PROGRAMME EAU ET ASSAINISSEMENT: DOCUMENT DE TRAVAIL. Projet global sur la mise à l échelle de l assainissement

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1 PROGRAMME EAU ET ASSAINISSEMENT: DOCUMENT DE TRAVAIL Projet global sur la mise à l échelle de l assainissement Présentation de SaniFOAM: Un cadre pour l analyse des comportements en matière d assainissement, permettant de concevoir des programmes d assainissement efficaces Jacqueline Devine Octobre 2009 Le Programme Eau et Assainissement est un partenariat multi-donateurs administré par la Banque mondiale, dont l objectif est d aider les populations démunies à bénéficier d un accès sûr, abordable et durable aux services d approvisionnement en eau et d assainissement.

2 Vue d ensemble SaniFOAM Jacqueline Devine Spécialiste principale en marketing social Programme Eau et Assainissement (Banque mondiale) Nos vifs remerciements à Yolande Coombes, Craig Kullmann, Eduardo Perez pour leur examen critique et leurs suggestions utiles; à Samantha Austin pour son assistance en matière de recherche, et tout particulièrement à Jason Cardosi, auteur de la note de synthèse qui a abouti à l élaboration du cadre SaniFOAM. Le Projet global sur la mise à l échelle de l assainissement est un projet du Programme Eau et Assainissement (Banque mondiale) qui tente d apprendre comment combiner les approches prometteuses de l assainissement total piloté par la communauté et du marketing social, en vue de générer la demande en assainissement et renforcer l offre des produits et services d assainissement à grande échelle, en assurant ainsi une meilleure santé pour les personnes vivant en milieu rural. Il s agit d un effort de grande envergure qui cherche à répondre aux besoins sanitaires de base des populations rurales démunies qui n ont pas actuellement accès à des services fiables d assainissement et d hygiène. Le projet est mis en œuvre par les administrations locales et les gouvernements nationaux avec l appui technique du Programme Eau et Assainissement. Pour plus d informations, visitez le site www. wsp.org/scalingupsanitation. Ce document de travail fait partie d une série de produits conçus pour mettre en valeur les conclusions et les évaluations du projet ainsi que les enseignements tirés du Projet global sur la mise à l échelle de l assainissement. Il s agit d une œuvre évolutive visant à encourager les échanges d idées sur les questions de développement. Pour plus d informations, adressez votre courriel à Jacqueline Devine à wsp@worldbank. org ou visitez le site Le Programme Eau et Assainissement est un partenariat multi-donateurs créé en 1978 et administré par la Banque mondiale pour aider les populations démunies à obtenir un accès abordable, sûr et durable aux services d approvisionnement en eau et d assainissement. Les bailleurs de fonds du Programme Eau et Assainissement sont notamment l Australie, l Autriche, le Canada, le Danemark, la Finlande, la France, la Fondation Bill et Melinda Gates, l Irlande, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède, la Suisse, le Royaume-Uni, les États-Unis et la Banque mondiale. Des rapports du Programme Eau et Assainissement sont publiés pour diffuser les résultats des travaux du projet aux partenaires du développement. Certaines sources citées peuvent être des documents non-officiels qui ne sont pas facilement disponibles. Les conclusions, les interprétations et les points de vue exprimés dans ce document sont entièrement ceux de l auteur et ne sauraient être attribués ni à la Banque mondiale ou à ses organisations affiliées, ni aux membres du Conseil d administration de la Banque mondiale ou des gouvernements qu ils représentent. La Banque mondiale ne garantit pas l exactitude des données figurant dans cet ouvrage. Les frontières, les couleurs, les dénominations et toute autre information figurant sur les cartes du présent ouvrage n impliquent aucun jugement de la part du Groupe de la Banque mondiale concernant le statut juridique d un territoire ni l approbation ou l acceptation de ces frontières. Le contenu de cette publication est protégé par le droit d auteur. Les demandes d autorisation de reproduire des parties de celui-ci doivent être envoyées à wsp@worldbank.org. Le Programme Eau et Assainissement encourage la diffusion de ses travaux et, normalement, accorde sans délai l autorisation. Pour plus d informations, veuillez visiter le site Programme Eau et Assainissement ii Amélioration de l assainissement à l échelle mondiale

3 Vue d ensemble SaniFOAM Table des matières I. Vue d ensemble 1 Introduction 1 Objectifs 2 Cadres de changement des comportements 2 Comportements en matière d assainissement 3 II. 5 Élément central 5 Déterminants comportementaux 5 Déterminants de l opportunité 6 Accès et disponibilité 7 Caractéristiques du produit 8 Normes sociales 9 Sanctions et mise en application 10 Déterminants de la capacité 12 Connaissances 12 Compétences 13 Soutien social 14 Rôles et décisions 15 Solvabilité 16 Déterminants de la motivation 17 Attitudes et croyances 17 Valeurs 19 Moteurs émotionnels, sociaux et physiques 19 Priorités concurrentes 20 Intention 22 Consentement à payer 23 III. Conclusion 25 Références 26 Listes des figures 1: Cadre SaniFOAM 7 2: Compétences pour gravir l échelle de l assainissement en Tanzanie rurale 13 3: Processus d achat d une latrine par les ménages Est de Java 16 Liste des encadrés 1: Qui achète des latrines et pourquoi? 6 2: Attitudes vis-à-vis de la défécation à l air libre dans l Est de Java Une comparaison entre ceux qui la pratiquent et les autres 11 iii

4 Vue d ensemble SaniFOAM iv Amélioration de l assainissement à l échelle mondiale

5 Vue d ensemble SaniFOAM I. Vue d ensemble POINTS CLÉS Les approches traditionnelles d amélioration de l assainissement, qui privilégient la construction des installations, n ont pas abouti à une couverture significative et durable en matière d assainissement. SaniFOAM est un cadre conceptuel destiné à aider les gestionnaires de programme et les responsables de la mise en œuvre à analyser les comportements en matière d assainissement et à concevoir des programmes efficaces dans ce domaine. Introduction A l heure actuelle, deux milliards et demi de personnes n ont pas accès aux services d assainissement de base a dans les pays en développement. Cette situation a des conséquences profondes non seulement sur leur santé, mais aussi sur leur développement économique et leur bien-être social. Les approches traditionnelles d amélioration de l assainissement, qui donnent la priorité à la construction des installations, n ont pas permis d assurer une couverture en assainissement significative et durable. Les stratégies les plus prometteuses ont mis l accent sur la création de la demande pour un assainissement amélioré grâce au changement des comportements, tout en renforçant la disponibilité des produits et des services connexes. b Cette attention accrue en ce qui concerne l évolution des comportements en matière d assainissement nécessite que nous comprenions d abord ces derniers. Pourquoi les gens disposant de latrines continuent-ils à faire leurs besoins à l air libre? Quels sont les facteurs qui permettent aux individus ou aux ménages de gravir les échelons de ce que l on appelle «l échelle de l assainissement» c, c est-à-dire qu ils évoluent, passant de la défécation à l air libre à l usage des latrines simples avant d arriver à l utilisation de solutions améliorées telles que les toilettes raccordées à un système d évacuation? Quels sont les facteurs qui les empêchent de le faire? SaniFOAM est un cadre conceptuel élaboré pour aider les gestionnaires de programme et les responsables de la mise en œuvre à répondre à certaines de ces questions. Il a été développé à Durban, en février 2008, lors d un atelier avec la participation des représentants de six organisations, y compris l UNICEF, la London School of Hygiene and Tropical Medicine, l USAID et le AED/Hygiène Improvement Project. d SaniFOAM est actuellement appliqué par le Projet global sur la mise à l échelle de l assainissement dans trois pays, incluant la Tanzanie (10 districts), l Indonésie (l Est de Java) et l Inde (dans deux États- le Madhya Pradesh et l Himachal Pradesh). Plus particulièrement, dans l Est de Java, le cadre SaniFOAM a été utilisé avec succès pour concevoir des enquêtes qualitatives et quantitatives, mettre au point des outils de communication soutenant les efforts pilotés par la communauté en vue d éradiquer la défécation à l air libre et mettre au point une stratégie visant à renforcer l offre de produits et de services d assainissement. a OMS et UNICEF 2008 b Conseil de concertation pour l approvisionnement en eau et l assainissement et OMS 2005 c Pour plus de détails, voir Conseil de concertation pour l approvisionnement en eau et l assainissement et OMS (Organisation mondiale de la santé), Promotion de l assainissement et de l hygiène, Directive de programmation. Genève: OMS d Ce cadre est basé sur la plateforme PERForM de Population Services International 1

6 Vue d ensemble SaniFOAM Des cadres de changement des comportements ont été utilisés pour un grand nombre de comportements relatifs à la santé, y compris la vaccination, l alimentation, l exercice, la prévention du VIH/ sida et la planification familiale. Objectifs Ce document présente SaniFOAM et décrit comment son concept a vu le jour. Des publications qui seront diffusées plus tard fourniront un guide plus détaillé sur la façon d appliquer SaniFOAM en partageant les leçons apprises sur le terrain. Ces publications seront utilisées par les gestionnaires de programme chargés de la mise en œuvre des interventions destinées à promouvoir l assainissement, par les membres des organismes multilatéraux et bilatéraux, par les institutions académiques, par les organisations gouvernementales et non gouvernementales (ONG) œuvrant dans le domaine de l eau et de l assainissement. Les objectifs de la présente étude sont les suivants: 1. Démontrer l avantage de l utilisation de SaniFOAM pour les gestionnaires de programme 2. Illustrer comment SaniFOAM peut être appliqué aux différentes étapes d exécution du programme 3. Valider l utilisation de SaniFOAM pour tous les types de programmes destinés à promouvoir l assainissement, y compris pour les approches communautaires et celles du marketing de l assainissement. Cadres de changement des comportements Il est important de comprendre pourquoi un cadre permettant d expliquer ou d analyser les comportements en matière d assainissement peut être utile. Un tel cadre peut aider à atteindre les objectifs suivants: Analyser les résultats des recherches formatives disponibles Fournir des informations pour la conception d une nouvelle recherche Hiérarchiser les comportements à changer et les populations à cibler Comprendre et prendre en considération l ensemble des facteurs qui influencent un comportement particulier Orienter et hiérarchiser les interventions portant sur des facteurs particuliers en vue de changer les comportements Améliorer l efficacité des interventions visant à changer les comportements Identifier les indicateurs de suivi appropriés. SaniFOAM peut aider les gestionnaires de programme chargés de promouvoir l assainissement à toutes les étapes de leurs interventions, depuis la conception du programme et son exécution jusqu au suivi et à l évaluation. Ces cadres de changement des comportements ont été utilisés pour un grand nombre de comportements relatifs à la santé, y compris la vaccination, l alimentation, l exercice, la prévention du VIH/sida et la planification familiale. SaniFOAM peut aider les gestionnaires de programme chargés de promouvoir l assainissement à toutes les étapes de leurs interventions, depuis la conception du programme et son exécution jusqu au suivi et à l évaluation. 2 Amélioration de l assainissement à l échelle mondiale

7 Vue d ensemble SaniFOAM Comportements en matière d assainissement Qu entend-on par comportement en matière d assainissement? Et quels sont les comportements qui doivent être privilégiés lors de la mise en œuvre d un programme visant à améliorer l assainissement? Il existe de nombreux comportements dignes d intérêt et SaniFOAM peut être utilisé pour analyser les comportements ci-après: Cesser de faire ses besoins à l air libre Construire une installation d assainissement Améliorer (ou moderniser) ses installations sanitaires e Entretenir correctement l installation d assainissement (par exemple, par le nettoyage et la vidange) Éliminer correctement les excrétas infantiles. e La processus de modernisation permet de transformer une installation aléatoire pour qu elle devienne hygiénique en empêchant, de façon adéquate, le contact entre les humains et les matières fécales ou pour qu elle puisse gravir l échelle de l assainissement. D autres critères s appliquent à la définition des objectifs du Millénaire d UNICEF/OMS, tels que définis par le Programme conjoint de suivi. 3

8 4 Amélioration de l assainissement à l échelle mondiale

9 II. Cadre de référence SaniFOAM POINTS CLÉS Dans l acronyme anglais SaniFOAM, FOAM signifie: Élément central Opportunité Capacité Motivation Élément central La première étape essentielle dans le changement des comportements étant de définir quels comportements doivent être améliorés et d identifier les personnes dont les comportements doivent être modifiés, la lettre F de SaniFOAM nous fait penser qu il faut focaliser l analyse sur les aspects suivants et leur définition: Les comportements recherchés en matière d assainissement La population cible. Exemples de populations cibles: Ménages ruraux Ménages urbains et périurbains Habitants des bidonvilles urbains Habitants des quartiers informels ou temporaires Ménages qui partagent actuellement une installation sanitaire avec des voisins ou avec d autres familles Hommes chefs de famille Mères ou tuteurs Jeunes enfants Les recherches menées auprès des ménages dans l Est de Java offrent un exemple instructif sur l importance de définir la population cible. Selon les données provenant du recensement effectué en Indonésie en 2004, l Enquête sur la situation socioéconomique nationale (SUSENAS) a révélé que 12,82% des ménages dans l Est de Java partagent une installation sanitaire. f Dans les programmes d assainissement actuels, y compris ceux qui bénéficient de l appui du Projet global sur la mise en oeuvre de l assainissement, les ménages peuvent partager une installation sanitaire avec leurs voisins, comme première étape sur l échelle de l assainissement. Cependant, d après une étude d envergure menée pour le projet par The Nielsen Company g, 30% des interrogés vivant dans des ménages qui partagent une installation sanitaire (appelés partageants ) ont déclaré qu ils n étaient pas satisfaits de la situation actuelle et 32% ont aussi indiqué qu ils faisaient leurs besoins à l air libre. Ces constatations suggèrent qu il sera important de cibler ce segment de la population pour les prochaines phases de l intervention, en prenant en considération les facteurs pertinents, pour que les résultats du programme s avèrent durables. Une fois que nous avons déterminé sur qui et sur quoi nous devrons porter notre attention, nous serons alors prêts à examiner les facteurs qui peuvent influer sur les comportements: ceux-ci sont appelés les déterminants comportementaux. Les résultats indiquent qu il est important de cibler ce segment pour les prochaines étapes de l intervention, en se basant sur une compréhension des facteurs pertinents afin de pérenniser les résultats du programme. Déterminants comportementaux Les déterminants comportementaux sont les facteurs qui peuvent faciliter ou inhiber un comportement recherché au sein d une population. En ce qui concerne l assainissement, ces déterminants peuvent être internes (par exemple les croyances sur les excréments) ou externes (par exemple les sanctions pour la défécation à l air libre). Si nous en savons plus sur les déterminants et si nous comprenons comment ils influencent les comportements, nos interventions seront basées davantage sur des données factuelles et elles seront plus efficaces. Il existe un grand nombre d approches, modèles et cadres différents permettant d analyser le comportement humain. SaniFOAM utilise un système de classification communément adopté dans des domaines tels que le comportement du consommateur, le marketing social et la gestion organisationnelle, pour classer les déterminants comportementaux en matière d assainissement sous trois thèmes: opportunité, capacité et motivation (voir Encadré f Indonesia National Social and Economic Survey SUSENAS 2004 g The Nielsen Company

10 Les déterminants comportementaux sont les facteurs qui peuvent faciliter ou inhiber un comportement recherché au sein d une population. SaniFOAM utilise un système de classification communément adopté dans des domaines tels que le comportement du consommateur, le marketing social et la gestion organisationnelle. 1). Ceux-ci peuvent être définis de manière générale comme suit: Opportunité: La personne en question a-t-elle la possibilité d adopter ce comportement? Capacité: La personne en question est-elle capable de le concrétiser? Motivation: La personne en question désire-t-elle assumer ce comportement? Commençant par la lettre F (du mot anglais focus), ces thèmes forment l acronyme F-O-A-M (en anglais O-Opportunity, A-Ability, M-Motivation). Le nom SaniFOAM a été adopté pour désigner ce cadre de référence pour le changement des comportements en matière d assainissement (voir Tableau 1). Les sections qui suivent décrivent les déterminants de chaque thème et fournissent des exemples issus des résultats des recherches et des expériences sur le terrain. Déterminants de l opportunité Comme indiqué plus haut, les déterminants sous la catégorie Opportunité agissent pour déterminer si une personne a la possibilité d adopter le comportement recherché. ENCADRÉ 1: QUI ACHÈTE DES LATRINES ET POURQUOI? La demande est créée lorsque les consommateurs ont la motivation, l opportunité et la capacité d acheter des technologies d assainissement qui répondent à leurs besoins. Les gens doivent être motivés pour donner leur argent durement gagné. Et il existe une quantité considérable de recherches qui indiquent que l adoption des latrines est rarement motivée uniquement par les messages sur les bienfaits pour la santé. Ce qui importe le plus, ce sont les avantages immédiats et directs tels que le confort, une plus grande commodité, la propreté, l intimité, la sécurité et le prestige grâce au fait d avoir une installation sanitaire chez soi. Mais malgré cette motivation, les consommateurs doivent aussi avoir l opportunité et la capacité d acheter des produits ou des services appropriés à la situation de leur ménage. L opportunité signifie l accès à l information sur les bons produits sanitaires, les ouvriers, les matériaux, les services d exploitation et de maintenance. La capacité fait référence aux ressources que les consommateurs doivent posséder pour tirer parti des opportunités, notamment les fonds, les connaissances, les compétences, le temps, le transport et le contrôle sur les décisions. Source: Jenkins Amélioration de l assainissement à l échelle mondiale

11 FIGURE 1: CADRE SANIFOAM Orientation Opportunité Capacité Motivation Population cible Accès/disponibilité Connaissances Attitudes et croyances Comportement recherché Caractéristiques du produit Compétences et auto-efficacité Valeurs Normes sociales Soutien social Moteurs émotionnels/ physiques/sociaux Sanctions/mise en application Rôles et décisions Priorités concurrentes Solvabilité Intention Consentement à payer L accès aux produits/services et leur disponibilité constituent un des principaux facteurs externes ou environnementaux. Accès et disponibilité L accès aux produits/services et leur disponibilité constituent un des principaux facteurs externes ou environnementaux. Voici quelques exemples qui illustrent l influence de l accès et de la disponibilité sur les comportements en matière d assainissement: Lorsqu une personne qui travaille dans une rizière n a pas accès à des latrines à proximité, il est très probable qu il ou elle fasse ses besoins à l air libre. Lorsque dans une latrine il n y a pas d eau pour le nettoyage anal, les gens peuvent décider de faire leurs besoins dans la rivière. Un ménage ne se lancera pas dans la construction d une latrine s il n y a pas de maçons au sein de la communauté. Le type de plates-formes sanitaires disponibles sur les étals des marchés locaux va influencer le type d installation que le ménage va construire. Dans l Est de Java, «toilettes volantes» est le terme utilisé pour désigner la pratique de déféquer (ou d uriner) dans des sacs en plastique. Dans une enquête menée en 2008 dans l Est de Java, 7% des répondants ont indiqué qu ils avaient déjà utilisé des toilettes volantes, la quasi-totalité d entre eux au cours du mois précédent. h Lorsqu on a demandé pourquoi, la majorité d entre eux ont indiqué que cela s était passé au milieu de la nuit ou pendant un voyage, ce qui permet de comprendre comment l accès limité à une latrine peut influencer le comportement. h The Nielsen Company 2008, présentation Power Point non publiée 7

12 En Tanzanie, les enquêtes ont révélé que les gens préfèrent une toilette avec chasse d eau car elle est plus facile à nettoyer, plus moderne et durable. Ceux qui préfèrent des latrines à fosse ventilée améliorées ont cité l «absence d odeurs» comme raison principale de leur choix. La recherche formative peut aider à identifier les caractéristiques les plus importantes pour une population cible spécifique. Il convient de souligner cependant, que la disponibilité d une latrine à domicile n est pas une condition suffisante pour arrêter la défécation à l air libre. Dans l Est de Java, 18% des personnes qui possèdent des latrines non améliorées reconnaissent, elles aussi, avoir fait leurs besoins à l air libre; quant au pourcentage des personnes qui possèdent des latrines améliorées, il est presque le même à 16%. i De toute évidence, d autres facteurs entrent en jeu. Ils sont expliqués dans les sections suivantes. Caractéristiques du produit Les produits et services mentionnés ci-dessus doivent non seulement être disponibles et facilement accessibles, ils doivent aussi avoir le niveau de qualité et d autres caractéristiques recherchées par la population cible. Pour illustrer l influence possible des caractéristiques du produit sur les comportements, examinons les aspects suivants: Une toilette publique peut être située près d une rizière, mais si elle n est pas bien entretenue et qu elle dégage une mauvaise odeur, les gens peuvent décider de faire leurs besoins à l air libre. Un maçon peut être disponible dans la communauté, mais s il ou elle ne jouit pas d une bonne réputation pour ses compétences et sa fiabilité, un ménage peut reporter la construction d une latrine. Une gamme de plates-formes d assainissement peut être disponible sur le marché local. Elles ont les qualités recherchées par une femme chef de famille (par exemple la facilité de nettoyage), alors le ménage prend la décision pour améliorer sa latrine. Le confort, la commodité, l odeur agréable (ou au moins pas désagréable), la propreté, l absence de mouches, la facilité de nettoyage et d entretien, la durabilité et la ventilation ne sont que quelques exemples de caractéristiques du produit recherchées pour les latrines. La recherche formative peut aider à identifier les caractéristiques les plus importantes pour une population cible spécifique. Par la suite, on peut songer à renforcer la capacité du secteur privé local afin de proposer et de promouvoir des caractéristiques pertinentes. Les répondants à un sondage effectué en Tanzanie ont été interrogés sur les caractéristiques des différents types de toilettes qu ils avaient déjà utilisées. Ceux qui ont désigné une toilette avec chasse d eau comme leur toilette préférée ont expliqué qu elle était facile à nettoyer, moderne et durable. Ceux qui préfèrent les latrines à fosse ventilée améliorées ont cité «l absence d odeur» comme raison principale de leur choix. j Ces informations ont été utiles pour la mise au point du matériel promotionnel, ainsi que pour la formation des maçons sur les caractéristiques et les avantages qui doivent être mis en avant lorsqu on propose des options aux clients. Il convient de noter que pour certains segments de la population, la défécation à l air libre a elle-même des côtés positifs. Par exemple, la défécation près d une rivière offre i The Nielsen Company 2008 j WSP et PricewaterhouseCoopers Amélioration de l assainissement à l échelle mondiale

13 l occasion d une interaction sociale. Les interventions visant à éradiquer l habitude de déféquer à l air libre doivent prendre en compte la perception des compromis que les individus peuvent penser avoir fait lors de l adoption de pratiques plus hygiéniques. Dans l Est de Java, 34% des répondants qui ont l habitude de faire leurs besoins à l air libre ont indiqué qu ils étaient satisfaits de cette pratique. Seuls 60% étaient d accord avec l affirmation selon laquelle il y a des inconvénients lorsqu on fait ses besoins à l air libre. Le volet qualitatif de la même étude menée dans l Est de Java a révélé que la pratique de la défécation à l air libre permettait aux répondants de se sentir indépendants et de ne pas déranger leur voisin et que, pour certains, elle n était pas aussi malodorante qu on pouvait le penser. Il convient de noter que 60% des personnes habituées à faire leurs besoins à l air libre n avaient jamais essayé d utiliser des toilettes auparavant, ce qui laisse supposer qu elles ne réalisaient pas clairement certains avantages possibles que l utilisation d une toilette peut représenter. Il serait approprié de mettre en place des interventions avec l utilisation des toilettes de démonstration pour que les gens puissent les tester. k Normes sociales Les normes sociales sont les règles qui régissent les comportements des individus dans un groupe ou dans la société. Tout comportement en dehors de ces normes est considéré comme anormal. En d autres termes: Si tout le monde le fait, alors pourquoi pas moi? À l inverse, si personne ne le fait, pourquoi le ferais-je? Le rôle des normes sociales et leur influence sur les comportements ont été reconnus dans différents domaines, allant de l abandon du tabac à l utilisation des ceintures de sécurité dans les automobiles et, plus récemment, au sujet de l obésité, qui en Amérique du Nord a été qualifiée de «socialement contagieuse». l Il est reconnu que les normes sociales influencent la défécation à l air libre. Un participant d un groupe de discussion dans l Est de Java a dit: «Ouais, je suis gêné s il y a des gens qui passent, mais je pense que tout le monde y est habitué, tout le monde le fait...». m Les approches telles que l assainissement total piloté par la communauté (ATPC), qui ont été utilisées au Bangladesh n et reproduites, par la suite, dans plusieurs états de l Inde et ailleurs, font appel aux techniques de mobilisation sociale afin que les communautés passent d une norme sociale (défécation à l air libre) à une autre (utilisation universelle de latrines). o Comme avec de nombreux déterminants, les normes sociales peuvent être un élément de facilitation ou de dissuasion d un comportement, en fonction de la situation. Elles fournissent des autorisations sociales implicites ou des sanctions, non seulement à propos de la défécation à l air libre, mais également pour tous les types de Dans l Est de Java, 34% des répondants qui ont l habitude de faire leurs besoins à l air libre ont indiqué qu ils étaient satisfaits de cette pratique. Les normes sociales sont les règles qui régissent les comportements des individus dans un groupe ou dans la société. Tout comportement en dehors de ces normes est considéré comme anormal. Comme avec de nombreux déterminants, les normes sociales peuvent être un élément de facilitation ou de dissuasion d un comportement, en fonction de la situation. k The Nielsen Company 2008 l Graham Young and Hammond 2007 m The Nielsen Company 2008, présentation Power Point non publiée n Kar and Chambers 2008 o Dickinson and Pattanayak

14 comportements en matière d hygiène. Par exemple: Un enfant qui voit un autre petit faire ses besoins dans le champ l interprète comme un signal que, lui aussi, il peut faire la même chose. Un utilisateur de toilettes communes ne nettoie pas les lieux après les avoir utilisés parce que l utilisateur précédent ne l a pas fait. Un travailleur dans une rizière irriguée choisit d utiliser les toilettes publiques parce qu il a vu ses collègues le faire. Un ménage décide d acheter un modèle particulier de chasse d eau car il a remarqué que la plupart des ménages dans leur communauté en possèdent un. Ces normes sociales peuvent être objectives et fondées sur ce qui peut être actuellement observé. Elles peuvent également être déduites sur la base des pratiques traditionnelles. Comme le remarque un villageois dans l État d Orissa: «si [la défécation à l air libre] était suffisamment bien pour les Maharajas, c est assez bien pour moi.» p De même, les normes sociales sont également influencées par des pratiques ancestrales, comme l exprime un homme du village de Soforia, au Bangladesh: «Nous faisons nos besoins à l air libre durant des décennies. Nous avons acquis cette habitude de nos prédécesseurs (bap dada). Elle a été transmise de génération en génération (bangso porosporay). Nous n avons pas encore renoncé à cette habitude. Je pense qu il faudra plus de temps pour nous habituer à l utilisation des latrines.» q Ces normes sociales ont été examinées dans une vaste étude effectuée en 2008 dans l Est de Java par The Nielsen Company pour le Projet global sur la mise à l échelle de l assainissement. Les répondants devaient indiquer leur niveau d entente ou de désaccord, en utilisant une échelle de quatre points et une série de huit déclarations. L encadré 2 montre le pourcentage de ceux qui étaient fortement d accord avec les déclarations liées à l acceptabilité de la défécation à l air libre, et compare les normes sociales de ceux qui pratiquent la défécation à l air libre, par rapport à ceux qui ne le font pas. Les analyses statistiques ont montré que les normes sociales sont un facteur déterminant quand il s agit de défécation à l air libre. Il convient de noter que les normes sociales relatives à l assainissement peuvent ne pas être homogènes au sein de la population cible et peuvent varier selon les régions, ou même selon les groupes ethniques. Un exemple type est la Tanzanie rurale, où les normes sociales autour de la défécation à l air libre varient considérablement entre les districts étudiés. r Les gestionnaires de programme doivent le garder à l esprit lors de la conception de leurs interventions afin que les canaux de communication et les messages soient adaptés en conséquence et qu un suivi adéquat soit planifié. Sanctions et mise en application Alors que les normes sociales fournissent des autorisations ou des sanctions implicites/ p Dickinson and Pattanayak 2008 q Choudry et Hossain 2006 r Programme Eau et Assainissement et PricewaterhouseCoopers Amélioration de l assainissement à l échelle mondiale

15 ENCADRÉ 2: ATTITUDES VIS-À-VIS DE LA DÉFÉCATION A L AIR LIBRE DANS L EST DE JAVA- UNE COMPARAISON ENTRE CEUX QUI LA PRATIQUENT ET LES AUTRES La plupart des gens que je connais utilisent des toilettes Si nos ancêtres faisaient leurs besoins à l air libre, c est aussi bien pour nous de le faire La défécation à l air libre est contraire à l éthique La défécation à l air libre est inacceptable La défécation à l air libre est la chose à faire car tout le monde le fait Il est acceptable que les enfants fassent leurs besoins à l air libre Il est acceptable de faire ses besoins à l air libre, si on ne peut pas atteindre le lieu où se trouve une toilette Les personnes qui font leurs besoins à l air libre ne seront pas acceptées dans leur communauté Ceux qui pratiquent la défécation à l air libre (N = 545) Tous les autres (n = 1464) Source: The Nielsen Company 2008 tacites pour ceux qui adoptent ou non un comportement spécifique, les sanctions formelles et leur application sont formulées de manière explicite. Les approches ATPC encouragent les villageois à mettre en place des systèmes pour punir ceux qui continuent de faire leurs besoins à l air libre. Les sanctions peuvent comprendre des amendes ou châtiments d ordre social comme la dérision ou le jet de pierres sur ceux qui continuent à pratiquer cette habitude. En établissant un ensemble d attentes communes concernant les actions des autres et en mettant en place des sanctions formelles ou informelles pour ceux qui s écartent des pratiques acceptées, l incitation à se conformer aux normes peut compenser l envie de déféquer à l air libre. s Ainsi, ces sanctions (en supposant qu elles soient appliquées) diminuent les occasions de déféquer à l air libre. Alors que les normes sociales fournissent des autorisations ou des sanctions implicites/ tacites pour ceux qui adoptent ou non un comportement spécifique, les sanctions formelles et leur application sont formulées de manière explicite. Par exemple, en mai 2009, dans le district de Wakiso, en Ouganda, plus de 40 personnes ont été arrêtées et ont subi une amende de shillings chacune (environ 22 dollars E-U), imposée par le tribunal correctionnel de district pour absence de latrines dans leurs habitations. Le président du district a organisé cette opération car il voulait que les habitants du district changent leurs attitudes et assurent un assainissement et une hygiène convenables dans leurs maisons. t s Choudry et Husssain 2006 t Uga Tech USA mai

16 Déterminants de la capacité Cinq déterminants de la capacité influencent la capacité d une personne à adopter un certain comportement: les connaissances, le soutien social, l auto-efficacité, les rôles et les décisions, la solvabilité. Les connaissances s acquièrent par l apprentissage et elles peuvent porter sur des objets ou des produits, des comportements et même des résultats. Connaissances Les connaissances s acquièrent par l apprentissage et elles peuvent porter sur des objets ou des produits, des comportements et même des résultats. Des connaissances inexactes ou incomplètes, de même que le manque total de connaissances peuvent empêcher les individus de choisir des comportements sanitaires appropriés. Être informé sur les risques sanitaires et environnementaux d un assainissement non hygiénique fait partie des connaissances souvent citées. Par exemple, les promenades d étude utilisées dans les approches ATPC permettent de générer ces connaissances par une sensibilisation des villageois sur le volume et la localisation des matières fécales dans leur communauté, ce qui les aide à prendre conscience qu ils mangent, dans un certain sens, les matières fécales des uns et des autres. Il existe cependant de nombreux autres types de connaissances utiles pour les comportements en matière d assainissement qui présentent un intérêt. Quelques exemples: Un travailleur d une rizerie sait où se trouvent les toilettes publiques les plus proches. Un ménage rural sait où trouver un maçon qualifié pour construire leur latrine. Un citadin sait comment contacter une entreprise qui peut vider sa fosse septique. Une mère sait où elle doit jeter les excréments de son nourrisson. Un ménage est au courant d un plan d épargne informelle qui leur permettra d obtenir des fonds pour construire une latrine. Un rapport 2007 sur l état des connaissances en matière d hygiène à Blantyre et à Lilongwe, au Malawi, a avancé des constats suivants: «Bien que les consommateurs à Blantyre et à Lilongwe ont des représentations erronées, par exemple, ils pensent que le balai est suffisant pour le nettoyage et qu un sol de terre est «un bon dispositif d assainissement»; la connaissance des comportements en matière d assainissement et d hygiène semble élevée. Dans une étude récente, les connaissances les plus souvent citées sont notamment les suivantes: le manque d eau potable provoque des maladies diarrhéiques, il faut se laver les mains après avoir utilisé les toilettes, les cendres tuent les odeurs des latrines, une bonne dalle empêche les maladies diarrhéiques, les latrines sales propagent des bactéries...» u Il est important de souligner que la connaissance, bien que nécessaire, n est pas suffisante pour initier un changement des comportements. L écart observé entre les comportements u Chimulambe,Cogswell et Stoveland Amélioration de l assainissement à l échelle mondiale

17 et les connaissances lors des campagnes contre le tabagisme et celles pour la promotion du préservatif, pour ne citer que quelques exemples, explique en partie pourquoi les individus adoptent certains comportements, même lorsqu ils sont conscients des risques qui y sont associés. Cela indique qu il est important d étudier l influence des autres facteurs utilisés dans SaniFOAM. Compétences Il existe un autre type de connaissances qui mérite sa propre catégorie: les compétences. Dans de nombreuses communautés, les ménages ont tendance à construire leurs latrines eux-mêmes plutôt que d embaucher un maçon ou un détaillant pour le faire. Pour ces auto-constructeurs, les connaissances nécessaires pour aborder ce problème sont considérées comme des compétences. Exemples de compétences nécessaires à la construction d une latrine: Comment construire une dalle de bonne qualité Comment choisir l option technologique la plus appropriée en fonction de facteurs géologiques et autres Quelle est la profondeur à creuser pour la fosse Comment recouvrir les parois d une fosse Il est important de souligner que la connaissance, bien que nécessaire, n est pas suffisante pour initier un changement des comportements. Dans de nombreuses communautés, les ménages ont tendance à construire leurs latrines eux-mêmes. Pour ces auto-constructeurs, les connaissances nécessaires pour aborder ce problème sont considérées comme des compétences. Ces compétences peuvent être acquises auprès des maçons, des membres de la communauté considérés comme des leaders d opinion dans la région, des voisins ou des proches qui ont pu construire une installation similaire. (Voir également la section suivante «Soutien social»). FIGURE 2: COMPÉTENCES PERÇUES POUR GRAVIR L ECHELLE DE L ASSAINISSEMENT EN TANZANIE RURALE (N = 978) Améliorer une latrine grâce à une dalle fiable Construire une latrine améliorée Construire une fosse, mais pas une dalle Construire une latrine Pourcentage des personnes qui étaient d accord ou tout à fait d accord Source: Programme Eau et Assainissement et Pricewaterhouse-Coopers

18 Parmi les ménages ruraux en Tanzanie, la proportion de répondants qui pensaient qu un membre de leur ménage possède les compétences nécessaires pour améliorer leur installation sanitaire était relativement basse. Le soutien social est le confort physique et émotionnel apporté aux individus par la famille, les membres de la communauté, les amis, les collègues et d autres personnes. Quel que soit leur réel niveau de compétences (qu il soit haut ou bas), les gens peuvent décider de ne pas construire des latrines s ils ont une confiance limitée en leurs propres capacités. Ce déterminant comportemental est appelé l auto-efficacité. v Dans l enquête du Projet global sur la mise à l échelle de l assainissement auprès des ménages ruraux en Tanzanie, la proportion de répondants qui pensaient qu un membre de leur ménage possède les compétences nécessaires pour améliorer leur installation sanitaire d assainissement était relativement basse (voir Figure 2). w Compte tenu de ce résultat, les interventions doivent viser à renforcer les capacités des ménages ainsi que celles d un réseau de maçons facilement accessibles. Il convient de mentionner que les compétences nécessaires pour les autres comportements en matière d assainissement peuvent aussi s appliquer, par exemple: Combien de fois, et où vider une fosse pleine Comment bien nettoyer les toilettes Comment apprendre à un enfant à utiliser un pot Comment éliminer des excréments d un enfant Soutien social Le soutien social est le confort physique et émotionnel apporté aux individus par la famille, les membres de la communauté, les amis, les collègues et d autres personnes. Le soutien social peut prendre plusieurs formes: soutien physique/émotionnel ou une information. En voici quelques exemples: Une fille aide un parent âgé à utiliser une latrine. Un agent de santé communautaire félicite un ménage pour avoir ajouté une dalle à leur latrine à fosse. Un villageois fournit des conseils à son voisin sur la fréquence à laquelle il doit vider sa latrine à fosse. Un village est reconnu comme ayant atteint le statut d assainissement total. Menée auprès des ménages qui avaient construit des toilettes durant l année précédente, l étude du Projet global sur la mise à l échelle de l assainissement dans l Est de Java a identifié les voisins, les amis et les proches comme la source la plus importante d informations sur les options disponibles et comment les construire, plutôt que les maçons. x Partant de ce constat, le Projet global sur la mise à l échelle de l assainissement continue de renforcer les capacités au sein de la communauté en formant les leaders d opinion sur les choix possibles en matière de toilettes et en assurant une formation pour les maçons et pour les autres prestataires de services d assainissement. Si la recherche formative identifie le soutien social comme facteur important pour un certain comportement ou pour une population, le projet peut envisager, avec v Pour plus d informations sur l auto-efficacité, voir A. Bandura, Social Foundations of Thought and Action: A Social Cognitive Theory (Englewood Cliffs, NJ, Prentice Halll 1986) w WSP et PricewaterhouseCoopers 2008 x The Nielsen Company Amélioration de l assainissement à l échelle mondiale

19 conviction, la possibilité d intégrer l éducation par les pairs, la vulgarisation auprès de la communauté et les autres techniques de communication dans des différentes interventions. Rôles et décisions Les ménages sont amenés à prendre de nombreuses décisions concernant les comportements en matière d assainissement. Lorsqu il s agit de l acquisition des latrines, en voici quelques exemples: Quel type de latrines faut-il construire? Quelles sont les fonctionnalités nécessaires? Combien faut-il dépenser et comment faire des économies? Où les latrines seront-elles installées? Qui pourra y accéder et les utiliser; seront-elles partagées avec les voisins? Qui va choisir les matériaux de construction? Où seront-ils achetés et qui va effectuer cet achat? Qui va installer les latrines? Une meilleure compréhension des différents rôles et de la dynamique de prise de décisions au sein du ménage conduira à un ciblage et une formulation des messages plus efficaces lors des interventions. Au sein du ménage, les membres qui exercent une certaine influence et déterminent chacune de ces décisions vont certainement varier selon les cultures et les régions, cette situation peut également évoluer au fil du temps. Dans certaines régions, comme l Est de Java, les femmes chefs de ménage ont le dernier mot en matière d hygiène et les hommes chefs de ménage prennent les décisions qui concernent les principales dépenses du ménage. Dans d autres domaines, les décisions sont partagées (voir Figure 3). Étant donné que le processus de prise de décisions pour acheter un bien durable ou améliorer le logement, par exemple la construction d une latrine, peut être long et se faire en plusieurs étapes y, les membres du ménage autres que les chefs, comme les enfants et beaux-parents, peuvent également jouer un rôle déterminant. Une meilleure compréhension des différents rôles et de la dynamique de prise de décisions au sein du ménage conduira à un ciblage et une formulation des messages plus efficaces lors des interventions. Quand il s agit des ménages qui ne sont pas propriétaires de leur logement, leur rôle dans la prise de décisions (et le pouvoir de le faire) concernant les comportements sanitaires majeurs comme l amélioration des latrines, peut être limité et dans ce cas, l intervention devrait également viser les propriétaires. Quant aux autres comportements sanitaires, les rôles et les décisions peuvent également être importants. L éradication de la défécation à l air libre chez les jeunes enfants peut non seulement faire intervenir la mère, mais aussi le père, s il joue le rôle principal en matière de discipline. Les membres féminins de la famille ou du ménage peuvent prendre l initiative de nettoyer les latrines, mais les hommes peuvent contrôler le budget pour les produits nécessaires. Une fois de plus, pour affiner leur ciblage et leurs stratégies, les gestionnaires de programme doivent être conscients des y Il est recommandé au lecteur de lire les travaux de Jenkins et Scott, qui ont étudié le processus de prise de décisions en ce qui concerne les latrines. Voir Jenkins and Scott,

20 FIGURE 3: PROCESSUS D ACHAT D UNE TOILETTE - EST DE JAVA Les informations sur les coûts peuvent également être obtenues auprès des voisins qui ont déjà construit des toilettes Le mari et la femme décident de construire une toilette Le mari identifie un maçon, discute avec lui pour sélectionner les matériaux nécessaires comme le ciment et les tuyaux et pour décider le coût de la main-d œuvre Le maçon construit la toilette Source: The Nielsen Company 2008 Le mari se rend dans un magasin de matériaux de construction dans la ville principale ou dans la capitale du district différences entre les sexes et de la dynamique de prise de décisions qui peuvent, à terme, influencer les comportements. Solvabilité La solvabilité est, très certainement, le déterminant comportemental qui a reçu le plus d attention de la part des gestionnaires de programme, des agences gouvernementales et des bailleurs de fonds. Tandis que la meilleure stratégie pour y répondre continue de faire l objet d un débat passionné, il y a peu de divergences d opinions sur le fait que la satisfaction des besoins sanitaires de ceux qui appartiennent au segment inférieur de revenu constitue un vrai défi. Dans le contexte de SaniFOAM, le terme solvabilité renvoie à la capacité de payer pour un produi/service d assainissement ou d adopter un comportement en matière d assainissement. Dans le contexte de SaniFOAM, le terme solvabilité renvoie à la capacité de payer pour un produi/service d assainissement ou d adopter un comportement en matière d assainissement. Outre les contraintes financières, les contraintes peuvent aussi être liées au temps. Par exemple, une mère peut ne pas disposer des dix minutes nécessaires pour emmener son enfant chez le voisin pour qu il puisse utiliser les toilettes car elle doit nourrir le bébé qui est en train de pleurer. La solvabilité est influencée par de nombreux facteurs, notamment le revenu des ménages, la disponibilité des fonds, la période de l année, l accès au crédit et la disponibilité des options d assainissement abordables dans la région. Il faut distinguer la solvabilité et le consentement à payer. Un ménage peut se permettre d acheter une latrine, mais s il y a une tradition de subventions dans la région, il ne sera pas disposé à payer. Tandis que la 16 Amélioration de l assainissement à l échelle mondiale

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