Pour le 7 juin, à grand renfort de

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Pour le 7 juin, à grand renfort de"

Transcription

1 Info Ch Bimestriel n 41 - Juin 2009 mbre La lettre d information de la Chambre d Agriculture de l Ile de France édito informatique Les élections européennes : une échéance pour qui? Pour le 7 juin, à grand renfort de communiqués de presse et de spots publicitaires, la classe politique nous appelle à voter. Mais voter pour qui? Un Ministre de l Agriculture qui vient d entériner une décision qui va faire perdre 19,1 M à la ferme Ile-de-France, et ce soi-disant pour nous préparer à la révision de la PAC de 2013? Cela voudrait dire que, si ce Ministre est demain aux responsabilités au niveau européen comme député ou, pire, comme commissaire, nous aurions à franchir une marche supplémentaire d assistanat environnemental et territorial au détriment de l économie agricole. Alors, Monsieur le Ministre, nous n avons pas confiance en vous, pas plus qu en votre opposition qui applaudit des deux mains vos réformes. Gageons que 2013 risque de sonner la fin des productions céréalières, laitières... si nous ne nous mobilisons pas dès maintenant pour peser dans le débat. Nous devons faire comprendre que l agriculture est un atout économique pour notre pays et que la politique agricole ne se limite pas à de l environnement ou à de l aménagement du territoire. Si l échéance de 2013 vous semble lointaine, alors voici les données : - Nous sommes 27 pays européens et beaucoup revendiquent un niveau de soutien équivalent dans tous les pays. - D autres pays, dont les Anglais, exigent une baisse du budget agricole de 30%. Si cela doit se traduire par une prime unique de 130 de l hectare, j espère que cette perspective suffira à vous convaincre qu il faut commencer à se battre dès maintenant, sinon en 2013 nous nous réveillerons trop tard comme pour ce «bilan de santé». C. HILLAIRET Président de la Chambre d Agriculture Site Internet : hausse des fréquentations Le mois d avril enregistre de nouveau une hausse des connexions sur le site grand public : par rapport au début de l année, le nombre de visiteurs a augmenté de 23%. Côté espace professionnel, on compte un peu moins de visites en avril qu en mars. Rien de surprenant, ceci n est que la confirmation d un des intérêts de notre site Internet pour les agriculteurs : trouver la réponse à la question du moment! Et, si l on compare à la fréquentation des mois précédents, on ne peut que constater que parmi les nouveaux internautes certains continuent à venir Une forme d encouragement à maintenir l effort de communication via ce support. N. DIDELOT - Service Informatique sommaire environnement Page 1 Page 2 Page 3 Page 4 Page 5 Page 6 Edito de Christophe HILLAIRET Site Internet : hausse des fréquentations Aides CIPAN : opération 2009 en demi-teinte PAC : retour sur la réforme en cours PAC : incidences sur l Ile-de-France Ouest PAC : la mobilisation de la Chambre d Agriculture Agenda Aménagement : projet de PNR Yvelines - Essonne Energie : le Plan de Performance Energétique Spécialisés : lutte contre la mouche de la carotte Urbanisme : deux poids, deux mesures! Diversification : la réglementation sur la vente directe Diversification : le distributeur automatique de lait cru Aménagement : le Grand Paris Aménagement : recours contre le projet de CET de Saint Escobille Aides CIPAN : opération 2009 en demi-teinte Les Conseils Généraux, en collaboration avec la Chambre d Agriculture, ont apporté depuis plusieurs années une aide à la mise en place de Couverts Intermédiaires Piège à Nitrates (CIPAN). Malheureusement, pour l interculture 2009, cette aide ne sera pas renouvelée sur la totalité du territoire de l Ile-de-France Ouest. En effet, dans le Val d Oise, sans concertation avec la profession, le Département a effacé de son budget la ligne dédiée aux CIPAN. En dépit de la volonté et de l insistance de la Chambre d Agriculture, le Département n a pas accepté de reconduire l aide en Dans les Yvelines et l Essonne, une aide sera bien accordée pour la prochaine interculture avec toutefois quelques nouveautés concernant les conditions d attribution et de mise en œuvre. Pour les Yvelines, seules les surfaces en cultures intermédiaires permettant d aller au-delà des 70% de couverture automnale réglementaire sur une exploitation pourront bénéficier de l aide du Département. Par ailleurs, la contrainte de destruction s assouplit pour les surfaces sous convention avec le Conseil Général : il n est plus nécessaire d attendre le 1 er décembre pour pouvoir détruire le couvert. La destruction peut désormais intervenir deux mois après la date de semis des CIPAN. Dans l Essonne, la liste des communes classées par priorité disparaît. L aide sera accordée en priorité pour les CIPAN implantés dans les périmètres de protection rapprochée de captages «vulnérables» définis par le Département. Dans ces périmètres prioritaires, le plafond de surface aidée par exploitation sera élevé à 20 hectares contre 10 hectares dans le reste du département. 2 avenue J. d Arc, BP Le Chesnay Tél.: accueil@ile-de-france.chambagri.fr Pour les Yvelines et l Essonne, un courrier détaillant les modalités d inscription à l opération devrait arriver prochainement dans chaque exploitation. J. MONROUX - Bureau Agronomie Environnement 1- Info Chambre n 41

2 Politique Agricole Commune 2- Info Chambre n 41 PAC : retour sur la réforme en cours Le bilan de santé de la PAC, lancé il y a un an par la Commission Européenne, s est déroulé en trois étapes, qui ont chacune formalisé des mesures complémentaires les unes des autres. L impact attendu de ces dernières sur les exploitations agricoles de l Ile-de-France Ouest a suscité une profonde inquiétude dans notre circonscription et a conduit à une mobilisation sans précédent dans laquelle la Chambre d Agriculture s est fortement impliquée. Retour sur une réforme dont certains contours restent à définir. LES CHOIX EUROPÉENS DU 20 NOVEMBRE 2008 Le 20 novembre 2008, la Commission Européenne a annoncé les mesures du bilan de santé valables pour l ensemble des pays de l Union Européenne : - Suppression définitive de la jachère. - Découplage total de l ensemble des aides végétales et animales d ici à 2012 (à partir de 2010 pour les aides SCOP), à l exception de la PMTVA 1. Intégration des montants aux DPU en fonction d une période de référence historique à définir. - Suppression de l ACE 2 en Réduction des outils d intervention à leur niveau minimum : en blé tendre, intervention à 101,31 /t sur un contingent européen de 3 millions de tonnes. - Hausse de la modulation 3 de 2% en 2009 puis de 1% par an, pour atteindre un taux final de 10% en % de modulation supplémentaire seront appliqués sur la tranche d aides supérieure à Au lieu de 3 ans, retour à la réserve des DPU non utilisés au bout de 2 ans. - Hausse des quotas laitiers de 1% par an sur 5 ans à partir de Dès le 25 novembre, la Chambre, réunie en Session, dénonçait ces mesures, qui opèrent un démantèlement des outils de régulation des marchés et introduisent des mécanismes de transfert d aides entre systèmes de production sur la base de cours des marchés exagérément optimistes. LE «PLAN BARNIER» DU 23 FÉVRIER 2009 Sur certains aspects du bilan de santé, l Union Européenne a laissé une marge de manœuvre aux Etats membres. Quatre outils étaient à la disposition de la France pour réaffecter les soutiens de la PAC au sein du 1 er pilier. L Etat a choisi d en utiliser deux : - Article 63 : cet outil permet de créer ou de revaloriser des DPU sur une base historique à partir des montants issus du découplage des aides. Quatre aides seront mises à contribution en 2010, pour lever un budget total de 760 M : les aides couplées SCOP, dont 14/25 ème seront prélevés sur les 25% encore couplés aujourd hui ; la PMTVA, prélevée à hauteur de 12,5% ; la prime à l abattage et la prime à la brebis, prélevées à hauteur de 12,5%. Les montants seront utilisés essentiellement pour la revalorisation des DPU sur les surfaces en herbe. Le solde de 11/25 ème de la partie couplée des aides SCOP reviendra finalement aux détenteurs historiques des droits, en intégrant les DPU. - Article 68 : cet outil permet de réorienter les aides au sein du 1 er pilier par un prélèvement annuel linéaire de 5% du total des soutiens. Au niveau francilien, il financera notamment la création d une aide à la surface pour les protéagineux (montant provisoire estimé : 100 /ha en 2012), l assurance récolte, les fonds sanitaires et l aide au maintien de l agriculture biologique. LE PLAN D ACCOMPAGNEMENT DU 30 MARS 2009 Pour répondre à la mobilisation de la profession agricole de l Ile-de-France contre le Plan Barnier, le Président de la République a annoncé un plan d accompagnement pour les exploitations en grandes cultures. Il se décline à travers trois mesures : - Jeunes agriculteurs : sur un budget national de 20 M, à partir de 2010, revalorisation de leurs DPU à partir des DPU non utilisés de la réserve nationale. - Diversification des assolements : à raison de 25 /ha, soutien des exploitations spécialisées COP. L assolement devra comprendre au moins 4 cultures différentes. Chaque culture représentera au moins 5% de la sole cultivée ; la culture majoritaire moins de 45% ; les trois cultures principales moins de 90%. Pour le moment, cette mesure n est prévue que pour la seule année Mesure Agri Environnementale Rotationnelle : à raison de 32 /ha, soutien d exploitations COP contractualisant sur 5 ans, sur la base d un cahier des charges quasiment similaire à la MAE rotationnelle existante. De ce point de vue, les différences seront les suivantes : la culture majoritaire pourra atteindre 50% de la sole cultivée et une part minimum d oléoprotéagineux sera exigée dans l assolement. Cette mesure devrait être réservée aux départements ayant un rendement de référence inférieur à 60 q/ha, excluant ainsi l Ile-de-France du dispositif. De nombreux points de détail de la réforme restent en suspens. Ils font l objet de discussions au sein de trois groupes de travail nationaux (article 63, article 68, conditionnalité), qui doivent rendre leurs conclusions d ici à la fin de l été. Seul point majeur, Nicolas Sarkozy a officiellement annoncé le retour du solde des 11/25 ème des aides couplées SCOP aux détenteurs historiques. 1 PMTVA : Prime au Maintien du Troupeau de Vaches Allaitantes 2 ACE : Aide aux Cultures Energétiques 3 Pour rappel, la modulation correspond à un transfert du soutien à la production (aides du 1 er pilier : aides couplées, DPU) au développement rural (aides du 2 nd pilier : MAE, PHAE, etc.).

3 PAC PAC : incidences sur l Ile-de-France Ouest D après nos estimations le paquet de mesures du bilan de santé de la PAC devrait se solder : - Pour la «ferme Ile-de-France Ouest» : par un prélèvement total de 19,1 M sur les soutiens en 2010, soit 23,3% des soutiens de 2006, pour des retours de 2,9 M (aide protéagineux, soutiens à l élevage, etc.), soit 15% des prélèvements. - Au niveau des exploitations agricoles spécialisées COP : selon les départements, par une diminution du résultat économique avant cotisations sociales comprise entre 22 et 26,5% (année 2012 par rapport à une référence 2006). Pour les jeunes agriculteurs, l impact devrait être encore plus fort, puisque la réduction est estimée à 33%. Politique Agricole Commune PAC : la mobilisation de la Chambre d Agriculture Dès l annonce du Plan Barnier le 23 février, le Président de la Chambre d Agriculture a vivement réagi, par médias interposés, à l occasion du Salon de l agriculture, contre les excès de la réforme, aussitôt relayé par les JA, la FSEAIF, les départements voisins et ORAMA. Les actions auprès des élus locaux et nationaux pour alerter sur les conséquences du bilan de santé pour le secteur des grandes cultures ont été multiples : 4 mars : Communiqué de presse commun JAIF / FSEAIF / Chambre d Agriculture (CAIF) : «Bilan de santé de la PAC : les agriculteurs franciliens en colère». 5 mars : - Rencontre entre Christophe HILLAIRET, Président de la CAIF, Philippe LIROCHON, Président de la Chambre d Agriculture d Eure-et-Loir et Christine BOUTIN. - Rencontre entre Denis RABIER, Vice-Président CAIF, Damien GREFFIN, Président JAIF, et Xavier BERTRAND, par l entremise de Franck MARLIN, député maire d Etampes. 6 mars : - Mobilisation des parlementaires de la circonscription par une lettre commune CAIF-JAIF. - Courrier de la CAIF à Luc Guyau, Président de l Assemblée Permanente des Chambres d Agriculture (APCA), en réaction au communiqué de presse émis par cet organisme le 23 février. 10 mars : Rencontre entre Michel BARNIER et une délégation de JAIF emmenée par son Président, Damien GREFFIN. Préparation de la rencontre en amont avec la Chambre. 18 mars : - Rencontre entre Christophe HILLAIRET, Patrick THEET, Denis RABIER, Damien GREFFIN et Franck MARLIN, député maire d Etampes. - Communiqué de presse de la CAIF «Bilan de santé de la PAC : Opération «Campagne morte» le 25 mars» 24 mars : En préambule du débat sur le bilan de santé, rencontre entre les parlementaires de la circonscription et les professionnels agricoles à l Assemblée Nationale : présence de F. MARLIN, P. HOUILLON et Y. VANDEWALLE. 25 mars : - Opération «Campagne morte» pour l ensemble des entreprises franciliennes du secteur agricole. - Avec l appui de P. CUYPERS, membre du Bureau de l APCA, déclaration commune de 27 Présidents de Chambres d Agriculture incitant l APCA à nuancer sa position et à mieux prendre en compte les préoccupations des régions de polyculture céréalière. 26 mars : Communiqué de presse «Jusqu où faudra-t-il aller pour mobiliser les députés de l Ile-de-France?». 30 mars : Rencontre à l Elysée, obtenue par le Président du Sénat à la demande de C. HILLAIRET, entre le Président de la République et les Présidents des Chambres de l Ile-de-France, de l Eure-et-Loir, de la Seine-et-Marne, de l Aisne, de l Yonne, de la Régionale Ile-de-France et Thierry BONTOUR (FDSEA 77). Luc GUYAU (APCA) et Jean-Michel LEMETAYER (FNSEA) y ont été invités. C est à cette occasion que le Président de la République a officiellement confirmé le retour aux détenteurs historiques du solde de 11/25 ème des aides couplées, que les JA d Ile-de-France avaient obtenu de M. BARNIER le 10 mars. Il a aussi annoncé un plan d accompagnement aux céréaliers, doté de 170 millions d euros, dont l impact en Ile-de-France risque d être limité. 14 avril : Courrier à M. MALVEZIN, conseiller technique Agriculture et Pêche de la Présidence de la République, en réaction aux insuffisances du plan d accompagnement annoncé par Nicolas SARKOZY le 30 mars. 27 avril : Rencontre au Sénat entre Gérard LARCHER, Président du Sénat, Henri de RAINCOURT, sénateur de l Yonne, Christophe HILLAIRET et les Présidents des Chambres de l Yonne et de l Eure-et-Loir, en préparation du débat sur le bilan de santé au Sénat, le lendemain. V. MARTINEAU - Bureau Communication et Information 3- Info Chambre n 41

4 calendrier aménagement Evénements juin : Stand des agriculteurs à la Foire d Etampes (91). Echéances sociales 1er juin Exploitants agricoles : date limite de versement du 2 ème appel provisionnel 2009 (25% des cotisations 2008). 10 juillet Employeurs agricoles : date limite de retour à la MSA de la déclaration des salaires versés au titre du deuxième trimestre Echéances fiscales Agenda 9 mai : date limite de déclaration des revenus Pour les contribuables déclarant par internet, date limite Zone A 11 juin, Zone C 18 juin, Zone B 25 juin. 15 juin Retenue à la source - Prélèvement libératoire : dépôt de la déclaration n 2777-D pour les intérêts de comptes courants ou comptes bloqués d associés versés au cours du mois de mai 2009 (déclaration n 2777-D). 15 juillet Retenue à la source - Prélèvement libératoire : dépôt de la déclaration n 2777-D pour les intérêts de comptes courants ou comptes bloqués d associés versés au cours du mois de juin 2009 (déclaration n 2777-D). 30 juin Entreprises soumises à l impôt sur les sociétés dont l exercice est clos le 31 mars 2009 : date limite de dépôt de la déclaration de résultats n 2065 et ses annexes (impôt sur les sociétés) (délai supplémentaire de 15 jours si processus TDFC). Projet de PNR Yvelines - Essonne Avec l adoption début mai d un avant-projet de Charte, la création du futur Parc, qui succèdera au PNR de la Haute Vallée de Chevreuse, suit le calendrier annoncé. Le nouveau Parc couvrira une soixantaine de communes, contre une vingtaine actuellement. L avant-projet de charte contient 4 axes thématiques (biodiversité, changement climatique, patrimoine et développement économique) et pas moins de 39 objectifs opérationnels. Concernant l agriculture, on y trouve une ambition très forte de préservation des espaces agricoles et naturels et une volonté de soutenir une «agriculture et une sylviculture diversifiées et écologiquement responsables». L agriculture périurbaine et l agriculture biologique y figurent en bonne place, ce qui n est pas sans susciter des interrogations sur l intérêt effectif qui sera porté à l agriculture conventionnelle, qui représente la grande majorité des exploitations agricoles de ce territoire. Le projet de plan du Parc, qui s imposera à l avenir aux documents d urbanisme, n est pas encore finalisé ; il convient de suivre de près l élaboration de ce plan, afin de veiller à ce que les enjeux paysagers, écologiques et patrimoniaux ne prennent pas le pas sur les enjeux agricoles et de développement économique. La Chambre a alerté sur ce point les agriculteurs concernés, ainsi que le Président du PNR. L. de MIRIBEL - Service Juridique et Foncier Date du dépôt légal : novembre 1999, N I.S.S.N , N C.P.P.A.P : 0105 B Directeur de la publication : C. HILLAIRET Conception : Bureau Communication Chambre Interdépartementale d Agriculture d Ile de France Imprimeur : Wauquier - 12 rue Pasteur - BP Bonnières sur Seine énergie PPE : Plan de Performance Energétique Objectifs = 30% des exploitations agricoles à faible dépendance énergétique d ici Améliorer l évaluation de la consommation d énergie et diffuser massivement les Diagnostics Energie ; favoriser la mise en œuvre d actions pour améliorer l efficacité énergétique et encourager le développement des énergies renouvelables. 1- Le diagnostic énergétique des exploitations : il permet d identifier les marges d amélioration et sera un préalable aux investissements ciblés en économie d énergie et production d énergie. La réalisation des diagnostics nécessite la formation à l utilisation d un outil. Dans l attente du développement d un outil national (réalisation commune ADEME, APCA, MAP, etc.), la Chambre d Agriculture de l Ile-de- France, va former 2 agents (Camille Ferrand et Benoît Brouant) à l utilisation de l outil Planète (outil qui servira de socle à l élaboration de l outil national). Les Diagnostics réalisés par les personnes compétentes inscrites sur les listes départementales seront subventionnés au titre du PPE. 2- Appel à projets Méthanisation et banc d essai moteur (BEM) : Les appels à projets sont bouclés et quelques dossiers méthanisation ont été déposés à la DRIAAF par les structures qui portent les projets. La Chambre d Agriculture n a pas déposé de dossier de financement pour un BEM : l objectif de la Chambre d Agriculture est de mener des actions ponctuelles avec des partenaires spécialisés qui sont équipés de BEM et d accompagner ces diagnostics par des formations à la conduite économique des matériels agricoles. Ce schéma ne nécessite pas de mobiliser un agent à temps plein pour valoriser l investissement d un BEM. 3- Autres actions : investissements et aménagements réalisables (selon les conditions d éligibilités détaillées dans la circulaire du Ministère de l Agriculture du 18 février 2009) : - Récupération de chaleur sur bloc de traite, - Chauffe-eau solaire et thermique, - Eclairage permettant des économies d énergie, - Equipements de séchage en grange, - Chaudière biomasse (hors cadre crédit d impôts), - Pompes à chaleur (hors serres), - Equipement de production d électricité pour les sites isolés (100% d autoconsommation), Les montants subventionnables minimums sont de et le taux maximal de subvention est de 40%. B. BROUANT - Service Technique et Economique 4- Info Chambre n 41

5 spécialisés Mouche de la carotte : les conseillers prennent les choses en main De nombreux dégâts de mouches sur carottes, choux et oignons ont marqué la campagne Afin de faire face à ces difficultés, accentuées par le retrait de la plupart des matières actives, le pôle maraîcher d Ilede-France a décidé de mettre en place une détection précoce des vols. A l aide du modèle de prévision SWAT, de la mise en place de pièges dans les zones sensibles, l objectif est d avertir le plus rapidement possible les producteurs sur les risques d attaques. Ce modèle informatique permet de prévoir les périodes de vols et de pontes en fonction de la climatologie du site (température de l air, température du sol et vitesse du vent). Afin d obtenir la préconisation la plus fiable possible sur l ensemble de la région, les relevés de quatre stations météorologiques sont collectés. La corrélation de ces données est validée parallèlement par la mise en place de pièges (panneau chromatique sur carotte et feutrine pour les choux). Les producteurs peuvent ainsi soit détruire les mouches adultes et éventuellement les larves, soit protéger la culture avec des filets anti-insectes, cette dernière méthode n étant applicable qu à des parcelles de taille modeste. Ils peuvent ainsi éviter les dégâts sur cultures de carottes, de choux, d oignons et de poireaux où les pertes peuvent atteindre 80%. Les premiers résultats obtenus sont encourageants et la vigilance des professionnels démontre l intérêt d une surveillance précoce et efficace sur le territoire francilien. C. VALLEE - Service Technique et Economique Deux poids, deux mesures! La réglementation sur la vente directe Utilisation du qualificatif «fermier», «produit de la ferme», ou «produit à la ferme», pour les œufs de poules pondeuses (Décret n du 2 Mars 2009, Arrêté du 25 Mars 2009). Les œufs bénéficiant de ces qualificatifs doivent répondre aux caractéristiques suivantes : La production d œufs ne constitue pas la seule source de revenu. Le nombre de poules pondeuses présentes sur l exploitation n excède pas Les œufs sont ramassés et triés manuellement et quotidiennement. Les producteurs qui souhaitent utiliser ces qualificatifs devront en faire la déclaration auprès de la DDA ou de la DDEA. Droit de mouture (Décret n du 20 Mars 2009) Les producteurs qui possèdent un moulin écrasant moins de 350 quintaux de blé tendre par an, pour la production de farine destinée à la consommation humaine, sont dispensés de détenir un contingent de meunerie. Néanmoins, ils doivent procéder à leur enregistrement auprès de l Office National Interprofessionnel des Grandes Cultures, un mois avant le début de l exploitation. Les moulins, en activité à la date de publication du présent Décret, doivent procéder à leur enregistrement auprès de l Office National des Grandes Cultures, dans un délai de 3 mois. L hygiène sur les marchés forains urbanisme «Les voies du Seigneur sont impénétrables», dit l Ecriture celles de l Administration le sont parfois aussi! A preuve, quelques cas récents en matière de permis de construire en zone agricole : à Fontenay Saint Père, en zone NC du POS et en site inscrit, un permis de construire est accordé pour une maison d habitation et quatre boxes à chiens, au vu d un avis «réputé favorable» de l Architecte des Bâtiments de France! Il ne s agit manifestement pas d une véritable activité économique agricole ; pourtant l autorisation est donnée par le Maire, favorisant ainsi le mitage du territoire. La Chambre s est donc associée à l agriculteur voisin, pour demander le retrait de ce permis. A l inverse, on sait que de véritables agriculteurs, qui ont impérativement besoin de développer leur entreprise, se heurtent souvent à mille difficultés pour obtenir l autorisation de construire un hangar, une serre ou une stabulation. Dernier exemple en date, cet horticulteur, situé à quelques encablures de Fontenay Saint Père, qui, lui, en est à son deuxième refus de permis pour implanter ses installations horticoles! Allez comprendre! Un minimum de cohérence serait bienvenu! P. FEBVRET - Service Juridique et Foncier diversification L arrêté du 9 mai 1995, soutenu par «le paquet Hygiène», prévoit que les équipements et les installations soient conçus, construits, nettoyés et entretenus de manière à éviter la contamination des denrées alimentaires, à maîtriser les risques sanitaires et à respecter les températures. En pratique pour les produits animaux, cela implique pour les producteurs de s équiper d une vitrine réfrigérée, de surfaces de travail et de matériel facile à nettoyer, d un point d eau individuel et de poubelles étanches. Pour les produits végétaux, cela implique pour les producteurs de s équiper de surfaces de travail et de matériel facile à nettoyer, d isoler les caisses du sol par des planches ou des palettes, de fixer une jupe sur le devant de l étal qui descend jusqu au sol (quand les installations sont mobiles). Pour tout renseignement complémentaire, s adresser à Françoise Chancel, Bureau Diversification Marketing. F. CHANCEL - Bureau Diversification Marketing 5- Info Chambre n 41

6 diversification La consommation de lait cru non pasteurisé ne représente aujourd hui que 0,1% de la consommation globale de lait en France et pourtant les consommateurs reconnaissent son onctuosité pour l élaboration des meilleurs fromages blancs, sa saveur inimitable et ses nombreuses qualités nutritionnelles. Aussi, pour rendre plus accessible ce produit apprécié, un nouveau système de commercialisation se développe sur l hexagone : la distribution automatique de lait cru frais. Ce système est très répandu en Italie, où on dénombre environ 330 points de vente en Lombardie et où 2000 litres seraient vendus par jour par certains distributeurs. Le principe est le suivant : le client se présente au distributeur avec ou sans bouteille, il introduit le montant qui correspond à la quantité de lait souhaitée (environ 1 le litre) et il positionne la ou les bouteilles au fur et à mesure. Une fois le remplissage terminé, l emplacement accessible pour le remplissage est nettoyé. L équipement complet qui comprend les machines et l habillage, prêt à être raccordé au réseau d eau et d électricité, est proposé à environ Avec quelques éleveurs de bovins lait de la région, nous avons rencontré début mars, un éleveur normand du département 76, Le lait cru, du pis au verre, c est automatique! qui s est équipé depuis neuf mois. Pour que l investissement soit rentable, il a estimé que le volume à atteindre devrait être de 100 litres/jour. A ce jour, le volume commercialisé est de 40 litres en hiver et 70 litres en été. Le temps de travail consacré à cette activité est de 1,5 heures/jour, qui correspond au remplissage du tank, à la vérification du bon fonctionnement, au déplacement de la ferme au distributeur et à la gestion du monnayeur. Cette démarche très intéressante peut augmenter la consommation de lait cru, mais la réussite est conditionnée à : - l obtention de la patente sanitaire, - le positionnement de l équipement, visible de la route et accessible à pied ou en voiture (centre ville ou centre commercial) et très passager, - l autorisation préalable si installation sur le domaine public, - l homologation des machines par un organisme européen : la DRIRE vient d envoyer un courrier pour un retrait immédiat des machines qui fonctionnent aujourd hui car elles ne sont pas en règle. F. CHANCEL - Bureau Diversification Marketing aménagement Le Grand Paris Après le Paris du Baron HAUSSMANN au XIXème, puis la Région Parisienne de Paul DELOUVRIER au XXème, Nicolas SARKOZY a présenté le 29 avril son projet pour le «Grand Paris» du XXIème siècle : les travaux de Christian BLANC et ceux des dix équipes d architectes sollicités débouchent sur des propositions pour «faire de l Ile-de-France une région attractive et capable d entraîner l économie nationale». Le périmètre s étend sur Paris et sa banlieue jusqu aux aéroports et aux villes nouvelles, avec pour objectifs de doubler le rythme de construction de logements, de mettre en réseau dix pôles de développement économique (notamment Roissy, Saint Denis, La Défense, Saclay, Orly) et d améliorer les transports (budget de 35 milliards d euros avec notamment la création d un métro rapide reliant les différents pôles en périphérie du Grand Paris). Si l ambition de maintenir une ville dense et la volonté de supprimer les blocages réglementaires vont incontestablement dans le bon sens, d autres idées nous laissent en revanche plus perplexes, voire inquiets, comme celles de relier le Grand Paris à la mer, de maintenir une agriculture de proximité au cœur de la cité ou encore de planter une vaste forêt à proximité de l aéroport de Roissy! Quoi qu il en soit, il est clair que les trois Opérations d Intérêt National, Plaine de France, Plateau de Saclay et Vallée de la Seine Aval, seront en première ligne dans les années à venir. aménagement Recours contre le projet de CET de Saint Escobille Par arrêté du 13 mars 2009, le Préfet de l Essonne a qualifié la création d un Centre d Enfouissement Technique à St Escobille de «Projet d Intérêt Général». Cette qualification entraîne la mise en demeure de la commune de mettre en compatibilité son POS avec le projet, à défaut de quoi cette procédure pourrait être menée directement par la préfecture. La commune a décidé de former un recours administratif contre cet arrêté, qui fait fi des nombreuses objections émises lors de l enquête publique. La Chambre d Agriculture s est associée à ce recours, compte tenu du fort impact d un tel projet sur l activité agricole et sur l environnement en général. Si le Préfet refuse d annuler son arrêté, il sera nécessaire de poursuivre l action devant le Tribunal Administratif. P. FEBVRET - Service Juridique et Foncier F. DEVEZE - Service Juridique et Foncier 6- Info Chambre n 41

PAC. ce qui change. vraiment

PAC. ce qui change. vraiment PAC 2014 2020 ce qui change vraiment Dotée d un budget préservé de l ordre de 9,1 milliards par an, la nouvelle pac entrera pleinement en application en 2015 et sera le cadre commun de l agriculture européenne

Plus en détail

EPREUVE ECRITE D ADMISSIBILITE

EPREUVE ECRITE D ADMISSIBILITE CONCOURS DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS DE LYCEE PROFESSIONNELS AGRICOLE (PLPA) SESSION 2011 Concours : INTERNE Section : Sciences économiques et sociales et gestion Option A : Sciences économiques et sociales

Plus en détail

Simplifiez-vous la rénovation énergétique avec Énergies POSIT IF

Simplifiez-vous la rénovation énergétique avec Énergies POSIT IF Simplifiez-vous la avec www.energiespositif.fr , les spécialistes de la et de son financement en Île-de-France 400 000 logements franciliens à rénover d ici à 2020, c est 18 % des copropriétés L énergie

Plus en détail

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières Agreste Champagne-Ardenne n 4 - Juillet 2015 Réseau d information comptable agricole En 2013, le Résultat Courant Avant Impôt (RCAI) moyen des exploitations agricoles champardennaises couvertes par le

Plus en détail

Fiscalité du Grand Paris

Fiscalité du Grand Paris Fiscalité du Grand Paris Afin de financer le projet du métro automatique du Grand Paris Express et le plan de mobilisation pour les transports d IdF, l Etat a décidé de prélever de nouvelles recettes fiscales

Plus en détail

La lettre électronique du service économie agricole de l'essonne n 3 juillet 2012

La lettre électronique du service économie agricole de l'essonne n 3 juillet 2012 La lettre électronique du service économie agricole de l'essonne n 3 juillet 2012 Cette lettre du service d'économie agricole (SEA) de la DDT de l'essonne est gratuite. Elle peut librement être recopiée

Plus en détail

La Charte. forestière. du Pilat. Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt

La Charte. forestière. du Pilat. Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt La Charte forestière du Pilat Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt Réalisation Jecom - RCS 493 898 043 - Avril 2011 - Imprimé sur papier issues de forêts françaises et belges gérées

Plus en détail

Budget participatif des lycées. Règlement d intervention

Budget participatif des lycées. Règlement d intervention 3 CR 72-12 Budget participatif des lycées Règlement d intervention Préambule : La mise en œuvre du budget participatif des lycées manifeste la volonté de la région de poursuivre la démarche de dialogue

Plus en détail

NOTE A L ATTENTION DE MONSIEUR LE FORMATEUR. Aspects financiers

NOTE A L ATTENTION DE MONSIEUR LE FORMATEUR. Aspects financiers Luxembourg, le 8 novembre 2013 NOTE A L ATTENTION DE MONSIEUR LE FORMATEUR Aspects financiers Volet 2 : Aides financières dans le domaine de la promotion des énergies renouvelables et de l efficacité énergétique

Plus en détail

L engagement de la Chambre FNAIM Paris Ile de France dans le Grand Paris

L engagement de la Chambre FNAIM Paris Ile de France dans le Grand Paris L engagement de la Chambre FNAIM Paris Ile de France dans le Grand Paris La loi sur le Grand Paris, ainsi que les décisions récentes prises par les pouvoirs publics (Etat, Région), devraient permettre

Plus en détail

Conventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique

Conventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique Conventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique Conjoncture retenue pour la construction des cas-types Prix de la viande bovine Conjoncture 1 er trimestre 2012 Prix des

Plus en détail

janvier 2010 Construire en zone agricole Ce qu il faut savoir PRÉFECTURE DU RHÔNE

janvier 2010 Construire en zone agricole Ce qu il faut savoir PRÉFECTURE DU RHÔNE janvier 2010 Construire en zone agricole Ce qu il faut savoir PRÉFECTURE DU RHÔNE Préambule Pourquoi ce guide? Avant propos Dans le département du Rhône, l étalement urbain grandissant et les grands projets

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS Ordonnance n o 2010-18 du 7 janvier 2010 portant création d une agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l

Plus en détail

Mise en œuvre d'un dispositif de vidéosurveillance nocturne du cœur de ville

Mise en œuvre d'un dispositif de vidéosurveillance nocturne du cœur de ville CONSEIL MUNICIPAL 1 Séance du 06 décembre 2012 Mise en œuvre d'un dispositif de vidéosurveillance nocturne du cœur de ville Direction Solidarité Urbaine - Tranquillité Publique - Rapporteur(s) M. Christophe

Plus en détail

La couverture des risques agricoles

La couverture des risques agricoles PACIFICA - ASSURANCES DOMMAGES La couverture des risques agricoles Patrick Degiovanni Directeur Général Adjoint Page 1 Marrakech, Jeudi 28 octobre 2010 Sommaire Le contexte Les risques du métier en Agriculture

Plus en détail

Crédit d impôt en faveur de l agriculture biologique

Crédit d impôt en faveur de l agriculture biologique Crédit d impôt en faveur de l agriculture biologique Note d information et d analyse FNAB Paris, le 10 avril 2014 Mode d emploi du dispositif CI-Bio pour les exercices 2011 à 2014 (pour les déclarations

Plus en détail

Définition des variables présentées dans le RICA

Définition des variables présentées dans le RICA Les termes en gras italique sont définis par ailleurs dans le lexique. Les termes en italique désignent des variables explicitement recueillies dans le Rica. A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V

Plus en détail

PLAN BIO MIDI-PYRENEES 2014-2020, UN PLAN SANS AMBITION

PLAN BIO MIDI-PYRENEES 2014-2020, UN PLAN SANS AMBITION PLAN BIO MIDI-PYRENEES 2014-2020, UN PLAN SANS AMBITION Pourquoi les élu-es EELV au Conseil Régional ne voteront pas le Plan Bio Midi-Pyrénées 2014-2020 en l état? Plan Bio Midi-Pyrénées, un plan sans

Plus en détail

Plan de soutien à l élevage français

Plan de soutien à l élevage français Plan de soutien à l élevage français MEMENTO Entreprises fragilisées dans le secteur agricole : quels outils pour quelles problématiques? Ce mémento récapitule de façon synthétique les outils existants

Plus en détail

Indicateurs de résultats en Agriculture Durable

Indicateurs de résultats en Agriculture Durable Indicateurs de résultats en Agriculture Durable Formation «Mesures et indicateurs en agriculture durable» - 5 mars et 19 mai 2008- FNCIVAM Indicateurs clés socio-économiques Les indicateurs connus sont

Plus en détail

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE 9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,

Plus en détail

Opération Programmée d Amélioration de l Habitat 2009-2012

Opération Programmée d Amélioration de l Habitat 2009-2012 Opération Programmée d Amélioration de l Habitat 2009-2012 ECONOMIES D ENERGIE PERSONNES AGEES ENERGIES RENOUVELABLES MAINTIEN A DOMICILE ADAPTATION INSALUBRITE HANDICAP LOYERS MODERES LOCATION CHARGES

Plus en détail

NOR : DEV O 08 1 5 9 0 7 C

NOR : DEV O 08 1 5 9 0 7 C REPUBLIQUE FRANCAISE MINISTERE DE L ECOLOGIE, DE L ENERGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE DIRECTION DE L'EAU Sous-Direction de l'action territoriale, De la directive cadre

Plus en détail

SÉMINAIRE PRODUCTIF 18, 19 AVRIL 2013

SÉMINAIRE PRODUCTIF 18, 19 AVRIL 2013 SÉMINAIRE PRODUCTIF 18, 19 AVRIL 2013 Cergy-Pontoise REPLAY* D UN ENTRE DEUX À UN TERRITOIRE DU GRAND PARIS : LA PLAINE DE PIERRELAYE BESSANCOURT * Innover, comprendre, inventer, renouveler, régénérer,

Plus en détail

RENTABILITE IMMOBILIERE ET PRESSION FISCALE

RENTABILITE IMMOBILIERE ET PRESSION FISCALE RENTABILITE IMMOBILIERE ET PRESSION FISCALE Conférence de presse 13 mars 2012 SOMMAIRE Introduction p. 3 CALCULS DE RENTABILITE IMMOBILIERE Cinq exemples avec des prélèvements sociaux portés à 15,5 %...p.

Plus en détail

Je m adresse à vous comme socialiste, comme parlementaire et comme Président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis.

Je m adresse à vous comme socialiste, comme parlementaire et comme Président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Audition Commission sur la réforme territoriale Intervention de M. Claude Bartolone Jeudi 15 janvier 2009 Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les membres de la Commission, Mesdames et Messieurs,

Plus en détail

10 ENGAGEMENTS, 30 PROPOSITIONS DE LA MAJORITÉ DÉPARTEMENTALE «Avec vous, une Saône et Loire innovante et attractive»

10 ENGAGEMENTS, 30 PROPOSITIONS DE LA MAJORITÉ DÉPARTEMENTALE «Avec vous, une Saône et Loire innovante et attractive» 10 ENGAGEMENTS, 30 PROPOSITIONS DE LA MAJORITÉ DÉPARTEMENTALE «Avec vous, une Saône et Loire innovante et attractive» Préambule Si l actuelle majorité peut indéniablement se prévaloir d un très bon bilan,

Plus en détail

FICHE N 1 FONCTIONNEMENT DE L EIRL

FICHE N 1 FONCTIONNEMENT DE L EIRL L ENTREPRENEUR INDIVIDUEL À RESPONSABILITÉ LIMITÉE BERCY > LE 27 JANVIER 2010 FICHE N 1 FONCTIONNEMENT DE L EIRL Quel est l intérêt du dispositif? L EIRL permet la séparation du patrimoine de l entrepreneur,

Plus en détail

La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives

La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives Juin 2012 Lionel FRANCOIS Sommaire La Bio, pourquoi? La Bio c est quoi? La situation de la Bio Les acteurs du Bio Le paysan

Plus en détail

Les mesures pour relancer la construction de logements

Les mesures pour relancer la construction de logements Les mesures pour relancer la construction de logements Janvier 2015 Le logement est devenu, pour la plupart des Français, cher et difficilement accessible. Le secteur de la construction traverse une grave

Plus en détail

LES CONSTRUCTIONS EN ZONE AGRICOLE

LES CONSTRUCTIONS EN ZONE AGRICOLE Direction départementale des territoires PRÉFET DES HAUTES-ALPES Service d'appui territorial Application du droit des sols LES CONSTRUCTIONS EN ZONE AGRICOLE D'une manière générale, les zones naturelles

Plus en détail

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : DE NOUVELLES DISPOSITIONS POUR DYNAMISER LE DÉVELOPPEMENT DU CHAUFFE-EAU SOLAIRE EN MARTINIQUE DOSSIER DE PRESSE

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : DE NOUVELLES DISPOSITIONS POUR DYNAMISER LE DÉVELOPPEMENT DU CHAUFFE-EAU SOLAIRE EN MARTINIQUE DOSSIER DE PRESSE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : DE NOUVELLES DISPOSITIONS POUR DYNAMISER LE DÉVELOPPEMENT DU CHAUFFE-EAU SOLAIRE EN MARTINIQUE DOSSIER DE PRESSE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE, UNE PRIORITÉ POUR LA MARTINIQUE La Martinique

Plus en détail

Le Crédit Coopératif, partenaire des entreprises et autres organisations dans leur démarche environnementale

Le Crédit Coopératif, partenaire des entreprises et autres organisations dans leur démarche environnementale Octobre 2012 Le Crédit Coopératif, partenaire des entreprises et autres organisations dans leur démarche environnementale Convaincu de l impérieuse nécessité pour les entreprises de prendre en compte les

Plus en détail

De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités

De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités Organisateurs : Partenaires : Des outils d accompagnement Des outils de financement Zoom

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

Réforme de la PAC 2015. Réunion d information Septembre 2014

Réforme de la PAC 2015. Réunion d information Septembre 2014 Réforme de la PAC 2015 Réunion d information Septembre 2014 DE NOMBREUX DEFIS POUR LA PAC : LES PROPOS DE D. CIOLOS Juillet 2010 Le contexte : -> fin de la programmation 2007-2013 -> contexte de crise

Plus en détail

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Les essentiels du Réseau agriculture durable RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Réseau d information comptable agricole du Ministère de l Agriculture,

Plus en détail

Un Budget 2012 en hausse pour la jeunesse et l emploi. Unique et inédit!

Un Budget 2012 en hausse pour la jeunesse et l emploi. Unique et inédit! Conférence de presse du 30 novembre 2011 Session budgétaire de la Région Auvergne* Un Budget 2012 en hausse pour la jeunesse et l emploi Unique et inédit! L Auvergne : 1 ère Région de France à lancer une

Plus en détail

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION REPUBLIQUE TOGOLAISE Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE ET DE SECURITE ALIMENTAIRE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET

Plus en détail

POURQUOI VISIOLYS? SOMMAIRE VOUS PROPOSE : Un monde qui bouge COMPRENDRE. Analyses et adaptations SE REPÉRER SE PROJETER ET CHOISIR

POURQUOI VISIOLYS? SOMMAIRE VOUS PROPOSE : Un monde qui bouge COMPRENDRE. Analyses et adaptations SE REPÉRER SE PROJETER ET CHOISIR POURQUOI VISIOLYS? EXPERTISE STRATÉGIE ÉCONOMIE Visiolys est né de la volonté commune des deux entreprises de conseil en élevage Clasel et Eilyps de se projeter dans un monde en pleine mutation, de permettre

Plus en détail

LEADER... LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : UN OBJECTIF FORT : LEADER ACCOMPAGNE : LES 4 THÉMATIQUES : POUR VOUS ACCOMPAGNER

LEADER... LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : UN OBJECTIF FORT : LEADER ACCOMPAGNE : LES 4 THÉMATIQUES : POUR VOUS ACCOMPAGNER LE DISPOSITIF DE FINANCEMENT EUROPÉEN LEADER AU SERVICE DE L ATTRACTIVITÉ TERRITORIALE LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : Le programme LEADER est un outil au service de la mise en œuvre du projet de territoire

Plus en détail

V I E D U R É S E A U

V I E D U R É S E A U Lettre d information n 6 - Mars 2013 F E J U P Les territoires ruraux franciliens doivent faire face à des enjeux forts qui conditionneront dans quelques décennies la qualité de vie de la région capitale.

Plus en détail

Les réformes de la PAC

Les réformes de la PAC www.supagro.fr Les réformes de la PAC Sophie Thoyer thoyer@supagro.inra.fr Centre international d études supérieures en sciences agronomiques La PAC d aujourd hui (2006 2014) En 2014, comment sont attribuées

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE LA VILLE DE SAINT-CLOUD S OPPOSE A LA CONSTRUCTION SUR L HIPPODROME DE SAINT-CLOUD

DOSSIER DE PRESSE LA VILLE DE SAINT-CLOUD S OPPOSE A LA CONSTRUCTION SUR L HIPPODROME DE SAINT-CLOUD DOSSIER DE PRESSE LA VILLE DE SAINT-CLOUD S OPPOSE A LA CONSTRUCTION SUR L HIPPODROME DE SAINT-CLOUD Conférence de presse Samedi 14 mars 2015 Contact presse : Alexia Dana / 01 47 71 54 96 / 06 18 04 02

Plus en détail

Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013

Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013 Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013 Les premières mesures gouvernementales en matière d imposition des revenus (IR) et d impôt de solidarité sur la fortune (ISF) sont désormais connues.

Plus en détail

L intérêt technico-économique. avec simulations à l'appui

L intérêt technico-économique. avec simulations à l'appui L intérêt technico-économique Titre de du l'engraissement diaporama des mâles avec simulations à l'appui Christèle PINEAU Institut de l'elevage Christele.Pineau@idele.fr Matthieu COUFFIGNAL ARVALIS, Institut

Plus en détail

Le financement du projet

Le financement du projet Le financement du projet Comment financer mon projet? 14 Votre budget doit faire l objet d une étude approfondie. Pour vous aider à établir votre plan de financement, faites appel à l Association Départementale

Plus en détail

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Depuis 2012, un ensemble d actions est engagé au service du renforcement

Plus en détail

DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable

DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable Guide de l utilisateur 2010 Si vous êtes amenés à utiliser cet outil, merci d indiquer votre source. Réseau agriculture durable - Inpact Bretagne

Plus en détail

Association nationale de la meunerie française

Association nationale de la meunerie française Association nationale de la meunerie française LA MEUNERIE FRANCAISE : ses entreprises, ses marchés t tla t structure des entreprises de la meunerie française La meunerie française est composée de 373

Plus en détail

Pour la mise en place d une licence de conseil stratégique au service de l agroécologie

Pour la mise en place d une licence de conseil stratégique au service de l agroécologie Conférence de presse Arvalis, Cetiom, InVivo AgroSolutions Paris, le 25 octobre 2013 Pour la mise en place d une licence de conseil stratégique au service de l agroécologie 1- Pourquoi un partenariat?

Plus en détail

CONVENTION. Syndicat des éleveurs limousins de la Vienne. Syndicat des éleveurs charolais de la Vienne

CONVENTION. Syndicat des éleveurs limousins de la Vienne. Syndicat des éleveurs charolais de la Vienne CONVENTION Syndicat des éleveurs limousins de la Vienne Syndicat des éleveurs charolais de la Vienne 1 Préambule La filière viande bovine subit depuis plusieurs années des crises successives, mettant beaucoup

Plus en détail

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France Focus sur les politiques publiques de l épargne en France T. Mosquera Yon Banque de France 1 En France, les pouvoirs publics ont, dès 1818, souhaité mettre en place des dispositifs visant à encourager

Plus en détail

Mobiliser les copropriétés face au défi énergétique. Yoann Girbeau, Chargé de mission Energie Climat, ALEC SQY

Mobiliser les copropriétés face au défi énergétique. Yoann Girbeau, Chargé de mission Energie Climat, ALEC SQY Mobiliser les copropriétés face au défi énergétique Yoann Girbeau, Chargé de mission Energie Climat, ALEC SQY c SQY Objectif : promouvoir les économies d énergies et les énergies renouvelables Publics:

Plus en détail

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVII e Édition Règlement n o 2014-02 : Règlement sur le développement des toits verts et l agriculture urbaine PRÉSENTATION Présenté par M. Charles Marois, membre du comité exécutif,

Plus en détail

Appel à projets 5,2. Se déplacer Se nourrir Se loger Le reste

Appel à projets 5,2. Se déplacer Se nourrir Se loger Le reste Appel à projets " Plan Climat Régional» Soutien de l investissement participatif dans les énergies renouvelables et la maîtrise de l énergie au bénéfice des territoires 1 Contexte : Les grands objectifs

Plus en détail

Présentation et proposition d engagement. Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013

Présentation et proposition d engagement. Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013 COMMUNAUTE D AGGLOMERATION MARNE ET CHANTEREINE AGENDA 21 - DEVELOPPEMENT DURABLE PLAN CLIMAT ENERGIE TERRITORIAL Présentation et proposition d engagement Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013 DE QUOI

Plus en détail

REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES

REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES DOSSIER DE PRESSE FICHE 1 Une réforme pour réduire le coût des crédits renouvelables et

Plus en détail

Formulaire de demande d un apport de trésorerie remboursable sur la fin de l année 2015

Formulaire de demande d un apport de trésorerie remboursable sur la fin de l année 2015 MINISTÈRE DE L AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT Direction départementale des territoires Direction départementale des territoires et de la mer Direction de l alimentation, de l agriculture

Plus en détail

Cela a notamment conduit à l accroissement de la rentabilité du capital au détriment du travail dans toutes les économies occidentales.

Cela a notamment conduit à l accroissement de la rentabilité du capital au détriment du travail dans toutes les économies occidentales. 1 Contribution de Jean Pierre BRARD, député apparenté communiste de Seine Saint Denis, et de Bernard VERA, sénateur communiste de l Essonne, membres du groupe de travail Assemblée nationale Sénat sur la

Plus en détail

Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures?

Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures? Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures? Benoît Pagès 1, Valérie Leveau 1 1 ARVALIS Institut du

Plus en détail

Réforme du crédit à la consommation. Statut des enseignants chercheurs. Point sur les États généraux de l outre-mer

Réforme du crédit à la consommation. Statut des enseignants chercheurs. Point sur les États généraux de l outre-mer LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A REUNI LE CONSEIL DES MINISTRES AU PALAIS DE L ÉLYSÉE LE MERCREDI 22 AVRIL 2009 A L ISSUE DU CONSEIL, LE SERVICE DE PRESSE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE A DIFFUSÉ LE

Plus en détail

Le réseau des Chambres d agriculture, l installation* et la transmission

Le réseau des Chambres d agriculture, l installation* et la transmission Le réseau des Chambres d agriculture, l installation* et la transmission Un accompagnement historique! * Création ou reprise d entreprises agricoles Voyage de presse installation-transmission - 4 avril

Plus en détail

L Assurance agricole au Sénégal

L Assurance agricole au Sénégal COLLOQUE FARM - Pluriagri : Assurer la production agricole Comment faire des systèmes assurantiels des outils de développement? 1 Paris, le 18 décembre 2012 Thème L Assurance agricole au Sénégal Un système

Plus en détail

Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011

Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011 Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011 - Mesures concernant le patrimoine - Mesures concernant l assurance vie - Zoom sur quelques dispositions du Projet de Loi de Finances

Plus en détail

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Marcel MAZOYER professeur à La Paz juillet 2 007 Contenu 1. Une situation agricole et alimentaire mondiale inacceptable 2. Développement

Plus en détail

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 Table des matières Message du président-directeur général 3 Orientation gouvernementale 1 : Informer, sensibiliser, éduquer,

Plus en détail

COMPTE RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL

COMPTE RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL COMPTE RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DU 10 AVRIL 2014 -------------------- Etaient présents : MMES CONNETABLE, GONNORD, GUIRAUD, PUYGUIRAUD, RAFFAULT, VIEILLY, ZANNIER et Melle WETZ MM. ALLIRAND, ANSART,

Plus en détail

Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49

Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49 Impact de la variabilité des prix des produits agricoles et des intrants sur les exploitations en France Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49 Colloque

Plus en détail

(Bâtiment Basse Consommation)

(Bâtiment Basse Consommation) PREMELY Habitat 3 BBC (Bâtiment Basse Consommation) SCPI DE TYPE «SCELLIER BBC» Prorogation de la commercialisation jusqu au 20 décembre 2012. La période de souscription de PREMELY Habitat 3 BBC, prévue

Plus en détail

Commune de SENAN Séance du 8 septembre 2014. Séance du lundi 8 septembre 2014. A 20 h 30, Monsieur Gérard CHAT, Maire, déclare la séance ouverte.

Commune de SENAN Séance du 8 septembre 2014. Séance du lundi 8 septembre 2014. A 20 h 30, Monsieur Gérard CHAT, Maire, déclare la séance ouverte. Séance du lundi 8 septembre 2014 Convocation du Conseil Municipal le 2 septembre 2014 (affichage ce même jour), à effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant : - Redevances d occupation du domaine public

Plus en détail

Le Grand Débat sur l avenir de l agriculture et de la pêche françaises. Synthèse des travaux du groupe «Compétitivité et revenus»

Le Grand Débat sur l avenir de l agriculture et de la pêche françaises. Synthèse des travaux du groupe «Compétitivité et revenus» Le Grand Débat sur l avenir de l agriculture et de la pêche françaises Synthèse des travaux du groupe «Compétitivité et revenus» La compétitivité des exploitations agricoles et des filières agricoles et

Plus en détail

CONSEIL DES MINISTRES

CONSEIL DES MINISTRES CONSEIL DES MINISTRES LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A REUNI LE CONSEIL DES MINISTRES AU PALAIS DE L ÉLYSEE LE MERCREDI 2 SEPTEMBRE 2015 À L ISSUE DU CONSEIL, LE SERVICE DE PRESSE DE LA PRESIDENCE DE LA

Plus en détail

Investissements d avenir. Action : «Projets agricoles et agroalimentaires d avenir (P3A)»

Investissements d avenir. Action : «Projets agricoles et agroalimentaires d avenir (P3A)» Investissements d avenir Action : «Projets agricoles et agroalimentaires d avenir (P3A)» Appel à projets «Innovation et compétitivité des filières agricoles et agroalimentaires» Volet compétitif «Initiatives

Plus en détail

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection,

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection, Ma vache, mon maïs fourrage, et moi 50 ans de progrès! Depuis maintenant 50 ans, le maïs fourrage a bénéficié avec succès du progrès génétique et de l innovation variétale. Il a su s inscrire durablement

Plus en détail

Les sociétés agricoles

Les sociétés agricoles Les sociétés agricoles L exercice d une activité agricole peut se faire soit dans le cadre d une entreprise individuelle soit dans le cadre d une société. Dans cette dernière situation, la loi prévoit

Plus en détail

Financez vos travaux d économies d énergie : l éco-prêt à taux zéro

Financez vos travaux d économies d énergie : l éco-prêt à taux zéro Financez vos travaux d économies d énergie : l éco-prêt à taux zéro Financez vos économies d énergie l éco-prêt à taux zéro SOMMAIRE Écoutez vos envies d économies d énergie............ 3 Un éco-prêt à

Plus en détail

Durée d investissement recommandée de 8 ans. SCPI à capital variable.

Durée d investissement recommandée de 8 ans. SCPI à capital variable. SCPI Rivoli Avenir Patrimoine Valorisez votre patrimoine en investissant indirectement dans de l immobilier d entreprise, avec la SCPI Rivoli Avenir Patrimoine Durée d investissement recommandée de 8 ans.

Plus en détail

Répondre aux nouveaux enjeux de la filière automobile française. Dossier de presse

Répondre aux nouveaux enjeux de la filière automobile française. Dossier de presse Répondre aux nouveaux enjeux de la filière automobile française Dossier de presse Octobre 2014 Après de trop longues années de crise, un léger vent d optimisme souffle enfin sur notre industrie automobile.

Plus en détail

PremeLY Habitat 3 BBC

PremeLY Habitat 3 BBC PremeLY Habitat 3 BBC (Bâtiment Basse Consommation) SCPI DE TYPE «SCELLIER BBC» souscription ouverte jusqu au 20 décembre 2011 La clôture de la période de souscription pourra intervenir par anticipation

Plus en détail

Un nouvel État territorial

Un nouvel État territorial La réforme de l administration territoriale de l État 1 / 7 Un nouvel État territorial L organisation territoriale de l État en France est caractérisée par : une architecture historique calée sur les départements

Plus en détail

Systèmes bovins laitiers en Poitou-Charentes

Systèmes bovins laitiers en Poitou-Charentes R E F E R E N C E S Systèmes bovins laitiers en Poitou-Charentes Avril 2008 Les cas-types... mode d emploi R E F E R E N C E S Vous avez dit cas-type? Un cas-type est une exploitation représentative d'un

Plus en détail

Restauration collective

Restauration collective Dossier de presse Février 2014 Restauration collective La portion de fromage emballée individuellement un atout dans la lutte contre le gaspillage alimentaire Contacts presse : agence becom! T. 01 42 09

Plus en détail

Crédit impôts énergie renouvelable développement durable 2015

Crédit impôts énergie renouvelable développement durable 2015 Crédit impôts énergie renouvelable développement durable 2015 Depuis la loi de finances pour 2005, a été créé un crédit d'impôt dédié au développement durable et aux économies d'énergie. S inscrivant dans

Plus en détail

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX PERSPECTIVES CONJONCTURE ÉCONOMIQUE LE MARCHÉ DES BUREAUX EN ILE-DE-FRANCE 1 er Semestre 212 PERSPECTIVES Un contexte de marché favorable aux utilisateurs La crise financière

Plus en détail

contre la pauvreté et pour l inclusion sociale

contre la pauvreté et pour l inclusion sociale PREMIER MINISTRE PLAN PLURIANNUEL contre la pauvreté et pour l inclusion sociale 3 mars 2015 SYNTHÈSE Adopté à la suite d un comité interministériel de lutte contre l exclusion en 2013, le plan pluriannuel

Plus en détail

COMPTE RENDU DE LA SÉANCE DU CONSEIL MUNICIPAL DU 13 Janvier 2014

COMPTE RENDU DE LA SÉANCE DU CONSEIL MUNICIPAL DU 13 Janvier 2014 COMPTE RENDU DE LA SÉANCE DU CONSEIL MUNICIPAL DU 13 Janvier 2014 L an deux mille quatorze, le treize du mois de janvier, le Conseil Municipal de la Commune de la Mothe-Achard, dûment convoqué par Monsieur

Plus en détail

CONTRAT DE PRESENCE POSTALE TERRITORIALE 2014-2016

CONTRAT DE PRESENCE POSTALE TERRITORIALE 2014-2016 Département Administration Paris, le 3 mars 2014 et Gestion Communales VP/AH/Note 11 Affaire suivie par Véronique PICARD CONTRAT DE PRESENCE POSTALE TERRITORIALE 2014-2016 La continuité - maintien du montant

Plus en détail

Détail des cultures de l'exploitation en 2007

Détail des cultures de l'exploitation en 2007 République et Canton de Genève Département des finances Administration fiscale cantonale Formulaire annexe à la déclaration 2007 servant à déterminer le revenu et la fortune professionnels de l'agriculture

Plus en détail

CENSI BOUVARD. Residhome Apparthotel Paris Nanterre. Nanterre (92)

CENSI BOUVARD. Residhome Apparthotel Paris Nanterre. Nanterre (92) CENSI BOUVARD 2014 (92) o Prootant du dynamisme de La Défense et de l'attractivité d'une vraie vie de quartier, la résidence Résidhome Paris se situe sur une place bordée de commerces et de restaurants.

Plus en détail

Novaxia Immo Opportunité. La lettre trimestrielle N 8. Période analysée juillet au 30 septembre 2014

Novaxia Immo Opportunité. La lettre trimestrielle N 8. Période analysée juillet au 30 septembre 2014 Novaxia Immo Opportunité La lettre trimestrielle N 8 4 ème t r i m e s t r e 2 0 1 4 1er Période analysée juillet au 30 septembre 2014 Novaxia Immo Opportunité La lettre trimestrielle n 8 L ÉDITO - A LA

Plus en détail

Les assurances collectives Santé et Prévoyance

Les assurances collectives Santé et Prévoyance CAA P A C I F I C A P R E D I C A Les assurances collectives Santé et Prévoyance Dernières évolutions réglementaires et réponses du Crédit.Agricole Réunion Experts-Comptables du 10 juillet 2014 Page 1

Plus en détail

Agenda 21, charte de développement durable et gestion du risque inondation Nicolas Bauduceau CEPRI

Agenda 21, charte de développement durable et gestion du risque inondation Nicolas Bauduceau CEPRI Agenda 21, charte de développement durable et gestion du risque inondation Nicolas Bauduceau CEPRI Aux origines de l analyse : un double constat La prise en compte du risque d inondation dans l aménagement

Plus en détail

La construction métropolitaine en Ile-de-France

La construction métropolitaine en Ile-de-France 1 La construction métropolitaine en Ile-de-France Eléments d actualité: La réforme territoriale Le devenir du Grand Paris 29 Novembre 2012 Intercommunalité et Métropolisation en Ile-de-France 2 Eléments

Plus en détail

Présentation de la réforme de la PAC 2014-2020

Présentation de la réforme de la PAC 2014-2020 Brief: Les perspectives de la politique agricole N 5 / Décembre 2013 Présentation de la réforme de la PAC 2014-2020 SOMMAIRE 1. INTRODUCTION 2. DÉFIS ET OBJECTIFS 3. BUDGET DE LA PAC 4. ÉVOLUTION DE LA

Plus en détail

PLAN DE COMMUNICATION REGIONAL POUR LA PROMOTION DES FONDS EUROPEENS FEDER, FSE et FEADER EN ILE-DE-FRANCE

PLAN DE COMMUNICATION REGIONAL POUR LA PROMOTION DES FONDS EUROPEENS FEDER, FSE et FEADER EN ILE-DE-FRANCE PLAN DE COMMUNICATION REGIONAL POUR LA PROMOTION DES FONDS EUROPEENS FEDER, FSE et FEADER EN ILE-DE-FRANCE Version du 23 avril 2008 1 Sommaire 1. RAPPEL DU CONTEXTE_ 3 2. PILOTAGE ET PERIMETRE DU PLAN

Plus en détail

titre : Conseil éligibles

titre : Conseil éligibles Les aides financières du Parc naturel régional de la Haute Vallée de d Chevreuse sont attribuées au titre : du programme d actions du PNR financé par le Conseil régional d Île de France, le Conseil général

Plus en détail

LE DISPOSITIF ENVOL AIDE A LA CREATION OU REPRISE D ENTREPRISES 2014-2015

LE DISPOSITIF ENVOL AIDE A LA CREATION OU REPRISE D ENTREPRISES 2014-2015 LE DISPOSITIF ENVOL AIDE A LA CREATION OU REPRISE D ENTREPRISES 2014-2015 OBJET Le dispositif ENVOL est destiné aux personnes résidant en Champagne-Ardenne, désireuses de créer leur propre emploi par la

Plus en détail

Le Pacte de responsabilité et de solidarité

Le Pacte de responsabilité et de solidarité Le Pacte de responsabilité et de solidarité La France est à un moment décisif. Depuis plus de dix ans, l appareil de production s est affaibli, la compétitivité s est détériorée et le niveau de chômage

Plus en détail