LECTURE CRITIQUE. De la diversification des usages sociaux des TIC considérée comme effet et cause d inégalités sociales 1

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1 LECTURE CRITIQUE De la diversification des usages sociaux des TIC considérée comme effet et cause d inégalités sociales 1 Fabien Granjon, Benoit Lelong et Jean-Luc Metzger (ed.) Inégalités numériques. Clivages sociaux et mode d appropriation des TIC Hermès Lavoisier, Paris, 2009 Voici un ouvrage qui ne traite pas de formation à distance et qui ne consacre que trois des ses chapitres à des questions qui touchent à l éducation et aux pratiques scolaires. Et pourtant, il serait dommage de ne pas le signaler à nos lecteurs et de ne pas en parler. L analyse des inégalités numériques et de leur articulation aux inégalités sociales nous intéresse en effet au plus haut point dans la mesure où la formation à distance repose de plus en plus sur l utilisation de dispositifs numériques. Le lecteur trouvera certainement dans cet ouvrage de quoi nourrir sa réflexion et ses analyses. Les auteurs de cet ouvrage collectif se proposent de comprendre et d analyser le lien «encore mal connu» (p. 13) entre les inégalités sociales et les inégalités numériques. L originalité réside dans leur approche : il s agit de répondre à cette question à partir de plusieurs enquêtes de terrain et de données empiriques. Les auteurs cherchent à se démarquer des deux postures idéologiques classiques soit de «déploration» (ibidem) (l utilisation des TIC renforce les inégalités sociales et la fracture, le fossé numérique) soit d optimisme technocentré (les TIC ont bien évidemment des effets socialement émancipateurs). Du point de vue méthodologique, les auteurs proposent des approches complémentaires renvoyant «dos à dos surplomb objectiviste et phénoménologie constructiviste, pour mieux souligner la dialectique entre les conduites microsociales et les orientations macrosociales, les expériences personnelles et les structures collectives (la classe, le groupe affinitaire, les institutions, etc.).» (p. 14). A côté des analyses des données quantitatives, des observations de terrain et des entretiens, le parcours biographique constitue un élément central dans ce travail de compréhension des inégalités, dans la mesure où les usages et l appropriation des TIC sont «largement structurés par les évolutions biographiques, notamment par le parcours scolaire et professionnel.» (Ibidem). Dans l introduction, les éditeurs s appliquent à définir les inégalités sociales en termes d une «différence notoire dans la distribution des ressources, dont certains individus ou groupes sociaux subissent directement les conséquences négatives. 1. Merci à Claire Peltier pour sa relecture attentive.

2 644 Distances et savoirs. Volume 8 n 4/2010 Cette différence est socialement produite et exercée.» (p. 16). Ils rappellent ensuite, de façon succincte mais incontestable, l existence des inégalités dans la société française et particulièrement dans son système éducatif : accessibilité aux études supérieures, évolution de carrière, etc. Qu en est-il alors des inégalités numériques? Pour eux, comme pour tous les contributeurs, elles ne sont pas réductibles à quelques indicateurs assez classiques d équipement, d accessibilité, de fréquence d utilisation ou même du type d usages. Les inégalités se présentent, en effet, comme des réalités bien plus complexes : «elles se manifestent d abord sous la diversité des pratiques résultant d une déclinaison des inégalités sociales. Elles s expriment avec la force de l évidence dans le non-usage ou dans une pratique relativement «indigente» (par exemple un usage exclusif et peu développé du web à l exclusion des autres fonctionnalités), elles ne sauraient toutefois se résumer aux phénomènes d «e-exclusion», qui ne sont que les formes les plus radicales d inégalités numériques. [ ] Car les inégalités numériques relèvent également de régimes d appropriation et d usages imposés (notamment dans un cadre professionnel) qui sont des traductions pratiques de rapports sociaux inégalitaires. Elles se nichent aussi dans la sphère domestique, de manière moins éloquente mais tout aussi opérante, dans des modalités différenciées d appropriation et d usages des TIC, produites soit par des déficits de capitaux ou de compétences, soit par des capacités et des sens pratiques (manières d être et de faire) qui sont les produits intériorisés de formes de domination sociales.» (p. 21). Les notions de capital symbolique et de capital incorporé (Bourdieu) ainsi que celle de classes populaires précisément définies dans le chapitre 1 occupent une position centrale dans cette démarche. C est à la compréhension et à l analyse de tels processus liés à l utilisation de l ordinateur et d internet, ainsi que de dispositifs de téléphonie mobile, à travers l observation de «terrains contrastés», que se livrent les auteurs. Le premier chapitre rédigé par F. Granjon, «PC et Internet dans les classes populaires : inégalités numériques et rapports sociaux de classe, de sexe et d âge» pose tout d abord la question de la définition des classes sociales aujourd hui et plus spécifiquement de celle des classes populaires. L auteur définit ce que sont aujourd hui les classes populaires et leurs fractions selon qu elles soient diplômées (FD, fractions diplômées) ou non (FND, fractions non diplômées) d une part, identifié comme autres facteurs discriminants le sexe et l âge d autre part. C est donc aux rapports de classe, de sexe et d âge qu il s intéresse prioritairement pour comprendre les usages d internet et de l informatique que développent les classes populaires. Pourtant, il montre de façon fine que les comportements individuels ne peuvent s inscrire dans des comportements et une culture de classe, donc dans un habitus homogène et unique. Tout au contraire les «agents-utilisateurs» se différencient par un investissement, des pratiques et des possibilités d initiatives qui dépendent autant de leur appartenance à un groupe social qu à leur parcours biographique, à leur expérience de vie personnelle (dans laquelle le parcours de formation joue un rôle important) autant que professionnelle (statut de précarité ou d exclusion, carrière professionnelle descendante, etc.). Par exemple, les parents des FND considèrent internet et l informatique comme un moyen d accès à des savoirs

3 Lecture critique 645 ou à des connaissances tandis que ceux des FD y voient un moyen d accéder à des compétences indispensables à leur insertion professionnelle. Le comportement de jeunes de 12 à 25 ans dans les classes populaires se caractérise par un usage de l informatique et d internet au regard notamment de la place qu occupe la musique dans leurs usages - plus considérable, tant en fréquence qu en durée. Ce surplus de consommation viendrait pallier un manque de pratiques culturelles et relationnelles en présentiel sans doute trop coûteuses. Citons un dernier exemple qui met en évidence l influence du facteur genre. Les femmes des classes populaires mais plus encore celles des FND ont tendance à considérer l ordinateur et ses périphériques pour leur valeur utilitaire : ceux-ci doivent servir directement au couple et à la famille. Pour les hommes par contre, il s agit d une sorte de «récréation de soi» (p. 51), de la possibilité de se donner «un espace privé, de fuite, de repli, de retrait ou de solitude» (ibidem). Sur la base d études empiriques longitudinales (traitement statistiques de données recueillies par questionnaires, observations des comportements et des usages informationnels, entretiens, données de trafic, etc.), l auteur montre donc clairement que les agents utilisateurs ne développent pas les mêmes usages pas plus qu ils ne consomment les mêmes produits numériques que ceux des catégories sociales non populaires. Enfin, au sein des FD des classes populaires, les pratiques et les usages tendent à ressembler à ceux des classes non populaires sans pour autant effacer les barrières et les formes de sélection au niveau de certains contenus, de certaines informations. Les pratiques des FD apparaissent plus comme une réponse à des inégalités subies, leur expérience de vie leur permettant de les atténuer partiellement, que comme des compétences et des dispositions acquises au cours de leur parcours de formation. Par contre, pour les FND, moins bien dotées en capital, notamment culturel, les inégalités sociales constituent «la source d inégalités numériques qui les tiennent encore un peu plus à l écart d une société socialement inique» (p. 60). Le deuxième chapitre «L inégale distribution des usages des TIC dans les réseaux personnels : le cas des jeunes entrant dans la vie adulte» est rédigé par Bertrand Fribourg. La question que pose l auteur est «celle du poids des parcours biographiques et du cycle de vie dans les logiques d équipement, et des pratiques relationnelles équipées.» (p. 64). La recherche prend comme point de départ les analyses qui montrent que les réseaux sociaux et la sociabilité évoluent avec les âges de la vie : se succèdent des réseaux d amis, de relations professionnelles puis, finalement, familiales. Mais l intérêt de la recherche est de tenter d expliquer quelles sont les dynamiques d évolution des réseaux relationnels aux différents moments de la vie sociale identifiés par l auteur comme des «seuils biographiques» (p. 66). Dans cette perspective, l intégration professionnelle et l insertion conjugale des jeunes adultes constituent un moment d observation privilégié. Pour comprendre la diversité de ces trajectoires, l auteur a mené une recherche longitudinale portant sur une soixantaine de jeunes issus de trois filières de formation différentes, dans la région de Caen, interrogés en 1999, 2001 et 2004.

4 646 Distances et savoirs. Volume 8 n 4/2010 L étude propose une typologie «des trajectoires sociales d équipement» des jeunes du panel doublées de «trajectoires sociales d usage» (p. 70 et suivantes) structurées autour de deux axes bi-polarisés : célibat vs couple d une part, intégration professionnelle linéaire vs intégration professionnelle aléatoire d autre part. Quatre catégories se distinguent alors : les femmes au foyer, les trimardeurs, les jeunes installés, les étudiants. L auteur montre qu au sein «d une même catégorie statistique s affirment des divergences considérables dans les rapports aux TIC, avec une tendance au renforcement des handicaps sociaux.» (p. 24). Par exemple la précarité professionnelle et le célibat déterminent un investissement prioritaire des jeunes hommes dans les technologies mobiles (accordant la priorité à une communication asynchrone liée à l absence de vie conjugale et à une insertion professionnelle précaire, à leur mode de vie nomade de trimardeur), alors que ceux qui vivent en couple privilégient les technologies fixes «à domicile». D ailleurs, les trimardeurs alignent leur comportement sur celui des jeunes installés au fur et à mesure du processus de leur professionnalisation : mise en couple et extension progressif à un équipement fixe comportant un accès à internet (p. 75). Un autre cas intéressant est celui des femmes au foyer, d origine modeste, peu diplômées, mariées et mères de famille précocement. Vu la forte sexuation de leurs rapports conjugaux (l homme travaille et entretient le ménage), elles sont progressivement coupées du marché du travail et, pour la plupart, elles sont professionnellement inactives. Leur investissement d équipement se limite exclusivement à la téléphonie fixe. Leur réseau de sociabilité se réduit progressivement : leur usage du fixe consiste en une «une téléphonie amicale et exclusivement locale de plus en plus sélective vers d autres femmes de conditions comparables», une sorte «d entre-soi» (p. 74). Cet usage de la téléphonie fixe constitue le moyen de conserver le contact avec l extérieur d autant que leur situation sociale paraît particulièrement vulnérable et contradictoire : leur investissement principal dans la gestion de leur foyer constitue certes une légitimité sociale mais en même temps leur isolement constitue une perte progressive d affiliation et, en conséquence, un risque de déqualification. Didier Le Gall et Charlotte Le Van, dans le troisième chapitre «S équiper à domicile. Micro-informatique domestique et clivages sociaux» comparent les modalités d acquisition de l équipement informatique au sein de couples appartenant aux couches populaires et supérieures. Le taux d équipement des ménages est très différent selon le niveau de diplôme et, pour les personnes qui sont actives, les catégories socioprofessionnelles. Enfin, la démocratisation et la diffusion récente de la micro-informatique - les chiffres montrent que l écart diminue progressivement -, se sont cependant effectuées à un rythme différent selon les couches sociales. Au départ de cette recherche se trouve l observation de Frydel (2005 cité p. 89) selon laquelle de plus en plus de ménages les moins dotés économiquement s équipent à domicile et développent des pratiques domestiques de l informatique alors que, dans la plupart des cas, ils n en n ont pas ou peu d usage dans leur milieu professionnel. Les auteurs, à travers leurs observations et des entretiens, identifient deux logiques d achat distinctes. Dans les couches supérieures, acheter un micro-ordinateur et se

5 Lecture critique 647 connecter à internet apparaît comme la conséquence de l usage professionnel de l informatique qui «suppose/impose d être équipé à titre privé» (p. 94). En conséquence, on observe une perméabilité grandissante des temps sociaux, entre ceux consacrés aux loisirs et à la vie privée et ceux qui sont consacrés à l activité professionnelle. Quant aux couches populaires, elles s équipent «pour être comme tout le monde», les TIC étant par ailleurs perçues comme un «vecteur d égalité» (p. 99), comme un moyen de rompre leur isolement culturel et social. S équiper d un ordinateur et d une connexion internet relève ici d une logique consumériste, comme cela a été le cas des anciennes technologies et notamment de la télévision. Même si la baisse des prix du matériel et des abonnements internet a joué un rôle important dans la capacité d équipement, les milieux populaires doivent, pour s équiper, reconsidérer les priorités de leur budget et leurs stratégies d achat sont donc adaptées à la faiblesse de leurs moyens financiers : ils se renseignent, comparent les offres et souvent bricolent leur ordinateur pour l améliorer et le maintenir à niveau. Aussi connaissentils bien mieux les composantes de leur ordinateur que les couches supérieures, moins contraintes financièrement. Pourtant, les comportements d achat n apparaissent pas aussi tranchés ou déterminés car de nombreux facteurs peuvent interférer et nuancer les relations entre technologies et clivages sociaux. Les auteurs le montrent à partir de l analyse détaillée de quatre exemples particuliers que nous ne détaillerons pas ici : le rôle des enfants, les réticences idéologiques des intellectuels, la passion des hommes des milieux populaires, les «bidouilleurs», pour les technologies et enfin, l importance de certaines étapes du cycle de vie. Le chapitre se conclut par une interrogation sur le terme d «inégalité numérique» qui relèverait, selon les auteurs, d un point de vue sociocentré et normatif dans la mesure où les usages des milieux favorisés serviraient de référence à toute analyse comparative. Ne faudrait-il pas alors considérer les inégalités comme des différences, comme des «révélateurs de goûts, des attentes, des normes et des valeurs socialement façonnées et préconstitués au sein de deux univers contrastés»? (p. 115). Dans le chapitre suivant, «Entraide technique et conjugalité : les compétences informatiques au carrefour des relations conjugales et professionnelles», Laurence Le Douarin et Benoît Lelong analysent les relations d entraide que développent des femmes, cadres et secrétaires, dans le cadre de leurs pratiques informatiques en milieu professionnel. Plus spécifiquement, c est le rôle et la place du conjoint dans un contexte de «dépannage» qui sont l objet central de l étude : l époux est-il sollicité lors d incidents survenus au bureau et, le cas échéant, pour quels motifs? Comment est vécue cette aide extérieure? Est-elle compatible avec la position et l identité professionnelles de la femme au travail? Quelle est l influence de la symétrie ou de l asymétrie des postures sexuelles et sociales dans les comportements vécus et déclarés par ces femmes? Sur la base d une enquête qualitative, les auteurs identifient plusieurs configurations possibles : la dissimulation de l aide conjugale, l aide conjugale

6 648 Distances et savoirs. Volume 8 n 4/2010 publiquement déclarée, le rejet de toute aide conjugale. Dans le premier cas, il s agit surtout de femmes des couches populaires qui recourent à l aide de leur époux sur leur lieu de travail, mais elles ne peuvent, pour conserver leur image, leur position et leur identité, monter leurs difficultés qui passeraient sans doute pour des défaillances. Préserver leur «face» constitue leur préoccupation essentielle. La deuxième configuration regroupe des situations dans lesquelles les relations s avèrent symétriques tant entre les conjoints qu entre les collègues. Lorsque les époux sont «bien intégrés dans les mondes sociaux de l informatique» (p. 124), l aide réciproque constitue la base de cette relation largement apparentée au fondement des communautés de pratique. Dans d autres situations, les compétences sont plutôt inégalement distribuées et celles du conjoint permettent à l épouse d acquérir l expertise qui lui fait défaut : au travail ces femmes secrétaires ne perçoivent nullement l aide externe comme une menace. Tout au contraire, elles deviennent «un expert par procuration» (p. 125) et «acquièrent la légitimité d un relais de solidarité informatique essentiel au bon fonctionnement de leur univers professionnel» (ibidem). Enfin dans la dernière configuration, plusieurs cas peuvent être observés : des secrétaires, issues en général de milieux économiquement bien dotés, développent des compétences informatiques distinctes de celles de leur conjoint et constituent donc leur propre domaine de compétences, estimant que leur autonomie fait partie de leur réalisation de soi ; des femmes cadres, diplômées des grandes écoles, ayant forgé leurs compétences tout au long de leur parcours de formation et qui préservent leur identité professionnelle à travers leur autonomie ; d autres encore privilégient l aide informatique au sein de la sphère privée ou s appuient au travail sur un «collègue-informel». Du point de vue des rapports conjugaux, il semble bien que les différences de compétences informatiques, autant que l écart de catégories socioprofessionnelles entre les conjoints, conditionnent le choix de solliciter l aide du conjoint sur le lieu du travail, que cette aide soit masquée ou tout au contraire affichée. Dans les situations d hétérogamie conjugale étudiées, les configurations proposées paraissent structurées d abord par des critères de sexualisation, ensuite par des distinctions socioprofessionnelles. Par contre dans les situations d homogamie conjugale, on observerait plutôt des comportements associatifs basés sur une large autonomie des conjoints ainsi que sur une répartition plus égalitaire du pouvoir entre ceux-ci. Enfin, sur la base de l analyse des trajectoires professionnelles des personnes interrogées, il semblerait que la difficulté à résoudre les problèmes informatiques sur le lieu du travail et à se dégager de tout lien de dépendance par rapport aux collègues constitue une base sur laquelle pourrait se construire à terme une disqualification. Reflet d inégalités sociales et de parcours biographiques différents, les inégalités numériques pourraient en conséquence générer de nouvelles inégalités sociales. Le chapitre 5, «La fracture numérique passe-t-elle par le travail?» cherche à comprendre, dans le cadre des situations de travail, les rapports entre les inégalités sociales et numériques. Gérard Valenduc, fonde sa contribution sur des données statistiques disponibles essentiellement pour la France et la Belgique (Eurostat ainsi

7 Lecture critique 649 que les agences officielles wallonne et flamande) d une part, sur la littérature existante relative à la fracture numérique, aux compétences numériques, aux inégalités dans les situations de travail d autre part et, enfin, aux modèles de diffusion de l innovation. L auteur montre, à l aide des données existantes, que le secteur professionnel et, en conséquence, la nature de l emploi constituent une cause d écarts importants dans l accès à l informatique ainsi que dans les usages d internet. Ensuite, «moins de la moitié des salariés dans la plupart des secteurs à l exception des services aux entreprises et des services culturels et de loisirs» (p. 142) aurait accès à internet et développerait des usages en situation de travail. Aussi, l accès à internet et ses usages professionnels apparaissent-ils étonnamment moins fréquents que les usages privés et domestiques. Par ailleurs des études belges plus ciblées montrent que l exclusion du travail ou la marginalisation dans le travail créent ou renforcent encore l inégalité numérique. Enfin, toujours sur la base d une enquête fédérale belge, l auteur identifie les principaux risques d inégalités liés à la situation de travail : être sans travail (chômeur, inactif, retraité), posséder un faible niveau d instruction, exercer un métier manuel peu qualifié. Au regard de la fracture numérique «au premier degré» (l accès aux technologies et à internet), être coupé du marché du travail constitue un facteur de risque alors qu exercer un métier intellectuel, être indépendant ou travailler dans le secteur des services constituent des facteurs favorables. Cependant, la fracture numérique ne se mesure pas au nombre de personnes disposant d un accès à internet, mais bien «aux effets simultanés de la connexion des uns et de la non connexion des autres» (p. 144). Pour l auteur, il faut rendre compte de la fracture au second degré, autrement dit des «inégalités sociales qui peuvent résulter de la différenciation des usages des TIC, particulièrement internet, une fois que la barrière de l accès est franchie» (p. 145). Comme le modèle de diffusion de l innovation (Rogers, 1995), celui de l appropriation des TIC (Van Dijk, 2005) permet de mieux comprendre les inégalités numériques. Le lien entre ces deux modèles réside dans l importance accordée aux ressources que doit mobiliser l utilisateur : cognitives, matérielles et sociales dans le premier cas, instrumentales, informationnelles et stratégiques dans le second. Or selon Van Dijk, l incapacité à mobiliser les ressources adéquates constitueraient un facteur d inégalités plus important que les facteurs sociodémographiques classiques. De plus, la construction des compétences ainsi que l évolution des technologies possèdent des rythmes très différents voire peu compatibles 2. Enfin, à travers les recherches et la littérature, l auteur montre le rapport entre les contenus, les caractéristiques des métiers et l usage des TIC dans ces métiers. Cinq catégories sont ainsi identifiées selon la place qu y occupent les TIC, depuis les métiers directement liés aux technologies, «les professionnels des TIC», à ceux qui ne les 2. Les recherches sur l intégration des TICE dans les pratiques pédagogiques ont montré que l obsolescence des technologies pouvait constituer un des obstacles à la construction d usages.

8 650 Distances et savoirs. Volume 8 n 4/2010 intègrent pas. Chacune de ces catégories est ensuite analysée à l aune des diverses compétences numériques issues du modèle de Van Dijk : les inégalités et la fracture traversent différemment chacun de ces types de métiers et l auteur fait l hypothèse qu elles se développeront, dans l avenir, autour d un déficit de compétences informationnelles et stratégiques. Dans le chapitre 6, «Renouvellement technologique et inégalités numériques au travail», Pascal Lallement et Jean-Luc Metzger analysent les effets des changements technico-organisationnels que connaissent les entreprises aujourd hui sur la capacité qu ont les salariés donner du sens à leur activité et à développer une dynamique d autonomisation. Il existe en effet un discours rhétorique qui soutient que les technologies permettraient une plus grande autonomisation des salariés et rendrait le travail plus «émancipateur». Mais qu en est-il en réalité? Pour répondre à cette question les auteurs comparent deux catégories de salariés. Les premiers, dotés d un fort capital scolaire et social, sont employés dans un centre de recherche spécialisé dans l innovation technologique qui possède un important service de téléassistance, une hotline. Pour les auteurs, ce service constitue un point d entrée extrêmement important puisqu il possède une vue panoptique sur tous les problèmes liés au renouvellement technologique. Les seconds, moins qualifiés, travaillent dans une entreprise spécialisée dans la sous-traitance du service après-vente de produits de communication (téléphone, télécommunication industrielle, etc.) et ont pour objectif principal l industrialisation des procédures du service après-vente. Pourtant, bien que «l informatique structure le travail quotidien des opérateurs», ce n est pas elle qui constitue la principale dimension structurant leurs activités comme celle de l entreprise. Cette dernière se trouve dans un rapport de forte subordination par rapport aux entreprises commanditaires et, de plus, le renouvellement des produits implique une rapide évolution des procédures du service après-vente. La principale compétence recherchée auprès du personnel est donc sa flexibilité et sa «mobilité fonctionnelle» (p. 168). Pour chacun des salariés de ces deux entreprises, le sens de l activité comme l accession à l indépendance ou à l autonomie, ou encore la «dynamique des capacités d agir, face au changement technico-organisationnel répété» (p. 191) se présentent différemment. Les auteurs identifient à partir du parcours biographique des personnes interrogées plusieurs trajectoires caractéristiques présentant un clivage assez net : «les salariés semblent, le plus souvent, devoir se contenter d évoluer entre deux positions : ou bien ils peuvent passer de l autonomie à l indépendance, ou bien ils évolueront entre la dépendance et la semi-autonomie. Il semble assez peu probable que des salariés «glissent» de l indépendance à la dépendance ou de l autonomie à dépendance, tout comme on ne voit pas trop par quelles séries de décisions, dans le contexte contemporain de transformations récurrentes, certains individus parviendraient à se hisser de la dépendance à l autonomie et a fortiori à l indépendance» (p. 191). Au-delà des facteurs liés au contexte entrepreneurial, comme la forte dépendance de l entreprise de service après-vente à ses commanditaires, les inégalités s expliquent une fois encore par la

9 Lecture critique 651 capacité inégalement distribuées des individus à faire face au changement et à mobiliser les compétences, les ressources, les réseaux, etc. adéquats au regard de ces changements répétés. Ceux-ci impliquent en effet l émergence de nouveaux métiers et de nouveaux professionnels pouvant entraîner, faute d une réaction adaptée, les salariés dans un processus de disqualification. Le chapitre 7, «Distribution d ordinateurs portables et réduction des inégalités numériques au collège» pose la question des inégalités dans le monde de l éducation en se centrant plus précisément sur le rôle des enseignants. Sylvie Craipeau et Jean-Luc Metzger prennent comme point de départ le projet institutionnel d un Conseil général d un département français : la distribution d ordinateurs portables à tous les élèves des classes de 4 e. Un projet comme celui-ci s inscrit donc dans un processus d intégration sociale : il manifeste la volonté institutionnelle de réduire la fracture numérique en rendant la technologie accessible à chacun des élèves quel que soit son milieu social. En effet, si l on pose l hypothèse que les inégalités d accès conduisent à des inégalités en termes de compétences et reproduisent donc les clivages sociaux, une égale répartition de l accès à la technologie devrait permettre de réduire ces inégalités surtout dans le milieu scolaire où les enseignants auraient, dans cette perspective, un rôle important. Cependant, on s en doute, «Il n existe pas de lien mécanique entre distribution d ordinateurs portables et réduction des inégalités.» (p. 218). Les auteurs choisissent comme terrain deux collèges classés en ZEP, dont un en zone sensible et un troisième non classé en ZEP. Pourtant ces caractéristiques démographiques, «n ont pas joué un rôle décisif sur la différenciation dans le degré d appropriation des ordinateurs, ni de leur mobilisation en classe.» (p. 197). Les auteurs décrivent d abord les usages qui ont été développés dans ces trois établissements. Les résultats ne surprendront pas les lecteurs, enseignants et chercheurs, qui travaillent à l intégration des TICE dans le processus d enseignement apprentissage, quel qu en soit le niveau : les usages sont peu développés autant que peu innovants. Les enseignants font principalement «du vieux avec du neuf», substituant l ordinateur aux dispositifs techniques de présentation classiques (tableau, rétroprojecteur, etc.). La principale valeur ajoutée consiste alors à s inscrire dans une logique symbolique d appartenance à la modernité. Ensuite, il existe un intérêt réel pour les logiciels disciplinaires, et pour l usage du portable pour la remédiation, autant d usages déjà documentés dans la littérature. Plus innovants sont les usages du PC qui émergent dans le cadre spécifique des «itinéraires de découvertes», ces périodes durant lesquelles deux enseignants au moins s associent pour prendre en charge une demi-classe. Ces temps scolaires échappent, partiellement en tous cas, aux contraintes pédagogiques, disciplinaires, mais aussi technico-organisationnelles des classes «normales». Or ces conditions constituent un frein important au développement de nouveaux usages. Les auteurs s interrogent ensuite sur l importance de la spécificité de l activité d enseignement dans la structuration du processus d innovation. Ils définissent le métier d enseignant comme «structuré autour de règles institutionnelles fortes, une

10 652 Distances et savoirs. Volume 8 n 4/2010 identité liée à une mission sociale et à des savoirs disciplinaires, accordant une place importante au rapport à l ordre en classe et au collège, tout en ayant du mal à s inscrire dans des collectifs professionnels pertinents et durables, soumis à de nombreuses pressions et injonctions à changer, telles semblent bien être les principales dimensions structurant et déstabilisant cycliquement le travail quotidien des enseignants de collège». (p. 206). L identité professionnelle des enseignants se construit donc autour de ces différentes dimensions. Ils montrent ensuite comment l introduction des portables et la construction de nouveaux usages entrent en tension avec ces dimensions constitutives de l identité professionnelle des enseignants. Faisant enfin l hypothèse que l innovation ne peut se développer qu à condition que l enseignant ait la possibilité d expérimenter de nouvelles pratiques, les auteurs observent que cette liberté est inégalement répartie dans les collèges, selon les configurations entre ces dimensions et leurs équilibres locaux propres à chaque établissement scolaire. L intérêt de cette approche réside indubitablement dans la mise en évidence de l importance des facteurs contextuels, institutionnels et organisationnels, trop souvent sous-estimés il est vrai, au profit des facteurs liés à l enseignant, à ses représentations et à ses valeurs, à sa formation et à l acquisition de nouvelles compétences, tant techniques que pédagogiques. Le dernier chapitre «Inégalités sociales et différenciation des usages à l adolescence» est rédigé par Cédric Fluckiger. Du point de vue méthodologique, l auteur se fonde sur une recherche qualitative et sur une approche ethnographique : observation directe et entretiens. Le terrain est constitué par un collège parisien, le collège Louis Guilloux, dont trois quarts des élèves appartiennent à des milieux défavorisés tandis que le quart restant provient de zones pavillonnaires favorisées. Malgré leur apparente homogénéité, les usages déclarés des adolescents ne sont pas exempts de distinctions d âge, de genre et de milieu social comme l ont montré des études récentes que rappelle l auteur. Pourtant, l important semble résider moins «dans les différences observées que dans ce qu elles révèlent des inégalités futures» (p. 224). Et celles-ci dépendent des pratiques culturelles et communicationnelles instrumentées des jeunes telles qu ils les développent dans les trois milieux, dans les trois sphères sociales au sein desquelles ils doivent se forger et leur autonomie et leurs usages propres : les pairs, la famille et l école. Dans cette perspective, l auteur s attache tout d abord à éclaircir deux questions qui lui paraissent ambiguës : l impact de l apprentissage intergénérationnel et la complexité de la transmission familiale. Contrairement à ce que l on serait enclin à penser, l apprentissage intergénérationnel ne parvient pas à homogénéiser les usages parce que, rappelle l auteur sur la base des travaux de Van Zanten, les collégiens se mélangent peu, chacun restant dans sa filière selon qu il appartient à une classe «avancée» ou «périphérique». Les adolescents des couches populaires privilégient le téléchargement de musique, le visionnement de clips de rap et le jeu vidéo en ligne tandis que les jeunes des milieux plus favorisés diversifient les usages (messagerie, blogs, bureautique, etc.). Autrement dit, comparativement à ce qui est

11 Lecture critique 653 observé chez les adultes, les usages et la culture numérique des adolescents peuvent paraître plus homogènes mais ils cachent en réalité une grande diversité. Ensuite, l apprentissage par les pairs paraît fort limité : il favorise le développement de conduites centrées sur le jeu et l univers relationnel, la constitution «d un savoirfaire pratique (Lelong, 2002) et d une forte disposition au pragmatisme dans la relation aux instruments appropriées par un apprentissage implicite et mimétique» (p. 228). Par contre, on observe une faible compréhension et un déficit de conceptualisation «de l univers numérique dont on les imagine si familiers», repérables, par exemple, à la pauvreté de la verbalisation des usages, aux difficultés que rencontrent les adolescents à nommer les objets qu ils manipulent, etc. Si la famille demeure le principal lieu d accès et de contrôle des technologies, la transmission apparaît complexe dans la mesure où tous les parents ne disposent pas de la même capacité à transmettre leurs compétences techniques et leur culture numérique et où ces compétences sont soumises à de grandes variations au sein des membres de la famille elle-même. Deux thématiques préalables intéressent l auteur : les conditions socialement différenciées de la conquête d une intimité dans l usage des TIC et le développement d une relation pédagogiques entre parents et enfants dans certaines familles (p. 230). Pour les adolescents, le développement d usages personnels autonomes doit se conquérir au détriment du contrôle parental et leurs compétences technologiques semblent jouer un rôle dans ce processus d autonomisation. Or, ce contrôle dépend fortement du niveau de formation des parents et du milieu parental. Dans les milieux populaires, les adolescents sont souvent les seuls utilisateurs du PC familial et des TIC : le contrôle est, de fait, moins présent. Quant aux usages, ils se différencient et se marquent très différemment dans l acquisition des compétences communicationnelles et relationnelles : la communication orale paraît favorisée dans les milieux populaires, alors que l écrit l est dans les milieux favorisés. Pour les jeunes de ces derniers, on observe une plus grande prise de distance, une forme de réflexivité ainsi qu un regard plus critique face aux technologies. Ils peuvent, de plus, observer des usages distincts de ceux qu ils ont l occasion d observer dans leurs cercles de relations juvéniles. Enfin, si les technologies constituent bien un facteur de distinction générationnel, celui-ci se marque de façon différente selon les milieux. La transmission familiale apparaît donc comme extrêmement complexe. L école peut-elle dès lors suppléer aux inégalités générées au sein du milieu familial? La réponse, le lecteur ne s en étonnera pas, sur la base de observations des auteurs est négative. Si la formation aux usages des technologies et par exemple à la recherche documentaire, permet aux adolescents d entrevoir d autres usages, d acquérir une certaine culture numérique, cela reste insuffisant compte tenu des écarts entre les élèves qui sont «diversement pourvus en capital technique et culturel incorporé» (p. 245). Enfin, deux autres dimensions de la vie scolaire semblent s opposer au rôle unificateur de l école : les stratégies d apprentissage très différenciées selon les classes ainsi que la nature et les objectifs de la culture numérique transmise par l école. Il existe en effet dans de nombreux collèges

12 654 Distances et savoirs. Volume 8 n 4/2010 «difficiles» des classes «renforcées» qui regroupent le plus souvent une majorité d élèves des milieux favorisés qui justement sont les mieux préparés par la transmission familiale à bénéficier des enseignements «informatiques» donnés au collège. La culture informatique transmise par l école semble en effet plus proche des habitudes et des usages observés dans les familles disposant d un fort capital technique et informatique. Serge Proulx, auteur de la postface, résume fort bien les qualités de cet ouvrage ainsi que ses apports à la compréhension des inégalités numériques. Il y a tout d abord le fait que la diffusion massive d objets techniques n implique nullement une appropriation identique dans les différents milieux sociaux. Il y a aussi, ce que toutes les contributions démontrent, la complexité de l articulation entre les inégalités sociales et numériques et les discriminations importantes dues au non-usage des technologies dans certaines catégories sociales populaires. S. Proulx le rappelle à dessein : il importe de ne pas s enfermer dans une lecture déterministe, au niveau macrosocial, des effets des technologies car les parcours biographiques notamment jouent une part importante dans l appropriation des TIC. Tout laisse pourtant à penser, nous en convenons, que les inégalités numériques prennent corps dans les inégalités sociales classiques, c est-à-dire dans leurs formes de capital incorporé, institutionnalisé et objectivé, et génèrent de nouvelles inégalités tout aussi criantes. L intérêt de cet ouvrage consiste à nuancer ce point de vue en démontrant que le parcours biographique constitue un élément central dans l exclusion ou la non exclusion des individus, contribuant donc à rendre définitivement caduque toute velléité de réduction des inégalités numériques par la seule généralisation de l accès aux technologies. La richesse de l approche méthodologique mixte adoptée, tant quantitative que qualitative, ainsi que l intérêt central porté à l étude de cas et au parcours biographique, permet une articulation complémentaire particulièrement remarquable entre l histoire singulière de tout individu dans sa complexité et l analyse plus globale des collectifs sociaux dans lesquels il s insère. Tous ces éléments feront sans doute de cet ouvrage une source de référence pour le chercheur, même si celui-ci aurait certainement apprécié avoir accès à plus de données ainsi qu à leur mode de traitement, afin de confronter les analyses proposées aux siennes propres. DANIEL PERAYA TECFA, Université de Genève daniel.peraya@unige.ch

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