Chlamydiaceae. Pathogènes intracellulaires obligatoires. ne se multiplient pas dans milieux artificiels se répliquent dans cellules animales
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- Flavien Gauthier
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2 Chlamydia
3 Chlamydiaceae Pathogènes intracellulaires obligatoires ne se multiplient pas dans milieux artificiels se répliquent dans cellules animales Absence de peptidoglycane Cycle de réplication complexe corps élémentaires : forme infectieuse transformation dans le cytoplasme en corps réticulé se répliquant à l intérieur d une vésicule (appelée inclusion)
4 Chlamydiaceae Pathogènes intracellulaires obligatoires ne se multiplient pas dans milieux artificiels se répliquent dans cellules animales Absence de peptidoglycane
5 Chlamydiaceae Chlamydia trachomatis Chlamydophila psittaci Chlamydophila pneumonia
6 Corps élémentaires Multiplication dans vacuole cytoplasmique Corps réticulés dans une inclusion Transformation en corps élémentaires Cycle : heures
7 1500 av J-C
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11 Trachome
12 CHLAMYDIA POUVOIR PATHOGENE - TRACHOME : 500 millions de cas enfants des pays sous-développés kératoconjonctivite avec : *altérations conjonctivales et cornéennes *séquelles : malvoyance et cécité
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14 Chlamydia trachomatis 89 millions de cas (OMS 1995) % de population mondiale numéro 1 dans pays développés adolescentes > adultes (9-25 vs 3-12 %) transmission homme femme (40-60 %) femme homme (25-45 %) 70 % des infections féminines asymptomatiques
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16 Chlamydia trachomatis 89 millions de nouveaux cas en 1995 dans le monde (Asie du Sud et Sud Est, Afrique subsaharienne) USA : 4 millions nouveaux cas chaque année USA : cas de stérilité chez femmes/an
17 Chlamydia trachomatis France prévalence 3,6 % (maximum : ans) 50 à 90 % des hommes contaminés asymptomatiques et 90 % des femmes
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20 Chlamydia trachomatis POUVOIR PATHOGENE - INFECTIONS GENITALES (souches oculogénitales) Chez l homme : *urétrites (20 à 40% UNG), épididymites, *stérilité? Chez femme : * infections basses inaperçues (cervicite, urétrite) * infections hautes (salpingite, endométrite, stérilité, grossesse extra-utérine) Chez nouveau-né : contamination au passage de la filière génitale *conjonctivite *pneumonie
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22 Cervicite
23 Diagnostic bactériologique Diagnostic direct Prélèvement : avant ATB, adapté, partenaires, milieu de transport Examen direct : IF avec anticorps monoclonaux, hybridation in situ
24 Diagnostic direct Culture : Diagnostic bactériologique Transport immédiat au laboratoire (+4 C ou -80 C) cultures cellulaires (MacCoy ou HeLa 229) détection en IF
25 Chlamydia trachomatis Facteurs de risque : âge < 25 ans célibataire contraceptifs hormonaux 2 ou plus partenaires/an MST associée
26 Chlamydia trachomatis Infections néonatales portage 2-5 % femmes enceintes cervicite : risque de transmission % lors de l accouchement conjonctivite et pneumopathie
27 Chlamydia trachomatis Diagnostic rapide Recherche d antigènes spécifiques EIA ou ELISA (sensibilité?) Immunofluorescence directe (lecture?) Détection des acides nucléiques
28 Chlamydia trachomatis Diagnostic rapide Hybridation moléculaire Pace 2 TM (Gen Probe) Amplification génique Amplicor TM (Roche) LCx TM (Abbott) TMA TM (Gen Probe)
29 Diagnostic sérologique sérum précoce et tardif (15 jours d'intervalle) technique de choix = IF Source d erreur Intérêt épidémiologique
30 Chlamydia trachomatis Traitement - Doxycycline ou minocycline (200 mg en une prise/j) pendant jours - Azithromycine (Zithromax ) 1 g/per os en une prise - Alternatives (7 jours): Erythromycine, roxythromycine (Rulid ) Ofloxacine - Femme enceinte (Erythromycine)
31 Fiessinger-Leroy-Reiter Conjonctivite HLA B27 Arthrite Réaction à une infection à Chlamydia ou germe digestif
32 Conjonctivite à Chlamydia
33 Conjonctivite à Chlamydia
34 Conjonctivite à Chlamydia (sérotypes D à K) Bains de piscines, contamination vénérienne Usage local et per os de cyclines
35 Conjonctivite à Chlamydia (nouveau-né) jours après accouchement macrolide per os pendant 15 jours Collyre antibiotique ou antiseptique
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37 CHLAMYDIA POUVOIR PATHOGENE - LYMPHOGRANULOMATOSE VENERIENNE (LGV) Maladie de Nicolas Favre Rare en France Evolution en 3 phases : *I- ulcération des organes génitaux *II-adénopathies inflammatoires fistulisation *III- éléphantiasis du scrotum ou de la vulve
38 CHLAMYDIA POUVOIR PATHOGENE - LYMPHOGRANULOMATOSE VENERIENNE (LGV) Maladie de Nicolas Favre Rare en France
39 Lymphogranulomatose vénérienne Adénopathie
40 CHLAMYDIA TRAITEMENT - Antibiotiques : Tétracyclines : minocycline, doxycycline Macrolides : érythromycine, roxithromycine - Penser aux associations IST
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44 Chlamydia psittaci Réservoirs oiseaux : pneumopathie (ornithose-psittacose) mammifères sauvages : conjonctivites, infections urogénitales, avortements Transmission aérienne : poussière (fiente des oiseaux) Sporadique personnels zoo, commerces animaux
45 Chlamydia pneumoniae Spécifiquement humaine Contamination aérienne Pneumopathie (5 10 %) Infections bénignes (++) Rôle dans l athérome? Diagnostic sérologique Macrolides et tétracyclines
46 Athérosclérose Cause inconnue 1 ère cause de décès dans les pays industrialisés Lésion de l intima des artères de gros et moyen calibre Ischémie : myocarde, cerveau, membres inférieurs Manifeste 40 ans et augmente avec l âge
47 Trois microbes 25 à 65 % des plaques selon les techniques Preuves Cytomégalovirus C. pneumoniæ H. pylori Épidémiologie ± ± ± Anatomie pathologique Culture partir plaques à de souches cultivées à partir des plaques Expérimentation Thérapeutique 0 Études in ± vitro et chez 0 la souris et le lapin 0 : absence de données, ± : données contradictoires, + à +++ : arguments probants de force croissante.
48 C. pneumoniae et athérosclérose Hypothèse infectieuse est toujours prometteuse Encore beaucoup de questions: - Bases moléculaires, cellulaires et immunologiques? - Prévention : vaccination? - Traitement antibiotique? - Moyens de diagnostic? - Support génétique? Trop tôt pour traiter les malades atteints d athérosclérose par des antibiotiques
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