PRÉVENTION ET CONTRÔLE DES INFECTIONS DANS LES MILIEUX SCOLAIRES

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "PRÉVENTION ET CONTRÔLE DES INFECTIONS DANS LES MILIEUX SCOLAIRES"

Transcription

1 PRÉVENTION ET CONTRÔLE DES INFECTIONS DANS LES MILIEUX SCOLAIRES Guides d intervention et outils à l intention des Centres de santé et de services sociaux Région de la Capitale-Nationale Mars 2011

2 Ce document est disponible seulement en version électronique à l adresse Internet section Documentation, rubrique Publications. Le genre masculin est utilisé dans ce document et désigne aussi bien les femmes que les hommes. Dépôt légal, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2011 Dépôt légal, Bibliothèque et Archives Canada, 2011 ISBN: (PDF) Cette publication a été versée dans la banque SANTÉCOM La reproduction de ce document est permise, en autant que la source soit mentionnée. Référence suggérée : Agence de la santé et des services sociaux et les Centres de santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale. PRÉVENTION ET CONTRÔLE DES INFECTIONS DANS LES MILIEUX SCOLAIRES - Guides d intervention et outils à l intention des Centres de santé et de services sociaux. Québec : Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale, Direction régionale de santé publique, mars p. Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale

3 ONGLET - «TABLE DES MATIÈRES»

4

5 TABLES DES MATIÈRES AVANT-PROPOS... 5 GROUPE DE TRAVAIL... 6 AVERTISSEMENT... 7 LEXIQUE... 8 TABLEAU DES RESPONSABILITÉS POUR LE CONTRÔLE DES MALADIES INFECTIEUSES EN MILIEU SCOLAIRE OUTILS À REMETTRE AUX MILIEUX SCOLAIRES ONGLET «PROTOCOLES» COQUELUCHE ERYTHÈME INFECTIEUX (5 IÈME MALADIE) GALE GASTRO-ENTÉRITE HÉPATITE A IMPETIGO INFECTION À MÉNINGOCOQUE PHARYNGITE À STREPTOCOQUE ET SCARLATINE MÉNINGITE VIRALE MONONUCLÉOSE INFECTIEUSE OREILLONS PÉDICULOSE ROUGEOLE RUBÉOLE PÉRIODE DE CONTAGIOSITÉ SYNDROME PIEDS-MAINS-BOUCHE TEIGNE DU CUIR CHEVELU TEIGNE DU CORPS VARICELLE ONGLET «PÉDICULOSE» SOURCES: RÔLES ET RESPONSABILITÉS DES DIFFÉRENTES PERSONNES CONCERNÉES PAR LA PRÉVENTION DE LA PÉDICULOSE DANS LES MILIEUX SCOLAIRES INTERVENTIONS À METTRE EN PLACE À LA RENTRÉE I N F O - P É D I C U L O S E AUTO-TEST - MYTHES OU RÉALITÉS? INTERVALLES MINIMAUX ET MAXIMAUX POUR L ENVOI DES LETTRES GRILLE DE SURVEILLANCE DE PÉDICULOSE - APERÇU DE LA SITUATION PAR GROUPE LISTE DES INTERVENTIONS FAITES POUR LE GROUPE GRILLE D ÉVALUATION DU TRAITEMENT DE LA PÉDICULOSE A L INTENTION DE L INFIRMÈRE TRAITEMENTS PÉDICULOSE 1 ER AVIS ECLOSION DE PÉDICULOSE / NOTE À L ENSEIGNANT(E) PÉDICULOSE 2 IÈME AVIS QUESTIONNAIRE D ÉVALUATION - PÉDICULOSE 2 E AVIS PÉDICULOSE 3 IÈME AVIS PERSISTANCE DE PÉDICULOSE (POUX OU LENTES) CHEZ UN ENFANT AFFICHE : ATTENTION AUX POUX ONGLET - LETTRES TYPES COQUELUCHE

6 ÉRYTHÈME INFECTIEUX (5 E MALADIE) GALE (AVIS ET SURVEILLANCE) GALE (AVIS ET TRAITEMENT) GASTRO-ENTÉRITE ÉPIDÉMIQUE IMPÉTIGO INFECTION À MÉNINGOCOQUE MÉNINGITE VIRALE MONONUCLÉOSE INFECTIEUSE OREILLONS ROUGEOLE RUBÉOLE TEIGNE DU CORPS TEIGNE DU CUIR CHEVELU VARICELLE (PICOTTE) ONGLET - «OUTILS» LISTE DES OUTILS ET LEUR DESCRIPTION CONSIGNES AUX MILIEUX CONCERNÉS À LA SUITE DU SIGNALEMENT D UN CAS RELEVÉ MENSUEL DES MALADIES INFECTIEUSES MALADIES À DÉCLARATION OBLIGATOIRE (MADO) IMMUNOSUPPRESSION LISTE DES ENFANTS IMMUNOSUPPRIMÉS DU MILIEU SCOLAIRE ONGLET - «INCIDENT / ACCIDENT» MORSURES INTER-HUMAINES EN MILIEU SCOLAIRE ONGLET - «AVIS : GROSSESSE» GROSSESSE ET TRAVAIL AUPRÈS DES ENFANTS ONGLET - «GALE» TABLE DES MATIÈRES CONSIGNES AUX MILIEUX CONCERNÉS SUITE AU SIGNALEMENT D UN CAS LEXIQUE CONTRÔLE DE LA GALE EN MILIEU SCOLAIRE FICHE À L INTENTION DES PERSONNES INFESTÉES FICHE SIGNALÉTIQUE À L INTENTION DES PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ ONGLET - «SECTION ANGLAISE» CONJUNCTIVITIS GIARDIASIS GASTRO-ENTERITIS EPIDEMIC HAND-FOOT-AND-MOUTH SYNDROME (COXSACKIE VIRUS) IMPETIGO INFECTIOUS ERYTHEMA (5 TH DISEASE) INFECTIOUS MONONUCLEOSIS MEASLES... ERREUR! SIGNET NON DEFINI. MENINGOCOCCUS INFECTION MUMPS PERTUSSIS (WHOOPING COUGH) PINWORM RUBELLA SCABIES SCABIES SCALP RINGWORM STREPTOCOCCAL INFECTIONS AND SCARLET FEVER RINGWORM OF THE BODY VARICELLA (CHICKEN POX)

7 VIRAL MENINGITIS P E D I C U L O S I S ONGLET - SECTION ESPAGNOLE PEDICULOSIS ONGLET - «CPE» CONJONCTIVITE GIARDIASE PHARYNGITE À STREPTOCOQUES ET SCARLATINE OXYUROSE SYNDROME PIEDS-MAINS-BOUCHE (COXSACKIE)

8

9 AVANT-PROPOS À QUI S ADRESSE CE GUIDE Le présent document se veut un guide pour le contrôle des maladies infectieuses en milieu scolaire; il vise également à fournir des outils uniformisés pour l ensemble du territoire de la région de la Capitale-Nationale. Il s adresse aux infirmières en maladies infectieuses des Centres de santé et de services sociaux (CSSS), ainsi qu aux infirmières qui œuvrent en milieu scolaire. DÉFINITION DE MILIEU SCOLAIRE On entend par milieu scolaire toutes les classes du primaire et du secondaire, la maternelle et le service de garde du milieu scolaire. La pré-maternelle est considérée comme un Centre de la petite enfance (CPE). CONTENU DU GUIDE Le guide contient des protocoles de contrôle des maladies infectieuses, des lettrestype à l intention des parents en cas de survenue d une maladie transmissible, une grille décisionnelle pouvant servir d aide-mémoire, ainsi que différents outils destinés à simplifier la tâche des intervenant(e)s. Étant donné que le guide ne vise dorénavant que les milieux scolaires, une section contenant les outils de contrôle des maladies transmissibles en CPE a été ajoutée afin de faciliter la tâche des intervenant(e)s. Il a été conçu de façon à pouvoir y apporter des améliorations, y ajouter des sections et surtout, pour permettre des mises à jour faciles. De plus, un CD comprenant les lettres-type et d autres outils sont mis à la disposition de chaque CSSS de façon à ce qu ils puissent être adaptés aux situations et aux milieux où ils sont utilisés. Le document ne traite que de maladies infectieuses, excluant ainsi d autres pathologies (comme l asthme) qui ne font pas partie du mandat du comité de travail. De même, il ne traite pas de toutes les maladies infectieuses; celles qui ont été retenues ont un pouvoir de transmissibilité et représentent un potentiel de risque pour la santé publique. Si une maladie plus rare se manifestait, il sera toujours plus prudent de référer l enfant à une ressource médicale et de prendre des informations auprès de l infirmière en maladies infectieuses du CSSS. SOURCES Le document s inspire des commentaires des infirmières à qui il est destiné, et des outils produits et utilisés par elles. Il s inspire aussi de ces documents : 1. MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX. Prévention et contrôle des infections dans les services de garde à l enfance : guide d intervention, Québec, MSSS, Direction de la protection de la santé publique, Comité de prévention des infections dans les services de garde à l enfance du Québec, AGENCE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DE LAVAL. Prévention et contrôle des infections dans les écoles primaires et secondaires, Laval, Direction régionale de santé publique, Équipe des maladies infectieuses, Août

10 Le Comité régional DRSP-CSSS de contrôle des maladies infectieuses en milieu scolaire espère que cet outil sera non seulement utile mais surtout utilisé. Et la tâche de le rendre vivant revient à ses utilisateurs. GROUPE DE TRAVAIL Font actuellement partie du Comité : Chantal Béland, CSSS de la Vieille-Capitale Michel Frigon, Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale, reponsable Daniel Lafond, CSSS Québec-Nord Lucie Voyer, CSSS Québec-Nord Louise Beauchemin, CSSS de la Vieille-Capitale Michèle-Anne Lavoie, CSSS de la Vieille-Capitale Ont participé aux travaux du comité depuis le début de sa création : Claire Legroulx, CLSC Laurentien Denise Hamel, CLSC Ste-Foy - Sillery Madeleine Régnier, CLSC Basse-Ville, CLSC Limoilou Michel Frigon, Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale Daniel Lafond, CLSC de la Jacques-Cartier France Laverdière, CLSC La Source, coordonnatrice responsable du comité Lucie Voyer, CLSC La Source Pierrette Leroux, CSSS de la Vieille-Capitale Patricia Fournier, CSSS de la Vieille-Capitale Francine Turgeon, CSSS de la Vieille-Capitale Secrétariat : Danièle Nollet, Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale Dominique Lambert, CSSS de la Vieille-Capitale Claudette Dionne, CSSS de la Vieille-Capitale Mars

11 AVERTISSEMENT LES DIFFÉRENTES SECTIONS DU DOCUMENT S ADRESSENT À DIVERS GROUPES D INTERVENANTS. AINSI, LES PROTOCOLES S ADRESSENT AUX INFIRMIÈRES; LES LETTRES-TYPES SONT DESTINÉES AUX PARENTS ET VISENT L INFORMATION ET LA SURVEILLANCE DE L APPARITION DE NOUVEAUX CAS; ELLES SONT UTILISÉES PAR LES DIRECTIONS GÉNÉRALES DES MILIEUX CONCERNÉS (HABITUELLEMENT LE SECRÉTARIAT) APRÈS AUTORISATION DE L INFIRMIÈRE; LA GRILLE DÉCISIONNELLE S ADRESSE À LA DIRECTION GÉNÉRALE DU MILIEU (HABITUELLEMENT LE SECRÉTARIAT) POUR ORIENTER CELLE-CI DANS LES ACTIONS À ACCOMPLIR DEVANT UN CAS DE MALADIE INFECTIEUSE TRANSMISSIBLE. DE PLUS, NOUS TENONS À APPORTER LA PRÉCISION SUIVANTE : NOUS CROYONS QUE LE RÔLE (RELIÉ AUX MALADIES INFECTIEUSES) DE L INFIRMIÈRE EN MILIEU SCOLAIRE EST D EMPÊCHER LA PROPAGATION D UNE MALADIE AUX AUTRES ENFANTS FRÉQUENTANT LE MÊME MILIEU QUE LE CAS. LE DOCUMENT A DONC ÉTÉ PRODUIT EN FONCTION DE LA PROTECTION DES ENFANTS SEULEMENT. IL NE TIENT PAS COMPTE DES ASPECTS DE SANTÉ AU TRAVAIL DANS LESQUELS SE RETROUVE LA TRAVAILLEUSE ENCEINTE QUI RELÈVE DU PROGRAMME DE SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL DE SON EMPLOYEUR. LES ÉLÉMENTS QUI TRAITENT DE LA FEMME ENCEINTE DANS LES LETTRES CONCERNENT LA MÈRE DES ENFANTS EN CONTACT AVEC UN CAS DE MALADIE INFECTIEUSE TRANSMISSIBLE. CONFIDENTIALITÉ Toute information concernant l état de santé d un enfant ou d un membre du personnel doit être traitée d une façon respectueuse et confidentielle. Il peut être nécessaire d informer la direction de l école de la présence d un cas de maladie transmissible afin de lui permettre d instaurer des mesures de contrôle. L information permettant d identifier un enfant ou un membre du personnel atteint d une maladie doit être limitée aux personnes impliquées dans le contrôle de la maladie et la protection des autres personnes dans l école. Les renseignements contenus dans le dossier de santé scolaire ne sont pas accessibles aux membres du personnel de l école sauf si les parents en ont donné l autorisation par écrit. 7

12 LEXIQUE LES ENCADRÉS : MADO indique une maladie à déclaration obligatoire à la Direction régionale de santé publique. NON MADO indique que cette maladie n est pas à déclaration obligatoire à la Direction régionale de santé publique. Au centre, sous le nom de la maladie : contient le nom de l agent causal. EX. : PARVORIVUS B19 En haut, à droite du nom de la maladie : indique le temps de l année où celle-ci est le plus fréquent. EX. : PRINTEMPS/ÉTÉ LES DÉFINITIONS ET LES ABRÉVIATIONS : Période d incubation : Période de contagiosité : Cas contact (ou contact) : Éclosion : Épidémie : CLSC : période ou délai entre le contact avec l agent infectant (ou la personne malade) et le début des symptômes. période pendant laquelle la maladie est transmissible. individu qui a été en relation avec une personne infectée ou un environnement contaminé, de telle sorte qu il y a eu occasion de transmission de l agent infectieux. Le type et la durée du contact nécessaire à la transmission d une infection peut varier selon la maladie. Deux (2) cas ou plus d une même maladie ayant une source commune ou un lien épidémiologique (ex. : même classe). Nombre inhabituel de cas d une maladie pour un groupe donné, limité dans le temps et dans l espace. Par exemple, on parle de diarrhée épidémique lorsque de plus en plus de cas surviennent d une journée à l autre dans un même groupe (ex. : classe, service de garde) durant une même unité de temps (ex. : une journée). Centre local de services communautaires CSSS : Centre de santé et de services sociaux 8

13 DRSP : LCR : Direction régionale de santé publique. Liquide céphalo-rachidien. IgG : Immunoglobulines non spécifiques de type G. Sérologie : Service de garde : Traitement de support : VZIG : Test sanguin qui consiste à rechercher la présence d anticorps dirigés contre une maladie spécifique ; ex. : sérologie antirougeoleuse ou recherche des anticorps anti-rougeoleux. Service de gardiennage du milieu scolaire. Sont exclus les centres de la petite enfance. Tout traitement qui ne vise pas l agent causal de la maladie. Toute manœuvre thérapeutique ayant pour but de maintenir en vie ou d aider au confort une personne malade le temps qu elle guérisse. Exemple : une personne présentant une encéphalite virale avec insuffisance respiratoire sera intubée le temps qu elle guérisse de l encéphalite et puisse respirer spontanément. Autre exemple : administrer un analgésique. Immunoglobulines spécifiques G contre la varicelle. 9

14 10

15 TABLEAU DES RESPONSABILITÉS POUR LE CONTRÔLE DES MALADIES INFECTIEUSES EN MILIEU SCOLAIRE. NOTE : Les tâches et responsabilités qui suivent ne sont que des indications et ne sont pas immuables. On doit ajuster les responsabilités de chacun selon les situations et toujours en vue de la résolution du problème et pour la satisfaction de la clientèle. Le milieu concerné : 1. Recevoir les signalements des maladies. 2. Aviser l infirmière responsable du milieu. 3. Expédier les lettres de surveillance ou de contrôle selon l avis de l infirmière. 4. Aviser les femmes enceintes et les personnes immunosupprimées selon la maladie, d après le tableau élaboré à l intention du secrétariat. 5. Tenir à jour une liste des personnes immunosupprimées. 6. Tenir à jour le relevé mensuel des maladies infectieuses. L infirmière responsable du milieu ou le CSSS : 1. Décider de l envoi des lettres de surveillance ou de contrôle selon la maladie signalée. 2. Aviser l infirmière en maladies infectieuses du CSSS lorsqu indiqué. 3. Faire les recommandations appropriées (mesures à prendre) au milieu pour le contrôle de la maladie en fonction des indications des protocoles. 4. Assurer la surveillance du développement de la situation dans le milieu. La Direction régionale de santé publique : 1. Établir et mettre à jour les protocoles de contrôle des maladies en collaboration avec les CSSS. 2. Fournir des lettres-type de surveillance ou de contrôle à distribuer au besoin. 3. Supporter l infirmière pour le contrôle de la situation, surtout lorsque celle-ci est difficile à contrôler ou prend des proportions importantes. 4. Faire les enquêtes et la recherche des contacts lorsqu il s agit d une maladie à déclaration obligatoire (MADO) selon ses règles de fonctionnement. 11

16 OUTILS À REMETTRE AUX MILIEUX SCOLAIRES Copies de : 1. Lettres-types de toutes les maladies à l intention des parents. 2. Lettres-types sur la pédiculose : 1 er avis, 2 e avis et 3 e avis. 3. Fiche «Informations» sur la pédiculose. 4. Consignes aux milieux concernés. 5. Tableau décisionnel. 6. Relevé mensuel des maladies infectieuses. 7. Grille «Liste des enfants immunosupprimés». 12

17 ONGLET «PROTOCOLES»

18

19 COQUELUCHE MADO Bordetella pertussis AUTOMNE/HIVER TABLEAU CLINIQUE EXCLUSION MODE DE TRANSMISSION PÉRIODE D INCUBATION PÉRIODE DE CONTAGIOSITÉ Phase catarrhale (durée de 1 à 2 semaines) : malaises, anorexie, rhinorrhée, toux, larmoiement. Fièvre souvent absente ou minime. Phase paroxystique (durée de quelques semaines) : quintes de toux sévères souvent suivies d un bruit inspiratoire caractéristique (chant du coq), de vomissements ou d apnée. Phase de convalescence : résolution graduelle des symptômes Jusqu à 5 jours après le début de l antibiotique ou 3 semaines après le début de la toux si non traitée Par contact avec les sécrétions naso-pharyngées d une personne infectée. Par gouttelettes : avec de grosses gouttelettes projetées par des personnes lorsqu elles parlent, toussent ou éternuent (jusqu à un mètre de distance). En moyenne de 7 à 10 jours (5 à 21 jours). Si traitée, jusqu à 5 jours après le début du traitement antibiotique. Si non traitée, jusqu à 3 semaines après le début des quintes de toux, peut se prolonger jusqu à 6 semaines chez les moins d un an. Note : contagiosité maximale en phase catarrhale, soit la 1ère phase avant le début des quintes de toux. DIAGNOSTIC Habituellement diagnostic clinique, confirmé par la culture ou recherche de la bactérie sur les sécrétions naso-pharyngées. GROSSESSE (mère du cas) TRAITEMENT RECOMMANDATIONS Consultation médicale recommandée. Spécifique : antibiotique per os. Le traitement du cas change rarement le cours de la maladie mais réduit le temps de contagiosité. La DRSP doit valider le cas. Lorsque le cas est validé : intervention selon le protocole et les recommandations de la DRSP. 16

20 ERYTHÈME INFECTIEUX (5 IÈME MALADIE) NON MADO Parvovirus B19 HIVER/PRINTEMPS TABLEAU CLINIQUE EXCLUSION MODE DE TRANSMISSION PÉRIODE D INCUBATION PÉRIODE DE CONTAGIOSITÉ DIAGNOSTIC GROSSESSE (mère du cas) TRAITEMENT Symptômes généraux bénins : malaises, mal de gorge, céphalée, myalgies (précédent l éruption de 7 à 10 jours). Éruption cutanée en trois étapes : 1. rougeur marquée sur les joues (joues giflées); 2. éruption sur le tronc et les membres «en dentelle» souvent prurigineuse; 3. réapparition des éruptions lors d exposition au chaud, au froid, à l exercice (peut durer plusieurs semaines). Généralement afébrile. Arthralgie, arthrite (femme adulte surtout). Aucune Par contact : avec des sécrétions naso-pharyngées d une personne infectée. Par gouttelettes : avec de grosses gouttelettes projetées lorsque la personne infectée parle, tousse, ou éternue (jusqu à un mètre). Transplacentaire : de la mère au fœtus. Habituellement de 4 à 14 jours, et jusqu à 21 jours avant l apparition de l érythème ou des autres symptômes. Sept jours avant le début de l éruption. N est plus contagieux lorsque l éruption survient. Diagnostic clinique, mais la sérologie est utilisée dans certaines circonstances. L infection du fœtus ne cause pas de malformation congénitale mais il a été démontré que l infection aiguë peut causer un avortement spontané, une anémie fœtale ou un décès intra-utérin associé à un hydrops fœtal (accumulation de liquide dans tout le corps du fœtus). Le risque de perte fœtale chez la femme infectée est de 2 à 10 % et survient surtout durant la première moitié de la grossesse. Aucun traitement spécifique. RECOMMANDATIONS Lorsque l infirmière du CSSS a validé le cas auprès des parents : Envoyer une lettre d information aux parents de tous les élèves du même groupe de niveau primaire et secondaire. Une autre forme de communication pourrait être privilégiée au secondaire afin d informer les jeunes et leurs parents. 17

21 GALE NON MADO Sarcoptes scabiei TOUTES SAISONS TABLEAU CLINIQUE EXCLUSION MODE DE TRANSMISSION PÉRIODE D INCUBATION PÉRIODE DE CONTAGIOSITÉ DIAGNOSTIC GROSSESSE (mère du cas) TRAITEMENT Vésicules, papules ou fins sillons qui sont plus évidents au niveau interdigital, sur les faces antérieures des poignets ou des coudes, aux plis axillaires antérieurs, aux cuisses, à l abdomen et aux organes génitaux. Les fins sillons hébergent les femelles et les œufs. La gale épargne habituellement la tête, la paume des mains et la plante des pieds sauf chez le nourrisson. Démangeaisons intenses, surtout la nuit qui persistent même après un traitement efficace. Le prurit est secondaire à une réponse immunitaire et non au déplacement du parasite. Exclusion jusqu à ce que le traitement soit complété. Par contact de peau à peau prolongé avec une personne infestée (une simple poignée de mains ne suffit pas). Par contact avec les effets personnels ou de la literie fraîchement contaminés par les personnes infestées (possible mais peu important comme mode de transmission). De 2 à 6 semaines avant le début du prurit chez les personnes qui n ont encore jamais été exposées. De 1 à 4 jours chez les personnes qui ont déjà été infestées. Durant toute la période d incubation et jusqu à ce que le traitement soit complété. Habituellement diagnostic clinique, avec mise en évidence du sarcopte par grattage et parfois par biopsie. Le diagnostic doit être fait par un dermatologue ou un médecin compétent en la matière. Aucune particularité. Scabicide topique prescrit par un médecin. Les personnes atteintes et tous les membres de leur famille et autres contacts significatifs doivent appliquer le traitement simultanément, qu ils aient ou non des symptômes. En général il n est pas nécessaire de répéter le traitement sauf si de nouvelles lésions apparaissent. Les nodules et démangeaisons peuvent persister plusieurs jours après le traitement et ne sont pas un signe d échec du traitement. RECOMMANDATIONS Lorsque l infirmière du CSSS a validé le cas auprès des parents : (Voir la section Gale pour plus d information) Faire confirmer le diagnostic par un dermatologue ou un médecin compétent en la matière avant le début du traitement. 18

22 GASTRO-ENTÉRITE NON MADO Plusieurs agents infectieux TOUTE SAISON (changement de saison) TABLEAU CLINIQUE Nausées, vomissements, douleurs et crampes abdominales, diarrhée, fièvre légère, etc. EXCLUSION MODE DE TRANSMISSION Exclure jusqu à 24 heures après la fin des symptômes. Par contact (fécal-oral) : avec des selles contaminées (mains, objets contaminés) ou ingestion de nourriture ou d eau contaminées. PÉRIODE D INCUBATION Virale : de 24 à 48 heures Autres : variable selon l agent causal. PÉRIODE DE CONTAGIOSITÉ DIAGNOSTIC GROSSESSE (mère du cas) TRAITEMENT RECOMMANDATIONS Habituellement pendant la phase aiguë. Habituellement diagnostic clinique mais des cultures peuvent être disponibles et deviennent nécessaires dans un contexte d éclosion. Aucune particularité. Spécifique : parfois un antibiotique per os, si origine bactérienne avec atteinte de l état général. Lors d une éclosion de gastro-entérite, l infirmière du CSSS doit documenter la situation et aviser la DRSP qui s assurera qu il s agit bien d une gastro-entérite épidémique. Compléter le bilan d éclosion si la gastro-entérite est confirmée (voir formulaire sous l onglet «outils»). 19

23 HÉPATITE A MADO Virus de l hépatite A (VHA) TOUTE SAISON TABLEAU CLINIQUE EXCLUSION MODE DE TRANSMISSION Souvent asymptomatique : 70 % des enfants de moins de 6 ans sont asymptomatiques. Si symptomatique : début abrupt de fièvre, malaises généraux, céphalée, fatigue, arthralgie, anorexie, nausées, inconfort abdominal suivi après quelques jours de jaunisse, urine foncée ou selles pâles. La sévérité augmente avec l âge. Jusqu à 7 jours après le début de la jaunisse. Par contact (fécal-oral) : avec les selles d une personne infectée (mains mal lavées, objets, aliments) ou par des aliments contaminés par les selles. Peut aussi se transmettre lors de contacts sexuels ou usage de drogues avec partage de matériel d injection. PÉRIODE D INCUBATION De 15 à 50 jours, 28 jours en moyenne. PÉRIODE DE CONTAGIOSITÉ DIAGNOSTIC GROSSESSE (mère du cas) TRAITEMENT RECOMMANDATIONS De 14 jours avant le début des symptômes et jusqu à 7 jours après le début de l ictère ou 14 jours après le début des symptômes en absence d ictère. Diagnostic clinique et sérologique. Aucune particularité. Spécifique : aucun La DRSP doit valider le cas. Lorsque le cas est validé : intervention selon le protocole. 20

24 IMPETIGO NON MADO Staphylocoque doré ou Streptocoque ß-Hémol. Gr. A TOUTE SAISON TABLEAU CLINIQUE EXCLUSION MODE DE TRANSMISSION PÉRIODE D INCUBATION PÉRIODE DE CONTAGIOSITÉ DIAGNOSTIC GROSSESSE (mère du cas) TRAITEMENT Les lésions cutanées (purulentes et croûtées) peuvent être localisées et discrètes ou s étendre et couvrir une grande surface, le plus souvent au pourtour du nez et de la bouche mais peuvent aussi se retrouver ailleurs sur le corps. Occasionnellement, de la fièvre, des malaises, une céphalée ou de l anorexie. Aucune En général, l impétigo se transmet par contact direct avec des lésions cutanées. Les bactéries responsables peuvent également être transmises par des gouttelettes provenant du nasopharynx d une personne infectée ou par des objets contaminés. Variable, habituellement de 7 à 10 jours. Jusqu à la guérison des lésions ou jusqu à 24 heures après le début du traitement par antibiotique. Examen clinique, mais la culture du nez, de la gorge ou des écoulements purulents peut être faite au besoin. Pas de risque connu. Spécifique : Pour les infections localisées de la peau, antibiotique topique prescrit par le médecin. Antibiothérapie (par la bouche) est indiquée si l infection s étend de façon marquée. De support : Lavage des lésions avec de l eau et du savon antiseptique, compresses humides pour décroûter et soulager le prurit. Garder les ongles courts (vecteurs de transmission). RECOMMANDATIONS Lorsque l infirmière du CSSS a validé le cas auprès des parents : Recouvrir les lésions avec un pansement lorsque possible. Renforcer les mesures d hygiène. Niveau primaire : Envoyer une lettre d information aux parents des élèves du même groupe lorsqu il y a deux cas dans le même groupe dans un intervalle de dix jours. Niveau secondaire : Aucune intervention. 21

25 INFECTION À MÉNINGOCOQUE MADO Neisseria meningitidis HIVER/PRINTEMPS TABLEAU CLINIQUE EXCLUSION MODE DE TRANSMISSION PÉRIODE D INCUBATION PÉRIODE DE CONTAGIOSITÉ DIAGNOSTIC GROSSESSE (mère du cas) TRAITEMENT RECOMMANDATIONS Forte fièvre, maux de tête importants, raideur de la nuque, myalgies, nausée et vomissement. Certains cas présenteront une atteinte cutanée caractéristique soit des pétéchies, surtout aux extrémités et sur le thorax. Dans les cas fulminants, l infection progresse rapidement et le décès peut survenir dans les 12 à 24 heures. Jusqu à 24 heures après le début du traitement destiné à éliminer l état de porteur. Par contact : avec les sécrétions respiratoires d une personne porteuse ou malade (ex. : baiser profond) ou avec des objets contaminés. Par gouttelettes : avec de grosses gouttelettes projetées par une personne porteuse ou malade lorsqu elle parle, tousse ou éternue (moins d un mètre). 1 à 10 jours, en moyenne 4 jours. De 7 jours avant le début des symptômes et jusqu à 24 heures après le début du traitement. État de porteur chez 3 % à 25 % de la population. Clinique et identification de la bactérie dans le liquide céphalorachidien ou le sang. Pas de risque pour le fœtus. Spécifique : Antibiothérapie intraveineuse. La DRSP doit valider le cas. Lorsque le cas est validé : Intervention selon protocole et recommandation de la DRSP. 22

26 PHARYNGITE À STREPTOCOQUE ET SCARLATINE NON MADO Streptocoque Bêtahémolytique groupe A TOUTE SAISON TABLEAU CLINIQUE EXCLUSION MODE DE TRANSMISSION PÉRIODE D INCUBATION PÉRIODE DE CONTAGIOSITÉ DIAGNOSTIC GROSSESSE (mère du cas) TRAITEMENT RECOMMANDATIONS Fièvre élevée, mal de gorge, pharyngite ou amygdalite avec ou sans exsudats, atteinte de l état général, nausées, vomissements, langue framboisée, adénopathies cervicales et érythème fin atteignant le cou, le corps, l intérieur des cuisses et particulièrement les plis des aisselles, des coudes et des aines, blanchissant sous la pression et donnant au toucher une impression de papier sablé. L éruption diminue en une semaine. Il peut y avoir desquamation. La maladie ne confère pas d immunité. Aucune Par gouttelettes : Avec de grosses gouttelettes projetées par une personne porteuse ou malade lorsqu elle parle, tousse ou éternue (moins d un mètre). De 2 à 5 jours, rarement plus longue. Les cas secondaires apparaissent à l intérieur de 1 à 14 jours. La contagiosité commence 7 jours avant le début des symptômes. Si traité : dépasse rarement 24 heures après le début du traitement. Si non traité : habituellement 10 à 21 jours mais on peut devenir porteur pour une période variable. Examen clinique et détection de la bactérie par culture ou par un test rapide d identification du streptocoque dans la gorge. Pas de risque pour le fœtus. Spécifique : Antibiothérapie prescrite par le médecin. Renforcer les mesures d hygiène. Envoyer une lettre d information aux parents de tous les élèves du même groupe de niveau primaire. 23

27 MÉNINGITE VIRALE NON MADO (divers virus) ÉTÉ / AUTOMNE TABLEAU CLINIQUE EXCLUSION MODE DE TRANSMISSION PÉRIODE D INCUBATION PÉRIODE DE CONTAGIOSITÉ DIAGNOSTIC GROSSESSE (mère du cas) TRAITEMENT RECOMMANDATIONS Fièvre, maux de tête, nausées, raideur de la nuque, éruptions cutanées. Des symptômes respiratoires ou gastro-intestinaux peuvent être associés selon le virus impliqué. Aucune. Variable selon le virus impliqué (le plus souvent contact fécal-oral, possiblement respiratoire). De 3 à 6 jours selon le virus impliqué. Maximale 7 à 10 jours avant et jusqu à 7 à 10 jours après le début des symptômes. Le virus peut persister dans les selles jusqu à 1 à 2 mois après le début de la maladie. Examen clinique et analyse du liquide céphalo-rachidien et sérologie. Dépend du virus impliqué. La mère devrait consulter son médecin. Spécifique : Aucun Renforcer les mesures d hygiène. Envoyer une lettre d information aux parents de tous les élèves du même groupe de niveau primaire. 24

28 MONONUCLÉOSE INFECTIEUSE «La maladie du baiser» NON MADO Virus Epstein-Bar TOUTE SAISON TABLEAU CLINIQUE EXCLUSION MODE DE TRANSMISSION PÉRIODE D INCUBATION PÉRIODE DE CONTAGIOSITÉ DIAGNOSTIC GROSSESSE (mère du cas) TRAITEMENT RECOMMANDATIONS Fièvre, mal de gorge avec souvent des exsudats importants, adénopathies, atteinte du foie et de la rate, fatigue (peut persister pendant plusieurs semaines), perte d appétit, rougeurs sur le corps dans certains cas (surtout si traitement avec pénicilline). Parfois peu ou pas symptomatique. Aucune Par contact : avec la salive d une personne infectée ou avec des objets contaminés par la salive. Par transfusion sanguine (exceptionnellement). De 4 à 7 semaines. Peu contagieuse. L excrétion pharyngée peut persister 1 an et plus après une mononucléose infectieuse. De 10 % à 15% des adultes en bonne santé excrètent le virus dans leur salive. Tableau clinique, formule sanguine, monotest. Pas de risque connu. Spécifique : Aucun Renforcer les mesures d hygiène. Envoyer une lettre d information aux parents de tous les élèves du même groupe de niveau primaire. 25

29 OREILLONS MADO Paramyxovirus HIVER/PRINTEMPS TABLEAU CLINIQUE Souvent asymptomatique (30 %). Fièvre, malaises, anorexie, myalgies, céphalée, gonflement parotidien unilatéral ou bilatéral en 2 ou 3 jours; peut durer jusqu à 9 jours. Parfois, atteinte des glandes sublinguales ou sous-maxillaires (10 %). COMPLICATIONS EXCLUSION MODE DE TRANSMISSION PÉRIODE D INCUBATION PÉRIODE DE CONTAGIOSITÉ DIAGNOSTIC GROSSESSE (mère du cas) TRAITEMENT RECOMMANDATIONS Méningite (10 % à 30 % des cas) généralement sans séquelle. Après la puberté : orchite (jusqu à 50 % des cas), ovarite (5 % des cas). Stérilité rare. Jusqu à la disparition du gonflement (environ 9 jours). Si tous les contacts (enfants et personnel) sont immunisés, l enfant peut revenir dès que son état de santé le permet. Par contact : avec la salive d une personne infectée. Par gouttelettes : avec de grosses gouttelettes projetées par des personnes infectées lorsqu elles parlent, toussent ou éternuent (1 mètre). De 12 à 25 jours, en moyenne 16 à 18 jours. De 7 jours avant et jusqu à 9 jours après l apparition du gonflement. Contagiosité maximale de 48 heures avant et jusqu à 5 jours après le début du gonflement. Examen clinique et sérologie obligatoire. À différencier des parotidites causées par d autres virus. Risque d avortement spontané (27 %) au cours du premier trimestre. De soutien avec diète molle sans fruit citrin pendant la phase aigüe, car l acidité accentue la douleur parotidienne. Antipyrétiques, analgésiques au besoin. La DRSP doit valider le cas. Lorsque le cas est validé : selon les recommandations de la DRSP seulement. 26

30 PÉDICULOSE Poux de tête NON MADO Pediculus humanus capitis TOUTE SAISON TABLEAU CLINIQUE EXCLUSION MODE DE TRANSMISSION PÉRIODE D INCUBATION PÉRIODE DE CONTAGIOSITÉ GROSSESSE du cas) (mère Démangeaisons et excoriation du cuir chevelu, présence de lentes collées à la racine des cheveux, derrière les oreilles et à l occiput, parfois dans les sourcils, les cils ou les oreilles. Les poux sont occasionnellement visibles à l œil nu. Jusqu après la fin de la 1 ère application du traitement. Par contact direct : avec une personne infestée (tête à tête). Par contact indirect (semble jouer un rôle secondaire dans la transmission): avec les effets personnels d une personne infestée (brosses à cheveux, peignes, barrettes, chapeaux, etc.). Environ 10 jours. Les œufs (lentes) prendront entre 4 et 10 jours avant d éclore et les poux atteignent leur maturité après 2 semaines. Tant que les poux et les lentes demeurent vivants sur la personne infestée ou sur ses effets personnels contaminés. Note : les poux adultes peuvent vivre jusqu à 72 heures en dehors du corps humain et les lentes jusqu à 7 jours. Les jeunes poux doivent se nourrir dans les 24 heures après leur éclosion sinon ils meurent. Aucune, si ce n est des précautions pour le traitement. TRAITEMENT Produits recommandés (voir Annexe 1 sous l onglet «Pédiculose» : 1. en après shampoing : perméthrine (Nix MC, Kwellada-P MC ) 2. en shampoing : pyréthrine et butoxyle de pipéronyle (R&C MC, Pronto MC ) 3. en shampoing : Resultz MC RECOMMANDATION Se référer au «Protocole d intervention sur la pédiculose». 27

31 ROUGEOLE MADO Virus de la rougeole HIVER/PRINTEMPS TABLEAU CLINIQUE COMPLICATIONS EXCLUSION MODE DE TRANSMISSION PÉRIODE D INCUBATION PÉRIODE DE CONTAGIOSITÉ DIAGNOSTIC GROSSESSE (mère du cas) TRAITEMENT RECOMMANDATIONS Atteinte importante de l état général avec une forte fièvre, un écoulement nasal (rhinorrhée), de la toux, conjonctivite avec larmoiement excessif, photophobie et présence du signe de Koplik (lésion de la muqueuse buccale). Rougeurs qui débutent au visage et au cou pour ensuite s étendre au tronc et aux membres. Ces lésions maculo-papulaires ont une durée de 4 à 7 jours. Les complications sont plus fréquentes chez les nourrissons, les adultes, les femmes enceintes et les immunosupprimés. Les principales complications sont l otite moyenne, l infection pulmonaire, la diarrhée, l encéphalite et la pan-encéphalite subaiguë sclérosante. Exclusion jusqu à 4 jours après le début de l éruption. Pour les sujets non protégés (non vacciné ou n ayant pas fait la maladie) : exclusion jusqu à 14 jours après l apparition du dernier cas. Le virus se transmet très facilement par voie aérienne ou par contact direct avec les sécrétions nasopharyngées de la personne infectée. Comme ce virus peut survivre dans l air pendant quelques heures, les contacts directs ne sont pas essentiels à la transmission. On peut s infecter du seul fait de partager un même espace avec une personne malade en phase contagieuse. De 7 à 18 jours, moyenne 14 jours. La personne est contagieuse de 3 à 5 jours avant l apparition du rash et jusqu à 4 jours après l apparition des rougeurs. Tableau clinique. Sérologie obligatoire. Risque plus élevé d avortement spontané et de prématurité. Il faut consulter son médecin. Aucun traitement spécifique. Traitement symptomatique (acétaminophène). La DRSP doit valider le cas. Lorsqu un cas est validé : intervention selon protocole et recommandations de la DRSP. 28

32 RUBÉOLE MADO Virus de la rubéole HIVER/PRINTEMPS TABLEAU CLINIQUE Infection qui peut être asymptomatique pour 25 % à 50 % des cas. Les principaux symptômes sont la fièvre, l adénopathie généralisée, la conjonctivite, un coryza léger et parfois des arthralgies, de l arthrite et une encéphalite (rare). Éruption maculo-papulaire qui débute au visage puis sur le tronc et les membres. L éruption peut durer 3 ou 4 jours. COMPLICATIONS Encéphalite rare (1/5000). Hémorragie secondaire à une thrombocytopénie ou une vasculite (1/3000). EXCLUSION MODE DE TRANSMISSION Jusqu à 7 jours après l apparition de l éruption. Par contact direct avec les sécrétions rhinopharyngées infectées ou l inhalation de gouttelettes projetées par des personnes infectées lorsqu elles parlent, toussent ou éternuent à moins d un mètre de distance. La mère peut la transmettre par voie transplacentaire. Par contact avec les sécrétions corporelles d un enfant atteint de rubéole congénitale. PÉRIODE D INCUBATION PÉRIODE DE CONTAGIOSITÉ DIAGNOSTIC De 14 à 23 jours. Une moyenne de 16 à 18 jours en général. Rubéole postnatale : 7 jours avant et jusqu à 7 jours après l éruption. Rubéole congénitale : de 12 à 24 mois après la naissance. Sérologie obligatoire. GROSSESSE (mère du cas) La femme enceinte peut transmettre l infection à son bébé surtout durant les 20 premières semaines de la grossesse (15 % à 20 % de malformations congénitales). Risque d avortement spontané. Consultation médicale recommandée. TRAITEMENT RECOMMANDATIONS Aucun traitement spécifique, acétaminophène si fièvre. La DRSP doit valider le cas. Lorsqu un cas est validé : intervention selon protocole et recommandations de la DRSP. 29

33 SYNDROME PIEDS-MAINS-BOUCHE (Coxsackie) NON MADO Virus Coxsackie A 16 ÉTÉ/AUTOMNE TABLEAU CLINIQUE EXCLUSION MODE DE TRANSMISSION PÉRIODE D INCUBATION PÉRIODE DE CONTAGIOSITÉ Souvent asymptomatique. Maladie qui se caractérise par de petites vésicules surtout localisées aux faces dorsales et palmo-plantaires des mains et des pieds. On peut avoir des lésions maculo-papulaires au niveau des fesses. On peut aussi avoir des ulcérations au niveau de la bouche, de la fièvre, des malaises généraux, de l irritabilité, de l anorexie et de la diarrhée. La maladie dure en général moins de 10 jours. Aucune. Par contact direct avec les sécrétions nasopharyngées ou les selles de la personne infectée, ou par l inhalation de gouttelettes contaminées en présence d une personne qui tousse ou éternue, ou par contact indirect avec des objets contaminés par les sécrétions nasopharyngées ou les selles d une personne infectée. De 3 à 6 jours. Durant la phase aiguë de la maladie, le virus peut être excrété dans les selles pendant 8 à 12 semaines. DIAGNOSTIC GROSSESSE (mère du cas) TRAITEMENT RECOMMANDATIONS Par examen clinique. Risque de myocardite ou d encéphalite chez le nouveau-né si on trouve le virus dans le sang de la mère en fin de grossesse. Aucun traitement spécifique. Respect strict des mesures d hygiène en ce qui a trait aux selles et aux sécrétions nasopharyngées. 30

34 TEIGNE DU CUIR CHEVELU (Tinea capitis) NON MADO Champignons : Trichophyton tonsurans (90%), ou Microsporum. TOUTE SAISON TABLEAU CLINIQUE EXCLUSION MODE DE TRANSMISSION PÉRIODE D INCUBATION PÉRIODE DE CONTAGIOSITÉ DIAGNOSTIC Papules avec plaques squameuses ressemblant à des pellicules, perte de cheveux avec zones dénudées, pustules, parfois fièvre et adénopathies. Aucune. Par contact avec les lésions d un humain ou d un animal ou avec des objets contaminés et des poils d animaux. 2 à 14 jours. Tant que les lésions sont présentes. Examen clinique et microscopique. GROSSESSE (mère du cas) TRAITEMENT RECOMMANDATION Pas de risque connu. Antifongique oral. Lettre aux parents pour le primaire. * Pour les gens de race noire, il est recommandé de consulter un dermatologue car cette maladie passe souvent inaperçue. On confond souvent avec des pellicules. * 31

35 TEIGNE DU CORPS (Tinea corporis) NON MADO Champignons Trichophyton ou Microsporum ou Épidermophyton TOUTE SAISON TABLEAU CLINIQUE EXCLUSION MODE DE TRANSMISSION PÉRIODE D INCUBATION PÉRIODE DE CONTAGIOSITÉ DIAGNOSTIC GROSSESSE (mère du cas) TRAITEMENT RECOMMANDATION Lésions annulaires plates. Prurit fréquent. Aucune. Par contact avec les lésions d un humain ou d un animal ou avec des objets contaminés et des poils d animaux. 4 à 10 jours Tant que les lésions sont présentes. Examen clinique et microscopique. Pas de risque connu. Antifongique topique, parfois oral pour les cas réfractaires. Lettre aux parents pour le primaire. 32

36 VARICELLE NON MADO Varicella zoster HIVER/PRINTEMPS TABLEAU CLINIQUE EXCLUSION TRANSMISSION PÉRIODE D INCUBATION PÉRIODE DE CONTAGIOSITÉ DIAGNOSTIC GROSSESSE (mère du cas) Éruption maculopapulaire puis vésiculaire et croûteuse généralisée mais plus marquée sur le tronc. Démangeaison. Fièvre légère. Bon état général. Aucune. De personne à personne par contact avec les vésicules ou par voie aérienne via les secrétions respiratoires. De 10 à 21 jours, le plus souvent de 14 à 16 jours. Contagion importante 1 à 2 jours avant le début de l éruption et jusqu à 5 jours après ou jusqu à ce que toutes les lésions soient croûteuses. Tableau clinique. Risque de varicelle congénitale (malformations) : 2 % durant le premier trimestre. TRAITEMENT Traitement symptomatique. Pas d ASPIRINE MD (Syndrome de Reye). Acyclovir pour les nouveau-nés, les femmes enceintes et les personnes immunosupprimées. RECOMMANDATION Intervention milieu (lettre) : CSSS. 33

37 ONGLET «PÉDICULOSE»

38

39 P É D I C U L O S E SOURCES: 1. AGENCE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DE LA MONTÉRÉGIE. Guide d intervention sur les maladies infectieuses en milieu scolaire, ASSS de la Montérégie, Direction de santé publique, Mai MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX. Prévention et contrôle des infections dans les services de garde à l enfance : guide d intervention, MSSS, Direction de la protection de la santé publique, Comité de prévention des infections dans les services de garde à l enfance du Québec, TABLE DE CONCERTATION NATIONALE EN MALADIES INFECTIEUSES. Pédiculose : outils d intervention. Recueil d outils pour le suivi de la pédiculose de tête dans les écoles, Groupe de travail ad hoc de la TCNMI, Juillet TABLE DE CONCERTATION NATIONALE EN MALADIES INFECTIEUSES. Protocole d intervention : une nouvelle approche en santé publique pour le contrôle de la pédiculose de tête dans les écoles et les services de garde à l enfance, Sous la direction de Julio Soto, TCNMI, Juillet

40 PÉDICULOSE TABLE DES MATIÈRES Rôles et responsabilités des différentes personnes concernées par la prévention de la pédiculose dans les écoles p. 40 Interventions à mettre en place à la rentrée p. 44 Rencontre des parents p. 45 Info-pédiculose (recto) + Auto-test Mythes ou réalités? (verso) p. 46 Arbres d aide à la décision Déclaration d un cas p. 48 Éclosion persistante p. 49 Cas particulier p. 50 Éclosion persistante Mesures d intervention tertiaires Cas persistant après 2 e avis p. 51 Intervalles minimaux et maximaux pour l envoi des lettres p. 52 Grille de surveillance : aperçu de la situation par groupe p. 53 Liste des interventions faites pour le groupe p. 54 Grille d évaluation du traitement à l intention de l infirmière. p. 55 Traitements Traitement avec Kwellada-P ou Nix p. 57 Traitement avec Pronto ou R & C p. 58 Traitement avec Resultz p. 59 Pédiculose - 1 er avis Consignes p. 60 Lettre aux parents (verso) p. 61 Éclosion de pédiculose Note à l enseignant(e) p. 62 Pédiculose 2 e avis Consignes p. 63 Lettres aux parents (recto) p

41 Questionnaire d évaluation de la pédiculose (verso) p. 65 Pédiculose 3 e avis Consignes p. 66 Lettre aux parents - Vérification de la tête des enfants p. 67 Persistance de pédiculose chez un enfant Consignes p. 68 Lettre aux parents p. 69 Chemises pour l infirmière p. 70 Chemises pour le secrétariat / École publique p. 71 Chemises pour le secrétariat / École privée p. 72 Affiche «Attention aux poux» (recto et verso) p. 73 Dépliant «Mieux vaut prévenir» p

42

43 Rôles et responsabilités des différentes personnes concernées par la prévention de la pédiculose dans les milieux scolaires. Rôles et responsabilités du parent ou du tuteur Prévention Prend connaissance des documents distribués par l école. Examine la tête de son enfant à toutes les semaines lors d une année scolaire et à tous les jours lors d éclosion. Signalement de la pédiculose Avise tous les milieux fréquentés (école, milieu de garde, amis, etc.) lorsque son enfant a des poux ou des lentes. Collabore avec la direction de l école à l application du protocole d intervention et remplit les formulaires demandés lorsque nécessaire. Traitement / mesures d éclosion Garde son enfant atteint de poux à la maison jusqu après la première application du traitement afin de réduire la contagiosité. Suit les recommandations de l infirmière du CSSS lors d infestation active ou lors d éclosion persistante. Est responsable du traitement de son enfant. Rôles et responsabilités de la direction de l école Prévention Fait connaître le protocole d intervention à tout le personnel de l établissement. Rend disponible le matériel nécessaire pour l application du protocole d intervention. Voit à la distribution aux parents et à tout le personnel de l établissement d un document d information sur la pédiculose au moment de la rentrée. 40

44 Signalement de la pédiculose Informe les parents, remet la documentation nécessaire si elle soupçonne qu un enfant est atteint de poux ou de lentes et recommande de consulter un professionnel de la santé au besoin. Avise l infirmière responsable du milieu. S assure que le personnel procède selon le protocole d intervention. Identifie dans le milieu une personne responsable de la notification des cas de pédiculose sur la grille de surveillance. Collabore avec les CSSS et la DRSP dans l application du protocole d intervention lors des interventions de dépistage, d information et de contrôle. Traitement /mesures de contrôle Informe dès que possible les parents, les élèves et le personnel des mesures de contrôle. S assure de la distribution aux parents des enfants de la lettre recommandée selon les étapes du protocole. Est responsable de l exclusion des enfants atteints de pédiculose. Collabore avec l infirmière du CSSS lors d éclosion. Avise les parents des enfants de moins de 14 ans avant de procéder à l examen des têtes. Rôles et responsabilités du personnel en milieu scolaire Prévention Sensibilise les enfants au mode de transmission des poux, aux symptômes qu ils provoquent ainsi qu aux mesures générales de contrôle à l aide des outils disponibles. Demeure vigilant à la possibilité d une éclosion de pédiculose. Signalement de la pédiculose Informe la direction de l école s il soupçonne qu un enfant est atteint de poux ou de lentes ou lorsqu un parent l avise que son enfant est porteur. Avise la direction de l école lorsqu il a lui-même des poux ou des lentes. 41

45 Traitement / mesures de contrôle Reste à la maison jusqu à la première application lorsqu il a lui-même des poux afin de réduire la contagiosité. Suit les recommandations de l infirmière du CSSS lors d infestation active ou lors d éclosion persistante. Rôles et responsabilités de l infirmière du CSSS Prévention Fait la promotion du protocole d intervention auprès de la direction de l école. Collabore avec la direction de l école afin d informer et de sensibiliser les parents, les enfants et le personnel à la problématique de la pédiculose particulièrement au moment de la rentrée. Agit comme personne-ressource en matière de prévention des maladies infectieuses selon les recommandations de la direction régionale de santé publique. Signalement de la pédiculose Apporte son soutien à la direction de l école dans l application des recommandations contenues dans le protocole d intervention. Prend connaissance d un signalement de pédiculose et s assure de la mise en application du processus de contrôle lors d éclosion ou d infestation active. Traitement / mesures lors d éclosion Suit les recommandations contenues dans le protocole d intervention. Collabore avec la direction de l école lors d éclosion ou d infestation active de pédiculose pour : Rencontrer les parents, les enfants et le personnel. Former le personnel requis à l examen des têtes au besoin : Superviser l examen des têtes dans l école. Recommander à la direction de l école l exclusion des enfants atteints de pédiculose. Contacte le pharmacien ou le médecin lorsqu il y a litige entre les recommandations de celui-ci et celles contenues dans le protocole d intervention. 42

46 Rôles et responsabilités de la DRSP Prévention Collabore aux campagnes médiatiques annuelles qui pourraient être organisées avec la Direction de la protection de la santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux, l Institut national de santé publique et d autres organisations ou associations publiques ou privées. Collabore au besoin à la promotion du protocole d intervention auprès des commissions scolaires, des CSSS, des médecins et des pharmaciens de son territoire. Fait le lien avec les services Info-Santé au regard de l information à la population. Fait le lien avec les médias lorsque nécessaire afin de sensibiliser et d informer la population à la problématique. Signalement de la pédiculose Est disponible aux professionnels de la santé pour soutien et conseil. Traitement / mesures lors d éclosion Collabore avec le CSSS à l évaluation et au choix de surveillance et de contrôle lors de situations particulières. Assure un soutien aux CSSS au besoin pour l application de ces mesures. Confidentialité Toute information concernant l état de santé d un enfant ou d un membre du personnel doit être traitée d une façon respectueuse et confidentielle. Il est nécessaire d informer la direction de l école de la présence d un cas de pédiculose afin de mettre en place des mesures de contrôle. L information permettant d identifier un enfant ou un membre du personnel infesté doit être limitée aux personnes impliquées dans le contrôle de la pédiculose dans l école. Les renseignements contenus dans le dossier de santé scolaire ne sont pas accessibles au personnel de l école, sauf si les parents l autorisent par écrit. 43

gale - Brochure d information -

gale - Brochure d information - gale La - Brochure d information - Qu est-ce que la gale? La gale est une infection de la peau causée par un parasite. Celui-ci creuse un petit tunnel (sillon) dans la partie superficielle de la peau et

Plus en détail

TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE

TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE Les poux existent depuis toujours et ne sont pas près de disparaître. Heureusement, ils ne sont pas dangereux, mais ils sont dérangeants. Le saviez-vous? Les poux de tête

Plus en détail

PEDICULOSES PARASITOSES. Hélène DALMAS

PEDICULOSES PARASITOSES. Hélène DALMAS PEDICULOSES PARASITOSES Hélène DALMAS Les pédiculoses (poux), la gâle sont dues à une infestation de l homme par des parasites. Ile se transmettent par contact avec une personne atteinte. Ils sont surtout

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE

TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE À CONSERVER TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE Les poux existent depuis toujours et ne sont pas près de disparaître. Heureusement, ils ne sont pas dangereux, mais ils sont dérangeants... Le saviez-vous?

Plus en détail

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Comment protéger vos enfants? La seule protection efficace : la vaccination R.O.R COQUELUCHE ANNUAIRE Livret élaboré en partenariat avec : Conseil Général du Loir-et-Cher

Plus en détail

La vaccination, une bonne protection

La vaccination, une bonne protection Vaccin contre l hépatite A et l hépatite B La personne qui reçoit ce vaccin se protège contre l hépatite A, l hépatite B et leurs complications. L hépatite A et l hépatite B sont des infections du foie

Plus en détail

Protégeons-nous ensemble!

Protégeons-nous ensemble! Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES Agissons contre l herpès L Herpès : une maladie très répandue En France, on estime qu environ 10 millions de personnes sont porteuses du virus de l herpès à

Plus en détail

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 SOMMAIRE 1 - La vaccination, comment ça marche? 3, 4 et 5 2 - Les vaccins détériorent-ils LA protection naturelle contre les maladies? 6 3 - Avec autant de vaccins,

Plus en détail

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Gestion de la crise sanitaire grippe A Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe

Plus en détail

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se Le psoriasis est une maladie fréquente Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se traduit le plus souvent par des plaques rouges sur la peau, légèrement surélevées

Plus en détail

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant)

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) 3 mai 2009, 15 h HNE Sur cette page : Que dois-je faire si je contracte ce nouveau virus et que

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Qu est-ce que la peste?

Qu est-ce que la peste? Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Santé publique Qu est-ce que la peste? État : 1 juin 2008 Réponses aux questions fréquemment posées concernant

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST)

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST) Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST) MST est le terme utilisé pour décrire toute maladie, toute infection transmise par un rapport sexuel avec une personne déjà contaminée, et qui

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

1.1.2 : Indiquer la voie de pénétration du microorganisme

1.1.2 : Indiquer la voie de pénétration du microorganisme Situation n 2 : EN QUOI L EPIDEMIE DE CHIKUNGUNYA APPORTE T- ELLE DES CHANGEMENTS DANS NOTRE VIE QUOTIDIENNE? Séance n 1 : Le chikungunya Objectif : Prévenir le risque infectieux Tout d un coup, Adeline

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite : l essentiel en bref Qu est-ce que l hépatite et quelles sont les conséquences de cette maladie? L hépatite est une inflammation du foie, dont

Plus en détail

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va?

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va? Comment ça va? 1 Voici quatre dialogues. Dites à quelle situation de communication correspond chacun d eux. Situation a) : consultation chez un médecin. Situation b) : salutations dans la rue, par simple

Plus en détail

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA INSTRUCTIONS À L ATTENTION DE L ANIMATEUR La boite à images pour la prévention de la FHVE (La Fièvre Ebola est une maladie épidémique, contagieuse

Plus en détail

TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE

TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE Les poux existent depuis toujours et ne sont pas près de disparaître. Ils ne sont pas dangereux bien qu'ils soient dérangeants. À CONSERVER Saviez-vous que les poux de

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques!

Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! Brochure d information En utilisant mal une ressource, elle devient inefficace! Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! z6creation.net Une initiative européenne en matière de santé. Rhume ou grippe? Pas

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch

Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch 0844 448 448 La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch Eliminer la rougeole un objectif international

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? Information pour les patients TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 LA TUBERCULOSE GÉNÉRALITÉS 1.1 Qu est-ce que la tuberculose? 1.2 La tuberculose est-elle toujours contagieuse?

Plus en détail

Maladies transmises sexuellement (MTS)

Maladies transmises sexuellement (MTS) Maladies transmises sexuellement (MTS) La sexualité est une dimension normale et saine de la vie De nos jours, de nombreuses infections se transmettent par les relations sexuelles. On les appelle infections

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Sarah est malade. Brochure d informations sur les maladies infantiles

Sarah est malade. Brochure d informations sur les maladies infantiles Sarah est malade Brochure d informations sur les maladies infantiles SOMMAIRE ÉDITORIAL Table des matières Fièvre, éruptions cutanées 4 Rougeole 6 Rubéole 8 Varicelle 10 Fièvre des trois jours Maux de

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Le protecteur buccal : tout à fait génial!

Le protecteur buccal : tout à fait génial! Le scellement des puits et fissures : bien sûr! Les crevasses des surfaces masticatrices emprisonnent facilement les débris d aliments et les bactéries, favorisant ainsi la carie. Dès que les premières

Plus en détail

et l utilisation des traitements biologiques

et l utilisation des traitements biologiques et l utilisation des traitements biologiques Choisir le meilleur traitement pour retrouver la qualité de vie que vous êtes en droit d avoir Les agents biologiques (biothérapies) Étant les plus récents

Plus en détail

Questionnaire Médical

Questionnaire Médical Nom et prénom(s) de l élève: Date de naissance: Questionnaire Médical Ce formulaire est à compléter, avant de commencer l année scolaire, pour les nouveaux élèves ainsi que pour les élèves poursuivant

Plus en détail

Votre bébé a besoin de soins spéciaux

Votre bébé a besoin de soins spéciaux Votre bébé a besoin de soins spéciaux Ce guide se veut un document de référence afin de favoriser une meilleure compréhension de tous les aspects entourant la venue d un enfant prématuré ou malade. Il

Plus en détail

1 ère manche Questions fermées

1 ère manche Questions fermées Quiz VIH 2011 1 ère manche Questions fermées Crips Ile-de-France / Mise à jour : août 2015 Thème : Dépistage Un test VIH négatif indique toujours que la personne qui a fait le test n est pas contaminée

Plus en détail

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Une hépatite est une inflammation du foie causée soit par des substances toxiques (médicaments,

Plus en détail

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014 Psoriasis Rapport du Secrétariat 1. Le Conseil exécutif, à sa cent trente-troisième session,

Plus en détail

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire Vaccination des étudiants du Baccalauréat en Médecine de Lausanne INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire La vaccination du personnel de santé est recommandée par l Office fédéral

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

Mettre la puce à l oreille mais pas de poux! français. Guide anti-poux

Mettre la puce à l oreille mais pas de poux! français. Guide anti-poux Mettre la puce à l oreille mais pas de poux! Zone libérée des poux français Guide anti-poux Double efficacité: Elimine les poux Endommage la membrane chitineuse des lentes empêchant ainsi l éclosion de

Plus en détail

Du 20 au 27 avril 2013 Semaine européenne de la vaccination

Du 20 au 27 avril 2013 Semaine européenne de la vaccination Du 20 au 27 avril 2013 Semaine européenne de la vaccination Vaccination : êtes-vous à jour? DOSSIER DE PRESSE Dossier de presse national complété des informations en Vaucluse où la semaine se prolonge

Plus en détail

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009 Erziehungsdirektion des Kantons Bern Direction de l'instruction publique du canton de Berne Amt für Kindergarten, Volksschule und Beratung Office de l'enseignement préscolaire et obligatoire, du conseil

Plus en détail

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Professeur Emmanuel Grimprel Service de Pédiatrie Générale, Hôpital Trousseau, Paris Université Pierre et Marie Curie, Paris Déclaration

Plus en détail

L AMYGDALECTOMIE. Chirurgie d un jour Programme-clientèle santé de la femme et de l enfant. Pour vous, pour la vie

L AMYGDALECTOMIE. Chirurgie d un jour Programme-clientèle santé de la femme et de l enfant. Pour vous, pour la vie 23 L AMYGDALECTOMIE Chirurgie d un jour Programme-clientèle santé de la femme et de l enfant Pour vous, pour la vie L amygdalectomie Cette brochure vous aidera à comprendre ce qu est l amygdalectomie L

Plus en détail

Les Arbres décisionnels

Les Arbres décisionnels Les Arbres décisionnels Les aides à la décision plainte-traitement (ou arbres décisionnels ) sont tirés de travaux effectués dans le cadre de l Organisation Mondiale de la Santé. Ils sont destinés à soutenir

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Les parasites externes

Les parasites externes Les parasites externes Les chats sont volontiers promeneurs, curieux ou à la recherche de congénères. Ils sont donc plus facilement parasités que les chiens. Ils sont la principale source de puces pour

Plus en détail

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE 14 TÉTANOS ET LA ROUGEOLE 14.1 INTRODUCTION Soumaïla MARIKO Comme on l a déjà précisé au chapitre 1, des tests de dépistage de l immunité contre le tétanos et

Plus en détail

Traitements topiques. Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames. Soulagent les démangeaisons.

Traitements topiques. Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames. Soulagent les démangeaisons. SANS ORDONNANCE Solutions pour le bain et la douche : Huiles Farine d avoine Sels d Epsom Sels de al Mer Morte Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames.

Plus en détail

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive.

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Pr Jean Beytout Service des maladies infectieuses et tropicales CHU de Clermont-Ferrand. Comité Technique des Vaccinations Conclusion Le principal

Plus en détail

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Delphi 0,1 % crème Acétonide de triamcinolone

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Delphi 0,1 % crème Acétonide de triamcinolone NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Delphi 0,1 % crème Acétonide de triamcinolone Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes

Plus en détail

PARTAGER NOTRE PASSION. Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins

PARTAGER NOTRE PASSION. Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins PARTAGER NOTRE PASSION Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins PARTAGER NOTRE PASSION LIVRET DE PRÉSENTATION DE LA VACCINATION ET DE NOS VACCINS Ces hommes qui ont fait l histoire de

Plus en détail

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6 Des soins après avortement : Amis des Jeunes Cartes à conseils 1-6 SAA: Avant l intervention Accueillir cordialement la cliente et la mettre à l aise Garantir la confidentialité et l intimité Prendre les

Plus en détail

Les parasites externes du chien

Les parasites externes du chien Les parasites externes du chien La puce La puce, doit-elle être considérée comme un parasite normal du chien? Non, elle vit à ses dépends, les femelles prélevant du sang sur le chien pour se nourrir. La

Plus en détail

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles sommaire Qu est-ce qu une IST? p. 5 La blennorragie gonococcique p. 7 La chlamydiose p. 8 L hépatite B p. 9 L herpès génital p. 10 Les mycoplasmes et

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Gestion des épidémies en FAM et MAS 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Rappels En EMS, le risque infectieux est présent, avec cumul des différents aspects de ce risque: Infections communautaires:

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

Institut WanXiang Historique de santé du patient

Institut WanXiang Historique de santé du patient Institut WanXiang Historique de santé du patient Merci de remplir ce questionnaire aussi complètement que possible et d indiquer les zones d incompréhension avec un point d'interrogation. En plus de toutes

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

Psoriasis & Sport. Pour un meilleur accès des personnes psoriasiques aux activités sportives. Qui le psoriasis touche-t-il?

Psoriasis & Sport. Pour un meilleur accès des personnes psoriasiques aux activités sportives. Qui le psoriasis touche-t-il? Psoriasis, let s sport together! Psoriasis & Sport Pour un meilleur accès des personnes psoriasiques aux activités sportives Qui le psoriasis touche-t-il? On estime que 2 à 3 % de la population belge est

Plus en détail

Etablissement Français du Sang

Etablissement Français du Sang Etablissement Français du Sang LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES Document de préparation à l entretien médical préalable au don de sang Partie médicale La sécurité

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé)

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) EMA/90006/2015 EMEA/H/C/001104 Résumé EPAR à l intention du public vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) Le présent document est un résumé du rapport européen public d évaluation

Plus en détail

Infections urinaires chez l enfant

Infections urinaires chez l enfant Infections urinaires chez l enfant Questions et réponses pour diminuer vos inquiétudes Chers parents, Cette brochure a pour but de faciliter votre compréhension et de diminuer vos inquiétudes en vous

Plus en détail

Exemple de Projet d Accueil Individualisé ELEVE CONCERNE

Exemple de Projet d Accueil Individualisé ELEVE CONCERNE Exemple de Projet d Accueil Individualisé Circulaire projet d accueil n 2003-135 du 08/09/2003 (Bulletin Officiel n 34 du 18/9/2003) Circulaire restauration scolaire n 2001-118 du 25/06/2001(BO Spécial

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Août 2014 l enfance aux enfants Organisation mondiale de la Santé 2014 Tous droits réservés. Les appellations employées dans la présente

Plus en détail

Réfère au chapitre 1*

Réfère au chapitre 1* COMMENTAIRES DE LA PRÉSENTATION DES NOUVELLES LIGNES DIRECTRICES PÉDICULOSE Diapositive 4 Biologie du pou Réfère au chapitre 1* Le pou de tête, ou Pediculus humanus capitis, est un insecte aptère (sans

Plus en détail

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France? 53 e congrès national d anesthésie et de réanimation. Infirmiers. Infirmier(e)s de réanimation 2011 Sfar. Tous droits réservés. Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées

Plus en détail

Brûlures d estomac. Mieux les comprendre pour mieux les soulager

Brûlures d estomac. Mieux les comprendre pour mieux les soulager Brûlures d estomac Mieux les comprendre pour mieux les soulager Définition et causes Brûlures d estomac Mieux les comprendre pour mieux les soulager Vous arrive-t-il de ressentir une douleur à l estomac

Plus en détail

Prévenir... par la vaccination

Prévenir... par la vaccination Prévenir... par la vaccination 6 La vaccination...... Soit c est OBLIGATOIRE (2)... Les vaccinations obligatoires pour l ensemble de la population et dont les lois sont inscrites dans le Code de la Santé

Plus en détail

Les conséquences pathologiques de la maladie de Lyme

Les conséquences pathologiques de la maladie de Lyme Les conséquences pathologiques de la maladie de Lyme Travail de maturité réalisé au Lycée Jean-Piaget de Neuchâtel sous la direction de M. Latif Camara Lye Paillard Ce travail montre l intérêt que représente

Plus en détail

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc CONGRES UCL DE MEDECINE GENERALE 1 juin 2013 PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc Philippe Mahaudens, PhD Faculté des sciences de la motricité UCL Service de Médecine Physique et Réadaptation, Saint-Luc

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

GENERALITES SUR LA GALE

GENERALITES SUR LA GALE DEPARTEMENT DES SPECIALITES DE MEDECINE Service de Dermatologie et Vénérologie HUG PRISE EN CHARGE DE LA GALE Fig. 1 : Sarcopte femelle, Taille entre 0,2 et 0,5 mm Source : laboratoire de dermatologie

Plus en détail

Direction des risques biologiques, environnementaux et occupationnels Institut national de santé publique du Québec

Direction des risques biologiques, environnementaux et occupationnels Institut national de santé publique du Québec AVIS DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LA RUBÉOLE Comité sur l immunisation du Québec Direction des risques biologiques, environnementaux et occupationnels Institut national de santé publique du Québec Juin

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération

GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération Voici un petit guide qui vous renseignera sur tous les éléments à connaître concernant votre chirurgie. AVANT L OPÉRATION Les

Plus en détail

Les pathologies infectieuses en pédiatrie

Les pathologies infectieuses en pédiatrie Les pathologies infectieuses en pédiatrie Université Catholique de Louvain VAN der LINDEN Dimitri (avec la collaboration de SANZOT Gauthier) - 2013-1 PATHOLOGIES INFECTIEUSES EN PÉDIATRIE - Table des matières

Plus en détail

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle 1 Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle Introduction Le personnel soignant est régulièrement confronté au risque de contamination par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) mais

Plus en détail

Le VIH-sida, qu est-ce que c est?

Le VIH-sida, qu est-ce que c est? LES DROITS DE l ENFANT FICHE THÉMATIQUE Le VIH-sida, qu est-ce que c est? UNICEF/ NYHQ2010-2622 / Roger LeMoyne Chaque jour dans le monde, plus de 7 000 nouvelles personnes sont infectées par le VIH, 80

Plus en détail

GUIDE DE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL EN SOINS INFIRMIERS. pour les centres d hébergement. Décembre 2007 Direction des soins infirmiers

GUIDE DE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL EN SOINS INFIRMIERS. pour les centres d hébergement. Décembre 2007 Direction des soins infirmiers GUIDE DE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL EN SOINS INFIRMIERS pour les centres d hébergement Décembre 2007 Direction des soins infirmiers CE GUIDE A ÉTÉ PRODUIT PAR L ÉQUIPE DE LA DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS

Plus en détail

Info Sein BULLETIN. Bulletin numéro 8 Avril 2014. Contenu. Les 15 ans du PQDCS : 1998-2013

Info Sein BULLETIN. Bulletin numéro 8 Avril 2014. Contenu. Les 15 ans du PQDCS : 1998-2013 BULLETIN Région de la Capitale-Nationale Bulletin numéro 8 Avril 2014 Contenu Les 15 ans du PQDCS : 1998-2013 Éditorial 1 Comité de suivi régional : un travail d équipe! 3 Coordination et organisation

Plus en détail

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN Informations générales Pour vous, pour la vie Cette brochure vise à vous fournir des informations générales concernant l intervention chirurgicale que vous

Plus en détail

OSIRIS GRIPPE A H1N1

OSIRIS GRIPPE A H1N1 REPUBLIQUE ET CANTON DE GENEVE État-major opérationnel OSIRIS OSIRIS INFORMATION ÉTAT-MAJOR OPÉRATIONNEL POLICE Genève, le 13 mai 2009 Rapport mensuel Avis de précaution Message urgent GRIPPE A H1N1 Recommandations

Plus en détail

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail