe c est l investissement de chacun et la richesse des collaborations.

Plus en détail

CHARTE DE PARTENARIAT DU RESEAU DE CABINETS PARTENAIRES DE LA FONDATION CONDORCET

CHARTE DE PARTENARIAT DU RESEAU DE CABINETS PARTENAIRES DE LA FONDATION CONDORCET CHARTE DE PARTENARIAT DU RESEAU DE CABINETS PARTENAIRES DE LA FONDATION CONDORCET Février 2010 Fondation Condorcet / Paris Dauphine Bureau B019 - Place du Maréchal de Lattre de Tassigny - 75775 Paris cedex

Plus en détail

"La démarche marketing, le système d information marketing et l étude de marché"

La démarche marketing, le système d information marketing et l étude de marché ECOLE DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES Module : Marketing Fondamental Année Académique : 2014/2015 Niveau : 1 ère année Master (TC) Enseignant : KHERRI Abdenacer Groupes : 12, 13, 14, 15 et 16 Site web :

Plus en détail

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte La GRH constitue une préoccupation permanente de toute entreprise, de tout dirigeant, qu il s agisse de

Plus en détail

La technologie comme outil créatif : les enseignements du processus de création dans l industrie du jeu vidéo.

La technologie comme outil créatif : les enseignements du processus de création dans l industrie du jeu vidéo. Innovation and Regulation in Digital Services Expert Workshop on videogames 15 septembre 2011 La technologie comme outil créatif : les enseignements du processus de création dans l industrie du jeu vidéo.

Plus en détail

Évolutions des processus d innovation. chez les constructeurs

Évolutions des processus d innovation. chez les constructeurs Évolutions des processus d innovation C. MIDLER, Conférence IFRI avril 2006 / n 1 chez les constructeurs Christophe Midler Centre de Recherche en Gestion Ecole polytechnique christophe.midler@polytechnique.edu

Plus en détail

Démarche Prospective Métier Pub/Com : Enquête en extension

Démarche Prospective Métier Pub/Com : Enquête en extension Université ParisDauphine Démarche Prospective Métier Pub/Com : Enquête en extension L Observatoire des Métiers de la Publicité a confié à Luc Boyer et Aline Scouarnec, dans le cadre d une étude prospective,

Plus en détail

Cadre de référence veille et vigie

Cadre de référence veille et vigie Cadre de référence veille et vigie Modèle d intégration de la vigie et de la veille stratégique de l INESSS Janvier 2014 Une production de l Institut national d excellence en santé et en services sociaux

Plus en détail