Epave du SALVE REGINA le 27 novembre 2012

Transcription

1 Epave du SALVE REGINA le 27 novembre 2012 Salutatous!! La retraite finalement, se résume à une adaptation aux conditions météorologiques. Pluie et vent, c est ménage, repassage et internet ciel dégagé, temps sec, c est haies, pelouses, ballades et si en plus y a Pétole, c est Côtes d ALBÂTRE!! Quand on a compris ça, et qu on a mis les bonnes occupations dans les bonnes cases météo ce n est que du bonheur!! La plongée se résume finalement à une adaptation aux conditions de VISI. Eau claire et limpide photos d ambiance. Eau chargée et pénombre c est macro. Quand on a compris ça, y a pas de déception quand on rentre à la maison et qu on décharge sa moisson d images dans l ordi!!! Donc, hier, nous avions dans la case météo : créneau calme et sec dans la case mer : chargé et noir. Conclusion : Vous allez avoir droit à un rapport de PLONGEE et des images MACRO!!! François (Mathieu), Jean (Pollaert), Olivier (Fillatre) et moué je ne nous présente plus!!! Vers 9h30mn, après avoir assisté à la sortie du bassin du Canada, du ferry CÔTE D ALBÄTRE (une sortie au millimètre!! je n aurais pas mis ma main entre le quai et la coque!!!), nous avons rapidement mis le bateau à l eau, embarqué le matériel et suivi le convoi vers la haute mer. Notre objectif, l épave d un chalutier à plus de 30kms dans le nord/est de Dieppe. Le passage de l écluse Amiral Rolland par le ferry Côte d Albâtre François en plein ménage sur la ¼ pente (il n a rien compris François le ménage c est quand il pleut!!!)

2 A distance raisonnable du convoi avant de franchir les jetées. La mer est belle, le ciel est gris, il pleuviote par moment, pas plus de 7 mais nous prenons la direction de notre objectif. Le pilote vient de descendre du ferry et pendant que celui çi s éloigne vers le large, nous croisons le bateau pilote qui regagne Dieppe.

3 Pas loin d une heure plus tard, nous sommes en approche il ne nous faut que quelques minutes et quelques ronds dans l eau pour que le sondeur croche l épave l ancre est jetée, puis quelque peu tirée pour nous approcher au plus près du gisement qu aucun de nous ne connait. Il s agit en fait d une croche sur laquelle Jean vient de temps en temps pêcher des morues. Comme d habitude, ce sont les deux inséparables qui sont descendus assurer le mouillage puis nous avons amarré le bateau quand la bouée s est mise à gigoter en surface. A leur retour, quand François et moué nous sommes mis à l eau, il n y avait plus du tout de courant bien sûr, préssés par le temps et l envie de se rafraichir (11 dans l eau!!!) nous ne leur avons même pas laissé le temps d enlever le détendeur de la bouche mal nous a pris nous aurions au moins su à quoi nous attendre!! Dès les premiers mètres, l eau est très chargée en particules laiteuse! Mais au fur et à mesure que nous nous enfonçons, le noir devient de plus en plus intense. Au sable, à 33 mètres, c est l obscurité la plus absolue. C est décidé j enlève le grand angle visé sur mon caisson je m allonge sur le sable et je commence à mitrailler tout ce qui bouge c'est-à-dire étrilles, bernards l hermite et crabes!!! Bon OK, pas très GRIEMEUX tout ça mais au moins, j aurais quelque chose de regardable à présenter à mes lecteurs incontitionnels SI!SI! y en a du moins j èspère!!! Me voila donc, Bioman esseulé, au fond de La Manche, vautré à plat ventre sur le sable attentif à ne pas perdre de vue l éclat du phare de mon binome, attentif à le pas me laisser empétrer dans les innombrables restes de trémail qui trainent accrochés au moindre bout de tôle. Un gros tacaud à l agonie gigote encore faiblement dans les mailles d un filet abandonné je prends le temps de le libérer, je le secoue quelques secondes et à ma surprise, d un coup de queue il s éloigne plutôt vivement. Quand 4 minutes de palier s affichent sur mon ordi au bout de presque une demi heure de plongée, quand le courant commence à se faire sentir, je fais signe à François que je remonte il me répond par geste qu il ignore ou est le mouillage. L épave est petite et j ai mémorisé exactement ou nous étions descendu. Je localise très vite le parachute qui balise l ancre et nous entamons notre remontée. Un Bernard l Hermite bien coopératif!! Marguerite de mer (Actinothoe sphyrodeta)

4 Quelques formes qui indiquent tout de même que l on est sur de la tôle Quand on prend le temps d observer ça de très près, on comprend mieux pourquoi la BIO en passionne tant!!! Dès que je m éloignais, voila le résultat!!!

5 Après une heure de navigation sur une mer se formant et devenant de plus en plus joueuse, nous franchisions les jetées du port, pouvant enfin savourer au calme un grand gobelet de soupe de légume préparée par Jean (Un régal pimentée à souhait!! Une idée à retenir pour ceux que le café fait gerber!!) Une bonne soupe et au lit les vieux!!! Et Olivier pour les border!!!

6 La semaine prochaine Olivier sera au chaud, au soleil dans de l eau claire bon, c est sûr, ce n est pas de gaité de cœur qu on le laisse partir imaginez, si il y prenait gout à l eau chaude??? N a-t-il pas déjà parlé hier de tout abandonner??... Bon!! En rigolant mais quand même!!! En tout cas, profite bien de ton séjour sous les tropiques on va t attendre et en attendant, pour peu que les dieux de la mer et du vent soient avec nous et bien on va PLONGER!!! Merci encore pour ces fabuleux moments ensemble!! Le rebut de la société Domi